Le regard de la Nara se fait sombre. Elle trace lentement son chemin parmi les décombres de Baransu. Bien que des hommes s'activent pour reconstruire ce qui a été détruit, on ressent encore la violence des combats. Les doigts de la blonde effleurent le pendentif qu'elle porte et qui représente le symbole de son clan puis, fermant ses paupières, elle cherche à imaginer la beauté de ce bazar avant le passage de ces Tetsujin.
Pourquoi ont-ils fait ça ? Pourquoi cibler les civils et les ninjas ? Nous n'avons rien fait pour mériter cela, si ? Tetsu est puissant, mais quel intérêt y a-t-il à se mettre à dos le reste du monde ? Je ne comprends pas... Il me manque des éléments pour comprendre ce qui a engendré cela et pour anticiper les prochaines tendances qui vont venir bouleverser le monde. Il faut que je dédie plus de temps à ma quête de vérité... Il faut que j'intègre les Arpenteurs des Six Chemins pour revenir aux sources de ce monde et obtenir le savoir qui m'intéresse plus que tout, même si cela signifie que je ne pourrai plus être autant investie qu'avant à Inari. Que me reste-il là-bas ? Quelques croyances et quelques liens... Mais, depuis ce jour de révélation, je ne sacralise plus ce clan. Ce n'est qu'une chaîne, une chaîne qui fait partie de moi.
La kunoichi continue à avancer, tournant la tête de droite à gauche, à la recherche de l'endroit qui pourrait servir de base à ceux qu'elle souhaite rejoindre. Elle sait que les Arpenteurs se sont installés à Baransu et elle a entendu beaucoup de choses à leur sujet. Towa sait que les rejoindre est le meilleur choix qu'elle puisse faire. C'est avec une certaine habilité que la femme progresse, sans salir sa robe hanfu brodée de fleurs vertes qu'elle s'est procurée auprès du clan Kamiko. La brise hivernale vient soulever ses cheveux pour caresser délicatement sa nuque. Un frisson parcourt son corps. Le froid n'a jamais véritablement été sa tasse de thé, la Nara attend avec impatience le printemps et les magnifiques paysages qui vont avec. La blonde s'approche d'un travailleur aidant à la reconstruction des lieux, l'interrompant dans son travail. Elle lui sort son plus beau sourire et l'interpelle d'une voix mélodieuse.
"Excusez-moi, sauriez-vous où je pourrais trouver les Arpenteurs des Six Chemins ?"
Ce matin, je m’étais levé d’un drôle de pied, ma psyché était étrangement dans le brouillard ce lieu était étrange pleins de réminiscence et de souvenirs difficiles. Un homme qui avait tenté de violer une gamine, un chien et son maître qui était mort contre une Uchiha, un Sunajin qui avait été un tyran. Une femme qui était morte sous une sorte d’arche de pierre, un orage bien trop puissant, Baransu était un endroit qui me causait tellement de souci, un lieu de dangerosité et de mal-être extrêmement dérangeant. Pourtant, j’étais revenu dans cette ville pour une raison particulière, j’avais entendu une légende ou une rumeur tout dépend du point de vu de chacun. Je cherchais une organisation, cette organisation avait un nom bien pompeux « Les Arpenteurs des six chemins ». Une organisation qui se servait de ses membres pour rechercher des choses sur les créatures divines de notre monde, des recherches sur les sceaux ou bien sûr les Kekkei Gekai, ils étaient hiérarchisés sous la forme des cercles. Un cercle me paraissait plus qu’intéressant celui du cercle d’argent, mais il était compliqué de pouvoir se renseigner sur cette organisation quand on n'en faisait pas partie.
Alors que je marchais dans la cité, une femme semblait se retrouver à parler avec quelqu’un et un certain nom vint me questionner sur une quelconque chose. Mes oreilles venaient comme de s’ouvrir à la prononciation de ce terme. Cette personne à la chevelure dorée et à l’opulente poitrine semblait rechercher des informations sur l’organisation que je souhaitais apprendre plus. En même temps, cette organisation ressemblait étrangement aux informations que j’avais pu récolter sur mon clan qui avait été décimé. Les Kudo étaient un clan d’érudit, finalement cette organisation semblait être la réincarnation de ma famille morte. Je m’approchais de l’opulente demoiselle :
« - Excusez-moi de vous déranger, j’ai entendu que vous recherchiez des informations sur les arpenteurs des Six Chemins. Je recherche les mêmes choses que vous. Pouvons-nous peut-être nous entraider dans cette recherche ? »
"Je suis désolé mais je suis pas du coin, je peux pas vraiment vous aider. Je suis juste là pour le travail..."
Towa remercie l'homme avant de s'éloigner. Elle lève les yeux vers le ciel et observe le mouvement des nuages. Le temps, la nature, voilà des choses bien plus apaisantes que les hommes et ce qu'ils ont bâti, mais aussi détruit. Les êtres humains sont désespérants, ce sont des pécheurs qui se complaisent dans leurs vices, selon la femme. Et pourtant, elle ne peut s'empêcher de trouver une certaine beauté à l'homme. Elle ne peut s'empêcher de rechercher le savoir, la vérité sur l'histoire des hommes et des ninjas. Peut être qu'au fond, elle cherche à justifier les choix de l'homme pour mieux pardonner. Peut-être que la blonde est une femme d'un égocentrisme et d'un vice sans pareil. Mais, elle s'en moque. Elle sait que ses mains sont pleines de sang et qu'elle est loin d'être parfaite. Elle ne peut que tenter de cacher la laideur de son coeur derrière de beaux habits ou un corps bien entretenu. Elle rêvasse et rêvasse encore. La Nara reste immobile, plongée dans ses pensées pendant un long moment, jusqu'à ce qu'un homme vienne lui parler.
« - Excusez-moi de vous déranger, j’ai entendu que vous recherchiez des informations sur les arpenteurs des Six Chemins. Je recherche les mêmes choses que vous. Pouvons-nous peut-être nous entraider dans cette recherche ? »
Les yeux fatigués de la femme descendent sur le visage de son interlocuteur alors que ses doigts glissent sur son pendentif. Pourquoi devrait-elle l'aider ? A-t-il quelque chose à lui donner en échange ? Qu'est-ce qui lui dit que les Arpenteurs vont accepter deux nouveaux et pas qu'un seul. Towa n'a pas de bonne raison d'aider cet inconnu. Ce n'est pas une âme charitable qui ne vit que pour aider la veuve et l'orphelin. Le monde est dur. Il est fait d'amour, de croyance, mais aussi d'orgueil, de violence, de trahison. Pourquoi devrait-elle le croire lui parmi tant d'autres ? Elle soupire. Puis, elle l'interroge sans un sourire. Il veut devenir Arpenteur, non ? Elle n'a donc pas besoin de faire semblant.
