Venant des Plaines Fertiles, un lourd convoi de vivres, céréales, charcuterie et vins fin doit gagner une foire situé à la frontière de la Forêt Figée de Takatorikozan et de Nanakita dans les Plaines Désertiques. Cependant en chemin d'inquiétantes rumeurs sont parvenus aux oreilles de Akikazu Nobu, le riche marchand dirigeant le convoi. Celui de son frère Moriko qui le précédait d'une semaine s'est apparemment fait entièrement anéantir et pillé, ne laissant aucun survivant. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'ils empruntent cette route et disposait d'une escorte décente. Ils avaient même fait divers don aux Culte d'Ichibi, dont ils convoient par ailleurs toujours un ou deux pèlerins afin d'apaiser les éventuels pillard et Kaigan. Prudent et ne pouvant être certain des Kaigan, Nobu a décidé de faire appel à vous pour l'escorter lui et sa caravane. Faîtes en sorte que lui et sa marchandise atteigne la foire intacts.
Commanditaire : Akikazu Nobu, négociant.
Récompense :300 ryôs
Le Hokage était un homme d'une prétention sans nom. Le pouvoir avait pour abus une certaine manie de créer chez la personne qui se trouvait en haut d'une pyramide un syndrome de Narcisse très avancé. "Je ne quémande pas, je mande, je ne demande pas, j'ordonne." Il n'était rien que le simulacre d'un temps révolu, Cho devrait arrêter, il avait été un magnifique symbole auparavant, mais il était dépassé, il était qu'un simple vestige. Il n'était rien que le simulacre d'un temps révolu, Cho devrait arrêter, il avait été un magnifique symbole auparavant, mais il était dépassé, il était qu'un simple vestige. La paix était factice, la paix était fragile, il ne faisait rien qui semblait pouvoir faire avancer notre pays et gagner des territoires. On dirait un vieil homme, un homme qui avait peur du changement. La société était une chose qui me paraissait réellement abstraite et sur plusieurs aspects dénués de sens.
La réalité était tout autre, il fallait que fasse une nouvelle mission, une mission qui me semblait bien étrange. Je ne comprenais pas pourquoi ce rustre de Goliath avait décidé de m'envoyer sur une mission d'escorte, mes problèmes de relations sociales étaient pourtant plutôt connus dans le village de la feuille. Je ne comprenais clairement pas mon intérêt dans cette mission, mais en soi je n'avais clairement pas eu d'autre choix que d'accepter la mission. Dans cette mission, je me devais de faire équipe avec Naoshige ainsi qu'Inuwashi Futatsu. La délégation avait nommé l'équipe avec le numéro 8. C'était notre première mission en tant qu'équipe, une mission qu'on devait réussir pour montrer que notre association pouvait très bien fonctionner.
Je m'approchai du point de rendez-vous, je m’asseyais sur le toit d'une échoppe. Ma jambe flottait dans les airs dans un mouvement de balancement assez machinale. Mon regard patientait de mes deux partenaires qui avaient reçu leurs missives a posteriori. Les deux ninjas arrivèrent, je lançais l'ordre de mission dans son écrin sur le chef de clan des Senjus :
« - Tu prends le commandement, tout ceci me gonfle déjà assez comme ça. »
Le Hokage m'avait tellement blasé que mon attitude était devenue encore plus blasé que d'habitude. Mon buste se lâchait dans le vide avant de retrouver mon dos sur le tissu de l'échoppe. Bizarrement, c'était agréablement confortable comme lorsque je me blottissais dans un drap d'une extrême douceur.
Ce n’était pas dans ses habitudes d’être en retard, loin de là d’ailleurs, mais ayant rejoint l’équipe tardivement, le jeune Uchiha avait été mis au courant sur le feu. Pas de quoi paniquer, de nature calme et sereine, il savait quoi faire pour être utile et bien s’intégrer. Puis sa discrétion naturelle ne pouvait que jouer en sa faveur. Toujours targué de son haut à col qui cachait la moitié de son visage, Koshinka venait de rejoindre ses futurs coéquipiers, peut-être pas aussi rapidement qu’il aurait voulu car il en manquait un. Avait-il déjà commencé ? Visiblement oui. N’était-il pas au courant qu’un autre membre devait les rejoindre ? Visiblement non. Une mission d’escorte qui normalement devait bien se passer, parfait pour établir de bonnes relations avec ces nouvelles personnes. Pour le jeune ninja c’était la première fois qu’il exécutait une mission en dehors du pays du feu, première fois donc qu’il quittait sa terre natale. Un effet bizarre mais plaisant, surtout à l’idée de mettre tant de distance avec les autres Uchiha. Au moins ici personne ne pourrait lui faire une remarque sur le retard de développement de son sharingan qui ne comptait toujours qu’un seul tomoe…enfin, il l’espérait. Les échos qu’il avait eu du chef d’équipe étaient bien plaisants. Intelligent, protecteur, déterminé, des qualités dignes d’un grand qui ne pouvaient que mettre en confiance.
« Désolé du retard, Uchiha Koshinka, chuunin de Konoha et nouveau membre de cette équipe. L’ordre de mission m’a été transmis en même temps que mon rattachement à vous, d’où ce délai supplémentaire. Heureux de vous revoir après notre brève discussion de l'autre jour. J’ai déjà toute confiance en vous donc j’espère que ce sera réciproque, je suis sous vos ordres. »
Des mots discrets, mais récités en pleine confiance, ponctués d'une légère révérence en signe de respect. Koshinka aimait faire les choses dans les règles de l'art et même s'il était le plus jeune ici, son éducation et son état d'esprit lui dictaient un comportement irréprochable. Un signe de tête fût effectué en direction d'Inuwashi Futatsu en signe de bonjour. Discret mais efficace, pour lui le temps n'était plus aux paroles inutiles, mais à l'accomplissement de la mission en bonne et due forme. Pas question d'échouer pour ses débuts, il fallait faire bonne impression et ne pas se montrer inutile. D'ailleurs, le temps était peut-être venu de rejoindre le dernier membre, Inuwashi Sora, qui se trouvait en contrebas à l'abri des regards et dont l'esprit semblait chauffé à vif.
* Que de tensions, j'espère que ça va bien se passer, j'ai déjà assez à faire avec ma famille, je ne voudrais pas encore être entraîné dans des problèmes qui ne me concernent pas…et j'en ai potentiellement rien à faire…enfin je verrai bien plus tard. *
Il était impossible de deviner les pensées qui se cachaient derrière ses yeux noirs, d'autant plus que des cheveux lui tombaient sur le visage par le haut, et son col cachait le bas. A croire qu'il ne voulait pas se montrer. Par contre, sur son dos, on pouvait voir en grand et contrastant le symbole des Uchiha. Il avait jugé cette tenue quelque peu dissuasive si quelconques malfrats décidaient d'attaquer pendant ladite mission d'escorte. Il faut dire que prendre en chasse une diligence gardée par un clan puissant et, il faut l'avouer, un poil dangereux, ne pouvait qu'être un avantage. En espérant que les autres membres de l'équipe n'y voient pas une attaque contre eux car il n'en était rien. Koshinka était quelqu'un de très respectueux et pragmatique, il faillait juste mieux le connaitre pour s'en rendre compte.
La conception d’une équipe n’était pas toujours la chose la plus évidente. Naoshige avait reçu cette tâche du Hokage en personne, qui requérait que le chef du clan Senju ne prenne enfin la direction d’une équipe. En lui ayant donné plusieurs fiches de potentiels noms pour former cette unité, cela avait été tout d’abord vers le chef du clan Inuwashi que l’homme s’était tourné. Fort d’un tempérament explosif, Sora était un roc. Silencieux mais pourtant dur, il s’était avéré digne de ce qu’on disait de lui. Irrévérencieux, avec un caractère plutôt corrosif, leur rencontre n’avait pas été des plus douces. Il y avait eu une danse endiablée, afin que chacun ne prouve ses ambitions à l’autre et c’était dans ce moment que Naoshige était parvenu à laisser entrevoir une éventualité future pour les Inuwashi, au sein du village de Konoha mais surtout pour Sora, plus précisément. La relation n’était pas encore la plus solide, le Senju en avait conscience, car il allait devoir lui prouver sa valeur, mais cela était en bonne voix de former une alliance redoutable. Pour la formation de cette escouade, il s’était ensuite rendu auprès d’une recrue potentielle qui détenait des pupilles singulières. Aux ambitions fortes, Naoshige voyait un avenir particulier pour le village, un avenir d’unité et de puissance commune. Pour se faire, le choix d’un Uchiha dans leur équipe était judicieux. Ainsi, Koshinka fut une recrue intéressante. Chuunin de rang B, il avait déjà fait ses preuves dans le village et de surcroit, était déjà un shinobi compétent. L’homme qui dirigeait le clan Senju ne le connaissait que peu, à dire vrai : il avait entendu des brides de rumeurs, ici et là, mais ce n’était pas suffisant pour concevoir l’entièreté d’un individu. Mais après l’avoir rencontré, il s’était avéré que tout deux avaient des ambitions qui se rejoignaient et après une longue discussion où ils partirent en bons termes, Naoshige ne put qu’être ravi de se rendre à la demeure du Hokage pour lui spécifier son choix de l’avoir dans l’équipe. Ce fut dans le même temps qu’il apprit qu’un second Inuwashi allait rejoindre l’équipe, du nom de Futatsu. Seulement genin, Naoshige savait qu’il faudrait enseigner au jeune homme certaines bases mais était prêt à cela. Il débutait dans sa carrière de shinobi et en prime, venait d’un clan intéressant qui pourrait, à force de persévérance, devenir une étoile montante du village. Il était donc nécessaire d’avoir la génération actuelle, mais aussi la future, proche de soi.
