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En avant Maestro! | feat Ongaku Koutaishi

Chinoike Hitagi
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Chinoike Hitagi
En avant Maestro!

Je me tenais parfaitement droite et je déglutis difficilement. Qu’est-ce que je faisais ici, pourquoi j’étais là ? J’avais été imprudente, très imprudente, trop imprudente. Mais, on m’avait forcé la main, j’avais été un peu obligée, bien que cela m’embêtait énormément. Lorsqu’il arriva devant l’énorme porte du village caché des feuilles, Konoha, j’avais déjà conscience que je m’étais aventuré trop loin, pour une Chinoike comme moi, c’était trop demandé… Je sentais déjà mon sang battre à mille battements par minutes, je ressentais aussi un gout aigre dans ma bouche et une douleur acide au fond de mon bide. La rage et la haine, un surplus d’émotion que je serais bien incapable de contenir. Il avait parlé quelque secondes aux gardes, avait montré quelque papier, puis m’avait fait signe de venir, j’avais secoué la tête négativement, il avait commencé à marcher vers moi. J’étais à une dizaine de mètres et je ne voulais plus avancer, avancer, c’était le risque de faire quelque chose qui pourrais être préjudiciable aux miens. Je ne me sentais pas forcément capable de me contrôler, trop de distraction haineuse existait au sein de ce village, trop… Je ne ressentais que mépris envers les Shinobi du pays du feu et plus encore envers les Uchiha. Finalement, l’homme d’une cinquantaine d’années, aux cheveux bouclés grisonnant arriva à ma hauteur et siffla :

« Que fais-tu femme ? Suis-moi ! »

Je montrai les dents et cracha avec crainte et colère :

« Sieur Buruelu, vous n’êtes pas sans ignorer que dans ce village réside ceux-qui ont massacré les miens… Ja… jamais je ne mettrai le moindre pied dedans… Pas sans les miens… »

Le musicien me regarda, attrapa mon menton, puis souffla avec son haleine aviné :

« Je t’ai payé pour que tu sois ma garde du corps…  Pour que tu me protège des brigands jusqu’à mon arrivé à Konoha, et pas que, même à l’intérieur du village, tu te dois de me protéger. Je suis un grand musicien ! Je suis le grand Pateriku Buruelu ! Tu vas me suivre maintenant. »

Je secouai les épaules, pour bien montrer que je refusais et repris, le regard triste et mélancolique, les yeux dans le vague, semblant regarder une ombre effrayant derrière mon interlocuteur...le village de Konoha :

« Non… non, je ne veux pas… Je… je risquerai de faire quelque chose qui trahirait les miens… La suite sera sans moi, je vais rentrer chez moi et puis c’est tout ! »

Et alors que je me dégageai de l’étreinte du saltimbanque, celui-ci m’attrapa le bras et soufflant de désespoir repris avec lassitude :

« Si tu me suis, que rien ne m’arrive et que tu me ramène chez moi, à l’isthme, je te paierai trois fois ce que je te devais de base. T’es d’accord femme ? »

Je me figeai, pensive. Etais-je réellement capable de me contenir et de protéger le musicien ? Il y avait désormais une grosse somme en jeu. L’argent était indispensable, je ne pouvais pas faire l’impasse. A contrecœur, je revins vers lui et un avec un regard méprisant au vu du comportement fourbe du musicien, puis avec un infini dégoût murmura :

« Tss, c’est d’accord, mais au moindre problème, moi je pars et vous vous débrouillez seul… Et je veux être payé la moitié à l’avance. »

Le musicien émit un petit rire avec un rictus mauvais et me serrant la main que je lui tendais la secoua avant de poser une bourse dans ma main. Je fermai cette dernière derechef alors que mon client, mon patron glissa dans mon oreille :

« Voilà déjà un tier, Kunoichi… Tu auras un autre quart une fois que nous aurons quitté le village et le dernier quand tu m’auras ramené en vie chez moi. »

J’hochai la tête avant de suivre ce musicien à la langue bien pendu qui avait réussis à bien négocier avec moi, mais c’était maintenant que tout commençait. Je m’arrêtai devant les gardes et alors que Pateriku Buruelu me présentait comme sa garde du corps, et tandis qu’ils me fouillaient, sans rien trouver que ma bourse et mon sabre, j’eu alors un laissé passer pour pénétrer dans cette ville. Ceux-ci remarquèrent mon nodachi, qui n’était de toute manière pas caché. Ceux-ci me le confisquèrent et je ne leur laissai qu’à contrecœur. Alors que je m’enfonçai dans la ville, sur mes gardes, je ne pus m’empêcher de trouver que tout cela était une mauvaise idée, mais il était trop tard pour faire demi-tour.

Finalement, grâce aux corbeaux voyageurs, mon patron avait déjà un concert de prévu pour le soir même et alors que nous trouvâmes une auberge en périphérie, heureusement, nous déposâmes nos affaires, alors que je prenais avec moi un kunai, si jamais je devais défendre ce musicien atypique qui allait grassement me payer. Mais malgré la joie d’être grassement payer était complètement éclipsé par le fait que j’étais dans un endroit dangereux ou tout pourrait me faire piquer une crise de colère.  Mais, c’était un risque à prendre, probablement un risque nécessaire, c’était finalement pour les miens, pour la bonne cause assurément. Et sous le crépuscule, nous rejoignîmes la taverne ou le musicien allait s’exercer et faire son concert. Et alors qu’il commençait à voir avec le gérant de la taverne pour tous les détails techniques en prévision du soir, dans une taverne qui commençait à se remplir doucement, je me plaçai au bar, non loin de la personne que je devais protéger, puis souffla de mécontentement… Heureusement pour lui que j’avais vraiment besoin d’argent !

kyro. ldd 017
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Ongaku Koutaishi
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Ongaku Koutaishi
Le bar était remplies à ras-bord ce soir là. Le grand Pateriku Buruelu, faisait l'honneur de sa présence dans mon bar référentiel, Sahara-san (le barman) m'avait annoncé que malgré tout le talent dont je faisais preuve avec un instrument en main, je ne rapportais pas suffisamment au Feu des Gourmands. Pour conclure cette soirée déjà désastreuse, je devais faire preuve de tenus car je serais le serveurs attitré de sa magnificence. Sahara m'avait annoncé cela comme une évidence, qui n'était évidente que pour lui. Et pour me combler d'autant plus de malheurs j'étais arrivé en retard et la salle habituellement calme, tout du moins animé mais calme était comme je l'ai dit totalement remplis. Malgré toute l'agitation déjà présente et l’espace fortement réduit, certains habitué du bar purent s'offusquer se levant de leurs tables. Pourquoi ? Parcequ'ils m'avaient vus grandir et devenir le musicien extraordinaire que je suis, alors en me voyant dans mes habits de ninja mon bandeau frontal dépassant de la poche de mon bermuda, ils avaient compris que je ne jouais pas ce soir et la fierté qu'ils avaient eus en voyant ce publique qu'ils pensaient être pour moi, venait de se briser pour révéler la vérité : ce soir je ne jouais pas. J'ignoras leurs protestations, leurs faisant comprendre que c'était douloureux et que je préférais oublier cette événement. Je fus toute fois soulager de voir que ce "fameux" musicien n'était toujours pas arrivé. Je pus donc allais parler avec Sahara, pour connaître les consignes précise qui m'étais assigné.

"Salut Sahara, désoler j'ai du retard . . ."
 
"Ne t’inquiètes pas, tu es dans les temps comme toujours ahaha. Arrêtes de faire cette tête veux-tu ? C'est juste pour une soirée après tu reprend ton post de musicien exclusif !"

"Les consignes Sahara. . ."

"Pardon je m’égare, en première partie de soirée, au vus de son heure d'arrivé, je te prierais de t'occuper de la Kunoichi qui l'accompagne, tu l'aidera dans sa tache de protection, bien-sur tu dois aussi la considérer une invitée de marque. En deuxième partie, tu me fera le plaisir de t'occuper de Pateriku Buruelu et le raccompagner, encore désoler pour ce que je te fais subir cependant comme je ne pourrais pas me regarder dans un miroir si je ne le fais pas juste après son concert . . . tu enchaîne met leurs plein la vus Kouta-kun !

Je venais de retrouver mon sourire, j'allais montrer à ce musicien qui était le meilleur ! Cependant un détail avait retenus mon attention, je travaillerai avec une femme . . . Merde. Bon après tout j'étais dans mon bar donc tout se passerais bien. Normalement tout ce passerais bien

"Par contre, file t'habiller à l'étage et n'oublie pas ton bandeau"

Je venais de partir en courant dans les escaliers vers ma loge attitré. J'enfilais en 4eme vitesse mon costume trois piéce, ma chemise rouge bordeaux, ma veste noir, ma cravate assortis, un pantalons présentable, 2 Kunai et bien-sur mon bandeau que j'attachais à mon bras, certes voyant mais c'était le but. Me rendant compte du temps que je venais de passer à me préparer, je sautais littéralement les escaliers. Je fut rassuré de voir mon chère barman parler avec le "musicien". Je n'oubliais toute fois pas ma première mission, m'occuper de sa garde du corps. Je l'as repéra assez vite, et m'approcha d'elle coté barman du bar.

"Hoy c'est toi la garde du corps du gros lard la bas ? Je suis Koutaishi Ongaku, j'ai été assigné à la protection et la distraction de ton "client" tant qu'il est dans mon bar, mais comme ,on vas pas ce le cacher, il n'as pas besoin de moi, tu veux quelque chose ? T’inquiètes c'est gratuit pour les inviters et d'ailleurs qu'elle est ton nom ? Ca me faciliterai la vie"  

J'étais bizarrement calme avec elle, ce qui était chose rare avec les femmes, elle avait l'air sur les nerd alors malgré tout j'allais éssayer de lui faire passer une bonne soirée et peut-être devenir ami, je divaguais. Je me servit un verre de jus de raisin pour pouvoir échauffer ma gorge pour plus tard
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Chinoike Hitagi
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Chinoike Hitagi
En avant Maestro!

