Not done yet ! [PV Akira]

Not done yet !

Ce n'était toujours pas la grande forme, j'avais eu le droit à une succession d'entrevues et c'était assez épuisant de devoir faire la part des choses et ne pas accuser sans réellement réfléchir. J'étais un peu perdu, incapable de réellement voir les choses autrement que ce que mon père avait pu faire. Alors aujourd'hui, en l'absence d'Hako, de son père et suite au départ de sa mère pour une promenade dans le domaine, je m'étais retrouvé seul dans la grande demeure. Je savais que ça ne durerait pas, depuis que les Aburame m'avaient pris sous leurs ailes, j'avais quelques visites, ou la présence de l'Inuzuka. Je n'étais étrangement plus seul et c'était assez bizarre pour quelqu'un qui avait pris l'habitude de vivre seul. Faisant donc un brun de ménage dans le grenier dans lequel j'étais hébergé, j'avais finalement décidé de profiter de ma solitude pour aller chercher quelques vivres afin de compenser la nourriture que je consommais gratuitement depuis que j'étais hébergé ici. Mettant un mot sur la table de la salle à manger, j'avais enfilé les vêtements terne et noir que l'on m'avait prêté avant de sortir de la maison, une liste dans les mains. Fermant la porte, j'avais à peine fait un pas qu'un trognon de pomme me tomba dessus. Tournant alors la tête vers la poubelle, j'eus la désagréable surprise de voir un Uchiha caché dans la poubelle.

Et ce n'était pas n'importe lequel, c'était Uchiha Masaru, l'homme dont la notoriété le précédé et qui n'était pas pour me rassurer. S'il était là, ce n'était pas pour prendre des nouvelles. Pourtant, c'est bien ce qu'il fit, me demandant comment j'allais, si le voyage n'avait pas été trop dur, si je n'étais pas trop dépaysé par les lieux et si je comptais rentrer au domaine. L'homme qui était sorti de sa cachette et qui s'était approché de moi enroula son bras autour de mes épaules. En plus de ne pas être rassuré, je devais reconnaître que son odeur n'était pas des plus agréables. Je voulais que cette entrevue prenne fin et vite. Ne perdant pas plus de temps, il posa la vraie question, que c'était-il vraiment passé. Et pour lui raconter, il voulait qu'on rentre à l'intérieur autour d'un thé ou qu'on parle dehors. « C'est pas chez moi. » soufflais-je visiblement tendu. Seulement, si ce n'était pas chez moi, l'Inuzuka finirait bien par rentrer et cela impliquerait que je serais moins exposé ici qu'ailleurs, sans doute loin de la protection du clan.

Me dégageant alors de sa prise, je reculais pour ouvrir la porte, conscient que j'ouvrais littéralement la porte à un ninja qui pourrait ne rien laisser passer et pourrait trouver tout ce qu'il y aurait à reprocher ici. J'espérais qu'il me pardonnerait, mais je préférais être là. Retirant donc mes chaussures avant de rentrer, je fermais la porte derrière l'homme avant de me diriger vers la cuisine pour mettre de l'eau à chauffer. J'étais nerveux, c'était évident, l'homme devait le sentir, mais il ne partirait pas sans réponse. « Vous avez déjà dû entendre ma version des faits... Je doute que mon père n'ait rien dit et vous devez déjà savoir ce que j'ai dit à l'Hokage. », être sur la défensive était une mauvaise idée, mais j'avais peur qu'une mauvaise réponse ne me pousse dans un piège. Ils cherchaient tous une faille, j'étais même certain que mon père n'encourait rien. « On va s'asseoir sur l'engawa, j'ai pas envie de salir la maison. » et la coursive extérieure était en bois et aéré, donc à l'abri des saletés qu'il pourrait faire. Versant l'eau dans la théière, je pris deux tasses avant de traverser la maison droit comme un i pour aller m'asseoir en tailleur sur le bois. Je devais respirer, dans tous les sens du terme.

ft. Masaru

Not done yet !

