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Brotherhood [Flashback An 15 - Libre]

Ōshanburazā Rinkusu
Ōshanburazā Rinkusu
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Ōshanburazā Rinkusu
Brotherhood [Flashback An 15 - Libre] 83m4

Rinkusu

Où la légende du Lynx des Mers du Sud



Ambiance Musicale

« C'est IM-PO-SSIBLE je te dis ! C'est un gamin tu vois bien ! Ca ne peut pas être lui ! »
« Puisque je te dis que je l'ai déjà vu de mes propres yeux ! »
« Tu as vu, ce marmot, faire couler un navire de l'armée à lui tout seul ? »
« Puisque je te le dis ! Pourquoi tu me crois pas ? »
« Parce que c'est évident que ce n'est qu'un gosse ! Et que ce pirate dont parles les légendes doit avoir trois fois son âge ! »
« Justement ! C'est ça le truc ! En vrai, il n'est pas aussi jeune que tu ne le crois ! »
« Ce que tu dis n'a aucun sens... »

Une heure que je poireaute devant ce qui semble être la quintessence de la garde Uzujin. Deux pauvres poissons clowns qui n'ont, vraisemblablement, jamais sorti leurs nageoires en dehors de leur pauvre anémones. Pourtant, ces destitués de neurones arrivent, dieu sait comment, à m'empêcher de passer depuis bien trop longtemps. Voué à les écouter déblatérer, j'attends patiemment qu'ils me permettent de passer les portes closes du Village caché d'Uzushio. Pourquoi me demanderiez-vous ? Pour la simple et bonne raison que si je veux atteindre mon objectif, il me faut user d'un minimum de discrétion et surtout, ne pas donner une alerte bien trop importante, qui peut, dans le pire des scénarios, mettre fin à ma liberté ou ma vie. Alors je patiente, longtemps, très longtemps, trop longtemps, qu'enfin les deux énergumènes se décident à savoir si oui ou non, je suis bel et bien celui qu'ils pensent que je suis. Bien heureusement, l'esprit aiguisé du premier garde que je vais appeler «Abru » vient s'écraser sur la bassesse intellectuel du second que je m'imagine se nommer « Ti ». Un magnifique duo qui pourtant, commence à lacérer avec férocité la membrane déjà frêle de ma tolérance à l'absurdité.

« Moi, je te le dis encore pour la millionième fois ! Ce « gamin » n'est pas Rinkusu le Lynx des Mer du Sud ! »
« Et moi je te le redis pour la je-ne-sais-combientième de fois ! J'ai déjà vu ce pirate et je sais qu'il nous ment ! »
« Bon, les gars, c'est pas que je m'ennuie, mais ça fait une heure que je vous ai dis que j'étais juste là pour faire du commerce. J'ai fais un long voyage jusqu'ici et je commence vraiment à être fatigué. »
« Toi, le mioche la ferme ! Tu bougeras quand on te le dira ! »
« Ne lui parles pas comme ça ! Il pourrait te tuer à tout moment ! »
« Mais ce n'est qu'un gosse ! »
« MERDE ! Vous m'avez saoulé c'est bon ! Je suis bien Rinkusu, le célèbre second de l'Oshanburaza le tristement célèbre navire pirate blablabla ! Voilà vous avez votre réponse maintenant je peux passer oui ou merde ? »
« Ah ! Tu vois j'avais raison ! »
« Mais ne soit pas débile ! C'est un enfant ! Il dit ça pour faire l'intéressant ! »
« ...put... C'est une blague... »

Comment est-il possible de laisser la garde d'un village caché de shinobi à deux êtres dénués de la moindre once de jugeote ? À vrai dire, ce constat affligeant me rend encore plus dubitatif sur mes propres capacités. Dans quel monde deux marins d'eaux douces pareilles sont capable de m'empêcher, moi, d'avancer ? De l'agacement naît l'énervement, et de la colère la bêtise. Sans demander mon reste, j'écarte un pan de mon manteau, dévoilant mon Kusarigama, attrapant le manche d'un des deux crocs de Tora No Kiba avant de le projeter dans les airs. La chaîne imbibée de chakra se déploie, laissant la lame se planter au sommet du mur qui me sépare de ma destiné. D'un coup sec, je tire sur cette dernière, poussant le lien à se rétracter, me propulsant alors dans les airs au-dessus des deux faces de raies qui, les yeux ébahis, me voient franchir l'enceinte d'Uzushio.

Orchestrant un magnifique atterrissage de super-héros, mon arme se repli sur elle-même, retrouvant la place qui est sienne à ma ceinture. Me voilà enfin entrer. Une joie et un soulagement immense me submerge, alors qu'une voix se fait entendre par delà le mur, se mêlant alors très vite au son d'une alarme qui retenti parmi les habitations.

« ALERTE ! UN INTRUS ! »
« …Rin... Pauvre con... »

Pivotant légèrement la tête sur le côté, je vois la lame d'un Kunai se planter dans le sol devant moi. Le temps presse, mon esprit bouillonne. Par où aller ? Je n'en sais rien, n'ayant jamais mit les pieds dans cet endroit il m'est difficile de choisir une direction. Qu'importe. Sans demander mon reste, je file à toute allure dans les ruelles tortueuses que m'offrent quelques habitations. Il me faut prendre de la hauteur, et pourtant, rien ne semble s'y prêter encore. La plupart des maisons qui me font face n'ont pas plus d'un étage et me déplacer sur leurs toits serait pure folie. J'opte pour la course en zigzag, allant et venant au petit bonheur la chance, déviant ma trajectoire au plus du possible lorsque je vois quelqu'un sur mon passage. Le but n'est pas de perdre du temps avec des innocents, non, je dois atteindre mon but. Les paroles de Mio me reviennent en tête et s'entrechoquent avec la myriade de pensées qui m'accablent.

« Tu le trouveras en haut de sa tour, mais l'atteindre ne sera pas chose aisé. »

J'évite de peu une autre salve de projectiles. Ces ninjas sont coriaces, réussir à suivre ma cadence n'est pas chose aisé. Qu'à cela ne tienne, je presse d'autant plus le pas alors que ces derniers me mènent à ce qui ressemble à une rue commerçante. Dans ma frénésie, je bouscule une pauvre femme qui laisse, dans un cri, ses fruits tomber au sol. Quel gâchis. Pas le temps d'y penser que je bouscule un pauvre gosse, manquant de lui refaire la mâchoire d'un coup de crâne. Bon sang, mais il y a vraiment trop de monde ici ! Les hurlements se mêlent à la panique lorsque des ordres sont criés dans mon dos. J'esquive in extremis la lame d'un katana sorti de nul part, me laissant glisser sur mes genoux, je bascule mon corps vers l'arrière, toisant la mort dans une nouvelle danse fortement désagréable. La suite n'est qu'un enchaînement chaotiques d'actions similaires qui n'ont pour effet que d'alerter encore plus de monde. Moi qui voulait la jouer discret...

Mais le pire reste à venir, quand sur mon passage, un être se juxtapose à ma course. Je vois ses grands yeux remplient d'incompréhension, la détresse se lisant dans l'inertie de son petit corps frêle et duveteux. Je suis à deux doigts de le heurter, mais à cette vitesse, cela veut dire que peut-être je peux le blesser grièvement, voir le tuer. Inconcevable ! Impensable ! Inacceptable ! J'use alors de toute la force qui est mienne pour esquiver cette mignonnerie, courbant mon corps dans une vrille magnifiquement exécutée qui, pourtant, se finira dans un ramassis d'ordures dont la puanteur n'a d'égale que le temps qu'elles ont resté au soleil.

