De sa faute Akatsuki Seiren et Tomei Ena Elle avait passé la moitié de la journée à suivre Yuuki-chan, l’observant de loin. Elles étaient encore séparées, le destin ayant refusé qu’elle se parle même qu’une seule fois et, pourtant, tous les jours, Ena se sentait toujours plus attirée pas la magnifique demoiselle. Sa chevelure si claire contre sa peau si foncée, ses yeux, comme des pépites d’or, sa menue silhouette tellement grâcieuse. Elle était impérieuse, magnifique et bouillante de caractère. Un frisson parcouru la colonne d’Ena alors qu’elle détacha son regard de Yuuki. Une main posée sur sa poitrine, le visage plus rouge que si le soleil l’avait brûlée.
C’était … Yuuki-chan était plus que ce qu’elle n’avait jamais espéré. L’incarnation même de la perfection.
« Yuuki-chaaaaaaan. »
Un soupir d’agonie, la douleur de ne pouvoir l’approcher plus qu’un coin de rue, de ne pouvoir être gracier de la mélodie de sa voix, ou de la douceur de son regard. Quel monde injuste … Oh, quel monde injuste …
Appuyée dos contre le mur, tentant de se remettre de ses émotions, elle vit non loin un garçon. Elle le connaissait … Ils s’étaient entraînés ensemble une fois … Il était rare qu’elle croisât des visages familiers … enfin, si ces dits visages n’étaient pas ceux des milliers de stalkeurs de Yuuki-chan ou de tout ceux qui tentait de la séduire.
Elle suivit des yeux le garçon une seconde, mais elle décida de se concentrer sur Yuuki … Mais lorsqu’elle se retourna, la reine des sables s’était envolée. Disparue. C’était la faute de Seiren, très clairement. Il avait fait exprès de se mettre là et de la déconcentrer. Il avait ruiné sa journée. Plus jamais elle ne pourrait poser les yeux sur Yuuki – bon peut-être était-elle un tantinet dramatique – et sa vie était un échec ! Ruinée à jamais !
Le pas lourd, le regard féroce, elle s’approcha du garçon, attrapant son bras avec rage.
« C’est de ta faute. TA FAUTE ! »
Les yeux jaunes de la demoiselle étaient emplis de larmes et son visage passait de furieux à anéanti. De sa faute et de la sienne seulement, elle allait trouver une façon de se venger, à coup sûr.
Seiren cherche une occupation pour la journée. Apparemment, il n'y a plus de mission adaptée à sa façon d'être et à sa force qui soit encore disponible, c'est pourquoi il vagabonde. Il furette, guettant la moindre conversation intéressante -avec laquelle il pourrait gonfler son égo ou faire du chantage-, le moindre ninja occupant un poste prestigieux -pour lui lécher les bottes évidemment-, ou je ne sais quoi qui soit susceptible de l'occuper.
Avec son ouïe, si fine, il en entend, des choses... Mais, il n'entend pas forcément des choses qui soient dignes d'intérêt, pour lui du moins. Et, il se retrouve tout tristounet, le pauvre petit blondinet. Alors, il se décide à faire un peu d'exercice physique, au moins, cela lui sera bénéfique à un moment ou un autre, s'il sait vraiment comment s'y prendre. Il commence à courir en esquivant les passants et en se servant des stands et de l'architecture des bâtiments comme d'obstacles à passer, puis il se met à effectuer des acrobaties. Il est dans son monde et ne prête pas véritablement aux visages qu'il dépasse.
Le Genin s'arrête brusquement. Il s’immobilise quelques instants pour renifler quelque chose avant de se retourner pour faire quelques pas en arrière. Il se stoppe devant un marchand et fronce les yeux, entendant des bruits de pas qui s'accompagnent de la douce mélodie du sable qui se soulève. C'est la marche d'une personne assez pressée, stressée ou dans un état émotionnel assez intense. Le garçon hausse les épaules puis s'apprête à adresser quelques mots au vendeur lorsqu'une mais vient saisir son bras.
« C’est de ta faute. TA FAUTE ! »
La première réaction du jeune est de sortir un "Hein ?" nonchalant. Puis, voyant le visage d'Ena la terrible, il déglutit. Son cerveau sonne l'alerte rouge. Cet être qui lui fait face est une brute de classe supérieure. Il n'a pas intérêt à la mettre en colère, il le sait, il le sent. Et pourtant, elle n'a pas l'air contente et assure que c'est de sa faute. On peut dire que le garçon est déstabilisé, il ne sait pas vraiment quoi dire pour la calmer et n'a ps envie de se prendre une super-patate de cette fille.
"Euh... Je crois qu'il y a erreur sur la personne. Quel est le problème ? Je peux peut-être t'aider."
Seiren sait qu'il risque sa vie. Il ne doute pas de ses capacités, ça non, mais il attribue la capacité "stupidité légendaire" à la jeune fille, de sorte qu'il ne pense pas que celle-ci puisse se donner la pêne de l'écouter. Et, il pense que si elle venait à l'écouter, elle ne comprendrai rien et cela reviendrai à un sublime retour à la case départ. Malgré tout, le garçon garde le sourire du parfait petit hypocrite.
Évidemment, le garçon n’avait aucune idée de son erreur et ton arrivée aussi agressive à ses côtés n’avaient fait qu’alimenter la confusion qui l’habitait. Pourtant, cette confusion n’enlevait rien à la gravité de son crime. Il était la raison pourquoi Ena avait perdu de vue la magnifique Yuuki et ne pouvait la retrouver dans cette foule de l’après-midi. Elle trouverait une façon de lui faire payer.
« Vraiment ? Tu te rends comptes qu’à cause de toi j’ai perdu de vue Yuuki-chan ? »
Sa voix montait un peu plus forte avec chaque, la colère visiblement inscrite partout sur son visage. Et puis, la colère se changea lentement en désarroi. Elle avait perdu Yuuki-chan et il était trop tard pour la retrouver. Sa journée était ruinée, dire que pour une fois elle pensait avoir le plan parfait … Il lui fallait réellement une nouvelle façon de l’approcher. De rester si loin ne faisait que nourrir cette déception à chaque fois qu’elle ne pouvait suivre Yuuki quelque part. Peut-être était-il temps de lui parler pour vrai. Mais comment faire si Ena ne savait même comment attirer son attention ?
« Je sais. Je vais te pardonner, mais à une seule condition. Apprends-moi à attirer l’attention de Yuuki-chan. Il me faut quelque chose qui va la laisser bouche-bée, impressionnée par mon talent, ou ma force, ou … n’importe quoi … tant qu’elle me parle … »
Désespéré, oui, Ena l’était. Elle avait besoin d’aide, car elle n’avait aucune idée de comment approcher Yuuki ou simplement d’établir un premier lien. Elle avait espéré qu’aujourd’hui fut le jour où tout cela changeait, mais maintenant, tous ses espoirs s’envolaient en fumée, comme Yuuki dans la foule. Et Ena ne pouvait qu’avoir une mine dépitée, un air de chien battu, un enfant à qui on aurait confisquer le jouet favori. Elle leva ses yeux ambre larmoyants vers le garçon, comme s’il était le seul au monde qui pouvait l’aider avec ce problème, comme si tout son avenir dépendait de la réponse qu’il allait lui donner.