L’arrivée d’une missive fit sortir de ses pensées le chef du clan Senju. Dans son bureau, l’homme parachevait certains détails et fut interrompu par un garde portant le blason de son clan. Souriant, Naoshige s’était levé d’un geste leste avant de se diriger vers les portes du village. Au loin, visible sur le toit d’une échoppe, il parvenait déjà à voir Sora qui, alors qu’il approchait, lui lança l’ordre de mission. Les yeux du Senju se posèrent sur la papier, qui lut l’intitulé de la mission rapidement avant de regarder le nouvel arrivant. « Je suis ravi de ta présence ici, Koshinka. » fit d’une voix agréable, le chef du clan Senju en observant l’arrivant et en lui tendant le parchemin après en avoir pris connaissance. « As-tu des questions ? » demanda-t-il au Uchiha en portant toujours son regard sur lui. Ils avaient longuement discuté ensemble, mais c’était aujourd’hui qu’allait réellement se former l’équipe. Il ne manquait plus que la présence d’Inuwashi Futatsu, qui se faisait attendre. Naoshige ne le connaissait pas le moins du monde, il ne l’avait, pour l’heure, jamais rencontré : de fait, il ne savait ni le tempérament du garçon, ni même ses aptitudes. C’était seulement sur le nom qu’il portait que l’homme pouvait espérer obtenir des informations sur les compétences propres au genin, avec la façon de combattre propre au clan Inuwashi, en coopération avec des aigles. En voyant lentement, au loin, le jeune Futatsu arrivait vers eux, Naoshige demeura observateur. C’était la première fois qu’il le voyait. À mesure qu’il approchait, l’équipe 8 semblait se former, quasiment prête pour prendre la route pour une mission qui pouvait s’avérer périlleuse. Le clan Kaigan n’était pas un clan qui se battait dans la douceur, n’hésitant nullement à perpétrer des massacres si nécessaires ; chacun allait devoir être sur ses gardes.
Un paysage calme s'étendait à l'horizon de nos protagonistes. Seul le bruissement du convoi que les ninjas devaient protéger se faisaient entendre, accompagnés des hennissements des multiples chevaux, essentiels aux diverses caravanes, permettant de se déplacer à une vitesse raisonnable. S'alignait dans ce convoi diverses charrettes, des attelages à perte de vue, transportant pour les uns des céréales, d'autres de la viande, certains encore comptaient vendre du vin, des mets fins, de la nourriture de grande qualité. La destination finale de tout ce beau monde était une grande foire organisée ce mois-ci dans les plaines désertiques, dans une ville à la frontière de la région de Nunakita et de celle de la forêt figé de Takatorijozan. Cependant, même si toutes les précautions avaient été prises par le dirigeant du convoi, Akikazu Nobu, un riche marchand de la région, des rumeurs couraient ces temps-ci comme quoi le chemin qu'ils prenaient serait devenu dangereux, le convoi de son frère Moriko s'étant apparemment fait anéantir. C'est pour cela que le commerçant décida de faire appel aux ninjas de Konoha pour les protéger face au danger qui rode. C'est pour cela que notre nouvellement formée équipe 8 était employée ici. Ils avaient pour mission de protéger ce convoi de toutes menaces, notamment le clan des Kaigan, réputé pour violent et dangereux.
*** Quelques heures plus tôt ***
Futatsu, venant tout juste de recevoir une missive l'informant d'une mission et du lieu de rendez-vous où se trouvait l'équipe qu'il allait intégrer, se précipita hors de chez lui.
Futatsu observait les autres membres de sa nouvelle équipe. Elle paraissait bien hétérogène, que ce soit en termes de puissance qu'en terme de caractère. Le jeune Inuwashi, discret, observateur, était de loin le plus faible et le moins gradé des 4. Suivait Uchiha Koshinka, un Chûnin du célèbre clan du Sharingan. Lui aussi avait l'air de partager la discrétion de Futatsu, se cachant lui aussi la moitié du visage par son col. Vint ensuite le chef du clan Senju et capitaine de l'équipe, Naoshige, arborant un air paternel et confiant. Enfin, un autre chef de clan (décidément, deux chefs de clan dans une même équipe, cela déséquilibrait la balance), celui du clan de Futatsu justement, Inuwashi Sora, au caractère explosif et dont Futatsu avait déjà entendu des rumeurs mais qu'il respectait bien évidemment, relation clanique oblige.
- Enchanté, Inuwashi Futatsu, genin de Konoha et futur Chuunin je l'espère. J'ai déjà eu toutes les informations concernant la mission, à vos ordres, Naoshige-sensei.
Le genin répondit alors poliment au signe de tête de l'Uchiha, tout en lui adressant un sourire caché par son justaucorps. Son chef de clan était quelque peu à l'écart et semblait à cran. Futatsu le rejoint, tout comme l'Uchiha, sans dire mot.
Des rapports étonnants, et pour ainsi dire, inquiétants, ont réveillés l’attention du conseil de Konoha et de son Hokage. Responsables de la sécurité, sans en avoir le titre réel, du pays du Feu, le daimyo se voit mal ne pas intervenir lorsque ses intérêts sont attaqués, en plus de ses sujets. Ainsi, lorsqu’un convoi de vivres et autres marchandises disparaît suite à une attaque, il est de bon ton de monter une expédition punitive, sous couvert de protection, afin de rassurer la population. De fait, le marchand ayant fait une démarche auprès des autorités, d’abord en rapportant la disparition de son frère et de son équipage, fut autorisé, moyennant argent, d’obtenir une escorte de shinobis apte à défendre son gagne-pain. Le dénommé Akikazu Nobu, fort rassuré d’avoir une telle aide, avait préparé l’itinéraire comme à son habitude – le convoi étant un peu plus chargé que d’habitude -, certain que si problème il y avait, les ninjas aux dents longs sauraient y remédier. L’équipage, aussi, semblait rassuré, même si la présence de ces bêtes sanguinaires avides d’assassinats en tout genre en gênaient plus d’un ; surtout les quelques mercenaires embauchés, comme toujours, jugeant que leur travail s’en trouvait altéré.
Le groupe de shinobi s’était rencontré devant les portes du village, plus loin, s’y distinguait un convoi prêt à partir, attelé de chevaux, de wagons de bois fermement scellé par des toiles de jutes. L’objectif rapidement identifié, les présentations faites, la mission digérée, les ninjas pouvaient s’apprêter à partir, tandis que le convoyeur, faisant de grand gestes afin d’attirer leur attention tout en marchant vers eux, les attendait. Celui-ci était un homme bedonnant et court sur patte d’une quarantaine d’année, sans signe extérieur de richesse, si ce n’est une amulette dorée autour du cou, était paré d’un sourire éclatant, presque ravi de le voir côtoyer la légende noire du Pays du Feu. Il s’exprimait avec une voix fluette, jurant avec son physique ingrat. Il se présenta aux missionnés et leur offrit une carte simplifiée des environs ainsi que de l’itinéraire à suivre, avec, dessus, une croix ; le lieu de la précédente attaque, leur expliqua-t-il. Sur ce dernier point, son timbre avait changé, plus sombre, plus triste. Son regard, aussi, d’un naturel pétillant, s’était terni. Il espérait presque rencontrer ceux qui avaient fait du mal à son frère. Il souhaitait presque que ces shinobis soient aussi cruels que le disaient les gueux afin qu’ils punissent les auteurs de cet acte ignoble… Sur ces dernières paroles, il partit rejoindre son équipage et les deux pèlerins du culte d’Ichibi, après avoir déposé une riche offrande dans un calvaire dédié à cela. Il hurla quelques mots à ses hommes, se tourna vers le groupe lui ayant été assigné et les intima de le rejoindre. Le convoi partait.
Ma pensée était furibonde et carnassière, je n'arrivai pas à me calmer, j'étais en boucle sur la vision de cet arriviste et gros balourd de Hokage qui avait tenté d'imposer son hégémonie factice par une manière de parler que j'avais trouvé risible et indécente. Je bougonnais dans ma psyché, mon aigle caressait ma joue de manière insistante pour essayer de me faire sourire. Mon regard se posait sur l'encolure de celui-ci, je n'arrivai jamais à lui en vouloir, il était la seule chose dans ce monde qui pouvait me faire aimer la vie. J'avais laissé le commandement à l'homme de bois, il avait cette chose que je n'avais pas, comment on appelait ça déjà ? L'empathie, la sociabilité et simplement, il aimait bien les gens et il n'en avait pas marre de la société, bref, il était moins désagréable que moi.
L'ensemble de l'équipe était dorénavant arrivé, je ne connaissais pas forcément chaque personne. Futatsu, il était le petit garçon de ma lignée avec lequel j'avais eu un bref entraînement, il avait certes du potentiel, mais j'avais besoin de savoir s'il était digne de son aigle ou non. Un dernier membre qui était également apparu était ce qui semblerait être un Uchiha, il était simplet. Il avait déjà confiance en nous et ne supportait pas l'aura qui se dégageait du groupe, cette pique était réellement pour moi, cependant mon regard se faisait vorace lorsque je posais mon regard dans le sien. J'espérai simplement qu'il ne serait pas un poids.
Il était temps de se mouvoir, d'un simple déhanché nonchalant, je commençais à avancer en chef de file. Le convoi n'était pas réellement loin, il fallait le protéger, c'était quelque chose d'étrange. Cet homme était grassouillet, il ressemblait étrangement à Cho. Un homme qui s'était baigné dans l'opulence et la nourriture toute sa vie, il voulait qu'on le protège et c'était quoi cette histoire d'Ichibi, un démon à queue. Je n'en avais clairement jamais entendu parler, mais ils sembleraient que ces hommes puissent croire en une divinité possédant une queue. Ma vision se faisait dubitative, il était étrange d'imaginer des hommes pouvoir admirer quelque chose possédant un appendice énorme dans le bas du dos. De toute façon, le propos du shinobi était de ne pas forcément poser de question et il était clair que j'allais me taire fortement. Je sifflais et mon aigle parti dans une ascension très verticale avant de se mettre à effectuer des rondes autour de notre groupe. Le chef du convoi nous avait donné une carte afin de pouvoir repérer le lieu où le groupe de bandit avait pu attaquer l'ancien convoi. Je me posais sur le convoi afin de me concentrer liant mon chakra à celui de l'oiseau.
