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"be my friend" hitagi

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"be my friend" hitagi Jeu 16 Juil - 11:37
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Be my friend

☽ • ☾

Pourquoi j'avais accepté de venir déjà ? Car je n'avais pas le choix et que je préférais aller chercher des bouquins plutôt que m'entraîner avec Towa ou faire des missions avec Shika. Ils étaient beaucoup plus agréable de s'épuiser à marcher pour un peu de connaissance plutôt que finir transpirant pour juste quelques techniques et savoir se battre. Je n'avais pas besoin de savoir me battre, je n'avais pas besoin d'être ce genre de mec. J'étais très bien comme ça, alors je ne m'étais vraiment pas fait prier. J'avais juste laissé un mot à ma porte pour expliquer où j'étais. "Partis avec Meji pour trouver des livres. Bisous." c'était aussi vague qu'utile, mais au moins, avec l'absence de Meji, personne ne viendrait poser des questions et j'avais suffisamment fait coucou à tout le monde pour que vraiment, on me laisse la paix. Le problème c'était bien que Meji était du genre à parler, beaucoup parler, bon il était intéréssant car il parlait de livre et de culture, mais il n'était pas reposant et c'est souvent avec une bonne migraine et plus de salive que je finissais ma journée. On était d'ailleurs arrivé à l'Isthme de Gel quand l'homme finit par trouver son bonheur et moi aussi.

On s'était arrêté dans une auberge où l'alcool avait peut-être coulé un peu trop à flot et ce au point que lorsque j'ouvris les yeux, il n'y avait que des cadavres imbibé d'alcool et plus de Meji. Et quand je disais plus de Meji, il n'y avait plus ses affaires, plus de livre, plus rien du tout. L'aubergiste l'avait vu sortir en baragouinant qu'il devait rentrer. Épuisé d'avance, j'avais pris un vêtement chaud avant de sortir dans l'idée de le trouver écroulé quelque part. J'avais déjà du mal à marcher, je n'osais pas imaginer lui qui de mémoire avait quand même pas mal bu. Sauf qu'après presque une demi-journée à marcher sans grande réussite, je dus me résoudre à rentrer à l'auberge, encore fallait-il que je la retrouve avec la nuit tombante. Devant donc chercher à l'aveugle, j'avais fini par glisser jusqu'à tomber sur un mur. Enfin c'était ce que j'avais cru jusqu'à ce que la chaleur de ce mur ne me fasse réaliser qu'il s'agissait d'un humain et plus exactement d'une femme, grande, une femme que je connaissais et qui me rassura presque. « Oh... » me décollant donc, je m'éloignais d'un pas ou deux jusqu'à prendre la mesure de tout ça. J'avais encore une gueule de bois, mais c'était mieux que ce midi.

« Là maintenant tout de suite, je suis super heureux de vous revoir Hitagi-san ! » dis-je d'un ton assez enjoué. « J'étais avec Meji-kun, mais cet imbécile a quitté l'auberge en étant encore bourré, du coup, ce matin, je suis partie le chercher avec une gueule de bois, ce qui était stupide, du coup, je me suis perdu et il fait vachement froid dans votre pays quand même, du coup, si vous vous êtes parfaitement sobre, vous acceptez de m'aider ? » j'aurais peut-être dû être prudent, la femme était massive et assez effrayante, mais je restais sur mes conclusions de la dernière fois quand la jeune femme c'était assez bien plié à mes demandes pour la ramener au sein du clan. Là, c'était un heureux hasard, mais elle ne devait pas vouloir me tuer.


☽ • ☾
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Chinoike Hitagi
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Re: "be my friend" hitagi Mer 29 Juil - 17:57
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J'avais arrosé la fin de mon entraînement avec Kameijiro. Je l'avais invité dans une auberge et nous avions alors picolé tout l'après-midi, racontant comment nous allions nous venger des Uchiha. Boire en évoquant des scènes de massacres violentes, c'était sympa, c'était même assez plaisant, l'esprit embrumé par l'alcool, cette surenchère de violence semblait presque douce. Finalement, je m'étais endormie alors que mon aîné violent essayait encore une fois de me faire faire sécession du camp de ma douce et chère intendante. J'aimais bien mon cousin, mais il était un peu trop sur cela et c'était presque lassant. Enfin, que pouvais-je y faire? Ma loyauté était à Etsu, elle l'avait bien mérité, elle était la guide pour notre clan. Enfin, bien que ces pensées m'appartenaient, avec un coup dans le nez... ou plutôt une bonne dizaine, je n'étais plus vraiment capable de réfléchir correctement, tout dans ma tête n'était que babillage incessant, flash de lucidité et puis, naufrage de la raison, je n'étais plus bonne à rien, enfin, sauf à boire. Il était important de savoir virer un peu la pression et vu la pression que je m'imposais, il n'était pas compliqué pour moi de devoir prendre de temps en temps, le temps de me détendre un peu, même si pour cette fois, cela passait par une incroyable beuverie aux allures sanguines et meurtrières. Mais ce n'était pas grave, car ce n'étaient là que les échos de ma pensée, désormais imbibé par de l'alcool, pensais-je vraiment tout ce que je racontais ? Je ne le savais pas vraiment, cependant, je n'ignorais pas une seule chose, c'était qu'en parlant de tout le mal que j'allais infliger à ceux qui se dresseraient sur le chemin d'Etsu, je me sentais en paix avec moi-même, ma conscience était absente pour me ramener à ce que devrait être la morale et la raison. Ma voie n'était peut-être pas juste, mais c'était celle pour les miens, ainsi, je m'y dévouais corps et âmes.

En me réveillant, sûrement parce que je ne l'avais pas écouté, vers la fin d'après-midi, alors que le soleil décroissait et que le crépuscule prenait tout son ampleur, je me rendis compte que j'étais seule et que l'autre s'était tiré. J'étais seule et encore bien pompette, le membre du conseil avait pris la poudre d'escampette et la seule chose que cela m'évoquait, c'était des gloussements, une preuve indéniable que j'étais encore bourrée. J'aurai été sobre, je me serai permise de l'insulter, là, une fois encore, tout ce que cela m'évoquait c'était un ricanement, ne comprenant pas trop, réellement ce qu'il se passait. Je le compris un peu mieux, lorsque l'aubergiste vint m'apporter une addition salée. Comment était-ce possible que deux êtres humains puissent boire autant en aussi peu de temps ? Payant en grognant, je m'aventurai dehors et me laissait alors distraire par le soleil qui m'aveuglait. Je ne savais pas vraiment combien de temps j'étais restée là, immobile à zieuter l'astre, quand soudain, quelque chose me percuta.

Je tournai un regard intrigué et encore embrumé par l'alcool. Sauf qu'habitué à voir des gens plus petits que moi, je portai mon regard légèrement vers le bas, mais je n'aperçus alors que des bottes et quelqu'un qui reculait elle aussi. Je concentrai alors mon regard, tant la personne que j'avais devant mes yeux, très fine, très grande, me disait quelque chose, l'esprit gorgé d'alcool, je n'étais bonne à rien et ne trouvait pas qui il était. Et c'est alors qu'il prit la parole, il exprima alors qu'il était heureux de me voir. Je restai assez interdite durant un instant. Il semblait me reconnaître, c'était donc bel et un bien un signe que nous nous connaissions.

