Tambour, koto et autres instruments se font entendre à travers toutes les vastes rues tandis que l'odeur de la nourriture frit, des bols de ramen et autres grillages enivrent tout le village Shunaï Mura. Quelques saltimbanques faisant des cabrioles ou crachant des flammes divertissent la foule tandis que de multiples stands de nourriture qui sont à l'origine des odeurs et autres stands de jeux ou vendant des babioles font leurs commerces sur les côtés des grandes rues.
Ces mêmes rues sont actuellement remplies de villageois, mais surtout de touristes de tous les horizons, les natifs fêtent l'anniversaire du village par ce festival, honorant par quelques cérémonies les ancêtres qui ont permis la création de cet endroit. Les touristes, en dehors de ça, sont surtout ici pour les festivités, l'alcool, la nourriture qui foisonne et qui est d'une qualité non négociable, c'est le cas de Kalida. Quelques brochettes à la main, la demoiselle admire la décoration, apprécie la musique, mais surtout, elle déguste ces boulettes de poulet somptueuse qui ravit ses papilles. Arborant toujours son bandeau de Suna comme une ceinture, certains villageois peuvent avoir un air de méfiance sur leurs visages quant à la présence de ce village caché à la réputation violente. Méfiance qui partira quand la jeune rousse amusera quelques enfants avec une technique Katon.
D'un geste de la main, trois petites boules de fait sont sorties de ses doigts, comme des feux follets qui agissent à la volonté de la kunoichi. Les sphères s'envolant un peu dans le ciel, elles se déplacent à assez grandes vitesses pour que des dessins se forment dans les airs. Ses brochettes dans sa main gauche, la tête vers le ciel étoilé, Kalida fait des gestes de sa main droite, comme une cheffe d'orchestre pour diriger ses sphères comme bon lui semble.
Mâchonnant sa nourriture, elle continue son petit spectacle improvisé pour divertir les gamins pendant presque une minute avant d'arrêter sa technique. La rousse n'a cependant par remarquer qu'elle a attiré les regards des autres villageois aux alentours qui se mettent à l'applaudir pour sa performance « artistique ». Souriante, Kalida fait quelques saluts en s'inclinant face au public avant de reprendre sa route dans la foule et s'installer à un stand de nourriture. La goinfre a visiblement déjà fini toutes ses brochettes...
Spirit in the skyTowa porte quelques vêtements qu'elle a acheté à un petit marché géré par quelques natifs de la région, il y a quelques jours de cela, drapant sa tête dans un léger tissu pour se protéger du soleil. Elle se méfie plus que tout de l'astre de feu. Sa peau est pale, elle connait donc le danger d'une exposition trop prolongé et des mauvais traitements.
S'engouffrant dans les rues animées d'un village qu'elle vient de rejoindre, la belle se remémore quelques célébrations de son enfance. Tout était si beau et si facile, à l'époque. Maintenant, rien n'est plus pareil, le sang s'accumule sur les mains de la Nara qui voit son âme peu à peu consumée par les ténèbres qui la suivent en dépit des efforts qu'elle fait afin de rester la plus juste possible. Ce danger qu'elle perçoit en elle, elle espère pouvoir trouver un moyen de le contenir ou de le combattre. Elle souhaite que ce voyage la fasse grandir ou mieux, qu'elle la fasse renaître telle une chenille qui devient papillon. C'est assez poétique...
Passant devant un stand vendant quelque alcools locaux, la protectrice d'Inari se stoppe et demande deux petites bouteilles au vendeur, déposant quelques pièce sur son comptoir. Elle lui offre un sourire furtif avant de reprendre sa route pour s'installer sur une petite table d'un stand de nourriture. Elle commande la spécialité du chef et tandis qu'il s'atèle à sa tâche, elle remarque l'arrivée d'une femme à se même stand. Elle l'interpelle alors : "Que diriez-vous de partager un petit verre avec moi ?" Ce n'est qu'après qu'elle remarque le bandeau de Suna, village shinobi à la triste réputation. Cependant si elle aurait cherché à fuir ou à agresser un ninja de ce village auparavant, elle n'est plus dans le même état d'esprit. Maintenant, sa quête de la connaissance est plus importante que ce genre de choses. L'Arpenteuse lève la coupelle : "Je lève mon verre au lien invisible qui scelle nos destins et déterminent nos rencontres, tout en priant pour notre salue à tous. " Elle porte la liqueur sucrée à ses lèvres. Surement devrait-elle songer à en ramener un peu à son ami, bien qu'elle ne sache pas encore quand elle compte rentrer. Après un court silence, regardant son plat avec envie tandis que l'odeur envoûtante pénètre ses narines, elle demande : "En quel honneur est organisé ce joli festival ?"
L'historienne ne s'est pas vraiment arrêtée pour observer les jongleurs, les cracheurs de feu ou les acrobates mais elle ne peut que respecter leur travail, leur talent et surtout, apprécier le fait qu'ils mettent du coeur à l'ouvrage. Avant de venir au sein du Pays du Vent, elle n'aurait jamais cru que les habitants puissent être aussi vivants et joyeux.
Prenant une commande pour presque deux personnes, la rousse se fait interpeller par une autre femme qui lui propose de partager un verre. Une très belle femme en soi, des formes généreuses pouvant faire saliver n'importe quel homme, des traits de visage fin accompagné de lèvres pulpeuses ainsi que des vêtements traditionnels du coin qui la met tout de même bien en valeur. Une véritable femme comparée au côté garçon manqué de Kalida avec ses vêtements unisexes et ses muscles affirmés. Souriante, ne manquant jamais une occasion de picoler, la kunoichi se ramène donc à la table de la demoiselle avec un grand sourire amical et chaleureux :
- Avec plaisir !
Après avoir commandé du saké, Kalida se sert à son tour une coupe de saké plus grande que sa partenaire de boisson avant de trinquer, rigolant un peu au dire de la demoiselle :
- Pour accéder au droit divin spirituel, il faut parfois céder aux saké spiritueux ! Une connaissance qui m'a dit ça un jour.
Percutant sa coupe avec la sienne sans y allait trop fort, la rousse boit rapidement le liquide avant de constater sa commande de brochette et de viande se présenter à elle :
- Parfait ! Je meurs de faim ! ITADAKIMASU !
Frappant de ses deux mains à plat, elle ne se fait pas prier pour entamer une brochette de poulet qu'elle déguste rapidement. À la question de la demoiselle, elle avale rapidement avant de faire des moulinets avec son bâtonnet de bois pour désigner la fête :
- La création du village j'ai cru comprendre, pour honorer leurs ancêtres et tout ça. Tout le monde ne fête pas les morts de cette manière. En soi, c'est plus joyeux, et ça évite aussi que de perdre dans nos mémoires les vies de ceux qui ont permis tout ceci... de temps à autre ça m'arrive de venir à ce genre de fête, la nourriture est clairement mieux que celle de Suna, y a pas photo.