« Vraiment ? Tu te rends comptes qu’à cause de toi j’ai perdu de vue Yuuki-chan ? »
Le blondinet se gratte la tête, sans laisser s'échapper son sourire. Intérieurement, il se questionne. Il ne se souvient pas de cette Yuuki-chan dont lui parle l'autre cinglée, à défaut d'avoir oublié la douleur que lui ont procuré les coups d'Ena dans le dernier entraînement qu'ils ont fait ensemble. Inutile de dire qu'il préfère tout à se faire taper par cette brute sans cervelle. Il serait même prêt à manger du sable, sous les yeux de la fille et de ramper en suppliant, pour avoir la vie sauve. Certes, il est orgueilleux, mais l'Akatsuki sait qu'il faut parfois prendre son mal en patience pour parvenir jusqu'au sommet. Et, s'il meurt, à quoi bon s'être fixé des objectifs ? A quoi bon avoir souffert en s'entraînant ? Pourquoi avoir fait son lèche botte avec toutes les personnes importantes qu'il a pu croiser ? Hors de question que toutes ces années de travail aient été vaines.
"Yuuki-chan ?! Sérieusement ?! Je suis tellement désolé... Je... Je ne l'avais pas vu... Si je l'avais vu, je me serais fait discret... C'est un sacrilège que de cacher Yuuki-chan et sa perfection au monde ! Je te promets que ce n'était pas mon intention..."
Seiren se laisse tomber sur les genoux et s'incline humblement devant la blonde pour lui demander son pardon. La fierté ? La dignité humaine ? En ce moment, la fierté n'existe plus dans l'esprit de Seiren. En cet instant, seule la volonté de survivre l'habite. Il ne sait pas qui est Yuuki-chan ? Il lui suffit de faire semblant de la connaître et, puisqu'elle semble importante aux yeux de la fille, il lui faut la complimenter tout en s'excusant pour son geste.
« Je sais. Je vais te pardonner, mais à une seule condition. Apprends-moi à attirer l’attention de Yuuki-chan. Il me faut quelque chose qui va la laisser bouche-bée, impressionnée par mon talent, ou ma force, ou … n’importe quoi … tant qu’elle me parle …»
Une lueur particulière se manifeste dans le regard du garçon. Il bondit aussitôt sur ses pieds et s'empresse de chuchoter quelques mots à l'oreille de son amie.
"J'ai exactement ce qu'il te faut... Suis-moi."
Le genin s'enfonce dans le centre ville. Il s'arrête à une intersection, puis tourne à gauche dans une petite ruelle, marchant comme si de rien n'était. Il tourne ensuite à droite, dans une impasse encore plus étroite, après avoir vérifié qu'il n'y avait personne d'autres que lui et la chunin dans les environs. Il se retourne alors vers la blonde, les mains dans les poches, un sourire lubrique au visage.
"Tu es prête ? C'est une technique un peu particulière, réservée aux meilleurs... En général, ça se passe d'homme en homme, mais pour toi, je vais faire une exception."
Sur ces mots, le garçon prit l'apparence d'une jolie demoiselle nue, se basant sur le physique plutôt plaisant de Rinka tout en se laissant aller à quelques extravagances, fantasmes personnels.
Technique :
OIROKE 【SEXY MÉTAMORPHOSE】
DOMAINE :
Ninjutsu - H/Y/Y
RANG :
D
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
Cette version spécifique du Henge permet à l'utilisateur de se transformer soudainement en une splendide jeune femme (ou un beau jeune homme) totalement dévêtue. Ceci est extrêmement perturbant pour l'adversaire si la transformation correspond à ses goûts et, même sans cela, voir apparaître de nulle part une personne nue a tendance à surprendre. L'effet exact de cette technique est laissé à l'appréciation de la "victime". À noter que l'éventuel changement de sexe n'est qu'apparent.
Il n’y avait pas à dire, Seiran savait comment naviguer autour d’Ena. Le pauvre ne connaissait même pas Yuuki-chan. Heureusement, il était entré dans le jeu, caressant Ena dans le sens du poil. Ce qui lui avait donné une chance de se faire pardonner … sous condition, évidemment. Son pêché était bien trop grave pour être pardonner sans effort. Les astres devaient être alignés parce que le jeune garçon avait même quelque chose pour aider Ena. Quelle merveilleuse journée finalement. Perdre de vue Yuuki-chan, c’était triste, mais si elle pouvait maintenant attirer son attention, alors, oui, ça … ça valait la peine. C’était dur à admettre, mais c’était pour le mieux.
Il entraîna sa jeune amie jusqu’à une ruelle, à l’écart des regards. Un peu comme un voleur, il chercha à voir s’ils étaient seuls. Suspicieux. Qu’avait-il en tête ? Qu’importe, à se point si, Ena ne pouvait contenir sa curiosité. Elle voulait savoir ce qu’il allait apporter sur le plateau. D’homme à homme ? Une exception ?
Chaque phrase rendait tout cela encore plus mystérieux, plus … excitant. L’explosive genin devait le savoir. Ce secret allait révolutionner sa vie.
Et … Et elle se retrouva face à une femme. Nue. Aux gros seins. L’air d’Ena tomba.
« Tu veux dire que j’ai besoin de plus gros seins ? »
Sa voix désormais un peu agacée, un peu tranchante même. Non, mais c’était quoi cette attaque gratuite sur ses seins. Ils étaient très bien. Ronds à souhait. Bon, elle n’avait pas des melons, mais elle avait une belle forme …
« En quoi ça va m’aider ? »
Ena observa la femme devant elle. Les hanches, le ventre plat, la poitrine. Elle ne voyait pas en quoi … oui, bon okay, elle pouvait imaginer pourquoi, mais jamais elle n’aurait cru que Yuuki-chan aimait les grosses poitrines, en ayant elle-même une petite (bien plus séduisante selon elle, mais ce devait être une question de goût). Il fallait donc attendre que le garçon explique sa pensée. L’air confus et contrarié d’Ena devait être un bon indicateur de ce qu’elle n’avait pas compris.
« Tu veux dire que j’ai besoin de plus gros seins ? »
Contrairement à ce que Seiren avait pu se figurer, Ena ne semble pas plus que cela intéressée par la technique secrète qu'il vient juste de lui dévoiler. Serait-il moins intelligent et performant que ce qu'il lui semblait ? Non, certainement pas... Le problème doit forcément venir de la petite blonde. Serait-elle plus stupide que prévu ? Certainement. Vu la déception et la confusion lisible sur son visage, elle n'a strictement rien capté.