Il me confirmait qu'il avait bien entendu Kagami, mon père, mais aussi Yuriko, seulement, il voulait me parler à moi et il ne pouvait se faire un avis qu'après avoir parlé à la personne et ce quel que soit ce qui serait dit. J'y croyais pas. Il était trop proche de Kagami pour ne pas vouloir prendre parti. Je ne pensais pas qu'un Uchiha puisse être impartial et pourtant il essayait de me le faire croire. Il voulait protéger le village, être objectif, alors je devais parler. Silencieux, j'essayais de me convaincre qu'il disait la vérité tandis que je servais du thé, mais je n'y croyais définitivement pas. Alors je pris encore quelques minutes pour me cacher dans ma tasse le temps qu'il pose une question qui me fit recracher le thé par le nez. Il venait bien de me demander si je faisais des trucs avec Hako là non ? Ce n'était pas mon esprit qui était mal tourné ? Il avait bien une volonté de... Ca ne se demandait pas non ?! Me levant donc pour fuir et laisser le temps à mes narines de refroidir, je revins avec un torchon pour essuyer mes conneries qui en fait étaient les siennes avant de dire, « Non, il n'y a rien, même pas en rêve ! » lui assurais-je, légèrement vexé qu'il puisse croire ça. Il n'y avait pas d'autre raison qu'une coucherie pour aller vivre chez quelqu'un ? Et puis si il savait la vérité...

Secouant la tête, je me pinçais légèrement le nez, j'attendis encore quelques secondes que ça passe avant de me résoudre à lâcher pour finalement répondre à ce qu'il voulait vraiment entendre. « Et mon père m'est tombé dessus pour un énième entraînement. Je sais qu'il avait eu le droit à quelques mots de Kagami, je sais aussi que le fait de m'être fait anéantir par une Hyuga avaient fortement contrarié les Uchiha sur place, dont mon père et Kagami. Il m'a donc tiré hors du village pour essayer une dernière fois de faire quelque chose de moi. », ma voix était basse, douloureuse, « On s'est arrêté quelque part et ça a commencé, on a dû se battre presque quatre jours et je sais pas ce qu'il cherchait exactement. Il me traquait presque, y avait rien à m'apprendre si ce n'est la survie et le dépassement de moi, enfin je crois... » où l'objectif avait été le même depuis le début et je n'avais eu de cesse de trouver une excuse, incapable d'accepter la vérité. « J'étais épuisé, je suis tombé dans un genjustu de zone tellement évident que j'aurais dû me souvenir qu'il y avait une falaise, mais j'en pouvais plus et quand j'ai reculé, je suis tombé dans le vide. » et c'était stupide, une preuve de faiblesse aussi.

« Je me suis rattrapé avec un fil que j'ai su accrocher à la paroi pendant ma chute, mais ca m'a pas arrêté, ça a juste ralentit. Je suis tombée dans l'eau et elle était tellement froide que j'ai cru que j'allais mourir, mais j'ai réussi à nager hors de l'eau et à remonter... » j'avais d'ailleurs encore les traces du fil sur mes bras, de la chaire qui avait été ouverte pendant la chute. « J'ai cru qu'il allait me retomber dessus, continuer, mais il n'est pas revenu... Il m'a laissé là, il ne m'a pas cherché, il m'a juste laissé pour mort... » et je ne voulais pas dire comment j'en étais sur, je ne voulais pas ouvrir une brèche et je savais qu'avec lui je n'avais pas le droit à l'erreur. « Ca suffit ? » lui demandais-je alors. Je ne voulais pas être arrogant, pourtant j'en avais vraiment envie. Alors ce n'était pas une question d'ego, mais juste de ce qu'il aurait pu dire ou non. De comment il avait pu manipuler son monde. Mon père avait voulu me tuer, qu'est-ce qu'un Bureau d'Information et d'Investigation en ferait de ça ?

ft. Masaru

Not done yet !

