Bear Master III (or Bear Nanny) [Solo]

Dans les forêts reculées de Konoha Gakure, à l’abris des regards indiscrets, Nikkou était prostré au sol. Les doigts du shinobi dansaient dans quelques arabesques au rythme effréné, mais à l’ordre discipliné. L’anticipation au ventre, le shinobi encore peu expérimenté dans les arts de l’invocation focusait toute son attention sur le rituel de peur de subir un échec remarqué par l’entité qu’il sollicitait.

Kumakin était certes un allié précieux, mais demeurait un guerrier sans pitié qui n’avait de respect que pour la puissance. Il ne verrait pas d’un bon œil que le Champion du Peuple Ursidé se fourvoie dans son invocation. À vrai dire, au vu de son caractère, il serait bien capable de répudier son alliance avec le jeune Uchiha ou pire encore de s’en prendre directement à lui.

En tant que Champion des Ours, Kumakin avait été clair sur les attentes que l’on avait sur lui. Il devait se montrer un guerrier aussi fier que le peuple dont il se proclamait le représentant dans le monde des hommes. L’Ours avait donc décrété que le shinobi devrait s’entraîner une fois toute les quintettes avec ce dernier, non seulement pour faire ses preuves mais également pour prendre connaissance du style de combat du Grand Peuple. Nikkou quant à lui était certain que Kumakin avait imposé cette règle pour avoir la chance de se battre avec lui régulièrement et assouvir son appétit guerrier.

Septs jours ayant passés depuis leur dernier entraînement, Nikkou devait donc être prêt à accueillir un Ours mécontent du retard et prêt combattre dès son arrivée. Et il savait pertinemment que Kumakin n’y irait pas de main morte après tant d’attente. Il n’avait cependant pas le luxe d’attendre plus longtemps, alors dans un soupir il porta son pouce à sa bouche et perça sa propre peau pour laisser couler son sang. Le lien entre les mondes.

D’un geste brusque, le Maître des Ours frappa le sol de sa main blessée avec force avant de s’écarter d’un bond, kunai déjà dégainé avant de laisser la fumée se dissiper pour révéler la forme colossale de son allié et adversaire du jour. Déjà en position défensive, Nikkou s’attendait à une attaque frontale, Kumakin aimant user de sa grandeur colossale pour dominer son adversaire…mais rien.

Inquiet, ou du moins soupçonneux, Nikkou relâcha un peu sa position défensive pour tenter de voir derrière l’écran de fumée, ne percevant pas d’emblée la forme habituelle de son partenaire qui dépassait de la brume.

“Bonjour Nikkou-kun…je suis content de te voir”

Le dénommé Nikkou resta alors incrédule, presqu’inquiet. Il s’agissait bien de la voix de Kumakin, mais dépourvue de toute vigueur et de sa férocité usuelle, elle semblait pratiquement épuisée, voire éteinte.

“Euh…bonjour Kumakin-kun…est-ce que ça va?”

Et alors que la fumée se dissipait enfin, le choc du Maître des Ours fut encore plus grand. Le fier guerrier du Grand Peuple habituellement fier de sa prestance colossale n’avait rien de sa posture usuelle. Le dos courbé. La tête basse. Les épaules affaissées. Il semblait…déprimé. Mais il y avait plus étrange. Sur la tête au pelage brun du Guerrier reposait une petite forme plus claire que Nikkou n’avait jamais remarqué. À bien y regarder, il put voir qu’il s’agissait d’un ourson qui semblait dormir paisiblement sur la tête de son camarade.

“Oui on peut dire ça…comme tu peux le voir je ne suis pas seul aujourd’hui. Je te présente Kumaubu…il doit encore dormir alors je ne pense pas qu’il se réveillera. C’est mon tour de garde et…”

L’Ours adulte s’arrêta un instant, jaugeant son interlocuteur un instant, analysant une situation que le shinobi ne pouvait même pas imaginer. Alors qu’il le fixait, l’Ours semblait débattre avec lui-même, marmonnant quelques inepties avant qu’un déclic ne semble se faire. Et subitement, Kumakin se releva de toute sa prestance, dominant de toute sa carrure le pauvre homme devant lui.