« En quoi ça va m’aider ? »
Voilà qui vient confirmer cela. Le blond commence une petite danse, en répondant à son interlocutrice, prenant la voix la plus sensuelle qu'il puisse. "Tu peux prendre n'importe quelle apparence satisfaisante à tes yeux. Il te suffit d'imaginer la fille la plus sexy qui soit pour prendre son apparence. Et, ainsi, tu pourrais attirer l'attention de la divine Yuuki, voire monopoliser son esprit." Abandonnant son Oiroke, il marque une pause avant de poursuivre ses explications, un sourire lubrique collé au visage. "Qui sait ? Tu serais peut être en mesure de déstabiliser le Haut Conseiller, si ce n'est le Kage de Suna... La seule limite de cette technique est ton imagination."
S'il devait faire partie de la conscience de la Tomei, l'Akatsuki occuperait surement le poste de petit-démon, ses conseils ne sont certainement pas les meilleurs qui soit alors même qu'il semble persuadé de ce qu'il avance. Néanmoins, s'il a été assez gentil pour montrer son "arcane secrète" à la fille, le blond compte bien négocier pour obtenir une récompense en l'échange des secrets de ce jutsu, si Ena désire l'apprendre.
"Par contre, si je te l'enseigne, ce n'est pas sans condition. Je suis à la recherche de techniques, moi-aussi. Mon affinité primaire est le Futon et j'ai vu que tu maîtrisais cet élément. J'aimerais donc en apprendre un jutsu, pas trop compliqué."
Règle numéro une du parfait petit sunajin : toujours faire passer ses intérêts avant le reste ! Cette règle fictive, issue de l'imagination débordante du Genin a, semblerait-il, été parfaitement assimilée. Il n'aura pas à rougir d'être un garçon trop bon et d'ainsi entacher sa réputation.
Ce qu’il disait, c’était intéressant maintenant. Prendre l’apparence de la créature la plus divine du monde pour attirer l’attention … Le seul hic c’était … C’était que la plus belle femme du monde ne réagirait peut-être de la même façon si elle se voyait elle-même, mais Seiren garantissait un succès. Elle hocha donc vigoureusement de la tête, les yeux brillants face au monde de possibilités qui s’ouvraient devant elle. Malheureusement, tout avait un prix, mais cette idée était si parfaite que peu importe le prix, elle le payerait.
« Ouais, ce que tu veux. J’ai les bases bien acquises. Tu veux quoi, pousser des trucs, les repousser, cracher des balles d’air condensé, faire un mur de vent méga protecteur ou comme mon coup de pied de la dernière fois ? okaaaaay, c’est pas tout de la base, mais osef. Je te montre ce que tu veux. Tout pour Yuuki-chan. »
Il avait promis que ça fonctionnerait. Par contre, si Yuuki-chan ne la remarquait pas après une telle démonstration, le garçon allait manger ses dents ! Elle tenterait bien sûr cette technique aussitôt qu’elle serait avec Yuuki qu’importe le moment, le lieu et même si la situation ne s’y prêtait pas, mais ça c’était son problème. Le garçon serait probablement capable d’expliquer si ça échouait avec n’importe quelle histoire, après tout, il était très facile d’embobiner Ena et il semblait réfléchir vite et avoir de la répartie …
La pyromane décida donc de faire ce qu’elle faisait de mieux. Appliquer une technique, n’importe quoi en espérant que ça fonctionne. Elle voulait tenter de faire ce que Seiren avait fait et créer ce qui serait une créature divine à son tour.
Évidemment, Ena était stupide, très et elle n’avait pas compris que l’un des points importants de cette technique était de se retrouver nu. En fait, c’était le seul point important, c’était ça qui était déstabilisant, pas la transformation. Malheureusement, la jeune Tomei ne l’avait pas saisie. Elle exécuta une simple transformation, prenant l’apparence de Yuuki.
La seule personne déstabilisée par cette transformation, c’était Ena elle-même. Un sourire pervers se pointa sur son visage alors qu’elle regardait la petite poitrine de Yuuki dont elle avait presque parfaitement mémorisé les dimensions – toute cette observation devait bien servir à quelque chose après tout – et il en vint évident qu’il faudrait la ramener à la réalité avant que ça n’aille trop loin.
Le blond écoute la jeune fille d'un air assez... hésitant. Il commence à douter de son choix, consistant fondamentalement à ramper aux pieds d'Ena afin qu'elle lui apprenne un petit tour de débutant en Futon. Etrangement -ou pas-, elle s'emballe et demande ce que le jeune recherche, citant quelques techniques que le Genin imagine bien en train de se retourner contre lui. L'idée même de cracher des balles d'air condensées lui donne des sueurs froides, il s'imagine en avaler une par erreur et se trouer l'estomac. Il déglutit et confirme son envie d'apprendre une VRAIE technique basique.
"Euh... C'est bien de repousser des trucs."
Seiren se frappe le visage de la paume de la main lorsqu'il observe ce que fait la kunoichi. Elle n'a strictement rien compris et voilà que son maître est parfaitement blasé. Cette tentative, parfaitement ratée, rappelle au garçon à quel point son interlocutrice est stupide. Il tente néanmoins de nuancer l'échec en se disant qu'au moins, elle maîtrise le Henge. C'est un début... Mais, ce n'est pas ce qu'il voulait voir. Le jeune veut que son interlocutrice le fasse saigner du nez, rougir de désir et d'embarra voire titiller son petit bonhomme.
"Alors... Déjà, il faut que tu sois nue. C'est la nudité qui permet de créer cet effet de surprise. Il faut que tu sois aussi sexy que possible mais aussi que tu arbores une expression et une voix en accord avec ton personnage."
Il la conseille avec tout l'entrain du monde, bien décidé à pouvoir se rincer les yeux sur la demoiselle, avant de mourir au combat en tentant d'apprendre une technique de la fille. Sortant une paire de lunette de je-ne-sais où, le garçon les pose sur son nez et les remonte légèrement de son majeur. Sourire lubrique suspendu à ses lèvres, mais arborant une attitude classe et doté d'un regard sérieux, il glisse quelques mots supplémentaires à la sunajin.
"Tu dois abandonner toute pudeur."
Bras croisés, il demande à Ena de recommencer le jutsu alors qu'il se demande s'il trouvera l'inspiration en regardant la demoiselle, si celle-ci parvient à ouvrir ne serait-ce qu'une seconde les portes du nirvana. En tous cas, lorsqu'il s'agit de jeter sa fierté et toute pudeur aux orties, le blond est sans doute le plus fort et étrangement, il ressent une fierté non dissimulée à l'idée d'enseigner une technique lubrique à une jeune fille. Bon... Après, c'est pas n'importe quelle demoiselle, mais bon...
Il était tellement ENNYUANT ! Non, on n’essaie pas le VRAIES et BONNES techniques ! Non, il fallait s’en tenir à la base. Soit. Elle ferait, mais ça ne l’empêchait pas de le trouver très plate. Tant pis pour lui, elle, elle pourrait quand même séduire Yuuki-chan.