« Beurk... »

Je reprends mes esprits en même temps que mon souffle, évitant par la même occasion de trop respirer par le nez. Doucement, je me relève alors qu'une dizaine de ninja m'entourent, pointant leurs armes vers moi, me sommant de ne plus faire un geste. Je les toise de mon regard de jeune adolescent trentenaire, prêt à en découdre à la moindre escarmouche.

« Pas un geste ! Tu es en état d'arrestation ! »
« ...Parce que vous pensez vraiment pouvoir m'arrêter ? Vous ?! Savez-vous au moins qui je suis ? »

La tension est palpable. Tous me regardent d'un air à la fois interrogateur et sévère alors qu'un sourire narquois se dessine le long de mes fines lèvres.

« Il semblerait que non... Alors laissez-moi vous éclairer... Et rappelez-vous de ce jour, où vous, pauvre ninja de pacotille, avaient bien failli attraper Rinkusu, le Lynx des Mers du Sud ! »

De ma manche, j'extirpe un parchemin explosif qui vient se loger aux pieds de mes bourreaux. La panique les prend alors que je disparais de leurs champs de visions et réapparaît quelques mètres plus loin, ce qui aurait dû, normalement, me mettre hors de danger. Pourtant, la fatalité n'étant pas une bonne amie, je me retrouve malgré moi en plein milieu de la grande place du village, tous les regards se portant alors sur moi.

« Hum... Mauvais calcul de trajectoire... »

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Omura Mifuyu
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Omura Mifuyu


Brotherhood

Libre


"ALERTE ! UN INTRUS !"

Hum ? Pour la première fois depuis deux heures, depuis qu'elle avait passé la porte de bois qui l'avait menée dans cette pièce austère dans laquelle reposait un lit métallique et, sur ce lit, un drap blanc lui-même occupé par un adolescent endormi, la Sorcière du clan Omura releva la tête, curieuse. Elle avait été complètement absorbée par son opération qui, malgré ce que cela pouvait laisser penser, n'était pas une autre de ses expériences dont l'essence dépassait les frontières de la morale. Au contraire, elle venait de lui sauver la vie. En effet, contrairement à son habitude, elle ne se trouvait pas dans son bureau de la Division d'Amélioration des Performances Humaines d'Uzushio, mais bien dans une chambre d'hôpital, petite, sombre, triste mais propre. On avait requis ses compétences pour ce cas d'empoisonnement et ces deux heures passées avaient à peine suffi à retirer la toxine ingérée des organes les plus fragiles. Finalement interloquée par cette alarme, après tout cela n'arrivait pas tous les jours dans un village comme celui des tourbillons, réputé pour son pacifisme, pour sa lâcheté et son impuissance qui nécrosaient lentement mais surement la jeunesse, la faiblesse s'insinuant le long de ses veines et remontant jusqu'à son cœur affaibli pour le priver progressivement de tout espoir de vitalité ; elle déposa ses instruments sur le linge blanc qui recouvrait la table de fer et confia la suite des opérations à un subalterne. Le pronostique vital n'étant plus engagé, elle put partir sans avoir à subir les remontrances de Leiko ou de ses insupportables partisans.

Déjà, l'agitation était palpable dans le village. Les passants s'interrogeaient, s'échangeaient des regards inquiets, tandis que les shinobi se rassemblaient. D'expérience, la poursuite ne devrait pas durer bien longtemps. Si puissant pouvait être cet intrus, et si faible pouvaient être devenus les Uzujins, il n'avait aucune chance de leur échapper. Aucune chance, car elle serait celle qui le capturerait – mais pas avant de l'avoir un peu observé, bien sûr.  

La femme-enfant, sereine mais amusée, grimpa d'abord sur le toit de l'hôpital, bâtiment fondamental de la vie de la cité qui offrait une vue plongeante sur le reste de la ville. Elle y distinguait le poursuivi et les poursuivants se livrant à une course infernale et étonnante dans les ruelles commerçantes du quartier central, ce qui était étrange considérant qu'un infiltré tentait rarement de passer par les passages les plus fréquentés et mieux protégés d'Uzushio. Elle haussa les épaules et, bientôt, rejoignit elle aussi la grande place, vers laquelle l'ennemi tendait visiblement. Elle le vit s'écrouler dans un tas d'ordure, provoquant la fuite précipitée d'une dizaine d'oiseaux gênants dont le battement d'ailes incessant fit frissonner la vieillarde. L'odeur infecte de la crasse, de la décomposition, des carcasses et des déjections humaines atteignirent bientôt ses narines, toutefois elle ne broncha pas, ayant été habituée à bien pire durant la grande guerre des clans qui avait produit son lot de morts et de pourritures.

La dizaine de shinobi qui l'entourait semblait prête à en découdre avec lui, mais se firent fausser compagnie de manière humiliante aux yeux de l'ancienne, qui ne pouvait pas concevoir qu'un jeune homme se présentant comme "Le Lynx des Mers du Sud" puisse mettre en défaut une troupe de soldats expérimentés.

Malheureusement pour lui, l'intrus apparut à quelques pieds seulement de Mifuyu, qui le toisa avec indifférence avant de s'avancer lentement vers lui. "Vous cherchez quelqu'un, peut-être ?" lui demanda-t-elle. Il pouvait être troublant pour lui de voir une fillette le questionner de la sorte, toutefois l'aura qui l'entourait ne trompait personne. Elle n'était pas une simple gamine, et les murmures qui se réverbéraient partout dans l'espace de la place en était la preuve. On entendait une mère rassurer son enfant : "Mifuyu-sama est là, il ne va rien t'arriver" alors que déjà elle protégeait sa fille de son corps, craignant bien plus de croiser le regard de l'infâme chirurgienne que le danger de cette intrusion. Un groupe de jeunes plaisanta sur les légendes qui l'entouraient : "On raconte que la vieille peau se nourrit exclusivement de gosses, c'est pour ça qu'elle a l'air d'une gamine !" ; ah, s'ils savaient à quel point ils étaient proches de la vérité, ils n'en parleraient pas avec tant de légèreté.

De son côté, l'Omura regardait fixement le jeune garçon, avant de déglutir deux petites pièces métalliques qui réfléchissaient le soleil sur le sol de la place. Ils étaient ses deux scalpels, qu'elle plaça dans chacune de ses mains, prête à trancher si elle n'obtenait pas ses réponses.

"Alors, Monsieur le pirate ? Tu veux t'amuser ?"

Récapitulatif combat:

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Ōshanburazā Rinkusu
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Ōshanburazā Rinkusu
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Rinkusu

Où la légende du Lynx des Mers du Sud



Ambiance Musicale N°2

Ce qu'il y a de bien et à la fois de très chiant à être une légende, c'est que pour qu'elle existe, il faut que ton nom soit rependu. Et si cette dernière grandit, cela veut indéniablement dire que le nombre de mouette qui répète ton histoire croît avec. Et il en va aussi bien des grands pirates que des shinobi dont la renommé n'est plus à faire. Mais avant de parler de ça, revenons à l'étrange rencontre que je viens de faire.