Je me raidis dès lors que la voix résonna derrière moi. Mes épaules se soulevèrent de manière visible. J’étais à cran, j’étais très à cran, j’étais sur mes gardes et encore ce n’était qu’un euphémisme, je suai même tellement j’étais stressée et en peur. J’avais beau me rappeler encore et encore que ce n’était que pour un soir, que dès demain, nous allions retourner à l’isthme, je restai terrifié et pour cause, chaque être ici me faisait peur, chaque être ici pouvait être un Uchiha. Alors que je me sentais capable de me maîtriser devant n’importe quelle shinobi du pays du feu, si jamais je tombais né à né avec un de ceux qui a massacré les miens, je serai bien incapable de me contenir et c’était bien cela qui m’effrayais… Car se serait préjudiciable, gravement préjudiciable aux miens.

Je me retournai calmement avec une lenteur infinie, jusqu’à ce que je sois en face de celui-ci qui m’avait interpellé. C’était un gnome ayant bien une vingtaine de centimètre de moins que moi, il arborait sur son bras le bandeau de Konoha. Le jeune garçon avait bien quatre ou cinq ans de moins que moi et était déjà shinobi à son allure. Il était affreusement bien sapé, trop bien sapé probablement pour quelqu’un qui devait protéger une autre personne de son propre aveu. Je le dévorai des yeux, regardant chaque détail sur lui. Je voulais être sûr qu’il n’était pas un ennemi possible, puis je vérifiai partout dans la taverne que rien ne semblait problématique, j’étais légèrement rassurée. Finalement, je posai mes prunelles grises dans ses yeux, scrutant n’importe quel signe dans le miroir de son âme, essayant de lire qui il était, sans réussir à trouver autre chose que le jeune homme n’était pas un danger pour moi, ni pour mon patron de fortune. Puis après une légère courbette, plus par réflexe que par réel respect, je détournai mes yeux de lui, j’avais autre chose à faire que m’acoquiner avec la racaille du village caché de la feuille. Mais, je finis tout de même  par me présenter, je n’étais pas si mal élevé que cela. J’avais commencé à parler pendant que celui-ci s’assis pour se servir un verre de vin ? A moins que ce ne soit du jus de raison… Oui, c’était probablement mieux pour quelqu’un de son âge de seulement boire du jus de raison… Oh, moi ? Je buvais du saké dès mes dix ans pour m’habituer au gout et bien le tenir… Enfin, j’avais finis par développer un certains amour envers cette boisson, or, il était absolument impossible pour moi de boire ne serait-ce qu’une goutte d’alcool dans cette situation, je me l’interdisais formellement. Encore une fois, je voulais être en parfaite possession de mes moyens :

« Ouais, ouais, salut ! Enchanté d’te rencontrer Coupe-Sushi. Moi, c’est Hitagi. »

Puis, je détournai mon attention du garçon aussi rapidement que je l’avais placé, retournant à mes affaires, scrutant la taverne avec peur et un intérêt qui ne me ressemblait pas, ma prudence était définitivement accrus par ma présence ici et surtout par la foule qui s’amassait dans le bâtiment. Je n’avais jamais été agoraphobe, mais dans un lieu complètement inconnus, remplis d’ennemi, je ne me sentais que très peu à mon aise, voire pas du tout.

Avec du recul, plongée dans mes pensées, essayant de tout voir et de tout comprendre, reprenant mes raisonnements en boucle pour la défense de mon employeur, mais encore plus, pour ma propre défense je me rendis compte de ce qu’avait dit le jeune homme au tout début. J’avais seulement acquiescé sur le fait que j’étais la garde du corps du musicien. Il était mon patron même si il m’avait emmené dans ce satané lieu… Je ne pouvais pas permettre qu’on le critique de la sorte. Je tournai ma tête jusqu’à apercevoir le jeune shinobi, de nouveau, je soufflai mis terrorisée, mi amusée :

« Pour ce qu’il me paye, j’peux décemment pas t’laisser le critiquer de la sorte sur mon patron… C’est… c’est un homme intègre…enfin je présume. »

Finalement, voir le jeune garçon me donnait soif avec son verre de jus de raisin. Avec du recul, je n’avais rien bu et mangé depuis bien trop longtemps, j’étais assoiffée. Donc je me décidai à demander à celui qui devait s’occuper de moi durant cette maudite soirée :

« J’peux avoir un verre de jus de pomme, s’il te plait ? J’ai soif ! »

Puis, ramenant mes sens quelque secondes sur la salle, je finis par laisser tomber et plaquant mon visage dans mes mains, à deux doigts d’hurler, sanglota :

« Mais pourquoi je l’ai suivis moi ? J’ai rien à faire ici… C’est… C’est clairement pas ma place ! »

Je gardai mon visage dans mes mains sans bouger, puis le sortis, fin déprimée. Moi fière Chinoike, j’étais effrayée, j’étais renvoyée à ma condition enfantine, voilà les effets du massacre des miens, dresser, nous les survivants comme de petit chien incapable d’attaquer… C’était d’autant plus rageant que je ne vivais que pour les miens avec comme quête ultime de mon existence de me venger. Je me sentais faible et je détestais sincèrement cela, je voulais me lever et crier mon mécontentement, mais je ne pouvais pas, je flippais trop pour le faire. Dans ma tête, il n’y avait que de la gueule, aucun acte et je me détestais pour cela… Dans ma tête tournait en boucle quelques phrases :

« Putain, j’aurais jamais dû le suivre »

Et le pensais sincèrement, je voulais fuir loin d’ici, mais le peu d’honneur qui me restait me forçais à rester… Finalement, il ne me restait de l’honneur pile quand cela ne m’arrangeait pas… Satanée contradictions et paradoxes de mon être !


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Ongaku Koutaishi
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Ongaku Koutaishi
« Ouais, ouais, salut ! Enchanté d’te rencontrer Coupe-Sushi. Moi, c’est Hitagi. »

Elle venait vraiment de m'appeler "coupe-sushis" ? J'éclatais de rire. Il était rare que mon prénom soit si mal prononcé, cependant j'étais de bonne humeurs, je ne la reprendrai pas, de toute manière la fameuse Hitagi n'était avec moi que pour ce soir.
Quelque chose clochais, elle acquiesçait de manière mécanique à mes questions et restée tourner vers le reste du bar, un air légèrement effrayé sur le visage, que pouvait-elle craindre dans un endroit pareil ?

« Pour ce qu’il me paye, j’peux décemment pas t’laisser le critiquer de la sorte sur mon patron… C’est… c’est un homme intègre…enfin je présume. »

Son ton de voix ne faisait que me conforter dans mon idée qu'elle était absolument effrayé, et que malgré sa protestation hésitante elle ne portait pas son client dans son cœur    

« J’peux avoir un verre de jus de pomme, s’il te plait ? J’ai soif ! »

Ne me laissant pas le temps de réfléchir plus que cela, me détournant d'elle pour lui préparait cela à toute vitesse je laissais mon ouï se concentrer sur la jeune Hitagi. Je pouvais entendre son cœur allait beaucoup trop vite au vus de la situation, je me raidissais soudain

"Veut-elle attaquer le bar ? Et stresse t-elle à cause de l'arrivé d'un ninja inconnu ? Non, impossible vus son physique elle devrai sans doute penser qu'elle peut me battre facilement, il doit y avoir une autre raison que je ne connais pas"

Reprenant mon activité après m'être persuadé que ne risquais rien. Cependant son état me faisais me questionner et légèrement m'inquiéter sur le "pourquoi", pourquoi était-elle dans cette état ? La réponse me vint après quelques secondes de réflexions, elle était étrangère à Konoha elle devait donc être inquiètes de voir des ninjas débarquer. Chose qui ne risquait pas d'arriver car Sahara ne laissait entrer presque aucun ninja, pourquoi ? Car il considérait cela risquer, moi j'étais une exception à cette règle tout comme la plupart des ninjas qui avaient moins de 18 ans. Je venais de terminer de préparer son verre de Jus de pomme, j'avais du refaire de la boisson sucré car nous en avions plus en stock. Au moment ou je lui posa son verre devant elle, je la vis enfouir son visage dans ces mains couvertes de cicatrices.

