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Les dames du Fer [ Mission B] [Team 3 ]

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Akimichi Sora, Hyuga Chiyo, Tadake Kyoshiro et Uchiha Kaori

Les dames de fer

Les dames du Fer [ Mission B] [Team 3 ] - Page 2 Unknown

Juillet, an 16

Heureuse de briller grâce à son dojutsu, Chiyo laissa échapper d’une voix fière, plus fière qu’elle ne l’avait été depuis un bon moment :

« C’est comme si c’était fait. »

L’avantage du Byakugan, c’était bien ça. Bon l’un des nombreux avantages. Des pupilles qui voyaient tout, de loin, comme de près. Ses sens mystiques mis aux repos pour se concentrer entièrement sur sa recherche à distance, la jeune femme dit à son maître et son équipière :

« Pendant que je cherche, j’aurais besoin que vous assuriez mes arrières. Si je suis concentrée à regarder là-bas, je ne vois que très mal ce qui se passe près de moi. »

Byakugan maintenant activée, Chiyo repoussa en plus loin les limites de ses yeux, pour poser son regard sur le temple, mais à cause de l’angle, la jeune femme avait d mal à trouver. Trop de chose à voir, avant de se rendre à cette fameuse trappe, mais la jeune femme fit tout de même l’inventaire des ennemis à ses équipiers, suggérant de ne pas trop s’approcher. Des chiens, ça avait bon nez et elle ne voulait pas se retrouver sous leur flair.

« Si on peut juste contourner un peu … Je devrais pouvoir trouver plus facilement. »

De plus, elle se disait qu’avec une position plus avantageuse, la jeune fille pourrait ainsi mieux retrouver les femmes qu’ils cherchaient. Ou de moins, dans son esprit, le chemin serait bien plus facile à retenir si elle était déjà dans la bonne position autour de temple. Cependant, la belle Hyuga refusa de s’approcher trop du temple avant d’avoir tout inspecter de ses yeux magiques. Il n’était pas question se faire avoir. Elle décrivit à Kaori et Kyoshiro tout ce qu’elle voyait, pour qu’eux aussi aient une idée de ce qu’il y avait devant, mais quelque chose la frappa.

« S’il y a une blessée dans le groupe, on ne pourra jamais s’enfuir d’eux. Ils vont finir par nous rattraper, n’est-ce pas, sensei ? »

Elle se doutait bien qu’elle n’avait aucune chance de fuite. L’affrontement allait être inévitable, surtout si l’ennemi pour les traquer. Il faudrait les prendre à leur propre jeu, mais comment ? Chiyo chassa ses pensées de son esprit, elle laissait à son maître la décision du comment et du pourquoi, même si elle devait avouer qu’elle se sentait que peu rassurée à l’idée de ce combat, sur tout que lors du dernier, elle avait été des plus inutile. Allait-ce être encore la même chose ?



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Uchiha Kaori
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Uchiha Kaori
Les Dames de Fer[mission rang B – pv team 3]


On partit donc en direction du temple où nous attendait les Dames de Tetsu. J'avais laissé mon dojutsu activé afin d'être prête à agir en cas de besoin. Ce fut ainsi que je repérai l'équipe chargée de traqué les deux tetsujins et certain se trouvaient proche du Temple. Comment allait-on passer ? Les attaquer de front ne serait pas une bonne idée et attaqué l'un de ceux se trouvant près du Temple était risqué.

On ne savait pas comment ils pouvaient communiquer entre eux. Surement grâce à leur chien. D'après moi, la présence des animaux n'allaient pas faciliter les choses. Avec leur flair, ils allaient surement vite nous repérer. Comment pouvait-on faire pour contourner ce problème ?

En plus, les deux femmes étaient présentes dans le temple et l'une d'elle saignait, ce qui bien sûr attirait les traqueurs vers elles.

Cela ne sentait vraiment pas bon. Bon oki notre mission était de ramener les deux transfuges à Konoha, mais si elles se faisaient capturer... Mon sang Uchiha criait à la vengeance envers les deux femmes pour la mort de mon frère ainé lors de l'attaque de Baransu, mais ma raison me rappela que la mission devait passer avant tout.

Un ninja ne devait pas se laisser guider par ses émotions. On devait être des exécuteurs froids et méthodiques. Je devais laisser ma rancoeur de côté pour le bien du village et cela n'était pas facile. En tout cas, je n'étais pas sûre que l'odeur du sang camoufle assez notre propre odeur. Les chiens risquaient de nous sentir approcher.

Kyoshiro senseï demanda alors à Chiyo de nous chercher une issue plus discrète, un moyen d'entrer plus facilement dans le temple, au nez et à la barbe des traqueurs. Je me rapprochai alors de la Hyûga, tous mes sens en éveil pendant qu'elle se concentrait sur l'utilisation de son dojutsu. Puis elle nous décrivit ce qu'elle voyait et émit une remarque plus que pertinente. Je pris la parole à sa suite.

"Kyoshiro senseï, Chiyo san, on devrait camoufler notre propre odeur avant de s'approcher du Temple. Les chiens ninja ont un flair incroyable. J'ai eu l'occasion d'affronter ce genre d'individu lors de l'attaque de Baransu. Je ne suis pas sûre que l'odeur d sang que la tetsujin perd nous camouflera efficacement. On pourrait utiliser de la boue pour faire cela.

Quant à la blessée, il est sûr que nous n'allons pas pouvoir quitter le temple ainsi. On pourrait essayer de la soigner un minimum avant de s'enfuir. Bon cela nous demandera sûrement de pouvoir résister aux assauts des traqueurs, mais c'est à essayer non ?"


J'attendis avec une impatience visible les remarques de mes camarades. Je ne cessai de bouger sur place, telle la pile électrique que j'étais. Je sentais mon sang d'Uchiha bouillir et réclamer l'affrontement, mais je devais réussir à vaincre mon impulsivité et ne pas foncer dans le tas sans réfléchir. J'étais une chuunin maintenant, je devais encore plus faire honneur à mon clan et à mon rang.

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La dame de fer



Vous avez décidé de chercher une entrée, le lancé de dé, n’a pas été très bon. J’ai couplé à l’intelligence rang C de Chiyo ce qui vous permet de limiter la casse. Néanmoins, la réponse est partielle.

Les yeux de la Hyuga vont permettre de remarquer qu’il n’y a pas d’entrée autre que la principale, tout semble bloqué. Néanmoins, vous remarquer quelque chose d’étrange, grâce aux yeux de la princesse aux yeux d’ivoires, vous remarquez que les demoiselles sont dans une pièce particulière qui ressemble à une succursale et qu’il y a des pièges dans l’entrée du temple. Il semblerait que les deux femmes ninjas, ont pu poser des pièges, ça pouvait servir d’intérêt, mais ne serait-ce pas dangereux d’utiliser ce genre de piège?!

Kaori semblait connaître les chiens et c’était en quelque sorte peut être une bonne chose. En effet, l’odorat d’un chien est extrêmement développé et c’est peut être quelque chose qui pourrait être une bonne idée, enfin surtout à exploiter d’une quelconque manière.


Les traqueurs commençaient à se rapprocher de l’entrée du temple, pourtant d’autres cherchaient une entrée derrière le temple. Le chien du chef commençait a sentir quelque chose, il semblait hurler à la mort et un traqueur tournait la tête vers vous. 

Il va falloir que vous agissiez très vite, car il semblerait qu’un des traqueur commence à vouloir venir vers vous avec une bande de sbire…

Rien n’était évident surtout dans la rapidité de l’action et surtout que plusieurs choses pouvaient empirer, mais plusieurs possibilités s’ouvraient également à vous. Il est possible de pouvoir créer des stratégies au travers des pièges ou bien avec l’odorat des chiens.

L’entrée que vous cherchiez était sur la carte, mais le dé n’a pas permis de trouver cette entrée…



Pour information:

Les traqueurs sont rang C avec des chiens rang D

Le chef est rang B avec un chien rang B

Les sbires sont des rang E avec des armes elles aussi rang E.





Récapitulatif:

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Spoiler:

La plupart des non-initiés pensaient que les senseurs étaient les meilleurs éclaireurs du monde, capables de tout sentir et tout voir, capable de tout prédire pour renverser la vapeur et permettre à leur groupe de prendre un adversaire par subtil mais, en réalité, les senseurs devant autant conjuguer avec ce qu'ils étaient capables de sentir que ce qui échappait à leur perception. Kyoshiro était un senseur qui s'était formé lui-même et, à ce titre, il savait que cette capacité ne comblerait jamais totalement la vue dont il avait été privé, car ses sens restants avaient leur limite et, plus d'une fois, comme aujourd'hui, il avait été contraint de se reposer sur ses capacités pour sentir et voir ce qu'il ne pouvait pas. Oh certes cela ne lui plaisait guère, faisant grandir en lui des ronces qu'il appelait frustration et colère, mais à chaque fois il arrachait douloureusement ces ronces en se focalisant sur son sens du devoir et rien d'autre. Certes il n'était pas tout puissant, omniscient et omnipotent, mais qui pouvait se vanter de l'être ? L'être humain était imparfait par définition, et il convenait à ces êtres de chair et de sang de jouer avec les cartes qui leur avaient été données, afin de faire du mieux qu'ils pouvaient. Ce mieux n'était simplement pas toujours suffisant.
Avait-il choisi spécifiquement de travailler avec ceux clans connus pour leurs yeux ? Pas le moins du monde. Il préférait d'ailleurs travailler avec des élèves sans talent naturel pour les aider à atteindre leur plein potentiel mais, à dire vrai, face à une situation comme celle-ci, l'aveugle n'était pas mécontent d'avoir ses deux élèves avec lui. Alors que l'une cherchait une portée d'entrée dérobée dans le temple, elle demanda à son mentor de confirmer si le fait de trimballer une blessée allait les retarder, ce à quoi il répondit silencieusement, par la positive, en hochant simplement la tête de haut en bas. Pas besoin de dire plus, il savait qu'un poids mort allait compliquer leur retraite mais, pour le moment, il préférait penser à atteindre sa cible plutôt que d'imaginer l'état dans lequel il allait la trouver. Chaque chose en son temps.

L'idée de masquer leurs odeurs avec de la boue était bonne, mais ils allaient devoir attendre d'être réunis avec leur cible, car c'était elle que les chiens cherchaient en priorité et pas eux. Enfin ce fut ce que l'aveugle avait en tête jusqu'à ce qu'il sentit un groupuscule se rapprocher de l'équipe. Soupirant, se rendant compte qu'il n'avait pas vraiment le choix, il s'abaissa et plongea sa main dans le seul boueux devant lui, avant de s'en tartiner de pleines plâtrées sans perdre de temps. Est-ce que cela allait changer quelque chose ? Pas s'ils ne changeaient pas de position, en tout cas. Une fois que son corps fut entièrement couvert de boue et qu'il en fut de même pour celui de ses deux élèves, Kyoshiro leva la tête puis concentra son chakra dans ses pieds, avant de déclarer !

« Prenons de la hauteur. En chemin Chiyo-chan, continue de chercher une entrée. J'aimerai ne pas avoir à passer par l'entrée principale, afin que l'ennemi tombe dans les pièges posés, pour réduire leur nombre.  »

Sans attendre il allait bondir sur le mur du temple afin de prendre de la hauteur et, peut-être trouver une fenêtre ouverte, une brèche dans le mur ou simplement un passage vers l'enceinte intérieure. Il souhaitait agir vite, agir bien, mais surtout éviter de passer par la grande porte, car les pièges senties par son élève pouvaient encore s'avérer utile, surtout que chercher à les esquiver ou les désamorcer ferait plus perdre du temps au groupe qu'autre chose. L'odeur du trio était à présent couverte par la voue, restait à espérer qu'ils arriveraient à trouver un moyen de rentrer, en prenant de la hauteur.





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Akimichi Sora, Hyuga Chiyo, Tadake Kyoshiro et Uchiha Kaori

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Juillet, an 16

L’affirmation de Kyoshiro-sensei suffit à faire déglutir la délicate danseuse. Elle savait que trop bien ce que cela voulait dire. Il n’y avait aucune chance de s’échapper et un combat était imminent. Si Kaori proposait une idée qui fonctionnait – et qui malgré tout avait une chance d’aider et que Chiyo n’avait aucune intention d’obtempérer, non mais se mettre de la boue dessus ? Pas tant qu’elle serait une Hyuga – la jeune femme se doutait que c’était peine perdue. La boue ne cacherait pas l’odeur du sang de la blessée.

« Sensei. On est repéré. Un traqueur et des hommes de mains viennent vers nous. Je suggère qu’on attende ici pour ne pas se prendre de plein fouet toute l’escouade ennemie. »

Face à cette proposition, une autre idée germa dans l’esprit en alerte de la belle Hyuga. S’il pouvait prendre à trois chaque traquer, un à la fois, leur chance de s’en sortir indemne ou du moins en pas trop mauvais état était plutôt bonne. Surtout, considérant qu’elle arrivait bientôt à la limite de ce que ses yeux pouvaient endurer. C’était bien cela le contre coup d’avoir une si bonne génétique. Ses yeux devaient prendre un certain repos pour rester efficaces. Pour l’heure, par contre, elle opta pour garder ce détail pour elle.

Malheureusement, son enseignant se décida tout de même à se couvrir de boue. Chiyo lança un regard à son maître. Un regard plaignant, suppliant, mais elle savait que c’était inutile ; il était aveugle. En plus d’être le jonin en charge de la mission. Elle hésita un moment, mais elle savait qu’elle n’avait pas le temps d’attendre.

Avec un grognement, la jeune femme se recouvrit elle aussi de boue, se jurant qu’elle allait avoir un moment d’osmose avec une source chaude aussitôt son retour à la maison. Se salir ainsi, non mais quelle idée ! Que ne ferait-elle pas pour son sensei – et pour rester en vie, accessoirement.

« Je ne peux pas chercher et courir en même temps. Ça ne marche pas comme ça. C’est comme quand on regarde quelque part, on se concentre là-dessus et on ne voit pas ce qui est à nos pied. Ce que je veux dire c’est soit je chercher, soi je vous suis. Je préfère suivre. »

Le corps humain, aussi bien construit qu’il était, ne pouvait malheureusement pas tout faire. Si son esprit était concentré à chercher quelque chose, la coordination de ses pieds allaient en pâtir en plus du fait qu’elle ne pouvait voir les obstacles si elle avait le regard fixer sur le temple.