Il continua son explication, mais cette fois-ci, i lui demandait d’être nue. Nue. Ena pencha la tête sur le côté quelques secondes puis, l’air confuse, mais fini par hocher la tête. Si c’était ce qu’il fallait pour réussir, alors elle le ferait. Elle enleva d’abord son pull, puis le t-shirt en-dessous avant de finir avec la courte jupe qu’elle portait. Seiren avait après tout dit qu’il; fallait abandonner tout pudeur et se mettre à poil. Elle n’avait pas vraiment compris la consigne ou encore la raison d’une telle demande, mais elle allait obtempérer. Sinon, à quoi lui servait de lui demander de l’aide pour conquérir la l’épineuse, mais si merveilleuse Yuuki-chan.
Détachant son soutien-gorge elle le laissa tomber dans le sable de la ruelle avant d’enlever ses culottes, aussi blanche que les nuages. Elle croisa ensuite les bras sur sa poitrine, probablement un bonnet C de ce que pouvait voir Seiren, un peu inconfortable. La peau sous son pull était pâle, très pâle, preuve qu’elle ne l’exposait que très très rarement au soleil.
« Okay … et maintenant je fais quoi ? Je suis nue et je me promène le cul à l’air ou quoi ? Je pensais que c’était une technique de transformation ou je sais pas quoi. »
L’intellect sur(sous)-développé d’Ena veniat de frapper de nouveau. Mieux valait éviter de sa faire prendre comme ça par les autorités … N’est-ce pas ? Au moins l’avantage, c’était que le jour, dans le désert, il faisait chaud donc elle n’avait pas froid, mais sa peau pâle, habituellement cachée sous ses vêtements allait rougir et brûler si elle restait ainsi trop longtemps.
N.b.:
Plate est une expression québécoise qui veux dire : très emmerdant.
Seiren ouvre grand la bouche -ou plutôt laisse tomber sa mâchoire- sous le coup de la surprise. Il écarquille également les yeux et déglutit. Il ne voulait pas qu'elle se déshabille, il ne lui a pas demandé de se désaper, il voulait juste qu'elle ose un peu plus. Cependant il ne lui dit pas d'arrêter, il ne lui dit rien, il la regarde juste faire. C'est un petit curieux. Et, il ne va pas refuser une découverte gratuite du corps féminin. En tous cas, il trouve qu'elle a bien plus de couilles que nombres d'hommes, jamais il n'aurait pensé qu'une femme puisse se montrer aussi nue. A défaut de constater un Oiroke correctement exécuté, il se surprend à trouver quelques points fort au corps de la kunoichi.
« Okay … et maintenant je fais quoi ? Je suis nue et je me promène le cul à l’air ou quoi ? Je pensais que c’était une technique de transformation ou je sais pas quoi. »
Les paroles de la blonde ramènent le garçon à la réalité qui grave ces images dans son esprit et, il songe alors à ce qui risque de lui arriver si les forces de l'ordre venaient à trouver les deux jeunes là, avec la fille dans cet état. Elle est tellement stupide qu'elle serait capable de raconter qu'il lui a dit de faire ça alors que pas du tout, qu'elle l'a fait d'elle-même, qu'elle s'est imaginée des choses, qu'elle a déformé ses propos. Secouant la tête pour regagner ses esprits, il s'éclaircit la voix avant de poursuivre d'une voix assurée, l'air sérieux, comme si aucune pensée lubrique n'avait traversé son petit cerveau juvénile : "A vrai dire, je parlais du henge et non pas de ton propre corps."
Il se gratte la tête, mal à l'aise, et reprend en espérant que la femme ne se mette pas en colère -car il n'est pas sûr de pouvoir en réchapper à chaque fois- : "Du coup, non, tu ne te promènes pas cul à l'air, c'est ta transformation qui doit abandonner toute pudeur pour montrer ses plus beaux atouts." Hésitant, il ne sait pas s'il creuse sa propre tombe mais il essaie quand même : "Il faut que tu imagines Yuuki-sama sous sa forme la plus naturelle, la plus parfaite. Les vêtements ne font que capturer son éclat, il faut que tu t'en débarrasses. Si tu dois prendre l'apparence de Yuuki-sama, c'est la Yuuki la plus parfaite que tu dois copier." C'était un pari risqué, avec cette tarée, mais il était prêt à le prendre.
Ce petit emmerdeur c’était bien rincé l’œil. Il n’avait pas dit un mot, profitant de la vue, alors que le cul pâle d’Ena prenait lentement le soleil. La pauvre n’avait pas compris et il en avait bien profité – trop profité. Lorsque la vérité filtra enfin de ses lèvres, Ena fixa le garçon bouche-bée. Totalement bouche-bée. En fait, elle avait l’air choquée, surprise, totalement prise au dépourvue, comme si elle venait d’atteindre la révélation ultime.
« Et tu voulais pas me dire ça avant que j’attrape un coup de soleil sur le cul ? »
Elle fit une petite pause, l’air encore plus hébétée, regardant ses vêtements à ses pieds. Bon, maintenant fallait tout remettre et ensuite faire la technique comme il faut. Si seulement elle avait compris ça dès le début …
« J’vais avoir du mal à m’assoir pendant des jours ! T’as vu comme c’est blanc ? Ça prend trois secondes avant de bruler c’te merde ! Ugh. J’vais avoir … HEY ! Mais Yuuki-chan c’t’une Kusaribe ! Elle pourra peut-être m’arranger ça ! T’es vraiment un putain de génie Seiren ! Non seulement tu me montres une technique pour conquérir Yuuki-chan, mais en plus, EN PLUS, tu me donnes une bonne raison d’aller la voir ! »
Son air embarrassé et malaisé disparu aussitôt pour être remplacé par un immense sourire édenté. Quel génie ! À chaque fois, il la surprenait un peu plus ! Elle se pencha pour récupérer ses vêtements, puis, les enfila de nouveau, sans même se soucier davantage du garçon. Son esprit voguait bien facilement vers la future rencontre avec Yuuki-chan qui se promettait romantique et … nue ? Ouais, voilà. Nue. Mais elle n’était qu’une adolescente elle aussi et l’idée lui plaisait à quatre cent pourcent.
Une fois de nouveau vêtue, elle tapa des mains en signe d’excitation, mais également pour prouver qu’elle prête à se tenter de nouveau à la technique. Cette fois-ci, se serait la bonne. Seiren ne pouvait pas faire plus clair de toute façon. Si elle n’y arrivait pas, il faudrait probablement abandonner l’idée dans l’œuf.
La technique en soi n’était rien de plus qu’un henge, mais un henge en une personne nue. Ce n’était rien d’extravagant à réaliser ou encore à penser. En fait, en y repensant, Ena ne pouvait pas comprendre pourquoi elle avait eu tant de mal à comprendre. C’était clairement la faute de Seiren. Il savait pas expliquer ! Voilà ! C’était la seule raison !
La fière et maintenant vêtue Chuunin exécuta le mudra de la technique et envoya le chakra dans sur son corps, changeant son apparence pour celle de Yuuki-chan et ce qu’Ena l’imaginait être sans son vêtement habituel.
