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De nouvelles aptitudes [entrainement FT. Katsuya]

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Une technique perdue





Mes recherches pour en apprendre plus concernant les anciens chefs des Senju me menèrent dans les archives du clan. Avec l'aide d'Homura, j'ai eus la chance de trouver des documents assez anciens concernant ces illustres personnages. Mais C'est un tout autre document qui retint mon attention. Un vieux livres contenant des instructions et décrivant des jutsus appartenant au clan. Des jutsus que je ne connaissais pas. "Hum... Il s'agit là d'anciens jutsus. Ils ne sont pas spécialement difficile à maitriser, juste un peu particuliers et oubliés par les nouvelles générations de Senju. J'en connais quelques uns que je peux t'enseigner si tu le souhaite." Me dit Homura en apparaissant à mes côtés. "J'avoue que ça m'intéresse. Ce serait une bonne façon de tirer mon épingle du jeu et de vraiment trouver ma façon de combattre." Ajoutais-je en feuilletant l'ouvrage devant moi. "J'ai l'impression de ne pas être assez qualifiée. Après tout, Rien qu'en regardant ce dont est capable Raion et d'après ce dont je me souviens de Naoshige, ils me surclassent largement." "Ils sont seulement plus expérimentés. Tiens, je peux t'apprendre à réaliser cette technique ci." Conclut l'ancêtre en me montrant une page expliquant le fonctionnement d'une technique : "Kareha no Yousei". Nous manquons de place ici. La forêt de Konoha me semble un endroit idéal pour s'entrainer."

Je quittais le domaine des Senju sans vraiment prendre le temps de mettre une tenue plus adaptée à un entrainement. J'avais en effet revêtu mon habituelle robe blanche et mes atours que j'affectionnais particulièrement. Il ne s'agissait clairement pas d'une tenue idéale pour se battre. Cependant la technique que nous allions réaliser ne nécessitait pas de prendre beaucoup de risques. Il ne fallut que quelques minutes pour rejoindre la forêt de Konoha. À vrai dire, depuis le duel avec Raion et la fondation de la team Nemu, je n'avais pas eus l'occasion de revenir dans la forêt et je m'étonnais de trouver à proximité du plan d'eau ou s'était déroulé notre affrontement, l'arbre que j'avais utilisé pour emprisonner l'intendante et la carcasse du dragon ligneux encore présente. Hum oui cet endroit serait parfait pour l'entrainement.

"Bien, nous allons commencer par la base. Commençât mon ancêtre alors que je m'installait sur la carcasse du dragon face au lac. Comme certaines de tes techniques tel que Hayashi no Seirei, Miyamori ou le Mokuryu, Kareha no Yousei est une technique qui consiste en la création d'un objet à partir du Mokuton. Là ou elle diffère c'est que habituellement tu utilise ton chakra pour manipuler ces créations à ta guise, un peu comme des marionnettes. Ici, ton chakra servira à offrir à ta création une forme de conscience, une volonté et une personnalité. Cela demande une autre forme de concentration. Il s'agit d'une technique très puissante car elle permet de temporairement créer une forme de vie dissociée de son créateur. Pour vraiment la comprendre, il faut bien intégrer le principe de naissance des être vivants. Animer une création avec du chakra est simple. Mais donner la vie avec ce chakra est bien plus complexe." Tandis qu'Homura poursuivait ses explications, des bruits de pas attirèrent mon attention. Je me tournais vers l'origine des pas avant de distinguer une silhouette que je reconnus pour l'avoir déjà rencontré quelques jours plus tôt.

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Akakitsune Katsuya
Akakitsune Katsuya
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Fiche du Ninja
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Akakitsune Katsuya
Plus c'est chelou, plus c'est cool !Himiko & Katsu


Alors que Katsuya connaissait dorénavant, un quart du village personnellement et qu’elle était bien décidée à protéger de toutes ses forces, l’autre partie, les suppliques de sa mère adoptive, lui paraissaient bien plus légitimes. La jõnin, par l’intermédiaire d’Ento et de Kaori notamment, avait enfin saisi l’importance de transmettre à la jeune génération. Un temps, engoncée dans ses idées étroites et négatives, la jeune femme avait pensé ne pas avoir les compétences, ni même la fibre pour apprendre à la future fine fleur de Konoha. Or, aujourd’hui forte des expériences positives qu’elle avait partagé avec ses cadets, Suyu s’était aperçue qu’elle s’en était fait un peu une montagne pour rien.