« Dans le pire des cas on escalade le mur et son se fait un chemin.  »

Evidemment, la mention des pièges n’allait pas avec la genin qui n’avait aucune envie de se retrouver lacérée, blessée ou quoi que se soit du genre. Elle aimait bien sa peau sans cicatrice.




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Tout le monde avait écouté mes propositions. Je ne savais pas si je pouvais dire que je connaissais le type de ninja qu'on avait en face de nous, mais je les avais déjà affronté et avec leur chien, ils étaient de formidables traqueurs. Chiyo proposa quelque chose à son tour. Pour elle, il valait mieux attendre ici. Si nous avions pu repérer les traqueurs avant nous, pourquoi pas. Nous aurions pu leur tendre un piège, mais nous ne réunissions pas les bonnes conditions pour faire une telle chose. Je pris le temps de lui répondre.

"Chiyo san, cela aurait été une bonne idée si nous pouvions leur tendre un piège, mais nous ne réunissons pas les conditions pour ça. Ils nous ont déjà repéré et nous ne connaissons pas assez l'endroit pour nous cacher efficacement et les prendre par surprise. De plus, avec leurs chiens, ils nous répèrerons vite à l'odeur. Donc l'effet de surprise sera un échec."

Je vis alors Kyoshiro sensei se baisser et s'enduire sans rien dire. Sans une once d'hésitation et sans rien ajouter de plus, je fis de même. Franchement, cela ne me répugnait pas. De plus, nous étions des ninjas. Nous n'avions pas à faire des chichis quand on était en mission. Du coin de l'oeil je regardai Chiyo. Cette dernière semblait vraiment réticente à se barbouiller de boue. Mais finalement, elle obtempéra et fit comme nous. Puis notre Sensei nous proposa de prendre de la hauteur. Il est vrai que notre camouflage olfactif ne servirait à rien si nous restions sur place.

J'insufflai du chakra dans mes pieds et entrepris d'escalader le mur d'enceinte du temple. Je voyais parfaitement où Kyoshiro voulait en venir. Passer par la porte serait une pure folie, donc nous devions trouver une brèche. De plus, en étant en hauteur, nous pouvions voir la progression de nos poursuivants. Une fois en haut du mur et mon sharingan toujours activé, j'essayai aussi de trouver une brèche par laquelle nous pourrions nous infiltrer. Je savais qu'il fallait faire vite car sinon nous risquions de ne ramener vivantes qu'une des transfuges sur les deux.

Cela signifierait alors l'échec de notre mission et cela était inacceptable pour moi. Je ne devais pas échouer comme je l'avais fait lors de ma mission avec le chef de notre clan. Silencieuse, car je ne voulais pas que les chiens ninja nous repèrent au bruit, je ne prononçais aucun mot en continuant de scruter mon environnement. Je n'avais pas de capacité de senseur comme mes deux comparses, mais mon sharingan me permettait d'avoir quand même une bonne vision. Bon, cela n'égalait pas le byakugan, mais je pouvais au moins prévoir les mouvements de nos adversaires et cela n'était pas négligeable.

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La dame de fer



Vous avez donc décidé d’employer un stratagème particulier, un bain de boue et de tenter la voie du dessus, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose. En effet, la boue permet de cacher votre odeur auprès des chiens traqueurs, puis vous tentez de chercher une ouverture par le toit. Le problème c’est que rien ne semblait être assez gros, pour vous permettre de vous faufilez, par contre avec la chance qui vous souris un léger trou vous permettra d’observer la salle où se trouve votre cible et sa jeune disciple.



Si vous regardez dedans vous pourrez voir que la femme se trouve allongé dans une situation assez alarmante. La femme a l’air de saigner énormément, la jeune élève maintient la plaie avec un bandage sur la plaie de sa maîtresse, elle semblait au bord du bord de la fatigue, les larmes n’arrêtaient pas de couler sur son joli faciès. Il n’y a pas de manière de pouvoir pénétrer dedans, mais au moins vous avez des informations sur l’état des deux personnes.



Grâce au lancé de dé vous avez un coup de chance, un trou de la taille de Kaori peut permettre à une seule et unique personne de passer dedans. En effet, il y a de fortes chances que si vous tentiez de faire passer une deuxième personne, le toit cède avec la personne. Et seulement Chiyo ou Kaori pourra passer dans le trou, cela vous permettra d’aller aider le duo et d’avoir un agent intérieur, mais ça peut également vous empêcher d’avoir un ninja si un combat se fait à l’extérieur. 

Le choix est votre. Les traqueurs pour le moment semble toujours flairer une piste, mais ne souhaite pas pour le moment rentrer dans le temple, c’est assez étrange, ils attendent quelque chose ou depuis le début ils se jouent de vous. Tout est assez étrange…



Pour information:

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Certes Kyoshiro avait suffisamment de matière grise pour improviser lorsque la situation l'obligeait, mais ses plans n'étaient pas les meilleurs du monde pour autant. L'idée de grimper et d'utiliser la boue pour l'odeur lui était venue, en un claquement de doigts, en comprenant la situation dans laquelle ils étaient, mais rien ne garantissait que ce plan porte ses fruits. Que pouvait-il faire d'autre, de toute façon ? Rentrer par la grande porte et activer tous les pièges, pour laisser aux traqueurs le champ libre par la suite ? Ce n'était pas une option viable s'il souhaitait ramener les transfuges, en vie, à Konoha. Oh certes il avait tout un tas d'idée mais celles-ci n'étaient pas applicables, car il se devait re veiller sur ses élèves et rester constamment près d'elle, sinon il aurait déjà usé d'un Doton pour s'enfoncer dans le sol et ressortir à l'intérieur du temple. Non, ses élèves étaient encore trop inexpérimentées pour les laisser toutes seules, dehors, surtout alors qu'il sentait des forces se rapprocher un peu plus d'eux, à chaque instant.
Frustré ? Il l'était évidemment, se rappelant pourquoi il aimait la solitude, pourquoi il aimait le confort de ne devoir se reposer sur ou ne devoir veiller sur personne, mais ses sentiments, ici, n'étaient pas importants. Ses sentiments n'étaient plus importants depuis qu'il avait empoigné ce bandeau frontal, la première, et la situation était restée exactement la même jusqu'à aujourd'hui. Certes la jeune Hyuga ne pouvait faire deux choses en même temps, certes la jeune Uchiha était pleine de vouloir mais cela s'arrêter là : et alors ?Et alors, pourquoi son esprit devrait-il s'attacher à ces pensées aussi inutiles que superflues ? Peut-être parce qu'il ne croyait pas en l'intérêt de cette mission, ou en l'honnêteté de la transfuge....mais bientôt la vie décida de lui renvoyer son erreur de jugement en plein dans la gueule.

Alors qu'il s'approchait d'un trou, ce ne fut pas la présence de cette cavité mais l'odeur du sang qui frappa les narines du jeune homme, se força à s'immobiliser juste devant la cavité, pour tendre l'oreille, ses sens et tout le reste. Certes il manquait de l'aspect visuel de la situation mais, fort heureusement, l'une de ses élèves trouva sans doute utile de lui décrire la situation. La transfuge était belle et bien blessée, en assez sale état de ce qu'il pouvait en juger mais, malgré la précarité de la situation, les traqueurs ne pénétraient pas dans le batiment. Pourquoi ? Peut-être qu'il était bourré de piège et qu'ils attendaient qu'un autre fasse le sale boulot, à leur place. Les raisons importaient finalement peu, il fallait agir vite, d'autant plus que jeune homme était trop massif pour rentrer dans le trou. Kyoshiro n'eut pas à réfléchir très longtemps, lança à l'attention de la jeune Hyuga :

« Chiyo-chan, vas-y. Tes quelques connaissances médicales leurs seront utiles, au moins pour les premiers soins. De notre côté, nous allons continuer à grimper pour trouver une autre entrée. »

Attendant de s'assurer que la demoiselle descendrait bien dans le trou, la conseillant d'annoncer qu'elle venait de sa part, pour calmer les deux transfuges, l'aveugle se redressa et lança à son autre élève :

« Kaori-chan, on se sépare pour couvrir plus de terrain. Rejoignons-nous au sommet, ensuite .  »

Il n'avait pas le choix, il devait impérativement trouver une autre entrée et descendre, il devait impérativement s'assurer de l'état de la transfuge de ses propres yeux. Enfin...vous m'avez compris.






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La tactique sembla fonctionner. Enfin, si ce n’était pas volontaire de l’escouade qui semblait agir étrangement. De leur nouvelle position, l’équipe trois pouvait maintenant voir à l’intérieur du temple, là où on pouvait trouver la transfuge et son disciple. Prenant sur elle la responsabilité de décrire la situation à son maître, Chiyo n’omit aucun détail dans sa description de ce qu’elle voyait par le trou. Elle expliqua que l’aînée était blessée, que la cadette pleurait, qu’il y avait pas mal de sang.

Ce sang …Elle n’était pas médecin o n’importe quoi, mais ça n’annonçait rien de bien. Il fallait d’abord remédier à ce problème, ou du moins, faire quelque chose qui pourrait leur faire gagner assez de temps pour rentrer au village …

Ce fut à ce moment là que Kyoshiro donna ses ordres. Chiyo devait descendre pour s’occuper de la blessée. Elle avait certes acquis les connaissances essentielles en premier secours, mais elle n’avait aucunement les talents d’un ninja médecin, mais il faudrait faire ça. Ce n’était plus vraiment une option que de faire autrement.

« D’accord. Mais, sensei, qu’est-ce que je fais après ? Dois-je attendre un signal de votre part ? Allez-vous me rejoindre ? »

Chiyo avait toujours beaucoup de questions. Elle ne savait pas nécessairement comment gérer le tout. Au final, elle n’était qu’une genin sans expérience et ce genre de situation le montrait bien. Elle n’avait aucun passé militaire, aucune anecdote de champ de bataille ou même les cours de bases de l’académie pour l’orienter dans ce genre de situation. Elle n’avait que son maître, Kaori et elle-même pur apprendre à manœuvrer le monde ninja. Bien qu’elle aimât se considérer une bonne élève, cela ne rendait pas ces moments plus faciles pour autant.

Une fois que son enseignant lui répondit, la jeune femme se faufila dans le trou et se précipita à la rencontre des deux femmes, présentant son bandeau frontal aux transfuges.

« Je suis de Konoha. Mon maître, Kyoshiro, m’envoie pour vous aider. Il n’est pas loin. Je crois que lui et Kaori sont en train de décider comment nous frayer un chemin. »

La dernière phrase n’était qu’une supposition, un espoir, car elle n’avait aucune idée de ce que son maître planifiait en réalité. Elle ne savait même si elle était en sécurité avec ces deux femmes, mais elle n’avait pas réellement de choix, après, c’était ça sa mission : les secourir. Et on ne pouvait secourir quelqu’un si on ne s’en approchait pas … Enfin, pas dans cette situation particulière.

Si le disciple de la femme blessée lui donnait la permission, Chiyo s’approcherait et commencerai immédiatement à appliquer ce qu’elle avait appris de sa cousine. Appliquer une pression pour réduire le saignement, évaluer la blessure avant de choisir quel traitement effectuer. Elle indiqua donc à la plus jeune des fugitives d’éponger le plus de sang qu’elle pouvait autour de la blessure.

« Que c’est-il passé ? J’ai besoin d’autant de détails que vous pouvez me donner. »

D’une main la belle Hyuga prendrait le pouls de la femme, puis compterait sa respiration. Elle chercherait évidemment à bien évaluer les blessures et l’état général de la femme. Elle n’avait pas les ressources ou les connaissances pour faire quoi que se soi de gros, mais si elle pouvait gagner du temps, c’était absolument tout ce qui comptait. Par contre, il faudrait se hâter, rentrer aussi rapidement que possible.



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Les traqueurs semblaient nous avoir lâché, mais ils agissaient étrangement, n'osant pas s'approcher du temple. Attendaient-ils quelque chose ? A force de recherche, on trouva un trou d'où l'on pouvait observer l'intérieur du temple. La trabsfuge semblait gravement blessée et sa jeune disciple essayait tant bien que mal de comprimer laplait. Je pus facilement lire la fatigue et la détresse sur son visage. Peut-être n'était-elle pas habituée à ce genre de chose. En tout cas, la situation devenait critique. Il falalit que l'on fasse quelque chose pour les aider.

Mon sang d'Uchiha bouillonnait et criait au combat et à l'affrontement. Mais notre senseï ne semblait pas partant pour une telle chose. A force de recherche, on trouva une ouverture aussi grande que moi. Cette dernière pouvait permettre à l'un de nous d'entrer dans le temple et rejoindre les deux tetsujins. J'allais me proposer lorsque Kyoshiro demanda à la jeune Hyûga de s'y glisser et d'aller soigner la femme avec ses talents de médecin. Je ne savais pas que Chiyo avait des compétences et des techniques de soin. Comme quoi, on ne connaissait pas vraiment les gens. Je vis ma comparse se glisser dans l'ouverture et rejoindre nos deux cibles.

Puis Kyoshiro senseï se tourna vers moi et proposa que l'on se sépare afin de couvrir plus de terrain et se rejoindre en haut. Ce n'était pas forcément une mauvaise idée. Peut-être que si on attire les traqueurs, cela laisserait assez de temps à Chiyo de soigner la transfuge blessée.

"Compris Kyoshiro senseï"

Le sharigan toujours activé, je partie à l'opposée de mon senseï. Je prenais soin de garder un oeil sur nos adversaires. Leur attitude m'intriguait. Qu'attendaient-ils exactements ? Pourquoi ne prenaient-ils pas d'assault le Temple ? En plus, l'une des deux testsujins étant blessée, cela n'était pas compliqué pour eux d'attaquer et de les capturer.

Y avaient-ils des pièges qui empêchaient les mercenaires d'entrer ? Je partis de mon côté afin de chercher une autre entrée. Nous devions absolument les rejoindre. De plus, cette potentielle entrée pouvait nous servir aussi de porte de sortie. Tout en cherchant un autre moyen de rejoindre Chiyo et les deux Tetsujins, je continuai à surveiller les traqueurs. J'étais prête à les affronter s'il le fallait.