"Tu es ?"
La Nara passe une main dans ses cheveux avant de se retourner pour reprendre ses recherches. Non, elle n'a pas de mal à tourner le dos à un inconnu. Elle n'a jamais eu ce soucis et ne l'aura probablement jamais. Elle ne peut pas avoir peur de tout et n'importe quoi tout le temps. Les larmes, la peur, elle préfère les laisser à d'autres bien qu'elle conçoive l'utilité de la peur dans une moindre mesure.
"Si tu veux me suivre, suis-moi."
La blonde ne se presse pas. Après quelques temps de réflexion, elle pense qu'il serait bête de limiter l'accès à l'organisation en nombre, cela se ferait en dépit de la qualité des membres et n'aurait strictement aucun intérêt. Il serait plus juste de penser être testé à l'arrivée. Evidemment, la kunoichi a confiance en ses capacités, dans une certaine mesure, et ne serait pas venue là sans être sure de pouvoir faire face à quelques imprévus.
"Ce qui est arrivé à cet endroit est vraiment triste...Je regrette de ne pas avoir été là..."
Towa aperçoit une femme et s'approche d'elle pour l'interroger...
Je n’avais jamais vu une femme avec une poitrine aussi proéminente enfin, il y avait eu Katsumi, mais c’était différent. Cette femme était d’une beauté rare, je me serais presque perdu dans ce qui était les courbures qui dessinaient la silhouette de la femme à la rousseur étrange. Blonde vénitienne, c’était la couleur dont on nommait la sienne. Elle voulait que je me présente, en même temps, j’avais été un peu malpoli sans me présenter :
« - Pardon, j’ai perdu mes manières. Je suis Shun et vous ? Je vous suis, j’ai récupéré quelques informations sur les arpenteurs dans les bouquins. Il semblerait qu’il fasse chercher des personnes avec des anneaux argentés au niveau de leur main. »
Cette femme avait un côté hautain, mais en même temps, on se ressemblait sur pas mal d’aspects. Je passais ma main dans mes cheveux bruns, j’étais si fier de ma crinière, mais cette femme avait quelque chose de plus soyeux que moi-même. Elle trouvait cet endroit triste, je me souvenais de tout. Les cris, les larmes, le bruit des éclairs qui tombaient, le sang, c’était la première fois que je m’étais retrouvé en compagnie de la mort de cette manière. Je voyais le regard de cet obsédé qui était mort, la femme qui était morte sous un tas de gravats, j’avais essayé de la sauver, mais je n’avais rien pu faire et je m’en sentais tellement désolé. Je parlais à cette femme :
« - J’ai vécu ce triste événement, j’ai vu la mort de gens pour la première fois, mais j’ai appris des choses sur des sceaux qui étaient très intéressants. L’orage avait été créé avec un système de plusieurs pierres qui sont hyper intéressantes. J’aimerais bien y retourner un jour afin de pouvoir examiner tout ça. Par contre, je déteste la guerre et les morts, j’aimerais trouver une alternative pour maintenir cette paix de manière définitive. Et surtout, j’aimerais rechercher des informations sur mon clan décimé. »
Je cherchais du regard si je voyais un anneau sur la main de quelqu’un.
Deux chercheurs de connaissance s'étaient trouvé à Baransu, cité en pleine reconstruction après la terrible guerre contre l'Empire qui avait vu une incroyable coopération de moult shinobis du Sekai sans distinction d'origine pour repousser l'envahisseur. Et d'après les rumeurs, ce serait dans ce lieu histoire que la société secrète des Arpenteurs des Six Chemins auraient décidé d'élire domicile.
L'organisation regroupait elle aussi des ninjas de tout horizon, au grand déplaisir de leur clan ou de le Village Caché, qui n'aimaient guère les loyautés partagés. Mais les Arpenteurs étaient à la fois utile et relativement inoffensifs. Aussi, ils étaient vaguement toléré par les puissances du Sekai.
Mais cela restait une société secrète de shinobi : inaccessible au grand public. De fait, les questions posé aux hasards dans la cité n'amenèrent rien. Shun avait bien l'idée d'examiner discrètement les mains des passants à la recherche d'anneaux argentés, mais Baransu restait un carrefour commercial et de nombreuses personnes avaient des bagues, de métal ou non.
Néanmoins, les deux ninjas n'avaient pas le moins du monde étaient discret dans leurs interrogation. Il ne fallut pas longtemps pour qu'une silhouette sombre les prennent en chasse à bonne distance. Sans que les deux compères à la recherche de savoir ne s'en rendent compte, les rues changèrent.
Au détour d'une ruelle, les ninjas débouchèrent sur un cul de sac. Bizarre, ils auraient dû arriver sur la grande rue... Ils n'entendaient plus le brouhaha animé des voies principales de Baransu, pourtant normalement à deux pas. Et personne dans cette rue sombre, humide et encombrée de vestiges de la reconstruction. L'endroit rêvé pour une embuscade !
Qui ne se fit pas attendre : une ténébreuse silhouette longiligne se laissa tomber d'un toi, coupant le passage des shinobi. Un homme pâle, richement vêtu de sombre, amateur de plumes de corbeau et visiblement aimant se faire remarquer : il portait un étrange chapeau ornée d'une répugnante fleur exotique qui ressemblaient à un horrible bout de chair arrachée. Moult colifichets cliquetant, d'os et de métal complétaient sa tenue fantasque : colliers avec crânes de corneilles, dents d'animaux féroces et artefacts antiques d'aspect inquiétant... Et surtout portant quatre anneaux d'or à une main.
"On se balade, jeunes gens ? Êtes-vous perdus sur le chemin de la vie, en quête d'inspiration, d'imagination ou de passion ? Prenez garde à ce qui rôde dans l'ombre, entre les maisons, derrière les buissons !" chantonna l'inquiétante apparition d'une voix de fausset, un sourire sardonique aux lèvres. "Je puis vous aider dans votre quête... Ou vous détrousser, c'est selon... Nulle besoin de présentation : faîtes pencher le Destin, répondez à ma question : difficile à trouver, délicat à garder, facile à briser. Je cesse d'exister dès que je suis découvert. Que suis-je ?"
Visiblement, ce fou était amateur de devinette... Mais se pourrait-il qu'il soit un des Arpenteurs des Six Chemins ? Si c'était le cas, la réponse des ninja en quête de savoir à sa petite énigme pourrait peut-être leur permettre de gagner ses faveurs et de rencontrer la société secrète... Ou leur en fermer les portes. Mais il pouvait aussi juste être un malandrin, un guignol probablement shinobi qui s'amusait à leur dépend. Dans ce cas, il restait aussi la solution de la violence...