Cette histoire lui semblait étrange, il avait besoin de toujours plus d’informations, surtout si ce que je sous-entendais s’avérer être vrai. J’avais le Sharingan et ca devenait suffisamment rare pour le préserver. Ce n'était pas si rassurant à entendre, encore une fois ce n’était pas le fait qu’un père puisse vouloir tuer son fils le problème, c’était bien le Sharingan, ce qui rendait ce geste d’autant plus grave. Alors il continua à poser des questions, à commencer par où j’avais été emmené, si j’avais quitté le Pays du feu, mais avant de pouvoir répondre, il sembla trouver l’Isthme du Gel et ça, ce n’était pas pour m’arranger, si il y avait bien une chose que je ne voulais pas, c’était bien qu’il comprenne et trouve potentiellement Tsumi et les Chinoike. J’allais devoir être plus malin, plus réfléchir à ce qu’il me demandait pour ne pas laisser filtrer une information aussi importante. Je savais que je ne devais pas lui mentir, sinon ça serait pire, mais là… Il en demandait trop sur comment j’avais survécu, comment j’avais réussi à rentrer, sur pourquoi aussi j’avais voulu fuir le clan alors que seul mon père était impliqué. « Mon père, mes parents, ils sont reconnus dans le clan, alors comment revenir ? J’ai peur de ce qui pourrait arriver… », même si la mort ne m’effrayait plus vraiment. Je l’avais trop connu, je l’avais vu de trop prêt.

Mais répondre à cette question ne lui ferait pas oublier le reste. Si ca avait pu passer pour quelque chose d’aussi stupide qu’Hako, je doutais qu’il ne revienne pas à la charge sur ce qu’il s’était passé et repousser le sujet ne serait pas une preuve qu’il y avait quelque chose à cacher ? Je devais répondre et la situation me laissait peut-être plus de marge. « Je sais pas exactement où il m’a emmené, je ne connaissais pas vraiment les lieux et je n'ai pas trop eu le temps de m’intéresser au chemin… Mais je suppose que ce n'est pas impossible vu le climat… Mais je ne suis pas sûr, désolé… » soufflais-je en baissant les yeux. Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais vu l’Isthme, alors ça pourrait passer. « Et j’étais épuisé, je sais même toujours pas comment j’ai réussi à me tirer de l’eau pour rejoindre la terre ferme… » et encore une fois c’était vrai. Je devais juste éluder des parties de l’histoire.

« C’est… Je… Je sais que j’ai mis du temps avant de bouger de l’arbre contre lequel j’étais, mais j’étais trop épuisé, je sais que j’ai trouvé une grotte ou m’abriter, mais… Je croyais qu’il allait revenir, j’étais désorienté, je ne voulais juste pas mourir… Je ne voulais pas mourir et je… Je me suis perdu en essayant de revenir, c’est que quand je suis rentré dans le pays et que j’ai reconnu les forêts que je savais que je n'étais enfin pas loin, mais avant… », posant la tasse à côté de moi, je glissais nerveusement la main sur certaines blessures avant de reprendre, « Je… J’avais trop froid, j’avais trop de mal à rester conscient et j’arrive pas à me rappeler de la moitié de ce mois… Je n'avais même pas l’impression d’être partis aussi longtemps… Juste… Je devais survivre, je voulais pas mourir et… Je pouvais plus revenir… Il ne faut pas m’en vouloir de ne pas être chaud à l’idée de revenir… Si vous dites que j’ai une valeur, presque personne me l’a prouvé dans le clan et je dis pas que je veux être moussé… Je dis simplement qu’entre ce qui vient d’arriver et ce que je vivais quotidiennement dans le domaine, j’ai pas envie de rentrer, pas maintenant, pas avec ce que j’ai encore en tête… » je n’étais pas certain que lui donner ce qu’il voulait puis revenir sur ce sujet serait une bonne chose, mais j’essayais d’être le plus honnête possible, de ne pas mentir, juste d’omettre.

ft. Masaru

Not done yet !