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Grâce à son Byakugan, Chiyo pu se glisser sans mal jusqu'au temple.
Ses yeux blancs lui révélèrent non seulement des fils métalliques déclenchant de vils pièges, mais aussi quelques corps. Quelqu'un avait visiblement déjà tenté de se glisser ici dans un assaut frontal qui leur avait été fatal.
La Hyûga fini par pénétrer dans le temple, ignorant soigneusement les entrées les plus évidentes, préférant aussi marcher au plafond que sur le sol.
Sur une porte défoncée, elle repéra ce qui semblait être un parchemin de Fuinjutsu. Plus loin, un nouveau corps d'un guerrier  qui semblait avoir été passé à la moulinette. Quelqu'un avait fait de son mieux pour se défendre, pour transformer cette terre sacrée en dernier bastion. Pour chaque piège que la i]genin[/i] détectait, allez savoir combien passait inaperçu même à ses sens ?

La konohajin fini par aboutir dans une salle où une adolescente rousse aux habits crotté et portant des bandages autour du front essayait tant bien que mal de panser les blessures d'une mercenaire à l'air peu amène.
Cette dernière semblait épuisée, la peau pâle et transpirante, le souffle court. Sa tenue portait les traces de moult combats. Le Byakugan de Chiyo lui révéla aussi le mauvais état du système circulatoire de chakra de la femme : nul doute que cette kunoichi avait abusé de ses forces et se trouvait sans doute à la limite de l'épuisement de son chakra.
"Enfin les renforts de Konoha..." souffla la mercenaire, qui se présenta comme Honami, anciennement des services secrets de de l'Empire du Fer, qui accompagnait et protégeait (bien qu'actuellement ce fut l'inverse) Beniko, traîtresse contre son gré du Papillon Noir.
"... Et comme d'habitude, ils envoient des gosses... Ma foi, on dit que même Dame Akeru aurait succombé à une jeune génie du clan Uchiha, si on en croit les racontars de Baransu."

Malgré son coté bravache ouvertement affiché, on lisait sur ses traits un énorme soulagement. Sa jeune disciple restait par contre bien méfiante, se tendant quand la Hyûga s'approcha pour prodiguer de meilleurs soin à la renégate. La rouquine ne lâchait pas son tantô, dévisageant presque méchamment Chiyo comme si tout ça était sa faute.
Ce qui était vrai, d'un certain point de vue : Konoha s'était glorieusement illustré lors de la guerre de Baransu et Kyoshiro en personne s'était dressé contre ces deux femmes venues assassiner le seigneur de la cité.
Devoir faire appel en dernier recours aux ennemis d'hier frustrait énormément l'adolescente du Papillon Noir. Sa maîtresse le prenait avec plus de philosophie, ayant toujours été une kunoichi à louer.

La genin aux yeux pâles réussit à stabiliser l'état de Honami, lui permettant sans doute de marcher. Courrir par contre n'aller pas être une partie de plaisir et la tueuse de Tetsu en était pleinement consciente.
Reprenant son souffle, elle donna quelques informations supplémentaire.
"Nous avons évidemment été trahis, mais je m'y attendait. Nous avons dû nous replier vers ce monastère abandonné, qui est une de mes planques ou plutôt celle d'un ancien amant. Il avait laissé des vivres mais surtout pas mal de protection de Fuinjutsu et des légendes pour effrayer les bouseux du coin. Et par chance, nous poursuivants... Après leur premier assaut, ils ont eut pas mal de pertes et de blessés. Du coup, ils se méfient... Mais pas que. Je me doute que ce connard de Maraki leur a vendu des infos, espérant bouffer à tous les râteliers."
"Nous reviendrons le châtier. Jamais nous n'aurions dû faire confiance à ce pingre !" grinça la rouquine en serrant derechef son arme. La trahison lui était visiblement insupportable.
"Nous n'avions pas le choix : ils nous fallait des médicaments et un moyen de contacter Konoha... Mais j'ai sous-estimé son avarice et son courage pour oser se dresser contre moi. Un jour, oui, il paiera. Mais d'abord, nous devons évacuer d'ici. Les hommes de Tetsu prennent quand même trop longtemps pour leur second assaut... Ils mijotent quelque chose..."

De leur coté, Kyoshiro et Kaori s'étaient séparés pour observer les environs et notamment l'équipe de traqueur de Tetsu (sans doute renforcée par des éléments locaux).
A l'aide de son sharingan qui notait les moindres détails, la jeune Uchiha pouvait à présent diviser leur adversaires en trois groupes.
Le premier groupe se composait visiblement d'hommes des bois, des chasseurs expérimentés et de leurs chiens. Ils étaient souvent armé de lance ou d'arcs de chasse et semblait dans leur élément bien qu'un peu échaudée à l'idée de prendre d'assaut le monastère. Entre son enceinte et les éventuels pièges, un assaut frontal n'était pas leur tasse de thé. Il ne constituerait normalement qu'une menace une fois dans la nature. C'était une unité de traque.
Plus en retrait, se trouvait leur chef, un homme gigantesque armée d'un lourd nodachi. Bien qu'accompagné d'un énorme chien et haranguant les chasseurs, il avait une allure plus militaire et portait une armure lourde peu adapté à crapahuter en forêt.
Autour de lui se trouvait des soldats disciplinés, eux aussi en armure et armé de katana. Mêmes s'ils n'en portaient pas les couleurs, nul doute qu'il s'agissait de samouraï de Tetsu.

Le dernier groupe était le plus incertain et le moins bien armée. Honnêtement, on aurait plutôt dit des civils, des chasseurs locaux et autres demi-brigands du cru que les tetsujin avaient dû recruter pour combler leur perte où les guider si loin de chez eux.
Par contre Kaori nota qu'il en arrivait de plus en plus, venant du village.
La jeune Uchiha nota également que les traqueurs opéraient un mouvement tournant tout autour du monastère, pour l'encercler.
Allaient-il faire le siège du temple ? Après tout, Tetsu avait bien assiégeait Baransu... N'apprenaient-ils donc jamais de leur erreurs ?
En tout cas, la petite chuunin se dépêcha de rejoindre son senseï, Chiyo et les demoiselles en détresse pour faire son rapport.
Chiyo les guida pour éviter les pièges et se faufiler au coeur du temple où attendaient nerveusement les blessées.
Là, les konohajin purent échanger leur information.
En plus des observation de Kaori, l'aveugle affirma avoir sentit un chakra qui se déplaçait d'arbre en arbre aux alentours.

"Sans doute un envoyé du Papillon Noir qui supervisent l'opération. Et pour nettoyer après." déclara Honami après un instant de réflexion. "Probablement quelqu'un avec un entraînement de shinobi... Toujours à roder dans l'ombre, ne se salissant pas les mains. Putain d'hypocrites !"
Sa jeune disciple lui lança un regard noir mais ne la contredit pas. Elle prit une profonde inspiration et rassembla son courage, acceptant enfin la réalité de la situation. Il n'y avait plus de retour en arrière possible.
"Ce sera presque certainement une femme." affirma-t-elle, les lèvres blanches de peur et de colère difficilement contenue. Et bientôt, de douleur. "Elle va sans doute rester en arrière pour voir comment les forces de Tetsu vont agir. Et sans doute aussi utiliser...nos... dons... pour...leur courage...abolir...peur..."

Son discours se fit haché, puis l'adolescente tomba à genoux pour vomir. Elle était à la limite de l'évanouissement.
"N'en dit pas plus !" tonna impérieusement Honami, inquiète devant sa disciple tremblante. Les shinobi de Konoha remarquèrent alors qu'elle portait un étrange tatouage sur la langue. Un sceau de Fuinjutsu.
"Ils sont tombés sur Beniko avant que je ne l'évacue et lui ont apposé cette saloperie... Voilà comment ils traîtent leurs enfants maintenant... Elle ne peut pas parler des pouvoirs de son clan, mais je vous fais la promesse de dire tout ce que je sais, moi. J'apprécierais que vous ne la questionnez pas trop : je ne connais pas exactement les limites de cette horreur !"

Les ninjas de Konoha n'eurent guère le loisir de poursuivre plus avant.
Des cris guerrier s'élevèrent autour du monastère, suivit du sifflement de flèches. De flèches enflammées.
Kyoshiro jura quand on lui décrivit la situation : aveugle, il devait se fier au son pour éviter les projectiles qui menaçait d'embraser le temple. Guidée par Chiyo, il convoqua ses talents de Suiton pour éteindre au plus vite les départs de feu.
"Je n'ai plus assez de chakra pour vous aider !" siffla Honami, qui maîtrisait elle aussi cet élément. "Ils vont brûler le temple ou nous enfumer pour nous forcer à sortir !"

En effet, malgré les efforts du jônin pour détremper la bâtisse, il tombait de plus en plus de projectiles ignées. Le bois du temple était vieux et sec, s'embrasant facilement. De plus, de temps en temps un tetsujin balançait une série de projectile de terre cuite remplit d'huile et de poix inflammable.
Les archers étaient en plus hors de portée de la plupart des techniques des ninjas et se déplaçaient souvent. L'assaut était minutieusement coordonné.
Mais les flèches enflammés n'étaient pas la seule menace.
Les cris de guerre s'étaient intensifié : une véritable foule de villageois brandissant pour la plupart des armes de fortune défonça la porte. Les pièges se déclenchèrent, faisant pleuvoir la mort sur les envahisseurs. Ce fut un véritable massacre mais les assaillants ne reculaient pas, enjambant en courant les corps sans même y prêter attention. Leurs yeux luisaient de folie alors qu'ils beuglaient des insanités martiales, l'écume aux lèvres.
Les mystérieux pouvoirs du Papillon Noir étaient à l’œuvre, changeant ces villageois en berzerkers inconscients qui courraient aveuglément vers leur mort.
Tetsu les utilisait comme "démineurs" pendant que les archers et leurs salves de feu clouaient les ninja sur place.

En un instant, Kyoshiro analysa la situation. Il avait la responsabilité de la mission, mais surtout de deux jeune kunoichi de Konoha dotées de précieux dôjutsu. S'ils restaient ici, ils étaient condamnés.
De plus, l'élite de traqueur n'attendait sans doute qu'une chose : qu'ils fuient, paniqué, afin de fondre sur eux.
Ou alors, il chargerait une fois que la foule décérébrée et la feu est détruit tous les pièges du temple.
Bref : ils ne pouvaient pas rester là mais il fallait aussi empêcher les tetsujin de les suivre.
"Chiyo, j'ai besoin de tes yeux : neutralise les archers de toute les manières possibles. Ensuite, essaye d’entraîner au loin un maximum de traqueur. Kaori, tu as l'expérience pour échapper à Tetsu : escorte nos deux blessés en passant par derrière ! La nuit ne va pas tarder à tomber mais le sharingan te permettra de progresser quand même dans la forêt. Il y a un village minier pas trop loin au Sud : vous devriez pouvoir l'atteindre en un ou deux jours."
Il soupira, songeant à Yurikô. Il allait encore d'avoir s'excuser... Les Kami fassent qu'il puisse le faire en personne.
"Quand à moi, je vais les retenir. Je suis plus efficace en combat qu'en fuite dans la forêt. Ils vont goûter à la toute puissance du Pays du Feu !"

Résumé:


Feat.
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Uchiha Kaori
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Uchiha Kaori
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J'avais entrepris d'observer les mouvements de nos adversaires et grâce au sharingan, je pus discerner trois groupes. Il y avait d'abord un groupe de traqueurs. Ceux-là n'étaient pas une menace pour l'instant. Puis il y avait leur chef plus loin et vu ses acolytes, je pus deviner qu'ils étaient de Tetsu. Ils étaient surement envoyés pour récupérer les deux transfuges. Le troisième groupe était le plus étonnant. Ils n'avaient pas l'air bien menaçant contrairement aux deux autres groupes. Par contre, ils étaient beaucoup plus nombreux et d'autres arrivaient du village. C'était quoi cette histoire . Là je n'y comprenais pas grand-chose. Allaient-ils nous refaire la même que Baransu ? Ce serait complètement idiot surtout après la défaite qu'ils ont subie. N'apprenaient-ils pas de leurs erreurs ? Bon j'avais assez d'information pour le moment et je rejoignis très vite les autres dans le temple.  Une fois arrivée, je vis que Chiyo avait réussi à stabiliser l'état de la tetsujin renégate. Je fis mon rapport aux autres.

"Il y a trois groupes différents. Les traqueurs ne seront pas d'une grande gène pour le moment. Puis il y a le chef et ses sbires plus haut. Surement des Tetsujins. Et enfin le groupe le plus nombreux et le plus incertain. Une bande de brigands et villageois. Le truc bizarre, c'est qu'il en arrive encore du village."

Mes informations  furent complétées par Kyoshiro sensei. Puis j'écoutai avec attention ce que nous disait Dame Honami. Ces explications furent complétées par sa disciple, mais elle se mit à vomir subitement. Ce fut alors que je vis le glyphe sur sa langue. Surement du fuinjutsu. Mais nous eut pas le temps d'approfondir plus la conversation car des cris guerriers résonnèrent autour du temple. Ils furent suivis par des sifflements de flèches. Ils nous envoyaient des flèches enflammées. Kyoshiro fit de son mieux pour éteindre les incendies grâce à sa maitrise du suiton. Je me sentais vraiment inutile. Seul mon sharingan pouvait nous servir dans cette situation. Je vis alors la foule de villageois défoncer la porte.

J'avais l'impression qu'ils étaient devenus complètement fous. Ils fonçaient dans les pièges sans même essayer de les éviter. La situation devenait vraiment critique. J'avais l'impression de me retrouver à Baransu. Kyoshiro sensei prit alors la parole. On allait devoir se séparer. Je n'aimais pas du tout ça. Il demanda à Chiyo de s'occuper des archers et d'attirer un maximum de traqueurs au loin. Quant à moi, je devais fuir avec les deux transfuges. J'allais protester. Laisser Chiyo seule était impensable et je ne voulais pas non plus que notre Sensei se sacrifie. Mais devant son attitude déterminée, je ne pus répondre que par un "oui Sensei" assez incertain. Mon sharingan toujours actif, je me tournai vers les deux jeunes femmes, le regard déterminé.

"Je m'appelle Uchiha Kaori. Je vais vous conduire en lieu sûr. Je vous promets que je vous ramènerai en vie à Konoha."

Oui j'allais accomplir la mission, même si je devais la terminer seule. Mais je me promis de revenir chercher Chiyo et Kyoshiro une fois les deux Dames de Fer en sécurité. Je me doutais que notre fuite n'allait pas être simple et j'allais tout faire pour protéger les deux transfuges. Je n'avais que douze ans, mais j'avais fait mes preuves durant le siège de Baransu. J'allais devoir faire de même ici. Je passai devant Honami et Beniko, prenant la tête de la petite équipe. Avec Honami blessée, nous n'allions pas pouvoir aller vite. Il n'y avait plus qu'à espérer que la nuit handicap nos poursuivants. Sans me retourner, je repris la parole.