Il me parla alors d'un certains « Bougies », qui l'avait quitté et qu'il avait alors dû chercher toujours fin saoul, je remarquai alors que je n'étais la seule à prendre du plaisir à m'enivrer et cela me fit glousser. Il me demanda alors de l'aider si j'étais sobre, sauf qu'il était très mal tombé, j'étais ronde comme une queue de pelle et j'hoquetai alors en gloussant :

« J'sais que j'te connais, mais j'me souviens plus d'où... Enfin, j'veux bien t'aider, malgré le fait que j'sois pas sobre... Je connais mon pays ! »

Chacune de mes parties de phrase était ponctués de soubresaut alternant entre l'alcool qui voulait fuir mon être et moi-même qui gloussait sans réelle raison apparente. Pas sûr que cela mette quelqu'un en confiance de tel gloussement. Et c'est alors qu'en regardant bien celui qui était devant moi, je le reconnus et hurla alors, n'ayant aucune raison de baisser la voix, saoule comme j'étais, je parlais encore plus fort qu'à mon habitude ! Un petit nombre de postillon s'échappa de ma bouche alors que je gueulais :

« ATTENDS, MAIS JE RECONNAIS TA GUEULE ! C'EST TOI QUI M'AVAIS CONSEILLE DE PAS BOUFFER DE DAIM CHEZ LES NARA ! T'ES... T'ES... »


Je cherchais son prénom, puis d’un seul coup, baissant la voix, tapa dans mon point, comme l’illumination d’avoir retrouvé son prénom :

« Jus de Litchi ! C’est ça, TU T’APPELLE JUS DE LITCHI ! »


Puis, comprenant le sens de ses mots, je me mis à glousser de plus belle, hilare, ne me rendant pas compte que ce n’était pas vraiment là, le bon prénom. Je mis alors plusieurs secondes à me remettre et me rendant réellement compte de ce qu’il voulait, scruta l’horizon, puis secouant la tête en souriant comme la première des connes, je fis claquer ma langue. Il faisait trop sombre, le soleil n’allait pas tarder à se coucher et même bourrée, je le savais que s’aventurer de nuit avec quelqu’un ne connaissant pas la région, était du suicide. Enfin, ça aurait pu se faire, si je ne m’étais pas autant allé à la débauche d’alcool. Du coup finalement, fronçant les sourcils pour bien concentrer mes pensées, je finis par articuler tranquillement, même avec une lenteur exagérée qui finit par me faire pouffer moi-même de rire :

« Fait trop sombre pour tenter quelque chose ce soir… On rentre à l’auberge ? »


Et sans attendre de réponse, je m’engageais guillerette. Mon comportement était affreusement gênant, mais je ne m’en rendais même pas compte. Le temps que j’allais passer en compagnie du Nara allait être très particulier, cela ne faisait aucun doute !


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Re: "be my friend" hitagi Mar 1 Sep - 9:05
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Bon visiblement je n’étais pas le seul à souffrir d’une sévère gueule de bois, quoi qu'elle, ça semblait pire. N’arrivant pas à mettre un nom sur mon visage, elle acceptait de m’aider malgré son alcoolémie évidente. Ca m’allait, je n'étais pas malheureux qu’elle ne me reconnaisse pas, je voulais juste retrouver l’autre et rentrer chez moi. Mais à peine avait-il avoué ne pas me reconnaître, qu’il finit par me reconnaître. Je lui avais en effet conseillé de ne pas manger de daim chez les Nara et là… Il lui fallut un instant avant qu’il n’essaie de m'appeler, Jus de Litchi… Bon on était pas loin, c’était déjà ça, mais alors que j’espérais qu’on puisse chercher, elle décréta qu’il faisait trop sombre et qu’on allait devoir rentrer à l’auberge. Soupirant, je la suivais simplement, abattu de devoir passer une nuit de plus sans ce con qui m’avait planté. Arrivant dans l’auberge, je nous trouvais une table avant de me laisser tomber sur une chaise et d’appeler un serveur. De l’alcool et de la nourriture, en quantité. J’étais plus à ça prêt. « Et c’est Yutsuki.. » le corrigeais-je avant de poser ma tête sur la table.

« J’en peux plus de lui, de le chercher, demain faut le trouver. Je te paie autant d’alcool et de bouffe que tu veux, mais faut m’aider. » soufflais-je désespéré. Relevant les yeux, je finis par me redresser avant de me décider à faire la conversation, et ce bien que je n’ai guère beaucoup de sujet de discussion. « Ca a été le retour d’ailleurs ? » commençais-je à demander alors que les boissons arrivaient déjà. Levant le bras vers elle, je vidais déjà mon verre avant de le reposer et de reprendre, « Il fait froid dans ton pays sérieux, c’est pas chiant parfois ? » question stupide, mais la gueule de bois n’aidait pas, pas plus que l’alcool que j’étais en train de reboire.

Sur ces mots, la nourriture que j’avais commandée arriva et c’était de la viande, je savais qu’elle aimait de la viande. Genre vraiment, alors autant lui faire plaisir, moi, j’aimais moins ça, surtout la viande rouge en fait, j’avais horreur de ça, mais là, c’était du porc, alors ca irait, surtout pour éponger de l’alcool.« Cadeau ! » soufflais-je avant de taper dans le riz qu'ils avaient ramené.



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Re: "be my friend" hitagi Dim 20 Sep - 14:31
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Je m'étais alors mollement étalée sur la table, stupide. Le Nara me précisa alors qu'il s'appelait Yutsuki, je me mis à glousser et hilare, la tête à moitié dans une flaque de bave, je rétorquais, sûre de moi :

« Yutsuki, Jus de Litchi, Plusdski, c'est du pareil au même au final... »

Et je me mis à glousser de plus belle en réfléchissant à une série de déformation de mon propre nom en plus de celui de Yutsuki. Je faisais peine à voir et heureusement que l'alcool était là, cela m'empêchait de me jeter par terre et de me rouler de honte devant mon comportement. J'espérais sincèrement ne plus me souvenir de cette soirée et de ce comportement pathétique que j'avais. Jus de Litchi posa sa tête lui aussi sur la table et tout le deux comme des cons, nous restâmes inertes quelques instants.

Guillerette par l'alcool et toujours ronde comme une queue de pelle, je n'écoutais que d'une oreille ce que je racontais l'asperge.
Cependant, ce que j'entendis, c'est qu'il était fatigué et qu'il me paierait boisson et bouffe à volonté si je l'aidais. Me relevant de la table, je m'étirais en baillant et me rendis compte que j'étais explosée, j'avais envie de fermer les yeux et de dormir. Puis, éclatant de rire, je gueulais dans un éclair de lucidité :

« Si j'veux t'aider, j'suis pas sûre qu'boire soit une bonne idée. Surtout que j'ai déjà la tête qui tourne. C'est un truc de dingue, j'suis morte de rire ! »

Mais, voyant arrivée les jolis verres, je gloussais en bavant :

« Bon, un p'tit verre peut pas m'faire de mal ! »