J’étais tendu, incapable de vraiment savoir ce qu’il attendait de moi, ni même si j’étais en mesure de faire quoi que ce soit. Il était évident qu’il cherchait à en savoir le plus possible, mais dans toute mon histoire je me devais de protéger Tsumi, il n’avait pas à être un dégât collatéral de mon clan. Ainsi donc, j’allais continuer à répondre honnêtement, considérant simplement que Tsumi n’avait jamais existé. À ses premières questions, il ne fut pas bien compliqué de répondre, d’autant qu’il ne creusait pas vraiment la question, du moins si on ignorait sa question sur la chute que j’avais faite. « À la sortie de Konoha ont a vu des ninja du village et quelques personnes que je ne connaissais pas sur la route, mais je ne saurais pas vraiment les décrire, il était pressé. » avouais-je donc sans l’ombre d’un mensonge, « Et je crois pas, je sais pas, j’arrivais même plus à détecter un Genjutsu alors dire s'il y avait un témoin c’est trop compliqué, je me dis peut-être que quelqu’un est passé par là, mais je sais pas… » je ne pouvais pas être catégorique, ça serait trop évident qu’il y avait un mensonge derrière, du moins c’était ce que je pensais. Je n’étais sans doute pas aussi intelligent que lui, je ne voyais pas aussi loin, mais quelqu’un de vague ne pouvait pas être catégorique. « Et il a utilisé son Sharingan, des techniques du clan et son katana. L’air était trop humide et il y a eu beaucoup d’orage, je crois qu’il ne pouvait pas utiliser son Katon, ou il en avait pas besoin. » les risques de mourir dans les flammes pouvant être beaucoup trop important.

« J’ai reçu les premiers soins par le père d’Hako, il m’a donné des médicament et des plantes pour essayer d’aider mon corps et Yuriko-San… Pardon l’Hokage m’a donné les soins complémentaires ou les correctifs des soins apportés par le père d’Hako. Je peux vous montrer ce qu’il me fait prendre et j’ai pas vraiment tout saisis, mais j’ai les grandes lignes de mes blessures. » proposais-je en signe de bonne foi. L’avantage c’est que même en ayant été secouru par Tsumi, la vie avait été rude et si ce n’est la mort qui avait été évité, ce n’était pas le cas du reste. Quant à la suite, il voulait fouiller chez Hako et j’avouais ne pas être très chaud à cette idée, « Je dors dans le grenier, mais je préférais attendre le retour de la mère ou le père d’Hako pour ça, ce n’est pas chez moi, déjà vous avoir fait entrer n’est pas respectueux pour eux. » déclarais-je donc même si je savais que la présence de l’Uchiha ne devait déjà plus être un mystère. Quelqu’un allait venir.

« Yume est une amie, elle est douée, je crois que même si Hako est violente, Yume est la plus forte de l’équipe, pourqu… » j’allais demander pourquoi, mais il commença à parler de séduire, d’amour et je compris une nouvelle fois de quoi il était question. Même en lui disant que mon père m’avait tabasser il voulait quand même savoir ce genre de chose inutile ? Soupirant, je répondis un peu plus fermement, « Ce sont mes coéquipières, j’ai pas envie d’avoir des sentiments pour l’une d’entre elle qui dépasse l’amitié, c’est trop dangereux et compliqué et avec le clan et ses exigences, j’ai pas spécialement le temps de penser à séduire quelqu’un ! » déclarais-je vraiment pas à l’aise et sans vraiment réussir à ne pas penser à Shun et à combien tout cela serait plus compliqué avec lui. Au moins avec elles, je serais à Konoha, avec des femmes, mais lui, un homme, d’un village certes allié, mais un village surtout étranger à Konoha… « Je comprends pas vraiment pourquoi vous demandez ça en fait ! » ajoutais-je un peu plus à la défensive. Il s’était approché, s’était permis des familiarités, et je ne voyais pas la finalité à ses questions surtout.

ft. Masaru

Not done yet !