"Allons-y ! La voie semble libre."

Je passai par-derrière suivi par les deux transfuges, non sans m'empêcher de m'inquiéter pour mes coéquipiers. Allais-je les revoir en vie ? Je secouai la tête. Il fallait absolument que je me concentre sur ma propre mission. La vie de ses deux femmes reposait entre mes mains. J'allais devoir prouver que je méritais mon grade de chuunin. Une fois à l'extérieur du temple, j'indiquai une flaque de boue qui se trouvait non loin à mes deux protégées.

"Couvrez-vous de boue ! Cela cachera notre odeur et déroutera les chiens que les traqueurs utilisent. Cela ne durera surement pas longtemps, mais ça nous permettra d'avoir un peu d'avance."

Je me baissai aussi et m'enduisis de nouveau de boue. Cette technique de camouflages alliés à la nuit allait peut-être nous permettre de nous en sortir, du moins pour cette nuit. Je savais que les chiens ne voyaient pas dans le noir comme les chats. Une fois que les deux jeunes femmes eurent fait ce que je leur avaient demandé, je pris  alors la direction que Kyoshiro Sensei m'avait indiquée, me dirigeant vers le village minier, tout en faisant attention à ce que je pouvais percevoir grâce à mon sharingan.

Récapitulatif combat:
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Akakitsune Katsuya
Akakitsune Katsuya
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Akakitsune Katsuya
Premier Baiser… Ensanglanté

Si la conquérante Akakitsune, avait déploré un temps, que son alter ego resta au rencard, ce temps était bel et bien révolu. La prédatrice arachnide tissait sa toile, indubitablement sur la cité. Du prisonnier immatriculé 141-24, à l’Uchiha déprécié, la bleue de l'unité d'élite avait pris l’habitude de devancer les attentes de ses pairs. Autrefois zélée, dévolue aux ordres hiérarchiques, aujourd’hui investie d’une mission, d’un idéal, Katsuya prenait désormais des initiatives, dans la limite de ses fonctions.

La volonté du feu, dont la jõnin avait tant entendu parler, elle en avait enfin été le témoin. Ardente et bienveillante, humble et passionnée, son entretien avec Yurikõ-sama l’avait transfiguré. Cependant, il aurait été injuste d’éluder Akira-kun, dont la simple évocation faisait en privé rosir ses joues blêmes, dans cette drastique métamorphose. La nouvelle Katsuya, parcourait la lande, tambour battant et le baume au cœur. Effectuant avec ferveur les missions désignées par l’Hokage, quand elle ne s’entrainait avec son enseignant favori. Celui qui avait su involontairement, ouvrir son cœur à son insu.

Si la jõnin réfutait cet émoi, elle ne pouvait nier son engouement à rentrer sa mission achevée et de revenir auprès de lui. D’autant, qu’après deux mois, son petit appartement lui paraissait toujours aussi vide. Bien entendu, désormais indépendante et plus en phase avec elle-même, sa décision de quitter le foyer familial, compte tenu de sa position nouvelle, lui semblait la plus réfléchie. Pourtant le manège tragicomique des Akakitsune, dans leurs quotidiens, même si elle se sentait comme simple spectatrice, incapable d’y prendre part, lui manquait terriblement. Peut-être, était-ce vide qui l’inciter à passer son temps libre avec Akira-kun. Quoiqu’il en soit, il l’apaisait et la guerrière de l’ombre, les mains dorénavant si souvent ensanglantées, ne songeait à qu’une chose, retrouvait sa tendre présence. Celle qui lui ôtait tous ses doutes, pourtant lourdement ancrées. Son refuge, son exutoire.

Sa mission du jour une goze (chanteuse aveugle), ne se contentant pas de détrousser les voyageurs de passage, sévissait comme tueuse en série autrefois à Hi no Kuni. Son modus operandi le poison. Pervertie par l’amertume de son sort, une fois les réelles cibles de sa vengeance éliminées, elle n’avait su s’arrêter. Sa soif de sang l’avait conduit par inadvertance, à empoisonner un notable du Pays du Feu. Sentant que l’enquête serait minutieuse, elle avait tout simplement fui, le plus loin possible. Pour une tête à soulager de son tronc en territoire hostile, on envoyait l’ANBU, ainsi se résumait ses vingt-quatre dernières heures.

***

La course de l’astre solaire atteignait la cime des arbres. Cinq heures, peut être six, en ce mois de Satsuki (mai), les jours se prolongeaient inexorablement. La nuit tomberait dans deux heures, peut être plus. Tandis que Burraka Idõ (la veuve noire) nettoyait sans états d’âmes, ses armes souillées dans le ruisseau baigné par les derniers rayons du soleil, elle scruta les environs via ses lames, un temps conséquent. Convaincue qu’elle était seule, elle se défit de son précieux, le rangea dans son sac et en sortit une tenue de jõnin traditionnelle.

D’expériences Suyu savait dorénavant, qu’il valait mieux passer pour une jõnin rentrant en ses terres, que l’ombre menaçante des Oni, comme l’aurait dit Yureï Keï, qui a sa connaissance allait être libéré. La chose mériterait prochainement son intérêt, à très court terme. Mais pour l’heure seul son lit serait le bienvenu.

Une fois ses ablutions terminées et assurée qu’aucun signe de l’unité d’élite, transparaissait, Katsuya pimpante, était fin prête à reprendre la route de la maison. Le cri aigue et familier d’un rapace, au-dessus d’elle, lui apprit que ses projets venaient de changer. Le volatile se posant docilement sur son avant-bras, avait ses habitudes. Une caresse sur son auguste tête, une récompense déduite de ses rations de survie et le prédateur messager reprenait les airs, pas sans s’être délester de son précieux morceau de papier.

Le devoir étant le devoir, résolue, Katsuya déplia le message chiffonné, dans un léger soupir. Tout à coup le futon qui lui servait de couche, lui paraissait bien loin. Encore une fois il s’agissait de deux messages, le premier un ordre formel de mission de rang B et le deuxième requerrait son assistance. Seulement cette fois, ni son nom de code ni son patronyme n’étaient mentionnés. A la place une certaine Raion-san indiquait les noms des participants aux contrats. Du beau linge, de toute évidence. Une Hyuga, une Uchiha et rien de moins que le frère de l’Hokage.

La kunoïchi passa les noms plus minutieusement en revue. Elle connaissait le Tadake aveugle de réputation d’autant, que ce n’était pas commun.  En outre il se trouvait être le colocataire d’Akira-kun. La Hyuga devait sans doute être une parente de Chockõ-san. Entre la pudeur de la jeune fille et sa noble naissance, par bienséance Suyu n’avait jamais amorcé d’investigations plus avant.

Mais Kaori, ce prénom lui disait quelque chose. De ses facultés mémorielles érodées par son amnésie rétrograde, la jõnin peinait parfois à faire des liens immédiats, avec de simples personnes évoquées. A fortiori, lorsqu’elle ne les avait jamais rencontrés. Qu’importe ça lui reviendrait plus tard, il n’y avait pas une minute à perdre.

D’après le message, deux transfuges de Tetsu, une apprentie et son maître, requerraient l’assistance de l’équipe Kyoshirõ-sempaï. Curieusement, pour l’extraction, le message s’adressait directement au Tadake diminué, le nommant par son handicap. Charmant, pensa-t-elle. Ses sens, par cette simple appellation, lui indiquaient la vigilance. Compte tenu des dates entre les deux messages, la tergiversions n’était plus de mise et se rendre au temple directement, lui apparaissait la meilleure option. Par chance, l’aigle l’avait trouvé non loin des lieux. En quelques heures, ventre à terre, Katsuya couvrirait la distance.    

***

Au bout d’un moment, la jõnin observatrice s’aperçut sur le chemin, malgré la pénombre grandissante, que l’herbe et la terre avaient été retournées à différents endroits. Ralentissant la cadence, Suyu redescendit sur le plancher des vaches, afin de mieux en distinguer les informations. De nombreuses empreintes d’homme mais également d’animaux s’en dégageaient. L’Akakitsune en déduit que l’équipe de Kyoshirõ, les transfuges ou les deux étaient traqués. Elle comprit alors qu’elle devait s’attendre à toutes éventualités, surtout s’il s’agissait ninken (animaux ninjas). Leurs flairs, à sa connaissance étaient redoutables. Pour une mission de sauvetage en terre ennemie, c’était vraiment la poisse déplora-t-elle.

-Réfléchis, réfléchis… Se surprit-elle de s'encourager, à haute voix.

Bien que la jõnin se soit rendue experte en furtivité, l’odorat ne pouvait être trompé aussi aisément. Cependant il pouvait être retourné contre son propriétaire songea-t-elle tout à coup. De son propre sens olfactif, la jeune perspicace entreprit de cueillir toutes les plantes les plus mal odorantes de la forêt d’Inami et ses alentours. Par chance mère nature en son sein, y pourvoyait, ce qui divisa son temps et son effort par deux.

En ramassant celles-ci dans la vase et dans la terre et les enfournant consciencieusement dans son sac, Katsuya s’aperçut que ses mains immaculées de la crasse de ses fouilles, perdaient l’odeur que sa peau dégageait. Une épiphanie germa en elle et sans hésiter une seconde, Suyu s’immergea le corps entier dans la fange.

Ses préparatifs effectuaient, ses sens en éveil, la jõnin reprit la route. Tandis qu’elle déchirait des lambeaux de tissus de sa tenue de rechange, pour en faire de petites sacoches nouées, tenant dans le creux de la mains, avec les plantes pestilentielles, elle vit une sorte de brasier au loin. Là-bas le combat faisait rage de toutes évidences.

Pour une bonne stratégie, il fallait une bonne vue d’ensemble, c’était primordiale selon elle. Son perfectionnement de ses facultés furtives, le lui permettait. Quitte à retarder son intervention, cela valait toujours mieux que foncer tête baissée et gêner des coéquipiers dont elle ne savait rien ou presque. Sans équipe fixe depuis le grade de chunin, l’exercice malheureusement lui était très familier.

Au nord un pantagruélique gaillard munie d’un sabre à deux mains, donnait du fil à retordre à celui qu’elle identifiait comme Kyoshirõ-sempaï. A son opposé, au Sud un groupe de trois jeunes femmes prenait la fuite, les transfuges accompagnée d’une Konohajin vraisemblablement. A l’ouest, compte tenue d’une technique proche du tourbillon divin, dont on lui avait vanté les mérites, la Hyuga faisait face à des archers et leurs chiens traqueurs. Enfin tout autour, des villageois et autres paysans se déchaînaient comme un seul homme, à la manière de chair à canons possédée.  

La mission consistant à couvrir la fuite des transfuges par déduction, avec l'Uchiha. En toute logique les canidés étaient ses cibles prioritaires. A fortiori si une jeune Hyuga devait y perdre ses prunelles et par extension son dojutsu. Une fois à portée de tir des cabots shinobi, en hauteur la kunoïchi enflamma les petites boules compactes confectionnées précédemment. Si pendant un instant, elle regretta d’avoir utilisé tous ses parchemins explosifs dans sa dernière mission, Suyu se réconforta quand les bestioles couinèrent en réaction à l’odeur nauséabondes de ses boules puantes improvisées. Leurs pattes sur leurs truffe, le plan semblait marcher. Mais pour combien de temps ?

Redescendant au sol, d’un élégant saut périlleux, Katsuya composa à toute vitesse le mudra de sa Grande Persée dans les airs.

-Futõn Daitoppa ! S’exclama Katsuya une fois au sol, révélant enfin sa présence.

La rafale qu’engendra sa technique avait trois objectifs. Le premier éteindre le feu des flèches des archers et repousser les flammes vers eux. Le deuxième, à la manière d’un soufflet de cheminée, elle attisait la petite fumée grises des boules puantes, intensifiant leurs effets et piquant un tantinet les yeux des ennemis aux alentours. Et le troisième, la force de sa petite bourrasque, cumulée à la surprise, renverserait et déstabiliserait suffisamment leurs multiples adversaires, pour un :

-Repli !!! S'égosilla-t-elle, ce qui lui semblait la meilleure stratégie à suivre.

En une fraction de seconde, saluant le sacrifice de son collègue, la jõnin décida à contre cœur que, sans être perdu, seules les quatre femmes devaient être défendues jusqu’à la mort. Katsuya plus décidée que jamais, campant sur ses appuis prête à en découdre, attendait que la Hyuga obtempère. Ainsi la jeune femme kunaï en main serait, hormis l'intrépide Kyoshirõ qui s’y évertuait, le dernier rempart, fermant la marche, entre sa mission et les ennemis.

Récapitulatif combat:

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Les dames du Fer

La situation avait vite viré au chaos.
Kyoshiro se déchaînait comme un beau diable face aux forces de Tetsu et leurs mercenaires. L'arrivée de villageois apparemment fanatisé sonna le glas pour le jônin. Malgré ses sens mystiques, l'aveugle ne pouvait suivre pareille mêlée confuse.
De son coté, sa jeune élèves Hyûga obéissait aux ultimes instruction du jumeaux de son Hokage, abattant les archers les uns après les autres à l'aide de son légendaire Byakugan.
Néanmoins, cela finit par révéler la position de la jeune fille, qui dû effectuer une prompt retraite, les mercenaires de l'Empire du Fer sur les talons.
Hélas, elle ne pouvait plus faire jonction avec Kaori et les blessées qu'ils étaient venu secourir. Même avec le Byakugan, elle ne voyait déjà plus la minuscule Uchiha. La Hyûga décida donc d’entraîner un maximum de leur poursuivant au loin, avant de pouvoir se replier vers Konoha. Son dôjutsu ne devait surtout pas tomber entre les mains de l'Empire...

Les renforts arrivèrent sous la forme (démasquée) d'une ANBU de Konoha, mais hélas trop tard pour sauver Kyoshirô.
Les samouraï étaient juste trop nombreux, surtout gonflé par une foule étrangement fanatisée et encline aux attaques suicides.
Le frère de la Hokage ne put se replier à temps et malgré une résistance héroïque, succomba sous le nombre en emportant avec lui moult samouraï et le puissant guerrier qui les dirigeait.
Katsuya souffla une terrible bourrasque de vent pour se défaire de l'armée hétéroclite de paysan exaltés et de traqueurs de l'Empire du Fer.
Le temple embrasé s'effondra dans un craquement sinistre sous la tempête. Le souffle propulsa fumée et brandon sur ses poursuivant, embrasant ça et là la forêt et causant une véritable panique.

