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Réminiscences de Marionnettistes [PV Honoka]

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Réminiscences de Marionnettistes

ft. SHIROGANE Honoka

Année 14 : Honoka Shirogane est sortie du coma il y a peu et se remet doucement de la tragédie qu'elle a vécu. Pour s'assurer qu'elle est toujours une Shirogane, Ibushi envoie Mirai la tester. Ce dernier ignore que l'évaluation est double : son grand-père connait la haine des Kaigan qui l'habite et il cherche à l'éprouver. Mirai sera-t-il capable de voir en Honoka autre chose que le clan qui lui a pris sa mère ?

Shirogane Honoka.

Shirogane…

Mirai tiqua à la simple prononciation de ce mot dans son esprit. L’avait-il jamais réellement considérée comme une Shirogane ? Il y a longtemps peut-être, lorsqu’il était Genin et qu’il ignorait tout de son passé. Il avait porté le même regard que beaucoup de jeunes marionnettistes à cette époque : un regard emprunt d’admiration et de respect. En ce temps là Honoka faisait partie des étoiles montantes les plus brillantes du clan. Car elle n’était pas qu’une kunoichi accomplie... c’était une marionnettiste de talent.

Malheureusement pour elle, la jeune femme était aussi une Kaigan de naissance et cette information s’était répandue comme une traînée de poudre dès qu’elle s’était mise à briller un peu plus que les autres. Dès lors, beaucoup de Shirogane s’était mis à la haïr en silence et Mirai n’avait pas fait exception. Malgré toute l’ouverture d’esprit qui caractérisait le clan de prime abord, il y avait des zones sombres où l’intolérance régnait sans partage. Tout ce qui avait trait aux Kaigan rejoignait cette catégorie et il fallait faire preuve d’une force morale supérieure pour se soustraire au bourrage de crâne des Maîtres Marionnettistes.

Nageant à contrecourant depuis toujours et en marge du clan depuis peu, Mirai aurait pu faire partie de ces hommes et femmes qui ont pardonné aux Kaigan, ou du moins, qui ne les mettent pas tous dans le même panier. Mais son passé l’empêchait d’avoir du recul lorsqu’il s’agissait des fanatiques d’Ichibi. Ainsi était-il tombé de haut en apprenant que la jeune fille qu’il vénérait adolescent avait dans son sang les mêmes gênes que les tueurs sanguinaires qui avaient massacré son frère et sa mère. Pendant plusieurs années, il avait même rêvé de l’étrangler dans son sommeil et d’utiliser son cadavre en première ligne dans les missions les plus dangereuses. Sa haine viscérale ayant trouvé un exutoire dans le désert, il avait finalement effacé de son esprit toute sa rancune vis-à-vis d’elle.
Après tout, si elle avait rejoint Suna et les Shirogane, n’était-ce pas la preuve qu’elle avait coupé tout lien avec ses origines ?
Mirai était cependant bien trop paranoïaque pour rester sur un raisonnement aussi sagace.

« Voilà enfin la belle aux dunes endormies ! »

Cette référence à un célèbre conte de Kaze no Kuni aurait pu attendrir si le marionnettiste n’affichait pas un sourire moqueur qui en disait long sur son état d’esprit. Honoka revenait peut-être de l’autre monde, peut-être qu’elle avait vécu l’enfer depuis cette fameuse mission, mais cela demeurait toujours insuffisant pour qu’il la traite autrement qu’en ex-Kaigan. Et il n’avait toujours pas défini avec précision quel comportement adopté vis-à-vis de ce type de personne. Pour lui c’était soit noir, soit blanc : il y avait les Kaigan et il y avait les autres.

Mais Honoka était l’exception qui confirmait la règle. C’était qui plus est…

Une Shirogane ?
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Réminiscences de Marionnettistesft. Shirogane Mirai


Ceux qui prétendaient que la vie était une chienne ne savaient pas de quoi il parlait, parce qu'un chien avait la plupart du temps un maître qui venait lui gratter les oreilles et lui donner un bout d'os à se mettre sous la dent, parfois, c'était plutôt le coup de bâton quand il aboyait trop et quand il fallait pas. Dans mon cas, j'étais clairement pas la maîtresse de ma vie, j'en étais esclave et c'était moi l'animal à qui on bottait le postérieur si elle rentrait pas dans les clous. Voyons le bon côté, j'étais plus capable d'aboyer ni de japper d'aucune manière. Suna avait pas les moyens d'avoir des médecins dignes de ce nom, ni moi les moyens de monnayer quelqu'un pour me réparer mes cordes vocales. Et pour être honnête, ça me convenait. Au moins j'avais l'excuse parfaite pour pas répondre à toutes les questions de merde qu'on pouvait me poser.

Si vous vous demandiez où je me trouvais à ce moment précis, je vous répondrais l'académie ninja de notre bon village. Je me tenais assise nonchalamment sur une chaise avec laquelle je jouais à la bascule, un pied posé sur la table devant moi et la clope dans la main, crachant ma fumée dans la pièce en ayant rien à cirer de laisser l'odeur du tabac froid dans un lieu où les marmots reviendraient suivre gentiment leurs leçons. Pourquoi j'avais ramené ma carcasse ici? Mes médecins m'avaient autorisé à me bouger dans le but de continuer ma rééducation de manière un peu plus poussée et je devais rencontrer un type de mon clan. Il y avait encore un peu de boulot parce que j'avais réappris à marcher que l'année dernière, alors reprendre la voie martiale me prendrait un peu plus de temps que prévu. S'il voulait que je sois opérationnelle pour le service, fallait visiblement me faire passer la marche supérieure et comme il s'en battait royalement de mon avis...