« Mais pourquoi je l’ai suivis moi ? J’ai rien à faire ici… C’est… C’est clairement pas ma place ! »

En tant normal une personne normal n'aurait pas entendus ces paroles, mais mon ouï exceptionnel m'avait permis de capter ces mots. Et meme si je n'en comprenais pas la porter je la vis au bord de la crise de nerf, ce qui me paraissait anormal. Cependant mon cerveau, qui commençais à protester quand à son utilisation répété, me donna de nouveau une réponse convaincante, elle avais un antécédent peu enviable avec Konoha et je me devais de la calmer, sachant qu'elle ne m'écouterais pas réellement si je n'attirais pas son attention, je fis le geste le plus risquer de ma vis sans le savoir je posais ma main sur son épaule, et parla d'une voix que je voulais rassurante

"Hitagi, ne t’inquiètes pas trop aucun ninjas ne viendra ici. Je suis le seul autoriser à entrer dans ce bar, je ... ne sais pas pourquoi tu l'as suivis mais si tu veux te calmer, ma loge est tranquille en haut et je peut rester en bas avec un genjutsu en place, même si je penses qu'il ne remarquerais rien de toute manière. Tout ça pour dire qu'aucun autre ninja est ici à part moi, et que si tu veux te reposer dans un endroit calme fais moi signe mais ne reste pas dans cette état"  

Je n'aimais pas voir cette quasi-totale inconnue dans cette état et puis il devait rester 1 minute avant le début du concert alors c'était maintenant ou jamais.
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Chinoike Hitagi
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Je gardai mon visage caché dans mes mains, le corps prostré, comme essayant de me faire la plus petite possible, probablement en vain. J’étais enfermée dans une spirale infernale de pensée et de crainte, sans que rien ne réussissent à me sauver de mes pensée fataliste, pompant peu à peu ma lucidité. J’étais comme une lapine terrifiée devant le grand méchant loup, je ne pensais à fuir, loin, très loin, là où personne ne me retrouvera. Je ne faisais plus vraiment attention à ce qu’il y avait autour de moi, même l’étonnant brouhaha de la taverne avait disparu, je n’avais pas non plus fait attention au verre de jus de pomme que m’avait servis le jeune ninja, plus rien n’existait à mes yeux, seul une peur irrationnelle qui corrompais mon cœur dominait mon être. Après tout, personne ne savait que j’étais une Chinoike ici, sauf mon patron, je n’avais aucune raison de craindre l’arrivée d’un ninja de Konoha… Sauf si un Uchiha arrivait là, bien entendu… J’avais perdu de vue ma seule réelle crainte : faire du tort aux miens.  Je ne savais pas vraiment combien de temps j’étais restée comme cela, peut-être une dizaine de minutes… ou alors étais-ce seulement une poignée de seconde. Je n’en savais définitivement rien malheureusement.

Toujours plongée dans ma détresse, une main finis par se posé sur mon épaule. Ce contact n’avait aucune animosité et une certaine tendresse, enfin je le croyais.  Sentir une main sur mon épaule, comme un contact familier me permis  de mettre en pause mon pessimisme, au moins pour un temps. Ce contact fus suivis par une voix plutôt douce et masculine. J’en déduisis rapidement que c’était celle du jeune garçon là, merde déjà c’est quoi son nom ? Ah ouais Scout-Mochi un truc du genre. Son discours avait pour but de me rassurer et c’était indéniable. Enfin, je restais quand même choqué quelque secondes devant ses paroles. Il avait lu comme dans un livre ouvert en moi… C’était perturbant, très perturbant. Comment avait-il deviné que j’avais peur des shinobi ennemi vienne ? J’étais très perturbé par cela. Le garçon avait pitié de moi, il me proposait de me reposer. Je me sentais pitoyable, être pris en pitié par les habitants d’un village que de détestais, je me sentais honteuse, surtout honteuse de l’empathie dont avait fait preuve le garçon… Tout le ninja de Konoha n’était donc pas des monstres assoiffé de sang, massacrant femme et enfant sur la demande ? Je… ma vision même de ce village était ébranlée… Mais je me sentais encore plus honteuse qu’un ennemi potentiel ait réussis à lire aussi facilement en moi, c’était un signe de faiblesse… Mais, pourtant je ne ressentais aucune animosité dans sa voix, seulement une bonté sans pareil. Comment étais-je sensé réagir ?

Je sortis ma face du contact réconfortant de mes paumes pour observer qui avait osé me toucher et celui qui avait osé ma parler comme cela. Avec une lenteur exagérée, voir même ridicule, je finis par apercevoir, Couche-Bougie. Celui-ci possédait sur son visage une moue compatissante, à moins que ce ne soit de la pitié. Celui-ci put apercevoir mes yeux rouges, avec des larmes aux coins des yeux. Je le regardai fixement dans les yeux, puis détournant le regard, un peu méprisante et rougissante déclara :

« Humf, je n’ai pas besoin de ta pitié ni de me reposer… »

Puis, recommença à regarder dans la taverne pour si tout allait toujours bien, c’était le cas. Mais le discours du jeune garçon avait suffi à effacer en partis mes craintes, au moins pour l’instant, c’était suffisant. Après une poignée de seconde, je finis par reprendre :

« Et puis, qu’on soit bien claire Mouche-machine si je suis aussi calme désormais, ce n’est pas comme si tes paroles m’avait calmé… Im… imbécile ! »

Je rougissais de plus belle, gênée. Je ne savais pas comment réagir, je n’en avais fichtrement aucune idée et j’avais juste l’impression de faire quelque chose de gênant, de très gênant…  Ce type de comportement ne me ressemblait pas, mais j’étais parti de si loin qu’arriver à un état aussi détendu bien qu’étrange ne pouvait être qu’une bonne nouvelle pour moi. Pour essayer de retrouver un peu de ma contenance, je pris le verre de jus de pomme et le vida d’une traite. Le jus avait avec léger gout sucrée, très agréable. Puis, toujours gênée grogna à voix basse :

« Merci pour le jus de pomme, il… il était très bon… »

Je me sentais redevable envers le jeune garçon, mépris ou pas pour son village, je ne pouvais que voir avec étonnement qu’il était d’une intégrité incroyable. Il était sûr que cette rencontre allait ébranler pas mal de mes certitudes et ce n’était que le début il semblerait !



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Ongaku Koutaishi
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Ongaku Koutaishi
« Humf, je n’ai pas besoin de ta pitié ni de me reposer… »

Je rigola légèrement à son affirmation retirant ma main de son épaule. De la pitié hein ? Je ne voyais pas cela de cette manière, mais elle avait peut être raison. Après tout on me disais bien que j'étais trop bon et honnêtes. Ce qui était en partis faux, alors entendre quelqu'un me dire que je faisais preuve de pitié faisait du bien. Un doux sourire orna mon visage, ce soir il n'y aurait pas de manipulation, de traque d'info, non rien juste moi qui profite d'une belle soirée.

« Et puis, qu’on soit bien claire Mouche-machine si je suis aussi calme désormais, ce n’est pas comme si tes paroles m’avait calmé… Im… imbécile ! »

Elle avait effectivement retrouvé son calme, son rythme cardiaque avait baissé et sa respiration était devenus plus mélodieuse, je remarquais à peine ces joues rougissantes et le nouveau surnom dégradant qu'elle m'avait assigné. Je me laissais doucement bercer par son cœur les yeux fermés, avant de les rouvrir me rappelant que j'étais techniquement en service. Me rendant soudain compte que la jeune femme m'avait traité d'imbécile, je pris un air boudeur pendant qu'elle avalait son jus de pomme, que je lui avais servis plus tôt.

« Merci pour le jus de pomme, il… il était très bon… »

Je souri de toute mes dents à son compliment, il était rare que je prépare les boissons alors il était encore moins communs que l'on me complimenta la-dessus.

"Merci du compliment, je peux te resservir un verre si tu veux et d'ailleurs. . ."  

Je lui tendis un mouchoir, elle avait pleurer et il me semblait normal de lui offrir de quoi se débarbouiller

"Essuie t'es quelques larmes restantes, ma proposition tient pour toute la soirée si à un moment tu veux t'éloigner de ce brouhaha n'hésite pas, je te ferai monté à la loge et non je n’arrêterai pas d'être sympathique, je ne vois pas pourquoi je ne le serai pas d'ailleurs. Après tout tu es humaine. Le jours ou je considérerais quelqu'un autrement cela voudra dire que je suis devenus une ordure. . ."  

J'avais prononcé cette dernière phrase plus bas, presque dans un murmure.

"Enfin peu importe tout ça pour dire que je suis à ta disposition toute la soirée !"

Je vis du coin de l’œil que Sahara et le "musicien" avaient finis de discuter, le concert allait sans doute bientôt commençais, quand une idée folle me vint.

"Hitagi ! Tu sais faire de la musique toi aussi ?!

La réponse était sans doute négative cependant, l'idée d'un duo sur scène avait le don de me séduire comme la meilleurs des maîtresses.  Je sortit par reflex mon ocarina pour le lustrer, rougissant légèrement à mon action peu conventionnel.

"Désolé"

Heureusement je n'avais attiré l'attention de personne
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Mon attention restait fixée sur le jeune garçon. J’avais retrouvé mon calme et plus aucune peur ni aucune gêne ne subsistait en moi, j’avais retrouvé un contrôle sur mes sentiments, je me sentais forte, puissante, invincible. Je regardais le jeune garçon sourire avec candeur, simplement heureux du compliment… J’enviais sa simplicité, il n’avait pas à cacher qui il était, ni vivre pour se venger, il n’allait pas avoir une existence pavée de sang comme la mienne… N’y voyez aucun regret de ma part quant à la voie que j’ai choisis de suivre, je ne pourrai jamais regretter le sentier sanglant sur lequel je marchais, pour les miens, passés comme futur. Juste, la simplicité d’une existence, non dicté par la haine devait être magnifique, peut-être un jour, dans de nombreuses années, pourrais-je aussi existé de manière candide, simple… C’était-là un rêve largement envisageable.

Mais avant cela Hitagi, tu vas risquer ta vie à de nombreuse reprise et tenter de massacrer ceux-qui ont massacré les tiens… Même si tu dois un jour réussir, pour tes crimes à venir, tu ne mériteras jamais cette existence.

Cette petite voix en moi, pessimiste à raison, je n’étais pas une bonne personne, j’étais fondamentalement égoïste et têtue, j’arpentais mille danger chaque jour et je me rapprochai de plus en plus de ce danger, sans aucune crainte, sans peur, simplement la bave aux lèvres, excité de mettre fin aux vies d’autre personne. La logique, la raison, voudrait que je change, mais je ne me sentais bonne qu’a une chose, une seule chose, tué, dès ce moment-là, je ne pouvais pas abandonner les miens et la seule chose que je sache faire… Finalement, je ne mériterais pas de belle fin joyeuse après tout cela… Mais, lorsque les organismes soumis à la haine auront tous disparu, peut-être alors que le monde pourra se construire sur une base plus saine ?