Dans la confusion, l'ANBU réussit à se glisser jusqu'au corps de Kyoshiro. S'il était trop tard pour le jônin qu'elle devait à présent remplacer dans sa mission, la kunoichi parvint à traîner et à dissimuler le corps à l'abris d'un tronc d'arbre brisé. Elle y laissa une marque pour signaler l'endroit. Une fois en lieu sûr, elle pourrait informer Konoha pour offrir des funérailles décentes au héros tombé aujourd'hui.
Mais Katsuya n'avait guère le temps de s'apitoyer sur la perte d'un tel ninja d'élite : il lui fallait retrouver les fugitives.
De ce qu'elle avait vu, la Hyûga avait fuit en direction de Konoha. Avec son Byakugan, il lui serait sans doute assez simple de semer ses poursuivants, d'autant plus que ceux-ci semblaient plus intéressé par leur véritable gibier : les deux femmes traîtresse à l'Empire...
L'ANBU s'élança donc sur les traces de l'Uchiha et des blessées.

Kaori usait de son sharingan pour analyser le moindre mouvement dans la forêt, guidant les deux ex-tetsujin loin du temple en flamme et de la bataille.
Ses pupilles écarlates repérèrent les sentes montagneuses et les pistes d'animaux traversant les bois, la mettant en direction du village minier indiqué par son senseï.
Elles usèrent de nouveau de boue pour tromper l'odorat des molosses de Tetsu, alors que la résistance héroïque de Kyoshiro retenait leurs poursuivant.

Le problème venait des deux femmes, blessée et qui donc la ralentissait. Sans le sharingan, les deux tetsujin progressaient à grand peine dans la forêt dense et de plus en plus obscure. Emprunter des chemins moins touffus présentait hélas un trop grand risque.
Néanmoins, Kaori pouvait entendre au loin les cris confus et les aboiement de plus en plus éloignés des traqueurs de l'Empire du Fer.
Peu à peu, elle creusait l'écart. Épuisée par leur course effrénée, Kaori décréta une petite pause pour que ses clientes mal en point reprenne leur souffle.

Soudain, une inquiétante silhouette sombre (et boueuse) surgit devant elles.
Avec ses talents d'ANBU, Katsuya avait réussit à pister la petite chuunin du clan à l'éventail et ses fardeaux.
Nul doute que des traqueurs expérimenté de Tetsu parviendraient à faire de même, une fois remis de la confusion que les ninja de Konoha avaient semée derrière eux.
La kunoichi dissipa rapidement les craintes légitimes de Kaori et des deux blessées.
Là, elles purent ensemble faire le point sur la suite de la mission.
Au Sud se trouvait un petit village minier, Dôtoge. L'endroit isolé et discret était aussi connu des konohajin comme servant pour la contrebande, vu sa proximité avec le Pays du Feu.
De là, il serait donc facile de trouver un passage discret vers Konoha, à l'aide de guide locaux ou en se fiant à leur expérience de ninja.

Cependant, il fallait déjà atteindre ce fief montagneux.
Les konohajin avaient le choix entre deux voie d'approche. Elles pouvaient soit suivre la forêt à flan de montagne pour y rester dissimulées, soit passer par un col montagneux.
La première solution était probablement la plus discrète, vu la facilité pour se dissimuler dans ses bois sauvages et profond. Mais la progression serait plus longue et potentiellement ardus pour des blessées.
La seconde était plus directe, mais les hautes montagnes offraient moins de couvert aux shinobi. Et même sans ronces et racines pour les ralentir, l'ascension ne serait pas simple pour les ex-tetsujin mal en point...

"Nous ne devrions pas trop traîner..." marmonna la jeune Beniko, fouillant nerveusement des yeux les buissons alentours. "Je crois... Qu'elle a perdu son yôjimbô... Cela va la mettre en colère..."
A coté d'elle, appuyée contre un pin, son aînée hocha la tête. Il était visible que la tueuse de l'Empire souffrait, même si elle reprenait son souffle et faisait de son mieux pour suivre le rythme de la jeune Kaori.
"Il est fréquent que les membres du Papillon Noir est un garde du corps spécialiste du combat... Ou un exécuteur. La tête et les bras... Votre Maître de l'Eau lui a coupé les bras, cela va la forcé à montrer son jeu... Cela va être une course... Et j'ignore quels autres moyen Tetsu a pu déployer..."

"... Beaucoup... Qui que soit celle qui dirige cette poursuite, elle ne peut pas échouer. Sa vie et son honneur sont en jeu... Et... Les secrets du Papillon Noir... Moi... La preuve de son existence... Ils ne doivent pas atteindre Konoha."
"Ils vont donc employer les grands moyens, comme sacrifier ces villageois... Il va falloir se méfier de tout et de tout le monde."
Kaori avait déjà affronté l'Empire du Fer à Baransu. Elle savait donc jusqu'où allait le fanatisme des samouraï et connaissait leur brutalité et leur puissance.
Pour ralentir leurs poursuivants, il faudrait peut-être laisser des pièges ou une fausse piste ? Mais les konohajin en auraient-ils le temps ? Peut-être qu'il était plutôt préférable de creuser la distance avant que leurs poursuivant de Tetsu ne se réorganisent.



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Uchiha Kaori
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Uchiha Kaori
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Au fur et à mesure que l'on s'éloignait du temple, les bruits des combats diminuaient. Grâce à mon sharingan j'arrivai à nous frayer un chemin à travers les bois, mais je ne cessai de me faire du souci pour Kyoshiro et Chiyo. J'espérai réellement qu'ils allaient s'en sortir, même si quelque chose au fond de moi me susurrait que c'était peu probable pour mon Sensei.

Je connaissais le fanatisme de l'Empire de Tetsu. Je les avais vu à l'œuvre lors de l'attaque de Baransu. Ils n'allaient pas lâcher l'affaire aussi facilement. J'avais accéléré l'allure afin de mettre le plus de distance possible entre nous et nos poursuivants, mais je ne pouvais pas avancer à ma vitesse maximum à cause des deux blessées.

Finalement, épuisée par notre course effrénée, je pris la décision de faire une pause. Je désactivai le sharingan, permettant ainsi à mes yeux de se reposer quelques minutes. Regardant les deux ex-tetsujin, je pris la parole.

"Nous allons nous reposer un peu avant de repartir. Malheureusement..."

Je m'arrêtai de parler instantanément. Une forme sombre et boueuse se tenait face à nous. Mon sang ne fit qu'un tour et je fus très vite sur mes pieds, un kunai à la main. Je m'étais déplacé très rapidement devant mes clientes. Dans leur état, elles n'étaient pas capables de se défendre.

L'inconnue se présenta sous le nom d'Akakitsune Katsuya, jonin de Konoha. Je pus alors me détendre et rangeai mon kunai. Si elle avait réussi à nous retrouver, les traqueurs de Tetsu le pourraient aussi. Seule la désorganisation que l'on avait provoquée avait été notre atout jusqu'à maintenant. Je fis rapidement les présentations.

"Je suis Uchiha Kaori et voici Honami et Beniko. Il faut que nous rejoignons Dôtoge pour pouvoir rentrer discrètement à Konoha."

Sur ce, je commençai à réfléchir au meilleur moyen d'attendre le village minier. Il n'y avait que deux chemins possibles. À quoi nos poursuivants allaient penser . Lequel emprunter ? Je regardai mon ainé. Elle était venue en renfort, mais c'était à moi de diriger cette mission. Kyoshiro Sensei m'avait confié la charge des deux transfuges. Je devais accomplir ma mission à tout prix.

Ne pouvant m'en empêcher je me mis à bouger, marchant de long en large en écoutant les deux ex-tetsujins. À leurs paroles, je compris que l'Empire de Tetsu ne lâcherait pas l'affaire. Je ne savais pas ce qu'était ce Papillon Noir, mais cela ne signifiait rien de bon pour le Sekai et pour Konoha. Je pris bien soin de mémoriser les informations données par Honami et Beniko avant de m'arrêter subitement de marcher.

"Bon, je pense que le mieux que l'on est à faire est de suivre la forêt à flanc de montagne. Cela ne sera pas facile, mais au moins nous ne seront pas à découvert."

Je regardai autour de moi avant de reprendre.

"Poser des pièges risque de nous retarder. On ne connaît pas le coin et avec nos deux blessées, on ne réunit aucunes des conditions pour leur tendre une embuscade. Je pense qu'il est préférable que l'on profite de la confusion que l'on a causé dans leurs rangs pour mettre de la distance entre les traqueurs de Tetsu et nous. "

J'avais un débit de parole très rapide et je m'étais remise à bouger. Bouger m'aidait à réfléchir. Je n'arrivais pas à rester immobile. Jer regardai alors plus attentivement la jonin.

"Qu'en pensez-vous Katsuya sama ?"

Même si je comptai bien diriger la mission et la mener à son terme en souvenir de Kyoshiro senseï, la jonin était là pour nous aider et elle avait beaucoup plus d'expérience que moi. Ses conseils me seraient très utiles. Je réactivai mon dojutsu, laissant apparaitre les trois virgules noires dans mes iris rouge sang. Puis j'attendis avec une impatience visible la réponse de mon ainée.

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Akakitsune Katsuya
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Akakitsune Katsuya
Dans le noir.

Comment l’annoncerait-elle à l’Hokage ? pensa Katsuya en apposant une petite croix en forme d’étoile, confectionnée avec de petits bouts de bois ramassé ici et là. Son intervention avait été loin d’être inutile : la supposée Uchiha fuyait avec les deux transfuges au Sud, tandis que la Hyuga avait profité de la confusion pour attirer le gros des troupes, pour mieux les semer, par des chemins de traverse, à la frontière. Alors pourquoi ce sentiment de culpabilité l’assaillait ?

Pour le moment ses états d’âmes attendraient, malgré le chao qu’avait généré l’éboulement de la maison sous le poids des flammes, moisir en ces lieux et Katsuya ne ferait pas de vieux os. Profitant de la pagaille dont elle n’était pas complètement étrangère, ses capacités furtives recouvrées, la jõnin quitta le champ de bataille, à pas de loup. Premier point important, reprendre de la hauteur.

La nuit était largement tombée dorénavant, pister qui que ce soit ne serait pas une mince affaire. Se dirigeant grâce au étoiles, Katsuya s’assura consciencieusement de mettre à la fois de la distance et de n’être suivi avant de recouvrer le plancher des vaches. Une fois à terre elle, la jõnin considéra que même une flammèche, à la manière d’une étincelle d’allumette dans le noir, serait visible à cinq km à la ronde. Cependant retrouver leurs traces s'avérait primordial, autant brouiller les pistes par la même occasion. Katsuya malaxant une infime dose de chakra, enflamma trois shuriken. Les utilisant à la manière d’une bougie, elle analysa à toutes vitesse les empreintes alentours. La forêt était un haut lieu de « villégiateurs animales» visiblement. Son expérience en la matière, lui fit tout de même distinguer des traces de trois personnes, dont les traits réguliers dans le sol, laissait à penser qu’un individu était traîné ou grièvement blessé. Pour une fois, pour l’Akakitsune le doute n’était permis, résolue elle décida de suivre son instinct et cette piste. Lançant un shuriken enflammé à l’Est, l’autre à l’Ouest et le dernier dans l’arbre avoisinant, Suyu reprit sa course dans les arbres, pour ne laissait aucune trace supplémentaire.

Bien que la traque fût l’un de ses atouts majeurs, l’obscurité malgré les indications précédentes, rendait ce pistage plus ardu qu’elle l’aurait espéré. Au loin l’ancienne maison en flamme, semblait un brasier festif, les torches éparts paraissaient indiquer que la réorganisation de leurs troupes rencontrait encore quelques difficultés. Il était vraiment temps qu’elle les retrouve ou s'en était fini de la mission.

Par chance à force de tâtonnement dans la pénombre, la jõnin finit par se retrouver à portée de voix des trois femmes. Du moins celle d’une adolescente qui suggérait judicieusement une halte, qui ironiquement en effectua une elle-même, quand elle sentit la présence de Katsuya sortir des fourrées à la manière d’une ombre inquiétante. Naturellement, telle une fière ninja de Konoha, la petite Uchiha mit son corps en opposition, protégeant de ce dernier, ses clientes… leurs clientes.

Considérant que même, en se débarbouillant le visage, sa frimousse ne lui dirait rien, Suyu plongea doucement la main dans son sac, l'autre en l’air, indiquant sa neutralité et remis son ordre de mission à sa consciencieuse cadette.

Spoiler:

Une fois tout doute dissipé, Katsuya se présenta sommairement. La dénommée Kaori -bon sang ce nom lui disait quelque chose- lui retourna la pareil, introduisant de ce fait officiellement leurs clients.    

Ainsi qu’elle s’y était attendue, elles étaient mal en point et contrairement à ce que la plus jeune transfuge affirmait, une pause était la bienvenue. Du moins le temps de recueillir les informations dont les nukenin se faisaient forte de leurs données. N’ayant pris part au conflit de Baransu, les explications des ex Tetsujin lui demeuraient quelques peu nébuleux.

Visiblement ce n’était pas le cas de Kaori, qui semblait prendre les choses en main. Appliquée, la jeune femme, probablement de deux ou trois ans sa cadette, dressait sereinement un état des lieux, analysant les tenants et les aboutissants de chaque décision, prenant en considération le propre état de leurs clientes. Katsuya écoutant religieusement les suggestions de la chunin, prenait dans son sac, sa tenue immaculée de sang qu’elle déchira sans ménagement. Avec les bras de la combinaison elle effectua un premier nœud solide autour d’elle, puis relevant doucement l’aînée du groupe, avec les jambes de cette même combinaison réglementaire, effectua un autre nœud de son épaule à son buste et sa jambe à la manière de deux sœurs siamoises. S’assurant à la manière d’un nœud marin, qui reste coulissant en risque d’attaque, comme pour délester un poids mort, Suyu hocha la tête à la dernière recommandation de Kaori.

-On ouvre la marche, Beniko derrière moi et Kaori avec ton sharringan, tu fermes la marche… Là où on est tous d’accord, c’est qu’on n’a pas une minute à perdre, en avant ! Claironna-t-elle sans perdre de temps en palabre inutile, prête à se mettre en route.