Cela faisait maintenant un moment que le seul paysage que mes yeux améthystes pouvaient apercevoir était soit les murs de ma chambre d'hôpital blanc et monotone, soit leur cour à la con où je pouvais vaguement me dégourdir les jambes, et bien sûr, sans aucune compagnie que celles des infirmiers ou celle mon père de temps à autre. Si vous vous demandiez la gueule que pouvait avoir une cour à Suna, c'était facile : gravier, sable et cactus pour la déco. On était dans un désert et on allait pas sacrifier de la flotte pour les pimpins qui se remettaient de leurs blessures. Même si je savais pertinemment que l'on ne m'avait pas accordé cette aparté pour me faire plaisir, cela m'empêcha pas d'avoir un léger petit sourire sur le visage quand je perdis mon attention par delà la fenêtre de l'école. Je sentais le soleil me caresser les joues d'une manière que je trouvais curieusement plus agréable que dans ma prison aux odeurs aseptisées. Je redécouvrais d'autres parfums, d'autres impressions. Un de mes médecins m'avait dit que cela pouvait aussi m'aider à me rappeler de quelques bricoles. J'y croyais moyen parce que depuis le début, c'était le vide intersidéral à part deux trois évènements qui n'avaient pas d'importance pour mes "patrons".

Du coup, j'attendais.... jusqu'à ce qu'une voix m'interpella. Je cessais subitement mes mouvements de balance pour tourner lentement la tête vers l'individu se trouvant près de la porte. Là, j'aperçus un type à l'allure que je pourrais qualifier de hautement excentrique, de la tignasse au maquillage et des fringues aux styles atypiques. Mais j'étais qui pour juger? Fallait voir ma gueule. J'étais aussi bandée qu'une momie. Mon gorge était enturbannée, mes poignets, l'une de mes jambes aussi où l'on devinait une large cicatrice qui dépassait un peu.... et d'autres parties de mon corps avaient eu droit aux mêmes traitements mais la décence me faisait dissimuler le tout sous un large t-shirt. J'avais mes deux marques sur la tronche qui témoignait que j'avais failli y laisser un œil également. Deux beaux Shirogane en somme, non?

Ne bougeant pas de mon siège, je portais sur lui mon regard un peu éteint, tenant toujours serré entre mon majeur et mon index ma cigarette. Je le dévisageais quelques instants comme pour essayer de me rappeler si je l'avais déjà vu quelque part. Raté. Il me disait rien avec son sourire sadique. Par contre, il était clair qu'on m'avait pas envoyé le gugus le plus sain que l'on pouvait trouver dans les environs. Après les petites frappes qui m'avaient baffées pour me faire cracher et vérifier que j'étais pas une traîtresse à Suna, je supposais que mon clan venait faire sa propre inspection. Comment le savait? Mon vieux. Il m'avait dit que ça pourrait arriver... mais je m'attendais pas à ce que mon nouveau bourreau eut cette gueule.

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Réminiscences de Marionnettistes

ft. SHIROGANE Honoka

Année 14 : Honoka Shirogane est sortie du coma il y a peu et se remet doucement de la tragédie qu'elle a vécu. Pour s'assurer qu'elle est toujours une Shirogane, Ibushi envoie Mirai la tester. Ce dernier ignore que l'évaluation est double : son grand-père connait la haine des Kaigan qui l'habite et il cherche à l'éprouver. Mirai sera-t-il capable de voir en Honoka autre chose que le clan qui lui a pris sa mère ?

La nonchalance était au rendez-vous.

Mirai avait toujours détesté les gens impassible ou effacé. Lui qui était l’exubérance incarnée, il ne pouvait comprendre qu’on puisse se comporter, au quotidien, comme l’ombre de soi-même. Les gens morts à l’intérieur, feraient mieux de l’être totalement et de remplir les caisses du croque-mort. Ou a défaut d’avoir une riche famille pour payer leur enterrement, posséder un précieux kekkai genkai dont il pourrait percer le secret.

A cette pensée le Shirogane se lécha les lèvres en décortiquant du regard la Kaigan. Le corps d’Honoka cachait-il en lui, un secret sur le pouvoir des hommes de sables ? Devait-il profiter de sa convalescence pour provoquer un malencontreux accident qui lui permettrait de mettre la main sur son cadavre ? Était-il seulement différent de ses pairs ou n’était-ce rien de plus que le tas de chair sans intérêt qu’il avait l’habitude de voir passer dans son funérarium ? Beaucoup de questions se bousculaient dans son esprit et il en perdait presque de vue les raisons qui l’avait amené ici.
Ibushi lui avait confié une mission, il ferait son devoir. Et si au passage, Honoka y passait, ce ne serait qu’un regrettable concours de circonstances… à bon entendeur.

« Bon et bien… commençons. »

Un éclair traversa le regard de Mirai qui dégaina instantanément son katana. L’instant suivant, il se retrouvait au corps à corps et assenait un premier coup mortel à la Shirogane. Il avait calculé la trajectoire de sa lame pour qu’elle croise le chemin de cette cigarette, afin de la trancher en même temps que les mains de son adversaire. Pour tout marionnettiste digne de ce nom, perdre ses mains signifiait la défaite assurée et l’assurance d’une humiliation généralisée. Si Suna pouvait éventuellement pardonner à un Shirogane de terminer infirme et de n’être plus bon à rien, les Shirogane en revanche avaient tôt fait de supprimer les manchots dans leurs rangs. Un marionnettiste sans mains était un traître potentiel qu’on ne pouvait se permettre de laisser vivre.
Ou bien n’était-ce là qu’un ramassis d’affabulations émanant d’une bande de ninjas envieux, dont la prospérité du clan faisait certainement bisquer ?
Si seulement.

