La saison estival va bientôt arriver et un marchand souhaite mettre en place un mets nouveau à Konoha : Des glaces. Pour ce faire il a besoin d'un certain nombre d'ingrédient à aller glaner aux quatre coins du village chez ses différents producteur. La conception de sa machine semblant être particulièrement compliqué, il n'a guère le temps de s'en charger. C'est pour cela qu'il a besoin d'un Ninja pour l'aider. Rejoignez l'artisan et rapportez lui tout ce dont il aura besoin pour réussir à préparer ses créations.
Commanditaire : Nobushi-Sama Récompense :60 ryôs
Ps : je ne suis pas sûre ce que vous voulez dire par ‘’glaces’’. Alors j’ai décidé que ses glaces étaient de la crème glacée après avoir débattu longtemps avec moi-même sur : est-ce que c’est genre des popcycles ou de la crème glacée ? BREF. Pour qu’on s’y retrouve et que ça fasse du sens, voilàé
Hyuga Chiyo
Frisqué
Mai, an 16
Ce matin-là, Chiyo se rendait pour sa nouvelle mission. Ce n’était rien d’extraordinaire et encore moins de ‘’ninja.’’ On lui avait attribué une sous-mission, une stupidité. Elle allait devoir faire les courses pour quelqu’un d’autre. La jeune Hyuga ne se serait pas plaint si, au moins, le contenu de sa liste d’achat était intéressant, mais de ce qu’elle avait compris, c’était plutôt une énorme liste d’épicerie qu’on lui demandait de faire. Évidemment, elle tentait de ne pas trop grincer des dents. C’était ça être kunoichi. Elle en avait eu l’avant-goût lorsqu’on lui avait fait traquer un chat en fuite.
Le village devait se relâcher pour faire faire des courses à des ninjas ! Certes, elle n’était qu’une genin, mais c’était loin sous elle et sous son clan de faire ce genre de tâche ! Autant en finir rapidement.
Secouant la tête, elle cogna à la porte de Nobushi-sama, le commanditaire. Elle allait prendre la liste et en finir aussi vite que possible.
« Oui ? - Je suis la kunoichi qui a été assignée à votre demande - Ah Enfin ! Pas trop tôt ! Il me faut les ingrédients avant ce soir. Je veux pouvoir tester pour savoir si j’ai des ajustements à faire. La saison chaude arrive et mes glaces vont être bien en demande si je réussi. »
Très honnêtement, Chiyo n’avait pas tout saisi. Elle ne savait pas ce que c’étaient des glaces. Oui, bon, c’était bien à ça que ça servait un inventeur ; inventer des nouveautés, mais voilà, ils n’étaient pas si précis avec son : saison chaude et ses glaces. Mais au moins, Chiyo pouvait se dire que peut importe ce qu’il voulait faire. Il fourra dans sa main une longue liste (une dizaine d’article de s’y trouver), puis, il ferma la porte d’un grand coup, précisant qu’il voulait tous ses articles avant dix-sept heures. Bon, elle n’avait que sept heures pour tout trouver. Ça devrait être bien suffisant.
À côté de chaque ingrédient, il y avait l’adresse du fournisseur. Se serait plutôt facile, n’est-ce pas ? La jeune femme soupira, il était temps de s’y mettre. Elle décida de faire la liste à l’envers, puisque les adresses les plus loin étaient au bas. C’était une liste bien organisée et Chiyo savait l’apprécier, ça lui facilitait la tâche. Elle se rendit donc, d’abord, là où elle devait prendre le caramel. Elle présenta la raison de sa venue à l’accueille et on lui délivra … Une immense poche. L’expression de Chiyo se crispa un peu à la vue de son colis et davantage lorsqu’on ne lui offrit personne pour l’aider à la transporter.