Alliant la parole au geste, Kunaï en main, Katsuya ouvrit la marche défrichant la flore sur son chemin, plus vite le petit groupe progresserait, plus vite elles mettraient de la distance avec leurs assaillants.

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Les dames du Fer

Suivant l'avis de Kaori, les konahajin et leurs clientes se remirent en route au travers des bois touffus.
Gagner le village minier directement via les cols montagneux présentait trop de risque. Elles étaient des kunoichi du Pays du Feu, plus à l'aise sous les frondaisons que dans les sentes rocailleuses... Justement à l'inverse des traqueurs de l'Empire du Fer au relief tourmenté.
Tendre des pièges aurait été une option si elles n'avaient pas été traqué par des fanatiques qui se fichaient éperdument des pertes humaine. Autant ne pas perdre de temps avec ça et creuser la distance...

La marche ardue pour les blessées continua donc à travers les bois sauvages. Le sacrifice héroïque de Kyoshiro n'avait pas été vain : le jônin avait semé la mort et le chaos dans les rangs ennemi.
Les traqueurs de l'Empire avait perdu quantité d'hommes des bois, ainsi que leur redoutable commandant. Même le nombre de chien avait fortement diminué, grâce aux assauts du konohajin et aux flèches de la Hyûga.
Cette dernière fuyait en direction opposé, entraînant une bonne partis des tetsujin sur une fausse piste.
De plus, il les étranges pouvoirs du Papillon Noir avait des limites et les villageois rendus berzerk tombaient comme des mouches d'épuisement ou se tiraient de la torpeur hypnotique dans laquelle la véritable cheffe de l'expédition punitive les avait plongés... Bien vite, elle allait tomber à court de pions sacrifiables.

Pendant leur difficile progression au cœur de la forêt, Katsuya pu un peu discuter avec la minuscule Uchiha et leurs clientes.
La jeune Kaori s'était brillamment illustrée lors de la guerre surprise de Baransu et elle connaissait donc un peu mieux leurs ennemis et leurs habitude. Néanmoins, elle n'avait pas personnellement affronté un membre du Papillon Noir.
L'ANBU se rappela des rapports secrets sur ce clan, soit disant disparu dans les purges lors de la création de l'Empire du Fer.
Une organisation mystérieuse, peu apprécié des Nara et des Yamanaka. D'après les rapports de feu Kyoshiro qui les avait directement affronté pour protéger le Seigneur de Baransu et sa famille, le Papillon Noir disposait de pouvoirs étranges affectant les émotions. Et visiblement, les rumeurs sur sa disparition était très exagérée. Ils semblaient servir de force de l'ombre pour l'Empire...

En apprendre plus sur ce clan mystérieux et sa survie à Tetsu était donc une priorité. Les deux transfuge que les kunoichi tentaient de conduire à Konoha devait donc d'importance vitale pour comprendre la situation et les rouage du dangereux et belliciste Empire du Fer. La jeune rouquine, Beniko, était apparemment une kunoichi du Papillon Noir de moindre rang et l'autre, Honami, une mercenaire tetsujin qui lui servait de yojimbo ou travaillait avec elle. Son nom avait été mentionné dans les rapport de Kyoshiro, vantant ses talents d'assassin et son intellect.
Hélas, elle avait été gravement blessée dans leur fuite hors de l'Empire du Fer. Comble de malchance, la jeunette s'était vu apposé un Sceau du Silence particulièrement puissant et efficace, rendant son interrogation délicate.

Le jour se leva bien trop vite et la jônin s’aperçut avec un léger agacement qu'elles n'avaient guère avancée. Du moins, pas assez vite.
Cette forêt restait sauvage, quasiment inviolée et les futures réfugiées les ralentissaient. L'ANBU avait essayé d’accélérer le rythme en taillant un chemin à travers les fourrées et les ronces, mais c'était sans fin. Et elle ne pouvait pas se permettre de laisser une piste trop facile à suivre à travers les bois.
Toutes la nuit les konohajin avaient entendu les aboiements (fort heureusement éloignés) des chiens et entre-aperçu la lueur de torches au travers des frondaisons. Les sbires de l'Empire n'avaient pas abandonné.

Heureusement les konohajin disposaient d'un atout de taille : le sharingan de Kaori.
Même s'il ne conférait pas une parfaite vision nocturne à la petite chuunin, la lueur des étoiles lui suffisait à guider ses compagnons à travers les chemins ardus, à déceler la moindre rocailles traîtresses ou un petit chemin de bûcherons ou d'animaux.
Néanmoins, l'effort était épuisant pour la jeune membre du clan à l'éventail.

Au petit matin, les kunoichi remarquèrent au loin des panaches de fumée. Le village minier, enfin ! A leur rythme, elles devraient pouvoir l'atteindre en fin de journée ou au pire ans la nuit.
Cependant, autant les yeux de Kaori que les deux ex-tetsujin blessée avaient d'abord besoin d'une bonne pause. Et idéalement, de quelque-chose à manger et à boire.
Pour ce dernier point, les kunoichi ne tardèrent pas à découvrir un petit torrent montagneux. Qui sait, il y aurait peut-être même quelques délicieuses truites ? Il fallait par contre espérer qu'elles avaient assez creusé la distance avec leurs poursuivants si elles voulaient les faire griller...

Soudain, un lourd bruit fit tourné la tête des kunoichi. Une silhouette massive venait de se laisser tomber d'un arbre sur un rocher surplombant la rivière. Elle avait le soleil matinal en plein dans le dos, se transformant en ombre inquiétante.
Kaori cru d'abord à un ours ou un lion des montagnes particulièrement massif, avant que ses yeux s'habituent et découvrent un homme puissamment charpenté, aux cheveux et à la barbe blancs en broussaille. Plutôt âgé, sa musculature restait pourtant impressionnante et son bond trahissait une étonnante souplesse.
A contre-jour, les kunoichi ne purent voir s'il composait des mudra mais soudain une onde de chakra effroyablement menaçante les frappa. Si elle n'affecta guère Kaori, Katsuya et Honami qui avaient déjà affrontées leur lot de puissants ennemis, la jeune Beniko laissa échapper un glapissement de peur et tomba à genoux en tremblant, paralysée de peur.
L'inconnu toisa un instant le quatuor de demoiselles, comme s'il s'agissait de proie juteuse, avant de sourire à pleines dents. Un sourire menaçant, aux canines en brin trop pointues...

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Uchiha Kaori
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Uchiha Kaori
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Suite à ma suggestion, on avait reprit la route en passant par les bois sauvages. Cela fut long et fastidieux, les deux réfugiées étant blessées. Durant cette difficile progression, je pus en apprendre un peu plus de nos clientes.

Ce fameux Papillon Noir ne m'inspirait pas confiance. Il fallait absolument qu'on ramène les deux transfuges en vie. Notre course se passa plutôt bien et je vis bientôt le village minier au loin. Mais je sentis que mes yeux commençaient à me faire mal. J'avais utilisé mon sharingan toute la nuit et j'avais besoin d'une pause. De plus, il allait falloir que l'on prenne le temps de manger et de boire. Nous ne semblions pas poursuivi donc nous allions pouvoir nous reposer un peu. Cela était nécessaire pour nous toutes.

On trouva un petit torrent. Au moins nous aurions de quoi boire et avec un peu de chance nous pourrions pécher quelques truites. Rien que d'y penser, j'en salivai d'avance. Tout d'un coup un bruit sourd me fit tourner la tête. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Après quelques seconde, je vis qu'il s'agissait d'un homme plutôt massif. Malgré sa musculature, il semblait assez agile. Brigand ou sbire du Papillon Noir ? Je sentis une onde de chakra effroyable me traverser sans pour autant m'affecter tout comme Katsuya et Honami.

Ce ne fut pas le cas de Beniko qui tomba en tremblant de peur. Une chose était sûr concernant cet homme : il connaissait le ninjutsu. Mon cerveau se mit à fonctionner à toute allure. Il fallait qu'on essaie de l'attraper vivant afin de l'interroger. Il ne me rester donc qu'une chose à faire. J'allais avoir encore besoin de mes sharingan. Il fallait que je tienne pour la réussite de notre mission. Avant de m'élancer, je prit la parole rapidement.

"Honami, restez à côté de Beniko ! Katsuya, il faut essayer de l'avoir vivant pour l'interroger, savoir ce qu'il nous veut."

Je m'élançai sur notre adversaire sans attendre de réponse. Après tout, il avait ouvert les hostilités. Je sentis min sang Uchiha bouillonner à la simple pensée de ce combat, mais il fallait que je resiste à la tentation de le détruire. On avait besoin de lui vivant. J'eus alors une idée. M'avançant vers le géant, je m'adressai à lui.

"Toi qui es-tu et que veux-tu ?"

Ma question était de pur rhétorique. Je voulais juste m'assurer qu'il se concentre sur moi. Lorsque ce fut le cas et que je captai son regard, je fis un mudra et mon sharingan tourbillonna. Pour notre adversaire je disparu, laissant la place à un essaim de corbeau croassant plutôt important. Pour mes camarades, je n'avais pas bougé de ma place.

J'enchainai alors de suite, ne laissant pas le temps au géant de réaliser ce qui lui arrivait. Je pris quelques shurikens dans la besace et les lançai en direction de mon adversaire. Je lui réservai une petite surprise. En effet, ces derniers étaient reliés à des fils même si la majorité des shurikens étaient une diversion, le seul danger venant du premier shuriken. La technique du moulin à vent était un peu ma marque de fabrique. Je l'utilisai assez souvent.

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Akakitsune Katsuya
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Akakitsune Katsuya
Attaque surprise.

Durant leur périple nocturne, où les deux Konohajin y laissèrent pas mal d’énergies, les transfuges apportaient des informations supplémentaires à leurs employées. Recoupant celle-ci dans les échanges entre Kaori et les deux nukenin avec les siennes, recueillies dans les archives secrètes mis à la disposition de l’unité, l’ANBU constatait combien les rapports du village s’avéraient obsolètes, voir erronés.

Bien que la dénommée Beniko ne puisse divulguer d’informations sur son organisation, sa simple présence à leurs côtés prouvait bel et bien que le Papillon Noir n’était en aucun cas de l’histoire ancienne. Dubitative, la jõnin repensa à son agent de liaison au sein de sa faction, qui semblait très fier des renseignements inédits et secrets, que leur section détenait. Katsuya ne manquerait pas de lui en faire part, pour une fois elle remettrait cet éternel insatisfait en place, riait-elle probablement de fatigue, pour elle-même sous cape. Tout à coup, elle se souvint d’un détail dans les archives et fit la connexion de ce qu’elle avait pu noter lors de leur dernier affrontement.  En effet, elle se remémora un index apporté par le regretté Kyoshirõ lui-même, à la suite du conflit de Baransu, prêtant des facultés particulières à ses membres. D’après ces notions, ça correspondait bien avec la horde d’enragés qui s’était empalée sur les défenses du temple. Du moins la frénésie rencontrée, en avait l’allure. Les genjutsu d’un Uchiha suffirait-ils à endiguer la menace ou nous donner un avantage ? Songea-t-elle en défrichant péniblement les ronces leurs barrant le passage. D’autant que l’Uchiha ne ménageait pas ses efforts à les conduire sur la bonne piste et son abnégation sembla à son aînée, admirable.

La troupe improvisée progressa péniblement jusqu’au première lueur du soleil, aucune pause n’avait été effectuée tant les aboiements bien que lointain, ne leur avaient laissé aucun répit. Cependant leurs efforts furent récompensés quand l’aurore révéla des volutes de fumées, annonciateurs d’un village à proximité. Cette fois-ci, dans un décor propice à se restaurer et recharger les batteries, une halte serait la bienvenue. Tandis que les quatre femmes prenaient leurs quartiers, une immense masse masqua l’astre céleste, fondant sur eux muni d’intentions peu amicales. La première à en faire les frais fut Beniko, tétanisait par l’attaque tomba sur le flanc, inanimée.  

Tandis que Katsuya et Honami toujours liées, firent au diapason un saut de recul face à la menace, la jeune Uchiha aux bords de l’épuisement s’élança en direction de leur adversaire. La fraîcheur de la chunin malgré la nuit blanche passée, n’avait d’égale que son audace. Suyu n’eut à peine le temps de faire le parallèle, avec ses propres affres d’antan, qui la conduisit tout comme Kaori à se plonger au cœur de l’action sans se soucier de ses partenaires. Si pour l’heure c’était sans doute la bonne marche à suivre, forte et confiante de son dojutsu, une telle impulsivité pourrait lui coûter cher par la suite. Du moins c’est ce que la jõnin gardait en mémoire, de son examen pour accéder à l’unité ANBU. Malgré cette pensée fugace allant à l’encontre de ses réflexes corporels, Suyu était prête à bondir kunaï en main, délesté de son fardeau comme on hisse une voile, aux premiers mouvements de Kaori.

Cette dernière harangua le molosse d’un certain âge, proférant quelques consignes, plus pour indiquer la démarche qu’elle allait suivre. Plantant son regard dans celui de leur assaillant, de la manière dont ce dernier se figea, les arcanes lunaires étaient à l’œuvre. Dans ses recherches l’ANBU n’avait pas délaissé ses concitoyens et au-delà de ce petit génie qui s’affairait devant elle, les canines de leur opposant, lui rappelaient un autre index. Un Inuzuka sans doute, des mercenaires sans foi ni loi, à sa connaissance, sans doute à la solde de Tetsu. Mais ses derniers aprioris n’étaient-ils pas infondés ? Ne leurs avait-on pas déclarer que l’organisation dit du Papillon Noir avait été occis ? Un florilège de contradictions se bousculait dans la tête de la jõnin, tandis que kunaï toujours en main, Katsuya se contentait d’observer l’interrogatoire improvisé de Kaori. S’agissait-il d’une attaque contre le Papillon Noir, un sbire opposant mal informé ? Par conséquent un potentiel allié ? Maintenant que l’Akakitsune doutait de ses propres sources, l’inquisition de l’Uchiha sur l’homme bête ne serait-il pas une perte de temps ? Quelques soit sa solde, ne fallait-il pas simplement lui trancher la tête. Désormais c’était un conflit interne et schizophrénico-dissociatif, qui l’assaillait. L’idée véhiculée par l’Hokage de ne rentrer en conflit armé, avec le moindres opposant, privilégiant la diplomatie, lui semblait à cet instant, en complète inadéquations avec ses prérogatives masquées.          