Je me mis à moitié à glousser devant tant de candeur. Je me rendis compte que Toute-nouille-Mie me tendait un mouchoir, je le pris puis m’essuya les larmes qui persistaient après ma crise d’angoisse et mes gloussements. Ne vous y trompez pas, un monde comme cela, en paix, sans haine, se serait merveilleux, mais je n’ai pas assez confiance en l’homme pour cela… L’homme est si mauvais, je l’avais compris, j’étais moi-même mauvaise et pourtant, je n’avais aucune envie de changer, parce que je m’aimais comme cela, j’aimais mon existence actuelle et je m’y accrochais, bien que consciente de la haine de la vie et de ses paradoxes, mais j’appréciais follement de servir les miens, je me sentais utile et cela, rien ne pourra me retirer ce sentiment. Je ne vivais pas que pour moi, je vivais pour les miens et malgré que cela ressemble à une fatalité, j’appréciais cela.

J’écoutais ce que le jeune garçon me disait. Encore une fois, j’étais admirative devant tant de vertu, tant d’honneur. Il était une si belle personne, trop belle personne pour ce monde cruel et violent. Il allait se faire dévorer par la dureté, la difficulté, les horreurs de cet endroit trop cruel ou tout le monde tue tout le monde. Apprendre à connaître la philosophie de celui qui un jour pourrait devenir un ennemi était tout simplement horrible, car je serai un jour obligé d’affronter des personnes de son espèce, des personnes méritantes, très intègres. Moralement parlant j’étais dépassée en tout point, je ne pouvais que l’accepter, après tout, je ne voulais toujours pas évoluer. Pour lui, ne pas aider son prochain était signe d’être une ordure, alors qu’est-ce que c’était que se battre contre son prochain ? Se battre pour la mort d’autrui, qu’est-ce que ça disait sur moi ? Que j’étais une ordure ? Pire encore probablement…

Si tu savais la vie que je rêvais de mener, tu ne serais probablement pas aussi gentil avec moi… Je suis bien pire qu’une ordure.

Finalement, après qu’il m’eut encore certifié que je pouvais lui demander ce que je voulais, je ne lui redemandai pas un verre de jus de pomme. Non pas que je n’en aussi aucune envie, par pure gourmandise, j’aurais aimé en reprendre un, mais je ne voulais pas trop profiter du jeune homme. Après tout, il faisait déjà tant pour moi, j’avais beau être une mauvaise personne selon ses critères, j’avais encore assez d’honneur et d’intégrité pour ménager ce jeune homme. Si il était un héros comme dans les vieille légende, moi j’en serai l’ennemi, la méchante, l’antagoniste sur son chemin. Je vivais dans une réalité différente à la sienne et encore une fois, même si je ne regrettais pas mes choix, ceux qui ont vallonné ma jeune existence, sa réalité émettait une douce lumière à mes yeux, une lumière pâle lumière rouge échauffante, qui du haut de ma poitrine jusqu’à ma tête réchauffait de manière chaleureuse.

Je restai immobile, songeant avec ferveur au jeune garçon, quand finalement, celui-ci dans un sursaut de zèle me demanda avec ferveur :

« Hitagi ! Tu sais faire de la musique toi aussi ?! »

Je sursautai à moitié, surprise par l’excitation du jeune homme. Dans ses yeux brillait une lumière si éblouissante, la lumière de la passion, somme toute. Puis, finalement, celui-ci se rassit presque déçu et désolé de sa question. Il sortit de sa poche un petit objet avec plusieurs trou, probablement un instrument de musique, cela prenait du sens avec ses paroles précédentes et sa présence ici. Finalement, il finit par s’excuser oralement, l’air tout penaud. En sois presque triste. Sa bonne humeur était contagieuse et le voir désormais si triste après tout ce qu’il avait fait pour moi me faisait souffrir un peu. Je posai ma tête sur ma main gauche, puis siffla :

« Eh, fait pas cette tête !  Pour répondre à ta question, je sais chanter, enfin un peu, c’pas extraordinaire, mais je sais chanter, j’sais faire des trucs assez sympa avec ma voix… Mais… euh… J’ai jamais chanté devant personne moi… Euh, t’as l’air de bien débrouiller avec ton truc… Puis, vu qu’t’es ici, c’est probablement qu’t’es un musicien, non ? T’as envie qu’on se fasse un petit truc après l’passage de Sieur Buruelu ? Ou alors sa première partie, j’suis bien sûr qu’si on est convainquant, il pourrait accepter… Si… si t’arrives à être assez convainquant avec moi, j’veux bien monter sur la scène avec toi. »

Je fis une pause, puis m’étirant de tout le long de mon dos, leva les bras en l’air et continua l’air malicieuse, comme parlant à un amis que j’avais toujours connus :

« Épate-moi ! Convainc moi qu’on s’éclate un peu ! »

Il était impossible pour moi de prévoir que malgré ma peur panique de ce village je puisse m’amuser autant… Ce, ce jeune garçon est incroyable. Il avait une si belle influence sur moi… Dire que demain j’allais retourner avec plaisir vers mes anciennes occupation me rendait un peu triste, mais je ne voulais pas y penser, le futur était le futur, la passé était le passé. Je ne voulais plus que profiter du moment présent et penser après aux conséquences. Pour une soirée, je voulais gouter à une liberté illusoire pour ensuite retourner à mon existence. Elançons nous sans crainte et profitons de tout cela !




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Ongaku Koutaishi
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« Eh, fait pas cette tête !  Pour répondre à ta question, je sais chanter, enfin un peu, c’pas extraordinaire, mais je sais chanter, j’sais faire des trucs assez sympa avec ma voix… Mais… euh… J’ai jamais chanté devant personne moi… Euh, t’as l’air de bien débrouiller avec ton truc… Puis, vu qu’t’es ici, c’est probablement qu’t’es un musicien, non ? T’as envie qu’on se fasse un petit truc après l’passage de Sieur Buruelu ? Ou alors sa première partie »

Elle savait chanter ! Et elle lisait dans mes pensées ou bien ? Bien-sur que je voulais faire un duo avec elle ! Mes yeux s’illuminèrent, rendant le rouge de mes yeux, d'un brillant écarlate ! Je me rappelais qu'on disait de mes yeux qu'ils rivalisaient avec ceux des Uchiha. J'ai jamais apprécié ce comparatif. Je ne voulais pas ressembler à un clan d'Homme arrogant, qui commettaient les pires atrocités pour gagner en puissance. Je ne suis pourtant pas bien différent d'eux. Je manipule, ment aux gens pour qu'ils me soient utile lors de mon ascension aux pouvoir, lors de ma vengeance. Je criai sur tout les toits que nous étions tous Humain et que s'entre tuer était idiot, mais pourtant je voulais tuer notre Hokage et le Daimyo.

Peut importe. Ils ne sont pas Humain ils ont tuer ton senseï

Ma conscience rabat-joie avait raison dans un sens, si je changer d'objectif maintenant ça ne prouverais que ma lâcheté. J'avais choisis un chemin sombre ou personne ne pourra malheureusement me suivre. Je tuerais le moins de gens possibles, il y du bon en nous tous, je veux me raccrocher à cette idée. Je voulais pouvoir voir du bon en tous, mais je devais l'admettre je n'étais pas un bonne exemple. Mais je ne devais pas être l'exemple, non je serais le médicament, douloureux mais nécessaire. Je serai peut être l'homme le plus détesté de ce monde, je ne serais jamais un Kage digne mais je serai l'homme qui as instauré la paix, celui qui a unifié les peuples. Celui . . . qui j’espère sera retenue comme le Kage le plus doué de sa génération.

Je ne m'étais pas forgé seul. Le monde m'avait tout enlevé, ma famille que je n'ai jamais connus et mon senseï. Je n'en voulais pas au monde. Je ne lui en voudrait jamais car se serait rendre mon cas une généralité.

Hors que savais-je des gens, rien.

Tu ne connais pas cette femme. Tu lui fais si rapidement confiance alors qu'elle vient d'ailleurs ? IDIOT ! Sait-tu si elle fait partie d'un clan ? oh oui c'est vrai elle est ''humaine" c'est cela que tu dira lorsqu'elle te plantera un kunai dans la gorge ?

Elle n'accomplirai que son devoir de tuer son adversaire je ne pourrai jamais en vouloir à des gens comme ça car ils n’accomplissent que ce qui leurs semblent juste, c'est pour ça que je veux changer la société ! Pour que la mort ne sois plus un quotidien !

« j’suis bien sûr qu’si on est convainquant, il pourrait accepter… Si… si t’arrives à être assez convainquant avec moi, j’veux bien monter sur la scène avec toi. »

Et puis peu importe, je vais profiter de cette soirée ! Demain c'est Demain ! Je ne dois pas aller plus vite que la musique n'importe quel musicien sait ça !

« Épate-moi ! Convainc moi qu’on s’éclate un peu ! »

« Dans ce cas ! S'il te plaît ! Tu vas voire c'est génial ! Entendre les applaudissement du public ! Se relâcher d'un poids s'exprimant avec la musique ! Et puis, je n'aurai qu'a accompagner t'as voix ! Tu n'auras qu'as chanter moi je suivrai avec mon Ocarina ! Je ne suis pas le meilleurs musicien de Konoha pour rien ! Et puis je n'aurais qu'as dire à Buruelu qu'il n'as pas le choix ! Je suis un ninja de konoha et j'ai quasi tout les droits ici ! Il est sur mon territoire ! Et puis je suis sure que tu rêve de le voir vexé par le fait que tu chante mieux que lui ! Et si il réduis ton salaire par jalousie je te donne la différence ! Et je t'offre une bouteille de Jus de pomme ! »  

N'attendant pas sa réponse, je sauta par dessus le bar, coupant la route de Buruelu qui se dirigeait vers las scène. Je me plantais devant lui, un sourire froid aux lèvres, mon regard sans émotion le traversant. Il était chez moi et j'avais littéralement tout les pouvoirs, malgré tout je sentit le regard mit désapprobateur mis amusé de Sahara .