Tendu, à l'affût de la moindre réaction, je lui disais les choses les plus franchement, du moins quand ça impliquait personne d’autre que mon père. Déclarant donc que le père de Hako me donnait quelque chose, il accepta de voir ce qu’il en était exactement, demandant au passage si je n’avais pas ressenti d’effet secondaire. Me levant donc, j’avançais vers la cuisine pour prendre le pot et revenir avec. Lui tendant, je répondis avec honnêteté, « J’ai un peu envie de vomir quand je prends ça sans avoir mangé, mais sinon je ne crois pas, il a dit que c’était pour renforcer, donc je suppose que ça aide ou que ça me boost. », mais pour ce que ça faisait exactement, j’étais trop mauvais pour savoir. Quant à mes blessures, j’avais peut-être pas tous les termes, mais je savais encore exactement où j’avais mal. « Yuriko a supposé que j’avais du avoir une commotion où deux vu que j’ai beaucoup de mal à me repérer encore dans le temps et dans l’espace. » ce qui était vrai, mais qui protégeait surtout Tsumi. « J’avais plusieurs côtes cassées qui avait commencé à se ressouder, mais mal, du coup Aburame-San a dû les recasser pour les remettre correctement en place. J’en avais des fêlée aussi. Euh... » j’avais besoin de réfléchir pour ne pas dire de connerie et pas m'imposer de mauvaise blessure qui pourrait conduire à un problème, « J’avais beaucoup de grosses entailles, mais la plupart étaient déjà presque cicatrisé, mais y’en avait encore des infectés. Après j’avais des brûlures dû au froid, mais aussi au raiton. Y’avait aussi des lésions au foie, des élongations et des entorses. Ah et un truc aux poumons, genre un gros rhume, je crois que c’est une pneumonie, mais je suis pas sur. Et les entorses c’était poignet et coude et cheville aussi et ah si y’avait une luxation sur l’épaule droite. » certaines de ces blessures n’étaient pas du au combat, mais à la suite, chose qu’il ne devait pas apprendre.

« Après Aburame-San et l’Hokage vous donneront le bon détail. » avouais-je sans mentir. Repoussant donc le sujet de femme et de ce que je pouvais faire avec mes coéquipiers, il se fit encore un peu plus familier lorsqu’il expliqua essayer de se mettre à la page avec la nouvelle génération, sans succès d’après lui, « C’est pas un peu bizarre ? Sans offense. Mais c’est des histoires stupide souvent, vous n'avez pas mieux à faire ? », je ne prenais pas de pincette, ça semblait trop étrange, « Mais sinon si, les autres y pensent beaucoup, juste moi j’ai pas le temps pour ça, pas tant que je ne serais pas meilleur... » continuais-je toujours incertain. Il était vraiment étrange. « Pourquoi la poubelle ? Vous êtes peut-être un des plus puissants du clan, vous pouviez modifier l’environnement pour vous cacher non ? Et ça aurait été plus agréable pour vous que sentir les poubelles... » je comprenais pas trop l’homme et ses dernières démarches, il devait vouloir obtenir de moi des choses en paraissant plus abordable, mais c’était surtout illogique.

« Il y a quelque chose d’autre que je peux faire ou vous avez ce qu’il vous faut ? » demandais-je finalement sans essayer de le mettre dehors, juste pour savoir s'il était arrivé au bout ou s'il avait encore des choses à voir. Avec lui, il fallait prévoir, ne pas se laisser avancer à l’aveugle.

ft. Masaru

Not done yet !