Seulement, victime de son manque de confiance en soit, l’Akakitsune avait embrassé une toute autre carrière, pour éviter ce traquenard de devenir un jour instructeur. Si l’unité d’élite répondait à toutes ses attentes d’intrépide baroudeuse en herbe, il lui apparaissait désormais, à force de s’entraîner sans cesse avec de nouveaux camarades, que le travail d’équipe et les liens affectifs qui l’accompagnait, semblait plus enthousiasmant qu’elle ne l’aurait pensé. Or, tant qu’elle serait dans l’ANBU, la jõnin serait privée de cette opportunité. Si La chose ne la chagrinait pas en apparence, elle revenait tout de même, tarauder son esprit à ses heures perdues. Pour palier à cela, elle s’était rapprochée un temps du Senju et ne l’avait pas complètement rembarré, lorsque ce dernier avait sollicité son mentorat.

C’est comme ça, que tu fais le vide intérieur ? se reprocha-t-elle. Paradoxalement, ce flot de pensées allait à l’inverse de son entreprise actuelle. Pour s’entraîner, la jõnin s’était isolée dans la grande forêt avoisinante du village. Pour ce qu’elle avait en tête, l’endroit était le plus adéquat et réunissait tous les éléments pour affiner sa nouvelle technique. Une foule d’argument l’avait conduit à améliorer ses capacités d’infiltration et de furtivité, mais le prépondérant n’était pas celui dont elle avait réellement conscience. Ce qui pourtant, ne tarissait pas son engouement, même quand à travers ses recherches, il lui été apparut que la concentration et l’adresse était un atout majeur. Cas-cela-ne tienne, elle redoublerait d’effort.

Pour se faire, ainsi qu’elle l’avait appris auprès d’Akira et selon le manuel de la technique en question, il lui fallait trouver la paix intérieure. Si la méditation était le moyen le plus optimal, les piaillements des oiseaux de la forêt et sa fichue caboche, en avaient décidé autrement. Tant pis, essayons quand même… Se résigna-t-elle. Katsuya ferma les yeux, pour se concentrer sur son entreprise.    

Dernièrement, la jõnin ne comptait plus le nombre de mission, probablement du fait de sa nouvelle affectation, où on lui demandait de s’introduire et de se faufiler derrière les lignes ennemis. Notamment, lors de la perte du frère de la Nidaime, mort au champ d’honneur, à la suite de cette épreuve, Suyu troublée par des sentiments de culpabilité auquel elle avait du mal à faire face, s’était fait la réflexion au sujet de ses aptitudes furtives. Et si j’avais mieux travaillé mon approche, serait-il encore des nôtres ? S’était longtemps torturé la jeune femme. Ayant déjà fort à faire, avec les méandres de son esprit, la réponse la plus efficace pour répondre à cela, était de s’entraîner d’après elle et d’enfouir le reste.

Dans cette forêt, ersatz des paramètres liés à son entreprise, Katsuya tentait d’améliorer la finesse de ses pas. Le froissement de l’herbe, les cailloux bousculait, les craquements du bois sous ses pieds, tout en ce lieu représentait un réel défi. D’autant que dans un mois, l’automne et son lot de feuille morte pointeraient le bout de leurs nez. Il était donc grand temps, à son sens, de s’améliorer sur le terrain en condition réelle.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Katsuya se sentait prête. Au départ, la jeune femme regardait ses pieds et les embûches jalonnant le chemin emprunté. Puis, après quelques temps, il lui suffisait de regarder droit devant elle, analysant le sol et le décor avoisinant simultanément. Ce n’était pas la première fois qu’elle essayait cette technique, mais sur le terrain d’entraînement, à l’herbe fraichement tondue à force de la piétiner et son sol lissé par les différents impacts, ça n’avait pas du tout la même saveur. Outre l’adresse que l’exercice requérait, pour l’empotée de kunoïchi qu’elle était, la concentration que cette technique réclamait, lui semblait inouïe. Alors que Suyu commençait à se demander si elle irait plus vite qu’une tortue à fond de cale, elle comprit que mieux faire le vide ne serait pas une si mauvaise idée en définitif.