Car après mon fiasco directionnel, je me retrouve nez-à-nez devant une fillette aux allures plus que lugubres, dont le manque d'étonnement à mon sujet est pour le moins détonnant avec l'ambiance générale. Me relevant en époussetant mon manteau, je délaisse du regard mon interlocutrice, qui, d'une voix pour le moins détachée, émet une question qui me remplit d'une joie dissimulée. Enfin quelqu'un qui peut m'aider à trouver mon grand-frère ! Arborant un large sourire, je joins mes mains en prière en relevant la tête, bien heureux d'un tel retournement de situation.

« Ah ! Bah voilà bien que tu demandes ! En effet je... MAIS C'EST DEGUEULASSE ! »

Oscillant entre dégoût et envie de vomir, je constate avec stupéfaction que la demoiselle qui, normalement, devait m'aider à trouver mon introuvable de frère, n'est en réalité qu'une sociopathe avec de gros problèmes intestinaux ! Sortir des scalpels de sa bouche, déjà en soit, j'ai du mal à saisir l'utilité, après tout, on a pas inventé les poches pour faire jolie ! Mais là, en plus d'être dégueulasse c'est aussi super dangereux. Voyant l'action on ne peut plus répugnante de la donzelle, ma main vient se loger par réflexes sur ma gorge, m'empêchant de régurgiter les quelques vivres que j'ai englouti durant mon dernier repas. Mais c'est lorsque je la vois, brandissant ses armes chétives de par et d'autre de son corps de jeune adolescente qu'une vieille histoire me revient en tête.

C'était il y a des années, alors que la maladie m'avait frappé, mon père me raconta une bataille à laquelle il avait participé durant la grande guerre ninja. À cette époque, il avait combattu aux côtés de nombreux ninja, vendant ses talents de guerrier à la besace la plus remplit. Mais une des histoires qu'il aimait à me raconter -parmi tant d'autres – était celle de sa rencontre avec une dame, bien particulière. Il m'avait conté comment, armé de deux lames courtes, elle réussissait à mettre à mal des garnisons entières de soldats aguerri, volant parmi eux telle une ombre, lacérant les corps, ne laissant qu'un amas de chair en putréfaction derrière elle.

Son nom, inscrit dans ma mémoire comme sa légende, résonne alors dans les chuchotements de l'assemblée qui nous entoure. Mifuyu, la Légendaire Sorcière Omura. Le dégoût laisse place à l'étonnement, puis laissant un temps mon esprit se reprendre, un large sourire se dessine sur mon visage, surmonté de deux yeux pétillants de contemplations à son égard. Ouvrant large les bras vers les cieux, je ne peux m'empêcher de laisser ma joie éclater au grand jour.

« LA SORCIERE OMURA ! ELLE EST LÀ ! DEVANT MOI ! »

J'accours devant elle, saisissant ses mains dans les miennes, je m'agenouille devant la plus terrifiante et magnifique légende du Sud, plongeant mon regard dans celui de celle qui, enfant, berçait mes nuits de ses exploits.

« Je suis un grand fan ! Mon père a combattu à vos côtés durant la grande guerre Ninja, il m'a tout raconté à votre sujet ! Absolument tout ! C'est grâce à vous que je me suis passionné pour le Kaikenjutsu ! Vous êtes mon idole ! Et vos travaux sur l'anatomie humaine sont juste un recueil de savoir sans équivoque ! » Je me relève alors face à elle, deux cœurs remplaçant mes iris. « Rohlala je suis tellement heureux de pouvoir enfin faire votre rencontre ! Vous n'avez pas idée de comment j'adore tout ce que vous faites ! » Je prend alors place à ses cotés, posant une main sur son épaule alors que l'autre vient se loger en dessous de sa nuque. « Et la perte de votre famille, les rumeurs courant à ce sujet et à votre immortalité, tout ceci ne rendent que plus grande grâce à votre légende. » Je reprends alors place face à elle, me prosternant solennellement. « Veuillez excuser mes mauvaises manières, je ne me suis pas même présenté. » Je me relève alors me pointant de mon pouce dans une posture des plus héroïques. « Je me nomme Rinkusu, je suis le fils de Tora le Capitaine de l'Oshanburaza et je cherche mon frère qui vit ici-même ! Peut-être pourriez-vous m'aider à le trouver ? »

« IL EST LÀ ! ENCERCLEZ LE ! »
« Hey merde... Bon si vous voulez bien m'excuser ma dame, je dois me retirer ! En tout cas je suis vraiment content de vous avoir rencontrer ! J'espère qu'on se recroisera bientôt ! »

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Masamune Sanada
Masamune Sanada
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Masamune Sanada
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Si vous vous promenez dans les rues animées du village caché du Tourbillon, ne manquez pas la grande place du marché central, carrefour des cultures et des biens de tout le continent. Flânez entre les échoppes et les stands de nourriture, regardez donc autour de vous, il se peut que, en haut d'un escalier surplombant la place, vous aperceviez un jeune homme encapuchonné, dégageant régulièrement un nuage de fumée opaque qui semble naître de l'obscurité, au fond de sa caverne de tissu.

Comme très souvent, Sanada observait l'émulation qui traversait le plus grand marché des mers du sud. Il n'avait pas envie de s'entraîner et sa sensei, avait apparemment été appelée en urgence pour une opération au sein de l'hôpital de son clan. Il avait donc quartier libre pour faire ce qu'il préférait, absolument rien.

Il était en train de suivre une conversation entre un riche négociant et un grossiste qui tentait de vendre sa cargaison de poissons quand l'alarme du village retentit. L'étonnement s'empara de son esprit, avant la déception. Il n'avait aucune envie de poursuivre un intrus au sein du village. Sa dernière expérience dans le domaine lui avait valu une remontrance du kage et quelques sueurs froides. Et puis après tout, il n'était qu'un genin. Des ninjas beaucoup plus expérimentés devaient déjà être sur les traces de cet inconscient.

Quand il aperçut la silhouette assez frêle d'un adolescent apparaître sur la place, il se leva. Les dieux insistaient pour qu'il participe. En bon croyant, il grimpa donc sur un des toits entourant le marché pour suivre le jeune homme.

À peine avait-il atteint les tuiles ouvragées des habitations, qui appartenaient majoritairement à des notables de la Ligue Somei, qu'il fut témoin de l'arrivée de sa sensei, la Sorcière d'Uzushiogakure. Celle-ci confronta l'étranger, déglutissant ses armes comme elle en avait l'habitude. Amusé par la réaction un peu théâtrale de l'intrus qui sembla retenir des haut-le-coeur, le genin décida de rester en retrait. Ainsi, il surplombait l'action et pouvait suivre aisément l'adolescent qui semblait, au vu de son apparition sur la place, bien plus rapide que lui.

S'en suivit une conversation entre la Harpie en culotte courte et l'adolescent. Malheureusement, Sanada était trop loin pour entendre ce qu'il disait mais, à en juger par la mine radieuse de l'éphèbe aux cheveux cendrés, la conversation semblait plus joviale qu'agressive, ce qui étonna le soldat des Cinq qui ne connaissait que trop bien Mifuyu.

Pour ne pas s'exposer, il invoqua un clone qu'il laissa descendre, attendant la possible fuite de l'étrange garçon. Lui allait rester en retrait. Il ne servait à rien de risquer de se retrouver dans un affrontement entre deux ninjas bien plus puissants que lui. Le clone était la solution parfaite. Faire son travail, sans les risques qui allaient avec. Il laissa son double chakratique s'approcher du duo, le faisant passer pour un simple civil faisant ses courses.