L’imprévu avait une nouvelle fois frappé alors que l’équipe s’apprêtait à partir, une fois tous les membres réunis face aux portes. Sur les talons, le dos tournait au gigantesque village, une voix avait brisé le silence et coupé l’élan du groupe. D’un geste assuré, Naoshige s’était tourné vers l’interlocuteur et ce dernier, à peine arrivé à quelques mètres de lui, lui avait tendu une missive donc le sceau était celui du Hokage. Tout en arquant un sourcil, le Senju avait dévisagé l’envoyé avant d’ouvrir le parchemin, ses yeux en parcourant le tissu pendant quelques instants. — « Soit. » avait simplement et subtilement lâché l’homme aux cheveux de jais, qui gardait son regard porté sur l’émissaire. — « Koshinka, tu es rappelé auprès du Hokage. » avait-il simplement prononcé alors qu’au même moment, sa tête s’était tournée vers le jeune Uchiha. De dernier s’était avancé, avant de lire à son tour la missive et d’hocher brièvement la tête ; d’un pas agile, il partit en direction du manoir du Hokage, suivant de près l’émissaire. Si l’équipe perdait un membre pour cette mission, cela n’avait décemment pas l’entraver car deux jounins entraînés composaient le groupe. Dès lors, cela n’avait nullement entaché l’esprit du sensei, qui tout en se retournant vers la forêt qui entourait le village, avait invité son équipe à se mettre en route alors qu’au loin se dessinait le convoi. Naoshige lança un bref regard rapide vers l’Inuwashi en constant que l’homme qui gérait cela leur faisait d’imposants gestes de bras, avant qu’il ne se mette en route d’un pas rapide et bref. L’homme n’était pas fort aise de sa personne, gros et petit, il ne dégageait aucune aura de chef. Le regard du Senju le détailla en long et en large, avant que la voix de l’homme ne rompe le silence qui était en place. Demeurant de marbre, Naoshige ne put que constater qu’il avait une voix qui ne correspondait pas à l’apparence qu’il donnait. Sa voix était davantage celle d’un enfant.
Ce n’était qu’après les explications du chef du convoi, qui apportait des précisions avec une carte simplifiée, que le groupe de shinobis se mit en route d’un pas qui semblait assuré. Naoshige ne manqua pas de constater que son partenaire Inuwashi avait laissé son aigle s’envoler à pleine hauteur pour assurer la surveillance aérienne des lieux mais le Senju, quant à lui, ne possédait pas de techniques qui lui permettrait de surveiller à distance. Tandis que Sora s’était posé sur le convoi, usant de ses techniques pour repérer de loin les potentiels ennemis, Naoshige avait pris soin de se mettre en tête du convoi afin de le protéger s’il venait à survenir un ennemi face à eux. Observateur dans les moindres recoin, le chef temporaire du clan Senju gardait son esprit concentré sur les mouvements alentours. Ferme dans ses mouvements, il ne se laissait pas distraire par ceux qu’ils accompagnaient.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
100%
Résumé : Écrivez ici le résumé de votre combat épique et pic et colegram.
Tout était prêt : l'équipage était fébrile à l'idée de traverser le désert, le marchant bedonnant sifflotait pour passer la nervosité, les chevaux piaffaient d'impatience, les pèlerins d'Ichibi semblaient confiants de pouvoir se rendre à destinations sains et sauf. Il ne restait que les shinobis à se mettre en place, ce qu'ils firent tout prestement... sauf le cadet du groupe, Futatsu, qui se retrouvait plié en deux, atteint d'un mal de ventre fulgurant. Aux bruits tonitruants qui s'échappaient de son ventre, il n'était pas difficile de deviner que l'estomac du pauvre Genin n'avait pas été capable de supporter la bonne chère épicée du désert du Sud-Ouest. Plutôt que de risquer une violente rébellion intestinale au milieu de nulle part, les deux Jonins responsables de la mission décidèrent qu'il était préférable le cadet devrait rester au village quelques jours en attendant leur retour. Normalement, les Genins ne devaient jamais se retrouver seuls à l'extérieur du village, mais à situation exceptionnelle, solution exceptionnelle. Déjà que la mission était des plus importantes au yeux du Kage, si ce dernier apprenait qu'elle avait été retardée ou échouée à cause de quelque Genin incapable de manger des épices exotiques, l'Akimichi ne le pardonnerait jamais.
Ce fûrent donc seuls que Naoshige et Sora sortirent de cette ville, accompagnant le convoi dont ils devaient assurer la sécurité. Délaissant les murailles sécuritaires, le groupe s'enfonça plein sud sous la chaleur écrasante du soleil. Bientôt, les palmiers qui poussaient près de l'oasis se raréfièrent, laissant place à un spectacle de dunes et de rocaille. Puis, bientôt, les shinobis comprirent d'où venaient l'appelation de forêt figée du territoire : au détour d'un gigantesque dune, la plaine désertique s'ouvrit devant le convoi, sur une image de désolation et de sécheresse extrême. Des arbres qui devaient être morts depuis des décennies jonchaient les lieux aussi loin que le regard pouvait porter. Les vestiges d'une ancienne forêt se tenaient debout, dernières traces de ce qui devaient être une forêt luxuriante autrefois, avant que le désert ne prenne ses droits sur ce territoire aujourd'hui abandonné.
Sora ne mit pas de temps à prendre conscience de son rôle, envoyant son aigle bien haut dans les airs, il se lia à celui-ci afin d'avoir une meilleur vue 360 sur les environs. Ce qu'il put voir, c'est un désert qui semblait s'étendre à perte de vue. A priori, aucune âme qui vive ne semblait se promener en ces lieux vides comme la mort. Et pourtant, à bien y regarder, il pouvait se rendre compte que la vie y fourmillait : lézards, insectes, serpents et petits oiseaux se promenaient dans l'ombre des arbres en cette matinée d'hiver. Puis, plus loin, il put distinguer un troupeau d'éléphants, des gazelles, quelques hyènes et une tribu de lions qui semblaient vivre autour d'une petite palmeraie. Plus loin, d'autres convois semblaient aussi prendre la même route. D'après les calculs du Jonin, ainsi qu'un coup d'oeil sur la carte, le groupe devrait prendre une pause dans quelques heures, au moment où le soleil serait à son zénith, à un oasis. Le marchand confirmerait cette information.
Rien de notable ne se produisit donc pendant cette première partie du voyage. Le convoi avançait très lentement, et bientôt les premiers palmiers firent leur apparition. Une petit oasis se dressait au milieu du désert, attendant de recevoir les voyageurs et les animaux assoiffés par ce périple. L'oasis rassemblait plusieurs dizaines de personnes, et semblait être une halte reconnue de ce parcours. On pouvait y voir des caravanes, des chevaux, des chameaux, et une foule hétéroclite qui se reposait.
À l'entrée, toutefois, deux gardes bien costauds à la mine patibulaire, portant les vêtements typiques des suivant d'Ichibi ( ce clan contrôlait la région, ne l'oublions pas), arrêtèrent le convoi.
" Vos armes. " dit l'un d'eux tendant la main vers Nobu le marchand.
Ce dernier, habitué semblait-il, ne rechigna pas et sortit un petit poignards de sa botte, qu'il déposa dans la main du garde.
" Eh? Non, j'vous donne pas mon couteau !" s'écria l'un des jeunes membres de l'équipage, qui ne semblait pas connaître les us et coutumes des lieux.
" C'est un oasis de paix ici. Pas d'armes. Vous donnez votre couteau ou vous n'entrez pas. " fit le garde. Le jeune se sépara à contrecoeur de son couteau.
L'autre garde s'était rendu à hauteur des shinobi, tendant lui aussi la main.
" Vos armes. "
Hopla:
Il ne se passe rien de notable jusqu'au premier oasis. À l'entrée, deux gardes vous demandent de leur remettre vos armes.
Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!
Join the new Teamr
I wanna Be a Hero
Le convoi, tout semblait être une mission qui allait bien fonctionner. Entre le fait qu’on puisse renforcer les liens de notre future équipe, je me disais heureusement que je connaissais notre chef d’équipe puisque de toute manière, c’était la personne en qui j’avais le plus confiance dans notre équipe. Malheureusement, quelque chose clochait, l'Uchiha et le petit Inuwashi se retrouvait à devoir être rappelé par seigneur Hokage en personne. Finalement, nous n’allions plus être quatre, mais deux pour faire cette mission de rang B. Je ne savais pas si je devais être content ou bien exaspéré, mais en même temps deux chefs de clan devrait pouvoir s’en sortir. J’ignorais royalement le départ des deux trucs, mais maintenant, il fallait se concentrer sur notre avenir dans ce cas-ci.
La vue de mon aigle couplé à la mienne me permettait d’avoir une vue d’ensemble sur l’ensemble de la région. J’observais les environs et je me disais que le chemin était plutôt long jusqu’à un oasis. Aucun risque ou danger jusqu’à cet endroit, l’oasis présentait plusieurs personnes qui pourraient sûrement aider pour pas mal d’aspects, enfin, il nous permettrait d’avoir une quelconque pause, mais en même temps, c’était le meilleur endroit pour se retrouver avec des ennuis. On ne devrait pas relâcher notre garde.