“Champion! Tu as failli à notre promesse en ne m’invoquant qu’aujourd’hui. As-tu si peu de respect pour le Pont entre les Mondes que tu ne respectes pas tes engagements? Tu dois te faire pardonner du Grand Peuple et démontrer que tu es digne de notre pouvoir.”

D’un mouvement délicat, l’Ours saisit de ses logues griffes le corps de l’ourson qui se reposait sur sa tête en s’approchant du shinobi. Sans la moindre demande ou signe de consentement, il déposa l’ourson sur la tête du Uchiha, qui resta un moment figé devant l’incongruité de la scène. Comment était-il sensé réagir?

“Montre-nous que tu es digne et protège Kumaubu, le Fils de la Grande Forêt en ce jour sacré et tu seras pardonné…en gros essaie de ne pas le réveiller. Bonne chance!”[/color]

Et le Grand Ours de simplement lever la main pour dire au revoir à Nikkou (sans lui donner l’occassion de rouspéter) et de s’évaporer dans un nuage de fumée, un sourire de soulagement sur le visage…visiblement heureux de s’être débarrassé de cette charge de travail.

Un instant tétanisé par la scène invraisemblable qui venait de se dérouler, Nikkou resta sans mot dire, la bouche entre-ouverte d’incompréhension. Il tentait en vain d’assimiler et de saisir le comportement hors de caractère de Kumakin, mais également leurs implications. Est-ce que l’un de ces Ours à l’appétit guerrier insatiable reposait vraiment sur sa tête? Incrédule, il leva les yeux pupilles vers le haut et put entrevoir la touffe de poil dépasser de sa chevelure d’ébène. Question idiote, il sentait sans erreur le poids de l’ourson visiblement installé en boule sur son crâne.

Venait-il donc de se faire reléguer au rôle de babysitter? Ou plutôt, de bear-sitter? Chûnin aguerri, Nikkou ne connaissait rien des enfants si ce n’était l’entraînement de ses plus jeunes cousins ou la direction d’une équipe de Genin. Pire encore, il ne connaissait rien des progénitures de la Race des Ours. Kumakyasei lui avait déjà un jour qu’il était encore considéré comme un Ourson pour son peuple, suite à quoi avait failli avaler une bouffée d’air de travers après l’avoir vu écraser le crâne d’un homme sans effort.

L’animal sur sa tête ne pouvait certainement pas prétendre à la stature colossale de Kumakyasei, mais il était légitime pour le Shinobi d’appréhender ses appétits guerriers après avoir rencontré ses homologues. Doucement, il saisit de ses deux mains le petit ourson et le souleva de sa tête, lui laissant échapper un petit grognement fatigué. Avec toute la méticulosité d’un guerrier entraîné et sans expérience avec les enfants, Nikkou déposa l’ourson devant lui, le laissant doucement ouvrir les yeux.

Il n’avait aucune ressemblance avec Kumakin ou Kumakyasei et pas plus avc Kumashin. De petite stature, pas plus grand qu’une pastèque et avec encore un petit gras propre à l’enfance, Kumaubu avait un pelage brun clair à la douceur surprenante et parsemée d’une multitude de runes vertes.

“Bonjour Kumaubu-kun. Je suis Uchiha Nikkou, le Champion du Peuple des Ours. Kumakin t’a laissé sous ma garde dans le monde des hommes.”

Lentement, le Fils de la Grande Forêt ouvrit les yeux et bougea avec une langueur dont le Shinobi ignorait le peuple des ours capable. Kumaubu fixa le shinobi de ses yeux légèrement plissés, laissant entrevoir un visage paisible marqué par le rire plutôt que la bestialité. Nikkou se surprit même à tomber sous le charme mignon de l’ourson, qui ressemblait plus à une peluche qu’à un véritable Guerrier du Peuple des Ours. Peut-être que cette charge serait moins demadant que ce que Nikkou aurait cru.