Attrapant une nouvelle brochette, elle l'avale goulûment avec une tête très expressive montrant qu'elle adore ce qu'elle mange. Après quelques secondes d'extase, elle regarde avec un grand sourire son interlocutrice :
- Au juste, moi c'est Kalida, Akayuki Kalida.
Cependant, elle ne peut s'empêcher de regarder rapidement les seins de la demoiselle en se demandant si ce sont des vrais.
Spirit in the skyLa blonde observe son interlocutrice en souriant, ravie d'avoir quelqu'un pour l'accompagner autour d'un petit verre bien mérité. Avec cela, peut-être pourra-t-elle apprendre à se détacher de certaines idées reçues sur les Sunajin, peut être pourra-t-elle découvrir une autre vérité plus douce.
- Pour accéder au droit divin spirituel, il faut parfois céder aux saké spiritueux ! Une connaissance qui m'a dit ça un jour.
Un sentiment de nostalgie et de manque gagne le coeur de la kunoichi en entendant cela. C'est bien le genre de réplique que lancerait Shika, justifiant à ses yeux quelques coupelles de trop que la belle mettrait plus sur une certaine addiction couplée d'un manque de sérieux que sur une quelconque foi. Elle ne sait si c'est le signe qu'elle peut apprécier son interlocutrice ou si cela annonce qu'elle devrait s'en éloigner, mais elle apprécie cette façon d'être assez familière et l'accueille à bras ouverts, se rendant compte à quel point l'absence de ses idiots Nara peut créer une sensation de vide en elle.
- Parfait ! Je meurs de faim ! ITADAKIMASU !
Towa regarde, avec un sourire en coin de lèvres, la femme qui l'accompagne se jeter sur sa part. D'une certaine façon, elle lui fait penser à une enfant mais peut-être s'agit-il seulement d'une projection qu'elle fait sur cette femme. La Nara commence à déguster les mets commandés lorsque la sunajin prend la parole pour répondre à son interrogation.
- La création du village j'ai cru comprendre, pour honorer leurs ancêtres et tout ça. Tout le monde ne fête pas les morts de cette manière. En soi, c'est plus joyeux, et ça évite aussi que de perdre dans nos mémoires les vies de ceux qui ont permis tout ceci... de temps à autre ça m'arrive de venir à ce genre de fête, la nourriture est clairement mieux que celle de Suna, y a pas photo.
L'historienne ne juge pas les coutumes des uns et des autres tant que celles-ci ne sont pas totalement barbares. Elle accepte dons les différentes façon d'aborder la mort qui existent en ce monde, pensant qu'il ne puisse en exister de bonne ou de mauvaise bien qu'elle soit attachée aux célébrations traditionnelles de son clan. Si l'Arpenteuse trouve cela étrange de participer à un festival pour la nourriture, elle n'en dit rien. Elle ne connait pas les conditions de vie de ceux qui ont élu domicile à Suna mais elle s'aventure à questionner son interlocutrice à ce sujet, espérant qu'elle ne la froisserait en aucune façon.
"Je vois... La nourriture y est si mauvaise ? Les conditions de vie y sont difficiles ? En tous cas, il y a une certaine ambiance dans ce petit village, c'est rafraîchissant..."
Akayuki Kalida... Towa songe que le nom Akayuki lui est familier, elle réfléchit donc pas mal à ce sujet et se souvient finalement, après quelques longues secondes de silence, qu'il s'agit du nom d'un clan du village caché du sable. Si sa mémoire est bonne, alors la gourmande a de bonnes chances de maîtriser un art ninja situé entre la maîtrise affinitaire et la maîtrise du corps à corps.
"Towa, c'est mon prénom."
La maîtresse des ombres n'a pas menti bien qu'elle n'ai pas livré toute la vérité mais n'ayant pas le profil physique d'une Nara, elle ne pense pas que son interlocutrice puisse deviner par elle-même la nature de ce sang qui coule dans ses veines.
"Je voyage. J'ai envie de faire le tour du monde et surtout, de dépoussiérer l'histoire et les cultures différentes. Je veux mettre à la lumière tout ce qui a été caché aux yeux de tous." :copyright:️ 2981 12289 0
Avalant quelques boulettes sur une brochette maintenant vide de tout intérêt culinaire, Kalida fait des petits cercles tandis qu'elle répond à la question de sa camarade de boisson :
- Suna ? C'est la galère ouais, on est obligé de faire de l'importation à tout va si on veut vraiment avoir de la nourriture variée. Quant aux conditions de vie... Le sable s’insinue partout, on construit ce qu'on peut avec les ressources du coin qui sont d'assez rares quantités pour des trucs qui semblent basiques pour d'autres. Comme le bois ou la pierre... On a bien quelques oasis, mais évidemment ils ne vont pas couper leurs arbres ni donner toutes leurs ressources pour que notre village puisse réellement vivre sereinement. On a pas mal d'orphelin aussi dans nos rues, qu'on essaye tant bien que mal de sauver de cette misère... Bref, ce n'est pas facile la vie à Suna... J'ai beau ne pas aimer la neige, parfois les terres d'origine de mon clan dans le nord me manquent.
Soupirant, Kalida boit à nouveau du saké pour raviver ses cordes vocales qui viennent d'être utilisées pendant un sacré petit moment. La rousse n'a pas l'air malheureuse cependant, elle n'a fait qu'énumérer les faits. À la présentation de la demoiselle, elle sourit un peu en répondant :
- Towa ? Juste Towa ? Même pas un petit nom ? Entendu
Elle sourit alors franchement, ne cherchant pas vraiment à connaître son nom de famille si elle en avait un. Après tout, si elle n'a pas envie de jouer franc jeu avec la rousse, ça ne la regardait pas et puis tout le monde aime avoir ses petits secrets, n'est-ce pas ?
Continuant de manger et de boire de bonne humeur, la kunoichi écoute donc la raison de la venue de son interlocutrice dans ce village. Un vagabond ? Chose peu commune mais ça a le mérite d'être original. En soi, ça n'est pas si loin de Kalida qui cherche à faire un peu le tour du Sekai afin de rencontrer des adversaires puissants pour se mesurer à eux et se faire rétamer 90% du temps. Souriant comme à son habitude, elle lui répond :
- Voilà une bien belle quête que tu t'es imposé l'ami ! Tu en as de la chance de pouvoir te balader comme ça, sans aucune responsabilité, ne devant rien à personne. Pour le coup, je t'envie presque, bien que l'histoire et les différentes cultures pour moi... Je serais incapable de tout retenir. En espérant pour toi que tu fasses une grande découverte reconnue par le monde entier alors !