Nous arrivâmes au niveau du portail de l’oasis. Deux hommes étaient présents et ils nous demandèrent de déposer nos armes. L’oasis était un lieu de paix, je rigolais intérieurement, une paix n’était qu’un simulacre pour se rassurer par bien des aspects. En même temps sans armes, si un jour des hommes peut décider de s’en prendre à cette source d’eau, aucune possibilité de résistances. Un des hommes du convoi ne souhaitait pas déposer son couteau, je regardais cette scène du coin de l’œil sans vraiment trop réfléchir, je n’étais qu’un simple spectateur, lorsqu’ils s’approchèrent de moi pour convoquer mes armes, j’acceptais sans trop rechigner déposant mon arc, mes flèches et tout ce qui était considéré comme des outils ninjas. Pour ce qui était du poison, par chance leur allure montrait plus des onguent de soin qu’autre chose :
« - Excusez-moi ceux sont des remèdes curatifs puis-je les garder ? »
J’avais arboré un étrange visage de gentillesse cela m’arrivait rarement, mais en même temps, il fallait bien faire passer le mensonge pour réel. Dans tous, les cas, il me restait mes techniques avec mon aigle, mais je préférai garder au moins mes poisons. J’ouvrai mes affaires afin qu’il puisse voir que je ne portais rien d’autre. Après leur décision, j’avançai dans l’oasis. Un délicieux parfum doux et étrange venait de me caresser les narines. Je regardais les personnes du convoi :
« - On essaye de repartir dès qu’on peut. On se repose et on boit un maximum. »
La chaleur. Lancinante, éprouvante, pour qui que ce soit sauf eux. Leurs tenues étaient adaptées à chaque type de climat et l’homme, chef de son clan, s’adaptait à chacune des situations. Il avait toujours préféré se renseigner au préalable sur ses missions pour s’adapter en conséquence, car le plus important a ses yeux était la bonne conduite de ces dernières, pour le village. À la frontière, les arbres avaient changé mais étaient toujours présents, les palmiers se succédaient en continu. Pour les locaux, cela représentait beaucoup, une source d’humidité, d’eau ; mais rapidement, le décor changea à nouveau et la végétation cessa. Le paysage défilait, sans jamais changer. Des montagnes de sable, une mer infinie d’or, jusqu’à ce qu’enfin, la végétation reparaisse : mais cette fois-ci, elle n’avait plus aucun signe de vie. La mort - représentée par le sable - avait repris ces droits en cette terre et chaque branche, chaque arbre ou même simple souche, avait séché, à même le sol. Quelques troncs jaillissaient du sable, comme recouvert par un tombeau. Cependant, malgré ce paysage changeant, il n’y eut nul tracas sur la route : le voyage se déroula dans un calme relatif, sous la pression constante d’un soleil étouffant, qui ne laissait que peu de vent. Les choses changèrent lorsque, au loin, un oasis n’apparaisse ; il semblait, à cet endroit, y avoir de la vie. Plus que cela, les caravanes étaient nombreuses tout autant que les animaux de voyage qui peuplaient le lieu, et quelques dizaines de personne se trouvaient là. Sur ses gardes, mais le visage toujours neutre - et rayonnant, le Senju observa l’endroit d’un regard lointain mais attentif. Le convoi cessa sa route face à la présence de deux gardes, qui le firent cesser ; aussitôt, sa voix s’empara du silence des lieux en demandant à ce que chaque personne lui remette ses armes.
Si le marchand n’eut aucun mal à remettre son arme, ce ne fut pas le cas d’un jeune membre de l’équipage qui fut plus hésitant face à cela ; puis, face aux paroles, il lui donna son couteau. Le garde vint ensuite se présenter à eux. Naoshige se sépara aussitôt de son arsenal de base, comprenant ses kunais, ses shurikens et ses parchemins explosifs, sans rechigner et presque aussitôt. Le style de combat du Senju ne reposait nullement sur l’usage d’outils ninjas, bien qu’il en détenait quelques uns au cas où la situation le requérait ; bien qu’il n’ait jamais délaissé ses entraînements, il avait toujours spécialisé ses compétences dans d’autres domaines, notamment ceux liés à son clan.
Après avoir remis ses armes au garde, Naoshige avait passé le poste de contrôle pour se rendre dans l’oasis où de nombreuses personnes étaient présentes, se reposant. S’emparant de sa propre gourde, il en avala une gorgée tout en restant à proximité du convoi ; à l’écoute, la remarque de Sora parvint à ses oreilles. Il demeurait attentif à ce qu’il se passait, observateur pour ne pas manquer le moindre détail - et surtout, le moindre signe d’un début de violence. Les membres du convoi semblaient en profiter pour se ressourcer, la chaleur du soleil ne faiblissait pas.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
100%
Résumé : Naoshige n'a aucun mal à donner ses armes au garde, puis se rend plus proche de l'oasis avec le convoi. Il boit un peu, mais reste attentif, prêt à toutes les éventualités.
Les ninjas déposèrent leurs armes à l’exception de quelques fioles présentés comme étant curative par le vénérable chef de clan Inuwashi. Le petit groupe s’avança dans l’Oasis où ils pourraient à présent se reposer sans crainte de subir la moindre attaque. Cet oasis portait bien son nom, tous semblaient sereins, épuisés, mais prompts à un pacifisme sans égale. En fait, la seule ombre au tableau semblait-être la présence de ces gardes, armées, portant la sécurité de ce camp improvisé comme une destinée. Mais était-ce une raison suffisante pour s’inquiéter ? Le large rassemblement semblait peiné à lutter contre le soleil, l’eau était prisée et l’attente importante. Ici et là, l’on pouvait reconnaître les différentes caravanes commerciales, les différents groupes, les différentes familles voyageant ensemble, mais l’on distinguait aussi quelques personnes solitaires, rodant comme des âmes en peine entre les groupes. Ils semblaient s’intéresser aux possessions personnelles des réfugiés, comme des prédateurs à l’affût d’une faiblesse de leurs proies pour venir leur arracher leurs biens. Rien de bien étonnant à cela, il y avait nombre de voleurs dans ce genre d’assemblées, mais ici, ces comportements semblaient si évident, comme s'ils souhaitaient abuser de l’épuisement générale. Le groupe ne devrait sans doute pas s’attarder plus longtemps s'ils souhaitaient ne rien perdre au passage, mais la chaleur, la soif n’était guère de bonnes alliés et repartir aussi promptement et avec un soleil aussi haut dans le ciel serait davantage un suicide d’une réelle réussite stratégique.
Il faudrait donc attendre sans doute, patienter et observer.
Dans cette masse humaine trôné une immense tente fermée, entourée par quelques hommes faussement désintéressés, faussement occupés à se reposer. Si les moins alertes n’y verraient rien d’étrange, les regards entraînés par des années de combats et d’espionnage saurait y voir les irrégularités. Cette tente n’était pas commune, elle était suffisamment grande pour y cacher du soleil de nombreuses âmes et pourtant personnes ne s’y trouvaient, personne n’en profitait. Tant d’égoïsme dans l’Oasis de la paix ? N’y avait-il pas une incohérence ? Nul seigneur ne prendrait pas la peine de s’arrêter ici, nul homme important ne se mêlerait à la plèbe. Alors qui pouvait se permettre le luxe d’un abri aussi important ? Une tente bordeaux, sombre, à la couleur atypique, peut commune, un peu comme ce sable, qui à mesure que l’on avançait dans le sanctuaire s’assombrissait. Le sable ici n’était pas beige, il n’était pas semblable à l’immensité de ce désert, il semblait orangé, comme venant d’une roche différente, une roche sanguine. Le spectacle n’avait rien de désagréable, il semblait même irréel, mais chaque détail avaient son importance, chaque variation surprenante n’était qu’un indice de plus sur les origines, sur les aspirations de ces lieux.
Les rares arbres semblaient avoir était lacéré, brûlé même par la langue ardente du feu. Le sol, outre sa couleur particulière, se révéler accidenté, comme ayant subi la rage et la colère des dieux. Nombre de débris y joncher encore le sol. Que ce soit des déchets venant des réfugiés, ou d’autre chose, le sable n’était pas immaculé, il était lourd, abîmé, il était un signe de plus de ce que cette paix pouvait signifier… N’était-ce pas tout simplement l’Oasis de la paix éternelle ?
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Ils avaient accepté que je conserve mes fioles, ils ont accepté et on gobé le mensonge concernant des produits curatifs au lieu de mes poisons. Je ne possédais plus mon arc, mais dans le pire des cas, il me restait Amerika ainsi que mes poisons, je devrais pouvoir m’en sortir si un combat venait à se déclarer. En effet, le camp me paraissait étrange, pour une oasis qui se considérait comme un endroit pacifique, il était étrange de pouvoir observé des gardes armés jusqu’aux dents dans un milieu qui soi-disant se voyait sans armes. Le luminaire s’appliquait à montrer ses derniers rayons de chaleurs avant de bientôt se coucher pour laisser place à la clarté légère et douce de l’Astre Lunaire. La disposition du camp était assez simple, une étendue d’eau, plusieurs tentes, il y en avait une particulière comme si le temps s’arrêtait autour de cette tente. Les regards étaient plus lourd autour de cette tente, enfin différente, il n’y avait personne, mais cette habitation de fortune paraissait étrangement dorée et elle inspirait du luxe. Un luxe qui dénotait de l’environnement pourquoi des riches pourraient venir dans un pareil endroit ? Cela sentait plutôt mauvais, serait-il possible qu’une sorte de mafia puisse se retrouver dans ce genre d’endroit.
La place était plutôt mal habitée, il y avait du tout des voyageurs, des voleurs, des brigands, des paumés (non je ne parlais pas de nous). Dans tous les cas, il y avait trop de risques pour notre marchandise, on ne pouvait pas forcément avoir confiance en cet endroit pour être en sécurité. La cargaison de notre chariot était unique et nous devions faire attention, je me rapprochais de Naoshige:
« - Je ne sens pas du tout cet endroit, je vais envoyer Amerika en permanence voler autour du camp, mais surtout cette nuit, je vais dormir en compagnie de la Lune dans le convoi. J’ai l’impression que quelque chose se trame dans cet Oasis. De plus, tu pourrais peut-être réussir à créer quelque chose qui nous permettrait de surveiller cette tente dorée. Elle est beaucoup trop luxueuse pour ce genre d’endroit cela m’inquiète. Qu’est-ce que t’en penses ?»