Assise en tailleur, les mains sur les genoux, la jõnin désormais habituée aux bruits environnants, qui s’avéraient en définitif apaisants, parvenait enfin à méditer convenablement. Cet état de grâce, lui fit prendre conscience que pour bien maîtriser sa furtivité, elle devait être en osmose totale avec son environnement, ici la paisible forêt de Konoha. En se remettant à l’œuvre, l’ANBU fut capable de discerner, à l’aide des pépiements des volatiles résidents des bois, lorsqu’elle était repérée. Cet excellent indicateur naturel, durant l’heure passée à pratiquer, fut d’une aide redoutable dans son entreprise. Outre les gazouillis et autre murmure de la faune, en écoutant attentivement, elle décela des rythmes binaires, se répondant par intermittence ainsi que les craquements de la flore, les bruissements d’un ruisseau avoisinant, toutes une foule de bruits dont elle pouvait se servir pour progresser sans être entendue. Au bout de deux heures, Katsuya était désormais capable, de se mouvoir debout, accroupi sans décélérer et sans bruit, à une vitesse pas folichonne mais dont elle n’avait pas à rougir en si peu de temps.

Désormais en adéquation avec la nature, alertée par ses sens à l’affut et la forêt, qui à présent lui parlait, pressenti la présence d’un intru. Quelle aubaine ! s’extasia-t-elle, enchantée de mettre en pratique les fruits de son labeur. Injectant du chakra dans ses pieds, pour rendre son pas plus léger, l’Akakitsune allait enfin pouvoir constater, si l'évolution de son Manteau de l'Ombre avait atteint son but.

Si Katsuya progressait lentement, ça n’avait pas d’importance car sa cible s’était arrêtée, lui murmurait la forêt. Petit à petit la silhouette devenait autre chose qu’un point noir à l’horizon. Après quelques mètres, la couleur des cheveux de la femme, de toutes évidences, lui disait quelque chose. Et à vingt mètres : Senju Himiko, mais qu’est-ce qu’elle fait là ? s’interrogea-t-elle, surprise d’une telle apparition.

Le premier contact avec la chunin n’avait pas été glorieux. Alors que Katsuya devait avoir trois ans de moins que la Senju et qu'elle était, pardessus le marché, sa supérieure hiérarchique, Himiko l’avait associé au petit Ento… Un genin de 12 ou 13 ans ! Grogna-t-elle pour elle-même. A ce moment-là, si Katsuya ne s’était pas arrêtée, elle serait sans aucun doute sortie de son état de furtivité. En tout cas les oiseaux avaient ressenti son énervement et s’était arrêter de chanter, un instant. Par chance, ils étaient les seuls mais c’était suffisant pour enjoindre la jõnin, de retrouver son calme. D’autant que ça avait le seul aspect négatif avec la chunin. Par la suite, leurs rapports avaient été cordiaux, se remémora-t-elle, encore un peu vexée par l’affront.

Alors que Katsuya allait révélée sa position à l’une de ses coéquipières à mi-temps, elle constata une chose étrange, quelque chose qu’elle avait déjà ressenti auparavant. Bien qu’Himiko fut silencieuse, elle semblait avoir un discours intérieur. Quoi de plus normal, tu n’en as pas un actuellement ? Réfuta-telle l’évidence.

-Mais on dirait pas que j’y répond… Chuchot-t-elle, à des décibels infimes.