« - Pardon, j’ai perdu mes manières. Je suis Shun et vous ? Je vous suis, j’ai récupéré quelques informations sur les arpenteurs dans les bouquins. Il semblerait qu’il fasse chercher des personnes avec des anneaux argentés au niveau de leur main. »
Il ne semble pas faire partie de ce que l'on appelle "la mauvaise graine". Cependant, ce n'est pas pour autant que la femme décide de se montrer douce et chaleureuse avec lui. Elle s'est fixée un objectif qu'elle compte atteindre dans les jours à venir et ne compte pas dévier de cet objectif ou être ralentie par qui que ce soit. Elle apprécie néanmoins que l'homme partage l'information qu'il détenait sur la possession d'anneaux argentés des Arpenteurs. En effet, c'est une organisation assez mystérieuse et Towa n'avait pas vraiment trouvé d'informations concernant un signe distinctif.
"Je vois..." Un silence s'installe quelques instants entre les deux jeunes gens. La kunoichi lâche finalement, après quelques instants de vide, un soupir. Puis, elle se présente. "Je suis Towa, une membre du clan Nara qui partage la somptueuse forêt d'Inari avec les Onryou."
Les yeux de la belle vont de gauche à droite, prenant conscience des différents éléments constituant la ville de Baransu, gravant dans son esprit les cicatrices qu'ont laissé les combats. Elle prie, en son for intérieur, pour les âmes innocentes qui ont été touchées par cette catastrophe.
Quelle tristesse... Quelle violence... Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là. Des frères qui s'entre-tuent... Mais quelle idiotie ! Je ne suis pas une sainte, mon âme est trop noire, mes mains sont ensanglantées... Et pourtant... Il y a des personnes si... terrifiantes. Jusqu'où va l'humanité et à partir d'où débute l'animalité ? En ce monde, il existe des démons au visage d'homme, des créatures à chasser de cette terre. Ces faux-hommes méritent qu'on leur arrache le coeur à mains nues, encore battant. Ce sont eux qui amène la destruction et le péché en ce monde. Et, je crois malheureusement que le peuple tetsujin est tout particulièrement touché par ce mal.
« - J’ai vécu ce triste événement, j’ai vu la mort de gens pour la première fois, mais j’ai appris des choses sur des sceaux qui étaient très intéressants. L’orage avait été créé avec un système de plusieurs pierres qui sont hyper intéressantes. J’aimerais bien y retourner un jour afin de pouvoir examiner tout ça. Par contre, je déteste la guerre et les morts, j’aimerais trouver une alternative pour maintenir cette paix de manière définitive. Et surtout, j’aimerais rechercher des informations sur mon clan décimé. »
La Nara ressent un pincement au coeur pour cet homme qui semble avoir à peu près le même âge qu'elle. Si elle regrette de ne pas avoir été là pour assister à cet événement historique et de ne pas avoir été auprès de Shika pendant les moments difficiles, elle ressent une certaine peine pour ceux qui ont été victimes de cette attaque, civils comme ninjas. Néanmoins, cette petite douleur disparaît bien assez tôt pour laisser place à de la curiosité. Les yeux de la femme se mettent à scintiller alors qu'elle commence à interroger ce Shun.
"Un orage généré par un système de pierres ? Cela marche comment ? C'est quelque chose qui m'a l'air particulièrement ingénieux, je n'ai jamais entendu parler de ce genre de mécanisme auparavant ! Je n'y connais rien en Fuinjutsu, mais j'aimerais bien examiner tout ça. Y avait-il d'autres choses de ce calibre-là ?" Adoptant une mine bien plus sombre, elle se permet une petite question sur le clan de l'homme. En cet instant, le poids assommant de la connaissance et de la culpabilité retombe sur les épaule de la manipulatrice des ombres. Elle passe une main sur ses lèvres. Si celles-ci ne sont pas scellées, sa langue, elle, est touchée par le sceau du silence que son ami lui a apposé avec son accord. Ceci est le prix du savoir, l'assurance que ce terrible secret ne sera pas révélé, pas par elle. "Un clan décimé ?"
Après quelques échanges, relativement intéressant, la femme regagne son attitude "normale". Et, chacun à sa façon, essaie d'obtenir des informations sur les Arpenteurs. Towa interroge des personnes, mais sans résultat. Shun cherche des anneaux, mais le fait que Baransu soit un carrefour commercial ne joue pas en sa faveur. La kunoichi se doutait qu'il ne serait pas facile d'obtenir des informations, mais elle ne s'attendait pas à ce que ce soit à ce point là compliqué. A part poser des questions par-ci par-là, tendre l'oreille, elle ne voit pas comment elle aurait pu procéder en sachant si peu de choses sur l'organisation.
Le binôme tombe soudainement sur un cul de sac, alors même qu'il aurait du tomber sur la rue principale. En remarquant qu'il n'y a personne autour d'eux et que le brouhaha a cessé, elle fronce les sourcils. Serait-elle tellement fatiguée et désespérée qu'elle serait tombée dans le premier Genjutsu venu ? Serait-ce sa mémoire qui lui joue des tours ?
Un homme à l'accoutrement pour le moins excentrique fait son apparition, bloquant la route aux deux compères. La Nara lance un regard furtif à son compagnon. Il ne semble pas connaître cet hurluberlu, à première vue.
"On se balade, jeunes gens ? Êtes-vous perdus sur le chemin de la vie, en quête d'inspiration, d'imagination ou de passion ? Prenez garde à ce qui rôde dans l'ombre, entre les maisons, derrière les buissons ! Je puis vous aider dans votre quête... Ou vous détrousser, c'est selon... Nulle besoin de présentation : faîtes pencher le Destin, répondez à ma question : difficile à trouver, délicat à garder, facile à briser. Je cesse d'exister dès que je suis découvert. Que suis-je ?"
Quel étrange personnage... Comment a-t-on fait pour ne pas le remarquer plus tôt... Serait-il comme Shika ? Nous aider dans notre quête ? Hum... Il possède quatre anneaux d'or... Je lance un regard interrogateur à Shun. Ce n'est pas de l'argent comme il l'avait dit, mais pourrait-il être un Arpenteur des Six Chemins ? Je me masse les tempes. Il est sérieux, avec sa devinette ? Nous n'avons pas vraiment été discrets dans nos recherches, alors nous aurions pu attirer l'attention d'un Arpenteur qui serait venu nous tester, mais ça ? Une de mes mains vient chercher le contact de mon pendentif. Je ferme les yeux. Sa tenue est vraiment spéciale, il semble détenir des artefacts antiques. Et, il s'agit de quelqu'un de compétent... Un combat ? Si je me lance seule, j'ai peu de chance de l'emporter... De plus, la violence ne serait pas quelque chose de valorisant, dans le cas où cet homme serait un véritable Arpenteur.