«Hoy ! changement de plan je fais ta première partie pour préparer le publique à t'entendre, oui je sais Sahara t'a pas prévenus, mais ici c'est moi le régisseur. Donc prépare toi au bar, Bois léger car après tu devra faire mieux que moi »    

Je sautais sur la première table venus, heureusement les personnes attablé étaient des habitué, ils savaient ce qui suivait. Le regard de Sahara était définitivement devenus amusée et curieux de la suite, il avait repris ça place derrière le bar, m'invitant à poursuivre d'un clin d'oeil. Je souris de toute mes dents avant de composer les mudras pour exécuter la technique "Ventriloque" pour que ma voix surplombe la masse sonore qui c'était accumulé.

«Un peu de calme je vous pris. Merci. Bonsoir à tous et à toutes ! Vous êtes bien plus nombreux qu'as l'accoutumé, et cela est bien normal car nous accueillons le grand Pateriku Buruelu ! L'un des plus grands musiciens connus ! Malheureusement vos oreilles ne sont pas prêtes à accueillir sont art ! Je me dois en tant que musicien attitré de notre établissement de vous préparez à cela alors permettez, que moi Koutaishi Ongaku meilleurs musicien de Konoha vous présente son art dans une première parties que vous saurez, je le sais, appréciez à ça juste valeur !»

Sur ces mots, je sauta d'un bond sur la scène sous les applaudissements de certains. Ces paroles m'avaient coûté, je haïssais reconnaître du talent à cette homme. Mais maintenant c'était le moment de vérité. Je fit une révérence largement exagéré, avec une main qui semblait tendus vers le publique mais en réalité elle était tendus vers Hitagi. Je ne savais si je l'avais convaincus, mais dans tous les cas je trouvais cette soirée plus que bénéfique pour moi.
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Chinoike Hitagi
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Le Jeune garçon ouvrit de grands yeux ronds, remplis d’une passion et d’une volonté incroyable, ces pupilles brillaient d’une lueur rubis et je ne pouvais qu’admirer la lueur qui étincelait de mille reflets pourpres. Celui-ci attrapa ma main, puis plantant ces prunelles dans les miennes, se mit à débiter de nombreuse parole à une vitesse incroyable. Il essayait de me motiver, de me convaincre de monter sur scène. Il me parla avec cette passion que lui seul semblait avoir du public, de leur applaudissements, de leur délicieuse ovation, de leur cris, t’imprégnant les tripes, te poussant à aller plus loin, toujours plus loin, dans une quête pour simplement profiter, aimer, juste aimer avec un grand A, faisait fi de bien des manières de la logique. Finalement, la charge d’argument finis par me convaincre, enfin c’est surtout l’entrain du jeune garçon qui m’avait convaincu et aussi probablement la bouteille de jus de pomme, enfin, surtout il avait l’air si heureux, si content, si fier de pouvoir jouer de la musique avec moi, je ne pouvais pas le laisser seul, après tout, il m’avait réconforté, je ne pouvais pas oublier cela, toujours dans mon cœur, j’entendais ces mots pour me rendre le calme, je me devais de lui rendre la pareil et puis au diable le monde. Je ne connaissais personne ici, personne ne me connaissais, je pouvais bien profiter, m’échapper de mon existence, de ma morne existence, de ma triste existence. J’avais besoin de cette parenthèse pour mieux me comprendre et puis, toute expérience était bonne à prendre.

Coupe-Sushi se leva en trombe après que je lui répondis d’un balancement de la tête couplé à un petit sourire qui voulait dire que j’acceptais sa proposition. J’acceptais de monter sur scène et de laisser mes tripes  chanter. Rapidement, se casant devant mon patron, un sourire froid aux lèvres, prenant la parole, déclara un truc au cinquantenaire qui ouvrit de grands yeux, serra les poings, puis s’éloigna vers le bar alors que mon camarade indiquait à tout le monde dans la salle que nous allions faire la partie du grand Môsieur Buruelu pour préparer la salle à l’entendre. L’homme arriva vers moi, les yeux brûlant, je posai ma main sur son épaule, ferma un œil, tira un peu la langue et m’excusa. L’homme secoua la tête, puis repris son état normal, ayant probablement abandonné l’idée de faire quitter la scène. Et puis après tout, cela pouvait être tout-à fait bénéfique pour lui, si nous arrivions à chauffer assez la salle. Nous avions la lourde charge d’en faire un brasier qui ne s’arrêterait jamais. Je voulais au moins faire ça pour me faire pardonner envers le musicien, mais aussi pour le remercier d’avoir insisté pour que je le suive dans ce satané village, c’était grâce à lui.

Je sautai rapidement sur quelque table avant d’atterrir sur la scène, ou j’attrapai la main du jeune musicien avec son ocarina, puis je me déplaçai jusqu’à me mettre à côté du jeune garçon, ce qui permis à tout le monde de voir que je le dépassais aisément d’une tête, peut-être deux. Dardant mon regard sur l’assemblée en bas, je sentis mon cœur se mettre à battre à tout rompre, moi qui avait combattus des guerriers puissant dans des contrés éloignés, moi qui avait frôlé la mort, moi qui avait arpenté de dangereux sentier, me voilà terrifié par un groupe de vulgaire habitants de Konoha, me voilà bien ridicule, j’étais Hitagi, je ne pouvais pas me laisser faire de cette manière, je devais dominer la situation, quoi que cela m’en coute…

M’approchant de l’oreille du jeune homme, je murmurai :

« Met moi la musique la plus mélancolique que tu as, j’vais tous les faire chialer ! »

J’avais une idée de quoi chanter, la chanson de ma vie, de ma déception, de ma tristesse, de ma volonté de vengeance. Une propre création, créée dans les moments de douleurs, de haine, de colère, la consécration de la douleur de mon existence, de la mélancolie de mon être… Me raclant ma gorge, je finis par murmurer juste pour moi-même :

« Vas-y Hitagi, tu n’as pas peur, tu es meilleure que tout ça, montre le leur ! »


Tandis que les premières notes de l’ocarina de Coupe-Sushi commençaient à raisonner, je me laissais entraîner par le rythme, lent, mélancolique triste, j’avais pour volonté de créer un brasier de tristesse pour faire naître une forte empathie dans le cœur de ces badauds. Je gardais mes mains serré sur mon torse, au-dessus de ma poitrine, je sentais le contact chaud de mes propres mains, je fermai els yeux, commença lentement à memonner, laissant le rythme monté en moi encore quelque seconde, puis ouvrant la bouche, commença à vider mon cœur, mes tripes :

The musique:


« Ne pleure pas… Ne pleure pas petite fille
Détesté de toute part, ne disparais pas
Tu te dois de rêver pour cette nuit là
Pour que le futur dans lequel tu crois brille
Ait confiance en toi, tu peux tout réussir
Dans ton cœur résonne une promesse d’avenir

Obligé de se battre, destiné à souffrir
Sans jamais pouvoir aimer quelqu’un de bien
Tu n’peux plus vivre que comme un pauvre chien
Ne laisse pas tes sentiments t’étourdir

Les tiens ont trop approché la lumière
De maître vous êtes devenu des rebus
Cette divine, splendide gloire n’est plus
Vous n’êtes plus que de tristes poussières
Pour avoir osez espérez une auréole
Vous vous êtes mangé trop fort le putain sol.

Obligé de se battre, destiné à souffrir
Sans jamais pouvoir aimer quelqu’un de bien
Tu n’peux plus vivre que comme un pauvre chien
Ne laisse pas tes sentiments t’étourdir

Mille ruisseaux  ont coulés intarissable
C’est leur sang qui a badigeonnée la terre
Depuis cette valse mortelle, tu vis l’enfer
Tu es désormais une fille méconnaissable
Eduqué par la haine, née de la tragédie
On peut encore appelée cela une vie ?

Obligé de se battre, destiné à souffrir
Sans jamais pouvoir aimer quelqu’un de bien
Tu n’peux plus vivre que comme un pauvre chien
Ne laisse pas tes sentiments t’étourdir

Les larmes de tristesse  sont  de la haine
Peux-tu encore regardé mon visage ?
J’ressens ces yeux carmin jusque dans mes veines.
Dans cette existence, je ne suis qu’un rouage
Puis-je continuer de vivre comme cela
Au moindre faux pas, je serai enfin plus là.

Pourquoi vivre dans l’ombre de la vengeance ?
Si c’n’est que pour embrasser une fatalité
C’est bien la seule  chose qui me fait m’aimer
Je suis toute soumise à cette engeance.

Après tout, pourquoi résister ?
Laisser moi encore rêver.
J’suis pas prête à m’réveiller.
J’veux pas encore l’affronter.
Ce monde trop cruel pour moi
Je veux qu’il disparaisse avec moi
Pour laisser aux miens, un doux songe
Les sortir de ce gros mensonge

Enfin pouvoir sortir de cette terreur
Pour ne plus jamais qu’un enfant n’est peur
Je veux laisser un monde plein de douceur
Avec mille et une splendeurs »

Je laissai ma voix décroitre, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un simple filet d’air sortant de ma gorge. J’étais rutilante de sueur, j’y avais mis l’entièreté de mes tripes, j’étais resté concentré au maximum sur ma voix, mon chant… Je me sentais libre, libre de tout. Je n’avais plus aucun poids dans ma poitrine, je me sentais si légère, si heureuse, si bien, c’était fantastique.

Encore essoufflée, je me tournai vers Coupe-Sushi qui s’approchait de moi, probablement pour me féliciter. Je le regardai avec des yeux étonnés, j’étais étonnée de ce que je venais de faire. Il m’avait poussé à faire cela, que pouvais-je bien faire pour le remercier ?

Sans réfléchir, alors qu’il s’approchait de moi, je lui fauchai sa jambe, le faisant tombé, le rattrapai puis, plantant mes yeux quelque avec bienveillance quelque instant, puis ouvrant la bouche, l’embrassa langoureusement avec la langue. Je ressentais une chaleur encore plus incroyable au fond de ma poitrine, mais cette chaleur n’était pas désagréable, au contraire, je me sentais comme un oiseau, libre comme l’air. Ne vous y trompez pas, je ne ressentais pas d’amour pour le jeune garçon, j’étais simplement reconnaissante et c’est ce qui m’est venus spontanément, l’esprit libéré de toute chose parasite. Puis, remettant le jeune garçon sur ses pattes, lui souris de nouveau avec gentillesse, puis détournai le regard, je me tournai vers le public, puis hurla à m’en faire dérailler la voix :

« EST-CE QUE VOUS AVEZ AIMEZ ?!? »


Je me sentais libre et c’était si grisant !


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Ongaku Koutaishi
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Je fut soulagé de sentir la main de ma compagne d'un soir. Je ne me sentais absolument pas de rester seul sur scène après le discours que je lui avais tenus. Elle se dressa donc à mes côté, surlignant la différence de taille remarquable qu'il y avais entre elle et moi. Me faisant passer pour un nain en comparaison. Elle me fit la demande particulière de jouer ce que j'avais de plus triste, proposition à laquelle je répondit fièrement :

"T'inquiète pas Hitagi ils ne s'en sortiront pas à si bon compte, on vas montrer que l'on est les meilleurs !

Malgré mes propos plein de confiances, je ne savais absolument pas quoi jouer. J'étais en effet peu habitué à pratiquer mon art en groupe depuis la perte de Mélodii-sensei. Je me préparai mentalement faisant fi du reste, même de la shinobi qui se rassurais et se préparer à faire vibrer sa voix. Je ne me concentrer que sur une chose, mon répertoire musical, le repassant mentalement à toute vitesse, cherchant avec vivacité la plus adapté à la demande d'Hitagi. Une me venait en tête, mais je ne l'as maîtrisé que très peu, venant juste de l'apprendre. Elle faisait partis des œuvre réalisé par Hasori Uchiha. J'étais pas dans la merde.

Lorsque les dernier semblant de paroles furent émis par le public, je débutais ma mélodie espérant de tout mon cœur, que je n'aurais pas à improviser en plein milieux de notre art. Je ne me laissais pas totalement emporté attendant, d'entendre Hitagi.

« Ne pleure pas… Ne pleure pas petite fille
Détesté de toute part, ne disparais pas
Tu te dois de rêver pour cette nuit là
Pour que le futur dans lequel tu crois brille
Ait confiance en toi, tu peux tout réussir
Dans ton cœur résonne une promesse d’avenir. . ."

Je croyais rêvé . . . Sa voix était tous simplement magnifique, juste magnifique, aucun mot ne pouvais décrire avec exactitude le timbre que j'entendais. Cependant les paroles en elles même avaient un sens je pouvais l'entendre aux battements de son cœur. Devais-je l'écoutais ou tout simplement jouer mon art ? Je décidai de faire les deux. Laissant exploser mon chakra en une passion fulgurante de l'art, tout en écoutant attentivement les paroles de la chanteuse du soir.

"Obligé de se battre, destiné à souffrir
Sans jamais pouvoir aimer quelqu’un de bien
Tu n’peux plus vivre que comme un pauvre chien
Ne laisse pas tes sentiments t’étourdir

Les tiens ont trop approché la lumière
De maître vous êtes devenu des rebus
Cette divine, splendide gloire n’est plus
Vous n’êtes plus que de tristes poussières
Pour avoir osez espérez une auréole
Vous vous êtes mangé trop fort le putain sol. . . ."
 
Vous ? Elle parlait donc d'un groupe et non pas d'elle seule comme dans la première strophe qui ne pouvait être plus explicite, la seconde exprimer en soit la vie de Shinobi en général selon moi, cependant il pouvait y avoir un sens caché. Tes sentiments pouvaient ici représentaient cependant ces compagnons ce qui aurait un sens avec la troisième, exprimant le destin, l'histoire d'un clan ? Merde ! Faire trois choses en même temps n'est pas appréciable pour mon cerveau. Je ne pouvais pas les prendre un par un, je devais avoir une vue d'ensemble soit attendre la fin de la représentation en ce cas . . .
Je sautais sur la première me baladant en une valse lente et majestueuse parmi le public silencieux fasse à notre art, que j'écoutai moi même, comme si je me regardais à travers un autre c'était une sensation étrange mais agréable qui me parcourait tout le corps jusqu'aux tréfonds de mon âme marqué au fer noir de la mort. Laissant mes pas me porter dans la salle, comme un ange mortel, chantant mille et une promesse à nos auditeurs qui nous écoutais d'une oreille attentive, certains pleurait déjà.
"Tss. Trop facile. . ."

Je remontais sur scène maintenant le même pas et la même prestance. Le souffle d'Hitagi me confirmant qu'il était temps que je reprenne ma place de nain à ces côté. Arrêtant ma course folle à ces côté reprenant le fil de mes pensée analysant à toute vitesse les paroles qu'elle avait chanté.

"C’est leur sang qui a badigeonnée la terre
Depuis cette valse mortelle, tu vis l’enfer
Tu es désormais une fille méconnaissable
Eduqué par la haine, née de la tragédie
On peut encore appelée cela une vie ?"

C'était idiot la ressemblance flagrante avec ma vie et la sienne, enfin dans le sens métaphorique.

"Les larmes de tristesse  sont  de la haine
Peux-tu encore regardé mon visage ?
J’ressens ces yeux carmin jusque dans mes veines."

Tout en continuant à frictionner chacun de ces vers sans remord, je m'approchais d'elle pour la féliciter, lorque mon esprit eus une information; "J’ressens ces yeux carmin jusque dans mes veines."; Je me sentais défaillir dans tout les sens possible du terme; ça ne pouvait pas être vrai; "Les tiens ont trop approché la lumière"; ça ne changeait rien cependant je comprenais mieux certains évènement de cette soirée. J'avais fait quelques recherches sur Konoha et sur l'histoire des clans des clan plus particulièrement sur les clan Inuwashi et Uchiha. Et sur ces derniers la plupart des infos auraient été introuvable sans l'aide de Sahara, que je soupçonnais de plus en plus de travailler pour la pègre. J'avais donc eus un temps en ma possession des parchemins attestant d'un clan exterminé par les Uchiha, ce clan était celui des Chinoike, curieux d'en savoir plus sur ce clan je m'étais alors renseigné plus sur les autres possesseur d'yeux carmins. Et j'appris après avoir supplié le barman de m'en parler, que ce clan exister toujours et exécuter toujours des mission. Il n'avait donc pas été dure de faire le lien ici. Malgré tout, cela m'était totalement égale, après tout c'étaient des ninjas comme les autres. Au moment ou j'allais m'exprimer je sentis quelque chose de doux et chaud s'approprier mes lèvres, avant qu'un corps inconnus s'introduise dans ma bouche.

Mes yeux agrandirent de surprise lorsque Hitagi m'embrassa et que mon cerveau qui n'avait jusqu'alors pas fait de contre directive à son sexe se mit à fourmiller de mille et une autre idée. Voyant le corps de Femme qu'elle avait, dissimulé par ces vêtement de ninja, la beauté de ces yeux, ces courbes parfaites, son visage magnifiquement léger à ce moment là. Mon cœur s'emballait allant plus vite qu'un cheval, tandis que mes joue passer à une couleurs bien plus rouge que rouge en soit même. Mon esprit ne pouvant plus se détacher d'elle en sa totalité même après qu'elle se soit séparé de moi, je ne pouvais m'empêcher de repasser se baiser en boucle; baiser qui me clouait au sol et qui m'empêchais de réfléchir correctement.

Mon cerveau perverti eu une dernière penser avant que le cris d'Hitagi me réveil avec son cris et que Sahara nous dégage de la scène :

"Les Chinoike sa embrasse sacrément bien !"
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Chinoike Hitagi
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Auréolée par les cris d’allégresse des spectateurs, je me sentais si forte, comme si rien n’existait d’autre que moi ici, comme si le monde entier tournait autour de mon unique personne. C’était loin d’être déplaisant, je croyais même que je commençais à apprécier cela. C’était si nouveau, le trac de la scène, les applaudissements, tout cela était un monde que je n’avais jamais connus et qui me fascinait désormais, une nouvelle voie semblait s’ouvrir à moi.

Veux-tu réellement être une troubadour et abandonner les tiens en cessant de te battre ?

Comme à chaque fois, mon subconscient ramenait sa fraise et ses paroles d’une clarté incroyable à mes yeux semblaient être comme un coup de couteau. Je ne pouvais pas me laisser perdre dans ma quête vengeresse. Chanter c’était bien, se faire applaudir, c’était bien, mais ce n’était pas avec cela qu’on gagnait une guerre, qu’on orchestrait une vengeance. Et c’était qui résonnait en moi désormais. Autant que je pouvais m’amuser ici, ce n’était pas une alternative viable à mes yeux, cédé à la facilité et la médiocrité de cette existence était inadmissible. Je ne pouvais mentir, j’aimais chanter, j’avais aimé être acclamé, cela m’avait fait un bien fou, mais accepter cela et en faire ma vie, cela revenait à abandonner les miens à mes yeux. Je ne voulais pas abandonner les miens, c’était bien la seule chose qui ne changeait pas dans mon cœur, qui n’était pas touché par les évènements que je vivais. Ma volonté viscérale à être utile pour le clan, à l’aider était de plus en plus croissante même. Je pouvais douter de beaucoup de chose, de donner ma vie pour mon clan n’en faisait pas partis.

Je secouai la tête, toujours bercé par l’allégresse des cris et des acclamations, mais comme toute bonne chose, il y avait une fin. Mon numéro, enfin notre numéro avec Coupe-Sushi était terminé, il était désormais tant de laissé la place au professionnel qui bouillonnait de là où il était. Je le voyais bien, il voulait monter sur scène pour montrer qui était le chef parmi nous deux. A mes yeux, cet orgueil masculin était puéril, je n’avais jamais cherché à être remercié ou vénéré par mon chant, lui cherchais les acclamations. Nous étions fondamentalement différents. Le patron du bar nous fis alors signe de dégagé, nous avions monopolisé l’attention déjà trop longtemps. Qu’on nous ait permis de jouer était déjà une grande chose, nous ne pouvions pas espérer plus. Je fis alors quelque pas, puis me rendis compte que mon camarade de scène ne bougeait pas. Il avait les yeux dans le vague, avait une main posé sur ses lèvres et semblait presque avoir un filet de bave descendre du coin de la bouche. Il n’avait pas bougé d’un millimètre depuis que je l’avais embrassé. Je levais les yeux au ciel, après tout, ce n’était qu’un enfant, j’étais peut-être allé trop loin. Je fis donc volte-face, puis lui attrapant la main, le tira hors de la scène tandis qu’autour de nous, les gens commençaient à rire aux éclats devant le jeune garçon aussi rouge qu’une tomate. Moi, je portais un demi-sourire sur les lèvres et ne rougissais pas. Après tout, il ne fallait pas se méprendre sur mes intentions. Je ne ressentais aucun amour pour Coupe-Sushi, il m’avait juste trouvé un exutoire, un moyen de dégager les éléments négatif de ma tête. J’en ressortais grandis et avec une volonté encore plus criante. Je ne doutais plus vraiment de ce que je voulais faire, il me restait plein d’interrogation, mais cependant, j’avais à peu près une ligne à suivre.

Lorsque je l’avais embrassé, je n’avais ressentis nul papillon dans le ventre, juste un sentiment de satisfaction du devoir accomplis. Je voulais le remercier et je l’avais fait, point, cela ne m’évoquait rien de plus. Ce n’était pas comme ces ivrognes arpentant les tavernes pensaient. Je ne connaissais pas l’amour romantique, mais il était sûr que je ne ressentais pas cela pour le jeune musicien. Et puis, m’imaginer dans une amourette avec un gamin, aussi mature qu’il soit, c’était ridicule, nous étions de monde différent.

Nous arrivâmes après quelque secondes à notre point de départ, le comptoir du bar et nous rencontrâmes au passage mon client, qui me lança un regard froid que j’ignorais. Après tout, il ferait mieux d’être reconnaissant, désormais, j’avais, enfin, nous avions chauffée la salle. Bref, je lâchai finalement la main du musicien, puis me rasseyant sur mon tabouret, posai mes coudes en arrière sur le comptoir, puis commençai à surveiller mon client. Après tout, c’était ça la raison de ma présence ici, surveiller mon client. Puis, lâchant ma tête en arrière, finis par siffler :

« Coupe-Sushi, un verre ! »

Ma gorge était asséchée et j’avais besoin de l’hydrater. Après tout, j’avais chanté jusqu’à ce que ma voix aille dans ses derniers retranchements, j’avais bien le droit de faire plaisir à ma gorge. Certains pourraient dire que j’étais tyrannique avec le joueur d’ocarina, mais c’était faux. Et puis, je l’avais embrassé le jeune, il pouvait bien me servir un verre de jus de pomme non. Je lui avais offert mon premier baiser, ce n’était pas peu rien. Je me sentais si bien, si détendue, et ça c’était grâce à l’autre, peu importe ce qu’il pourrait se passer, je ne pourrai pas l’oublier.



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Ongaku Koutaishi
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~ feat. Gens 1 & Gens 2


Je n’arrivais point à sortir de cette état à la limite de la contemplation et de l’inaction, j’avais instinctivement je posais une main sur mes lèvres pour être sûr que cela était bien la réalité réel, je fus tenté un instant d’utiliser le kai pour être sûr de ne pas être dans une illusion, cependant mes idées perverse m’en empêchèrent, après tous si cela était une illusion je ne voulais en sortir pour rien au monde, lorsqu’elle se tourna un instant, mon regard ne pus s’empêcher de descendre en dessous de son don, me rendant encore plus rouge qu’à l’accoutumé.
Lorsqu’elle se rendit compte que je ne suivais absolument pas ces pas et que j’étais resté figé comme une statue au milieu de la scène elle décida de me tirer par la main hors de celle-ci. Chose qui fut facile au vus de mon état proche du légume, et du fait que les commentaires des habitués que je connaissais bien ne faisait que plus me perturber. Comment vouliez vous garder un semblant de calme avec des hommes qui vous cris des choses obscènes sur votre camarade d’un soir qui était extrêmement hum je dirais sexy ? D’où me venaient toutes ces idées ? De son simple baisé ? J’étais franchement mentalement faible sur ce coup.
Le musicien dit professionnel nous passa à côté, un regard froid sur le visage, je laissais doucement glissé mon ouï sur ces battements de cœur. On l’avait à première vu, contrarié, j’eus un sourire carnassier, avant de lui lancer dans un pic de confiance, et surtout de réelle conscience :
« Essaie de faire mieux… Amateur ! Tu es sur mes plates bandes alors ne te montre pas si grognon… »
Je savais pertinemment qu’il était trop fier pour quitter le bar sur une simple provocation, alors je pouvais bien le permettre. Je retournais assez rapidement dans mon état de poisson, n’écoutant que peu la suite, je donnais mécaniquement un verre remplis de jus, et une bouteille que je lui avais promis étiqueté à mon nom « Création de Koutaishi ! »  sans rien de plus, j’étais un esprit vide de pensée mis à part les courbes tentatrices, d’Hitagi et mes instincts animal se réveillant peu à peu. J’attrapais la première bouteille d’alcool, peu importait quel  était celui-ci, après tout, je me disais qu’à mon âge tenir ce genre de boisson serait un miracle sortit de nulle part, cependant au moment ou je m’apprêtais à ouvrir la bouteille,  un léger cri d’enfant interrompis le tout, le chanteur en fit fi, n’aillant sans doute pas entendu cependant, mon ouï exceptionnelle avait repéré cette voix que je connaissais, qui m’était familière comme une douce caresse. Il n’était pas rare que de jeunes enfants viennent prendre de quoi manger ou se rafraichir habituellement moi et Sahara fermions les yeux tout comme les consommateurs, certains des gosses faisaient partis de l’orphelinat. Leurs mélodies m’étaient familière, leurs petit cœur souvent joyeux et d’autres fois boudeurs je les connaissait par cœur, mais leurs cris, je ne voulais pas les connaître, et je n’avais à aucun moment calculé que l’une des personnes venus spécialement pour voir ce musicien inutile, pourrait prendre la main dans le sac  l’un de ces êtres à la candeur absolu qui n’avait que la faim comme moteur et l’appel d’une vie meilleure, je ne pouvais décemment pas laisser cela se dérouler. Leurs voix n’était pas faites pour crier de peur, et dire des paroles qu’aucun d’eux ne devrait prononcer :
« Laisser-moi ! Vous me faite mal ! »
Mes rougeurs disparurent soudain alors que mon regard brumeux se cristallisa dans un froid hivernal, laissant transparaître la douce et désagréable mélopée de la mort imminente, il était rare que je me laissa aller de cette façons. Cependant j’eu une parole clair pour Hitagi.
« Si un gosse essaie de te faire les poches, réprimande le doucement tu veux… »
Je ne fis pas attention à sa réponse, lançant un kunai à travers la pièce qui vint se planter dans la table d’un gros lard et de deux de ces amies qui rigolaient de la petite de 3 ans ma cadette qui c’était fait prendre lançant des phrases à la sonnante disgracieuse comme tous chez ces hommes là. Heureusement pour mon ouï sensible, leurs rigolade malsaine se termina au son de larme blanche se plantant dans la table, que je devrait sans doute repayer … Encore… Un silence de mort suivit mon action, la jeune chapardeuse courant vers moi pour se réfugier  prêt de quelque chose de rassurant , alors que je sautais par-dessus le comptoir pour repasser du côté de la jeune Chinoike.
Je poussais doucement Fubuki (ma cadette) vers Hitagi :
« Tu peux aussi t’occuper de Fubuki ? Je vais me faire ces 3 connard … A part si une bonne baston ça te botte ? Hoy le vioc reprend ta musique …»
Malgré mon absence d’émotion dans ma voix, mes rougeurs resurgirent lorsque je tournais la tête vers la shinobi, avant de reprendre mon air sérieux, et de laisser transparaître mon envis de tuer en approchant doucement des 3 sallopart, cette soirée allait être mouvementée !



 

     

   

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Chinoike Hitagi
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Je sirotais sobrement et calmement le jus que venait de me servir le jeune musicien, je le remerciai chaleureusement et minaudant, avant de me rendre compte que ce n'était pas utile car celui-ci possédait les yeux dans le vague et ne semblait réagir que mécaniquement. Je reportai ainsi mon attention sur le cinquantenaire sur la scène, commençant à chanter. Je secouai la tête de manière détendue, le son était à mon goût, il n'y avait pas à dire, le chanteur n'était pas n'importe qui, je me sentais même un peu ridicule d'être passée avant lui. Mais, cela avait été un coup de folie, mon coup de folie, un fil me rattachant à ma jeunesse endeuillée et endettée. Je pouvais certes me sentir un peu honteuse de mon manque de talent par rapport à l'homme, mais je n'avais pas à pâlir quant aux efforts que j'avais mis en œuvre, je m'étais donnée à fond, comme dans tout ce que je faisais. Je ne pouvais qu'accepter qu'après une telle carrière, aussi longue, je sois dépassée, c'était normal, je n'étais qu'une amatrice par rapport à ce pro. Mais, j'avais réussi grâce à mon compère sur la scène à enflammer le public et leur tiré des larmes, c'était là une sacrée grosse fierté.

Alors que je continuai à siroter, les yeux scrutant partout, Coupe-Sushi se redressa d'un coup, comme s'il avait perçu quelque chose que moi je n'avais pas perçu. Avec la musique et le chant suave de mon patron, je n'avais rien entendu. Cependant, un regard vers où le joueur d'ocarina regardait me permis de comprendre ce qui était en train de se dérouler, une petite fille avait été prise en train de voler et les personnes qu'on avait essayés de voler semblait être de bien mauvaise humeur à cause de cela. C'était assez triste pour la petite fille, mais voler était un signe de faiblesse à mes yeux, seuls les êtres pitoyables volaient. Si quelqu'un avait essayé de me voler, je lui aurai probablement envoyé mon poing dans la poire en guise de vengeance, peu m'importait alors que ce soit une gamine ou un vieillard, être réduit à de telle extrémité me faisait pitié. Je ne comptais pas réagir, ce n'était ni mon travail, ni ma volonté, sachant que j'aurai été la première à la cogner, bien qu'ayant probablement modéré ma force, je n'étais pas sadique au point de rué de coup quelqu'un d'aussi faible au point de voler. Ne pas réussir à se débrouiller par soi-même me rappelait l'incompétence qu'avait eu les miens à ne pas voir les intrigues foireuses de la cours du daimyo de la foudre, qui finalement, nous avaient menés au massacre. Désormais, je ne comptais que sur-même et les Chinoike que je côtoyais, le reste n'était qu'accessoire. On ne pouvait compter que sur soi-même, voler, c'était compté sur les autres et je détestais cela.

Mais, il semblerait que le musicien serveur possédait une vision bien différente des choses, en ayant vu mon regard suivre le sien, il se tourna alors vers moi alors que je continuai mon travail et je ne lui jetais qu’un bref regard gentil pour lui montrer que je l’écoutais. Celui-ci déclara alors que si jamais un gosse essayait de me faire les poches, je devais simplement le réprimander doucement. Sachant la dette que je sentais que j’avais pour le jeune homme, je ne me sentais pas de le contredire ouvertement. Après-tout, moi mon grand-père m’avait éduqué avec un bout de bois et non une voix douce, ce n’était pas comme cela que j’étais devenue la femme que j’étais devenue. Un enfant ne peut savoir ce qui est bien pour son avenir, aurais-je été capable de respecter un vieil homme trop gentil avec moi ? Absolument pas, la violence prenait de son sens, c’était de la protection et puis, comme le disait le dicton, « qui aime bien, châtie bien.». Je croyais personnellement en ces mots. Mais, malheureusement, je ne me sentais pas de le dire brusquement au jeune Coupe-Sushi, après tout, il n’était encore qu’un enfant, il ne pouvait pas tout comprendre, autant que moi-même, je ne pouvais pas tout comprendre. Il était probable qu’à mes yeux, on ne comprenne la sévérité des adultes que quand on devenait parent.

Juste après m'avoir prévenu, mon camarade de scène, sans attendre la moindre de mes réactions envoya un kunai qui se planta dans la table de ceux qui avaient grondé bien fort, probablement trop fort la gamine qui n'avait qu'à peine trois ans. La musique s'arrêta instantanément, en même temps, ce n'était pas étonnant, vu que cela avait étonné tout le monde. Un grand blanc résonna alors dans la salle alors que Coupe-Sushi paraissait changé au paroxysme, il n'avait plus rien à voir avec le jeune garçon de tout à l'heure. La gamine en avait profité pour fuir vers celui qui semblait prêt à la protéger, cependant, le jeune homme poussa la gamine vers moi, je détournai alors le regard plusieurs secondes, intriguée qu'on le poussa vers moi. Il me demanda alors de s'en occuper, pendant qu'il allait démonter la face des trois qui avaient attaqué la gamine. Il me demanda cependant si je voulais venir avec lui. C'était tentant, mais je n'avais pas de réelle raison d'y aller, si c'était juste pour me défouler, je n'aurai pas pris une mission d'escorte. Ainsi, je secouai la tête négativement pour lui signifier que je n'irai pas me battre avec lui. Après tout, je devais surveiller mon patron, surveiller une gamine de trois ans ne devrait pas être bien compliqué en plus. En temps normal, j'aurai refusé, mais disons que chanter me rendait plus douce que je ne l'étais normalement et avec tout le respect que j'avais pour le jeune homme, je ne pouvais pas refuser toutes ces demandes, après qu'il eut transformé ma soirée de merde en soirée agréable. Je souriais doucement en le voyant sourire en me regardant. A cette vision, je lançai mon sourire le plus carnassier, les réactions du jeune homme était très drôle à voir et cela m'amusais grandement.

Je vis alors le jeune ninja s'approcher des trois, alors que mon patron reprenait la musique. Les trois se firent sortir dehors assez rapidement, je n'imaginais pas ce qu'ils allaient se prendre dans la tête, mais sachant que l'autre était un shinobi, je ne m'inquiétais pas pour lui. Je me retrouvai ainsi seule, avec une gamine qui se mit à me serrer la main, fort, voyant probablement en moi une sauveuse au même titre que son aîné. Je n'arrêtais pas de lui jeter des coups d'œil furtifs. Je ne m'étais jamais vraiment senti à l'aise avec les enfants, peut-être parce que je n'avais eu comme parent qu'un vieil homme d'un ancien temps. Mon père était mort et jamais mon grand-père n'avait accepté de me causer de ma mère, il la détestait absolument. Quant à moi, je ne savais pas quoi penser d'elle, elle qui avait essayé de se suicider avec moi. De plus, mon enfance n'avait pas été un havre de jeu, mais plutôt d'entraînement et de combat. Je n'avais jamais côtoyé d'autre enfant que moi. On pouvait considérer cela comme triste et ce n'était pas faux, mais je ne regrettais pas pour autant ce passé. Ce faisant, je n'étais pas à l'aise avec les enfants et encore plus si j'étais la cible impromptue de leur émotion. J'avais déjà côtoyé des enfants deux fois plus vieil qu'elle, mais envers un enfant de trois ans, je ne savais pas vraiment comment réagir.

Après quelques secondes, la petite fille me tira sur la manche et me demanda de la porter pour qu'elle puisse s'asseoir sur un siège et mieux voir. Je le fis de mauvaise grâce, plus pour Coupe-Sushi que pour elle, elle avait beau n'avoir que trois ans, volé était misérable, à cet âge-ci, j'avais déjà un kunai dans les mains. Je restai assise à côté de la gamine alors qu'elle babillait quelques mots, j'essayais d'écouter mon patron, mais mon attention était toujours déviée vers la petite. Non, pas que j'eusse une réelle fibre maternelle, malgré mon envie d'avoir des enfants. J'avais envie de lui faire la morale, de lui expliquer la vie. Mais, je n'étais pas vraiment sûre qu'elle m'écoute, elle n'était qu'une gamine, elle n'aurait aucun intérêt à m'écouter. Cependant, je voulais bien lui faire comprendre qu'elle avait beaucoup de chance, me penchant alors, je parlais dans son oreille :

« T'as beaucoup de chance que Coupe-Sushi soit là, sans lui, tu aurais été encore plus fortement disputée. Voler, ce n'est pas bien, si ça avait été moi qui avais vu que les méchants messieurs étaient en train de te disputer, je n'aurai rien fait. Tu devrais commencer à te débrouiller par toi-même, sinon, ça se passera mal pour toi un jour ! Vois-ça comme un conseil... »


Je plissai alors les yeux et fis signe de la petite fille de se taire alors que me reconcentrait sur la performance de mon patron, en attendant que Coupe-Sushi en ait finis avec les autres. J’avais donné un conseil à la gamine, mais je ne me leurrais pas, elle n’avait probablement pas compris. Mais, ce n’était pas grave, je voulais juste faire mon travail tranquillement et ne plus replonger dans mes peurs les plus obscures. Je voulais juste garder mon calme, ainsi, m’embarrasser avec tant de pensée était futile, je devrai mieux juste faire mon petit bonhomme de chemin et ne plus m’embêter des autres, j’avais déjà tant de problème, ma présence ici était en soi-même un problème. De ce fait, juste me concentrer sur mes casseroles était le plus important pour l’instant et encore plus profiter de ce moment sans vague. De ce fait, je me désintéressais de la jeune fille, continuant néanmoins à la regarder du coin de l’œil pour vérifier qu’elle ne faisait pas de bêtise. Je pouvais au minimum faire cela pour Coupe-Sushi et c’est ce que je faisais posément.

La soirée se termina posément et je ne faisais que dormir devant la porte de mon client, avant de lendemain repartir tranquillement et posément avec de l'argent en poche, encore un peu amusée de cette rencontre avec le jeune Coupe-Sushi, j'en ressortais avec en tête, l'idée que tout les shinobi de Konoha n'étaient pas méchant... Mais, ma haine pour les Uchiha persistait.




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