Et j'attrapais alors le conteneur que j'enfournais directement jusqu'à ma gueule, vidant d'une traite, avant de lâcher un souffle pour camoufler le rot que j'avais après une telle descente cul-sec. Et je pus répondre à la question que l'autre m'avait posé pendant que je descendais mon verre. J'haussai les épaules, fronçant les sourcils pour retrouver de quoi il parlait. Non saoul, j'aurai été absolument capable de retrouver, mais dans ces conditions, c'était un peu plus compliqué et il me fallut bien quelques secondes pour comprendre qu'il parlait de mon retour après qu'il m'avait eu lâché la dernière et première fois qu'on s'était vu. Retenant alors un nouveau rot en rentrant le menton et prenant mon air le plus sérieux, malgré le verre mousseux à ma main, levant le doigt solennel, je soufflai d'un ton trop fort :

« Boh, ça va ! J'ai juste eu la dalle en chemin... Vous m'avez déposé pas trop loin, c'était les doigts dans le nez ! »

D'un seul coup, une remontée de gerbe me coupa l'appétit et pour ne pas me vider ici, je fermai la bouche et plaçais ma main devant comme pour la fermer définitivement. Je ravalais avec difficulté ce qui voulait sortir en même temps que je répondais flegmatique :

« C'est encore pire en hiver lorsque la neige tombe... Cette année, la saison est plutôt douce en plus... Viens en hiver et là tu pourras te plaindre qu'on se les pèlent ! Fait tellement froid que m'enferme pour l'hiver dans ma piaule !»

C'est alors qu'arriva un plateau avec de la viande que je me dépêchais d'enfourner pour faire passer l'infâme goût de bile qui persistait dans ma gueule. Mon reflue n'était toujours pas passer et ma respiration prenait un chemin calme pour essayer de calmer mes tripes qui se soulevaient de manière violente. Je me sentais même blêmir alors qu'un frisson de froid me déchirais l'échine.

J'étais malade à cause de l'alcool et trop conne pour m'en rendre compte et de faire les bonnes décisions tant mon esprit tournait au ralenti, embuer par les vapeurs euphorisantes d'éthanol.

Voyant l'autre manger son riz calmement, un haut-le-cœur traversa ma poitrine et je grognais :

« Putain, j'ai la tête qui tourne. J'me sens pas bien...»

Je posais ma tête de nouveau sur la table et fermant les yeux, me concentrait sur mon souffle pour m'empêcher de penser aux nausées qui me tiraillaient de l'intérieur. Il fallait croire que je m'étais trompé, un petit verre me faisait bel et bien du mal ! Désormais, j'espérais juste réussir à ne pas gerber, c'était toujours un moment désagréable, encore plus lorsqu'il faisait froid et que je n'étais pas avec les miens.



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Re: "be my friend" hitagi Ven 25 Sep - 10:47
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Bon, on allait sans doute pouvoir s’en sortir, mais ca ne serait pas ce soir, comme elle venait de le signaler, boire ne serait pas très utile dans nos recherches et l’on ne pourrait qu’être ralenti par ce verre de trop. J’aurais d’ailleurs peut-être dû me retenir de lui payer un coup, surtout qu’elle me disait avoir déjà la tête qui tournait, bref. Quoi qu’il en soit elle était bien rentrée chez elle et affirmait même que cela n’avait pas été très compliqué. Bien.

Pour ce qui était de mon affaire, je me plaignais du climat, mais visiblement, je n’aurais pas dû, car en hiver les choses étaient plus compliquées encore. Il faisait tellement froid qu’elle ne sortait pas de sa chambre. Ca pourrait me ressembler d’ailleurs, car très clairement, j’étais du genre à rester chez moi à la première difficulté, alors imaginez si j’étais en pleine tempête de neige ? Je crois que je serais tellement accroché à ma chaise que personne, pas même Towa pourrait me sortir de là. « Pays de con. » soufflais-je alors que le reste de ma commande arrivée et avec elle la réalité pour Hitagi, elle allait vomir, il ne fallait pas être un devin pour le deviner. « Tu ferais peut-être mieux de lâcher ce verre et d’aller te coucher non ? Quoi qu’en ayant envie de vomir... » ca serait sans doute pire, « Tu devrais te faire vomir, ca irait mieux. » lui conseillais-je alors. Ca ne réglerait peut-être pas tout, mais ne plus avoir envie de vomir ne serait pas plus mal.

Ca qui était fait n’était plus à faire.

Pour ma part je n’allais pas me priver de boire et encore moins de m’enfoncer un peu plus dans un état où je ne retrouverais jamais l’autre con. C’était stupide, à n’en pas douter, mais j’avais un peu envie d’abandonner. Au pire, si je rentrais seul, on allait me dire quoi ? On allait me faire chier pour la forme, mais dans l’idée je n’y étais pour rien alors ca devrait bien se passer. Du moins je l’espérais. Dans le cas contraire ca serait sans doute un peu plus qu’une remontrance, mais sincèrement, le mec avait disparu seul non ? Je pouvais rien faire contre la fugue.



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Re: "be my friend" hitagi Jeu 22 Oct - 14:00
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J'avais des hoquets et était à chaque fois sur le point de dégueuler l'entièreté de l'alcool que j'avais dans le sang. Ma tête tanguait et je n'entendais même plus ce que me racontait Jus de Litchi. Je faisais des bruits étranges sans aucune raison, à part celle liée à mon alcoolémie. J'entendais des mots par bribes et je ne comprenais pas vraiment ce qu'il me chantait. Il me fallut me concentrer dans un effort extrême pour finalement comprendre ce qu'il me racontait. Il me conseillait d'aller vomir pour me sentir mieux. Aux yeux de la pochtronne que j'étais, cela semblait être du génie. Relevant alors la tête, levant la main, tout en bougeant de droite à gauche, incapable de maintenir mon équilibre, je soufflai alors en explosant de rire :

« C'est une bonne idée ça ! »


Je me levai alors et tanguant, m'appuyant sur les tables de tous et chantant à moitié des pamphlets paillard et obscène, je me traînais jusqu'à dehors, puis après avoir fait quelques pas dans la neige, je finis par me jeter à genou par terre et laissait alors mon ventre se vider. J'étais tout bonnement étonnée de voir quelle quantité d'alcool j'avais pu avalée. Et comme quelqu'un de bourrée, donc instable émotionnellement, je finis par pleurer alors que me vidais, me maudissant d'avoir écouté l'autre Nara. Alors que son idée était tout à fait bonne et était même la meilleure possible.

A chialer à genou dans la neige pendant que je vomissais, je me sentis alors seule, monstrueusement seule. Me relevant, tanguant moins, je retournai toute bleue à cause du froid à ma place et m’écrasa sur ma chaise, les yeux lourds. J’avais si sommeil, si froid. Mais, je me sentais déjà mieux, j’étais toujours pompette, mais j’étais au moins déjà mieux. C’est à cet instant que je me rendis compte dans mes songes et pensées d’ivrogne que je me rendis compte que le plan de Yutsuki avait marché.

Grâce à mon intelligence et tout l’alcool que j’avais dans le sang, je cherchais un moyen de le remercier de m’avoir aidé. Mais, je voulais aussi me réchauffer. Plaçant alors mes mains sur la table, puis un genou, l’haleine fétide, j’avançais vers le Nara, songeant qu’un bon baiser lui ferait plaisir. Avec du recul, c’était fort discutable, mais sur l’instant, cela semblait une bonne idée.