Ce choix qui lui parut cornélien la seconde d’avant, fut résolu en un éclair, Katsuya était démasquée, elle représentait donc le village, l’Hokage et sa politique diplomatique. Restant à bonne distance afin d’intervenir d’un ninjutsu fulgurant, si le papy bodybuildé ne subissait pas l’attaque de filins de sa cadette ou se défaisait de ses entraves, aussi bien physique que mental. Pendant ce temps Homuri faisait revenir à elle, sa protégée. Beniko encore désorientée, peinait à comprendre ce qu’il venait de se passer. Gardant un œil sur sa cible, Suyu leur adressa un signe de tête, pour qu’elles s’écartent derrière elle.

-Réponds vite, vieil homme ou je te coupe la tête ! Bluffa-t-elle très autoritaire. -On ne va pas moisir ici… Ajouta-t-elle plus pour ses coéquipières, sans desserrer les dents.

Katsuya d’un rapide coup d’œil, faisait déjà l’inventaire des vivres à récolter rapidement avant de lever le camp, si toute fois leur invité ne se montrait pas trop récalcitrant.  



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Si l'onde de chakra chargé d’intentions meurtrières mit à genoux Beniko, ce ne fut pas les cas des autres kunoichi.
Tant l'ex-tetsujin que l'ANBU et la jeune mais brillante Uchiha avaient déjà affronté bien pire ! Ce n'était pas ce petit tour de passe-passe ninja qui allait les impressionner !
Cependant, cela révéler le danger que posait ce mystérieux individu : il était visiblement au fait des arts shinobi.

Le sang guerrier du clan à l'éventail bouillonna dans les veines de Kaori, qui s'élança sans attendre vers la masse de muscles, après avoir crier un vague avertissement à Honami.
Les yeux écarlates de la fillette voyait tout : l'ex-tetsujin ne s'était pas figé et avait même sorti des poignards à la vitesse de l'éclair.
Néanmoins, à voir ses muscles frissonnants, sa sueur et sa pâleur, il était clair que la traîtresse à l'Empire n'était pas au mieux de ses capacités de combat.

Leur adversaire (vu qu'il avait osé commencer les hostilités contre Konoha) afficha brièvement une mine surprise en voyant la plus petite des femmes se jeter sur lui. Il sourit de toute ses dents en un rictus carnassier. Visiblement, l'idée d'une confrontation brutale le réjouissait. Il se mit en garde promptement et se ramassa, prêt à bondir sur Kaori.
Cela confirma à la génie du clan Uchiha sa maîtrise du combat au corps à corps et son inébranlable confiance en ses muscles. Bien que sa garde fut un poil prudente, il sous-estimait grandement la petite hyperactive aux pupilles pourpres.
L'inconscient ne détourna pas le regard et les tomoe tourbillonnèrent dans les yeux écarlates de Kaori.

Pour la brute, son coups de poing surpuissant cueillit la fillette en plein vol... Et la fit exploser en une myriade de corbeaux croassants. Le nuage de volatiles l'assaillit, bouchant sa vision et faisant disparaître la véritable Uchiha.
Rageur, il tenta de chasser les corbeaux d'une barrière de coups de poings.
"Bordel ! Mais c'est quoi, ça !" hurla l'homme, incapable de broyer les corbeaux immatériel.
A voir le colosse se débattre contre le vide en jurant, Katsuya comprit qu'il était sûrement plongé dans quelque sournoise illusion du clan à l'éventail.
C'était donc le moment de passer à l'action et de se placer idéalement pour une attaque rapide...

Mais Kaori n'en avait pas fini avec le vieux homme. Guidés par le sharingan, ses fils et shurikens formèrent une toile métallique enserrant soudainement la brute avec une précision sans faille.
En un instant, il fut ligoter contre un arbre de belle taille. Katsuya le menaça, prête à l'égorger de son lame ou à le cribler de kunai.
Il compris enfin qu'il n'avait pas affaire à des femmes ordinaires. Ses yeux luisant de haine difficilement contenu se posèrent sur Kaori et il reconnut finalement le légendaire dôjutsu de la konohajin.

"Que j'sois maudit ! Le sharingan..." grogna le barbu en testant ses liens. Avec son physique, il aurait sans doute pu se libérer assez vite... Mais l'ANBU démasquée et l'Uchiha n'aurait pas manquée ses efforts. Il choisit donc la conciliation.
"Et bien, et bien, que voilà des proies intéressantes... Même si l'chasseur est finalement devenu le chassé." ricana la brute d'une voix de stentor avant de partir d'un éclat de rire surpuissant.
"Byakuya est mon nom. Chasseur, éclaireur et tueur à louer ! J'suis d'la partie, comme vous. Et le maître des forêts est devenue le gibier de donzelles... On va s'en faire les gorges chaudes si ça s'apprend !"
Il soupira lourdement avant de poursuivre, testant toujours ses liens en catimini, ce que ne pouvait pas manquer le regard perçant à trois tomoe de la jeune Uchiha.
Même si leur adversaire affiché une certaine bonhomie teinté de surprise, il ne se désassortissait pas de son sourire carnassier, malgré la menace de l'Uchiha et de l'ANBU. Comme s'il n'avait pas encore abandonné. Comme s'il lui restait des atouts cachés.

"Gibier un peu désargenté, faut bien l'avouer..." continua le colosse sous la menace des kunai de Katsuya. "Un d'mes contact de l'ombre à Dôtoge m'a parlé d'étrangers qui recrutaient sans trop regarder à la dépense. Mais j'avais un peu trop bu et j'ai raté l'rendez-vous, ahahah ! L'alcool des montagnards, c'est traître ! Alors j'ai essayé de rejoindre ce mystérieux commanditaire aux poches profondes... Puis j'ai sentis une odeur de cendre et entendu des cris d'homme fouillant les forêts alentours. Et puis j'suis tombé sur vous."
Son regard se fit perçant et il désigna les fugitives d'un coup de menton. Beniko tremblait encore un peu, mais ses redressait péniblement, les joues rouges de consternation.
"Toute c't'agitation, ça r'ssemble bien à une battue... Et en vous voyant, j'ai eu l'impression d'tomber sur le gibier. Du coup, j'me suis dit que les Kami de la forêt m'avaient sourit en m'apportant sans doute un beau tas de ryô sur un plateau ! Belle erreur..."

De ce que pouvait déceler le regard de Kaori, la brute ne semblait pas mentir. Il n'était peut-être bel et bien qu'un ninja indépendant à son compte et qui les avait trouvés plus ou moins par chance en se dirigeant vers le carnage du monastère...
C'était tout de même étonnant qu'il soit directement tombé sur elle. Il semblait seul, alors que leur poursuivant de Tetsu ou leurs sbires agissaient plutôt en groupe.
Son histoire était aussi intéressante et... inquiétante.

Nul doute que les mystérieux "étrangers" aux poches cousus d'or et qui embaucher des traqueurs et pisteur locaux, surtout shinobi, étaient des agents de Tetsu.
L'Empire du Fer n'avait visiblement pas lésinait sur les moyens pour récupérer leurs transfuges. Du coup, il était possible que certains de leurs émissaires soient encore à Dôtoge. Le village minier risquait donc d'être dangereux. Ou un piège.
Mais hélas, c'était aussi la meilleure route pour rejoindre discrètement Konoha avec leurs blessées...

Avant que les kunoichi de Konoha puissent interroger d'avantage le vieux pisteur, Honami s'approcha en claudiquant et donna une opinion très tranchée sur cette interruption de leur cavale.
"Tuez-le." ordonna l'ex-tetsujin d'une voix froide et sans pitié. "Il nous retarde et pourrait très bien être un agent de l'Empire. Qui sait s'il n'est pas déjà au service de ce commanditaire pour quelques ryô. Ne prenons pas de risque."
Caché derrière sa compagne, Beniko hocha vigoureusement de la tête. Elle craignait visiblement toujours un peu la brute bien que ses joues rougissaient de honte de s'être fait piéger par sa technique d'intimidation.

A ces paroles, l'humeur joviale du pisteur s'assombrit. Kaori put déceler la tension dans ses muscles, bien qu'il ne fisse aucun mouvement pour se libérer afin de ne pas braquer Katsuya.
"Ah... J'ai oublié un détail." gronda à voix-basse le vieux ninja. Kaori put alors voir un chakra inconnu se déployer en un instant dans tous le corps de l'homme. Et celui-ci changea. "Mon nom complet est Onryou Byakuya ! Uchi Yajuu !"
Les fils de faire explosèrent alors que la brute se changeait en bête fauve, un homme-tigre au pelage d'argent, griffes et crocs luisant.
Aussitôt, l'Onryou profita de la surprise de sa métamorphose pour bondir et donner un puissant coup d'épaule à Kaori.
Visiblement, il n'avait pas l'intention de se faire exécuter sans réagir.

Les kunoichi allaient-elles devoir le combattre pour appliquer les préconisations de Honami ?
Ou bien allaient-elles tenter de raisonner l'homme-fauve pour essayer de s'en faire un allié ? Même dans ce cas, il faudrait peut-être lui mettre un peu de plomb dans l'aile pour qu'il écoute. Les animaux avaient tendances à respecter ou fuir ceux qui étaient plus fort qu'eux.


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Uchiha Kaori
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Uchiha Kaori
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Le colosse était enfin ligoté. Mon enchainement avait fonctionné. J'utilisais rarement cette technique de genjutsu issu de mon clan et je semblais bien la maitriser. Pourtant, j'étais mal partie pour apprendre cet art ninja assez difficile avec mon caractère impétueux.
Katsuya prit alors la suite de l'opération et menaça notre ennemi.

Cela sembla le calmer et il se mit à parler. J'écoutai avec attention les réponses de l'homme. Ainsi il se nommait Byakuya et était un tueur à louer. Cela nous confirmait dans la volonté de l'Empire de Tetsu de retrouver les deux transfuges. Grâce à mon sharingan, je pus voir qu'il ne mentait pas. Mais son histoire était quand même étrange. Je me tournai vers Katsuya.

"Il ne ment pas, mais je trouve quand même son histoire très étrange."
En tout cas, si des agents de Tetsu se trouvaient au village minier, cela n'allait pas faciliter notre mission. Avant que l'on puisse interroger un peu plus notre prisonniers, Honami s'approcha de l'homme en claudiquant et nous demanda de le tuer. Je regardai l'ex-tetsujin alors que notre prisonnier reprit la parole et nous donna son nom complet. Onryou...ce nom me disait quelque chose mais sans que je puisse mettre des mots dessus. Puis je vis un étrange chakra se déployer dans tout son corps.

Il se transforma alors en homme-tigre et se libéra de ses liens. Grâce à mon sharingan, j'arrivai à esquiver de justesse le coup d'épaule en faisant un bond de côté. Je fis un second bond pour rester à bonne distance. Bon visiblement, il n'avait pas apprécié la proposition de l'ex-testujin et je le comprenais parfaitement. Mais je restai persuadée que l'on pouvait s'en faire un allié.

Bon pour ça il allait falloir déjà le calmer. Je n'étais pas vraiment une experte des animaux, mais je savais que le chef était toujours le plus fort. Donc il allait falloir lui montrer que l'on était plus puissantes que lui avant d'espérer discuter. Je fis des mudras et une multitude de petites boules de feu se dirigèrent vers mon adversaire afin de l'encercler et ainsi le piéger

"Katon : Ryuka !
.
Afin d'assurer mon coup, je pris des shurikens sur lesquels étaient attachés du fil et les envoyèrent sur le chasseur de prime. J'allais utilisé la même technique que précédemment, mais je la trouvais assez efficace. De plus, le but était de ne pas le blesser ou le tuer. Il pouvait nous être utile.

J'espérais que les deux transfuges n'allaient pas annihiler tous les efforts que j'étais en train de faire. Je jetai un regard vers Katsuya en espérant qu'elle avait compris ce que j'essayai de faire. On avait pas vraiment le temps de discuter d'une tactique à adopter. Je restai persuadée que l'Onryou pouvait un puissant allié dans notre mission.

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Akakitsune Katsuya
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Akakitsune Katsuya
Allié(e) ou ennemi(e).

Visiblement son entreprise d’intimidation eut l’effet escompté. Le supposé chasseur-pisteur se mettait à table. Si son histoire semblait se tenir, un doute légitime s’empara de Katsuya et au regard de la jeune Uchiha, elle n’était pas la seule. Tandis que la jõnin pensait que corrompre un mercenaire, serait sans doute le moyen le plus rapide pour s’en débarrasser ou se l’associer, Kaori la conforta dans son intuition, lui indiquant la méfiance.

Il n’en fallut pas plus pour que l’aîné des transfuges, ressentant une infime hésitation, pour s’en mêler. Sans diplomatie aucune, Honami invectiva ses sauveurs d’occire le dénommé Byakuya. La Konohajin n’eut pas le temps de lever les yeux au ciel, que déjà les conséquences désastreuses de l’intervention de leur soi-disant protégée, leur explosaient à la figure. Le chasseur, décuplant ses force l'épée Damoclès au dessus du museau, s’avéra être littéralement un fauve dangereux. La jõnin avait entendu parler du clan Inuzuka capable de se transformer en loup ou autres canidés, mais les Onryou n’était qu’un vague souvenir de sa scolarité. Il lui fallait agir vite.

Kaori la plus proche, put réagir promptement. Après tout son mystérieux Dojutsu encore en éveil et sa proximité de leur cible lui donnait la primeur de l’initiative. Sa technique de la Balsamine parfaitement maîtrisé fit éprouver à l’Akakitsune un étrange sentiment inédit. Probablement un mélange de fierté, qu’un si petit bout de femme de Konoha soit capable d’un tel exploit et de confiance pour l’avenir de son village. Le sourire qui lui balaya le visage fut de courte durée, tant elle voulait faire savoir à l’oiseau de mauvais augure, de la fermer en la toisant de son regard le plus sombre. D’un signe de tête, elle ordonna à la transfuge à langue de vipère, de se replier pour protéger sa camarade et se mit à son tour en action.  

Suivant les mouvements de sa partenaire, elle profita de ses flammes pour se dissimuler, tout en espérant que ça n’alerte pas leurs poursuivants. Effectuant des mudra à une vitesse ahurissante, la jõnin se fondit dans le Manteau de l’Ombre afin d’observer le moment précis, le plus approprié pour intervenir sans gêner sa dévoué partenaire, aux prolifiques techniques. Lorsque Kaori réédita son lancer de filin, Katsuya qui s'était déplacée à pas de loup, considéra que si leur cible s’en était défait sans mal, sous cette forme, il renouvellerait probablement l’exploit. C’était le moment d’agir.