Soulevant sa coupelle de saké qu'elle vient de nouveau de remplir, elle la lève pour trinquer avec Towa avec grand plaisir avant de boire le contenu de son récipient.
- Personnellement je suis plus... Bourrine on va dire dans mes motivations. Je cherche à travers le monde des adversaires pour voir de quoi ils sont capables, quels genres de techniques ils ont pu mettre au point. Voir le génie créatif, leurs motivations, entendre leurs histoires, certes ça ne plaît pas à tout le monde, mais c'est la seule chose que j'ai trouvée pour le moment qui me motive et me fait aller de l'avant.
Spirit in the skyTowa écoute attentivement ce que Kalida a à dire sur Suna et bien qu'elle tente de ne rien dévoiler de ses émotions, elle n'en demeure pas moins triste pour les pauvres enfants qui doivent vivre dans des conditions aussi peu favorables. Elle aimerait bien pouvoir faire quelque chose pour aider ces gens-là, mais ce n'est pas à sa portée et puis, elle ne sait toujours pas s'il est véritablement possible de faire confiance à ce village en dépit de l'apparence chaleureuse et franche de cette femme avec qui elle partage un verre.
- Towa ? Juste Towa ? Même pas un petit nom ? Entendu.
En guise de remerciement pour la compréhension dont son interlocutrice fait part, elle s'incline légèrement et lui adresse un sourire témoignant sa reconnaissance. Chacun a ses petits secrets qu'il ne veut pas voir dévoiler. Enfin, le problème est surtout que la blonde ne sait pas ce que les Sunajin pensent des clans comme le sien et qu'elle ne veut donc pas s'attirer d'ennuis alors qu'elle ne souhaite que voyager paisiblement et pourquoi pas coucher ses découvertes sur papier lorsqu'elle serait de retour chez elle.
La Nara poursuit la dégustation de son repas et de son alcool alors que son interlocutrice répond de façon plutôt enthousiaste à la raison de sa présence, l'encourageant d'une certaine façon. Hum ! La manipulatrice d'ombre lui trouve un charisme certain et quelques ressemblances avec son chef de clan. Sans doute l'Akayuki vit ou vivra une vie passionnante, sera aimée et respectée par ses pairs. Towa pense réellement que cette femme est promise à un bel avenir. Elles trinquent ensembles une nouvelle fois et la blonde boit cul-sec, vidant sa coupelle de sake.
- Personnellement je suis plus... Bourrine on va dire dans mes motivations. Je cherche à travers le monde des adversaires pour voir de quoi ils sont capables, quels genres de techniques ils ont pu mettre au point. Voir le génie créatif, leurs motivations, entendre leurs histoires, certes ça ne plaît pas à tout le monde, mais c'est la seule chose que j'ai trouvée pour le moment qui me motive et me fait aller de l'avant.
La kunoichi n'aime pas vraiment les bourrins, de façon générale, mais elle aime penser que son interlocutrice est plus une duelliste qu'une idiote qui fonce dans le tas sans réfléchir.
"Je suis sûre que de nouvelles choses viendront avec le temps, je crois que de belles aventures t'attendent. Il faut juste que tu saches être patiente et que tu demeures ouverte à ce que le destin peut t'apporter. Tu as un charisme certain et tu feras forcément des rencontres magnifiques même si certaines pourraient te donner envie de vivre en ermite."
Peut être que Kalida ne changera pas le monde, mais elle semble pouvoir se rapprocher de n'importe qui assez facilement. Towa parle avec expérience tout en se basant sur l'analyse qu'elle est en mesure de faire sur la rousse.
"Sinon, as-tu rencontré des claniques indépendants par le passé ? Y a-t-il des pouvoirs que tu craignes ou convoites ? Des types de personnes que tu aimes ou détestes ?" :copyright:️ 2981 12289 0
Un peu perplexe, Kalida écoute la première tirade de sa partenaire de boisson avant de venir doucement se gratter l'arrière de la tête de façon gênée :
- Tu es bien la première à me dire que j'ai un certain charisme, tu as une drôle de manière de t'exprimer, très philosophique. Ça dépayse pour le coup, mais pas désagréable.
La demoiselle fait alors un léger rire de nervosité avant de boire un peu de sa boisson, le regard plongé dans le reflet du liquide pour voir son reflet :
- On verra bien ce que me réserve le destin comme tu dis... mais je dois dire que je n'y crois pas trop, ce qui fait ce que nous sommes, et ce que l'on sera, c'est avant tout nos choix. C'est ce qui nous définit, c'est ce qui fait de nous des humains. Que ce soit des paysans ou des shinobis, chacun est libre de prendre la voie qu'il souhaite du moment qu'il a les convictions et la détermination.
Soupirant elle pose doucement son verre, se disant que la voie du Shinobi peut se montrer parfois bien compliquée est rude. Surtout dans un village aussi militariste que Suna qui peut se montrer plus qu'intransigeant avec Senshi à la tête des opérations. La voix de la rousse la rappelle dans le monde des vivants tandis que Kalida tourne la tête vers elle.
Curieuse question, la dernière peut même faire penser que Towa s'intéresse à la vie sentimentale de la demoiselle pour savoir si elle est célibataire. Mais la flamboyante demoiselle doit se faire des idées, ce n'est pas souvent, pour ne pas dire extrêmement rarement, qu'elle a pu croiser des femmes intéressées par le même sexe.
- Les indépendants ? J'ai pu en rencontrer dans ma vie, le clan Akayuki en était un pendant un temps avant de rejoindre Suna. Il n'y a pas vraiment de capacités que je crains et encore moins que je convoite, je me base sur mes capacités et je les perfectionne pour développer mon propre style de combat. Je n'ai pas besoin de voler les techniques des autres, ou à la limite, m'en inspirer. Craindre un clan pour ses capacités unique c'est la mauvaise mentalité, il faudrait plutôt y voir de l'admiration. Se dire que des hommes et femmes ont mis énormément de temps pour développer une technique unique pour leurs clans, ça relève du génie. Et je ne peux que comprendre comment il défend de façon farouche leurs biens, moi-même je n'aimerais pas qu'on me vole mes techniques que j'ai mis tant de temps à faire. C'est bien la seule raison pour laquelle je ne veux pas me battre contre un Uchiha de Konoha... Il pourrait voler ce qui fait selon moi « mon identité » en tant que Kunoichi...
Buvant une nouvelle fois, Kalida réfléchit un peu à la dernière question, qui aime-t-elle ? Qui déteste-t-elle ? Parle t-on de personnes en particulier ? Ou d'un genre de personne particulier. Se grattant à nouveau l'arrière de la tête, elle prend la parole sans savoir ou elle va dans cette conversation, donnant ainsi un côté incontrôlable qu'elle n'aime pas vraiment :
- Je dirais que le genre de personne que j'aime le moins ce sont ceux qui profitent de leurs forces pour asservir les plus faibles, les exploiter, leur faire du mal. Moi-même en étant gosse j'ai pu faire partie des victimes des brutes qui se pensaient supérieur.