Cet homme à l'attitude d'un bouffon donne le tournis à la blonde. Elle ne sait pas vraiment comment elle devrait aborder cette situation, ainsi elle laisse le privilège à son compagnon d'agir en premier. Evidemment, la femme est sûre de détenir la réponse à la devinette. "Je cesse d'exister dès que je suis découvert" est le pilier de l'énigme. Cette simple phrase permet d'éliminer tout ce qui est purement matériel. Puis, vient l'autre phrase : "difficile à trouver, délicat à garder, facile à briser". Le facile à briser pourrait faire référence à une promesse ou à ce genre de chose, néanmoins les deux premières parties de la phrase font mention d'une chose secrète. Une fois tous ces éléments en main, il est évident que la réponse de l'énigme est : je suis un secret. Finalement, elle parle :
" L'âme n'a point de secret que la conduite ne révèle, nul ne garde mieux un secret que celui qui l'ignore."
Elle s’appelait Towa Nara… Une Nara, un clan dont j’avais entendu vaguement parler. Un clan dont le talent héréditaire était connu parmi les plus puissants. Ils utilisaient de l’ombre comme j’utilisais l’encre, finalement nos clans devaient se ressembler par bien des aspects enfin plutôt nos dons devaient se confondre et se harmoniser par bien des aspects. J’avais hâte d’en apprendre plus sur ce type de don. Nara, un nom qui me faisait rêver. Je m’inclinais légèrement par respect :
« - Ravi de vous connaître Towa du clan Nara. J’ai entendu parler de votre don et j’en suis extrêmement curieux. J’espère avoir la chance de pouvoir le voir en action. »
Les Onryous, je ne connaissais pas réellement ce clan et n’avais aucune idée de ce qu’ils étaient, peut-être que je pourrais faire des recherches dessus plus tard dans l’avenir. Je voyais le regard de la belle femme passer de gauche à droite, elle aussi était attristée de voir une ville dans un tel état surtout lorsqu’on pensait que finalement nous étions tous égaux, tous humains et tous avec un cœur, un corps et une âme. La violence du décor était extrêmement difficile à regarder. Par la suite après mon monologue nostalgique sur mon ancienne mission, elle avait les yeux qui s’étaient allumés d’une lueur curieuse comme l’enfant qui venait d’apprendre une chose merveilleuse. On se ressemblait sur plusieurs points, on avait ce même appétit du savoir qui pouvait nous permettre de retrouver notre enfance. Elle voulait des détails :
« - Oui, c’était un système particulier de trois piliers qui étaient reliés par un système de sceau à trois branches. Je n’ai pas été devant ce fuin, c’était une petite Hyuga. De ce que j’ai compris, le système était basique, mais ce qui l’était moins c’est qu’ils avaient utilisé un homme sûrement qui contrôlait le Ranton et c’était de lui que provenait cet orage surpuissant. J’étais même étonné de voir un orage pareil. Une autre chose était la femme qui possédait un tatouage de fuin sur l’ensemble de son corps un sceau qui possédait une puissance et un appui sur son corps, mais cette femme s’est désagrégée avant que je puisse l’analyser, c’est une forte peine pour le chercheur que je suis. »
Je me souvenais de sa mort, elle avait tenté de me tuer, mais je ne lui en voulais pas. Je m’en voulais de ne pas avoir pu la sauver. Cette femme était différente par bien des aspects, mais elle avait ses raisons de se battre. Toute cette mission avait été un simple imbroglio de trop de mauvaises choses. Je me devais d’avancer et d’oublier ce genre de choses. Un homme vint à notre rencontre, nous avions été trop bruyant. L’homme nous présentait une énigme, une devinette qui pourrait servir notre destin dans ce monde. Ma main se posait par simple habitude au niveau de mon menton. J’imaginais avoir la réponse, mais en même temps elle me paraissait bien trop simple. Un secret, un simple secret, mais cela pourraient également correspondre à un serment. Towa répondit avant moi, elle semblait avoir la même déduction que moi, le secret semblait être quelque chose dont on avait en commun.
Je respirais et lui répondait d’un simple mot :
« - Je suis d’accord avec la proposition de Towa j’aurais donné la même réponse. J’ai hésité vaguement avec le serment. »
L'étrange individu resta silencieux un petit moment avant de s'incliner, balayant le vide de son chapeau avant d'applaudir. "Bravo, bravo ! Ainsi il y a un peu d'esprit derrière la brutalité de ce monde !" complimenta (ou se moqua, difficile à dire) l'étranger. Soudainement, le bruit distant des rues de Baransu remplit de nouveau le silence. Il devait donc bien y avoir eut une technique ninja à l"oeuvre...
"L'instinct, l'intellect ont influé votre Destin ! De fait, mon aide vous est presque acquise... Mais cette fois des présentations seraient plus dans les règles. Et des questions, évidemment. L'âme humaine raffole des questions." Il s’approchant d'un pas sautillant, éclaboussant les alentours en marchant dans quelques flaques d'immondice de cette ruelle sordide. "Je me présente : Echizen ! Meurtrier à louer, explorateur des chemins les plus excitant de la vie, séducteurs d'hommes et de femmes, voleur, menteur, grugeur, tourmenteur, profanateur de sépulture, aguicheur et hâbleur. Bref, un shinobi. Et insatiable curieux. Mais l'endroit n'est guère saillant, passons dans mon bureau..."
D'un pas sautillant, l'inconnu à la fois sombre et joyeux, sans doute un peu fou, s'enfonçant dans la ruelle sombre. "Savez-vous qu'on trouve parfois d'étranges diamants dans la boue ? Ravissante expression n'est-il pas ? Mais tout ce qui brille n'est pas or... Êtes-vous des diamants ? Brillez-vous ? On verra ça, on verra..." D'un geste presque sensuel, le ninja dénommé Echizen apposa sa main contre un mur de brique en apparence délabré. Un de ses bagues d'argent se nicha parfaitement dans une discrète anfractuosité. Un mouvement prompt déclencha un cliquetis, puis un pan de mur s'effaça suite au déclenchement du mécanisme. Une porte secrète. "Suivez-moi dans mon boudoir. Nous avons à parler. De vos buts et de ceux que vous recherchez..."