Sanada suivit le mouvement de son clone, réduisant peu à peu la distance qui le séparait de l'action, toujours bien caché derrière les statues de héron qui ornaient les coins du toit d'une admirable bâtisse. Après quelques mètres à ramper, il put entendre la fin de la conversation entre l'Omura et l'inconnu alors que des gardes du village, en majorité des jeunes gradés Miyamoto, arrivaient sur la place en grande trombe.

- Hey merde... Bon si vous voulez bien m'excuser ma dame, je dois me retirer ! En tout cas je suis vraiment content de vous avoir rencontrer ! J'espère qu'on se recroisera bientôt !

Sans attendre une seconde de plus, le clone de Sanada, maintenant à proximité, se retourna, deux doigts sur le côté de sa bouche et cracha un puissant jet d'eau en direction du fuyard.

Juste en face, le véritable Sanada regardait la scène, la vague du chaos qu'il maîtrisait était une technique assez inoffensive en soi, mais elle pouvait déstabiliser un homme, surtout si celui-ci ne s'attendait pas à être attaqué de cet angle.

Misant donc tout sur l'effet de surprise, le genin pria les Cinq pour que son clone atteigne sa cible avant qu'il ne disparaisse comme il était apparu.

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Que le chaos commence

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Masami avait des livraisons à faire cette journée-là et évidemment, elle les avait terminées sans se faire trop attendre. Pourtant, elle traînait les pieds pour rentrer. Elle n’avait pas vraiment envie de rentrer à la boutique. L’été tirait déjà vers sa fin. La brûlure de Baransu n’était que plus vive maintenant que Mayumi avait défait ce qui restait de leur équipe. Sakura et Saeko … Elle n’étaient plus là, Mayumi avait raison, dans un sens, il n’y avait plus vraiment de raison de continuer. Bientôt, on allait la réassigner. Peut-être serait-elle chef d’équipe à son tour ? Non elle n’était pas prête, pas après Baransu, pas après tout ce qui y était arrivé. On lui avait tout arraché et elle était loin d’être capable de se relever.

Ses cheveux en bataille, les cernes qui s’allongeaient sur son visage tous les jours. Ses cauchemars qui sans cesse lui rappelait les atrocités qu’elle avait vues … Non, Masami n’était pas prête à reprendre du service …

Un soupir passa ses lèvres, alors que son regard brun se tourna vers le port. Elle devrait aller dans ce pub qu’elle aimait tant. Ça lui changerait les idées. Elle n’était pas alcoolique et n’avait pas comme premier recours de plonger dans la boisson, mais fallait avouer que l’ambiance là-bas était bonne et c’était un de ses derniers liens avec son ancienne équipe. Elles avaient l’habitudes de se regrouper à une table du fond quand l’entraînement était trop dur, ou que la mission avait tourné au vinaigre. Elles y allaient si souvent, qu’on connaissait leurs boissons habituelles, leur plats favoris … les serveuses les appelaient même par leur prénom ! Alors oui, c’était un peu le havre, le retrait de la jeune femme.

Évidemment, il fallait que sur son chemin, quelques obstacles de mauvais goût se dressent. L’alarme du village résonna, ce n’était pas le temps de rester l’air bête à regarder dans le vide. Immédiatement, Masami convoqua son fidèle Kusarigama du rouleau dans lequel il reposait, prête à trancher ses adversaires si le besoin se faisait sentir. Elle courut en direction du remue-ménage, là où elle pensait voir peut-être plus qu’un homme – homme qui semblait faire la cour à … une gamine ? Mais c’était quoi cette connerie ?

Enfin, ce n’était pas le truc le truc le plus loufoque qu’elle ait vu, donc ça passait. Par contre, cet homme demeurait un intru et il fallait agir. Alors qu’elle hésitait sur son approche, Masami vit un garçon qu’elle ne connaissait pas encore et qui dans un futur pas si éloigné serait son équipier, Sanada, cracher un déluge d’eau sur l’homme. Il semblerait que quelqu’un d’autre ait lancé les hostilités … Plus de temps à perdre. Masami lança la lame de son kusarigama en direction du jeune homme, la faisant tournoyer sur elle-même. Une fois l’arme de nouveau en main, elle l’accrocha à sa taille, puis, elle saisit deux kunais des poches de sa veste de chunin avant de charger l’homme.
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Omura Mifuyu
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Omura Mifuyu


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La Sorcière des Omura était loin de se douter que son triste surnom avait pu atteindre jusqu'aux oreilles de cet enfant-pirate qui avait décidé de bafouer la tranquillité des tourbillons. Bien qu'elle détestât toute effusion de joie, d'affection ou, pire encore, de trop forte sentimentalité, elle resta immobile en attendant que celui qui se faisait passer pour un faible – car à n'en pas douter il n'en était pas un – eût terminé son petit numéro. Plus tard, elle justifiera cette inaction par la nécessité de gagner la confiance de l'intrus, de ne pas le brusquer, alors qu'en réalité son orgueil n'était pas parfaitement insensible à cette vague d'admiration qui déferlait vers elle pour inonder son âme altière, faisant abstraction de tout le reste et, ce, même si elle était convaincue que ce discours était un beau tissu de mensonges visant simplement à gagner du temps ; après tout un compliment restait un compliment.

"Votre frère, hum ? Et il a un nom, ce frère ?" demanda-t-elle simplement, ne relevant par humilité aucun élément de cet éloge surprenant.

Mifuyu observait le Lynx des Mers du Sud autoproclamé d'un regard puissant, dominateur presque, comme si elle souhaitait l'écraser avec sa simple prestance, comme si elle voulait voir son petit corps s'enfoncer progressivement dans le sol en craquelant les pavés de la grande place, s'imaginant que, de loin, on pouvait visualiser le combat de ces deux auras qui s'affrontaient ; celle de Rinkusu serait bleue, vacillante, tandis que celle de la vieillarde serait mordante et d'un blanc parfait, d'un blanc royal.

Galvanisée par cette pensée conquérante et profondément arrogante, elle entreprit de l'empêcher de fuir au moment où il la relâcha enfin, quand il aperçut les quelques troupes qui déjà commençaient à les encercler.

« Hey merde... Bon si vous voulez bien m'excuser ma dame, je dois me retirer ! En tout cas je suis vraiment content de vous avoir rencontrer ! J'espère qu'on se recroisera bientôt !
- Minute, papillon. »


Alors, elle attrapa son poignet du bras gauche et, avec une telle coordination qu'on aurait dit un mouvement de danse, elle leva son second bras vers le ciel et convoqua la foudre sans même prendre le temps d'implorer la nature. Instantanément, sa main réceptrice fut frappée d'un puissant éclair qu'elle redirigea à l'aide de son chakra pour lui faire parcourir son corps, traversant ses épaules menues, approchant dangereusement son cœur, manquant de percer ses poumons, avant de rejoindre son autre main qui avait tenté de s'agripper au poignet de sa cible, l'éclair transitant ainsi jusqu'à sa victime finale et le secouant d'un sursaut électrique.

Parallèlement, elle vit Sanada, ou plutôt son clone, bien qu'elle l'ignorât, arriver et projeter une salve aqueuse dans leur direction. Elle ne capta pas encore la présence de Masami, ni la puissante arme qui arrivait droit vers eux mais, heureusement, et puisqu'elle intentait d'éviter astucieusement l'assaut de son élève, elle s'était déjà projetée de quelques mètres en arrière. Elle fut particulièrement étonnée en voyant la Fuma débarquer avec une vitesse folle, armes à la main, usant d'une technique qu'elle-même employait fréquemment. Elle sourit, voilà qui était intéressant. Elle préféra rester pour le moment à quelques mètres du pirate afin de l'observer sortir de cette périlleuse situation. Entouré de Masami et de Sanada, sans compter des dizaines de shinobi expérimentés qui convergeaient immanquablement vers lui, de quoi serait capable le fameux Lynx des Mers du Sud ?