Se crispant sur son verre, elle se revoit enfant, le cul par terre, tandis que son père était intervenu contre les merdeux qui là brutalisés à l'époque. C'est ce jour-là que Kalida a débuté sa formation de ninja, grâce à cet homme, aujourd'hui disparu à cause d'un mauvais choix de la part de la rousse.
- Et puis un homme a su me montrer qu'il n'y avait rien à craindre d'eux, que ce n'était que des peureux qui avaient peur que ceux qui les maltraitent se rendent compte que ce sont des pleutres et se révoltent contre. Depuis, je me sens constamment obligé d'agir en voyant ce genre d'injustice... Quant à ceux que j'aime... Je ne saurais dire. Peut-être le même genre que toi, calme, posé, ne jugeant pas sur les stéréotypes ou les rumeurs. Ayant une façon de pensée qui lui est propre et ne se laissant pas endoctriner dans de longs discours pour transformer les gens en simple zombie ne faisant que leur travail sans se poser de question. Oui, je pense que ça reste la meilleure réponse que je puisse te donner.
Pendant tout ce temps, la rousse ne faisait que fixer son verre, un air morose prenant peu à peu le dessus. Se souvenir de son père, de son célibat prolongé, ça n'avait rien de bon pour la demoiselle qui n'a qu'une envie, c'est de se descendre toute la bouteille qu'est devant elle. Elle sait très bien qu'elle n'a personne qui l'attendra chez elle, à la limite, peut-être que sa mère voudra bien d'elle pour une soirée... Est-ce une larme coulant sur la joue de la demoiselle...?
- Je peux te retourner la question...? Quel genre de personnes tu aimes et détestes ?
Spirit in the skyLa blonde lâche un soupire amusé lorsque son interlocutrice lui dit que c'est la première personne à la trouver charismatique. C'est vrai, elle même aurait difficilement pu croire que des oustitis puissent-être charismatique et pourtant, son idiot Nara l'est malgré les apparences. Il a su mouvoir le coeur de nombres de personnes, consciemment ou pas. Et, c'est ce qui a permis à Towa de comprendre que certaines personnes ont une influence sur les autres qui peut être invisible, parfois.
Quant à la réserve de la femme concernant la notion de destin, elle peut la comprendre et elle conçoit que ce sont les choix qui déterminent tout un chacun, mais la belle trouve que cela est en réalité bien plus complexe que ce que la sunajin prétend.
"Ce sont nos choix qui nous définissent, je suis parfaitement d'accord avec cette vision des faits. Néanmoins, c'est le destin qui nous questionne, c'est lui qui pose des obstacles sur notre route afin que l'on puisse trouver notre voie, à mon avis. Car, les statistiques et toutes les sciences du monde ne peuvent expliquer tous les phénomènes qui surviennent autour de nous. L'univers est mystérieux, il conserve une infinité de secrets. Je suis un mais je suis tout. Chacun d'entre nous appartient à ce tout qui est l'univers et un lien invisible nous relie les uns aux autres, comme si nous étions aimantés. Ce lien, c'est le destin."
Malgré la forme que porte ce discours, la femme peut accepter que celui-ci soit fondamentalement rejeté par d'autres êtres humains bien qu'elle pense s'approcher de la réalité en parlant ainsi du destin. Mais, qu'est-ce réellement l'univers ? Qu'est-ce que l'humanité ? Qu'est-ce que la vérité ? Nombres de questions sont sujettes à interprétations et ces interprétations sont à l'origine de théories diverses et variées.
L'historienne perçoit une sagesse certaine au travers des mots de Kalida même si certains pourraient associer cela à une certaine audace, une certaine simplicité. Jusqu'à présent, l'idée d'admirer les autres clans pour les efforts qu'ils ont mis dans la création de leurs jutsus plutôt que les craindre pour la nature de ceux-ci, n'a jamais effleuré son esprit auparavant. Mais à présent, elle veillera à garder ce point de vue assez positif dans un coin de son esprit, pour s'ouvrir de nouvelles possibilités. Buvant une nouvelle coupelle de saké d'une traite, la Nara reprend la parole, regardant dans le vide, rêveuse.
"Moi, j'ai toujours eu peur du clan Yamanaka... Je crains d'en affronter un et de subir un lavage de cerveau ou d'être obligée de tuer un des miens... Mais peut-être que je devrais essayer de les admirer..."
Les joues de l'arpenteuse rougissent quand l'Akayuki dit aimer les gens comme elle. C'est qu'elle a plus l'habitude de se faire traiter de gorille ou qu'on lui dise qu'elle casse l'ambiance, qu'elle est trop sérieuse... Elle ne se souvient même pas de la dernière fois qu'on l'a complimenté pour autre chose que son physique.
- Je peux te retourner la question...? Quel genre de personnes tu aimes et détestes ?
"Je n'aime pas les personnes qui prônent la violence et qui viennent polluer ce monde de guerres inutiles pour une question de richesse ou de pouvoir, au même titre que la corruption me débecte. Je déteste également les personnes qui ne se fient qu'aux apparences et qui considèrent les femmes comme des objets."
Elle marque une pause et son visage qui étaient marqué par l'agacement se détend et se recouvre maintenant d'un doux sourire.
"Au contraire, il y a des yeux scintillants, curieux, innocents que j'aimerais protéger plus que tout. Et puis, il y a ces gens, plein de joie de vivre, plein d'idées naïves et stupides pour lesquelles je semble avoir un petit faible. Je crois que je fonds pour les imbéciles-heureux."
Towa ponctue sa réponse par un rire aérien, l'alcool lui déliant la langue et gonflant son coeur d'émotions chaleureuses.
La philosophie, tout comme l'alcool plutôt fort, commence un peu à taper dans le crâne de la sunajin. Destin, statistique, qu'est-ce qui peut réellement jouer dans ce monde, qu'est-ce qui donne tout ce sens à l'univers ? Le cerveau de la jeune femme fume un peu en se posant des questions aussi existentiel avant de secouer sa tête de droite à gauche plusieurs fois pour se réveiller. Suite à ça, elle regarde son interlocutrice qui à l'air de se perdre dans le néant en parlant de sa crainte pour les Yamanaka, en soi, c'est assez justifier. Il est vrai que les rumeurs ne sont pas vraiment en leurs faveurs sur le côté loyal des combats avec leurs techniques de possession. Mais Kalida est bien la première à savoir qu'une réputation et des rumeurs ne sont parfois pas spécialement bien fondées et peuvent juste ternir la véritable image des gens.