Après un long chemin dans un tunnel sombre et humide, les shinobi finirent par déboucher dans une cave sèche. Sa taille et son entretien soigné, sans la moindre poussière, dénoté d'un riche manoir. Echizen attrapa en sifflotant une bouteille de vin, avant de monter un escalier et soulever une trappe. Après avoir traverser une grande cuisine (à même de nourrir une maisonnée d'une dizaine de personne), le ninja à l'étrange chapeau les conduisit dans un serre. Une rareté, témoignant de la richesse du maître des lieux. Et bizarrement, il s'u trouvait un bureau et de grand fauteuil moelleux et confortable.
Echizen se laissa tomber dans l'un d'eux, celui derrière le bureau, avant d'ouvrir son vin d'un coup de kunai. Il pêcha trois verres de cristal qui traînaient à coté d'une plante en pot. Il affichait un étrange sourire, à la fois pensif et un peu moqueur. "Buvez, buvez ! Nous devons célébrez notre rencontre... Qui ne devait évidemment rien aux hasard, vous l'aurez sûrement déjà compris. Aaaah, le genjutsu, quel art merveilleux ! Sinon, mes fines oreilles m'ont laisser entendre que vous cherchiez les Arpenteurs des Six Chemins ? Pourrais-je vous demander pourquoi ? J'imagine que vous en avez après Lance de Tiamat... Si c'est le cas... Nous pourrons peut-être nous arranger..."
"Bravo, bravo ! Ainsi il y a un peu d'esprit derrière la brutalité de ce monde !"
La rue, le brouhaha... Tout redevient comme avant. La belle fronce les sourcils. Elle serait donc bien tombée dans un Genjutsu ? Cet être serait donc bien un shinobi ?
Le comportement de cet homme laisse véritablement penser qu'il est un peu fou sur les bords. Mais, si Towa n'arrive pas à saisir l'alignement de cet homme, sa personnalité réelle, ses pensées. Cependant, elle ne pense qu'il s'agisse d'une personne venue avec de mauvaises intentions, cet homme semble intelligent. De plus, s'il pourrait être un trouble fête venue tuer le temps, la blonde veut croire qu'il peut réellement les aider, elle et Shun, à atteindre leur objectif. Enfin... S'il ne peut pas les prendre tous les deux, elle espère être prise, même si cela suppose que le passionné de Fuinjutsu soit déçu. La Nara n'est pas bonne de nature, elle n'est pas comme Shika et ne le sera jamais. Elle n'a aucune raison de faire passer le brun avant elle.
L'étrange individu, apparemment heureux de ne pas être tombé sur deux idiots, sous-entend qu'il répondra aux questions du binôme et se présente, toujours aussi théâtralement. La femme se demande de plus en plus comment il a fait pour ne pas se faire remarquer jusqu'à présent, avec sa tenue atypique et son comportement excentrique. Cependant, elle garde ses interrogations sur sa personne pour plus tard.
"Je me présente : Echizen ! Meurtrier à louer, explorateur des chemins les plus excitants de la vie, séducteurs d'hommes et de femmes, voleur, menteur, grugeur, tourmenteur, profanateur de sépulture, aguicheur et hâbleur. Bref, un shinobi. Et insatiable curieux. Mais l'endroit n'est guère saillant, passons dans mon bureau..."
L'historienne hausse un sourcil. Quel étrange personnage que voilà ! Mais au moins, il ne cache pas son identité et reconnait toutes les facettes de son être, même les plus viles, sans chercher à embellir la réalité. En un sens, cela rassure la kunoichi de savoir qu'il ne travestit pas son identité et lui donne une raison de le croire, de lui attribuer une certaine crédibilité. C'est la première fois qu'elle rencontre un personnage pareil. Il attise sa curiosité, d'une certaine façon.
"Savez-vous qu'on trouve parfois d'étranges diamants dans la boue ? Ravissante expression n'est-il pas ? Mais tout ce qui brille n'est pas or... Êtes-vous des diamants ? Brillez-vous ? On verra ça, on verra..."
La Nara garde le silence, elle se contente de suivre Echizen, de l'écouter. Apparemment, le fou aime bien s'entendre parler. Mais, ce n'est pas quelque chose de mal, cela permet à Towa de tenter de le comprendre."On trouve parfois d'étranges diamants dans la rue", elle aime bien cette expression et adhère à cette mentalité. Un passage secret est ouvert par le ninja aux manières si particulières et très vite, le trio se retrouve dans le bureau de ce dernier qui a servi un verre de vin à chacun. La kunoichi fixe le verre quelques instants, après l'avoir saisi, se demandant s'il y avait du poison à l'intérieur.
Je ne devrais peut être pas boire, par précaution... Cependant, s'il n'y a pas de poison, cela pourrait être vu comme une injure... Et puis, il a été plutôt sincère avec nous bien qu'il nous ait piégé dans un vil Genjutsu pour nous poser sa devinette. S'il voulait nous tuer, il ne nous aurait pas emmené ici.
Elle lève son verre en regardant l'hôte de ces lieux, avant de porter l'objet de cristal à ses lèvres. Puis, passant une main dans sa chevelure blonde, elle apporte des réponses à l'excentrique.
"Je suis Nara Towa. Je viens de la forêt d'Inari et suis à la recherche des Arpenteurs des Six Chemins car je m'intéresse à l'histoire de notre monde, aux origines du Chakra, aux légendes en tous genres et aux secrets du Sage des Six Chemins depuis toujours. Ayant entendu parlé de cette organisation, j'aimerais en devenir membre afin de collecter le plus de connaissances et de réalités possibles. Je me considère comme une historienne et une passionnée de la recherche bien que je sois une fervente croyante. Bien que l'on dise que le savoir ne vaut pas génie, j'aime à croire qu'il n'y a pas de plus grand trésor pour un homme que le savoir. "
L'historienne marque une pause avant de se perdre dans ses propres paroles, puis elle conclut de façon plus brève.
"La lance de Tiamat ? Une métaphore pour le savoir ? Un artefact ? Si ma mémoire ne me trompe pas, une entité ancienne et puissante porte ce nom..."