La poubelle était donc là pour éviter de se faire repérer derrière un Genjutsu, l’effet de surprise étant plus grand s'il n’utilisait pas de chakra. Il était en effet vrai que je ne m’étais pas attendu à trouver quelqu’un dans une poubelle, encore moins dans un village, mais pour l’odeur, le fait qu’en mission on apprenne à s’y faire… Il s’y cachait souvent ? J’avouais que c’était beaucoup trop étrange pour moi, mais j’allais devoir m’y faire, de toute façon je n’avais pas le choix et en parlant de choix, il pouvait partir là non ? J’avais tout dit ? Enfin tout ce qu’il pouvait vouloir entendre… Sauf que non, il avait encore des questions, mais pas en rapport avec ce qui s’était passé. En fait il était curieux, il voulait savoir pourquoi je voulais être le meilleur, pourquoi je ne m'intéressais pas à l’amour ? Sur le dernier point c’était faux, mais allait lui dire que j’étais à ce point différent était trop risqué. Surtout si il me jugeait déjà différent. Prenant une grande inspiration, je n’eus aucune retenu quant à mes motivations, je pris simplement le pli d’en omettre une partie, « Pour battre Kagami, pour prouver que la différence n’est pas une faiblesse, pour diriger ce clan et le faire sortir de cette spirale abrutissante et cette course à la pureté qui ne fait que tuer lentement, mais sûrement notre puissance génétique. » commençais-je donc, terriblement sérieux et conscient qu’avec ce qu’il pouvait savoir sur moi, de telles révélations devait être risible, mais je m’en fichais, l’avis du clan, de ces privilégiés n’avait pas d’importance.

« Je veux être le meilleur, devenir suffisamment puissant et humain pour tendre la main à chaque membre du clan pour donner à tous la même chance et la même valeur. Un Sharingan n’est rien, il ne justifie pas que l’on ignore à ce point ceux ne l’éveillant pas. » et il ne fallait pas être stupide pour briser la génétique en l’affaiblissant ainsi. Il fallait du sang frais, il fallait oser se mêler aux autres. « Je veux être le meilleur car faire du clan Uchiha un clan différent et non-sectaire, en faire un clan de Konoha fidèle et puissant en mesure de protéger chaque habitant de ce pays ne sera pas chose aisée et que j’ai conscience que si je ne peux pas y arriver moi, alors je ne réussirais jamais à faire suivre les autres. Je veux protéger mon village, mon clan, mes amis, ma famille. Je ne veux plus de différence. » et ça passait par la puissance de l’être et de l’âme.

« Quant à l’amour… Il n’existera pas tant qu’il sera nécessaire que j’épouse une cousine au Sharingan pour protéger notre héritage. Les porteurs de Dojutsu n’ont pas le choix, du moins officieusement. Si je dois aimer quelqu’un, je veux pouvoir le choisir sans que cela ne soit motivé par un souci de préservation. L’amour ça ne fonctionne pas comme ça. » et j’aimais déjà quelqu’un qui était à mille lieus de répondre aux critères de mon clan. M'arrêtant donc de parler, je m’attendais déjà à de multiples réactions qui seraient toutes décevantes. Mais comment convaincre quelqu’un du mérite que j’avais à être ainsi ? A être moi ? Avec mon ambition ? Je ne pourrais blâmer personne, comme personne ne pourra se mettre en travers de moi et de ma volonté de feu. Les choses changeraient ou je finirais par partir. Je ne serais de toute façon qu’une perte génétique, pas une perte en soit.

ft. Masaru

Not done yet !