Heureusement, bien qu’elle fût délicate, Chiyo restait une kunoichi entraînée. Elle pouvait ainsi traîner la poche, même si c’était particulièrement difficile. Elle prit directement la direction du domicile de l’inventeur, toquant une fois de plus à la porte. Lorsqu’il lui ouvrit, il soupira, réalisant que la jeune femme ferait probablement beaucoup d’aller-retour.
« Écoute, pas besoin de cogner encore. Rentre et vient simplement tout déposer dans mon entrepôt au fond de la maison. Suis-moi, je te montre c’est où. Après, JE NE VEUX PLUS ÊTRE DÉRANGÉ ! »
Chiyo retint un commentaire face à la mauvaise humeur de l’homme. Voulait-il réellement de l’assistance ? Poussant sa colère dans un coin de sa tête, elle suivit l’homme jusqu’à l’entrepôt où elle posa le caramel. Lorsqu’elle eut fini de poser la poche, il devait être dix heures trente déjà. Il faudrait accélérer le pas un tout petit peu.
La genin fila ensuite vers le fournisseur de menthe qui lui donna un énorme baluchon de menthe séchée. Ce n’était pas trop lourd, donc, Chiyo opta pour aller immédiatement à l’autre fournisseur, ce fut la même chose que pour la menthe. Rien d’extraordinaire à l’exception d’une accueille fort désagréable. Les deux mains pleines, l’Hyuga prit de nouveau le chemin pour se rendre chez Nobushi-sama, où elle entreposa la menthe et la vanille.
Pourquoi avait-il besoin d’une si grosse quantité pour chacun des ingrédients ? Bien que la question lui démangeât, elle n’osa pas déranger l’homme pour la lui poser. Après tout, ce n’était pas de ses affaires et elle ne souhaitait pas se faire hurler dessus encore, son honneur d’Hyuga était en cause.
Par la suite, Chiyo alla voir le fournisseur de Chocolat.
« Bonjour, Je suis venue prendre la commande de Nobushi-sama. -C’est rare que c’est une belle fille qui vient. Nos sacs sont plutôt, lourds, tu veux que je t’aide ? »
Souriante, la genin accepta sans hésitation. Malheureusement, elle ne savait pas dans quoi elle s’était embarquée. À peine sortie de l’usine, l’homme commença déjà à lui tomber sur les nerfs.
« Ton père doit être un voleur. Il a volé les plus perles du monde pour en faire tes yeux » ou encore « Tu es si belle que même le soleil n’est pas aussi brillant que toi. » sinon c’était « Est-ce que je rêve parce que tu es réellement la plus belle créature du monde »
Même si Chiyo aimait bien les compliments et qu’on lui fasse comprendre qu’on la trouvait jolie, parfois, trop c’était quand même trop. Il lui avait fallu toute sa concentration pour ne pas le juken en plein visage, plus d’une fois et la moitié du chemin n’était pas faite.
« Pourquoi est-ce que Nobushi-san est si cruel d’envoyer une fille si délicate pour prendre sa commande ? »
À ces paroles, il s’était rapproché d’elle et de sa main libre, il avait attrapé l’arrière-train de la jeune femme. En quelques secondes, elle avait composé les mudras pour sa fameuse technique de l’aiguille de tenketsu et elle avait frappé son épaule, alors qu’autour de ses eux, on voyait les veines du Byukugan apparaître. Désactivant ses yeux et raclant sa gorge, Chiyo récupéra la cargaison et lâcha, d’un ton plutôt méchant :
« Crois-moi, cette histoire n’est pas finie ! Tu ne sais pas ce que tu viens de faire ! Mon père va … »
Elle s’interrompit avant de reprendre le chemin, seule cette fois-ci. Elle cru entendre l’homme se plaindre, comme quoi il avait été gentil avec elle et qu’elle n’avait aucune raison de lui en vouloir, mais … Mais l’ignora totalement. On ne touchait aux femmes de la branche principale, point.