L’homme semblait prendre un malin plaisir à poser ce genre d’énigme et à voir que notre réponse n’était pas dénué d’une quelconque intelligence bien au contraire. Je souriais intérieurement peut-être que finalement les ninja possédaient des affects et des personnalités différents pour des bonnes raisons et que c’était cette mixité qui faisait la bienséance et la beauté de notre monde. Un instant, je me souvenais de Benkei, de ce Kaguya qui s’était fais tuer. Tellement de choses avaient changé dans ma vie et cela je le devais à Junko, à Akira, à Tsume, à Haruka, à Mifuyu et même au vieux pervers que j’avais du combattre dans la forêt qui s’était mis à vouloir faire des drôles de choses avec la jeune Hyuga. Le dojutsu Hyuga était une chose que j’aimerais un jour pouvoir étudier. Ma soif, de savoir s’était accru depuis que j’avais appris mon appartenance à celle du clan Kudo et je voulais comprendre quel était l’histoire et si on pouvait apprendre des choses dessus. Je n’écoutais que vaguement l’homme farfelu devant moi, il parlait de lui par bien des adjectifs et je trouvais ça assez étrange, mais surtout cela ne m’intéressait pas forcément de prime abord, j’avais ressentie également une chose se stopper. Un genjutsu, cet homme semblait avoir effectué un genjutsu au tout début et je ne m’en était même pas rendu compte, un des effets de ma niaiserie et de mon innocence à croire que tout le monde est gentil, tout le monde est beau.
J’avais retenu son nom et une simple phrase de courtoisie était sortie de ma bouche :
« Enchanté Echizen, ninja à tout faire. »
Je lui adressais un petit sourire. Il m’arrivait d’être parfois taquin, mais j’avais peut-être été trop loin. On verra bien par la suite. Il nous entraînait dans une ruelle sombre où nous lui emboîtons le pas, personnellement si en cet instant, je n’avais pas été avec Towa, je ne serais sûrement pas rentré avec lui dans cette ruelle, car cela faisait très pervers. Beaucoup trop même. Il apposait sa main contre un mur d’un geste particulièrement charismatique pour l’énergumène qu’il était, puis suite à un drôle de bruit le mur se souleva. Il nous invitait à le suivre dans son boudoir, alors que déjà pour certains, je parlais de manière extrêmement pédante, mais lui qui utilisait encore le terme boudoir de nos jours?! Il nous guida dans une sorte de dédale où chaque pièce était haute en couleur, la cuisine, la cave sèche dans laquelle l’homme prit une sorte de bouteille de vin. Bizarrement, cela semblait coller avec l’image de l’hurluberlu devant moi. Puis, nous continuâmes le long de sa maison, passant par une serre pour déboucher sur son énigmatique bureau. Il y avait plusieurs sièges et un bureau. L’homme à la bague argenté se posait dans le fauteuil derrière le bureau et il déboucha sa bouteille avec son kunai, un art qu’il semblait plutôt bien maîtrisé mine de rien. Puis, il nous demandait pourquoi nous étions là. Enfin, pourquoi nous voulions rentrer dans l’organisation des arpenteurs des six Chemins. Towa s’exprimait la première, la plupart des conventions de la galanterie obligeait que la femme parle en première et je ne dérogeais pas à cette règle écoutant chaque mot de la divine Nara. Elle était vraiment d’une beauté renversante et dotée d’une paire de… Je n’avais clairement pas les mots pour définir ce genre de choses à la taille démesuré. Il était à mon tour de me présenter :
« - Je me prénomme Shun, je viens du village d’Uzushiogakure. Je suis orphelin, j’ai perdu mes parents alors que je venais tout juste de naître. J’ai appris récemment que je venais d’un clan qui avait disparu le clan Kudo. J’aimerais rejoindre cette organisation pour continuer l’héritage de mon clan. Ancienne famille d’érudit, j’aimerais apprendre à en connaître plus sur mes racines. De plus, je suis un adepte du genjutsu et du fuinjutsu, j’aimerai apprendre plus sur le domaine des sceaux cela me passionne particulièrement. Le savoir est la plus grande des armes pour empêcher le monde de courir à sa perte et c’est pour cela que je souhaite le détenir. J’aimerais créer un monde où les orphelins que je gère puisse espérer vivre en paix. Une utopie sûrement, mais sans essayer, nous ne pouvons réussir. Pour ce qui est de la lance de Tiamat, étrangement, je n’en ai jamais entendu parler. Tiamat est une déesse que certaines religions dépeignent comme la mère de toute chose. Elle est souvent illustrée comme un énorme dragon, mais je n’ai jamais entendu parler de Lance. Cependant, s’il existait une arme avec ce nom, elle devrait être intéressante à étudier. Et vous Echizen puis-je vous demander pourquoi êtes vous un arpenteur ? »
Sirotant son vin dans une pose alanguie, le ninja s'étend présenter sous le nom d'Echizen écoutait poliment le duo de shinobi à la recherche des Arpenteurs des Six Chemins, un étrange demi-sourire aux lèvres. "Un érudit d'Uzushio, le village où dors l'ancien art des Uzumaki et une historienne qui à la foi du clan Nara. Intéressant ! Intéressant ! Oui, voilà bien des shinobis qui pourraient se parer d'or, d'argent ou de cuivre... Si bien sûr il y a une once de vérité dans vos propos... Et si la détermination suit !"
Echizen se resservit un verre de vin, un cru délicieux et hors de prix. Mais les ninja avaient généralement les moyens. Notamment ceux de ne pas payer l'objet de leur convoitise. Levant son verre dans un sourire, l’Arpenteur aux quatre anneaux porta un toast muet à Towa qui lui avait fait le plaisir de boire avec lui. Elle marquait quelques points, montrant son courage (ou son inconscience) et son sens des convenances à déguster ainsi la boisson offerte par un inconnu plus que suspicieux. Un Arpenteur se devait de ne pas reculer devant l'inconnu, même au prix de sa propre santé... L'uzujin par contre, n'avait pas encore fait honneur à ce grand cru et ne reçut qu'un regard hautain. Echizen avait lancé un hameçon à propos de la Lance de Tiamat, au cas où cette paire d'iconoclastes auraient été des voleurs... Mais cela n'avait rien donné. Jouaient-il bien la comédie ? Titillons un peu plus...
"Vous avez sûrement déjà deviné - j'espère en tout cas, pour vos capacités cérébrales - que je faisais partis de cette organisation. J'ai même le pouvoir de recommander quelques esprits élevés en quête de connaissance. Juge, jury et bourreau." souffla l'étrange shinobi, levant une mains de façon précieux pour faire miroiter les anneaux d'or à sa main tout en affichant un sourire cruel. Il soupira longuement, de façon exagérée.
"Mais je ne vois pas vraiment pourquoi je ferais ça pour vous... Des ninjas à la recherche d'une société secrète qui abordent des personnes dans les rues à son sujet ? Vous manquez donc totalement du principe de discrétion que nous recherchons. Même si nous essayons d'obtenir une certaine reconnaissance plus officielle, du moins dans le monde de l'ombre, en nous basant par exemple à Baransu, Clans et Villages Cachés sont déjà assez suspicieux à notre égards. Vous pourriez être des fanatiques d'Ichibi venu récupérer les parchemins apocryphe de Bunpuku, des envoyés de quelque noble dont nous avons peut-être par mégarde piller le mausolée ancestral, voir des membres des Yeux Vigilants de l'Empire du Fer venus nous infiltrer... Ou alors, vous êtes des shinobi particulièrement maladroits et incompétents."