« Alors !? Suis-je en train de te rappeler quelques souvenirs, HONOKA ?! »

Il était pour le moins inhabituel que Mirai attaque directement au corps à corps. Quoiqu’il fasse pour se distinguer, il n’en demeurait pas moins un Shirogane. Et les Shirogane privilégiaient le combat à distance, protégés par leurs précieuses marionnettes. Cela ne signifiait donc qu’une seule chose.

Mirai ne considérait pas cet adversaire, comme une menace potentielle...


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Réminiscences de Marionnettistesft. Shirogane Mirai


Il y avait quelque chose de dérangeant chez ce type, et je parlais pas de sa gueule. C'était plutôt sa manière étrange de sourire avec son petit côté sadique et de se lécher les babines comme un animal. Des attaqués du bulbes, j'en avais vu et repéré pendant ma convalescence à l'hôpital, et je dirais même qu'il y en avait dans le personnel soignant. Mais si maintenant j'en retrouvais en plus dans mon clan... autant dire que je n'étais pas née sous la bonne étoile. Je me demandais ce que j'avais pu faire aux dieux pour qu'ils m'en voulussent à ce point.... et j'étais pas au bout de mes surprises.

J'étais là, tranquille, quand je sentis brutalement l'aura meurtrière de ce détraqué parce que même si j'étais pas dans une forme olympique, il y avait des impressions et des sentiments qu'on oubliait pas totalement, et honnêtement, moi, celle de la mort me collait aux tripes depuis gamine. C'était pas que je m'en rappelasse à proprement parlé mais mes muscles en étaient assez imprégnés pour réagir d'instinct. Alors qu'il me fonça dessus sans même daigner se présenter, il dégaina son sabre à grande vitesse. J'eus de justesse le bon mouvement de recul et surtout la bonne feinte de me protéger avec mon fûton. Parce que pour la blague, j'étais peut-être une grosse fumeuse mais j'avais des poumons de compétition.... par contre.... adieu ma clope. Si je parvins à me projeter, ce fut pas le cas de ma pauvre amie à moitié consumée... ce qui me fit intérieurement un peu rager. Quel gâchis. Ce maudit connaissait pas le prix du tabac! J'en avais pleuré quand moi je l'avais redécouvert. Enfin bref...

Avec ces conneries, je me retrouvais à devoir me battre avec un type qui s'en prenait à moi gratuitement et sans sommation.... dans une putain salle de classe. A tous les coups, cela allait me retomber dessus... moi qui avait déjà une réputation glorieuse. Ironie. Cependant, qu'on me prit pour une loque humaine j'en avais rien à cirer, par contre si on imaginait que j'allais gentiment attendre qu'on me découpasse, c'était pas le genre de la maison. Si j'avais été réellement suicidaire, je me serais taillée les veines dans mon pieu d'hôpital ou j'aurais laissé les gorilles qu'on m'avait déjà envoyé se faire plaisir. Bizarrement...  même si j'étais pas habitée par une envie de dingue de vivre, je l'étais en ce qui concernait de survivre. Une notion un tantinet différent de ce que l'on imaginait... et puis je le faisais aussi pour mon père. Le seul être que je portais en estime. La seule personne que je refusais d'abandonner et  la seule personne de qui je n'avais eu aucun mal à me souvenir.

Quoiqu'il en soit, au-delà de ma petite pirouette acrobatique et le bordel généré par mon coup de vent - parce que le petit tourbillon avait quand même bien mis à sac la classe par la même occasion - je me mis rapidement en position d'attaque en portant ma main à ma ceinture. Là, prônait mon fidèle allié sur qui je comptais autant que ma marionnette. Mon père me l'avait fait réparé pendant mon coma - il était le seul à croire que je finirais par me réveiller. Il m'avait dit que je l'avais toujours sur moi, que je ne m'en étais jamais défaite.

Réminiscences de Marionnettistes [PV Honoka] Ng3t
Katana de Honoka

Il faut dire que lorsque je l'avais remis à ma ceinture, j'avais eu comme une impression d'être un peu plus complète, aussi étrange que cela puisse paraître. Il ne me manquait que ma marionnette... et une autre bricole que mon vieux avait refusé de m'apporter en public. Il m'avait dit qu'il faudrait attendre que je sois entièrement en forme pour parader avec. En attendant, il fallait que je répliquasse sans pour autant y mettre la dose. C'était un mec de mon clan après tout et j'avais assez d'emmerdes sur le dos pour qu'on m'accusa encore d'une saloperie dont je n'étais pas responsable.

Alors qu'il gueulait mon nom, vous vous doutez bien que j'étais pas en état de répondre. Je lui aurais bien fait un doigt d'honneur mais la situation s'y prêta pas non plus. A la place, je jouai de ma lame à mon tour en lui envoyant ma technique d'Issen. Quant à mon regard, je fis en sorte de ne pas le quitter des yeux une seule seconde. Je le piffais pas trop.... mais vraiment pas trop.