Et au moment même où il formula cette pensée, Kumaubu  se mit sur ses quatre pattes et bondit à vive allure dans la forêt laissant en plan le shinobi encore sous son charme inoffensif. Il fallut même quelques bonds pour que Nikkou prenne conscience de la suite des événements.

“Kumaubu, non! C’est dangereux par là-bas, reviens!”

L’appel à la raison n’avait évidemment pas suffit, l’Ourson s’engouffrant dans les forêts les plus dangereuses entourant le Village caché de la Feuille. La Forêt interdite était déjà dangereuse pour un Ninja averti, alors pour ourson qui n’avait pas encore atteint la maturité, Nikkou ne pouvait imaginer que le pire. Il n’en fallut pas plus pour que le Shinobi s’élance à la suite de sa cible.

Le petit corps rapide de l’animal le rendait difficilement repérable. Quelques éclipses de sa fourrure apparaissant entre deux buissons. Le son de grognements pratiquement inaudible par l’animal dans la direction de branches qui craquaient au sol. Kumaubu n’était certainement pas un expert de la dissimulation, mais en raison de sa taille le repérer au sol s’avérait plus compliqué que prévu.

D’un bond, le shinobi s’élança vers la cime des arbres, profitant des gigantesques branches de la Forêt du Feu pour avoir une meilleure vision sur l’ourson dont il avait eu la garde seulement quelques minutes plus tôt. À l’est, il perçu rapidement une forme bougée et poursuivi dans cette direction sa course poursuite. Kumaubu ne lui échapperait pas cette fois-ci.

Toutes ces missions en tant que Genin à récupérer des animaux en vadrouille avaient finalement lui servir à quelque chose. D’une acrobatie altière, il se laissa tomber au sol à pleine vitesse en direction de la cible mouvante sans laisser échapper le moindre indice de sa présence. L’opération réussie, arrivé au sol, Nikkou se saisit à pleine main de la forme mouvante…pour réaliser avec consternation qu’il s’agissait d’un simple lièvre apeuré. Il avait échoué.

Seul au milieu des buissons denses de la Forêt du Feu, Nikkou fit un tour sur lui-même à la recherche de l’ourson parti en cavale, paniqué à l’idée qu’il se soit réellement échappé à sa vue. Les pires scénarios se présentaient déjà son esprit. Kumaubu n’avait pas l’air équipé pour faire face aux terribles créatures qui sévissaient dans ces forêts. Avait-il déjà été dévoré par un tigre aux dents de sabre? Il n’avait pas l’air particulièrement agile non plus, alors on ne pouvait pas négliger la possibilité qu’il soit tout simplement tombé dans une crevasse et qu’il était pris, blessé et apeuré dans ce monde inconu.

Et si Nikkou s’inquiétait honnêtement de la condition de l’ourson, il gardait une petite pensée pour lui-même. Kumakin lui avait confié la garde de Kumaubu et il savait pertinemment que le Grand Peuple était très protecteur de leurs enfants. Il ne pouvait même pas imaginer le sort qu’il réserverait à une personne qui serait responsable de la protection de l’un des leurs. Le Pacte serait certainement rompu, mais pire encore, il serait certainement pourchassé dans tout le Sekai par des ours vengeurs. L’idée était peu reluisante.

Repoussant d’un effort discipliné ces pensées sombres, Nikkou bondit une fois de plus en hauteur pour avoir une meilleure vue du terrain. Il avait suivi une mauvaise piste. La meilleure solution était donc de retourner sur ss pas à la dernière place où il avait aperçu l’ourson. Sur son retour, il reconnu immédiatement un petit buisson à côté d’un rocher édenté où il savait avoir vu la petite boule de poil.

Redescendu de son perchoir, le Shinobi s’approcha du rocher et remarqua rapidement quelques poils à la couleur familière. Il tendit sa main et récupéra l’indice, confirmant par le fait même qu’il s’agissait bien de sa cible. Il pourrait reconaître ce poil soyeux et doux entre tous. Le nez au sol, le Shinobi rechercha une piste pour continuer sa traque. Heureusement, les ours n’étaient pas des animaux très furtifs. Une grosse empreinte d’une patte d’ours indiquait la piste à suivre. Aussitôt, Nikkou se mit à suivre de près les branchages écrasés et les herbes compressées par le passage de l’ourson.