Je me jetais ainsi à son coup et murmurai d’une voix qui se voulait sensuelle, mais qui devais être au mieux dégoutante :

« Merci, d'm'avoir conseiller d'aller gerber ! Ça va mieux ! Laisse-moi te récompenser ! »

Et sans attendre son avis, ni même songer qu'il n'avait pas envie d'échanger un langoureux baiser avec moi, j'approchai alors mes lèvres des siennes. Je ne réfléchissais plus, tout ce que je voulais, c'était réchauffer mon être, peu m'importait avec qui, même s'il se trouvait que c'était un ficello. L'alcool faisait des ravages et je me demandais comment j'allais réagir demain à tout cela.

Enfin, je ne pensais guère, je ne faisais que rapprocher mes lèvres de celle de Yutsuki, toute fière de mon idée.




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Re: "be my friend" hitagi Mar 10 Nov - 12:01
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L’idée avait été bonne, elle l’avait accepté, avait tangué jusque dehors avant de revenir visiblement frigorifiée et avec des idées étranges en tête. Elle montait à moitié sur la table avant de s’avancer, de se jeter à mon cou et d’essayer de me récompenser… En m’embrassant. « Ok, ok, on se reprend ! », soufflais-je en posant mes mains sur ses bras gelées. Ok, bon, sans vouloir être dans sa tête, j’avais une vague idée de ce qui allait m’attendre si je ne bougeais pas, et même si mes bouquins me donnaient des idées lubriques, les filles, femmes, c’était trop compliqué et elle… Disons qu’elle avait le format d’un ours et moi d’une pauvre biche. Je n'avais pas envie d’être le premier homme à mourir en n'ayant pas su dire non à une femme et dans un lit. La saisissant donc du mieux que je pus dans mes bras, je nous conduis vaguement jusqu’à ma chambre, non pas pour y faire quoi que ce soit, mais juste pour la mettre au chaud et là où personne pourrait en vouloir à sa pudeur. Bon, l’alcool devait me faire aussi oublier que c’était potentiellement dangereux de m’enfermer dans une chambre avec un animal passablement en rut, mais on ne pouvait pas penser à tout.

Ouvrant donc difficilement la porte, je sus à peine la fermer du bout du pieds que déjà je perdais l’équilibre pour nous faire tomber sur le lit et plus exactement elle sur le lit et moi dans ses seins. Je préférais ceux de Towa pour le coup, « C'est pas ce que tu crois ! » soufflais-je alors, tête au chaud entre les monts jumeaux. M’extirpant alors, je me redressais avant de tirer sur ses chaussures pour lui enlever, « Tu vas dormir, ca ira mieux, je n'ai pas besoin que tu me remercies, tu pues le vomis ! », ce qui me donnait presque envie de le faire aussi tiens, mais il fallait tenir.

Je devais éviter le pire et maintenant qu’elle était presque en état pour dormir - et qu’au passage, j’étais plus débraillé qu’une fille de joie -, je tentais de la pousser pour essayer de mettre une couverture sur elle, « Quelle idée de faire deux mètres de haut ! », et pourtant j’étais grand, mais elle, c’était pire. Elle était impressionnante, le genre à pouvoir te broyer en rien de deux, après je ne disais pas qu’elle était moche ou autre, juste pour le coup que les attributs de Towa étaient mieux. Et puis ca restait une femme, bourré, qui irait se plaindre demain si je tentais quoi que ce soit et puis j’avais pas besoin de ça, je m’en sortais bien avec ma main moi !


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Re: "be my friend" hitagi Lun 30 Nov - 11:40
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Malheureusement, l’autre ne semblait pas vouloir de mon langoureux baiser. Pauvre de moi, dire qu’on refusait mes cadeaux, quelle honte. Étais-je si moche que cela ? Au point que même une asperge refuse mes douces (et putrides) lèvres ? Je m’affalai alors qu’il me repoussait et qu’il déclarait alors qu’on reprenait depuis le début. Je ne comprenais pas trop ce qu’il me racontait, tant mon esprit n’était plus embrumé par l’alcool, mais bien inondé. Bourrée comme je l’étais, je prenais cela au premier degré, dans un regain de joie, presque heureuse de ce que je comprenais (parce oui, complètement torchée, je comprenais bien autre chose) :

« Oh, si tu veux tout recommencer depuis le début, moi c’est Chinoike Hitagi, heureuse de te rencontrer ! »

Mais, l’autre ne semblait pas m’écouter et me mena alors vers l’escalier qui menait à l’étage aux chambres. Lorsque je compris cela, je me mis à rougir comme une gamine en gloussant. Je ne pouvais pas m’empêcher de voir dans ses paroles et dans cette façon de m’emmener vers une chambre, la preuve de bien autre chose : j’étais si irrésistible qu’il ne pouvait se satisfaire d’un baiser, il voulait plus, il me voulait pour lui tout entière.

Je bafouillai alors :

« Ohoh, je ne te pensais pas si entreprenant ! »

Je me laissais guider, fasciné par l’idée que je ferai ma première fois avec un quasi-inconnu, moi bourrée, lui aussi, dans un bar miteux de l’isthme du gel. Pas très romantique, enfin, j’imaginais, ce n’était pas trop mon truc ces choses-là. Je me laissais porter, après tout, il n’était pas déplaisant à regarder et comme on disait, il fallait un début à tout.

Je ne tenais pas droite sur mes guibolles et l’autre eu bien du mal à me traîner jusqu’à sa chambre. Et alors qu’il l’ouvrait la porte et la refermait d’un coup de pied sauvage (enfin, de mon point de vu), je me sentais toute chose. D’un seul coup, il m’apparaissait beaucoup plus viril qu’il ne l’était vraiment. GRRR.

Il me laissa alors tomber sur le lit, lui sur moi et je gloussai alors, heureuse :

« T’es vraiment un coquin toi. Avoue, tu veux faire du sale ? »

Sauf, que mes rêves de nuit d’amour et de câlin dans une auberge paumée furent détruits à néant, lorsqu’il déclara que je me trompais. Que ce n’était pas ce que je croyais. Je plaçais alors un doigt sur mes lèvres, j’esquissai un sourire et papillonnant des yeux, je soufflai dans un éclat de rire en haussant les sourcils de manière provocatrice :

« Si ce n’est pas, c’que j’crois, que fait ta tête sur ma poitrine ? »

Il s’extirpa alors de ma poitrine et déclara alors que je devais dormir et que je le remercierai le lendemain. Il osa même dire que je puais le vomis (ce qui n’était pas faux). Je pris alors une face enfantine en mimant la détresse et la tristesse, en bafouillant :

« Et notre fabuleuse nuit d’amour ? »

Finalement, il fallait croire, que je m’étais trompée (enfin, la moi bourrée c’était trompé). Il n’y aura pas de nuit d’amour fantastique, ni de première fois pour moi ce soir. Cela me faisait évidemment repenser à mes charmes et rendue susceptible par la gnôle, je laissais alors perler quelques larmes en braillant à moitié :

« Moi et mes super charmes féminins on est vexés ! »

Je me tournai alors à l’inverse de lui, par-dessus la couverture et ne bougeais pas lorsqu’il osa dire que je faisais plus de deux mètres et que ce n’était pas pratique pour me mettre la couverture dessus, je me fis que lâcher un puéril :

« NAH ! »

Ce n’était clairement pas une répartie incroyable, cependant, saoul comme j’étais, je n’avais évidemment pas mieux.