Défense / Contre-attaque:

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Réminiscences de Marionnettistes

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Année 14 : Honoka Shirogane est sortie du coma il y a peu et se remet doucement de la tragédie qu'elle a vécu. Pour s'assurer qu'elle est toujours une Shirogane, Ibushi envoie Mirai la tester. Ce dernier ignore que l'évaluation est double : son grand-père connait la haine des Kaigan qui l'habite et il cherche à l'éprouver. Mirai sera-t-il capable de voir en Honoka autre chose que le clan qui lui a pris sa mère ?

* Fûton ? Intéressant. *

L’attaque de Mirai avait échoué lamentablement. Il n’en espérait pas moins d’Honoka, mais son égo en avait tout de même pris un coup car la lame de son katana n’avait même pas effleuré la kunoichi. Au lieu de ça, un cyclone l’avait cueillie pour mieux repousser son maître. Au moins, la cigarette avait fini au sol ce qui ne manquait pas de faire jubiler le marionnettiste, sa cible secondaire était atteinte, c’était toujours ça de pris. Mirai quitta donc le corps-à-corps pour ne pas subir les dégâts de la petite tornade et esquiva par la suite les divers éléments du décor qui voltigeaient à travers la classe. Malheureusement pour lui, une dernière chaise fit obstacle à son champ de vision et il perdit de vue un instant son adversaire. Honoka en profita bien évidemment pour sortir son katana et contre-attaquer sans crier gare. Deux lames de chakra fusèrent à l’encontre du marionnettiste qui réagit trop tardivement pour esquiver l’assaut. Sa seule option fut de parer à l’aide de son sabre, ce qui ne l’empêcha pas de subir la violence du coup et d’être repoussé un mètre plus loin.

Les yeux écarquillés, Mirai cligna trois fois des paupières sans quitter la jeune femme du regard. Il n’avait pas remarqué que la bourrasque l’avait totalement décoiffé, mais la petite plaie qui s’était ouverte sur son visage ne passa pas inaperçu. D’un doigt, il essuya la larme de sang qui s’en était échappé et l’observa, l’air fasciné.

« Du Fûton pour parer. Du Kenjutsu pour attaquer… pas bête. »

Une chose était certaine, Honoka se défendait. Il avait peut-être un peu trop sous-estimé l’état de son corps, ou peut-être était-ce Ibushi qui l’avait mal informé. Lui qui s’attendait à tomber sur une kunoichi estropié et facile à abattre, il se retrouvait face à une tigresse armée et parfaitement capable de manipuler son chakra. Un pic d’excitation naquit dans sa nuque et déferla le long de sa colonne vertébrale. Si la Kaigan pouvait se battre, alors il n’avait aucune raison de se retenir.

Mirai pouvait donc passer à la vitesse supérieure.

« Voyons… comment était-ce déjà ? »

Une fois de plus, les mouvements du Jounin faisaient preuves d’une célérité digne de son rang. Après avoir resserrer son étreinte sur le manche de son katana, Mirai se mit en position d’attaque et malaxa son chakra. L’instant suivant, il reproduisait instinctivement la technique d’Honoka mais sans vraiment en percer le secret : une petite lame de chakra partie de sa lame en direction de sa cible.

En comprenant qu’il avait échoué à copier le jutsu, le marionnettiste s’impatienta et libéra sa main gauche pour tisser des fils de chakra du bout de ses doigts. Après les avoir projetés sur deux chaises, il les balança avec amertume sur la Kunoichi pour marquer le coup. Ce geste trahissait davantage son égo blessé qu’une réelle tentative d'abattre Honoka. Néanmoins, si la kunoichi se laissait berner par la première attaque, il y avait de forte chance qu’elle ne parvienne pas à esquiver celle-ci. C’était du moins ce qu’espérait Mirai, car son esprit belliqueux comptait les points.

Et pour le moment, le score restait fixé à 1 – 0 pour Honoka.


Résumé :

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Réminiscences de Marionnettistesft. Shirogane Mirai


Je n'arrivais pas à comprendre ce qui me chiffonnait chez ce type, mais il n'était clairement pas net dans sous son petit crâne bleu. On pouvait lire sur son visage une jubilation déplaisante qui m'échappait... enfin, hormis le fait qu'il s'agissait visiblement d'un sadique. Mais est-ce qu'il n'y avait pas plus? Sûrement. Peut-être qu'il connaissait une de mes équipières qui avaient péri dans ma mission? Peut-être qu'il avait été engagé par la famille pour me mettre la misère? Non. Un peu trop voyant le plan, bien qu'à la vue de sa dégaine, cela devait pas le déranger. Après tout, on m'avait raconté que je devais rencontrer un type de mon clan mais on m'avait pas dit pourquoi. Mes seules supputations, je les devais de mon père mais même mon vieux n'était pas dans les petits papiers des grands de notre "famille".

En attendant, la seule chose que je pouvais faire, c'était de me défendre les miches du mieux que je pouvais mais honnêtement... ça sentait pas bon du tout. Déjà, parce que ça faisait pas non plus si longtemps que je réapprenais à me bouger correctement le popotin et mes vieux réflexes revenaient petit à petit; d'autre part, j'avais en face de moi un type qui pétait visiblement le feu et qu'on le voulait ou non, j'avais quand même les mains liées par ma condition précaire. On me foutrait forcément ce bordel sur le dos en prétendant que j'avais pété une durite si quelque chose arrivait. Ils me faisaient tous chier. Et puis, mon corps avait encore ses limites. J'avais pas une endurance de dingue donc il fallait que je trouve une façon de le calmer rapidement. Pas certaine que ce fût possible.