Beaucoup plus rapide que l’ourson, il ne fallut pas longtemps à Nikkou pour le retracer, apercevant au loin une forme assise dans une petite clairière, le museau dans les pattes entrain de manger quelques myrtilles trouvées sur le chemin. Nikkou ne savait pas s’il devait être attendri, soulagé ou simplement enragé par la scène. Mais avant qu’il ne puisse en décider, un bruit familier lui parvint aux oreilles. Le bruit de la terre repoussée par le poids d’une forme glissante. L’oscillation d’une langue qui siffle entre des crocs diaboliques. Et le silence d’une forêt qui s’écrasait devant la présence d’un prédateur.

Les jambes du Shinobi s’élançant d’un automatisme guerrier décuplé par le désir de protéger les siens, Nikkou parvint juste à temps derrière l’ourson encore pris dans son encas. Ce dernier leva les yeux et laissa tomber sa tête vers l’arrière pour apercevoir Nikkou faisant face à son dos, deux kunai brillant d’une lueur bleuté plantés dans le crâne d’un serpent géant à deux mètres de sa proie insouciante, bloqué au dernier moment avant qu’il n’ouvre sa gueule et engouffre cette dernière.

“Je t’avais dit que c’était dangereux Kumaubu…”

Le serpent se débattu un instant, faisant valser sa queue de droite à gauche avant de se calmer, ses instincts de survie lui indiquant qu’il ne pourrait gagner un tel combat. Le chakra venteux avait fait des dommages considérables à la bête et cette dernière savait qu’elle mourrait si son assaillant ne la libérait pas bientôt. Et ce n’est qu’à ce moment que Nikkou relâcha son emprise sur les kunai, le flux de chakra coupé au même instant, pour s’élancer en direction de l’ourson qu’il attrapa au bond et déposa sur ses épaules avant de s’élancer au loin, laissant le serpent ragé et se débattre d’avoir été ainsi mis à mal.

Récapitulatif combat:

À toute vitesse, le shinobi s’était enfui des lieux pour retrouver la quiétude de la clairière aux abords de la Forêt Interdite. Là-bas, les bêtes sévissant dans les environs savaient pertinemment que depuis plusieurs semaines deux prédateurs aux facultés incroyables s’affrontaient tous les cinq jours et qu’il n’était pas bon de se retrouver entre leurs feux croisés. Doucement, la panique s’estompa, Nikkou certain d’être en sécurité et soulagé d’avoir retrouvé l’ourson espiègle qui lui avait donné tant d’émotions aujourd’hui.

“Kumaubu…tu ne peux pas t’échapper comme ça. C’est dangereux ici.”

Alors qu’il voulait sermonner le petit ours, Nikkou porta ses mains à sa tête pour le déloger de son perchoir, mais il fut vite arrêter par un petit grognement de protestation. Peut-être était-il mieux de le laisser là pour l’instant…après tout la dernière fois qu’il s’était échappé c’était quand il l’avait déposé au sol.

“Dangereux? Mais tu es là pour me protéger Nikkou-kun, non? Je te fais confiance c’est tout. Si tu me déposes par terre, c’est que je peux me promener, non?”

Visiblement, Kumaubu et Nikkou n’avait pas la même conception du danger. Et franchement, le shinobi doutait fortement que la seule raison pour laquelle l’ourson désirait rester haut perché sur sa tête était véritablement afin d’être protégé. Pendant tout le trajet, Kumaubu s’était reposé sur la tête du shinobi, sans exprimer la moindre crainte ou le moindre énervement face à la terrible tournure qu’aurait pu prendre les événements. En fait, Nikkou avait remarqué le calme saisissant de l’ourson, son souffle calme comme s’il s’apprêtait à faire un sieste par un bel après-midi d’été.

“Bien sûr que je te protégerai, je suis un ami du Grand Peuple et c’est mon devoir. Mais je ne suis pas habitué à m’occuper d’enfant.”