Sauf, qu’après quelques instants à essayer de trouver le sommeil après que Jus de Litchi se soit battus pour me mettre la couverture dessus, cela m’apparut comme un choc que je ne dormais jamais habillée. Je retirai alors quasiment tout ce qui me restait, pantalon, pull, débardeur, même cet horrible soutien-gorge, pour finir, je n’étais plus qu’en sous-vêtement, beaucoup plus libre.

Je sombrais enfin dans le sommeil, pas vraiment gênée par le fait d’être à moitié nue dans le lit d’un homme inconnu. Même si l’alcool avait désinhibé mon comportement, il n’en restait pas moins que je n’étais guère pudique. Sauf avec ceux que je haïssais, ce qui n’était pas le cas de celui-ci. Bientôt, plus aucune pensée ne traversa mon esprit, car je dormais à poings fermés. 




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Re: "be my friend" hitagi Ven 4 Déc - 22:10
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Ce n’était vraiment pas ce qu’elle croyait, j’étais loin d’être ce genre de personne et surtout, j’étais loin d’être aussi vicieux, alors oui j’avais certaines lectures, mais ce n’était que des lectures, ou des abus sur la poitrine de Towa, mais je la connaissais par cœur alors ca ne comptait pas vraiment comme une poitrine et puis elle sortait tellement de ses hauts que c’était plus des bibelots à manipuler pour faire bonne impression qu’un véritable signe d’une féminité à préserver. Quoi qu’il en soit, je n’étais pas aussi peu élevé pour profiter d’elle, surtout dans cette situation. Autant profiter du fait que l’alcool ne soit pas encore trop monté pour éviter le pire. Acceptant finalement que rien ne se passerait, elle abandonna, se déshabillant, elle en laissa tomber un peu trop pour son bien avec cette température. La fixant un instant, je la regardais s’écrouler finalement dans le lit avant de se couvrir à peine et de s’endormir. Ne réfléchissant plus vraiment, durant un instant mon cerveau cru bon de valider le fait que ça serait pas mal de partager la chaleur corporelle et c’est avec cette même idée en tête que je ne finis pas me déshabiller aussi. Comme elle je gardais juste un sous-vêtement en bas, sans trop savoir pourquoi avant de m’avancer et de glisser sur ce qui semblait être son soutien-gorge.

M’éclatant sur le sol, je voulus me rattraper au lit, mais à la place je me fis encore plus mal genre vraiment mal. Si je n’étais pas aussi bourré j’aurais sans doute réussi à détecter que mon bras venait de casser, mais c’était trop m’en demander. Alors je finis simplement par attraper le vêtement responsable de tout ça avant de passer ma tête dedans et mon bras aussi. Ca ferait une écharpe au moins, ça limiterait les mouvements et c’était même chaud. C’était cool, je n'osais même pas imaginer ce que Towa devait pouvoir faire avec autant de tissus destiné à juste soutenir ces deux énormes…

Me laissant tomber à mon tour, je me glissais sous la couverture, au chaud, contre elle et sans la moindre idée de comment serait le lendemain. Il ne pouvait rien se passer de mal pas vrai ? On était ami et elle avait voulu violer ma bouche avec la sienne plein de vomis, c’était finalement une façon très honorable d’en finir…

Je ne saurais pas dire combien de temps avait passé, mais la lumière filtrée dans les volets peu épais de l’auberge et avec cette lumière, mon cerveau reprit conscience, connaissance de tout, enfin presque, car si ce n’est me réveiller brutalement, une douleur insoutenable dans le bras et un bout de tissus incompréhension le tenant à ma nuque, il n’y avait pas grand chose de compréhensible… J’avais foutu quoi encore ?! J’avais mal surtout… Merde, de l’alcool, j’avais besoin d’alcool. Et j'avais besoin de comprendre pourquoi j'avais un cadavre affalé dans mon lit.



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Re: "be my friend" hitagi Mar 8 Déc - 13:42
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Je ressentis la douleur bien avant d’ouvrir les yeux et d’être fin réveillée. Ma tête était prise dans des étaux horribles, m’enserrant le crâne. J’avais en plus l’impression d’avoir des perceuses qui me perçait la tête et me crevait les horribles. Le premier son que je lâchais en ouvrant les mirettes furent un grognement animal. Je ne savais plus qui j’étais, où j’étais, ce que j’avais fait. Je me retournais et enfonçait ma tête dans l’oreiller et laissais échapper quelques babillements douloureux. DIABLE QUE JE SOUFFRAIS !

Il me fallut bien quelques minutes pour comprendre ce qui se passait dans ma douloureuse cervelle. Je n’avais que des souvenirs confus, je ne me rappelais que d’une seule chose : je m’étais bourré la gueule avec Kameijiro, mais je n’avais plus de souvenirs après cela.

Je songeais quelques instants à qui était Kameijiro avant que cela ne me revienne, il était mon cousin, il m’avait proposé d’aller boire un verre ou deux pour fêter la fin de mon entraînement. Je me retournais sur le dos et fronçant et défronçant les sourcils en boucle, j’essayais de comprendre un peu tout. Le toit en bois devant moi m’était inconnus, autant que ce lit sur lequel j’étais allongé. Je n’étais donc pas dans la grotte.

Je vivais donc dans une grotte si je me souvenais bien ? Ah oui, cela me revint d’un coup, j’étais Chinoike Hitagi, une guerrière. Enfin, je n’étais plus trop une guerrière, clouée par cette satanée migraine qui me dévorait l’esprit, me rendant encore plus stupide que je l’étais déjà.

Je me concentrais au maximum pour essayer de retrouver ma mémoire, mais c’était peine perdue, tout était noir, le trou total, absolument aucun souvenir de la nuit dernière. Il pouvait très bien s’être passé tout et n’importe quoi, je ne pouvais pas le savoir. Je commençais à sourire de douleur, mais cela ne fit qu’amplifier ma douleur aux tempes et je stoppais alors avec un petit cri pitoyable. La plus grosse question que je me posais, c’était quelle quantité d’alcool j’avais réussis à avaler. C’était aberrant. Ce n’était pas la première fois que je buvais, mais c’était ma gueule de bois la plus sévère et douloureuse.

De toute évidence, je n’avais pas respecté les trois règles tacites de la picole :
-boire un verre d’eau entre chaque verre d’alcool
-pas plus de trois alcools mélanger à la fois
-ne pas boire à jeun

Je n’avais aucun moyen de savoir ce que je n’avais pas fait, tant ma mémoire n’était même plus confuse, mais inexistante.