La furtive ANBU se glissa derrière son adversaire et s’emparant de son vieux Katana dans son fourreau, Suyu effectua la seule technique de Kenjutsu qu’elle connaissait et surtout la plus silencieuse. Attendant la seconde précise où son équilibre serait déstabilisé par les filins de Kaori, elle faucha l’arrière de sa jambe, pour le déséquilibrer. Sortant son katana de son fourreau dans l’élégante pirouette à 360° que l’élan de sa technique avec rendu comme artistique et pointant sa lame sur carotide :

-Et bien mon gros, il semblerait que tu nous réserve des surprises, on aurait bien besoin d’un prédateur capable de traquer ses proies comme toi…  Alors laisses moi te proposer un marché honnête… Si tu nous accompagnes bien gentiment, je te laisserais pillé tous nos poursuivants jusqu’à la frontière, si toute fois on venait à y réchapper j’ai 180 ryos dans ma bourse et comme tu dis ce serait dommage de repartir bredouille ou pire… mort ! (A la cantonade) quant à vous autres, je prends la tête de l’équipe…. (aux transfuges) je vous rappelle que pour sauver vos fesses ont a laissé Kyoshira-san, le frère de l’Hokage donc à l’avenir, n’interférait plus et purée, ne mordez plus la main qui vous nourrit et ici qui vous permet de rester en vie, en l’occurrence… Si on vous laissait faire vous piétineriez son cadavre et vos bottes pleines de sang, conduirez nos poursuivant, jusqu’à nous… Réfléchissez, bon sang !  ]Bon à moins qu’il y’est des récalcitrants comme je disais avant, on ferait bien de pas moisir ici… Conclut Katsuya, espérant qu’aucun n’opte pour une solution qui les ralentisse davantage.
 



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Une des difficultés majeures rencontrées par les shinobi en mission s'avéraient souvent être... les suggestions du client.
Il se trouvait que ce dernier était une mercenaire ayant servie dans les services secrets de l'Empire du Fer. Ces gens là avaient une petite tendance à résoudre leurs problèmes par la violence et le meurtre...
Blessée, épuisée et à court de chakra, Honami sombra hélas dans cette facilité et recommanda à haute voix d'occire promptement le colosse suspect capturé par Kaori.
Bien évidemment, l'Onryou le prit plutôt mal et usa de sa bête intérieure pour se libérer, se changeant en gigantesque tigre au pelage argenté.

Il tenta d'expédier un puissant coup d'épaule pour envoyer bouler la minuscule Uchiha mais c'était sans compter l'agilité de la jeune chuunin qui anticipa savamment l'assaut grâce à son fabuleux Sharingan.
L'Onryou grogna littéralement de déception mais semblait bien décider à défendre sa vie et son honneur. Pas question de reculer devant une fillette !
Mais Kaori était trop rapide pour lui, même sous sa forme animale. Avant qu'il n'ai pu la rejoindre pour lui planter ses crocs dans la gorge, une pluie de boule de feu s'abattit autour de lui, l'enfermant dans un cercle de flammes rugissantes.

S'il avait encore été sous forme humaine, Onryou Byakuya n'aurait pas hésiter une seule seconde à bondir au travers des flammes pour aller broyer la nuque de la jeune kunoichi du clan à l'éventail.
Mais sous son apparence de fauve, il partageait le même instinct des animaux sauvages qui reculait devant le feu.
Cette hésitation fut lue entre les flammes dansantes par le sharingan et permit à la petite konohajin d'assurer son tir de shuriken.
Sa technique fondit une fois de plus vers Byakuya, trop occupé pour remarquer la disparition dans les ombres de Katsuya ou s'en soucier.

L'Onryou fut de nouveau capturé, ce qui décupla sa colère de fauve. Vu le succès de la petite Uchiha, l'ANBU cru qu'elle n'aurait pas à beaucoup intervenir... Jusqu'à ce que le tigre gigantesque bande des muscles surpuissant et brise en un instant la prison, juste avant que la kunoichi ne lui fauche une patte d'un douloureux coup de fourreau qui arracha un grognement féroce à la bête.
Mais des pattes, il en avait quatre et l'assaut ne fut pas aussi déstabilisant que prévue, d'autant plus que malgré la furtivité de l'ANBU il semblait l'avoir sentit arrivé.
Dans un feulement rageur, Byakuya expédia un puissant coup de patte vers l'ANBU, écartant par la même occasion la menace de sa lame.
Puis d'un bond prodigieux par dessus le brasier, se roussissant un peu le poil, il sauta sur un arbre avant de s'élancer sur Kaori dans un rugissement tonitruant toute griffes dehors.
Son instinct sauvage et son intuition de shinobi lui soufflait qu'il devait abattre la fille des flammes avant de s'en prendre à la manieuse d'arme...

Katsuya tenta (ou plutôt ordonna) alors de calmer le jeu, tant auprès de l'Onryou que de ses protégées par contrat.
Le mélange de menaces et de promesse de récompense serait-il efficace sur l'homme-bête ? En tout cas, il cessa d'attaquer Kaori, se contentant de feuler de manière menaçante, ces yeux de fauves alternant entre ses adversaires.
Honami réfléchit aux propos de l'ANBU, avant d’acquiescer, un brin à contrecœur.
"Vous êtes les spécialistes, aussi je m'en remettrais à votre décision... Mais nous aurions sans doute pu faire disparaître son corps ou s'en servir comme macabre avertissement contre nos poursuivants. Si cet... homme nous rejoins ou nous laisses partir, qui sait s'il ne nous trahira ?"

Le tigre blanc semblait écouter la Dame du Fer et un sourire de malice presque humaine orna vite sa gueule aux crocs géants. Il rugit ce qui semblait être un rire, avant de reprendre une forme humaine.
"J'ai dit que j'étais à louer, sans doute comme vous !" tonna le vieil homme en bombant le torse. "Et la demoiselle a justement promis des ryô... Visiblement vous fuyez quelqu'un. Quelqu'un prêt à débourser lui aussi... Mais si on s'bat, personne n'y gagne rien : croyez-moi, j'suis un dur à cuire et même contre vous toutes, j'pourrais tenir... Et les autres vont se rabiner et il faudra partager la récompense même si j'vous rosse en solo..."

Le sourire de Byakuya s’agrandit encore.
"Et j'ai loupé l'coche de l'autre employeur, alors autant vous aider et gagner quelques ryô facilement ! M'est avis que mes talents de pisteurs pourraient vous être utile pour échapper à ceux qui vous poursuivent. Je suis du clan Onryou et la forêt est mon domaine ! Bon, 90 ryô tout de suite pour vous sortir de la forêt et 90 ryô à l'arriver de là où vous voulez aller ? ça rassurera p't'être celle qui voulait ma tête !"

Honami semblait encore un poil dubitative mais ne dit rien, trop épuisée pour se battre et laissant la décision aux kunoichi de Konoha.
Si Katsuya acceptait l'offre et donnait immédiatement la moitié de la somme, l'Onryou respecterait sa parole.
Sinon, il savait maintenant que les konohajin et leurs cliente avaient de l'argent et étaient aux abois... Il reprendrait donc le combat pour au moins les ralentir ou avertir les autres traqueurs, dans l'espoir d'encaisser une récompense ou de voler discrètement les ryô sur le corps de l'ANBU...

Uniquement si la paix est faite:

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Uchiha Kaori
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J'avais réussi à capturer l'Onryou avec mes filins d'acier avant que la situation ne s'envenime, enfin...je le croyais. Ce dernier gonfla ses muscles et brisa ses liens. L'attaque de Katsuya ne fut pas des plus efficace non plus et ne sembla pas le déstabiliser plus que cela. L'homme-bête se reprit et sauta par dessus mon mur de flamme pour prendre appui sur un arbre. Mon sharingan tournoya alors, me permettant de percevoir l'attaque de mon adversaire. Je fis un bon en arrière tout juste avant qu'il ne me percute. Sous sa forme animale il était vraiment rapide. Heureusement, que j'avais l'aide de mon dojutsu pour esquiver ses attaques sinon je serais déjà en charpie. Je commençais à fatiguer. Il n'allais pas falloir que le combat s'éternise. Par chance, les paroles de la jonin calmèrent la transfuge. J'espérai vraiment qu'elle n'allait pas réitérer ses menaces. J'étais de l'avis de Katsuya. L'Onryou pourrait nous être utile pour arriver plus rapidement au village minier.

L'homme-bête semblait intéressé par la proposition de mon ainée. Avoir quelqu'un qui connait la forêt auprès de nous me permettrait de pouvoir reposer mes yeux. A part la petite pause que l'on s'était octroyé, mon sharingan était activé depuis notre fuite. Katsuya accepta la proposition de l'Onryou. Après tout 180 ryos à la fin c'était plus que raisonnable. Je regardai les deux transfuges. Elles étaient épuisées et surtout blessées. Même avec un guide comme l'homme-bête, nous n'avancerions pas rapidement. Je me mis à réfléchir comme on pouvait arranger cette situation. J'eus soudainement une idée. Je me tournai vers l'Onryou.

"Byakuya, si je vous donne 50 ryos de plus, est-ce que vous accepteriez de nous aider à transporter les blessées ? On avancerait plus vite ainsi. Il ne vaut mieux pas trop trainer dans le coin."

Mes pensées allèrent vers mon sensei et ma coéquipière. J'espérai réellement qu'ils allaient bien, mais au fond de moi, je savais que je ne reverrais plus le frère de l'Hokage. Il avait permis que je fuis afin d'accomplir la mission que l'on nous avait confié et je comptais bien le faire. L'Homme-bête accepta et je lui donnai l'argent. Puis on se mit en route. La brute était très efficace et je pus couper mon dojutsu  et ainsi reposer mes yeux. Nous arrivâmes au village minier en fin d'après-midi.

L'Onryou nous donna toutes les informations qu'il avait sur le village. Il nous conseilla d'éviter l'auberge du coin. Des agents du mystérieux mécène pouvaient encore s'y trouver. Personnellement, je n'avais pas envie de les rencontrer. Avoir le Papillon Noir aux trousses était suffisant. Il nous parla aussi d'autres lieux notables, mais je ne savais pas trop comment cela pouvait nous aider. On ne pouvait faire confiance à personne et on avait encore de la route pour rejoindre Konoha. De plus, il fallait que l'on se fasse discret, ne pas éveiller les soupçons. Personnellement, je retirai mon bandeau de ninja et le rangeais dans mon sac. Puis je me tournai vers la jonin.

"Katsuya sama, que fait-on maintenant ? Il faudrait que l'on trouve un guide pour rejoindre Konoha, mais où aller ? En plus, on a besoin de se reposer aussi et d'un bon repas, mais aller à l'auberge principale serait une mauvais idée. Il y a peut-être une auberge plus petite dans laquelle on pourrait se cacher et prendre du repos."

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Les dames du Fer

Il se murmurait qu'un dicton de la puissante Ligue Someï disait "L'argent est plus fort que les lames, plus puissant que le ninjutsu". Visiblement, la suite des événements sembla le confirmer.
Le puissant Onryou afficha un large sourire et ses yeux de fauve étincelèrent autant que des ryô à la promesse d'une bonne paye plutôt qu'un épuisant combat contre une Uchiha.
"Une proposition raisonnable, jeune fille ! J'aime traité avec des gens raisonnable ! Et tu t'bas bien, p'tite, plus vive qu'un furet ! Allez les minettes, en selle !" éclata bruyamment de rire le colosse en prenant dans ses la jeune Beniko à demi-consciente et une Honami scandalisée.
Néanmoins, la tetsujin ne protesta pas plus que ça, preuve de son épuisement.
L'Onryou les guide ensuite promptement à travers bois jusqu'au village minier de Dôtoge, une petite bourgarde perdu dans les montagne, non loin de la frontière du Pays du Feu et donc normalement, de la sécurité.

Byakuga, rendu serviable et presque jovial par l'argent, leur fit les honneurs du village, indiquant divers endroits intéressant ou même mieux, à éviter, comme l'auberge La Pioche et le Marteau.
Kaori profita de sa bonne humeur pour lui demander s'il connaissait un endroit discret où elles pourraient se reposer.
"J'suis pas un natif du coin mais l'village est pas bien grand. Il n'y a pas vraiment d'autre auberge digne de ce nom à Dôtoge. Si on est pas regardant sur le bruit et la qualité, on peut cuv...dormir dans la grande de la ferme du vieux Eikichi. C'est ce que j'ai fait. Mais l'endroit est fréquenté, quand y'a des soirées d'jeux ou des combats de coq donc c'pas forcement l'plus discret. Les mineurs ont aussi des dortoirs ou chambrées qui logent parfois plutôt sommairement des saisonniers ou des employés de passages et j'pense que le contremaître de la mine Masamume ou Hiromichi du magasin général ont les clés et ils les ouvriront contre une pièce. Gaffe de pas vous faire arnaquer, c'est des pingres ! J'crois aussi que la bouchère de la ville, la veuve Anko loue parfois des chambres. Sa maison est un peu à l'écart, c'est tranquille mais dans un p'tit village tout se sait assez vite..."

L'Onryou leur annonça par contre qu'il ne les accompagnerait pas plus loin. Il s'était lassé de ces montagnes et espérait rentrer dans ses forêts maintenant que son portefeuilles était plus remplis.
De plus, il s'était déjà fait remarqué au village et le revoir ici risquait d'attirer l'attention, le chasseur n'étant pas l'homme le plus discret du monde.
Katsuya décida aussi de laisser les deux tetsujin au bon soin de Kaori : elle allait en profiter pour faire diversion et attirer les éventuels poursuivant loin du village minier. Diviser pour mieux régner.
Nul doute que l'ANBU n'écarterait pas tout les danger, mais cela ferait moins de gens à leur trousse.
Tout reposer donc sur la jeune Kaori et si la rude Honami reconnaissait la puissance du clan Uchiha, la jeunesse de la kunoichi du clan à l'éventail ne calmait pas vraiment ses appréhensions.
Avait-elle eu raison de confier la vie de la petite Beniko à Konoha ? Une gamine aux yeux pourpres suffirait-elle à les aider à échapper à l'Empire du Fer et , plus dangereux encore, au Papillon Noir ?


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