Visiblement, ma façon de me défendre ne fit que l'exciter encore plus et il semblait aimer s'écouter parler en commentant mon style mais ce petit malin se montra plus vicieux que ce que je croyais. Il joua les copistes en tentant de simuler ma propre attaque. Et merde. Heureusement pour moi, c'était pas le genre génie qui pouvait tout reproduire en un seul coup d’œil... ce qui l'empêcha pas de se montrer teigneux quand il comprit que cela avait foiré. J'eus à peine de temps d'esquiver - parce qu'on savait jamais, il aurait pu réussir sur un malentendu - que je vis des satanées chaises me foncer dessus. Des fils de chakra? Je ne pus retenir un soupir d'agacement alors que je tentais de parer en brandissant ma lame. Là, je tranchais dans le lard mais lorsque le bois explosa et qu'il vola en éclat, je ne fus pas épargner par ces derniers. Plusieurs morceaux brisés vinrent me lacérer les bras, l'un me tailla même l'oreille parce que je sentis quelques gouttes de sang dégouliner le long de mon cou.

Pas le temps cependant de m'extasier. On était pas à un dîner spectacle. Je préférais me montrer un peu plus audacieuse. Sans attendre et profitant du bordel, je fonçais sur mon adversaire du jour en le rejoignant au corps à corps puisque visiblement, il voulait danser. Tout comme lui, je ne le quittais pas du regard, pas un seul instant pour tenter de lire quoique se soit dans ses yeux, espérant quelque chose finisse par le trahir. Je levais alors mon poing comme si j'aspirais à le frapper en plein visage mais ce n'était qu'une feinte pour le toucher de plein fouet à l'estomac pour lui couper le souffle avec un coup de fourreau. J'aurais pu m'arrêter là mais quelque chose en moi me dictait que lui s'y refuserait peut-être. Il fallait que je lui prouvasse que même si j'avais la dégaine d'une loque, j'étais pas là non plus pour déconner... ou en tout cas, que j'étais pas le genre de femme à attendre sagement que la faucheuse vint me chercher sans bouger le petit doigt. J'aurais pu mais j'étais pas habitée par l'envie de crever même si j'en donnais l'impression. Pas maintenant en tout cas. Du coup, je sortis ma grosse épée pour lui montrer de quel bois je me chauffais...


Défense / Contre-attaque:

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RÉMINISCENCES DE MARIONNETTISTES

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Année 14 :Honoka Shirogane est sortie du coma il y a peu et se remet doucement de la tragédie qu'elle a vécu. Pour s'assurer qu'elle est toujours une Shirogane, Ibushi envoie Mirai la tester. Ce dernier ignore que l'évaluation est double : son grand-père connait la haine des Kaigan qui l'habite et il cherche à l'éprouver. Mirai sera-t-il capable de voir en Honoka autre chose que le clan qui lui a pris sa mère ?

« Splendide. »

Une flamme inquiétante s’était allumée dans le regard de Mirai. Son sourire s’élargit un peu plus, laissant entrevoir une rangée de dents menaçante. Le visage du marionnettiste était à présent tordu en une grimace absurde qui ne faisait que renforcer son aura diabolique. Mais Honoka ne semblait pas le moins du monde impressionnée. Envers et contre tout, elle demeurait une Shirogane et la première chose qu’on apprenait au sein de ce clan, c’était à masquer ses véritables sentiments. Sachant cela, le marionnettiste supposa que son apparente détermination n’était pas aussi solide qu’elle en avait l’air. Il était parfaitement au fait de son état de santé et elle en avait tout à fait conscience elle aussi. Par conséquent, il n’était pas idiot de présumer qu’elle était sous le coup d’un grand stress. Sa résilience et sa combattivité n’en étaient que plus louable encore. Et c’était pour cette raison que Mirai avait lâché un tel mot malgré la situation.

Mais Honoka ne semblait pas du tout réceptive à la flatterie. En voyant l’éclair de colère traverser ses yeux, le marionnettiste compris que le mouvement suivant lui serait probablement fatale s’il n’agissait pas rapidement. Il n’avait cependant aucune marionnette auprès de lui pour le protéger et ne connaissait pas non plus de technique de Kenjutsu pour se défendre. Même si cela avait été le cas, il aurait probablement agit de la même manière puisque de toutes les armes à sa disposition, le Doton était celle qu’il privilégiait lorsqu’on l’attaquait au corps à corps. La pauvre Kaigan n’était pas du tout préparée pour ce qui allait suivre.

« SPLEN-DIDE !! »

Le poing de la kunoichi allait le frapper de plein fouet lorsqu’elle décida finalement de feinter en utilisant son fourreau comme un poignard. L’expression d’allégresse quitta le visage de Mirai pour se transformer en un masque de dépit. Ce tour de passe-passe aurait probablement dû lui couper le souffle s’il n’avait pas activé son armure Doton. Malheureusement pour Honoka, la dureté de sa peau était désormais égale à celle de la roche, si bien que les effets de son attaque se faisaient à peine ressentir. Toutefois le Corps de Fer avait commencé par recouvrir le haut de son corps et avait épargné sa tête et ses jambes. En visant ces zones-là, la Kunoichi aurait atteint le marionnettiste directement et pendant un instant, c’est ce qu’il s’était imaginé. Mais en feintant, la Kaigan s’était condamnée d’elle-même. Dommage pour elle.

Mirai n’attendit pas que sa proie enchaîne avec une seconde technique et profita de l’absence de contre-coup sur son corps pour assener une attaque mortelle. Par pur sadisme, il choisit de reproduire une seconde fois la technique d’Honoka en chargeant d’avantage sa lame de chakra. Maintenant que l’échauffement était terminé, il avait bon espoir que son assaut soit une réussite… sanglante. A cette distance, impossible de louper Honoka et en l’absence de jutsu pour esquiver ou pour parer, la marionnettiste finirait lacérée de part en part. Un prompt retour à l’hôpital, qu’elle n’avait certainement pas volé.

« Je suis très déçu. »

Après l’attaque, Mirai rengaina son sabre et jeta un regard dédaigneux à Honoka. Toutefois, une flamme de convoitise brillait désormais dans ses yeux.

« J’accepte néanmoins de t’entrainer pour te remettre au niveau. »

En hochant la tête sur le côté, le marionnettiste pointa sa poitrine du pouce avant d’enchaîner.

« Mon nom est Mirai Shirogane, mais pour toi… ce sera sensei. »


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Réminiscences de Marionnettistesft. Shirogane Mirai


Se penser plus malin que son adversaire était une connerie royale et j'avais bien saisi que le type que j'avais en face de moi n'était pas un guignol à prendre à la légère. Heureusement pour moi, j'avais pas le boulard, certainement pas après être revenue de ma partie d'équilibriste sur la frontière des esprits. J'avais parfaitement conscience que j'aurais pu rester un légume à subir les pires saloperies de l'autre enfoiré d'infirmier qui avait failli me laisser crever faute d'avoir oublié de nourrir la comateuse. Quel chien celui-là! Enfin bref.

Ce type qui s'était trempé dans un pot de peinture était d'un autre gabarit, un autre délire qui m'inspirait pas tant que ça et bizarrement, je pensais pouvoir me fier à mon instinct qui me disait qu'il allait me la mettre à l'envers. Je mettais d'ailleurs pas plantée. Alors que j'avais pensé que je pouvais avoir peut-être une chance à le prenant au corps à corps et tentant une feinte en voulant le frapper dans les tripailles, je me heurtais à des abdos béton. Mais c'était qu'il cachait bien son jeu sous son plumage la mésange!! Pas de quoi pavoiser pourtant parce qu'à la vue de ma constitution actuelle, taper aussi directement me fit un mal de chien. Je sentis même un certain craquement d'os dans le poignet. Fais chier. Le bougre jubilait, il avait senti le truc et ce fumier se mit à imiter à nouveau ma technique sauf que cette fois-ci, il avait compris ce qui avait merdé lors de sa première tentative. J'allais douiller si je faisais rien.

Mais je serais une lamentable Shirogane si j'avais pas un peu de ressource.

Si on avait pas le cerveau, on avait toujours les outils ou son environnement. Moi, j'avais mon petit truc pour exploiter ce qui m'entourait et je rougissais pas de me servir comme je l'entendais. Du coup, c'était le temps de prendre la poudre d'escampette avec la technique de base que tous les shinobis géraient, même moi avec mon cerveau déglingué : la technique de substitution. Et hop! Une Honoka qui se prenait pour Houdini et qui laissait en cadeau une chaise à la con qui se fit exploser par la lame de chakra du marionnettiste. Autant vous dire que j'avais eu chaud.

Je me tenais à ce moment là dans un coin de la pièce, la main sur mon katana au cas où mais j'étais pas fraîche. Ces cabrioles me fatiguaient plus que ce que je voulais bien le reconnaître. Alors que je guettais une nouvelle entourloupe, le gugus plia les armes en m'annonçant qu'il était déçu. Je compris que notre manège prenait fin mais... honnêtement? Je le sentais toujours pas, bien que je pris une attitude plus décontractée. Je posais mes yeux sur lui alors qu'il commença à déblatérer qu'il acceptait de m'entraîner et qu'il voulait que je l'appelasse senseï. C'était un cinglé.

En attendant, j'eus la confirmation que ce type était de mon clan... et que son prénom ne m'évoquait rien du tout. A son attitude, de toutes façons, j'avais saisi que c'était pas mon plus grand fan et qu'il n'avait certainement pas dû l'être autrefois non plus. D'après les dires de mon vieux, même quand j'étais encore une femme considérée, j'étais pas connue pour être sociable et j'avais jamais trop réussi à me faire des "camarades" au sein même des Shirogane. Yukio me racontait que j'étais plutôt fourrée soit sur les remparts de la ville, soit dans un bar ou tout simplement dans mon atelier. Bref, de quoi expliquer aussi que personne ne m'eut jamais rendu visite à l'hôpital. Je m'en tamponnais le coquillard de toutes façons.

Bon. Maintenant que les présentations étaient faites, on allait devoir travailler notre communication. Massant mon poignet qui me faisait mal, je finis par me diriger vers le tableau noir de la classe et je cherchais une craie pour pouvoir écrire et une fois en main, je prenais un malin plaisir à la faire grincer alors que je marquais mon message.

" Va te faire voir. "

Je me tournais vers lui et lui présenta mon plus beau majeur. La diplomatie, ça me connaissait grave.


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RÉMINISCENCES DE MARIONNETTISTES

ft. SHIROGANE Honoka

Année 14 :Honoka Shirogane est sortie du coma il y a peu et se remet doucement de la tragédie qu'elle a vécu. Pour s'assurer qu'elle est toujours une Shirogane, Ibushi envoie Mirai la tester. Ce dernier ignore que l'évaluation est double : son grand-père connait la haine des Kaigan qui l'habite et il cherche à l'éprouver. Mirai sera-t-il capable de voir en Honoka autre chose que le clan qui lui a pris sa mère ?

Une grimace désappointée traversa le visage de Mirai tandis que l’un de ses sourcils tremblait de frustration. Se faire avoir par une simple technique de substitution était le genre d’insulte qu’aucun ninja n’aimait recevoir en pleine face. Encore moins quand l’écart des forces était aussi grand. Le Shirogane garda toutefois son calme et respira un bon coup avant de se tourner vers la Kaigan pour lui servir son discours mi-diplomatique mi-provoquant. Discours qui semblait couler sur Honoka comme la mousson sur les toits de Suna. Elle ne sembla toutefois pas rester imperméable à ces paroles et se dirigea vers le tableau accroché au mur pour donner sa réponse. Mirai haussa les sourcils en réalisant une nouvelle fois qu’il avait à faire à une muette, puis se demanda pendant trente bonnes secondes si elle allait accepter son offre.

L’horrible son qu’elle faisait en écrasant sa craie contre l’ardoise lui fit rapidement comprendre qu’il s’était totalement fourvoyé. Quant au majeur qu’elle lui présenta, il confirma avec élégance ce que le marionnettiste redoutait depuis un moment : Honoka Shirogane était une chieuse de première catégorie. A cette pensée le fasciés de Mirai se déforma à nouveau, sous l’effet d’un immense sourire sardonique. L’excitation du moment déferla de son cerveau jusqu’à son échine, l’invitant à faire craquer sa nuque bruyamment. Puisque cette foutue Kaigan voulait jouer au con, elle allait trouver à qui parler… un comble pour une muette.

« Tu es décidément pleine de surprises Honoka… »

La silhouette d’Oni Gaikotsu apparut soudain dans l’embrasure de la porte. Le pantin aux allures de démon s’arrêta dans un cliquetis mécanique, bloquant la seule sortie de la pièce. Si la Kaigan voulait prendre la fuite, il lui faudrait se défenestrer ou passer sur le corps de la marionette.

« … mais je crois que tu n’as pas réalisé la gravité de ta situation. »

Jusqu’ici la main gauche de Mirai n’avait pas quitté le manche de son katana. Mais lorsqu’il prononça le mot « situation » son bras couvert de peinture blanche se tendit vers son interlocutrice et lui montra trois doigts tendus vers le plafond.

« En réalité tu n’as que TROIS options : soit tu acceptes mon offre et tu seras réhabilité aux yeux des Shirogane, soit tu n’en fais qu’à ta tête et je ferai en sorte que notre clan… non, le village tout entier, te considère comme la pire espèce de Kaigan possible, une traîtresse qui aurait abattu sa propre équipe… et espionner Suna pendant des années. »

Le corps massif d’Oni Gaikotsu se mit en position de combat, l’imposante épée double dans une main, l’épais bouclier protégeant sa poitrine dans l’autre.  

« Ou alors… je te rend service et je te tue ici et maintenant pour abréger toutes tes souffrances. »

Les mains de Mirai se mirent à danser dans les airs, ses doigts pianotant sur un clavier invisible. Avec une agilité de chat, le marionnettiste tordit son corps avant de prendre la traditionnelle position des maîtres du Kugutsu.

Il était prêt à mettre sa menace à exécution.


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Shirogane Honoka
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Jouer la conne, c'était une de mes spécialités. Il fallait dire que j'avais aiguisé mes capacités dans le domaine pendant le temps de mon enfermement et ma rééducation, surtout avec l'infirmier qui m'avait pris en grippe et dont je ne retenais volontairement pas le nom. Un mec de son genre méritait pas qu'on se souvint de lui de toutes les façons. Et puis, il fallait dire que j'avais pas grand chose pour m'occuper puisque je n'avais droit à aucune visite hormis celle de mon père, chose qui m'avait rappelé avec violence que j'avais une vie sociale digne du néant. Cela ne m'avait pas autant attristé que ce que je l'avais cru quand j'en pris conscience. Je me disais que cela s'accordait tout simplement avec ma personnalité. Pourtant, dans mes rares souvenirs, je ne m'étais pas apparue si... seule. J'avais cependant fini par accepter les choses comme elle venait, et dans le lot, j'y mettais aussi tous les potentiels problèmes. Quand on était surveillée et enfermée vingt-quatre heures sur vingt-quatre, on s'amusait comme on pouvait.

Alors que je finissais par écrire mon petit message, le dénommé Mirai se sentit obligé de me présenter son camarade de métal pour appuyer ses propos. Là, je découvris une marionnette gigantesque qui barra l'entièreté de la porte, me bloquant littéralement le passage à moins de lui passer au travers. Sur le coup, j'aurais pu aisément dire que je la trouvais superbe et j'avais bien envie de savoir de quoi elle était capable. Pas par défi ridicule mais parce que j'étais une Shirogane, quoique l'on en pensa, mon père étant le plus convaincu de tous. Il m'avait d'ailleurs évoqué que la première fois que j'avais vu l'une de ses propres marionnettes, contrairement à une gosse normale, j'avais eu les yeux qui pétillaient. Il avait vu de la fascination dans mon regard qui l'avait autant étonné qu'effrayé parce que son pantin demeurait un engin de mort après tout. Il me disait que jusque là, j'avais toujours eu cette expression à chaque nouvelle poupée rencontrée. Bien que j'étais incapable de savoir si c'était le cas aujourd'hui, j'étais persuadée que oui... Mais on était pas trop dans l'ambiance.

Je finis par tourner mon regard dans la direction du Shirogane qui leva subitement trois doigts, soit trois options qu'il me présentait et autant vous dire qu'il n'y en avait aucune qui me réjouissait véritablement : l'obéissance, la menace ou la mort. Et il osait me présenter ça comme si c'était un choix? J'appelais ça se faire tenir par les bijoux de famille. Mourir? Cela ne m'intéressait pas vraiment et je savais que je n'avais aucune chance face à sa marionnette rien qu'en l'observant ou tout du moins, pas avec lui qui la gérait à côté de matière totalement indépendante de ces mouvements. Une autonome donc? La poisse. Sa menace? Si elle ne pesait que moi, je dirais que je m'en foutrais royalement sauf que mettre le doute sur la loyauté, c'était la foutre sur le dos de mon père qui m'avait sauvés, recueillie et adoptée. Par contre, le loulou semblait oublié que j'étais au sein des Shirogane bien avant notre assimilation par le village de Suna. Ce serait un sacré plan sur la comète de la part des Kaigan et d'autant plus risible que les Kaigan auraient été trop fiers pour jouer les espions de cette façon. Qu'on les craignît me semblait légitime, mais fallait pas pousser le vice à ce point. Mais bon, je semblais être la seule de cet avis. Il me restait donc que le dernier "choix".

Cependant, je me demandais ce qu'il avait à gagner, lui. M'entraîner? Cela se voyait à des kilomètres qu'il n'avait que du mépris à mon égard - sans que j'en connaissais la raison bien que j'y devinais un lien avec mon origine véritable puisqu'il me parla des Kaigan. M'humilier? Il était flagrant que c'était peut-être son petit délire. A chacun sa névrose. Je finis par soupirer alors que je jouais avec le bâton de craie. Je supposais qu'il voulait m'exploiter pour une raison qui m'échappait encore - et pas certaine que je voulais le savoir de toutes manières. J'arrêtais de jouer et pris le tampon pour effacer mon message précédent, pour me mettre à écrire de nouveau. Mourir ou m'écraser? Moyen comme option mais le choix était vite fait en réalité.

" On commence quand senseï? "

Mouais. Cela me gonflait déjà. Heureusement finalement que j'étais muette, j'aurais jamais à le prononcer.

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ft. SHIROGANE Honoka

Année 14 :Honoka Shirogane est sortie du coma il y a peu et se remet doucement de la tragédie qu'elle a vécu. Pour s'assurer qu'elle est toujours une Shirogane, Ibushi envoie Mirai la tester. Ce dernier ignore que l'évaluation est double : son grand-père connait la haine des Kaigan qui l'habite et il cherche à l'éprouver. Mirai sera-t-il capable de voir en Honoka autre chose que le clan qui lui a pris sa mère ?

Mirai exultait de joie et il avait énormément de mal à ne rien laisser paraître. Il avait beau se contenir pour ne pas sautiller sur place, l’allégresse transpirait sur son visage et illuminait son sourire. Bien évidemment, toute personne extérieure -y compris Honoka- aurait perçu cet ignoble rictus comme la marque d’un sadique, d’un dément ou d’un psychopathe. Et vu la réputation que se trainait le Shirogane, on ne serait probablement pas loin du compte. Mais le mettre dans une case aussi étroite et l’y laisser pour le restant de ses jours serait une erreur stupide qu’un esprit avisé ne devait pas commettre.

Mirai était bien plus qu’un cinglé…
C’était un artiste.

« Je vois que tu t’es résignée… excellent ! »

Le shinobi repris une position normale avant de connecter des fils de chakra à sa bête mécanique pour qu’elle s’approche de lui et pose les genoux à terre. La marionnette à ses pieds, on aurait pu croire l’espace d’un instant que son maître avait des délires de grandeur s’il ne s’était pas immédiatement hissé sur ses épaules. Oni Gaikotsu se redressa alors et attendit les ordres de Mirai.

« Retrouvons-nous sur le terrain d’entraînement au crépuscule. Amène ta marionnette et ton épée… tu en auras besoin Honoka Shi-Ro-Ga-Ne. »

S’appesantir sur le nom de leur clan n’était pas sa première intention. Il avait d’abord souhaité faire comprendre à sa future « élève » qu’il la considèrerai désormais comme une marionnettiste à part entière. Car même si Mirai était toujours partagé, il savait pertinemment qu’à un moment où à un autre il lui faudrait marquer des points pour gagner sa confiance et obtenir des résultats. N’étant toutefois pas capable de faire taire sa haine des Kaigan, cela avait donc donné une prononciation écorchée du mot « Shirogane » qu’Honoka aurait tout loisir d’interpréter. Avec un peu de chance, elle se dirait simplement qu’il s’agissait d’une excentricité de plus dans son comportement et non la tentative ratée d’un minimum de considération pour sa personne.

Perché sur les épaules de son pantin comme un enfant sur celles de son père, Mirai se détourna de son interlocutrice et quitta la salle de classe au ras du plafond. Du haut de ses deux mètres et des poussières, Oni Gaikotsu faisait office de géant dans la quasi-totalité des bâtiments de Suna. En sifflotant, le Shirogane disparu dans les couloirs de l’académie, laissant derrière lui le souvenir étrange d’un ninja peinturluré juché sur un colosse à tête de squelette.


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