Visiblement, elle a su faire mouche chez Towa en disant qu'elle apprécie les gens comme elle. Elle rougit, mais pourquoi ? La sunajin se fait peut-être déjà des idées mais il ne faut pas aller plus vite que la musique. C'est vrai que cette femme est jolie, charmante, elle discute avec aisance malgré les origines de Kalida. Discute de sujet sérieux, donnant un avis sincère, propose à boire du saké ! Mine de rien, une certaine complicité est possible entre les deux femmes, après de là à espérer plus de la part du phœnix du désert, c'est peut-être un peu trop demander. Rare sont les femmes naturellement attirées par le même sexe, encore plus chez les ninjas.
Tout l'aspect d'héritage, de transmission des Hiden et autres Kekkei Genkai, c'est culturel. Alors imaginez une Uchiha ou une Yamanaka dire qu'elle veut faire sa vie avec une autre femme, ne jamais faire de descendance. Certains qualifierait ça de déshonneur ultime. Donc elle tente parfois, sans jamais avoir de succès, obliger de se rabattre sur les hommes de temps à autre pour son propre plaisir. Enfin bref, Kalida diverge doucement dans ses pensées avant de revenir à elle quand Towa répond à sa question.
Au fur et à mesure de sa réponse, le regard de Kalida se remplit d'émotion, cette femme est dans le même genre d'esprit qu'elle. Ce n'était clairement pas souvent qu'elle peut rencontrer des gens de ce genre. Ça lui rappelle aussi la discussion qu'elle a pu avoir Shirokuma il y a quelque temps, se battre en duel c'est bien beau, se battre pour défendre une cause, c'est mieux.
Levant son verre, elle vient le lever, se mettant face à face en pivotant sur sa chaise :
- Hé bien... Buvons au destin qui a forcé notre rencontre ! Je suis heureuse de faire ta connaissance Towa. Sincèrement...
Spirit in the sky- Hé bien... Buvons au destin qui a forcé notre rencontre ! Je suis heureuse de faire ta connaissance Towa. Sincèrement...
Après s'être resservi un verre, la blonde le lève, suivant l'émotion du moment -bien qu'elle n'en montre pas grand chose- et le mouvement impulsé par sa nouvelle connaissance. "Le plaisir est partagé." C'est sincère. La Nara est plus que comblée de découvrir que les sunajin ne sont pas aussi barbares que ce qu'elle a pu entendre dire, au même titre qu'elle ne peut que se réjouir d'obtenir de nouvelles connaissances.
"Cela peut paraître étrange, mais voyager au sein du Pays du Vent m'est incroyablement rafraîchissant."
Prendre de la distance vis à vis de ce petit monde dans lequel elle s'est si longtemps enfermée fait beaucoup de bien. Entrer dans le Cercle de Bronze des Arpenteurs lui aura fait ouvrir les yeux et surtout, lui aura ouvert de nouvelles perspectives enrichissantes après que les révélations de son vieil ami lui ait fait tant de mal. Mais, au moins, la kunoichi est sortie des illusions dans lesquelles elle s'est bercée pendant de nombreuses années.
"C'est un endroit très différent de ce que j'ai pu entendre dire. Et même si le climat et l'environnement est bien différent de ma région d'origine, j'y trouve une certaine beauté. Le désert est rude mais il est propice à la réflexion et à la remise en question."
Ses premiers jours dans le désert ont été très compliqué cependant, elle y a survécu, s'est endurcie et a finalement réussi à passer une étape dans sa vie. Elle est même devenue une meilleure kunoichi, gagnant quelques nouvelles techniques dont elle ne doute pas de leur utilité future. Elle pause son verre et demande de nouveaux plats, elle ne se sent pas de continuer à boire sans manger.
"Je vous invite, n'hésitez pas à commander autre chose."
Towa a toujours été méfiante envers les autres êtres humains. Elle l'est toujours. Néanmoins, elle a appris par l'expérience qu'il est parfois nécessaire de s'ouvrir aux autres, de discuter si ce n'est de collaborer. Comment pourrait-elle augmenter son savoir autrement ? :copyright:️ 2981 12289 0
Les coupes de saké s'entrechoquent, laissant ainsi le liquide déborder de la coupe de Kalida qui doit être certainement l'avoir trop rempli. La coupe aux lèvres, la rousse ne se fait pas attendre pour vider son récipient. Les joues roses, le regard devenant un peu flou, la kunoichi a peut-être un peu trop forcée sur la bouteille mais elle reste étonnamment assez lucide. Enfin... Presque complètement lucide :
- Par tous les kamis, j'en peux plus moi j'ai chaud avec tout ça.
La voilà en train de se désaper à moitié pour faire évacuer la chaleur de son corps, c'est peut-être tout simplement le feu du cuisinier préparant ses brochettes. Ou potentiellement ses émotions amplifiées par l'alcool ? En tout cas, Kalida reste muette face à la révélation de Towa sur le côté « rafraîchissant » du désert. Son regard noisette dans ses beaux yeux bleu ciel, Kalida est plus que surprise de rencontrer quelqu'un qui apprécie le désert en dehors des natifs. C'est plutôt rare ce genre de personne, un peu gênée de l'avoir fixée trop longtemps. La rousse détourne le regard avant de se gratter la commissure de la lèvre du bout de son index :
- Oh... Si tu veux, enfin... Si tu as besoin d'un guide ou autre. Y a pas mal d'Oasis à découvrir, le désert cache de nombreux secrets qui n'attendent qu'à être découvert par les plus curieux. J'ai mis de temps à m'habituer au sable mais au final... Je préfère ça à la neige des terres d'origine de mon clan. Enfin... Je dis ça mais, c'est même pas les miennes...
Pensive, la femme réfléchit un peu sur ses origines, certes, elle doit beaucoup au clan Akayuki qui l'a récupéré, à ses parents adoptifs. Mais au final, une question lui revient souvent en tête : « Qui suis-je ? ». La fille d'un paysan ? Celle d'un shinobi mort au combat ? Une guerrière de Suna ? Comment elle doit s'identifier, une quête dont la rousse n'a jamais réellement pris le temps d'y répondre. Mais savoir d’où elle vient, du moins, de sa famille biologique, ça pourrait la faire avancer. Cependant, la femme a peur également que ce soit pris comme une injure auprès de sa mère adoptive mais aussi une insulte à son Isawa qui a sacrifié sa vie pour la sauver en ne respectant pas le code Shinobi.
Soupirant, passant la main dans ses cheveux, Kalida met par réflexe ses lunettes renforcées pour des travaux manuels qu'elle porte constamment sur le front. Un vieux tic qu'elle a quand elle souhaite cacher un minimum ses émotions qui la montre vulnérable. Même l'invitation de Towa pour le coup ne suffit pas à lui remonter le moral, elle qui est pourtant si gourmande habituellement. L'alcool amplifie tout hélas, pour le coup, Kalida est réellement devenue lunatique. D'un ton mélancolique, défait, la kunoichi répond en joignant ses mains sur sa coupe de saké vide, face au comptoir, le nez vers le sol :
- Merci Towa... Mais, j'avoue que l'appétit n'est plus là...