Je sifflais et l’aigle prenait son envol pour danser autour du point de lumière pour dessiner des arabesques dans le ciel. En même temps, il était hors de question que je ne puisse pas laisser un oiseau voler dans un ciel aussi clair que celui de cet endroit, mais surtout, il pourrait être les yeux dans le ciel qui nous étaient nécessaire par bien des aspects. Il fallait qu’on réussisse à avancer, il fallait que dès le réveil demain matin nous nous en allions loin de cet endroit, puisque cet endroit semblait être bien compliqué, enfin surtout qu’un facteur de l’équation était inconnu et c’était compliqué de pouvoir appréhender l’ensemble de la situation sans la découverte de cette inconnue. Je me rapprochais du chef du convoi :
« - Aller vous reposer, vous substantiver et tout ce que vous avez besoin, je vais rester au niveau du convoi. Je passerai la nuit dedans également. »
Depuis qu’il était arrivé en ces lieux, au sein d’un oasis qui trônait dans un désert qui paraissait sans fin, il était sur ses gardes. À chaque instant, à chaque bruit, le ninja vérifiait ce que cela pouvait être mais ce n’était pas par crainte d’une attaque, mais bien dans le but d’être au fait de chaque chose qui se produisait ici. Attentif, il prenait compte de tous les événements qui se produisaient ici bas. Si l’endroit paraissait paisible aux premiers abords, il n’avait rien d’un lieu de repos : les gardes armés offraient une tension palpable. La raison de leur présence restait à confirmer, après tout, l’endroit n’offrait qu’un moment aux apparences paisibles pour ceux qui étaient épuisés. Ajouté à cela les personnes qui rodaient, telles des ombres en proie à la fatigue, prête à se jeter sur le moindre objet de valeur ; leur regard ne trompait personne et moins encore celui du chef Senju qui restait sur ses gardes. Il était difficile de dire à quoi pouvait servir exactement ce lieu, tant il était atypique, notamment par la couleur du sable. À cela s’ajouter une tente, de couleur sanguine, qui se dressait au centre de ce campement. Elle était spacieuse mais ne semblait pas avoir d’utilité, au premier coup d’oeil ; personne ne se trouvait à l’intérieur, personne ne semblait y entrer. Pourquoi une telle tente, dans un endroit pareil alors qu’il n’y avait personne d’importance en ces lieux ? C’était la question, tout cela n’avait pas été mis en place par hasard et pendant un instant, Naoshige fronça le regard, cherchant activement un signe avant-coureur de quoique ce soit qui pouvait montrer un comportement étrange. À ses yeux, l’endroit montrait des traces de combat ou autre — mais en tout cas de violence. Ce n’était pas le repos que cherchaient réellement les voyageurs.
Après les paroles de son coéquipier, Naoshige exécuta une brève série de mûdras camouflé par sa longue cape qui lui permettait d’éviter les sévices du sable tout en s’accroupissant, un genou contre le sable. « Je suis d’accord, elle cache sûrement quelque chose et au vu de l’environnement, je doute que le repos et la protection soit offerts sans contrepartie… » Après ses paroles — et ses mûdras, il y eut comme un détachement au niveau de plusieurs parties de son corps qui semblaient s’étendre — sous la forme de bois — pour concevoir lentement une deuxième copie de lui. Le moku bunshin représentait un avantage certain car ce n’était pas un simple clone mais bien une version plus solide, plus réaliste. Cela leur permettrait d’assurer une surveillance accrue, couvrant leurs arrières. Ils étaient deux shinobis aux capacités complémentaires, leur permettant de parer à leurs points faibles. Le Senju avait accès aux techniques héréditaires de son clan, mais aussi à l’élément de l’eau — qu’il n’aurait aucun mal à utiliser grâce à la source à disposition. Son clone était parti à l’opposé de sa position, surveillant la tente tandis que Naoshige effectuait des rondes, inspectant les personnes présentes, en priorité les gardes et les solitaires.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
75%
Résumé : Naoshige observe les lieux, préfère rester sur ses gardes avant de parler avec Sora et d'utiliser le moka bunshin. Il part faire des rondes dans le campement tandis que son clone surveille la tente.
Techniques et objets utilisées :
MOKU BUNSHIN 【CLONE LIGNEUX】
DOMAINE :
Godai Seishitsu Henka
RANG :
A
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Spécial
DESCRIPTION :
Cette technique est beaucoup plus puissante que la plupart des autres techniques de clonage : le Moku Bunshin est très solide et ne disparaît pas une fois touché. Il faut une technique de rang B pour le détruire (rang C pour une technique Katon). Le clone peut se battre, utiliser des objets (si on les lui fournit), communiquer et utiliser les techniques de Mokuton, Suiton ou Dôton de son créateur jusqu'au rang B (inclus). Le chakra est pris dans la réserver de l'utilisateur. Les techniques qu'il utilise comptent dans le nombre limite de techniques utilisables par tour.
Sous couvert de la nuit, les masques semblaient lentement tomber pour révéler aux ninjas du pays du feu la vérité. Ils doutaient, ils étudiaient ce qui les entourés. Le chef du clan Senju fini d’ailleurs par user du ninjutsu héréditaire de son clan pour se séparer, pour commencer sa ronde. Heureusement pour lui personne n’avait encore perçu sa manœuvre, et même si leur convoi était davantage surveillé que les autres, nul n’avait prêté attention aux deux hommes à leurs messes basses. C’est seulement après de longues minutes qu’un des gardes fini par s’avancer vers lui, « J’peux vous aider ? » demanda un peu nerveusement l’homme. Presque aussitôt quelques regards s’étaient tournés vers Naoshige et non loin, dans le sol, un léger tremblement secoua le sable jusqu’à en faire se mouvoir les courbes innocentes des petites dunes. Les hommes étaient nerveux, la vue des Kunai, des armes significative, reconnaissable entre mille. Ils n’étaient pas en présence d’hommes inoffensifs, de là à penser qu’ils craignaient pour leurs vies en raison du bellicisme réputé des Ninja, il n’y avait qu’un pas. Quelles que soient les intentions qu’ils prêtaient à ce petit groupe, ils n’appréciaient pas la curiosité du Senju au point qu’il ne pourrait se déplacer davantage sans avoir une ombre de plus dans son dos.
Bien loin de la terre, un observateur silencieux survolé la scène et le camp, il voyait ce que nul ne pouvait voir, que ce soient les mouvements de troupe vers Naoshige, ou cette lumière étrange et faible venant du sol, là ou quelques secondes plus tôt le sable avait glissé. L’Aigle ne put aussi que voir l’homme encapuchonné s’approchant de la tente qui abrité le convoi. Il semblait tituber, incapable de tenir sur ses deux jambes, mais il marchait avec conviction vers l’Inuwashi. Cette tension aussi palpable qu’elle était pouvait-être aussi bien dû à la paranoïa qu’à un vrai danger. Toute la complexité de la situation était sans doute de ne pas abattre la mauvaise carte.
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Le Senju semblait plutôt d’accord avec moi, il effectuait une série de signes qui lui permettait de se diviser en deux êtres très semblable, mais pourtant avec une utilité différente. Personne n’avait prêté attention au subterfuge de l’homme à la descendance du sang divin du mokuton. Pour ma part, je m’étais allongé dans le convoi alors que personne ne m’avait vu, les hommes avaient fais leur petite ronde, j’avais pu profité de ce convoi comme couche, le lit n’était pas forcément très confortable, ni trop spacieux, mais il me permettrait de dormir avec un oeil à moitié ouvert. Je restais aux aguets, même lors de cette courte sieste, Amerika s’amusait à voler en ronde autour de l’oasis, s’il repérait une personne, il émettrait un son particulier pour me prévenir d’un potentiel ennemi.
J’étais là dans la petite tente où je me prélassais comme je pouvais, mon esprit voguais gaîment dans l’univers de sable que j’avais pu obtenir. Un instant, j’avais pris la décision de mélanger mes yeux à ceux de mon meilleur ami ailé. Il était d’une telle élégance, d’une puissance et son regard était la chose la plus perçante de l’oasis. Mon regard fusionnait avec les yeux azur de l’aigle, mon corps se reposait, mais mon acuité visuelle était en alerte. Un homme semblait se mouvoir de manière peu stable, il portait une énorme capuche qui ne permettait pas de distinguer ses traits, un instant, je ne pouvais pas savoir si c’était le hasard ou une envie particulière qui le faisait se diriger vers la tente. Je coupais le lien visuel et mon ami qui commençait à descendre un peu plus bas afin de se rendre à une distance où il pourrait intervenir à la moindre indication sonore provenant de ma part. Je m’articulai comme un singe pour me retrouver à passer dans les ombres derrière le convoi, je ne pouvais pas me lancer directement sur cette personne sans savoir qui il était réellement, me cachant derrière le convoi et dans son ombre. J’attendais d'observer ce que cet homme ou femme, rien ne pouvait permettre de déterminer le sexe binaire de cette silhouette encapuchonnée. Si cette chose décidait de voler le convoi, j’attaquerais rapidement profitant de l’effet de surprise pour la prendre au dépourvue, mais si elle ne semblait pas hostile, elle pourrait permettre de grappiller quelques informations sur le lieu où on était. Bizarrement, cette nuitée n’allait pas être des plus reposantes.