« Hum … dis … Comment est-ce que Yuuki-chan peut être séduite … par Yuuki-chan ? Je veux dire que si elle veut se voir, elle peut se regarder dans le miroir non ? À quoi ça sert de faire ça ? »
Cette version spécifique du Henge permet à l'utilisateur de se transformer soudainement en une splendide jeune femme (ou un beau jeune homme) totalement dévêtue. Ceci est extrêmement perturbant pour l'adversaire si la transformation correspond à ses goûts et, même sans cela, voir apparaître de nulle part une personne nue a tendance à surprendre. L'effet exact de cette technique est laissé à l'appréciation de la "victime". À noter que l'éventuel changement de sexe n'est qu'apparent.
« Et tu voulais pas me dire ça avant que j’attrape un coup de soleil sur le cul ? »
Seiren fronce les sourcils en profitant des derniers instants de cette belle vue, tout en expliquant qu'il pense avoir été clair et qu'il ne s'attendait pas à ce genre de réaction. Evidemment, s'il dt que la surprise l'a empêché de réagir tout de suite, il parvient à retenir quelques compliments qui auraient trahi ses intentions. Etant incertain de la réaction de la demoiselle qui est tout de même assez imprévisible, il préfère garder cela pour lui. Bien sûr, il ne vante pas les mérites de son enseignement, n'ayant pas envie de livrer des sous-entendus déplaisants à la bombe à retardement qu'il tente de manier avec autant de précautions que possible.
Pour une raison qui lui échappe, le petit Akatsuki est complimenté par l'idiote. Cela non plus, ce n'était pas prévu mais étrangement, cela ne le dérange pas le moins du monde de faire avec. Quel sorte d'imbécile refuserait d'être acclamé comme un héro ? Certainement pas lui, sachant profiter des bonnes choses. "Et oui, mon plan est sans faille ! Crois-moi, à nous deux, le Sekai n'est rien..." Le blond fait des acrobaties et improvise pas mal pour rattraper ses bêtises ou se saisir des propos qui l'arrangent au vol, mais c'est plutôt habituel, avec lui.
Le Genin applaudit en constatant la réussite de la blonde. C'était long et laborieux, mais elle a compris, enfin presque... En effet, Ena a encore une question à poser au maître du kusarigamajutsu, une question qu'il n'a malheureusement pas pu anticiper et qui prouve, une fois de plus, que la demoiselle n'est pas une fille comme les autres. Cela aurait été bien trop facile.
"Yuuki-sama peut se regarder dans un miroir, oui. Mais, pourquoi t'en tiendrais-tu à Yuuki-sama ? Si tu veux la surprendre, tu devrais choisir quelqu'un comme sa chef de clan, pour en prendre l'apparence. Je ne dis pas qu'elle est séduite par elle, mais c'est quelqu'un de très important, une femme pure." Marquant une pause, il poursuit. "Si une femme d'une pureté sans nom commence à se comporter comme une aguicheuse avec toi, comment pourrais-tu lui résister ? Pense à Yuuki-sama qui agirait comme une aguicheuse avec toi. Intéressant, non ?"
Non, Seiren n'est pas un modèle de pureté... Loin de là. Et, s'il parle aussi facilement de ce sujet, c'est bien parce qu'il a ses propres fantasmes qu'il aimerait voir se réaliser. Oui, les hormones travaillent plutôt bien chez ce jeune garçon. Bien sur, il n'est pas à la place de la blonde et ne peut imaginer véritablement ce qu'elle ressent ou ce dont elle a envie.
"Bien, si tu n'as plus de question, à toi de m'enseigner quelque chose !"
Seiren vendait du rêve. Chaque fois qu’il ouvrait la bouche il avait une couche de plus à y mettre et c’était toujours un peu plus beau. Maintenant, il lui promettait le Sekai. Un beau parleur, mais même si Ena avait des doutes, elle n’avait pas le choix que de reconnaître son intellect supérieur et sa capacité à tout changer à chaque fois qu’elle le rencontrait. Aujourd’hui, il était un peu comme le Messi qui vint lui apporter l’occasion de séduire Yuuki-chan.
Elle souriait encore à pleine dents alors qu’il applaudissait sa réussite, rougissante de plaisir – il était très rare qu’elle se gagne de telles acclamations. Elle se laissa bercer dans le moment, en profitant pour chaque seconde qui passait. Après tout, une réussite restait une réussite. Lorsqu’elle lui posa sa question, Seiren paru réfléchir une seconde. Il fallait avouer que pour un génie tel que lui, ce n’était probablement pas facile d’expliquer ses grands plans à un esprit aussi étroit que le sien et pourtant, il y parvint une fois de plus.
« J’avoue que ça mettrait toute chose … Et j’aimerais ça. Beaucoup. T’as raison, c’est pas faux ! Merde que je me sens conne de te poser toutes mes questions de merde ! Franchement, j’ai trop de chance d’avoir un ami aussi brillant ! T’as raison ! C’est à moi de te montrer quelque chose ! Tu vas voir, c’est plate et merdique, mais c’Est un peu le début de toutes les technique futon donc … »
Elle passa une main sous ses seins, visiblement agacée par quelque chose. Elle repassa sa main une seconde fois, puis une troisième fois, avant de se retourner de dos au garçon, jurant férocement et mentionnant à quel point un soutien-gorge pouvait être inconfortable. Lorsqu’elle se retourna de nouveau, elle soupira.
« Désolée pour ça, mais j’arrivais pas à me concentrer. J’allais tout cramer si je réglais pas ça. Être une fille, ça suce. Bon. On fait du vent. On fait quoi déjà ? »
La pyromane en titre de Suna croisa les bras sur sa poitrine, l’air confuse. Elle se rejoua la conversation dans sa tête l’air embêté … Puis frappa violement son poing dans sa paume, le visage brillant alors qu’elle se souvint de la demande du garçon.
« Ah oui ! Pousser ! okay. Je vais faire d’abord te montrer parce que si tu sais pas ce que tu dois faire, tu vas pas savoir quoi ou comment faire. Mais d’abord, il te faut un kunai. Je peux t’en emprunter un ? »
Oui Ena connaissait une technique dont elle n’avait pas le matériel pour la faire. Si Seiren lui prêtait la lame dont elle avait besoin, elle ferait une démonstration, visant des pots dans la ruelle (les explosant au passage).
Technqiue:
FÛTON : SHINKÛKEN 【RAFALE DE VENT】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
D
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Le shinkûken est une rafale de vent qui part à partir du coup de lame (il faut donc une arme, un kunai étant suffisant) de l'utilisateur, l'attaque est assez puissante pour repousser les projectiles ennemis, mais ne blesse pas l'adversaire (sauf si les projectiles se retournent contre lui, ce qui demande beaucoup de finesse de la part de l'utilisateur).
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
La rafale est plus puissante et peut blesser l'adversaire, infligeant des dégâts légers.
Des larmes viennent aux yeux du blond lorsque la demoiselle dit qu'elle a de la chance d'avoir un ami aussi cool. Jamais il n'aurait pensé qu'elle le voyait ainsi, voilà donc une nouvelle qui vient d'illuminer sa journée et d'apaiser son coeur qui a été soumis à rude épreuve depuis qu'il a croisé le chemin d'Ena. Evidemment, nul besoin de mentionner la joie qu'il éprouve lorsqu'elle lui annonce que c'est à son tour de lui enseigner quelque chose, même si la demoiselle nuance la chose en disant que le jutsu n'a rien d'exceptionnel.
"..."
Le belliqueux Genin hausse un sourcil en observant le comportement étrange de l'imprévisible blondinette qui passe sa main sous sa poitrine à plusieurs reprises si bien que le garçon se demande s'il s'agit-là d'une invitation -heureusement qu'il n'ose pas prendre d'initiative-.
« Désolée pour ça, mais j’arrivais pas à me concentrer. J’allais tout cramer si je réglais pas ça. Être une fille, ça suce. Bon. On fait du vent. On fait quoi déjà ? »
Tout d'abord elle se tripote la poitrine puis elle parle de sucer ? Et bien, quelle fille audacieuse ! songe l'élève de Denya. Sans doute serait-il préférable qu'il demande conseil à sa Sensei sur les filles et les messages qu'elles font passer via sous-entendus. Il demande néanmoins, par précaution, ne voulant s'en prendre à l'honneur de la brute -ce qui n'est qu'une excuse pour cacher son esprit de petit obsédé-.
"Ça suce ?"
Bah quoi ? Il ne va pas refuser quelques marques d'affections si elles sont aussi gentiment proposées bien qu'il opterait plutôt pour une erreur de communication de l'idiote. Mais, cela ne l'empêche pas de rêver. Bien sûr, il regagne sa concentration dès lors que la Genin se concentre et se rappelle ce qu'elle doit lui enseigner, lui faisant une démonstration une fois que l'Akatsuki lui aura donné un kunai.
"Ouah..."
Le garçon est surpris -positivement- par la technique qui l'a légèrement repoussé en arrière. A coup sûr, ce jutsu permet de repousser des projectiles, c'est exactement ce qu'il lui faut ! Cependant, le blond n'a pas vraiment regardé les mudras et puis, il ne malaxe pas très bien le chakra. Ainsi, quand il s'essaie au jutsu après avoir observé la demoiselle, sans attendre de conseil ou d'indications, il échoue.
"..." Il tourne la tête vers son maître, l'air un peu bêta : "C'est quoi les mudras ? Et, ça marche comment ?"
Il n’a clairement pas compris l’expression, mais Ena ne le note pas, enfin, pas immédiatement. Elle se contente poursuivre sa phrase jusqu’à ce que son ami lui souligne qu’il avait besoin de précision. L’air con, elle lui répondit comme si c’était une évidence. Mais à quoi pensait-il ?
« Ouais, c’est d’la merde. Essaie de mettre rapidement un soutient gorge. Toi et d’avoir l’intégralité tes seins DANS le soutien-gorge pas en dessous ou par-dessus. IM-PO-SSI-BLE. C’est moi qui te le dis. Alors ouais C’est de la merde. De la grosse merde puante. »
Problème que ne connaîtrait jamais le petit blondinet devant elle, mais Ena s’adressait à lui comme s’il pouvait comprendre la désagréable sensation. Pauvre petit, il était tombé sur la pire d’entre elle pour luis expliquer les choses. Sans aucune gêne, elle parlait de sa poitrine a un garçon de son âge, comme si comprenait toutes les subtilités d’en avoir une.
Pour elle ne s’attarda pas. Aussi l’arme en main, elle fit une démonstration l’orientant d’abord vers Seirein, le repoussant un peu. Il semblait aimer la technique et c’est en rayonnant que la pyromane en titre de Suna, maintenant devenue souffleuse en titre pour quelques instants, lui dit :
« Qu’est-ce que ça fait ? Ça repousse des trucs. Lance moi dessus un salve de kunai. Je vais te montrer. »
Elle attendrait qu’il s’exécute pour lui renvoyer ses kunais, toujours avec un immense sourire. Un coup de main, une vague de chakra et les petites armes furent repousser sur le pavé et les murs des bâtiments cernant la petite ruelle.
« Voilà ! Même pas une égratignure. »
Elle était fière, trop fière. Ena avait bien dit quelques instants plus tôt que ce n’était rien d’impressionnant, mais la réaction que sa première démonstration avait tirée au garçon lui avait enflé l’égo et l’envie de faire un spectacle de ses habiletés la piquait un peu trop, d’où l’extra démonstration et le sourire fendant son visage d’un bout à l’autre.
« C’est de bas niveau, c’est pas bien compliqué c’est le mudra du tigre. »
Maintenant, fallait expliquer le comment ça marchait. C’était le plus difficile. Ena était plus instinctive qu’académique, ça avait toujours été un fait connu. En fait, il était parfois même suspecté qu’elle ne connaissait pas le sens du mot logique.
« Tu fous du chakra futon dans ta main, prends ton élan et tu le lance comme un débile et BAM ! tu pousses tout! Enfin … pas tooooooout-tout, mais tout. »
La jeune Chunin souriait encore, un peu à l’image d’un chiot qui attendait des félicitations. Un peu comme si elle venait de faire un bon coup.
« Tu veux essayer ? »
Technqiue:
FÛTON : SHINKÛKEN 【RAFALE DE VENT】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
D
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Le shinkûken est une rafale de vent qui part à partir du coup de lame (il faut donc une arme, un kunai étant suffisant) de l'utilisateur, l'attaque est assez puissante pour repousser les projectiles ennemis, mais ne blesse pas l'adversaire (sauf si les projectiles se retournent contre lui, ce qui demande beaucoup de finesse de la part de l'utilisateur).
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
La rafale est plus puissante et peut blesser l'adversaire, infligeant des dégâts légers.
Seiren ne comprend décidément pas ce que la blonde se tue à lui expliquer. Il faut dire que même s'il décide de tester les soutien-gorges, il ne rencontrera pas ce souci, n'étant pas une femme et n'ayant donc pas de poitrine. Néanmoins, il aurait bien proposé ses services pour aider son amie à mettre correctement le sous-vêtement, ce qu'il ne fait pas de crainte que son image puisse être salie -bien qu'il n'ait franchement pas grand chose à protéger-.
« Qu’est-ce que ça fait ? Ça repousse des trucs. Lance moi dessus un salve de kunai. Je vais te montrer. »
Haussant les épaules, le garçon s'exécute et constate avec fascination la facilité avec laquelle l'idiote a exécuté ce jutsu Futon. En plus, elle a l'air excessivement fière. Bon d'accord, l'Akatsuki a été surpris mais cela ne change rien ou pas grand chose, comme elle l'a dit, c'est une technique de bas rang -ce qui fait que le garçon se sent d'ailleurs assez honteux de ne pas la maîtriser-. En tous cas, il note dans un coin de sa tête que c'est le mudra du tigre qui importe et pas autre chose. C'est un bon début d'avoir cette information, même si elle est insuffisante, à elle seule, pour apprendre un jutsu. Cependant, le jeune appréhende la suite des explications et il fait bien.
« Tu fous du chakra futon dans ta main, prends ton élan et tu le lance comme un débile et BAM ! tu pousses tout! Enfin … pas tooooooout-tout, mais tout. »
En effet, les explications de la demoiselle sont assez obscures puisqu'elles se basent avant tout sur l'instinct et non pas la logique, ce qui fait que son élève -qui a été son maître- ne comprend pas tout. Déjà, c'est pas un génie de la manipulation de chakra et encore moins de sa transformation de nature.
"Ok..."
Kunai en main, le blond respire profondément en imbibant la lame de son chakra. Lentement mais surement, alors qu'il a formé le mudra du tigre, il transforme la nature de son énergie vitale en énergie Futon. Puis, il tente de porter un coup dans le vide en relâchant le chakra accumulé. Seule une brise en sort. "T'aurais pas des conseils plus clairs et précis ? Moins instinctifs ?" Il marque une pause avant de reprendre la parole pour anticiper une potentielle crise de la fille imprévisible. "C'est pas que t'enseignes mal, hein... C'est juste que..." Seiren, pour ne pas se mettre à dos la crétine, se sent obligé d'employer des moyens qui ne lui plaisent pas vraiment. Il se sent obligé de se rabaisser et de la mettre sur un piédestal. En même temps, cette kunoichi est une véritable brute... "...Je suis vraiment nul à ce genre de trucs..."
De sa faute Akatsuki Seiren et Tomei Ena Seiren était très gentil. Il était aussi très intelligent … mais il lui manquait d’instincts ! Il ne comprenait pas comment faire. Il était là le problème. Pour Ena, la plupart de ses techniques, c’était de l’instinct. Elle ne comprenait pas comment faire autrement. Après tout, elle n’était pas une intellectuelle. Bon, ça ne changeait pas son problème. Elle devait tout de même tenter de clarifier le tout.
La jeune chunin gratta sa tête, l’air embêté. Sourcils froncés, nez plissé, même ses lèvres c’étaient resserrées. Une expression débile, mais témoignant de son intense réflexion. Bon. Ce n’était pas simple, n’est-ce pas ?
« Bon, d’abord ça prend vraiment pas beaucoup de chakra. Deuxièmement, c’est cool. Et … Hum. Essaie d’imaginer un arc de cercle ? Moi, par exemple, si je m’en sers, c’est pour pousser des kunais ou des shuriken qu’on me lance dessus. Genre … Pour me protéger plus qu’autre chose. Ouais, je pense que c’est ça la différence avec l’autre technique de futon que je connais. Une sert juste à pousser tout, ça c’est genre plus ‘’ AHHHH ON ME LANCE DE QUOI DANS FACE!’’ »
Elle fit une autre pause. Oui, elle était très consciente que ce qu’elle venait de dire ça n’aidait pas Seiren, mais pas du tout. Elle n’avait rien ajouter dans la catégorie ‘’comment faire.’’ Mais ce que c’était dur d’enseigner quelque chose ! Son respect pour Seiren et tous ses instructeurs monta d’un cran. C’était la première fois qu’elle se retrouvait dans cette situation et maintenant, elle pouvait comprendre leurs difficultés.
« Bon, okay. J’t’ai dit que c’est instinctif ? Ouai. J’l’ai dit. On va faire qu’que chose. Y’a rien de mieux qu’un batême par le feu. J’peux pas te dire mieux comment faire. »
Ena se hâta de récupérer les armes qu’avait lancé Seiren. Elle lui mit même le kunai qu’elle tenait entre les mains, puis, elle prit un peu de distance. Un grand sourire aux lèvres. Seiren comprendrait, il était brillant. Puis, la jeune fille lança les armes en direction de son ami, accompagné d’un grand ‘’HAYAAAAA !’’
C’était la seule idée qu’elle avait à ce point. Elle lui avait dit comment faire … Et S’il ne comprenait pas, d’être en danger, c’était exactement ce qu’il lui manquait pour associer tout ensemble. Enfin, elle espérait, parce que sinon, Seiren serait peut-être fâché contre elle après ça. Si elle avait bien jugé, il serait sans égratignures et il n’aurait pas de raison de se fâcher, n’est-ce pas ? Ouais, c’était ça. Il fallait seulement qu’il essaie !
Technique:
FÛTON : SHINKÛKEN 【RAFALE DE VENT】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
D
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Le shinkûken est une rafale de vent qui part à partir du coup de lame (il faut donc une arme, un kunai étant suffisant) de l'utilisateur, l'attaque est assez puissante pour repousser les projectiles ennemis, mais ne blesse pas l'adversaire (sauf si les projectiles se retournent contre lui, ce qui demande beaucoup de finesse de la part de l'utilisateur).
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
La rafale est plus puissante et peut blesser l'adversaire, infligeant des dégâts légers.
En voyant la tête qu'Ena tire alors qu'elle se trouve en pleines réflexions, le garçon se demande s'il a bien fait de lui demander de lui enseigner un jutsu, c'est qu'elle a quand même vachement l'air débile ! Seiren hausse un sourcil. Ce qu'elle dit ne l'aide pas vraiment... Son soucis à lui, c'est surtout la maîtrise de sa nature de chakra. Il sait pas comment passer ce dernier de chakra neutre à affinitaire. Enfin... en théorie, il sait comment faire... Mais en pratique, il est une daube en maîtrise de son chakra c'est d'ailleurs pour ça qu'il a choisi de s'orienter vers un domaine plus physique qu'autre chose. Il hait les gens qui étaient bourrés de talent en matière de contrôle du chakra ou encore ceux qui en avait des réserves monstrueuses, il les envie au plus haut point.
« Bon, okay. J’t’ai dit que c’est instinctif ? Ouai. J’l’ai dit. On va faire qu’que chose. Y’a rien de mieux qu’un baptême par le feu. J’peux pas te dire mieux comment faire. »
Tout d'abord, il maudit la Genin pour sa bêtise. Puis, il songe à ces combats, ces missions, ces entraînements auxquels il a survécu, ses moments héroïques ou pas -surtout pas- qu'il a vécu. Il pense à sa Sensei, au Kazekage... Des connexions se font dans son petit cerveau d'idiot narcissique et, quelque chose fait tilt. Soudainement, une idée quelque peu folle s'impose dans son univers psychique : Ena est un génie. Oui, le blondinet semble maintenant persuadée que la blondinette a su percer le mystérieux secret de la puissance du chef suprême du village, ce qui fait qu'il trouve d'autant plus légitime de la mettre sur le trône du vieux croulant une fois qu'il aura été assassiné. Un sourire victorieux apparaît sur le visage de l'Akatsuki qui semble persuadé de pouvoir devenir bien plus puissant en très peu de temps grâce à ce qu'il pense être une découverte prodigieuse. Selon lui, Son maître du jour aurait découvert que pour évoluer plus rapidement et gagner beaucoup de puissance, il faut mettre sa vie en danger.
Se saisissant du kunai que lui tend Ena, le garçon se met en position est respire profondément afin de se mettre en condition. Puis, il attend que la blonde se lance avant de tenter d'exécuter le jutsu, en se remémorant tout ce qu'elle lui a dit. Pour se donner du courage et parce qu'il pense que cela peut l'aider à réussir, il s'écrit : "FÛTON SHINKÛKEN !!!!!!!!!!!!!!!" Il n'a pas totalement échoué, mais il n'a pas totalement réussi. En effet, un des projectiles a réussi à l'atteindre, l'égratignant à l'épaule. Il fronce les sourcils, l'air contrarié, puis, il s'adresse à la Genin : "Pourquoi t'as envoyé si peu de projectiles ? Envoie tout ! Si t'envoies pas tout, comment tu veux que je puise dans l'énergie de la dernière volonté pour utiliser cette technique ?!" Evidemment, il est conscient qu'une technique uniquement utilisable en danger de mort n'a pas de valeur, mais une fois qu'il aura compris comment ça marche, il lui suffira de reproduire la chose au calme et ensuite, il pourra enfin se vanter d'avoir maîtrisé une technique Futon.
De sa faute Akatsuki Seiren et Tomei Ena Seiren, Seiren comprennait. Il comprenait comment faire, comment être, comment apprendre ! Il était vraiment un bon élève, pas étonnant qu’il était si intelligent ! Ena sourit à pleine dente, oui, voilà, c’était ça le bon état d’esprit. Si seulement ils pouvaient tous être comme Seiren !
« ENFIN QUELQU’UN QUI COMPREND ! MERCI SEIREN ! »
Effectivement, jamais Ena n’avait appris quelque chose de façon académique. Bien sûr elle avait reçu des indications, bien sûr elle avait été guidée et, très certainement, on lui avait expliqué comment fonctionnait les choses, mais jamais elle n’avait su coller explication et pratique. C’était très facile dire : ‘’ prends ton chakra, mets-le sur ta main comme un manteau’’ mais en vrai … qu’est-ce que ça voulait dire ? Aux yeux de la blondinette absolument rien. Elle se posait la question : ‘’ qu’est-ce que tu veux faire ?’’ et ‘’ je veux avoir du feu sur les mains et le foutre dans ton visage. Ça fait mal, trouvons comment éviter que ça te brule au passage. C’était ça apprendre pas … pas écouter les professeurs !
Alors tout sourire, elle attrapa toutes les armes de Seiren (elle n’avait que des parchemins explosifs … quelle surprise …), puis, toujours en souriant elle lui dit :
« Okay, maintenant on met le paquet. Si ça fonctionne pas, je t’apporte aux baraquements de soin. T’sais quand tu te prends la douleur une première fois, tu vas faire sûr de pu jamais la sentir »
N’importe qui avec un cerveau pouvait comprendre à quel point c’était débile comme raisonnement, mais en même temps, c’était un peu vrai. Absolument pas recommandable ou même intelligent à appliquer, par contre.
Elle envoya tous sur le garçon. Okay, oui, elle savait pas viser avec des armes (non même la pauvre petite n’avait manipuler ces armes qu’à l’académie et elle n’avait jamais été bonne), mais un mur de shuriken restait un mur de shuriken et ça avait toujours le même effet sur ceux qui voyait venir vers eux.
Technique:
FÛTON : SHINKÛKEN 【RAFALE DE VENT】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
D
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Le shinkûken est une rafale de vent qui part à partir du coup de lame (il faut donc une arme, un kunai étant suffisant) de l'utilisateur, l'attaque est assez puissante pour repousser les projectiles ennemis, mais ne blesse pas l'adversaire (sauf si les projectiles se retournent contre lui, ce qui demande beaucoup de finesse de la part de l'utilisateur).
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
La rafale est plus puissante et peut blesser l'adversaire, infligeant des dégâts légers.
Les yeux du blond brillent de fierté, mais aussi de bonheur. Il repousse quelques courtes mèches de cheveux vers l'arrière, dans un geste théâtral. Cette impression d'être sur la même longueur d'onde que la Genin lui procure un sentiment tout à fait positif qu'il n'a jamais vraiment ressenti jusqu'à ce jour. Il se demande s'ils peuvent être considérés comme des amis. Jamais il n'a eu de véritable ami, à part peut être Rinka, la meilleure Kusaribe qui lui ait été donné de rencontrer. Enfin, tout ça pour dire qu'il y a peu de gens qu'il considère dignes de son amitié. Et, Ena fait partie des rares élus, elle est même élue parmi les élus puisqu'il lui accorde le potentiel de devenir Kazekage et, la "mentalité la plus noble qui soit". Evidemment, il ne la trouve pas très intelligente mais, il ne la considère plus vraiment comme une idiote finie. En effet, il lui accorde du génie et la place au-dessus de lui. Mais, il n'est pas vraiment temps de faire l'éloge de la blonde quelque peu bourrine, l'Akatsuki a une technique à apprendre.
« Okay, maintenant on met le paquet. Si ça fonctionne pas, je t’apporte aux baraquements de soin. T’sais quand tu te prends la douleur une première fois, tu vas faire sûr de pu jamais la sentir »
Le garçon se tient prêt, bien qu'il soit un peu plus tendu qu'avant. Il prend donc particulièrement soin de sa respiration afin d'oxygéner ses muscles et d'éviter de se retrouver clouer sur place, ce qui serait très con et surtout très mauvais pour sa santé. La blonde lui a donné les éléments primordiaux à la maîtrise de ce jutsu. Elle lui a donné l'essence de la technique. Maintenant, c'est au garçon de se l'approprier et de le ressentir. Il ne doit pas chercher à fuir les projectiles -qu'Ena lui a d'ailleurs éhontément subtilisé-, mais il doit les affronter en face et les repousser de sur son chemin. Oui, c'est ça, le jeune doit tracer son chemin au travers du barrage de lames.
Lorsque les kunai et senbon lui fondent dessus, Seiren bondit en avant et s'écrit : "FÛTON SHINKÛKEN !!!!" Il y a moins de rage dans ce cri, mais bien plus de maîtrise. Et, la lame qu'il tient entre ses mains lui permet effectivement de se frayer un chemin parmi les projectiles bien qu'il soit égratigné à l'épaule. "Ena, encore une fois s'il te plait !" Il marque une courte pause, pendant laquelle il part récupérer les projectiles, avant de poursuivre : "Une dernière tentative et je t'invite à un restaurant, celui de ton choix !" Le garçon est déterminé, il n'abandonnera pas tant qu'il n'aura pas eu le dernier mot. Il se remet en position et attend que son maître du jour l'attaque une nouvelle fois pour achever son apprentissage sur une réussite totale.
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