Spirit in the skyTowa laisse un petit rire s'échapper de ses lèvres en regardant son interlocutrice enlever une partie de ses vêtements avant de tourner le regard, gênée. A moité étendue sur la table, elle commence à avoir un peu mal à la tête et accueille avec joie les plats que lui apporte le serveur. Mais, très vite, elle commence à avoir mal au ventre, ayant trop mangé. Après avoir soupiré, elle répond enfin à la proposition de la rousse : "Ce serait avec joie que je vous laisserais me faire visiter quelques lieux phares du pays ou que vous trouvez dignes d'intérêt. Mais je crois que je ne suis pas trop en état de voyager actuellement, une petite pause s'impose..."
Le soleil, l'alcool et la nourriture, voilà un bien tragique combo pour la blonde qui elle, ne peut malheureusement pas retirer de vêtement, de peur que sa peau ne puisse tenir le coup, n'ayant jamais été exposée à pareil soleil.
"Tu as parlé de terres de neige. Ton clan venait de l'Isthme ? Comment vous êtes-vous acclimaté ? Pourquoi avez-vous quitté vos terres pour le désert ? Pourquoi pas les forêts ? Les plaines ?"
L'âme d'historienne et de chercheuse de Towa vient d'être titillée par les propos de son interlocutrice, raison pour laquelle elle s'essae à quelques questions relativement simple en croisant les doigts pour que la sunajin accepte de lui répondre -et accessoirement pour qu'elle soit en état de comprendre et mémoriser la réponse-. Ce n'est pas souvent que Towa boit, surtout cette quantité, si bien qu'elle en avait oublié cette sensation de liberté et cet élan de sociabilité qui s'accompagnent malheureusement d'effets secondaires peu appréciables. Elle se sent relativement bien dans sa peau comme si, pour la première fois depuis une éternité, elle s'était détachée du mondeet de ses obligations.
La remarque sur l'état d'ivresse des deux demoiselles fait sourire la rousse de nouveau malgré la mélancolie qui s'est emparée d'elle.
- Oui c'est shur que là *hips* on n'est pas vraiment en meilleure forme. T'es tellement bourrée que tu commences à me vouvoyer de nouveau !
Elle lui fait une petite tape sur l'épaule avec son poing histoire de la secouer un petit peu avant de regarder sa coupe :
- Tu pourras voir les oasis, les vallées, quelques grottes où l'on peut voir les pierres briller comme un ciel étoilé. Et je te passe les détails.
Basculant sa tête de gauche à droite, Kalida fait craquer sa nuque comme si le fait de rester assise lui bloquer un peu le cou. La demoiselle reprend la parole suite aux multiples questions de sa compagne de boisson. Se tournant vers elle, la kunoichi fait des gestes avec ses bras réguliers de haut en bas pour lui demander de calmer la cadence :
- Oï oï, doucement, j'veux bien te répondre mais déjà, je suis bien alcoolisé, et de deux, j'étais gamine et en plus j'ai été adoptée donc... J'pourrais pas te donner toute l'histoire du clan. Surtout que c'est vraiment pas le genre de sujet sur lequel je m'attarde...
Bâillant un peu, Kalida boit de nouveau une coupelle de saké avant de piquer un peu de nourriture à Towa malgré le fait que son appétit soit parti avant d'entamer un récit long et chiant selon elle.
- Bon... En gros, notre clan de ce que j'ai compris est censé être du genre pacifiste et à préférer le commerce à la guerre. Le militaire c'était surtout pour de la défense. Mais non, on était vers le Nord-Ouest de souvenir. Et en gros, il y a eu embrouille avec un Daimyo local, ça a valu beaucoup de perte, des personnes haut placées et... Des personnes qualifiées et chères pour beaucoup...
Soupirant, la demoiselle nostalgique et morose prend sur elle avant de continuer les réponses aux questions de Towa :
- Tu n'es pas sans savoir que l'air clanique est plus ou moins révolu, la plupart des terres étaient déjà prises et on ne pouvait pas se risquer une nouvelle guerre. Le Kazekage nous a fait une offre et c'était difficile de ne pas accepter, surtout en connaissant les potentielles représailles en cas de refus. De nombreuses heures de négociations ont été utilisées pour assurer une bonne place dans le village caché et on s'est rapidement acclimaté. En tout cas, moi je n'ai pas eu de problème. Je suis originaire des plaines fertiles non loin du pays du feu à l'Ouest et je préfère le chaud au froid.
La voilà qui reste un peu silencieuse, regardant dans le vide comme si son cerveau est parti chercher des fraises. Puis, après quelques secondes, elle revient à elle en secouant la tête :
Spirit in the skyAvachie sur la table, la Nara écoute avec attention les propos de son interlocutrice. Son regard s'illumine lorsque la sunajin lui assure qu'elle pourrait voir les pierres briller comme un ciel étoilé dans les grottes. Elle aimerait vraiment voir cela et se dit que ce pays recèle quelques merveilles bien qu'il soit principalement désertique.
"Hum... Qu'est-ce que j'aimerais voir tout cela..." En même temps qu'elle prononce ces paroles, la blonde songe qu'elle pourrait enregistrer ne serait-ce que ce qu'elle pourrait voir dans les grottes grâce à son anneau, pour ainsi pouvoir partager ces merveilles avec Shika.
Complètement excitée à l'idée d'en savoir plus sur un clan qu'elle ne connait pas très bien, la kunoichi en oublie que certaines choses sont mieux si on ne les remue pas trop et qu'il pourrait bien que ce ne soit pas un sujet dont son interlocutrice veuille parler. Et puis, il demeure également la possibilité que les Akayuki aient quelque chose à cacher, comme les Nara. . "Désolée.." dit-elle à voix basse pourvue d'un air de chien battu. Towa se demande si elle pourrait obtenir un entretien avec un autre Akayuki qui n'aurait pas été adopté et qui aurait été un peu plus âgé. Le visage de la belle s'obscurcit quand elle comprend que le clan de son interlocutrice a été une victime de la guerre.