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Ambiance Musicale (un peu bizarre) N°3

Prenons quelques minutes pour récapituler le flots maculés de merde qui vient juste de déferler dans tous les sens sur ma misérable existence voulez-vous ? Perdu dans ma fuite, je sentis une main s'accrocher à moi. C'est la Sorcière Omura, qui, d'une délicatesse des plus envoûtantes s'est saisit de mon poignet, créant un contacte entre nos deux corps de jeunes éphèbes, dont la puissance émotionnel me fit rater un battement de cœur. Elle dont les récits ont jonchés mon enfance, se retrouve lier à moi, désirant me retenir dans ma course folle. Sans attendre, je plonge mon regard dans le sien et là, perdu dans le temps et l'espace, je sens que nous nous connections. Les secondes devient des heures et le peuple s'agglutinant autour de nous me semble s'effacer de l'horizon, me plongeant elle et moi dans un moment intime et puissant où tout me paraît possible. Au diable l'écart d'âge et son physique de jeune adolescente, l'amour ne se contrôle pas et qu'importe les obstacles que mettra la vie sur notre passage, à cette instant, je sens que nous pourrions déplacer des montagnes ! Un coup de foudre me diriez vous ? Sans nul doute, à tel point que je me sens transporter dans une danse endiablée que ma partenaire débute d'un pas d'une divine délicatesse. Levant sa main vers les cieux, je sens mon âme s'élever avec elle, alors que le choc, presque électrique, voir... carrément foudroyant, nous transperce de part en part, me faisant arborer une grimace des moins glamours alors que je sens une grande chaleur me prendre dans tous le corps, engourdissant de mes parties les plus intimes à mes membres les plus vitaux. Qu'on se le dise, il n'est évidemment pas question d'une amourette banale, mais bel et bien d'un coup de tonnerre dans mon existence qui me laisse littéralement sur le carreaux, brisant un peu de ce petit cœur qui pourtant l'espace d'un moment ne bat que pour elle.

Mais c'est sans compter la maxi douche froide qui s'abat sur mon être, me plongeant dans une stupéfaction des plus improbable alors que je vois ma douce s'échapper. Pas le temps d'y penser que l'ascenseur thermique de ma contemplation se fait malmener par le flot continu de flotte qui m'asperge littéralement la gueule d'une manière pour le moins très désagréable. Fermant les yeux, je sens mon corps vaciller. Est-ce l'amour ? L'effet de cette rencontre fortuite qui pourtant prend naissance dans les affres tumultueuses de la destiné ? Non. C'est juste que le jet sortant de la bouche de l'inconnu, couplé à mon état d'amoureux transit, poussent le vaisseau de mon âme à chuter salement sur le sol de la grande place du village. Cul par terre, je regarde l'énergumène au grave problème salivaire, le toisant d'un regard désapprobateur.

« HEY ! J'ai pris une douche ce matin ! »

Après la stupéfaction vient les tremblements. Mon oreille reconnaît le bruit strident de la lame d'un Kusarigama s'approchant dangereusement de moi. Dans un réflexe surnaturel, j'écarte les cuisses, laissant le tranchant de la scie circulaire frôler la partie la plus délicate de mon anatomie. Une sueur froide coule de mon front jusqu'à la commissure de mes lèvres. C'est alors que je me met a vraiment espérer qu'il s'agit d'un liquide provenant de mon corps et non pas de la gueule de l'autre pistolet à eau. La lame s'arrête à temps et retourne à son propriétaire, une femme, visiblement en proie à un peu trop de testostérone au vu de sa musculature bien trop saillante à mon goût. Forçant sur mes abdominaux, ou du moins le peu qu'il me reste, je bascule en arrière, réalisant une roulade digne d'un enfant de trois ans, reprenant appuie sur mes pieds alors que ma capuche s'abat négligemment sur ma tête, m'empêchant de voir la tornade Uzujin qui arrive à tout allure. Le choc est directe, sans équivoque et sans fioriture. Un bon gros coup dans la mâchoire qui me fait valdinguer à plusieurs mètres de la scène, avec un atterrissage forcé dans l'étalage d'un pauvre marchant de légumes.

Du coup, si on résume bien la situation, je suis supposé être un pirate de renom, mais, j'ai tout pris dans le coffret sans vraiment trop savoir quoi faire.

La poussière se soulève aux abords du stand où je me suis lamentablement écrasé, cachant mon corps à la vue de toute la populace qui commence à être nombreuse. La tension est palpable et je sais que tous se demandent : Que va donc faire le Lynx des Mers du Sud ?

« ♪ Kawaisōna karasu. ♪ Watashi no koe wa dokudesu. ♪ Anata no shi ni mekura. ♪ Rinkusu ga anata o tojikomemashita. ♪»

Ma voix s'élève dans le silence, comme une ôde à ce qui va bientôt leur arriver. Je me relève, dandinant la tête, répétant ces paroles sur une mélodie dansante, j'époussette mon manteau trempé alors que ma capuche a retrouvé sa place sur ma tête, laissant mes fausses oreilles de félins bouger de droite à gauche alors que soudainement je lève la main haut dans le ciel.

« J'aimerai dire un mot ! »

L'attention est porté sur moi, en même temps, difficile qu'il en soit autrement vu la situation, cependant, je me laisse le temps d'une seconde pour laisser à mon publique la joie de se demander quel travers je m'apprête à leurs infliger alors qu'en réalité, le mal est déjà fait, patientant dans la pénombre, caché par quelques tissus oscillant au grès du vent.

« KATY ! »

Rien ne se passe. Le désarroi se lit sur mon visage alors que mon doigt trouve son chemin jusqu'à ma tempe, la grattant, marquant avec encore plus de théâtralisme le fait indéniable qu'à nouveau, j'ai oublié le mot magique et foiré complètement mon coup.

« Non c'est pas ça... Katmandou !... Non plus... Katerpillar !... Non.... Katsumi !...Non...Bordel mais c'est quoi déjà... C'est quasiment pareille que le prénom de mon ex... Comment elle s'appelle déjà cette conne... AH C'EST CA ! Le mot que je voulais dire en fait c'est KATSU ! »

L'explosion est sans précédent, mais contrairement à ce que j'espérais, elle détone près du mur d'où j'avais apparu... Ma main vient se loger violemment sur mon front alors que je me rends compte de l'immense connerie que je viens de faire.

« Merde... C'est vrai que j'ai balancé un parchemin explosif là-bas j'avais complètement zappé... Bon tant pis... Katsu ? »

Cette fois-ci l'explosion naît bel et bien là où je la désirais. Car s'il y a une chose qu'il faut savoir sur les pirates, c'est que nous sommes de sacré roublard ! La pauvre Sorcière Omura s'en rend compte alors à ses dépends alors que niché au creux de ses vêtements, gît un parchemin explosif que je lui avais apposé durant ma longue apogée quant à la grandeur de ce personnage, qui, pourtant, a oublié un des plus grands basiques : Ne jamais baisser sa garde. Une leçon qu'elle se remémore à ses dépends alors que l'explosion jaillit, prenant dans son feu les personnes proches d'elle.