Naoshige avait décidé de partir d’un côté, allant plutôt se balader au travers des amas de foule. Toutes les personnes présentes semblaient fatiguées et malgré le voile de la nuit qui tombait, la chaleur, elle, ne régressait que peu. Elle était toujours là, fortement présente mais surtout envahissante. L’homme — l’original — cherchait donc les moindres indices qui pouvaient présenter quelques étrangetés dans la composition du campement ou qui montrait un signe de dangerosité chez les personnes présentes. Tandis que de son côté, son clone s’occupait principalement de surveiller la tente cramoisie. Cette dernière était l’élément le plus étrange des lieux, c’était même une irrégularité — ce n’était pas comme si quelqu’un bénéficiait de sa protection contre le soleil… Cet endroit était bien curieux pour un simple désert recouvert de grains de sable ; à dire vrai, même ce dernier était particulier… bien trop particulier. Comme si le sang avait coulé en ces lieux, comme s’il avait tâché le sol et l’avait marqué à vie. Qui pouvait bien diriger ces lieux ? Les gardes n’étaient clairement là que pour surveiller, pas un seul laissait présager une quelconque importance et nul chef n’avait pointé son nez. C’était comme si quelqu’un savait le danger représentait par cet endroit et en profitait, d’une façon ou d’une autre. Naoshige n’avait aucune réelle explication sur la possible utilité de ces lieux et préférait tout simplement observer. Son clone effectuait la même chose, mais sur un sujet plus précis.
Un homme arrêta la marche du Senju, c’était un garde du camp. Ce dernier semblait nerveux, il n’était clairement pas serein : était-ce à cause du shinobi ou de quelque chose d’autre ? D’autres regards s’étaient tournés vers lui ensuite, des regards tout aussi nerveux. Un léger sourire sur les lèvres — celui des circonstances, il laissa s’échapper avec légèreté : « Peut-être pouvez-vous m’aider, effectivement. » Sa voix sifflait, enchanteresse, d’une douceur incroyable. Elle volait au gré du vent. « À vrai dire… Je suis particulièrement interloqué par ce camp, à la fois sommaire mais si paradisiaque ; c’est une aubaine pour bien des voyageurs… » Il ne dissimulait que peu sa curiosité, en réalité. Il était toujours plus simple de demander aux autorités locales pour avoir un éclaircissement sur ses interrogations. « Nous ne sommes que de passage, je viens peu dans cette région ; est-il récent ? Que vous apporte-t-il plus exactement ? Si mes questions sont déplacées ou trop curieuses, faites-le moi savoir… » Il avait employé un ton faussement gêné vers la fin de sa phrase, voulant mettre son interlocuteur en confiance ; bien qu’il était un shinobi expérimenté, peut-être que l’homme à qui il parlait n’avait aucunes aptitudes pour déceler ses compétences éventuelles et pourrait ensuite le sous-estimer, répondant à ses questions sans craindre quoique ce soit…
Le clone quant à lui observait toujours la tente mais la présence d’un nouvel invité, qui avançait lentement vers le convoi, fut perçue alors qu’il détournait le regard pour un temps très court. Cette fois-ci, il perdit de sa vigilance envers la tente pour observer cet individu et agir s’il venait à effectuer quelques maladresses envers le convoi : le clone était limité, bien-sûr, mais n’hésiterait nullement à user de quelques techniques pour parer à toute éventualité. Il se rapprochait lentement, discrètement, du convoi et de Sora mais gardait un écart pour ne pas éveiller les soupçons.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
75%
Résumé : Le clone et Naoshige demeurent observateurs, mais lorsqu'un garde vient parler au véritable Senju, ce dernier essaye de soutirer des informations. Loin d'être spécialisé dans l'obtention d'information, Naoshige parle sur un ton faussement gêné en espérant amoindrir la vigilance de son interlocuteur. Le clone, quant à lui, remarque la présence étrange de l'homme qui avance vers le convoi et décide lui aussi de se rapprocher, discrètement.
Techniques et objets utilisées :
Passif :
MOKU BUNSHIN 【CLONE LIGNEUX】
DOMAINE :
Godai Seishitsu Henka
RANG :
A
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Spécial
DESCRIPTION :
Cette technique est beaucoup plus puissante que la plupart des autres techniques de clonage : le Moku Bunshin est très solide et ne disparaît pas une fois touché. Il faut une technique de rang B pour le détruire (rang C pour une technique Katon). Le clone peut se battre, utiliser des objets (si on les lui fournit), communiquer et utiliser les techniques de Mokuton, Suiton ou Dôton de son créateur jusqu'au rang B (inclus). Le chakra est pris dans la réserver de l'utilisateur. Les techniques qu'il utilise comptent dans le nombre limite de techniques utilisables par tour.
Était-ce de la prudence ou une lenteur d’esprit, vu de l’extérieur la seconde option semblait la plus juste. L’homme titubant fini par s’écraser un peu lourdement, tel un ivrogne sur la carapace encore intact du convoi. Du verre se brisa, une légère odeur ambrée s’élevant dans l’air indiqua aux quelques curieux que l’homme n’avait fait que marquer les lieux par sa maladresse, par son addiction. Se relevant bien difficilement, ce dernier s’éloigna avec la même incertitude, et ce, jusqu’à disparaître dans le voile de la nuit. De son côté, le jeune Senju avait à faire à un garde un peu retord à qui il se permit quelques questions. L’homme n’ayant clairement pas prévu de devoir y répondre s’empressa de jeter un regard au loin, comme pour signaler sa détresse. La seule réponse qu’il eu fut un silence perturbé par le ronronnement étrange du sol et du sable glissant toujours non loin de leurs pieds, « C’est que j’travaille ici d’puis pas longtemps, mais on offre de la sécurité, c’est dang’reux dans l’coin. » marmonna l’homme. « Vous f’riez mieux d’rentrer dans v’ote tente. » conseilla-t-il, « Vaux mieux pas trainer ‘ci l’soir m’sieur… », sur ses mots, il s’éloigna pour rejoindre le bord du camp. En fait depuis quelques minutes, les plus armées, s’était éloigné du centre, les rôdeurs eux-même semblaient avoir disparu pour ne se cantonner qu’aux extrémités.
Quelque chose se tramait et sans la vision de l’ami ailé du Inuwashi, il allait-être très compliqué de voir les pièces de cet immense échiquier se mettre en place. Ils avaient fait une erreur, une erreur qui ne serait pas sans conséquence…
Après ce qui sembla être une éternité, un craquement violent se fit entendre non loin de Naoshige, le sol s’affaissant un peu plus jusqu’à révéler le début d’une grotte. Au même moment du feu jaillis depuis le sol à divers endroits. La surprise fut générale et les flammes se répandirent avec violence en suivant un chemin presque irrégulier, il titubait, il dansait et il s’apprêtait à mordre le convoi. Le feu n’était malheureusement pas le plus problématique, c’était davantage ce qu’il y avait à l’origine de ces derniers… Deux lions, un au nord, l’autre au sud, tous deux enflammés. Bien qu’ils soient de taille normale, le fait qu’ils ne soient pas en train de se tordre de douleur sous la brûlure du feu était bien le signe d’une chose, ce n’était pas de simple animaux, mais des armes entraîné à l’instar d’un ninja.
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La scène était ridicule, la crédulité de l’homme, le vice d’un humain et les addictions qui pouvaient s’incarner en cet instant devant mon humble personne. Je ne pouvais m’empêcher de souffler un instant tellement la scène faisait pitié, un mélange entre les actes d’une bêtise propre dû à un nectar bien trop puissant dans les mains d’un sot et la tristesse navrante d’un chagrin qu’il essayait sûrement d’oublier. Je me trouvais bien trop absorbé par cet homme qui avait renversé son hydromel sur le sol et qui avait cassé quelques choses, bon cela semblait être quelque chose de très peu de valeur, mais je ne pouvais pas protéger l’ensemble de la cargaison surtout que cet homme serait plus dangereux à essayer de canaliser qu’autre chose vu que l’alcool le rendait complètement imprévisible.
Le problème, c’est que cette scène au combien risible avait prêté mon attention, si bien que le bruit de l’aigle ne m’avait pas alerté. Un son ou plutôt un hurlement d’une bête venait d’interpeller mon sens d’écoute. Je sortais un instant de la tente, l’homme était déjà parti aussi vite qu’il était venu, cependant, il semblait avoir ramené le malheur sur notre camp. Mon corps qui pour la première fois depuis le début de cette mission s’était bougé d’une cadence bien trop rapide effaçant ma nonchalance habituelle. Mon regard se posait sur une sorte de lumière qui dénotait de la nuit sombre, une première source de lumière au sud. De loin, j’arrivais à distinguer une forme féline, une forme animale de fauve qui semblait tout simplement avoir pris feu, mais semblait ne pas souffrir par cette flamme qui indiquait que ces animaux étaient comme mon aigle de fier et puissant guerriers ninja. Mon deuxième regard se posait vers le nord pour voir un deuxième animal qui semblait pointer son nez. Un véritable dilemme vint se semer au fond de moi. Je n’avais pas d’arc et le lion est un animal fier et puissant d’une force démesuré, mais surtout, c’était un animal dont j’avais un profond respect. Je ne pouvais pas frapper un animal, je ne pouvais pas aller contre la nature elle-même. La dualité qui se créait dans mon âme vint s’incarner par la voie qu’était mon métier de Shinobi le poids de mon clan et le devoir qui m’incombait par ce poste et mon amour et profond respect de la nature. Comment je pourrai tuer un animal ou bien le blesser de manière grave pour l’empêcher de nous tuer et surtout que pour moi l’animal était bien plus important que la race humaine. Je ne pouvais pas faire ce choix, je ne pouvais pas me résigner à combattre. C’était mon aigle qui me réveillait d’un tourbillon créer de doute, de choix, d’impossibilité. De ses serres, de son bec, il a touché ma joue, de sa voix, il me réveillait :
« - Je sais déjà ton dilemme sans même que tu parles. Ton visage marque ton doute, malheureusement, tu n’as pas le choix Sora. Tu ne peux pas fuir ce combat, tu as un ami de la même race que toi. Un humain du nom de Nao et tu dois faire en sorte de survivre avec lui et protéger ce convoi. Il suffit de les faire fuir, tu dois pouvoir trouver un moyen. »
Un instant, mon regard se posait dans celui de l’animal. Pas un seul instant le regard de ce rapace ne semblait désigner une quelconque lâcheté, un quelconque doute. L’animal était plus fier que l’homme et un lion était un de ces animaux dont le refus de se battre serait un affront. Ma voix se faisait sûre d’elle un instant :
« - Tu as raison Amerika, merci. »
Je courrais vers le Sud, haranguant un des gardes pour lui donner une sorte d’ordre :
« - Va me chercher mon arc, à mon avis, je vais en avoir besoin. Si tu ne le fais pas, je te jure de te tuer une fois que les lions seront parties. »
Je m’approchais du point du sud, il fallait empêcher l’avancé de ce lion. Je malaxais le chakra dans ma gorge pour créer un poison qui pourrait empêcher l’animal de s’approcher trop près du camp. Je crachais le nuage devant l’entrée sud de l’oasis. À une distance plus que raisonnable du lion. Mon but n’était pas de tuer l’animal, c’était de simplement me faire gagner du temps afin de pouvoir établir une stratégie, de plus le nuage pouvait me permettre de se servir du nuage comme protection. J’activais la technique basique de mon clan qui était Tsubasa afin d’augmenter ma vitesse. J’avais besoin de mon arc, il serait plus qu’aidant en cet instant.