Malgré la justesse de son hypothèse éclairée, l’Akakitsune n’était pas sûr d’elle-même. Et pour cause, étant dans une position où elle ne pouvait distinguer clairement, qu’un quart du profil droit de la Senju, les mimiques de son faciès, quand une voix intérieure semblait lui répondre, ne lui apparaissait pas distinctement. Katsuya n’avait par conséquent, aucune certitude que ses yeux ne la trahissait pas. Elle est folle ma parole ! s’indigna-t-elle faussement, comme pour rajouter de l’emphase, afin de justifier son incrédulité. Mais il fallait qu’elle en ait le cœur net. Absorbée par sa curiosité, la jõnin en oublia tout ce qui l’entourait, jusqu’à ses prérogatives première et maladroite qu’elle était, marcha sur le premier bout de bois, qui craqua à en faire décoller les volatiles de l’arbre voisin. Se redressant avant que son aînée ait eu le temps de regarder derrière son épaule, Katsuya avança gracieusement, cette fois à pas de chat.

-Hey Himiko ! ça fait longtemps que t’es là, t’es toute seule ? Ironisa la cadette, d’un air goguenard. -J’étais venue m’entraîner plus tôt, dans la matinée, je pensais être seule, tiens tu veux un beignet ? Reprit-elle plus sérieusement, en récupérant un bentô de son baluchon.

Le temps avait défilé et la zélée kunoïchi, en avait omis de se sustenter. C’était l’heure d’y remédier et désormais, maintenant qu’elle avait mis le doigt sur ce qui l’intriguait, sa rancœur s’était envolée. La Senju serait peut-être de bonne compagnie après tout et j’en apprendrais peut-être plus ? Songea-t-elle plein de malice, tendant le dit beignet, un sourire chaleureux aux lèvres. Katsuya ayant une inclinaison pour ce qui sortait de l’ordinaire, plus ça s’avérait bizarre, plus cela attisait son intérêt et Himiko semblait être, dans cette catégorie, l’élue de son cœur, ou plutôt de son insatiable curiosité.  


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De nouvelles aptitudes





"Hey Himiko ! ça fait longtemps que t’es là, t’es toute seule ? J’étais venue m’entraîner plus tôt, dans la matinée, je pensais être seule, tiens tu veux un beignet ?" S'introduit la nouvelle venue que je reconnue comme étant Akakitsune Katsuya. Homura fixât la jonin avec un air de méfiance. Cela dit l'ancêtre avait certaines tendances à la paranoïa. Personnellement je n'avais pas d'avis concernant ces êtres plus noirs que l'ombre elle-même. Il fallait bien que quelqu'un se charge de leur travail. Affichant un grand sourire je regardais l'Akakitsune approcher tandis que ma tortue Kame se laissait glisser le long de mon bras pour atterrir sur la carcasse du Mokuryu. Laquelle me servait de banc à l'heure actuelle.

Ha ! Katsuya. Contente de te voir ici. Je ne t'avais pas entendu approcher.
À vrai dire je ne suis pas vraiment toute seule. Il se trouve que je profite du beau temps pour également m'entrainer à une technique que j'ai récemment découvert. Mais j'avoue que tête de linotte que je suis, l'excitation de la découverte m'a fait oublié de manger un peu. Merci.
Lui dis-je en acceptant le beignet. Homura, bras croisés, toisait l'Akakitsune. Bien que nous dûmes agir de concert lors de cette mission dans l'archipel des trois sœurs, le spectre de la Senju n'arrivait pas à accorder sa confiance. "À ce propos, j'espérais te revoir, mais je n'en ai pas eus l'occasion depuis la mission de l'autre jour. J'espère que ma petite boutade concernant ton lien avec Ento ne t'as pas trop peiné, tu semblait en être grandement affectée. Cela dit, je ne suis pas très douée pour ce genre de relations... De plus Ento paraît assez grand pour son âge. Enfin je tenait à m'excuser pour ça." Ajoutais-je en mangeant le beignet fourré à la myrtille.

Une fois le beignet avalé, je me levais de la carcasse de Mokuryu avant de m'étirer de tout mon long, le vent de manquant pas cette occasion de faire voler le tissus blanc de ma robe offrant la joie au rayons du soleil de passer au travers, permettant à l'œil avisé d'y distinguer l'ombre de ma silhouette au cours d'un instant fugace. "Bien, je ne maitriserais pas cette technique sans rien faire." J'avisais une souche d'arbre non loin. Elle serait parfaite pour y déposer le recueil de techniques Senju. J'ouvrais le dit recueil, plus semblable à un vieux grimoire poussiéreux qu'autre chose, à la page qui m'intéressait, celle expliquant le fonctionnement de ma nouvelle technique.