« BIEN ! Maintenant que j'ai votre attention sachez que si vous m'attaquez encore UNE FOIS, je fais exploser la demi-douzaine de parchemins explosifs que j'ai disséminé dans le village pendant que vous me coursiez ! Là ! C'est bon ? Vous êtes calmé ? BIEN ! Par conséquent j'apprécierai que quelqu'un dans l'assemblée aille chercher mon grand-frère et me le ramène ILLICO ! Je me suis bien fait comprendre ?! »

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"Pitoyable", trancha la doyenne d'un ton sec, condamnant de fait le gamin pirate qui venait de se faire envoyer dans les choux par la jeune guerrière. Elle, d'ailleurs, faisait plutôt bonne impression, bien qu'elle parût un peu bourrue à une femme aussi raffinée que Mifuyu. Elle avait prononcée cette sentence à voix basse, pour ne pas être entendue, toutefois la façon qu'elle eut de se déplacer vers le jeune homme trahissait sa pensée : elle marchait dans sa direction d'un air fier, celui d'une âme altière, d'une femme qui ne maintient sa tête haute que pour mépriser les autres. Elle se sentait supérieure à ce clown et, inconsciemment, le montrait dans chacun de ses gestes.

Elle s'immobilisa à une dizaine de mètres de lui, lui faisant face de toute sa – maigre – hauteur. Elle souhaitait lui indiquer qu'elle était le rempart, qu'il avait beau prendre tout le village pour des cons, qu'il ne fallait pas la traiter ainsi. Il l'avait dit lui-même après tout : elle était la Sorcière Omura, celle dont l'ego était au moins aussi monstrueux que ses actions passées. Or, ce qu'une femme comme elle haïssait plus que tout au monde, c'était bien qu'on se moque d'elle. Elle sentait qu'il était fort, ou plutôt elle le savait ; pourtant le voila qui se comportait comme un grand enfant. Elle voulait lui faire tomber le masque afin de découvrir qui se cachait derrière cette joyeuse mais désolante mascarade.

Il chantait ; elle enrageait.
Il criait ; elle retroussait ses manches.
Il se mélangeait dans ses paroles ; elle fonçait sur lui.
Il y eut une explosion ; elle s'arrêta, se retourna, curieuse. Qu'avait-il essayé de faire ?
Elle le regarda à nouveau ; elle explosa.

Le bruit, la lumière, les pierres et les cris. Tout ceci chamboulé en une seule seconde, en une seule action. C'était un tout autre lieu qui semblait s'ouvrir, dans un tout autre village, dans une toute autre époque. Toute l'atmosphère de la grand-place venaient de changer : les curieux s'éloignaient, effrayés, un nuage de cendre se formait en son centre et plus aucun bruit n'était discernable si ce n'était l'énorme "BOUM" qui avait retenti.

Le premier réflexe de Mifuyu, alors que ses vêtements prenaient feu, que ses oreilles se bouchaient, fut de penser à la guerre. Où était-elle ? Qui l'attaquait ? Qui était sa cible ? Toutes ces questions qu'elle s'était posée quotidiennement pendant une vingtaine d'années revenaient maintenant, comme si elle venait d'enclencher un protocole de survie qui avait été enfoui, bien au chaud derrière ces vingt années de paix. Pourtant, ce n'était pas la guerre, elle le savait. Ce n'était qu'un rigolo, se croyant capable d'imposer ses exigences à tout un village, qui plus est à un village aussi puissant que celui des tourbillons.

Le nuage noir se dissipa progressivement, laissant apercevoir en son centre la Sorcière qui se relevait péniblement, le visage tourné vers le sol. Sa blouse blanche n'avait plus rien de blanche ; et, à vrai dire, elle n'avait plus rien d'une blouse non plus : ses manches étaient brûlées et elle avait désormais un énorme trou dans le dos. On n'aurait plus dit qu'elle était humaine, mais plutôt qu'elle était une créature maléfique, une bête poussée à bout qui ne connaîtrait plus jamais la pitié. Ce n'était pas faux, puisqu'à cet instant, elle n'était plus qu'une boule de haine – les poings serrés, chacun de ses muscles étaient contractés et, si la suie n'empêchait pas de voir son visage, l'on verrait qu'elle était écarlate de rage. Prise dans ce puissant tourbillonnement de colère qui la coupait du reste du monde, elle ne l'écoutait plus se donner en spectacle. Il menaçait de faire exploser le village, très bien. Qu'est-ce qu'elle en avait à foutre, de ce village ? Absolument rien, en vérité. Tout ce qui comptait, c'était rattraper l'humiliation qu'elle venait de subir, c'était crucifier ce connard.

Oui, pour Mifuyu, il n'y avait qu'une solution : le tuer.

Avant que le nuage ne se dissipe entièrement, elle effectua un rapide mudra, contracta sa gorge qu'elle infusa de chakra et cracha un senbon qui traça une ligne droite jusqu'à sa cible à une vitesse prodigieuse. L'œil expérimenté pourrait sans doute repérer la teinte rose de cette aiguille qui, bien que mignonne, était loin d'être naturelle.

Enfin, elle se dégagea de la zone de l'explosion, d'un pas lent, décidé et terrifiant. Une aura meurtrière planait autour d'elle, même les moucherons n'osaient pas s'en approcher. Brandissant de manière visible son scalpel en direction de sa proie, la chasseresse avançait avec méthode, le condamnant du regard par la même occasion. Elle voulait le voir pleurer de peur, qu'il crie pour sa mère, qu'il crie pour échapper à la mort. Elle était le visage de cette mort.

Quand elle fut devant lui, elle frappa de toutes ses forces, en plein cœur.

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Et... J'attends. Vraisemblablement, l'assemblée présente sur la grande place ne semble pas prompt à bouger son divin postérieur pour aller chercher ce que je désire. Soit. Cela m'apprendra à compter sur les autres pour faire ce que je ferais plus vite et mieux ! Cependant, malgré tout ce manque d'agitation navrant, quelque chose attire soudainement mon regard et me fait me pencher sur le côté, esquivant et saisissant au vol un bout de bois coloré qui aurait pu faire très mal ! Le tenant à pleine paume, je le rapproche de mon visage et ouvre ma main pour en voir la couleur plus que particulière. Voilà qui est intéressant. Au vu de la texture, un liquide le recouvre, et qui dit liquide, dit femme, dit poison, dit que je viens sans doute d'énerver notre chère Sorcière ! Et cela ne manque pas d'arriver. Mais pour vous partager toute la profondeur de la scène, je me permet de vous proposer une mélodie qui exprimera exactement l'opposition des puissances qui s'apprêtent à se livrer un combat dantesque !

Ambiance Musicale qui donne un vrai plus...

Tel un bourgeon qui s'extirpe de la terre, puisant dans son envie de vivre la force nécessaire pour s'élever vers les hauteurs, la belle Mifuyu venait de renaître parmi les cendres et la poussière. Et bien que ses doux pétales soient salit par la suie et la crasse, la rose n'en perd nullement en magnificence. D'un geste, elle fait vibrer mon âme, laissant ses sombres émotions parcourir l'espace qui nous sépare, alors qu'une connexion se fait. Elle me hait, veut ma mort, souhaite le plus grand mal à mon être, sans doute voudrait-elle pouvoir jouer à la piñata avec mes os, mais ce qui ressort de tout ce chaos de sentiment, c'est bien qu'elle me désire. Comment pourrait-il en être autrement ? Avez-vous déjà vu une femme s'avancer vers vous avec la même détermination dans son regard ? Elle me veut, du plus profond de son être, elle souhaite me posséder, prendre le contrôle de ma chair et se laisser aller à ses fantasmes les plus inavouables... Accords parentales souhaitables...