Les réponses du garde n’avaient pas été satisfaisantes, autant même dire qu’il n’avait pas répondu à ce qu’il avait posé comme question, préférant expliquer qu’il n’était pas présent depuis longtemps et qu’ils offraient la sécurité. Une sécurité qui semblait toute relative à certains égards car après tout, bien des choses clochaient dans l’endroit et Naoshige ne faisait que remarquer des détails étranges. Il écouta lentement le garde et prit la route vers le convoi jusqu’à ce que soudainement, le sol se craquèle, s’affaisse soudainement. Un trou béant le remplaça ainsi qu’une chaleur étrange, loin d’être naturelle. Il remarqua le garde partir au bord du camp, puis constata que tous les gardes en avaient fait de même. Soudainement, il fronça les sourcils alors que des créatures enflammaient jaillissaient de ce qui semblait être une grotte épaisse et imposante. Tout en se mordant la lèvre, le Senju se rapprocha du convoi alors qu’une traînée de flammes se mouvaient et suivaient le sable en direction du convoi. Il y avait quelque chose d’étrange en ces animaux, ils n’étaient pas normaux. Ils semblaient être semblables à eux, pouvant se battre sans grand mal. S’il n’était pas choqué par cela — après tout, Amerika était l’allié de Sora, il cherchait à déceler la personne derrière tout cela et qui se servait de ces deux lions comme des armes. Il connaissait les volontés de son ami et coéquipiers qui aurait sûrement du mal à se battre contre des animaux, après tout, il prônait la protection de la nature. C’était quelque chose qui risquait de complexifier leurs actions. Songeant à ce qu’il allait faire, le Senju ne vit que peu d’options au vu des techniques qu’il possédait ; le feu était un douloureux ennemi du bois. Heureusement, il maîtrisait un autre élément qui allait l’aider et qui serait avantageux.
Face aux flammes violentes et menaçantes, Naoshige exécuta une série de mûdra et son clone fit de même. Concentrant leur chakra, ils recrachèrent respectivement un jet d’eau, un véritable torrent. Naoshige dirigeait sa technique vers un trait de feu qui menaçait le convoi tout en le dirigeant vers le lion le plus au nord tandis que son clone faisait la même chose, avant de le diriger vers le lion plus au sud ; il n’utilisait guère la technique pour être puissante, pour renverser les lions mais pour éteindre les flammes. Il préférait se concentrer sur la protection du convoi avant toute chose car ce dernier était le but direct de leur mission ; s’il venait à être détruit, cela serait un échec non seulement pour eux mais aussi pour Konoha. Cependant, l’ordre de mission n’évoquait pas des lions de feu jaillissant de crevasses souterraines. Sora et lui devraient faire preuve de coopération s’ils voulaient s’occuper de ces lions sans les tuer. Heureusement, le Senju pouvait user du suiton de manière convenable, profitant de l’humidité apportée par le petit lac qui s’était développé dans cet oasis. Il pourrait lancer quelques techniques intéressantes qui permettraient de mettre en déroute les lions… et d’éteindre les flammes.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
65%
Résumé : Naoshige et son clone usent tout deux de la même technique pour tenter d'éteindre les flammes et de protéger le convoi.
Techniques et objets utilisées :
SUITON : SUIDAN 【CÔNE DU DÉLUGE】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
C
PORTÉE :
Grande
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Après avoir malaxé du chakra dans son estomac, l'utilisateur expulse une grande quantité d'eau sous la forme d'un puissant torrent en direction de la cible (unique) visée. Il s'agit d'une attaque à très longue portée, capable de renverser un adversaire, de le repousser, tout en lui infligeant des dégâts élevés.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne.
=> Par Naoshige, la trajectoire de l'eau suivant la lignée de flammes qui part du lion plus au nord.
SUITON : SUIDAN 【CÔNE DU DÉLUGE】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
C
PORTÉE :
Grande
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Après avoir malaxé du chakra dans son estomac, l'utilisateur expulse une grande quantité d'eau sous la forme d'un puissant torrent en direction de la cible (unique) visée. Il s'agit d'une attaque à très longue portée, capable de renverser un adversaire, de le repousser, tout en lui infligeant des dégâts élevés.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne.
=> Par le clone, suivant la trajectoire du feu en direction du lion du sud.
Passif :
MOKU BUNSHIN 【CLONE LIGNEUX】
DOMAINE :
Godai Seishitsu Henka
RANG :
A
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Spécial
DESCRIPTION :
Cette technique est beaucoup plus puissante que la plupart des autres techniques de clonage : le Moku Bunshin est très solide et ne disparaît pas une fois touché. Il faut une technique de rang B pour le détruire (rang C pour une technique Katon). Le clone peut se battre, utiliser des objets (si on les lui fournit), communiquer et utiliser les techniques de Mokuton, Suiton ou Dôton de son créateur jusqu'au rang B (inclus). Le chakra est pris dans la réserver de l'utilisateur. Les techniques qu'il utilise comptent dans le nombre limite de techniques utilisables par tour.
Les hommes ne tardèrent pas à réagir, si l’Inuwashi envoya un homme pour récupérer ses armes, le Senju se précipita pour revenir près de son allié et ami. L’un après l’autre, ils abattirent leurs cartes pour chercher à défaire les deux créatures. Si le premier usa d’un puissant poison sur le lion venant du sud, il causa de nombreux dommage parmi les civils que le chef du clan Senju s’empressa presque de faire disparaître d’une main de maître avec un suiton. Les lions à présent sans chaleur pour s’embrasser et blessé, il ne leur restait plus que des crocs et des griffes pour se défendre. C’est ainsi que celui au sud du clan s’élança vers le convoi, toutes griffe dehors. Bientôt rejoint par son jumeau du Nord, ils n’avaient de cesse de porter des coups et de mobiliser toute l’attention. Seulement ils n’étaient pas seuls, l'homme n’avaient pas cherché à trouver l’arc, il n'était pas en surface. La seule solution restante se trouvait dans ce trou béant.
Le piège se referma, bloquant l’accès des souterrains à quiconque. Les hommes allaient devoir faire sans armes pour les protéger. Ils allaient devoir ruser, et analyser les choses. La première défaite de leurs ennemies avaient suffit à mettre fin aux plans encore obscurs des hommes gérant les lieux, cela ne voulait pour autant pas dire qu’ils seraient tirés d’affaire. Juste qu’un répit était offert.
D’ailleurs, une fois qu’il en aurait fini, peut-être auraient-ils assez d’esprit pour remarquer cette femme se tenant au loin. Une femme aux cheveux argent, terriblement calme par rapport aux autres, mais semblant en savoir plus que quiconque. Elle serait peut-être une clé, ou une épée, seul l’avenir saurait le dire.
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Je tuerai ce garde qui ne m’avait rien ramener d’un de mes foutus poisons. Il était hors de question que je perde, mais alors que mon nuage semblait sortir de ma bouche, Nao apparu et créait un jet d’eau qui percutait mon nuage et une chose étrange se produisit, le fluide se mélangeait à mon nuage et le poison devint liquide et le flux d’eau qui était bleuté voire transparent de base devenait violet avant d’aller éteindre les feux du lion devant moi. Il aurait sûrement dû ressentir le poison, si sa peau avait absorbé un peu du liquide violacée, il souffrirait, mais vu comment la chance semblait nous sourire sur ce coup, je ne misais pas réellement sur ceci. Le trou où les lions étaient apparus semblait s’être refermé et le feu des lions semblait s’être éteint.
Ils se rejoignaient les deux lions venaient de se joindre et les gardes semblaient lutter contre le lion. Je rejoignais les gardes assez rapidement, il fallait éviter de trop utiliser de chakra. Ma forme Tsubasa me permettait d’être extrêmement rapide, je pourrais aisément asséner plusieurs coups je me retrouvais à cibler un des deux lions alternant des coup de griffes, coup de pieds tout en esquivant à chaque fois les griffes et les crocs par des pirouettes. Tout en combattant, je parlais à ces deux lions:
« - S’il vous plaît calmez vous. Je ne souhaite pas vous combattre, je dois protéger ce convoi. Je ne veux pas faire de mal aux animaux. »
Je m’excusais intérieurement auprès de Saruta-Hiko. Il devait me pardonner, je continuais d’asséner des coups tant qu’ils ne se calmaient pas. Dans un dernier bond, je me retrouvais à virevolter en l’air, mais alors que je voulais me retrouver par terre le mouvement du lion me surprenait et je me retrouvais à le chevaucher. Cette situation est forte désavantageuse, comment je vais me sortir de cette galère mon œil se posait en même temps que le soubresaut du lion vers une femme à la chevelure dont les rayons de la Lune semblaient fortement se refléter sur elle, la parure du drap lunaire. Quelle beauté. Si je n’étais pas dans une situation aussi inconfortable, je me serais sûrement surpris à regarder plus en détail cet enfant de la Lune. En attendant me voilà en train de faire un rodéo sur un Lion :
« - Cher Lion, calme toi. Je veux simplement descendre, on peut peut-être trouver un terrain d’entente. Avez-vous un nom ? »
Amerika sifflait à une distance assez grande afin de communiquer avec le Lion sans se faire attraper par ses griffes :
« - Crois moi roi de la Terre. Mon ami ne te veut pas du mal, il souffre de te blesser. Pouvons-nous nous entraider ? Que cherches-tu ? »
S’il n’acceptait pas, je serais obligé de le combattre jusqu’à le mettre hors d’état de nuire, mais je ne le souhaitais tellement pas.