"L'essentiel c'est que vous ne regrettiez pas votre choix." Elle essuie ses larmes naissantes et maudit cette sensibilité nouvelle causée par l'alcool. "Le Kazekage, sa politique n'est pas trop éloignée de vos idéaux ? Ce n'est pas trop la terreur, chez vous ?" Elle secoue la tête, comme pour chasser les mauvaises pensées avant de changer de sujet, optant pour quelque chose qui la passionne. "J'ai entendu dire qu'il y avait pas mal de ruines dans le Pays du Vent dont certaines de temple. Accepterais-tu de m'accompagner investiguer dans des ruines, un de ces jours ?" :copyright:️ 2981 12289 0
L'air de chien battu de Towa fait fondre Kalida et la regarde attendri sans savoir quoi faire. Comme si on vient de lui mettre un chiot devant ses yeux et qu'elle gagatise juste en le regardant. D'un geste de la main qui balaye le vent, la rousse regarde ailleurs avec un peu de rougeur aux joues :
- Tu n'as pas à t'excuser ne t'en fais pas. On a tous nos petits fardeaux, c'est normal, ça fait partie de la vie.
Constatant les larmes, Kalida est encore plus gênée, ne sachant pas du tout comment agir pour la réconforter. Bon sang, c'est le moment justement de marquer des points en la réconfortant ! Mais incapable de trouver quoi que ce soit à part une main amicale sur l'épaule en tapotant doucement.
La question sur Senshi lui fait un peu réfléchir, retirant sa main de l'épaule, elle vient se pincer le menton en regardant vers le ciel quand subitement, une horrible araignée vient se mettre dans la vue de la rousse. Surprise et les effets de l'alcool amplifiant la chose, Kalida pousse un véritable cri de pucelle tandis qu'elle pointe l'arachnide de son index et son majeur pour canaliser du chakra et faire un véritable chalumeau pour se débarrasser de la bête.
Clignant des yeux quelques secondes après en captant ce qu'elle vient de faire, Kalida se morfond sur la table en posant ses coudes et prenant sa tête entre ses mains :
- Je viens de faire quoi là... ?
Un moment beaucoup trop féminin à son goût, elle qui agit plus comme un garçon manqué qu'autre chose. Surtout pour une araignée ! Une vulgaire araignée ! La surprise et l'alcool... Seul explication pour la rousse. Elle tousse un peu en mettant son poing fermé devant la bouche avant de reprendre :
- Le Kazekage a sa manière de faire, mais quand on a une situation de vie comme à Suna, il est normal qu'il souhaite que son peuple soit dans le confort avec de quoi le nourrir convenablement et de quoi attirer plus de monde. Disons que les circonstances lui forcent la main je pense, bien qu'il soit du genre à mettre en avant la force. C'est quelqu'un de charismatique et que je souhaite sincèrement affronter un jour dans un combat en duel amical... Ne serait-ce pour voir quel fossé me sépare d'un Kage...
Kalida trépigne rien qu'à l'idée d'un combat contre cet homme qui dégage une aura très particulière. Une puissance naturelle qui même sans le voir utiliser une technique impose le respect. Suite à ça, elle regarde Towa avec son idée de tourisme dans les ruines. Sans le vouloir, la rousse rougit à la demande de la demoiselle et ne peut pas refuser une telle occasion de revoir cette femme. Souriante, elle lui répond :
- Ma foi, j'ai rien contre à te faire visiter ce genre de lieu ! Mais il faudrait que je sache comment te contacter, et inversement... Sinon on risque de jamais se revoir sauf sur un coup du destin.
Elle lui fait un clin d’œil avec le pouce levé vers le ciel pour valider ses dires avant de se mettre dos au bar et s'accouder dessus de manière peu distinguée en ne la quittant pas des yeux.
Spirit in the sky- Tu n'as pas à t'excuser ne t'en fais pas. On a tous nos petits fardeaux, c'est normal, ça fait partie de la vie.
Towa est au courant, elle le sait et partage l'avis de son interlocutrice mais pourtant, elle ne peut s'empêcher de ressentir de la tristesse et de verser quelques larmes. Cela fait longtemps qu'elle ne s'est pas laissée aller à tant de sincérité. Comme quoi, il est parfois plus aisé de se confier à un -en l'occurrence une- inconnu qu'à un proche même si le rôle de l'alcool dans ce processus et plus qu'important. La blonde se redresse soudainement en entendant son interlocutrice hurler puis, elle rit à gorge déployée en découvrant l'origine de sa terreur.
- Je viens de faire quoi là... ?
La belle frappe la table de la paume de sa main sous le joug de l'excitation due à cette scène pourtant classique et casse-pied d'origine mais que la liqueur et le soleil ont su rendre amusante. "Désolée" lâche-t-elle en tentant de reprendre le contrôle de son corps. Après avoir regagné son calme, elle tente de se concentrer sur la réponse de Kalida et affiche sa surprise face à la description que lui en fait l'Akayuki. La Nara voyait l'homme comme un être sanguinaire et sans pitié, un homme méchant et violent. Cependant, son interlocutrice semble le voir comme un guerrier honorable qui ferait preuve de fermeté afin subvenir aux besoins des siens et de les protéger.
"L'attaque est la meilleure des défenses, hein..." murmure la femme en penchant la tête sur le côté.
- Ma foi, j'ai rien contre à te faire visiter ce genre de lieu ! Mais il faudrait que je sache comment te contacter, et inversement... Sinon on risque de jamais se revoir sauf sur un coup du destin.
Sortant une carte d'un pli de sa tenue, la belle pointe un lieu spécifique. "C'est un endroit où j'aime me rendre pour me ressourcer. Si vous donnez une lettre destinée à Niwa Toya, soyez sûre que je la recevrais." Oui, Towa est habituée à changer de nom pour éviter quelques inconvénients, pour rendre hommage à sa mère et à l'une de ses grand-mère mais aussi pour s'échapper de son monde Nara. "Au fait, je ne te l'ai pas dit car je ne savais pas si je pouvais te faire confiance, mais j'appartiens au clan Nara." :copyright:️ 2981 12289 0
Les fesses de Kalida décollent de son tabouret au moment de l'impact de la main de Towa sur la table. Elle a un réflexe vif malgré l'alcool pour se mettre en position de garde avec ses poings mais la rousse reprend vite fait sa tranquillité après les excuses de sa partenaire de boisson. La kunoichi se demande pourquoi ce geste si impulsif qui ne correspond pas vraiment à l'image de la femme sage que Towa affiche depuis le début de cette rencontre. D'un geste pensif, Kalida penche la tête sur le côté, sentant l'alcool tourner dans sa caboche mais pouvant encaisser bien plus que ça.
- Tout va bien ? T'as l'air d'avoir le cafard...
La demoiselle toute de même assez empathique, elle se sent elle-même triste de la voir ainsi avant de reprendre le sourire sur une potentielle rencontre. Regardant la carte avec une grande concentration, elle grave dans sa mémoire alcoolisée l'endroit exact de la rencontre. Puis, sur la révélation du clan de Towa, la rousse commence à avoir des étoiles dans les yeux.