Il s’était moqué, c’était à prévoir en fait, mais je m’en fichais pas mal, en fait, tout ce qu’il pourrait dire ne serait d’aucune utilité face à mon projet de changer les choses. Du moins je croyais car après ses premiers mots, il proposa de m’aider si je pouvais me l’offrir visiblement… « C’est quoi le prix ? » demandais-je dons sans plus attendre avant qu’il ne donne son avis. J’avais de belles idées, de bonnes intentions, mais je ne devais pas en attendre autant des autres. C’était fou comme moi, l’une des personnes la plus lâche du monde, pouvait avoir plus de courage et avoir plus de confiance en les autres que les autres justement. Sora s’attendait à ce qu’on se poignarde tous les uns, les autres et lui, lui pensait visiblement que le monde allait le tuer. Je préférais penser à autre chose, à commencer par l’amour et ma vision de ce dernier et la encore, il eut une conclusion triste et dramatique. L’amour ne menait qu’à la trahison et le sexe au vice… Ok, déjà je voulais pas savoir si il avait déjà fait quoi que ce soit, ni même sa vision de ça. C’était sans doute évident, mais je n'avais pas spécialement confiance en ce qu’il pensait. Son monde semblait corrompu, ce qui n’était pas mon cas. J’avais de l’espoir.

« Le sexe c’est pas censé être la définition d’une confiance entre deux personnes ? Si c’est du vice pour vous c’est que vous êtes tombé sur la mauvaise personne ! » pas étonnant que son sharingan soit parmi les plus puissants et violent de notre clan. Il semblait bien amer et je refusais de penser à Shun dans ces termes, en fait je ne voulais même pas associer Shun à du sexe pour la simple et bonne raison que j’allais rougir et avoir tout un tas de réactions dérangeantes qui étaient déjà en train de poindre le bout de leurs nez. Secouant la tête, je préférais de nouveau changer de sujet et étrangement, sa proposition d’aide était la meilleure chose que j’avais en tête. « Mais sinon c’est quoi le coup de main ? » penser à comment j’allais pouvoir changer mon clan me semblait vraiment plus intéressant.

J’avais un peu peur de ce qu’il pourrait apporter après, soyons honnête cette conversation était parfaitement en raccord avec l’image que j’avais de lui et j’avais franchement peur qu’il puisse proposer des choses pas forcément très légale, ou pas très morale. En fait c’était ce dernier point, ne serait-il pas en train de tendre un piège pour que potentiellement je fasse une erreur qui justifierait un peu tout ce qui aurait été fait et dit depuis plusieurs jours ? Si, c’était un risque existant, mais il restait une chance pour qu’il veuille simplement vraiment idée, mais ça… J’allais devoir être patient car je ne pourrais pas avoir la réponse tant qu’il ne disait rien.

ft. Masaru

Not done yet !

Pourquoi je continuais à y croire sérieusement, il était… Il croyait plus en rien et c’est à la fois usant, mais rassurant, au moins il ne voyait pas tout ce qui pouvait me trahir à l’évocation de quelques plaisirs. Bien, revenons donc à ce coup de main auquel il ne pouvait donner de prix. Il pouvait donc m’aider avec des techniques, des informations, des conseils, ou m’ouvrir une porte au Bureau d’Information et d’Investigation, il pouvait même me rendre des services, tant qu’il n’était pas question de blesser Kagami. Il était si… Comment on pouvait être fidèle à un taré ? Bon le fait d’être fou devait aider. Quoi qu’il en soit j’avouais avoir du mal à visualiser exactement son aide, mais je ne voulais pas mettre les pieds dans le même bureau que lui. Ca ne semblait pas être hyper sain. « Je connais pas de technique très puissante, mais j’en connais plein d’utile… » commençais-je en doutant sérieusement de pouvoir apprendre quoi que ce soit à l’homme, mais passons, « Je… Je connais qu’une technique du clan, mon père préférait m’entraîner à résister à des Genjutsu avant de pouvoir apprendre des techniques du clan, peut-être que… Vous pourriez m’entraîner ? », j’avouais que si ce n’est Nikkou, il n’y avait pas eu grand monde pour essayer. Sans doute la réputation ou le fait que je n’usais d’aucune caractéristique du clan.