D'un pas assuré, elle met fin peu à peu à la distance qu'il nous sépare, le miroir de son âme plongé dans le creux de mes iris, ses cheveux dansant au grès de sa démarche de femme mûre. Oh oui qu'elle est belle la Sorcière Omura et bien que son corps ne soit qu'un mirage juvénile, je peux ressentir toute la prestance de la dame qui se cache derrière son masque. Doucement, la brise m'apporte le délicat fumé de son parfum, qui se fraie un chemin jusqu'à mon âme, m'envoûtant dans un tourment goût pomme d'amour, avec une pointe de caramel brûlé offrant encore plus de croquant à ce met interdit. Il ne me reste que peu de temps avant que nos corps ne se touchent, juste assez pour contempler des bouts de son corps, dévoilés par les pans manquant de sa tunique, dévoilant la beauté immaculé de cette jeune fille dont les courbes, bien que peu charnues, laissent deviner la courbe de ses formes enchanteresses.

Je pourrais continuer ainsi pendant des heures, pourtant, ma cavalière se voit impatiente. Car à peine avons nous commencer le jeu de nos amours, que la lame de sa passion déchire le faible espace qui nous sépare, cherchant à atteindre mon corps qui ne semble battre que pour elle. La douleur est lancinante, à peine protéger par la carapace que tout homme se doit d'avoir pour protéger ses sentiments. Pourtant, elle fait mouche, cela fait mal et dieu merci que ça ne soit pas un katana sinon j'aurais grave douillé. Mais l'acte est là, ses sentiments ont atteint mon corps et dans un élan de compassion, j'empoigne son poignet, la forçant à rester auprès de moi, ne lâchant pas son regard.

« Je vous aime. »

Le choc est violent, mais je me dois de lui faire part de tout ce que je ressens et lui rendre la pareille de ce divin cadeau et lui plante son senbon directement dans le bras dont je maintenais encore le poignet. Que dites-vous ? Je devrais m'enflammer encore plus ? Non... Laissons donc le brasier de notre affection réciproque prendre d'avantage de puissance avec le temps... Quoi que ? Un poing dans la gueule ça peut lui faire passer l'envie de vouloir la jouer brochette du dimanche avec mon palpitant... Oui allez ! Faisons ça ! Puis un petit coup de pied entre les cuisses, je suis sûr que ça fait longtemps qu'elle avait pas eu de sensations à ce niveau-là !

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Masamune Sanada
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Le soldat des Cinq n'était certain que d'une chose, l'étranger savait se battre. Sa vitesse d'exécution semblait même rivaliser avec celle de la Sorcière.
Le genin regardait la scène avec une admiration mêlée à de l'exaspération. Ce jeune garçon pensait-il vraiment pouvoir s'en sortir au milieu de l'un des trois villages cachés ? Son attitude ne rimait à rien, un ennemi du village aurait agi discrètement, frappant dans l'ombre. Un ennemi de Tsuri et de ses ninjas n'aurait pas hésité à faire exploser les parchemins s'il y en avait vraiment dans tous les recoins du village.

L'enseignement de l'académie était clair, la discrétion et l'efficacité étaient les piliers de l'apprentissage. Or, ce blondinet brisait toutes les règles enseignées aux débutants comme Sanada. Il faisait grand bruit, comme s'il était persuadé qu'il ne pouvait pas être inquiété alors même qu'il crachait sur la bienséance et le respect.

Toujours sur les hauteurs, voilé derrière un nuage de fumée, le véritable Sanada commençait à bouillir intérieurement. Comme son affinité si particulière, le tempérament du fils de l'orage était tempétueux, pouvant gonfler et s'assombrir comme les nuages, avant d'exploser dans une symphonie de grondements et d'éclairs vengeurs. S'il n'avait pas encore à l'époque le respect et l'amour presque maternel qu'il accordait à son mentor, la voir ainsi moquée par un frêle garçon avait le don de le mettre hors de lui autant que cela l'amusait. Ce garçon venait à lui rappeler que personne n'était au-dessus des mortels, si ce n'est les dieux. Mais Omura Mifuyu était-elle une simple mortelle ? Ce fugitif au ton théâtral, avait-il une idée de ce qu'il était en train de faire ? Il était soit inconscient, soit protégé, mais dans tous les cas, il fallait le ramener à la raison.

Sanada laissa donc son clone se rapprocher du jeune homme d'un pas lent et tranquille. D'un visage presque sans expression et d'une voix lancinante, le Sanada de chakra s'adressa au Lynx des Mers du Sud.

- Eh, sac à merde, pourquoi tu viens nous emmerder ? Tu crois vraiment que tu vas pouvoir t'échapper d'un village presque entièrement peuplé de ninjas ? Même si tu es fort, tu ne fais pas le poids contre nous tous et tu n'es aucunement en position d'exiger des choses. Fais-donc péter tes parchemins, si on est ici, c'est qu'on a conscience du danger, c'est pourtant pas compliqué à comprendre, sauf pour un attardé dans ton cas. Donc, soit tu dégages, soit tu te rends. Mais dans les deux cas, arrête de brailler comme un vendeur du port, tu nous déranges. Demain, quand tu pourras dans une cellule, toutes les personnes ici présentes t'auront déjà oublié.
Tu comprends, ou tu veux que je te fasse comprendre autrement ?


Les paroles du clone étaient volontairement grossières et provocantes. Sanada n'attendait qu'une chose, que ce petit con réplique et lui donne à lui et tous les ninjas qui commençaient à s'agglutiner autour de l'intrus une raison de le dépecer pour son arrogance de misérable mortel.
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Passées la colère et la haine, c’était l’excitation qui prenait le dessus dans l’esprit de Mifuyu. A cet instant, la Sorcière n’avait plus rien d’une femme, encore moins d’une enfant, elle était de retour dans les années de guerre, lorsqu’elle était connue pour être l’une des plus fières guerrières de son clan, l’une de seules capables de tenir le combat rapproché avec les autres clans tandis que les autres médecins se contentaient de s’occuper des blesser à l’arrière. Jamais, durant toutes ces années sanglantes, n’avait-elle reculé. Elle ne le ferait pas aujourd’hui non plus. Elle annihilerait son adversaire, à moins que l’on vienne l’en empêcher.

A chaque pas qui la rapprochait de son adversaire, la doyenne se noyait dans le regard de son adversaire. Elle n’y voyait certes pas la terreur qu’elle aurait espéré – assurément, le gamin était comme elle et cachait une puissance phénoménale – mais elle y décelait tout de même un certain envoûtement qui la rassurait dans le succès de son attaque. Et, effectivement, c’est sans encombre que la lame de la chirurgienne vint s’enfoncer dans la chair du jeune pirate, faisant immédiatement apparaître un grand sourire sur le visage de son assaillante. Il était à sa merci.