Tigre , Sanglier, Chien , Serpent. Une série de quatre mudras somme toute classiques. Cependant, un cinquième mudra semblait nécessaire pour compléter cette technique. Un sceau de mains qui je ne connaissait pas. "Il s'agit d'un archaïque sceau Senju. Il est entre autre la raison pour laquelle cette technique est resté très secrète, car peu de gens connaissent ce sceau." Je hochais la tête suite au commentaire de mon ancêtre. En poursuivant ma lecture, un paragraphe assez mystérieux expliquait la naissance de cet être éphémère.

"L'esprit de la feuille morte nait de la volonté de son créateur. Mais il ne s'agit pas de vouloir créer un être. Il s'agit plutôt de le convaincre de s'animer par la seul force de son chakra." Ces mots assez nébuleux me posaient un problème. Si j'avais conscience que les arbres créés par la nature étaient des être vivants bien qu'immobiles, qu'en était il des arbres créés par nos pouvoirs de Senju ? Nos pouvoirs de Senju sont-ils assez puissants pour simuler le miracle de la nature ? Qu'en était-il également de moi ? La présence d'Homura pouvait-elle m'empêcher d'utiliser de tels pouvoirs ? ... À quoi bon se poser la question. Le plus simple était encore d'essayer.

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On joue à 1, 2, 3 Soleil ?Himiko & Katsu


En se rapprochant de la Senju qui l’accueillait chaleureusement, Katsuya constata que sa co-équipière freelance était assise sur un curieux bout de bois à tête de dragon. En était-elle à l’origine, auquel cas ce serait vraiment impressionnant Se surprit-elle à ressentir de l’admiration pour celle qui l’avait tant vexée. Nonobstant l’estompement de ce dernier sentiment, il était encore trop tôt pour voir l’étrange fille aux cheveux vert, sous un nouveau jour.

Cependant lorsqu’elle se confia sur sa proportion à être tête en l’air, au point de sauter des repas et accepta de bon cœur, le subterfuge en forme de beignet, Suyu ne put s’empêcher de se trouver des similarités avec une de ses dernières partenaires de mission. Et alors que la jõnin faisait l’expérience de découvrir des atomes crochus avec autrui, elle ne se savait pas encore au bout de ses peines. Himiko reprit de plus belle se confondant en excuse et cerise sur le bento, lui révélant ses difficultés avec les contacts humains. Un immense sourire radieux se dessina sur le visage de la jõnin.

-T’en fais pas ! Je suis comme qui dirait… un peu sauvage parfois et puis si tu penses que ton cousin est plus proche de moi, que toi de moi… bah ça veut dire que t’es vieille… Hahaha non, je plaisante. C’est oublié je t’assure. S’esclaffa Katsuya tout à coup très chaleureuse.

Cette fille lui ressemblait indéniablement. Un sentiment nouveau s’empara d’elle. Pour la première fois, la petite Suyu se sentait moins seule. Certes Akira, Kaori, Ento, Yurikõ, Raion et les autres ANBU avait su susciter chez elle, une relation de confiance et de respect réciproques, mais chacune de ses relations comportaient une notion hiérarchique. En y réfléchissant, seule Himiko dès leur première rencontre l’avait chambré comme une camarade de classe, les mettant sur un pied d’égalité. Encore un peu farouche, la jõnin ne sut comment réagir, mais un sentiment de chaleur réconfortante l’envahissait, quand la grande bringue se releva d’un coup, s’étirant tel un chat au gré du soleil.

A ce moment, un nouvel émoi parcouru l’Akakitsune. Les rayons du soleil qui baignait la légère étoffe dont la Senju était revêtue, laissa apparaître fugacement la plastique élancée et généreuse de sa camarade. L’ANBU détourna le regard et pu dissimuler ses joues rougies par la vision de ce spectacle aussi torride qu’éphémère.