Je me faisais la réflexion que j’espérais n’avoir pas trop fait de la merde. Ce fut à ce moment-là, qu’arrêtant de me concentrer sur la douleur, je remarquai que je n’étais pas seule dans le lit. Après un instant de flottement et d’incompréhension, j’haussai les épaules et supposa que cela ne pouvait être que Kameijiro. Après tout, vu que je ne portais pas de sous-vêtement sur la partie haute du corps, je ne pouvais dormir comme cela qu’avec quelqu’un avec qui j’étais familier. En fait, l’idée même que ce ne soit pas mon ami ne me traversa même pas l’esprit tant j’étais encore embrumée par l’alcool, la douleur et le sommeil. Je ne m’imaginais pas me déshabiller et me placer dans le lit de n’importe quelle personne. Je me tournais alors vers lui et maugréais d’une voix cassée :

« Kamkam… Tu… tu m’as rempli mon godet combien de fois ? »


Mais alors que j’ouvrais les yeux, je vis bien que ce n’était pas Kameijiro qui était à côté de moi. C’était une espèce d’asperge dont la tête me rappelait vaguement quelque chose. Je restais quelques secondes à l’observer, choquée et absolument non consciente de ce que cela voulait dire. La trogne me disait quelque chose, mais j’étais incapable de mettre un nom dessus. Au bout de quelques minutes, je réussis à formuler difficilement en croassant à cause de ma gorge sèche :

« Eh, mais, t’es pas Kamkam… Putain, t’es qui ? »

Et alors que je le regardais mieux, je remarquai que son bras avait une couleur bizarre et était pressé contre sa poitrine. À cet instant précis, j’hoquetai d’une voix forte :

« EH MAIS C’EST MON SOUTIEN GORGE ! »

Mais, j’avais causé si fort que cela exacerba ma migraine et de que douleur, dans un grognement je reculais, tombant du lit, enroulé dans la couverture, cachant ma nudité partielle. Tout dans ma tête explosait, je ne pigeais plus rien, enfin, je pigeais encore moins de chose que d’habitude. Les yeux dans le vague pour essayer une énième fois de me rappeler. Mais, c’était toujours le trou noir et désespéré, je grognais :

« Qu’est-ce qui s’est passé la nuit dernière ? On a pas…euh, fait crac crac boum boum, hein?»

C’était candide et enfantin comme expression, mais prise au saut du lit et sujette à une migraine intense, je n’étais pas dans mon état naturel. Nul doute que j’aurai sifflé quelque chose de moqueur en tant normal, mais là, je n’en avais pas la force, je n’arrivais même plus à mettre de l’ordre dans des pensées. Je surchauffais et j’abandonnais presque l’idée de réfléchir. Cependant, je vérifiais quand même alors de ma main, que ma culotte était toujours en place et dans le bon sens. Et je soufflais de soulagement alors qu’elle était encore en place et en bon état. Mais, en soufflant, j’esquissai une grimace de dégoût, mon haleine sentait tellement le vomi.

Bordel, que c’était-il passé la nuit dernière, je ne comprenais plus rien-là



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Re: "be my friend" hitagi Mer 20 Jan - 15:03
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Le réveil fut à la fois brutal et terriblement douloureux. Certes j’avais eu un peu de mal à respirer, j’avais l’impression d’être coincé entre deux oreillers, mais j’avais ignoré une bonne partie de la nuit que mon bras était cassé. C’est seulement quand on me hurlait dessus en se désistant de sous moi que tout se réveilla. Ok. J’avais mal. Mal au bras, il avait même l’air cassé en fait, mais bien au-delà de ça, pourquoi elle était nue ? Prenant un long moment pour me rappeler de chaque chose, je me relevais difficilement, essayant de me dépêtrer du sous-vêtement en vain avant de m’asseoir sur le lit jumeau et demander finalement, « Hurles pas, j’ai déjà assez mal comme ça... » murmurais-je en osant plus bouger. Comment j’avais pu me faire ça sérieux ? Comment j’avais pu me blesser à ce point ? J’avais du mal à me souvenir de ça. J’avais du mal à faire le point.

« T’as voulu m’embrasser après avoir vomi hier, j’ai voulu te coucher et t’as voulu coucher avec moi... » grognais-je. J’avais mal, ce n'était pas plus compliqué. « Je crois que tu t’es mise à moitié nue toute seule, mais je sais plus comment je me suis cassé le bras, ni comment j’ai pu finir avec un soutien-gorge autour du cou. », je crois que j’avais vaguement eu comme idée de condamner mon bras pour ne plus qu’il bouge, mais j’avais des doutes. Putain de journée. Enfin de soirée. « Tu peux m’aider à l’enlever, j’ai trop mal putain. », grognais-je alors que je regardais ce bras à la couleur étrange. Pour ce qui était du respect de sa nudité, elle n’avait rien à craindre, j’étais respectueux. Je l’avais d’ailleurs suffisamment été toute la soirée et puis même si j’allais loin avec Towa, la vérité c’était bien que là, j’avais définitivement trop mal pour penser à quoi que ce soit d’autre.

« Tu connais pas un médecin dans le coin ? Je ne vais pas pouvoir rentrer avec un bras dans cet état... », enfin si, mais en souffrant et ça, ce n’était pas forcément quelque chose que je voulais faire. J’avais déjà la flemme de vivre, il ne fallait pas me dire que la vie ce n’était que souffrance, sinon j’allais définitivement m’arrêter là. Pourquoi j’avais dit oui ? En fait non, pourquoi j’étais obligé ?!


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Re: "be my friend" hitagi Dim 14 Fév - 22:36
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Je tentais de mettre toutes mes idées en place, pas simple avec l’étau suprême qui m’enserrait le crâne et m’empêchais d’aligner deux pensées cohérentes. Déjà que je ne brillais pas par mon intelligence, alors là, c’était encore pire. Je n’arrivais même plus à penser, je ne réagissais presque par réflexes et instincts, rien de plus. Je me promettais de ne plus jamais autant forcer sur la picole, ce n’était clairement pas sérieux et je payais les pots-cassé en passant pour une conne et une demeurée. Je l’étais un peu, mais la claque de réalité que cela représentait était un peu trop pour moi. Ma fierté allait tomber en lambeaux, j’allais devoir tenter de préserver le peu d’honneur qu’il allait me rester et ne jamais en parler.

J’avais cependant entendu et retenu ce que l’asperge avait dit, outre le fait de pas gueulé. Et il n’avait pas tort, cela nous arrachait des gémissements de douleur à tous les deux, ferma ma gueule était la meilleure solution. Mais, j’avais du mal à croire tout ce qu’on me racontait. Dire que j’avais eu un comportement aussi… impudique me faisait un peu bizarre. Non pas que je sois une sainte nitouche ou un truc du genre, mais de là à avoir des mœurs aussi légères, cela défiait tout entendement. Plus jamais je ne boirais de ma vie, c’était trop éprouvant. Dire que j’avais faillis offrir ma virginité, bourrée à un inconnu. C’était chaud de ouf comme situation et je me promis de ne pas offrir ma virginité au premier venu. Mais, au moins, j’avais l’origine de mon haleine fétide et de pourquoi j’étais nue. Probablement que sous l’effet de l’alcool, je m’étais désapé comme ça, tranquillement. Cela ne m’étonnait pas, l’autre avec son physique de crevette et ma culotte encore en place prouvait bien qu’il n’avait rien fait. En même temps, avec son bras en écharpe, il aurait été bien en peine.

Je me sentais soulagée de ne rien avoir fait. Je n’avais que peu d’intérêt pour ce genre de chose et je me doutais que même bourrée, je ne devais pas lui donner bien beaucoup d’importance au point de filer cela comme simple moyen de remerciement. Quelque chose ne tournait pas rond dans ma caboche, c’était sûr. Même la conne de vierge que j’étais savais que c’était au moins un truc un peu spécial. Enfin, j’osais dire ça, mais j’avais roulé ma plus belle pelle à un gamin à Konoha parce qu’il m’avait décoincé un peu. Ça devait être les hormones… Enfin, j’imaginais.