« Je pourrais du coup peut-être vous apprendre des trucs ou faire vos courses ? » proposais-je alors, comme si ça pouvait intéresser, mais en même temps je préférais payer de suite avec lui, avoir des dettes ou être reconnaissant… En soit je savais que ça ne suffirait peut-être pas, mais je ne voulais pas proposer à l’homme d’être ses yeux et ses oreilles.« Réussir à faire quelque chose de moi quand mon père et Kagami ont abandonné c’est un bon moyen de gagner encore plus en reconnaissance ? » quoi qu’il devait pas courir après, pas plus que je voulais vraiment être un Uchiha exemplaire, mais je me doutais bien que comme Nikkou l’avait signalé, je devais me fondre dans le moule, ou du moins avoir un minimum de point commun avec eux.

Un sacrifice pour obtenir la paix, pour ne plus être confronté à certaines remarques, mais surtout pour avancer et pourquoi pas retrouver confiance au clan ? Bon c’était peut-être surestimer ma confiance en Masaru, la réalité était bien que je serais toujours sur mes gardes, mais si pour une fois le clan ne se montrait pas si… arrogant ? Bon, je rêvais sans doute, il n’aurait ni le temps, ni la réelle patience. Il était un Uchiha connu pour sa violence, pas pour sa propension à aider les gens, à leur tendre la main. On pourrait être surpris, certes, mais il ne fera aucun cadeau.

ft. Masaru

Not done yet !

Il rigolait, à chaque fois que je disais quelque chose, c’était perturbant, déstabilisant, difficile, mais je ne voulais pas me faire démonter, je savais que je valais quelque chose, du moins aux yeux de mes proches, de ceux comptant vraiment. Me répondant alors qu’il avait plein de jutsu puissant, mais que très peu de faible, il se justifia comme n’ayant pas vraiment la motivation pour en fournir plus. Et il n’avait pas plus envie de le faire maintenant, mais il avait une raison qui le poussait à le faire. Laquelle il pouvait bien avoir ? Je me le demandais bien, ça me semblait assez stupide d’avoir besoin d’une motivation pour faire quelque chose. Quoi que j’étais bien motivé à l’idée de devenir quelqu’un de fort juste pour les faire taire… Alors je ne pouvais pas parler. En revanche je pouvais peut-être l’aider à autre chose, mais il n’avait visiblement pas besoin d’aide pour des courses, mais il pouvait trouver un accord pour qu’il m'entraîne si j’avais autant de choses à lui apprendre de mon côté.

Précisant alors qu’il y aurait peut-être de la reconnaissance à faire de moi quelqu’un de plus fort, j’espérais peut-être toucher une corde potentiellement sensible ce qui fut un échec. L’homme n’avait pas le même égo que les autres et je venais joyeusement d’échouer. Il n’avait en effet pas la tête d’une personne cherchant de la reconnaissance, mais bel et bien à un fou. « Je connais que la réputation, je ne peux pas deviner que pour une fois quelqu’un n’a pas un problème d’égo dans ce clan. » soufflais-je donc dans le plus grand des calmes et ce même si l’envie de lui dire quelque chose était vraiment, vraiment très forte. Je ne comprenais définitivement ce qu’il était venu faire ici, car outre les questions, il semblait plus intéressé à l’idée de se divertir que de résoudre cette affaire. Ce qui n’était peut-être pas un mal dans un sens. Au moins je pouvais cacher Tsumi et ne pas réveiller la localisation des Chinoike.

« Vous me recontacterez quand vous voudrez que je vous apprenne des choses ? » demdandais-je innocemment, comme pour mettre fin à l’échange déjà assez lourd. J’avais déjà réussi à protéger une vérité, je ne saurais sans doute pas reproduire le miracle, alors il était préférable de couper court à tout ça. Il était préférable de ne pas tendre le bâton pour se faire battre. « Sauf si vous avez des questions encore, ou des demandes bizarres. » ajoutais-je sans pour autant assumer ma blague. Enfin si lui se moquait depuis tout à l’heure je pouvais bien le faire aussi, mais passons, je n’allais pas trop jouer avec le feu maintenant.

ft. Masaru