Himiko rompit le silence, annonçant sa volonté de reprendre son entraînement, ce qui permis à la jõnin de reprendre ses esprits, pour l’heure en pleine confusion. Encore interdite Katsuya ne put que regardait le manège de sa camarade, très absorbée par les préparations, vraisemblablement à sa nouvelle technique. Une fois son émoi passait et qu’Himiko semblait plongée dans ses pensées, la jõnin s’approcha doucement à sa hauteur.

-Excuse-moi, je peux te poser une question Marqua-t-elle un arrêt afin de recevoir l’aval de son équipière. -Je ne sais pas trop comment te dire ça mais… bon pour être franche tout à l’heure, je m’exerçais à une technique de furtivité, le Manteau de l’Ombre, c’est une technique qui consiste à… euh je m’égare ! Bref si tu ne m’as pas entendue tout à l’heure, c’est que je t’observais et j’ai eu l’impression que tu parlais à quelqu’un et là tout à l’heure tu m’as dit que t’étais pas toute seule… Je ne veux pas être indiscrète mais tu m’expliques…? Questionna-t-elle maladroitement la Senju, muée par un présentiment qu’elle avait déjà ressenti auparavant.

Quelques fut son explication, Suyu s’en contenta. Le courant passait et cela lui suffisait. L’atmosphère se réchauffant drastiquement entre les deux femmes, Katsuya évoqua certains souvenirs de leur mission commune, propre à déclencher leurs hilarités. Ayant le sentiment d’une certaine complicité acquise, la jõnin demanda à sa camarade, en quoi consistait sa technique et en quoi elle pouvait lui venir en aide. A la lueur de ses explications, Suyu comprit qu’elle ne serait d’aucune utilité, quand il lui vint une idée.

-Moi en revanche, j’aurais bien besoin de ton aide, si tu es d’accord ? Effectua-t-elle une pause, pour discerner si sa comparse était intéressée. -En fait, tu vas voir, t’as rien à faire… Comme je te disais tout à l’heure, je tente de faire évoluer ma technique Kõto No Kage et si je m’en sors bien, je n’ai juste qu’à partir d’un point de départ à disons… 20 mètres et te toucher l’épaule sans que tu m’entendes, tu veux bien ? Exhorta la jõnin, pour la première fois à une personne dont le grade lui était inférieur.

Himiko sourit chaleureusement et lui donna son consentement. Katsuya savait que dorénavant, en allant à une allure très restreinte, là chose était sans nul doute à sa portée. Mais qu'en serait-il en pressant l'allure ou passant par les arbres ? Pendant l'heure qui suivit, la jõnin passa son temps à guetter le moindre signe d'Himiko. Au début, à chacune de ses tentative sa partenaire levait ouvertement la tête, puis peu à peu ses réaction devenait de moins en moins perceptible, signe que ça allait dans le bon sens. Résolue à ne pas perdre davantage de temps, l'Akakitsune prit le parti de méditer à nouveau. Après quelques exercice de sophrologie, son état d'osmose avec la nature se faisait plus rapidement et plus facilement. Ainsi, la kunoïchi s'était aperçut que la présence de sa camarade, visible est affairée tourmentait légèrement la faune, qui par conséquent se faisait plus silencieuse. En d'autre terme, il fallait qu'elle soit plus silencieuse et que ses mouvements soient au diapason des respirations de sa cible.

Alors qu'après plusieurs essai, Suyu allait enfin parvenir à toucher Himiko sans qu'elle s'en aperçoive, la jõnin rebroussa chemin et décida de retenter l'expériences via différents chemins. Une fois que sa vitesse, sous couvert des ombres, soit suffisante pour éviter un projectile sans sortir de cet état, l'adolescente décida de parvenir par les airs, de branche en branche, à l'instar de sa réflexion première. Il lui fallut deux heures de plus pour parvenir à ses fins, tandis qu'Himiko semblait ne pas arriver aux siennes. Quand enfin, elle déposa délicatement sa main sur l'épaule de sa partenaire d'entraînement, cette dernière avait l'air très embêtée. Pour la sortir de son marasme apparent, Katsuya proposa à sa camarade de l'invité à prendre le thé, non loin dans son échoppe préférée. Toutes deux laissèrent leur entrainement à plus tard, pour savourer les douceurs du chef Momoki.


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