Je grognais quelques remerciements à voix basse :

« Merci d’pas m’avoir touché et désolé d’avoir foutu la merde ! »


Je laissais alors tomber la couverture et à quatre pattes, commença à chercher mes vêtements. Quelques instants plus tard, j’étais debout et habillée (au moins le bas), non sans un sens de l’équilibre un peu en berne. Pour être complètement sapé, je devais récupérer mon soutien-gorge qui servait d’écharpe à l’homme qui avait partagé mon lit. M’appuyant sur un mur de l’auberge, je tentais de reprendre le contrôle sur mon mal de tête. Mais, plus vraiment le temps, car déjà, on me demandait de venir récupérer ce qui soutenait ma poitrine et soutenait le bras brisé de l’autre.

Je m’avançais alors vers lui, dont la tête me disait de plus en plus un truc. Je m’assis alors lourdement sur le lit et avec une lenteur exagérée parce qu’à n’importe quel mouvement brusque faisait tomber un voile flou, sur ma vue, je retirai le soutien-gorge. Ayant retrouvé un semblant de calme, ma nudité partielle ne me faisait plus rien et l’autre avait une vue imprenable sur mes deux seins et surtout sur le nombre incroyable de ligne blanche sur ma poitrine, mon ventre, mon cou, mes épaules, mon dos. J’étais couturé de cicatrices, c’était mon identité. Sans cela, on aurait presque pu croire que j’étais une jeune femme normale… Rien n’était normal dans ma vie, mon apparence le prouvait. Que l’autre profite de la vue, car d’ici quelques instants, ils rentreront au chaud.

Une fois avoir enfilé ma brassière et avoir renfilé ma chemise et ma veste, l’autre me demanda si je connaissais un médecin. J’hochai alors la tête. Dans un village pas très loin, il y avait un médecin qui pourrait s’occuper de lui. Il avait raison, avec le bras en compote comme cela, il était sûr ou presque qu’il ne puisse pas rentrer chez lui. Je m’y connaissais en blessure, car je m’étais déjà cassé quelques membres pas mal de fois. J’étais décidée à l’aider pour ai moins le remercier de n’avoir rien tenté sur la bourrique alcoolisée que j’avais été et quand j’aidais quelqu’un, je l’aidais à fond. Mais, aller jusqu’au médecin serait déjà compliqué. Je secouai alors la tête et toujours à voix basse, siffla :

« J’sais où quelqu’un pourra te retaper, mais déjà aller jusqu’à chez lui te fera souffrir. Attends trente secondes ! »

Je me relevais alors et attrapant le drap, le ramena vers moi, puis, scrutant la pièce, finis par apercevoir un petit meuble en bois que j’éclatais contre le mur sans aucune douceur, jusqu’à récupérer une petite planche, puis revenant jusqu’à l’asperge, dont, je n’arrivais toujours pas à remettre d’où je le connaissais (la faute de l’alcool en partis évidemment). Je murmurai alors :

« File ton bras, j’vais t’faire une attelle de fortune ! »

Et avec une douceur infinie, parce que je connaissais la douleur des fractures et parce que chaque mouvement risquait de faire venir sur mes yeux un grand flou, je commençais. Je déchirai une longue bande de tissus dans le drap, puis attrapant le bras, palpa un peu les os, jusqu’à les remettre plus ou moins en place, puis plaquant la plaque contre son bras, enroula le long linge pour maintenir le tout et l’accrocha à son épaule.

Et parce que j’imaginais bien la douleur que cela provoqua et parce que je me sentais redevenir un peu moqueuse, je déposai un baiser sur son front avec tendresse comme une mère l’aurait fait a son enfant souffrant en souriant :

« Et hop, bisou magique, t’as plus mal, ahah ! »


J’avais lâché un petit rire, mais cela voulait surtout le remercier pour un peu tout, surtout encore une fois de ne pas avoir tenté quelque chose sur la frêle et fragile créature sans défense que j’étais… Je n’arrivais même pas à m’en convaincre moi-même.

Je me levai ensuite et remarqua que ma tête tournait moins ! Je laissais alors un léger sourire se dessiner et murmura :

« En avant pour un médecin ! »

Et je m’élançais alors en ouvrant le pas de la porte et attendis que le jeune homme passe avant de la refermer. En descendant, je grattais une chope d’eau que je descendais, puis laissais un petit pourboire pour le meuble et le drap. Et déjà, il était temps de s’infiltrer dehors, dans le froid pour aller soigner ce Monsieur !

Une fois dehors, j’indiquai la direction en bayant et murmura :

« Nous, on va là-bas ! »

Et sans attendre une seconde, je commençais à marcher en direction du village.



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Re: "be my friend" hitagi Jeu 25 Fév - 9:35
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On avait trop bu pour réellement se permettre de se remercier, elle avait été loin, mais je n’avais peut-être pas été exemplaire non plus. On n’en ferait donc pas toute une histoire. La regardant se rhabiller, je fus assez étonné de la voir se présenter à moi encore si peu vêtu et surtout s’approcher assez pour que j’en vois plus qu’assez. Je faisais souvent beaucoup de blagues graveleuse et je pouvais même manquer de respect en plongeant dans des poitrines, mais la vérité, c’était bien que je m’en fichais. C’était un corps, un corps aux nombreuses cicatrices d’ailleurs, mais un corps quand même. Pas la peine d’en faire toute une histoire. Me libérant donc de son vêtement, je grimaçais, douloureux de devoir garder un axe acceptable de cet os.

Il nous fallait un médecin, et elle savait ou trouver ça, seulement elle avait une idée sur comment limiter la casse. La regardant déboîter un meuble pour me faire une attelle, je devais reconnaître que c’était ingénieux, j’aurais d’ailleurs était sans doute moins brutale et moins enclin à me vriller la tête en cassant un meuble, mais le résultat final était suffisant pour me soulager. M’embrassant alors le front, je la regardais, me demandant bien ce qu’elle pouvait foutre avant de comprendre la démarche. C’était… Étrange, mais bon, si ça l'amusait.

Me couvrant autant que possible, je sortis de la pièce, puis de l’auberge avant de me rappeler que ce pays était bien trop froid pour mon bien. « J’aurais préféré te revoir dans ma forêt, il y faisait moins froid. » et puis avec ce bras, c’était encore plus douloureux, j’avais l’impression que le bout de mes doigts devenait froid. « Ton intendante m’avait répondu à demi-mot, mais les blessures sur ton corps, elles sont nécessaires, je ne me trompe pas ? » demandais-je alors, conscient qu’elle n’était pas obligé de me répondre.

C’était quand même étrange que pour survivre, ils soient obligés de s’exposer autant à la souffrance. « J’espère que vous avez du bon médecin et des plus efficaces que notre chef de clan. » murmurais-je dans un rire. Je devais penser à autre chose, ne plus réfléchir à ce qui préoccupait mon esprit, à savoir cette douleur de l’enfer. Comment j’avais pu me blesser à ce point sérieusement ? C’était incompréhensible.



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Re: "be my friend" hitagi Mar 2 Mar - 18:39
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Plein de choses se mettaient en place dans ma tête, toutes les pièces du puzzle se rassemblaient et il me semblait comprendre quelque chose. Je connaissais l’asperge que j’avais retrouvée dans mon pieu et lui aussi me connaissait. Il me fallait juste retrouver d’où. Je restais vague dans mes réponses pour essayer de ne pas paraître trop conne en admettant que je l’avais oublié, j’avais un minimum de confiance en moi et après la murge inter-planétaire que je m’étais prise, je n’avais pas besoin qu’on se moque de moi parce que j’avais oublié quelqu’un.