Echizen en rajoutait, évidemment. Il connaissait de trop nombreux "collègues" tellement plongés dans leurs lubies et n'ayant aucune compétences sociales , ni même prise avec la réalité qui auraient agis de même. Mais en les rabaissant et insultant, l'Arpenteur voulait savoir de quel bois ces étrangers étaient faits. Y'avait-il un diamant sous cette couche de boue et de crasse ? La Nara pouvait aisément prouver son appartenance à son clan, pour crédibiliser son histoire. Se faire lier par l'ombre des fameuses techniques de ce clan de maître stratège, surtout par une si belle femme, serait délicieusement enrichissant. Echizen se demandait si les Nara avaient des techniques de ligotages qu'ils utilisaient dans des cadres plus... intime.
Il en allait autrement pour l'uzujin. Il n'avait pas donné son nom de clan, s'il en avait un. Et avait annoncé (s'il n'avait pas mentit bien sûr, ce qui aurait été bien joué) annoncé ces domaines de prédilection dans les arts shinobi avec une naïveté confondante... Mais même si leur noms ou leur origines étaient vraies au final, rien ne prouvait qu'ils ne fussent pas venues pour infiltrer l'organisation et en dérober le savoir...
"Néanmoins, vous avez émus mon cœur si généreux... La délicieuse poitrine de Dame Towa et le mignonnes petites fesses muscles de l'énigmatique Shun font que je me suis autorisé ce petit entretien avec vous, pour vous donner une chance. J'avoue être surpris, choqué et déçu que de soi-disant érudits ne connaissent pas la Lance de Tiamat... Mais c'est un fait historique récent après tout !" Il se leva d'un bond, manquant de reverser la chaise. Son débit s'accéléra encore sous la passion. "Quel magnifique artefact ! Et si inconnu jusqu'à présent ! Et déjà, quelle légende, quel haut-fait martial s'y rattache ! La Lance de Tiamat, parfois appelé Lance des Cinq Dragons, brutalement arrachée par le Gardien d'Inari, le Grand Défenseur de Baransu, Onryou Maho à son terrible adversaire le Haut-Général et Seigneur-samouraï de l'Empire du Fer, Taiyô Ryûichirô ! Une histoire s'écrivant dans les larmes et le sang ! Oooh, comme j'aurais aimé y être ! Et sans parler des pouvoirs secrets de cette arme légendaire..."
Il toussa, vaguement gênée de son esclandre, avant de se rasseoir, jambes croisée, appuyant son menton entre ses mains pour poser un regard scrutateur sur les deux autres shinobi. "Donc : en quoi vous estimiez-vous digne de rejoindre les Arpenteurs ? La soif de connaissance est certes une motivation, mais qu'est-ce qui vous rendrait digne d'elle et de nous ? Ce n'est juste en résolvant une petite devinette et en s'attirant ma sympathie que vous pourrez pénétrer nos rangs ? Qu'êtes vous prêt à sacrifier ? Êtes-vous les détenteurs d'un secrets ou d'une connaissance unique que vous souhaiteriez partager avec nous ? Et avez-vous conscience que votre famille, vos amis, vos collègues ou votre Village Caché pour Shun-kun, vous regardera désormais avec suspicions voire vous reniera ? Le monde ninja n'aime pas les loyauté divisée..."
Shun se présente après moi. Il ressort son histoire de clan décimé et assume être un ninja d'Uzushio. Je suis étonnée. Je ne me souviens pas qu'il se soit présenté à moi comme un shinobi venant d'un village caché. Néanmoins, son appartenance à ce village caché explique un temps soit peu son goût de la connaissance et sa compréhension plutôt avancée de mécanismes de fuinjutsu assez complexes, étant entouré par des clans d'érudits. D'une certaine façon, je suis un peu jalouse. Les membres de mon clan n'ont rien de chercheurs, ils se laissent portés par le vent et concentrent leurs facultés cognitives à esquiver les efforts.
"Vous avez sûrement déjà deviné - j'espère en tout cas, pour vos capacités cérébrales - que je faisais partis de cette organisation. J'ai même le pouvoir de recommander quelques esprits élevés en quête de connaissance. Juge, jury et bourreau."
La Nara hoche la tête. C'était l'option la plus probable parmi toutes celles qui ont parcouru son cerveau, la seule option qui soit un peu logique bien qu'il demeure une pièce manquante au puzzle. Elle fronce les sourcils. Juge, jury et bourreau... C'est certainement une grosse pointure de l'organisation, quand bien même le binôme à la recherche des Arpenteurs des Six Chemins ne soit pas au courant du fonctionnement hiérarchique de ce groupe d'individus. D'une façon ou d'une autre, Towa avait compris qu'il n'était pas monsieur n'importe qui. N'importe quel clampin ne doit pas être capable de faire venir des étrangers dans une planque de l'organisation. Ce serait totalement stupide et incohérent si l'on songe à ce qui se dit des Arpenteurs, c'est-à-dire pas grand chose. Echizen reprend la parole. Le regard de la blonde se fait plus sévère, elle l'observe comme si elle désirait lire dans son esprit.
Où veut-il en venir ? Il nous a fait venir ici juste pour le plaisir de nous insulter ? Pour vérifier que nous ne soyons pas des personnes malintentionnées ? Je ne pense pas... Il est intelligent et c'est un maître des illusions. Il lui suffirait de nous interroger en utilisant une de ces fameuses techniques de Genjutsu influant sur la psyché des gens pour obtenir les informations qu'il souhaite de nous. Ce serait beaucoup plus simple. Et, dans le cas où nous imposerions une résistance, il est fort et nous nous trouvons sur son territoire. Cet homme est donc avantagé de bien des manières. Ce qu'il dit, ce qu'il fait, n'a aucun sens. Serait-ce un test ? Je ne m'attends pas à être acceptée sans être testée et sa devinette n'avait rien d'un véritable test. Ainsi, il examinerait nos réponse et le comportement que nous adoptons ?
L'historienne boit une nouvelle gorgée de vin avant de répondre à l'hôte de ces lieux : "Si vous avez un doute sur nos capacités, pourquoi ne nous testeriez-vous pas ? Quant-à vos inquiétudes, peut-être qu'une de vos techniques de Genjutsu, lancée contre nous, pourrait les chasser..."