Du moins, c’était ce qu’elle croyait avant que ce satané blondinet n’attrape son poignet et y plante le senbon qu’elle lui avait envoyé précédemment et qu’il avait visiblement conservé. La douleur était intense et, l’espace de quelques instants, elle crut que l’aiguille avait perforé l’os de son bras. Elle évita heureusement le pire en tordant légèrement son bras au moment de l’impact pour n’être touchée qu’aux muscles ; en tant que chirurgienne Omura, la connaissance de son corps avait depuis des années atteint la perfection. Il subsistait toutefois un problème, à savoir la substance toxique qu’elle avait elle-même placée sur l’aiguille. Pour marquer à la fois sa douleur et son désarroi, elle fit une mine peu assurée qui vint pratiquement déchirer son visage.

Ou alors… peut-être sa réaction était volontairement exagérée pour faire croire à son adversaire qu’il avait triomphé ? Oui, cela devait être ça… il s’agit de la Sorcière, bon sang, elle ne se ferait pas avoir par un stratagème si basique ? Si ? Ah, non, ouf. Nous voilà rassurés. Car il aurait bien dû le savoir, il n’existe aucun poison qu’elle ne manipule sans en posséder un antidote. Autre chose qu’il aurait dû attendre de la Sorcière, c’est qu’elle n’attaquait jamais aussi frontalement sans un atout caché dans sa poche… ou bien deux.

Dans un premier temps, au moment où la vision de la doyenne commençait à se brouiller, puis ses oreilles à s’engourdir, le pirate devait lui aussi sentir d’étranges effets parcourir son système chakratique. En effet, en y regardant plus précisément, dégoulinait légèrement du scalpel de l’Omura une substance bleu pâle, transparente et pratiquement invisible à l’œil nu, qu’elle avait enduite sur sa lame en profitant du nuage créé plus tôt par l’explosion qu’elle avait encaissée. Ce poison, à n’en pas douter, transformerait le petit lion trop fier en ridicule caniche – elle n’aurait qu’à l’achever.

Et ce fut bien ce qu’elle entreprit de faire en réaction aux coups qui s’apprêtaient à s’abattre sur elle. Il tenait son poignet ? Peu importe. En moins d’une seconde, ce fut le corps entier de la femme-enfant qui se disloqua et qui s’entortilla autour de sa proie. Elle était désormais molle, élastique, et solidement ficelée autour du bonhomme. Sa bouche se trouvait à quelques centimètres seulement de l’oreille de l’intrus, à qui elle susurra, d'une voix suave, les mots suivants : « Tu me trouves toujours à ton goût, maintenant, le mioche ? »

Bénéficiant toujours de l’élasticité de ses membres, sans relâcher son étreinte, Mifuyu fit glisser sa main jusqu’à sa sacoche dont elle sortit un flacon dont elle avala immédiatement le contenu avant de le jeter par terre. Sa vue, qui s’était progressivement assombrie, revenait désormais à la normale. Son ouïe lui revenait également. Apercevant le clone de son élève à côté du pirate, elle lui hurla dessus :

« Sanada ! Tranche-lui la gorge, à ce salaud ! »

Bon, ce n’était probablement pas l’ordre le plus adapté, puisque les autorités voudraient probablement interroger l’intrus. Mais elle ne faisait pas dans la demi-mesure, elle qui se croyait toujours au milieu des champs de batailles éternels, là où l’on n’avait le temps d’épargner personne.

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Où la légende du Lynx des Mers du Sud




Du moins, ça, c'était dans la théorie. Car si dans ce monde magnifique des idées, tout se passait comme prévu, les choses auraient été moins agaçantes mais surtout, moins dangereuses pour moi. Car si ma contre-attaque avait plutôt bien fonctionné, je devais me rendre à l'évidence que mon admiration pour la Sorcière n'avait d'égale que la puissance qui l'habitait. Une force et une expérience, qui offrait à une dame de son âge un avantage des plus concrets sur ma personne. Frappant ainsi vers le visage de mon adversaire, je vis mon poing fendre l'air sans atteindre sa cible. Et dans ce moment hors du temps, je vis son visage se transformer, ses membres, se désarticuler alors que son corps tout entier se mit à se disloquer. La puissance du clan Omura s'éveillait à moi et tel un serpent, Mifuyu commença à s'enrouler autour de moi. Peu à peu, je pouvais sentir ses membres se répandre sur mon corps, l'enserrant dans une étreinte qui n'avait malheureusement rien d'agréable. Etais-je dans une situation délicate ? Oui. Allais-je m'en sortir ? Je n'en savais trop rien.

Le corps figé dans une posture des plus désagréables, je tentais de forcer sur mes liens en vain. La puissance de cet art allait contre ma force brute et mes membres n'arrivaient pas à se défaire de son étreinte. J'étais...dans la merde et jusqu'au cou. Pourtant, je ne pus m'empêcher de sourire lorsque la Sorcière glissa ses lèvres jusqu'à mon oreille et me susurra des mots qui firent grande impression à mon cœur battant ainsi qu'à quelques pulsions que je n'aurais cru avoir à ce moment précis. Et ce fut d'une voix faible, presque tremblante sous l'asphyxie qui commençait à m'envahir que je lui répondis d'un ton amusé.

« Ca dépend, si vous êtes aussi souple dans un lit je dis pas non... »

Je me mis à tousser en sentant l'étreinte se refermer sur moi. Mais alors que mon esprit tournait à toute allure pour trouver une solution, ma tortionnaire se mit à hurler des ordres au cracheur d'eau qui commença à s'avancer vers moi. Et là. Ce fut l'apothéose du tue l'amour. Car en plus de me taper une réplique aussi longue que mon troisième bras, le gamin semblait prendre beaucoup de plaisir à jouer les caïds. Je ne pus m'empêcher de rire alors que je me retrouvais encore plus ligoté par la Sorcière, regardant le pauvre garçon avec un dédain des plus prononcés tandis que mon visage commençait à tourner au rouge.

« Il parle toujours autant lui ? Je plains sa meuf. »

Et si ça ne suffisait pas, une étrange impression me prit le cœur soudainement. En plus de l'asphyxie dans laquelle je sombrais de plus en plus, une sensation désagréable me prit au corps. Comme si, quelque chose ne tournait pas rond en moi. Que m'avait fait la sorcière ? Ce qu'il y avait de sûr, c'était que je n'en avais plus pour très longtemps. Il me fallait trouver une solution et vite. Car je n'avais, ni envie de mourir dans les bras de cette tortionnaire, ni de voir ma gorge tranchée par un gamin prétentieux et arrogant à la langue bien trop pendue. Mais que faire ? Je ne pouvais pas bouger et mon énergie semblait perturbé par je ne sais quoi. Les solutions commençaient à se tarir et alors que je sentais mon souffle se perdre, une idée, plus que débile, germa dans mon esprit.

Difficilement, je plaça toute ma force jusqu'à mon bras gauche, tentant, doucement mais surement d'atteindre ce qui, je l'espérais, pourrait renverser la situation à mon avantage. Peu à peu, j'arrivais à gagner des centimètres alors que l'étreinte de la sorcière était de plus en plus compliqué à gérer. Difficilement, j'arrivais cependant à atteindre un de mes crocs, empoignant le manche, pour finalement me laisser emporter par la force de Mifuyu, me permettant de brandir mon arme et de laisser s'échapper la chaîne liée à elle. Avec un effort quasi sur-humain, j'arrivais à insuffler mon chakra dans le morceau de métal, le poussant au mouvement alors qu'il finit par s'enrouler autour du cou de ma tortionnaire, impliquant la même contraction sur sa gorge qu'elle impliquait sur mon corps entier.

« Alors ?... Ca vous plaît vous aussi ? »
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Acte II -  Infestation