Mais, j’étais une bien piètre menteuse et mes réponses ne laissaient malheureusement que peu de doute sur ce qui en était. Tout avait disparus de mon crâne et je me creusais les méninges pour tout retrouver, mais c’était peine perdue, à part un bon gros mal de tête, rien, que dalle, nada, le vide. J’haussai les épaules et regardant de droite à gauche, j’avais répondu :

« Ouais, c’est sûr, il fait froid ici… »

Pitoyable à souhait, je battais des records moi. Ahurissant, je pouvais m’applaudir, dans la catégorie : « ouais moi j’ai une mémoire de moineau », j’étais une bonne position pour gagner la palme. Je soufflais, pourquoi je me retrouvais toujours dans des galères moi ? Je devais être maudite ou un truc du genre. Enfin, ce n’était pas bien grave et j’abandonnais alors l’idée de savoir qui c’était… Qui sait, la mémoire me reviendra peut-être un jour.

Et nous marchions alors, mes pas laissaient des empreintes profondes dans la neige due à ma grande taille et du coup à ma masse. Puis, les grosses bottes, ça laissait évidemment des traces. L’inconnu qui ne devait pas l’être tant que ça me demanda si les blessures sur mon corps étaient nécessaires, citant alors sa rencontre avec Etsu. Au moins, c’était plutôt équivoque, c’était un shinobi et s’il avait discuté avec celle qui était comme une grande sœur pour elle, alors il ne devait pas être mauvais. De toute façon, il avait le bras en écharpe, que pouvais-je craindre de lui ? Absolument rien, je lui répondis alors :

« ‘Fectivement, c’est nécessaire… Comme on dit, on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs… bah, un chinoike se bat pas sans saigner… »

Je fis une pause et me retournais, activant mon ketsuryugan et levant un kunai me fit une légère entaille sur le doigt avant de le faire léviter autour de moi :

« C’est une malédiction pour certains, une bénédiction pour d’autres… Moi, j’pense qu’c’est un don… Enfin, j’y ai jamais réfléchi ! »

Je me retournais et remettait mon gant sur ma main. L’air frais faisant, cela me permettait de purger mon corps de ce qui restait d’éthanol et avec toutes les informations, je réussis enfin à remettre un nom sur le jeune homme : Jetski. Nara Jetski, je l’avais rencontré dans la forêt près de chez lui et j’avais failli bouffer un daim. Que de beau souvenir !

Je me forçais à ne pas sauter en l’air à l’idée de cette découverte, je devais faire genre que je l’avais toujours su. Dans la continuité, Jetski, à moins qu’il ne s’appelât Jus de Litchi, boh, je savais plus trop, mais ce n’était pas très important, il me demanda si on avait un meilleur médecin que son chef de clan. Nara Pistache si je me souvenais bien était le chef du clan Nara… était donc médecin, je ne savais pas et cette information était complètement inutile à retenir et aussi rapidement que cette pensée traversa mon esprit, elle disparut et je déclarais alors, quand même un peu gênée de pas pouvoir lui offrir les meilleurs soins :

« Euh… je ne t’emmène pas chez moi… Si j’faisais ça, j’me ferais taper sur les doigts mais… mais je connais un bon médecin civil, j’te jure ! »

Parce que oui, ramener un étranger à la grotte était juste inconcevable. Même si c’était quelqu’un qu’Etsu connaissait, on devait être prudent et il valait donc mieux garder notre planque secrète, se serait mieux. J’avais beau ne pas être la plus fine d’esprit du clan, je n’étais pas tout au fait stupide au point d’ignorer que certains attaquaient à vu en s’approchant de la grotte. Mieux valait donc garder l’autre en vie, il ne méritait pas de mourir !

Ce fut après quelques heures de marche, probablement plus pénible pour lui que pour moi, nous arrivâmes à Kobeshiki et je pus ainsi me diriger vers le cabinet d’un médecin et une fois dedans, je m’annonçai :

« SALUT DOC, J’AI UN PATIENT ! »

Pour la discrétion on passera ! cela n’allait pas être le premier shinobi qu’allait voir passer le docteur, ni le dernier. Une infirmière me gueula dessus de fermer ma gueule et c’est ce que je fis. Je me tapais alors dans les mains et me laissant tomber sur un coussin, je baillai en grognant :

« Bonne chance ! Je t’attends là ! »

Je laissais alors, le médecin, prendre le jeune homme en charge ! Il savait s’y faire, il saura faire un truc pour permettre à Jus de Jetski de voyager ! J’avais fait du bon travail avec ma murge colossale quand même ! Fallait croire que l’alcool et moi, ça commençait à matcher ! Bon, j’avais le temps de me faire une petite sieste-moi !




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Re: "be my friend" hitagi Mer 17 Mar - 12:01
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☽ • ☾

Elle était vague non ? Elle semblait bizarre, bon moi aussi, mais là, c’était vraiment étrange. M’intéressant alors à ses cicatrices, je demandais confirmation de ce que son intendante avait pu me dire et le moins que l’on puisse dire, c’était bien que la démonstration était intéressante, tout comme son avis. Il divergeait de celui de sa supérieure sans vraiment s’en éloigner. « Nous avions partagé l’idée que la pureté d’un sang pouvait conduire ce dernier à sa perte, dans votre cas ça pourrait-être plus véridique que jamais. » murmurais-je, comme si mes réflexions pouvaient y faire quelque chose, « Vous ne pouvez user que de votre sang c’est bien ça ? Vous seriez indéniablement la plus grande menace du Sekai si tout ce qui saignait était une source de pouvoir... » concluais-je en me demandant si en se mêlant à d’autres, cette contrainte ne pourrait pas disparaître.

Espérant alors qu’ils aient de meilleurs médecins que nous, elle m’assura qu’elle n’allait pas m’amener chez elle, dans son clan. Elle aurait pu se faire taper sur les doigts pour ça. « Comme il me serait interdit de te faire pénétrer dans le clan sans raison. », même si je l’avais fait au final, les Nara étaient moins… Inconnu ? Ou censé être mort.

Arrivant chez le médecin, elle ne manqua pas de réveiller une migraine et de m’arracher un juron. Elle ne pouvait pas être calme et autre chose que la brute à laquelle elle ressemblait déjà ? Secouant la tête, je me laissais manipuler, tiquant lorsqu’il touchait trop mon bras, il finit par faire tout de même un miracle par très solide, mais qui tiendrait jusqu’à mon retour au village. Donnant quelques pièces à l’homme pour son service, je sortis en bougonnant, « Shika va quand même devoir y faire quelque chose... » et j’aurais le droit à un rapport en direct que je ne pourrais pas éviter.

« Je crois que la légende finira par dire que Chinoike Hitagi et Nara Yutsuki ne peuvent se rencontrer sans effusion de sang. » ou sans catastrophe. Ce qui était bien la preuve que les opposés s'attirent, enfin pas sentimentalement parlant, mais on faisait quand même une bonne équipe pour ce genre de chose, « La prochaine fois essayons de finir debout et avec nos vêtements ok ? » ajoutais-je dans un rire blanc et désabusé.


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ft. Hitagi


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Acte II -  Infestation