De manière impulsive, Kalida va prendre les mains de toi pour les joindre ensemble avec les siennes par-dessus :
- Ouhaaaa ! Ça me fait très plaisir que tu me fais confiance ! J'ai entendu des tas de trucs sur ce clan, tu maîtrises ces techniques ? Tu me les montreras ? Ça fait quel effet ? J'ai trop envie de voir ça !
Pour le coup, la rousse passe vraiment pour une passionnée beaucoup trop excentrique, même si les gens n'ont pas compris de quoi elle parlait avec tout le brouhaha, certains passagers se retournent vers eux de manière un peu surprise. Deux femmes qui se tiennent les mains en se regardant droit dans les yeux, saoul et les deux avec des joues roses... Il y a de quoi se poser des questions, et pour le coup, la rousse n'est nullement gênée par la situation où l'espace vitale a été réduit à néant.
- Je dois quand même remplir mon quota de mission et je dois aussi m'entrainer, mais dès que j'ai de nouveau un moment de calme, je te fais parvenir le message !
Heureuse comme tout, la demoiselle est visiblement déterminée à revoir cette charmant Nara qui lui offre sa confiance.
Spirit in the sky- Tout va bien ? T'as l'air d'avoir le cafard...
Towa ne répond que d'un hochement de tête. Non, il n'y a pas besoin d'importuner cette femme avec ses états d'âme et souvenirs méprisables. C'est un doux instant qu'elles partagent entre kunoichi d'origines différentes, nul besoin de le gâcher par quelques paroles démoralisantes. Il faut profiter de ce riche échange, aux yeux de la Nara.
- Ouhaaaa ! Ça me fait très plaisir que tu me fais confiance ! J'ai entendu des tas de trucs sur ce clan, tu maîtrises ces techniques ? Tu me les montreras ? Ça fait quel effet ? J'ai trop envie de voir ça !
Un soupir amusé s'échappe des lèvres de la blonde. Son interlocutrice semble à la limite de l'émerveillement, c'est assez étrange pour la femme qui ne vie que dans l'ombre. Kalida est un peu comme un mini soleil, lumineuse. Elle est un peu comme Shika, la lumière qui permet aux ombres d'exister et de subsister. Towa ne prête pas vraiment attention au fait que les mains de sa nouvelle amie soient jointes aux siennes, bien plus attirée par son expression enfantine mais si passionnée. C'est revigorant et véritablement encourageant pour la femme fatiguée de la vie et des ennuis qui y sont raccrochés.
"Mon clan manipule les ombres, tu pourras peut-être assister à une démonstration lors de nos prochaines rencontres. Je dois t'avouer que c'est assez plaisant de constater un tel enthousiasme, cela change..."
Oui, pour un certain nombre de clans, les manipulateurs d'ombres ne valent pas mieux que les maîtres de l'esprit. Si bien qu'ils s'en méfient comme de la peste. A vrai dire, ce n'est pas totalement faux, mais cela rend d'autant plus plaisantes les rencontres où l'émerveillement domine.
- Je dois quand même remplir mon quota de mission et je dois aussi m'entrainer, mais dès que j'ai de nouveau un moment de calme, je te fais parvenir le message !
"Hum... Je comprends, je suis un peu dans la même situation. Néanmoins, l'exploration de ruines ou de temples à l'abandon peut être considéré comme une mission dans l'intérêt du village, si celle-ci s'effectue dans le Pays du Vent. Dans mon cas, ce serait je suppose une mission intrinsèque à mes fonctions d'Arpenteuse."
Dans son calme et son rationalisme habituel, l'historienne propose une interprétation de la chose comme un moyen de répondre aux attributions de chacune de sorte à ce que personne ne se sente coupable de partager quelques doux instants au sein d'une exploration de ruines ou autres aventures savantes à la nature sauvage.
"Il faudrait que je te fasse découvrir quelques membres du clan. Ils sont assez incroyable, tu vois... Désespérants... De véritables larves ! Et pourtant, ils sont bien plus forts que nombre de personnes, étrangement... Aussi, comme je n'ai pas accès à Suna, je serais ravie que tu me fasses toi-aussi part d'un moyen de te contacter afin que la communication ne soit pas à sens unique." :copyright:️ 2981 12289 0
Ce regard, ce hochement de tête, Kalida ne connaît que trop bien ce genre de tic puisque elle-même les a eus plus d'une fois. Son clan devait lui manquer, ou une personne en particulier, le cœur de la rousse se sert à l'idée que Towa soit déjà épris d'une autre personne. Un énième échec en approche ?
La joie transpirante de la Kunoichi s’apaise avec les paroles de Towa, le fait que la demoiselle soit potentiellement persécutée pour son Hiden fait sourire de compassion Kalida, cette dernière posant sa main sur son épaule en la regardant droit dans les yeux :
- Hey... Ne te mine pas le moral avec de mauvais souvenirs ce n'est pas la bonne idée.
Ses doigts frottant doucement le tissu sur l'épaule de Towa, massant un peu de son pouce le creux de cette même épaule. Comme un geste rassurant pour sa coéquipière de boisson et elle-même. C'était tout de même « fait ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais ». Puis qu'elle-même a eu le coup de blues dans la soirée. D'une certaine manière, c'est aussi pour se rassurer soi-même de pas déprimer ou craquer devant Towa.
Une fois les quelques secondes de réconfort écoulé, Kalida retire sa main, à son grand regret, pour finir son saké et réfléchir sur un moyen de se faire contacter :
- C'est compliqué dans ma situation... Tu ne connais pas Suna ni son désert, je te dirais bien de te rendre à l'oasis d'Umore mais ça serait quasiment pas possible pour toi de le trouver. Pour le coup, je pense que je n'ai pas de réelle solution à te donner. Après pour ce qui est de rencontrer d'autres membres du clan Nara, ça serait avec plaisir, même si je ne comprends pas vraiment tes intentions en me les décrivant ainsi.
Son index vient gratter l'intérieur de son oreille droite avant d'expulser d'une rapide pichenette vers le sol de ce qui a pu sortir de ce trou. Suite à ça, elle lui fait un rapide itinéraire avec la carte de la Nara, plutôt grossier d'ailleurs niveau explication, pour lui expliquer l'emplacement de l'oasis ainsi qu'un bar dans lequel Towa pourra demander Kalida par le biais d'une lettre.
Après un bon repas alcoolisé, Kalida aide sa nouvelle amie à trouver un endroit ou décuver. C'est difficile pour elle, mais c'est bel et bien le moment de faire les séparations. Sans se crier gare, Kalida fera un câlin chaleureux à Towa :
- C'était un véritable plaisir, hâte de te revoir...
Mais il est clair et net que dans l'esprit de la jeune femme, elles étaient destinées à se revoir et à partager une aventure dans le désert. Il va falloir se renseigner auprès des nomades et des oasis pour écouter les rumeurs sur des ruines ou autre site archéologique qui pourraient intéresser la demoiselle.
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