Dire que le contrôle avait été perdu à une vitesse impossible serait un euphémisme. Une lueur blanche, un grondement venu de nul part, avait fauché Naoshige en l’attirant dans les tréfonds de la croûte terrestre pour ne laisser plus que le jeune Inuwashi, seul face à deux êtres à la crinière affaissé par l’eau. Quoi qu’il puisse dire, les lions restaient fier et après quelques échanges de griffes, l’un s’écroula au sol. Il n’était pas facile de négocier avec la bestialité, mais l’être chevauché cessa peu à peu de lutter face à l’épuisement évident de son corps. Il n’était pas inoffensif, loin de là, mais il avait besoin de se reprendre et vite. Il avait besoin de réussir à rendre fier les siens. Mais il ne cédera pas, certainement pas. Il était un soldat, il était là pour défendre les siens, il ne céderait pas. L’épargner reviendrait sans doute à faire preuve de faiblesse. Ce mot n’était pas à concevoir dans la bouche d’un être aussi vaniteux que le lion et sans doute est-ce cela que l’animal fini par saisir quand d’un mouvement de dos impérieux, il enfonça ses énormes crocs dans le bras ailé de l’homme. La morsure n’avait rien d’impressionnant, elle était simplement douloureuse, mais elle signifiait surtout que lui ne se rendrait pas.
Au loin, la femme continuait de fixer le Konohajin, comme pour prendre la mesure de ce qu’il saurait faire. Aurait-il assez de courage pour arriver à ses fins ? Serait-il celui qu’elle cherchait pour mettre fin à ces massacres ? Seul l’avenir le dira. Il devait à présent prendre son courage à deux mains et devenir un autre, un être différent.
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Je me retrouvais à faire un rodéo de lion pour essayer d’éviter de combattre ce lion, mais finalement mon aigle avait raison ces animaux sauvages d’une fierté forte et grande ne renoncerait pas aisément à ce combat. Finalement mon seul moyen de remercier la nature d’avoir créé ce genre d’animaux, c’était de leur donner la mort qu’il souhaitait sur un champ de bataille. J’avais mal de devoir tuer un animal, mais il fallait libérer ce lion du joug, la dureté de mes songes était violente, c’est lorsque la mâchoire dure et puissante du lion s’affaissait sur mon bras que je me réveillais. C’était simple, il fallait que je survive, il fallait que je me batte. HORS DE QUESTION que je perde maintenant, surtout que je laisserai Amerika seul. J’avais mon bras dans une des bouches du fauve. Je griffais de l’autre main la féroce bête sauvage. Il lâchait mon bras d’un simple mudra je chargeais mon chakra dans ma bouche. Je réussis à sauter grâce à mon agilité déconcertante. Le poison venait de se créer dans mon orifice buccal. Des airs, je lâchais une purée de pois sur les deux lions, les larmes se mirent à couler le long de mes joues. Une simple phrase venait de sortir de ma bouche :
« - Votre combat est terminé, rejoignez Saruta-Hiko. »
Je réussis à retomber sur le sable, mais cette surface, qui n’était pas forcément très rigide, me fit glisser le long du sable. Alors que je levais la tête vers le nuage de fumée, j’attendais de voir si un des lions s’en était sorti. Peu de chance, mais il fallait quoiqu’il arrive attendre que le poison s’en aille afin de pouvoir enterrer les lions sous le sable ou au moins faire quelque chose pour préparer leurs secondes vies. Étrangement, les larmes qui ne coulaient jamais sur mon visage ne semblaient pas vouloir s’arrêter, le corps de ces deux rois du cycle de la vie étaient sûrement morts. Je me jurais de ne pas laisser ce sacrifice inutile. Je comprendrais ce qui se tramait ici-même et je tuerai également ce garde qui ne m’avait pas ramené mon arc. Si le cas des deux lions étaient fait après leur avoir donné une sépulture décente, je me dirigeais vers la silhouette de la femme aux cheveux qui ressemblaient à une Lune. Elle n’avait pas arrêté de me regarder dans la clarté de la Lune, mon aigle venait de se poser sur mon épaule pour rester à mes côtés, j’essuyai le terrible torrent d’eau salée qui coulait sur mes joues :
« - Excusez moi de vous déranger. Est ce que vous savez ce qui se passe ici? »
La femme était étrange et d’une beauté rare pour une humaine. Elle avait quelque chose d’animal voire de spirituel. Quelque chose d’étrange et magnifique, une âme pure et métapsychique.
L’homme avait enfin pris les armes, il avait tué la dernière créature s’opposant à lui avec un nuage meurtrier de poison. Avait-il seulement pensé au reste de ce convoi ? Surement pas, car au travers de cet acte, il signa l’arrêt de mort de nombre d’innocents, d’être âgés ou trop jeune pour savoir y résister. Sa faiblesse face à la cause animale lui valu plus d’un regard, surtout après avoir honoré d’une sépulture décences les tortionnaires de certains survivant. L’Inuwashi s’avança alors vers la femme, encore porteur de sa peine, le regard de cette dernière vrilla un instant, douleur, compassion ou dégout, personne n’aurait su dire, mais elle faisait face à un homme requérant son aide et il ne semblait pas en position de lutter. « Vous êtes venu à deux et vous voilà seul, face au désert, vous n’êtes pas assez fort. » murmura-t-elle d’une voix cristalline et pourtant forte. Nul besoin de hausser le ton quand une simple observation suffit à comprendre et connaître son interlocuteur. « Vous êtes au coeur d’une région marqué par la guerre et la violence que seul quelques sacrifices permettent de calmer. » ces sacrifices, seraient-ils ceux qui teinte le sol de rouge et de mort ?
« Vous feriez mieux de disparaître voyageur ou votre survie vous arrachera encore quelques larmes. » elle n’était pas touchée par la souffrance animale, du moins elle ne semblait pas s’en préoccuper. Elle avait admis depuis des années que la loi du plus fort était celle qui comptait vraiment et elle n’aurais sans doute aucun remords à l’appliquer encore une fois. L’homme devait-il réellement fuir ? Ou fallait-il qu’il comprenne ce qui se tramait ici ? Un premier homme était apparu pour disparaître dans le trou béant que le sable avait fini par couvrir et cette femme semblait l’observer avec attention, à quelques mètres de cette tente bordeaux. Nul n’était vraiment innocent ici, personne ne semblait-être un allié assuré et pourtant, les apparences pouvaient encore tromper.
Dans ce qu’il restait de ce nuage de mort, une chance de réussir ce pourquoi il avait été engagé persister, mais la fuite et l’abandon de cette zone mortuaire était-elle vraiment le prix ?
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Le combat s’était terminé, le poison s’était répandu dans l’oasis, mais en même temps cela ne me concernait pas, depuis le début cette oasis semblait être le repère de gens malveillant. J’espérais simplement que les pauvres gens que je devais protéger étaient encore en vie. La dame devant moi se mettait à me faire la morale à cause de ma tristesse, un énorme rire sardonique à la limite de l’hystérie sortait de ma gorge :
« - Je ne pleure pas, parce que j’ai de la peine pour ses animaux. Je pleure, car je vais devoir tuer des animaux à cause de la bêtise des hommes. Je suis prêt à les sauver et pour cela si je dois leur apporter la mort pour les rendre auprès du Dieu Saruta-hiko. Rien de plus, si vous ne me croyez pas assez fort, vous vous trompez, je n’ai besoin de personne pour réussir à tuer des gens ou bien sauver cet endroit du joug des malhonnêtes. »
La peur, la mort, tout ça n’était rien comparer à ce que je pouvais donner au monde. Elle ne me connaissait pas, elle ne savait pas la puissance que je pouvais posséder. Le lien unique entre mon aigle et moi était différent, mon poison était puissant, mais il était hors de question que je puisse laisser cette femme me laisser de côté, de plus, je me devais de retrouver le chef de clan Senju, parce qu’il avait disparu dans un de ces gouffres. Je posais mon regard franc et sérieux dans son regard :
« - Savez-vous comment se compose les différents sous-terrains en dessous de cet oasis? Je dirais que cela ressemble à des galeries dont hommes et ces lions se servent pour prendre à revers les hommes qui se perdent ici ? Quel est l’intérêt dans tout cela ? »
Je soupirais en regardant un homme descendre dans un des trous. Cet endroit ressemblait à une énorme pièce de gruyère, il devait y avoir une multitude de galeries. Une multitude de danger, mon arc devait avoir été emmenés au niveau du chef. Ce que je trouvais étrange, c’est qu’ils n’avaient pas utilisé un de ces trous pour amener le convoi. Il devait posséder une faille dans cette galerie qui ne devait pas desservir l’ensemble du désert.
Je demandais une dernière chose à cette demoiselle :
« - Pouvez-vous me servir de guide? Je pourrais ainsi faire mes preuves à vos yeux d’enfant de la Lune. »
La Lune reflétait parfaitement son drap de lumière dans sa splendide chevelure.
Écrivez ici le résumé de votre combat épique et pic et colegram.
Techniques et objets utilisées :
||Ici vos objets et techniques||