Le grognement de l’ourson fut cette fois-ci un peu plus marquée, protestant visiblement aux propos de son gardien d’un jour.

“Ami du Peuple? D’accord, mais aussi mon ami, non? J’aime beaucoup le Monde des Hommes et j’avais hâte de rencontrer le Champion. Toi aussi tu avais hâte de me rencontrer, non? Je sais à quel point la compagnie de mes frères Guerriers peut être difficile…surtout Kumakin.”

Pris au dépourvu, Nikkou prit un moment pour assimiler l’information. Kumaubu n’était donc pas élevé pour devnir un Guerrier, mais pourtant c’était la seule caste dont lui avait parlé les autres membres de son Peuple.

“Euh...bien sûr qu je suis ton ami, et je suis heureux d’avoir fait ta connaissance. Mais pour être honnête, aucun de tes Fr`res ne m’ont jamais parlé de toi.”

Le prochain grognement en fut un de consternation, alors l’ourson s’asseye avec plus de fermeté sur la tête du Maître des Ours, croisant les bras et boudant de son joli minois devant cette révélation.

“Ahh… comment Kumakin pour n’a pas pu te parler de moi? Il est mon Gardien après tout et comme il est ton premier Frère Ours, toi aussi. Je vais donc me présenter, Kumaubu, le Fils de la Grande Forêt. Je n’appartiens pas à la caste des Guerriers Ursidés, car j’ai reçu la Bénédiction de la Forêt, je veille donc à l’harmonie de la Nature et de mon Peuple. Cette Bénédiction et ma position sont très importantes pour le Grand Peuple et c’est pour ça qu j’ai besoin d’un Gardien…pas parce que je suis un enfant.”

La voix plus ferme de Kumaubu avait surpris le shinobi, mais l’avait d’autant plus attendri, visiblement, Kumaubu n’aimait pas se laisser ainsi délaisser et il pouvait comprendre son offuscation devant le comportement des autres membres de son Peuple. Il n’était certes pas à leur image et clashait avec les principales vertus du Peuple qui reposaient sur la force et les exploits guerriers. Nikkou ne savait que trop bien ce que c’était d’être considéré comme un paria pour ne pas avoir les mêmes désirs ou facultés que ses pairs.

“Je ne voulais pas t’offusquer Kumaubu…je suis heureux d’avoir fait ta connaissance et que tu m’aies partagé l’importance de la Bénédiction de la Forêt. Crois-moi, il fait du bien de ne pas seulement côtoyer d’autres guerriers qui ne pensent qu’au combat.”

Le shinobi senti alors un petit tappotement sur sa tête, Kumaubu le rassurant visiblement qu’il n’avait rien fait de mal, mais qu’il comprenait également que lui et Nikkou était plus semblable qu’il n’y paraissait.

“Ne t’inquiète pas Nikkou-kun, tu n’as rien fait de mal. C’est plutôt Kumakyasei qui t’a mal renseigné. En parlant de lui, je pense qu’il est temps que je retourne l’embêter. Mais la prochaine fois, n’hésite pas à m’invoquer directement, j’aimerais beaucoup apprendre à connaître ce monde. On m’a tant parlé de tes missions et j’ai hâte de pouvoir y participer. Je te fais confiance pour me protéger. Au revoir!”

Et dans un nuage de fumée, l’ourson s’évapora, laissant sur le visage de Nikkou un petit sourire suite à cette rencontre impromptue, mais qui s’était terminée avec la venue d’un nouvel allié. Déjà, le shinobi se questionnait sur la nature de cette fameuse Bénédiction de la Forêt et de l’importance de la place de Kumaubu dans le Grand Peuple des Ours. Après tout, il n’était certes pas coutume qu’un si jeune enfant soit sous la garde d’un Guerrier comme Kumakyasei…et ce dernier n’avait visiblement pas eu peur pour Kumaubu lorsqu’il l’avait laissé dans ce mond. Peut-être y avait-il plus que le côté mignon de l’ourson après tout…

Invocation acquise: