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Zhao Yu
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Salutations au propriétaire Dim 19 Juil - 21:03
Zhao Yu
Aujourd'hui était un jour important. Wei et Yu allaient rencontrer le Daimyo du Pic des Géants pour lui demander une terre pour s'installer. Leur organisation avait besoin d'un repaire pour pouvoir s'établir. Cette région était un endroit tout indiqué. Les hautes montagnes qui les entouraient étaient un refuge naturel qui leur permettrait de rester en sécurité jusqu'à ce que leur groupuscule se développe. Argument de poids, les Jin n'étaient que peu actifs dans cette région reculée. A cela s'ajoutait également le fait que de nombreuses terres étaient très peu peuplées, ce qui leur octroierait une tranquillité nécessaire à leurs activités. Au début du moins. Depuis qu'ils s'étaient décidés ensemble, Yu avait consacré toute son énergie au lancement de ce projet.

Pouvoir s'installer donnerait à Long She une base d'opérations stable et propice à sa croissance. Par le biais de certains de ses contacts dans les régions limitrophes, il avait pu, par rebond, obtenir une audience auprès du Daimyo, Sugimoto Kazuma. Il avait récupéré quelques informations sur cet homme. Un homme d'une cinquantaine d'années régnant sur la région avec sagesse. Ses politiques commerciales reposant sur des échanges de minerais avec les régions limitrophes avaient porté leurs fruits et assuraient à la population du territoire une bonne qualité de vie comparé aux régions limitrophes. Étrangement, peu de migration se faisait au Pic des Géants. Trouver un emploi était difficile et en dehors des principales villes ou villages, l'environnement ne permettait pas de créer facilement une activité rentable. Qu'importe. Ils n'étaient pas là pour discuter de la géopolitique de la région.

Leurs pas les menaient vers la résidence d'été du seigneur féodal, Tora Oni no ie. La Maison du Tigre Démon. Il s'agissait d'un vaste complexe architectural bâti à flanc de montagnes il y a bien longtemps par une communauté de moines. Les Sugimoto avaient agrandi les galeries dans la montagne et fortifié l'accès. On aurait pu penser à un palais impérial des anciens temps. Des Torii surplombaient le chemin tous les trente mètres et la piste se terminait sur une grande porte en bois. L'accès principal. Sur présentation de leur laissez-passer, la grande façade de bois se replia pour les laisser pénétrer dans l'enceinte. Quelques gardes se postèrent autour d'eux et les accompagnèrent. Le chemin était pentu mais un cheval n'aurait eu aucun mal à gravir la pente. Près de cinq minutes s'écoulèrent avant qu'ils n'atteignent une grande muraille de pierre, ornée d'une gigantesque porte représentant un tigre déifié sortant d'une forêt tandis que des individus gravés fuyaient vers ce qui était apparemment une montagne. Sans doute le fameux Tigre Démon.

Bonne nouvelle, on les faisait rentrer par la porte principale. C'était un bon présage. Les contacts de Yu les avaient introduits comme deux artistes martiaux renommés de passage dans la région. D'un air distrait, le Zhao n'avait pas manqué de sonder chacun des gardes présents. Tous marchaient d'un pas égal et avaient l'allure de soldats bien entraînés. Le service de réception avait été choisi de manière adéquate au vu de l'historique supposé de Wei et de Yu. Ayant croisé un regard lors de l'ascension, Yu savait que ces hommes étaient à prendre au sérieux. Non pas qu'il ne puisse les défaire mais l'effort n'en vaudrait sans doute pas la peine.

On les fit conduire à une petite annexe attenante à la grande cour dans laquelle ils se trouvaient. Du thé venait de leur être servi et une courtisane vint à leur encontre échanger quelques banalités. Le temps de les faire patienter pendant que le Daimyo devait s'occuper de problèmes plus urgents. Bien que très jolie, la courtisane n'intéressait pas le shinobi. Son attention se portait plutôt sur l'édifice dans lequel ils se trouvaient. La cour était la partie du domaine qui surplombait la vallée et qui dépassait légèrement sur le flanc de la montagne. Le Daimyo devait y tenir séance mais il croyait savoir que le domaine était plus large qu'il n'y paraissait. Des cris d'enfants semblant provenir de plus haut dans la montagne le confortèrent dans cette idée. Wei ayant discuté avec la courtisane pendant ce temps, ils virent arriver un représentant du Daimyo qui les pria de le suivre. La rencontre n'allait pas tarder.

D'un air des plus sérieux, il fit un signe de tête à Wei, lui signalant de le précéder dans l'ordre de marche. Quoi qu'il se passe, il souhaitait avoir une vue d'ensemble sur la scène. Comme le disait son grand-père, à homme de pouvoir humeur imprévisible. Mieux valait parer à toute saute d'humeur impromptue.


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Jin Wei
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Jin Wei

« Et c’est une bonne condition ça, artiste martial ?
Oh, vous savez, c’est juste une façon détournée pour dire que nous sommes shinobi. »

Elle avait répondu sur le ton de la conversation, tout en lui adressant un sourire faux, mais pas assez prononcé pour être perçu comme tel. Elle vit la dame de compagnie se raidir un peu sous l’effet de l’annonce – peut-être pensait-elle vraiment qu’ils étaient des artistes. Mais non, ce n’était pas le cas et la rousse préférait que les choses soient claires. De fait, Wei refusait catégoriquement ce statut. Ayant vécu dans un milieu similaire à celui de la dame de cour pendant toute son enfance, elle savait ce que ces gens pensaient des artistes… Et elle refusait formellement d’être au service de pareils individus. Bien au contraire, ils seraient ses clients, ils lui devraient des services.
Coupant court à une conversation qui commençait à glisser légèrement (voire, dangereusement), un homme vint les chercher pour les mener jusqu’au daimyō. La jeune Jin adressa un dernier regard flamboyant à la courtisane qui s’empourpra un peu plus, puis elle s’engouffra à la suite du représentant, laissant Yu fermer la marche.

Si elle avait pu se montrer taquine avec une simple courtisane, Wei retrouva tout son sérieux une fois arrivée dans la salle d’audience. Elle observa scrupuleusement le protocole, comme le lui avait enseigné Yu, parfaitement consciente des risques qu’ils encouraient à se montrer arrogants ou irrespectueux. Alors qu’elle courbait l’échine à l’annonce de son nom et de celui de son compagnon, elle entendit un homme murmurer à l’oreille du daimyō. Certainement qu’il devait lui rappeler les raisons de leur présence… Et cela se confirma rapidement, alors que, leur enjoignant de se redresser, il leur annonça : « Bienvenue à Tora Oni no Ie. On me dit que vous êtes des artistes martiaux. Voilà un duo plutôt singulier – si je peux me permettre. » Ce fut au tour de Wei de se crisper légèrement, en entendant les paroles de l’homme. Ah, ça lui apprendrait ! Adressant un sourire à son hôte, elle confirma ses dires, néanmoins.
Il ne s’était pas vraiment adressé à elle, mais plutôt à Yu, car il était sensiblement plus âgé et, qui plus est, un homme. Pour autant, le daimyō comprendrait bien vite que c’était elle qui mènerait la conversation. Si Yu agissait dans l’ombre, faisant jouer de ses contacts pour mener à bien leur entreprise, c’était elle qui faisait office de figure publique, et elle prenait son rôle très au sérieux. Elle restait une descendante des Jin et, surtout, elle était toujours prétendante au titre de chef de famille.

Malheureusement pour eux, le daimyō ne semblait pas tellement intéressé par entendre leur requête. Il se plaisait à discuter de leur art, semblait intrigué par leur itinérance récente à travers le Sekai et aimait comparer leur périple avec ses propres histoires de jeunesse. Wei retrouvait là tout ce qui la rendait amère ; si elle aimait profiter de son statut, qui lui octroyait une certaine liberté, elle détestait ce genre de mondanités interminables. Cependant trop jeune et trop fougueuse pour savoir manier habilement la langue de ces gens, la rousse peinait à faire entendre leur demande et, au fil du temps, il lui était de plus en plus difficile de contenir sa fureur et son impatience.
Cela prit finalement une telle proportion que, lorsque le daimyō demanda aux deux étrangers de lui faire une démonstration de leur art, elle s’exclama : « Avec plaisir, monsieur. Vous savez quoi, nous allons même faire mieux. Pour que le spectacle soit entier, je vous propose ceci : un duel à mort, entre n’importe lequel de vos hommes et moi-même. » Elle lançait alors un regard à Yu qui voulait tout dire. Il saurait qu’ils ne pouvaient plus faire marche arrière, le daimyō venait d’accepter avec enthousiasme ; ce serait un affront que de s’interposer à présent.

C’était la rage de la rousse qui l’avait conduite jusque-là, l’aveuglant peu à peu, étriquant son jugement. Si cela avait été une mise à l’épreuve, certainement qu’elle aurait échouée – ou, peut-être, aurait-on imputé son comportement à son jeune âge. Cela dit, cela ne semblait pas être le cas, sinon une réelle volonté de la part du dirigeant de la région d’assister à un beau spectacle.
Wei ne sut pas vraiment comment il choisit son homme ; avait-il prit le plus fort ou celui dont la perte lui causerait le moins de peine ? A vrai dire, elle ne doutait pas que ce noble la sous-estimait fortement mais qu’il était suffisamment intelligent pour ne pas prendre le risque de perdre son meilleur élément. Elle devait donc avoir un soldat tout à fait lambda en face d’elle. Cela ne ferait aucune différence. Elle détacha lentement Kūnwú de son dos et la fit tournoyer autour d’elle avec agilité. Cette seule manipulation suffisait à montrer à son adversaire que la taille de l’arme ne l’indisposait nullement. Puis, afin de prendre définitivement l’ascendant psychologique sur le soldat, elle entama une petite transformation. « Dis-moi, soldat… Comment veux-tu mourir ? » dit-elle, un sourire carnassier sur les lèvres. Sous les yeux ébahis de l’assistance, Kūnwú changeait de forme, rapetissant, s’allongeant, s’arquant… Wei possédait toutes les armes du Sekai dans sa main, pour peu qu’elle ait conscience de leur existence.

Après cette démonstration, qui lui valut quelques « Tricheuse ! » et « Incroyable ! » du public, on lui imposa la forme originelle de son arme pour un duel dans les règles. Une maigre tentative de rendre le combat équitable ; le pauvre homme face à elle ne maîtrisait nullement le chakra, il eut tôt fait de rendre l’âme. Les techniques à l’arme blanche étaient peut-être moins étincelantes que celles de Ninjutsu pur, elles n’en restaient pas moins impressionnantes. La vitesse de la jeune femme en étonna plus d’un, sa dextérité et son explosivité également. Avec la mort d’un homme, le cœur de la Jin s’apaisait également. Restait à savoir si cela suffisait aussi au maître des lieux…

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Zhao Yu
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Zhao Yu

Yu était exaspéré. Voir Wei jouter verbalement avec la courtisane l'avait amusé. La voir trancher un des hommes de main du Daimyo beaucoup moins. Le seigneur Sugimoto avait daigné leur offrir une entrevue et voilà comment elle se comportait. Le Zhao aurait aimé enfoncer son visage dans sa paume mais l'instant ne le lui permettait pas.

Revenons quelques instants en arrière. Ils venaient d'être introduits au dirigeant en tant qu'artistes martiaux. Après quelques échanges ténus de flagornerie, Wei avait cru bon de demander un duel à mort avec un des hommes du Daimyo. Pour "prouver" sa valeur. Gé-nial... L'oeil de leur hôte s'était allumé d'un intérêt certain au moment où Yu allait présenter des excuses pour l'effronterie de sa disciple. L'idée aurait pu être bonne si la jeune femme avait su se tenir. Se quoi? Après tout, nous parlons de Jin Wei... D'un regard, il jaugea l'adversaire désigné. Ouf. Un arrogant petit nobliau à en voir son accoutrement et la lame qu'il portait à son flanc. Les sous-entendus faits par son seigneur quand il le choisit ne furent pas relevé. Cet homme était bien sur de lui apparemment. Grossière erreur. Face à Wei et Künwù, les apparences ne suffiraient pas. Une fois son petit show avec l'arme fait et le choix de l'arme fixé, Wei provoqua son ennemi. Une méthode classique mais qui faisait ses preuves. A chaque fois.

Le visage du petit homme s'empourpra de rouge. Puis ses habits. Puis il tomba au sol. Suite à une charge démesurée, sa disciple s'était fendue d'un geste simple et efficace. Un grand coup de lame de bas en haut, oblique, suivi d'un retour de la lame au fourreau. Simple, net, précis, mortel. Il avait vu ce coup de nombreuses fois mais il était toujours impressionné par sa rapidité d'exécution. Selon lui, à parts ninjas et samouraïs, aucun autre combattant ne pourrait s'en sortir indemne. Bref. Ils étaient désormais deux individus à la merci d'une bonne trentaine de gardes et exposés aux regards furieux d'une partie de l'assistance, les amis du corps refroidi sans doute. Yu aurait aimé crier, gronder sa disciple. Il se contenta d'un signe de tête empli de respect envers le seigneur féodal. Autant jouer le rôle jusqu'au bout, le pauvre bougre n'avait pas l'air d'être dans le coeur de son seigneur.

Heureusement pour eux, c'était le cas. Le Sugimoto avait choisi un détestable fat soi-disant doué pour rabattre le caquet de ses ministres qui rechignaient à approuver l'emploi de ninjas pour sa garde personnelle. Que ces deux artistes soient doués n'ajoutait que plus à sa démonstration. Deux shinobis. Venus dans son pays pour lui demander quelque chose. Après tout, chaque personne demandant une audience était là pour quelque chose n'est-ce pas?

« Impressionnant. Nous allons éviter une seconde démonstration pour ne pas causer de commotion. Saki, faîtes débarrasser le corps. »

La morgue dont il fit preuve était une conclusion parfaite à la démonstration. Le ministre concerné, un certain Saki, aboya quelques ordres et deux serviteurs surgirent pour faire retirer le corps. Son seigneur avait sans doute raison. Ces deux-là étaient des ninjas et venaient de prouver le point qu'ils discutaient précédemment. Ils allaient donc voter une rallonge de budget pour se constituer une garde de shinobis.

« Monsieur, Madame, ceci étant fait, auriez-vous l'amabilité de me dire la raison de votre venue? »

Alléluia. Yu n'en revenait pas. Ils venaient de trouver une ouverture dans le planning de cet homme et les humeurs de Wei, par miracle, avaient canalisé l'attention de ce même homme. Le Zhao ne laissa pas passer l'occasion. Avançant devant sa disciple, il exposa la raison de leur venue. Obtenir un lieu pour s'installer et exercer leurs activités. Sans ambages, il laissa planer la possibilité de rendre "service" au seigneur de temps à autre. N'était-ce pas là le but de Long She?

Les dés venaient d'être jetés. Il fallait juste qu'ils roulent sur la bonne face désormais.
Du coin de l'oeil, Yu observait Wei. Pourvu qu'elle ne brise pas la glace sur laquelle ils marchaient. Jusqu'ici, la situation relevait d'une chance inouïe. Cela allait-il durer?

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Jin Wei
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Jin Wei

Si, à l’issue de sa prestation, Wei ne mourait pas des mains (ou des ordres) du Daimyo, certainement que Yu s’en chargerait. Prise dans le tourbillon de ses propres émotions, la jeune rousse était loin de se douter desquelles était animé son protecteur et sensei. De toute façon, elle ‘en saurait certainement rien, car sa démonstration avait fait mouche, voire arrangé le seigneur de ces terres, visiblement. Celui qu’elle avait froidement abattu n’était pas un véritable soldat, aucun mérite donc, mais se défouler avait fait du bien à la jeune femme.
Elle laissait Yu répondre aux questions de leur hôte, trop occupée à nettoyer son arme fétiche du sang de l’ennemi, à l’aide d’une serviette que ledit Saki avait judicieusement réclamé pour elle. Oh, il y avait un quelque chose de tout à fait satisfaisant à ne plus être considérée comme une moins que rien, une badaude, mais bien comme une invitée de marque – ou, du moins, respectable et respectée.

Yu expliquait donc sommairement la raison de leur venue, sans trop entrer dans les détails cependant, car ils marchaient sur des œufs, assurément. Le Seigneur n’était pas stupide, il savait lire entre les lignes, comprendre les sous-entendus… Cela dit, il paraissait joueur, ou peut-être cherchait-il à cerner ses interlocuteurs, à tester leurs limites, car il n’hésita pas à poser de nouvelles questions. Il se disait intéressé par la nature exacte des activités et des services qu’allaient proposer le duo. Ah, il allait trop loin ! Ce n’était pas une entrevue privée, bon sang !
« Comme l’a si bien dit Yu… » La voix de Wei s’élevait de nouveau dans la salle ; elle en avait terminé avec le nettoyage de Kūnwú et paraissait bien plus posée à présent, quoi qu’il subsistait dans son regard une flamme inextinguible. « Comme l’a si bien dit Yu, nous faisons dans la prestation de services. Vous cherchez quelque chose, on vous le trouve. Vous souhaitez faire quelque chose, on vous en donne les moyens. C’est aussi simple que ça. Il n’y a pas de limite à ce que nous proposons ; la seule limite, s’il y en a une, c’est votre imagination. »
Elle sourit doucement. Oui, il avait bien entendu, les lois elles-mêmes n’étaient pas une limite pour eux. Ah, peut-être que ce Seigneur serait inquiet de savoir que deux shinobis faisaient ce qu’ils voulaient sur ses terres, sans observer ses propres décrets… Mais si ce type pensait de cette façon, il n’était peut-être pas aussi intelligent qu’il le laissait paraître. Il leur fallait un visionnaire, quelqu’un qui avait de l’ambition, pour lui et pour sa région. Elle ajouta alors : « Voyez nous comme des commerçants, nous rendrons votre région prospère… Et je suis certaine que vous saurez faire bon usage de nos services. » Cet homme vivait dans une région recluse, était-il seulement connu en dehors de sa cour ? C’était une occasion en or que lui offraient Yu et Wei.

Derrière un regard cristallin, l’on pouvait voir le Daimyo réfléchir à toute vitesse, s’interroger sur sa compréhension de leur projet, se questionner sur ses propres désirs. Il avait de l’appétence, il craignait cependant une embuscade – ces gens avaient eu l’audace de dévoiler leurs desseins en public, ils ne craignaient pas les conséquences de leurs actes et cela les rendait dangereux. Mais n’avait-il pas l’un ou l’autre voisin désobligeant, lorgnant sur ses terres ? Quelques ministres n’étaient-ils pas particulièrement insubordonnés ? Il pourrait utiliser cette organisation, il pourrait en tirer profit…
Après quelques instants de réflexion qui parurent une éternité à toutes les personnes présentes dans la salle, il se décida enfin. D’une voix claire et assurée, il leur annonça qu’il avait effectivement quelques lopins de terre disponibles, un peu plus en amont, au cœur de la région. L’endroit avait été le refuge d’une délégation religieuse pendant plusieurs années, avant d’être abandonnée à la nature. Il faudrait certainement remettre l’endroit au goût du jour, mais les bâtiments déjà étaient solides, ils avaient supporté les ravages du temps. Une valeur sure, somme toute.

Il aurait été idiot de refuser une telle offre, aussi le duo n’hésita pas. Avoir un pied-à-terre était primordial pour leur organisation en devenir, ils n’allaient pas chipoter. Cependant, alors qu’ils prenaient la route de leur nouvelle maison, ils étaient encore loin de se douter de ce qui les attendait. Le Daimyo avait fait un choix raisonnable, à vrai dire : il acceptait leur présence, mais les gardait relativement éloigné, perdus dans les montagnes. « Au cas où… »

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