Une fois le chocolat bien ranger, il était déjà une treize heures et elle devait encore aller chercher plus de la moitié des ingrédients. Heureusement, les bleuets et les fraises étaient à la même adresse. Voilà quelques chose de bien ! Du moins, c’était ce qu’elle croyait … jusqu’à ce qu’elle arrivât. À l’entrée, une immense affiche : servez-vous vous-même ! Grognant de frustration, elle alla voir un employé.
« Excusez-moi, mais je suis là pour la commande de Nobushi-sama. - Ah oui ! Voici vos deux sacs. Lui c’est pour les bleuets et lui pour les fraises ! Bonne cueillette ! »
Que quoi ? Non non non ! Elle n’était pas d’accord et c’était très apparent, mais l’employé, abhorrant un faux sourire, s’éclipsa avant même que Chiyo ne puisse argumenter. Elle était en sueur et n’avait pas de temps à perdre avec cette stupidité ! Malheureusement, il semblerait qu’elle n’avait pas le choix. Elle allait tellement prendre un bain chaud en rentrant et se badigeonner d’un million de crèmes adoucissantes et se refaire la manucure !
Cueillir les fruits lui avait pris deux heures et il était donc maintenant, quinze heures trente, lorsque les fruits furent entreposés. Elle n’avait même plus le temps de marcher entre les différents fournisseurs, juste au cas où une autre aventure viendrait perturber ses achats.
Pour ce qui était des pistaches et du sucre, Chiyo fut soulagée de voir qu’aucun imprévu n’était venu l’empêcher de remplir sa mission. Peut-être que la chance durerait jusqu’à la fin et qu’elle pourrait, peut-être terminer à seize heure trente ? Ce n’était qu’un rêve de désillusionnée, il fallait croire. Bien que le lait et la crème était au même endroit, un autre problème était survenu. L’employé avait révélé que celui ayant la clé pour l’entrepôt où la commande était rangée ne s’était jamais présenté au boulot et … Si elle voulait la commande, elle devait attendre au lendemain.
« Si je vais le chercher, est-ce que vous me donnez ce dont j’ai besoin ? -Enfin oui, mais … -Son adresse ? »
Il était sage de ne pas argumenter avec une Hyuga en colère. Le pauvre homme lui donna l’adresse de son collègue et, aussitôt, Chiyo s’envola vers la maison du pauvre homme. Il lui fallu une dizaine de minutes pour se rendre et il ne restait que trente minutes à Chiyo pour terminer sa mission. C’était une course contre la montre. Lorsqu’elle cogna, elle n’eut aucune réponse. Elle décida donc de cogner plus fort. Après quelques secondes, elle entendit un grognement et la porte s’ouvrit un peu.
« Woh, j’ai pas commandé de pute, j’en suis sûr … Quoi que je dirais pas non, t’es pas laide. - [color=#00b377]La clé de l’entrepôt. - Du calme ma jolie. Viens entre, on a pas besoin de la clé … - Je suis une ninja et si tu me donnes pas la clé, je vais te juken si fortement que tu pourras plus aller bosser pendant des semaines. »
Déglutissant, l’homme couru dans sa chambre pour fouiller les vêtements de la soirée précédente. Il revient ensuite pour donner la clé à Chiyo, mais pas sans maugrer :
« C’est quoi ça menacer les civils, vous êtes pas sensés nous protéger ou je sais pas quoi ? Je vais me plaindre à l’Hokage … - Désolée, mais c’est toi qui es pas aller à ton travail. Moi je suis en mission, alors ferme-la. »
Chiyo n’était pas normalement abrasive, mais là c’était une mauvaise journée, une très très très mauvaise journée et elle ne voulait qu’en voir la fin. Tournant les talons elle alla à toute vitesse au fournisseur de lait lui donnant la clé dont il avait besoin.
3 … 2… 1 … Elle franchit la porte sur le coup de dix-sept heures pile. Nobushi-sama la regarda entrer en catastrophe avant de sourire.
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