L'excentrique intime à ses deux invités qu'il leur a laissé une chance en l'honneur de leur physique auquel il trouve quelques qualités notables. Bisexuel, non ? Avec sa personnalité, ce n'est pas vraiment étonnant. Après avoir conté sa déceptions aux deux étrangers, il explique ce qu'est la Lance de Tiamat.
"Quel magnifique artefact ! Et si inconnu jusqu'à présent ! Et déjà, quelle légende, quel haut-fait martial s'y rattache ! La Lance de Tiamat, parfois appelé Lance des Cinq Dragons, brutalement arrachée par le Gardien d'Inari, le Grand Défenseur de Baransu, Onryou Maho à son terrible adversaire le Haut-Général et Seigneur-samouraï de l'Empire du Fer, Taiyô Ryûichirô ! Une histoire s'écrivant dans les larmes et le sang ! Oooh, comme j'aurais aimé y être ! Et sans parler des pouvoirs secrets de cette arme légendaire..."
La femme serre les poings tandis qu'une lueur apparaît dans ses yeux. Elle aurait aimé être là, assister à cette scène, observer cette arme mystique...
"Je savais que Onryou Maho était fort, mais vaincre le Haut-Général de Tetsu ? Voilà un homme bien surprenant... La Lance de Tiamat, un artefact de légende, hein ? Je saurai m'en rappeler..." Elle marque une pause avant de reprendre, d'une faible voix : "Plus j'entends parler de Baransu et plus je regrette de ne pas avoir été là pour observer tout ça..."
Voilà que l'homme nous questionne, il nous demande d'auto-évaluer nos capacités et de mettre en valeur ce qui pourrait profiter à l'organisation, il veut que nous lui servions, sur un plateau d'or, une raison de nous accepter. Je soupire. C'est quelque chose de compliqué car cette organisation semble se suffire à elle-même, elle n'a pas besoin de nous...
"Le regard de mon clan m'importe peu, il y a des choses plus importantes que cela. Puis, je pense qu'ils ne méritent pas mon affection s'ils sont incapable de comprendre l'importance du savoir alors même que les Nara sont des intellectuels, pour la plupart." La belle ferme les yeux quelques instants, puis elle continue, le visage paraît d'une expression sombre : "Je n'ai pas peur de faire des sacrifices, si cela me permet d'élargir mes connaissances sur l'histoire de notre monde et du Sage des Six Chemins. C'est le passé, nos origines, qui nous permettent de comprendre le présent et le futur." Je tire la langue pour montrer, à mes interlocuteurs, le sceau du silence que Shika a apposé sur mon être afin que je ne puisse trahir le fragment de secret du clan qu'il m'a confié. J'enchaîne : "J'ai une bonne capacité d'anticipation et je résiste mieux aux illusions que la majorité des ninjas de mon niveau. J'ai l'habitude d'élaborer des stratégies bien qu'il existe des personnes mieux qualifiées que moi pour monter des plans. Mes aptitudes ninjas ne sont pas vraiment axées sur la destruction,même si je suis en mesure de me défendre. L'Hidden de mon clan offre également un certain nombre de possibilités,si besoin je pourrais peut-être faire une démonstration."
Echizen, comme on l’appelait, semblait s’ouvrir petit à petit, mais il avait ce quelque chose de très fou. Il parlait de nous comme s’il était devant la vitrine d’un magasin et qu’il essayait de se convaincre que les deux personnes devant lui étaient suffisamment bien pour les acheter tous les deux. L’appelait d’érudit, me donnait un léger pincement au cœur, du peu que j’avais lu mon ancien clan était un clan qui était composé majoritairement d’érudit. Finalement, j’étais simplement un descendant de mes ancêtres. Je regardais la demoiselle boire le verre, en même temps, j’avais simplement attendu de voir que le nectar soit sûr et sans aucun poison. J’attrapais un verre et je l’amenais à mon nez pour le humer avant de le prendre en bouche, il était plutôt bon. Cet homme était bien un des membres des Arpenteurs, étaient-ils tous comme lui ? Le savoir amenait forcément des têtes excentriques à leurs têtes ? En tout cas, il était intéressant de pouvoir voir aux travers de ses paroles des pensées plus qu’intéressantes. Il possédait divers anneaux et ils étaient de la teinte dorée, un véritable bijou.
La suite me fit grincer des dents, le fait d’avoir été aussi bruyant dans notre recherche semblait ne pas avoir fait mouche. En même temps, j’étais parti du principe qu’une société qui souhaitait garder le secret ferait tout en sorte pour stopper un duo qui cherchait à récupérer des informations sur leur organisation ferait en sorte de nous faire rencontrer. Je prenais l’ascendant sur cette réponse à cette question :
« - Je vous avouerai que ce plan était avant tout une sorte de pied dans la porte. J’étais parti du principe dont une organisation secrète agirait forcément pour lutter sur la gestion d’informations. C’était un pari osé, peut-être maladroit et inconscient, mais le résultat que je voulais obtenir est réel vu que vous vous retrouvez devant moi. J’en prends toute la responsabilité. »
Mon regard était fier et décidé, en même temps lorsqu’on jouait aux échecs, il fallait bien tenter parfois des coups particulièrement compliqué qui pouvait risquer de vous mettre en situation d’échec et math malgré une belle partie. Il parlait maintenant de cette fameuse lance de la déesse de la création. Une nouvelle fois, on parlait du clan Onryou, je ne connaissais pas ce clan, mais ce n’était pas la première fois que j’entendais son nom. Je ne me souvenais plus avec qui j’avais entendu ce nom. Un instant, je voulais essayer de retrouver la mention, mais je n’y arrivais pas à cela me perturbait énormément.
Il fallait que je réponde à cet homme, mais j’écoutais la femme Nara honneur aux dames. En attendant, j’avais sorti mon petit parchemin et j’avais dessiné une version petite d’un de mes aigles, sous la forme d’un petit oiseau de manière à ne pas détruire le bureau. Une fois que la femme d’Inari terminait son monologue. J’activais mon don et le petit oiseau sortait de mon parchemin :
« - J’ai vu Baransu de mes propres yeux et avant cet événement j’étais comme cet oiseau libre et innocent, mais après Baransu mon espoir a été malmené, c’est alors que j’ai compris l’intérêt et la puissance de savoir dans ce monde. Je ne veux pas m’arrêter à ce que les bibliothèques nous donnent, je veux parcourir le monde, je veux comprendre les origines des Kudo. Je veux comprendre les sceaux qui avaient constitué l’orage de Baransu ces différentes stèles qui avaient été reliées par un être humain et cette femme qui était mort tout en étant couvert d’un étrange fuinjutsu. Je voulais comprendre les rouages du monde, de la société et tout ce qui en découlait. Pour la partie sur mon village, je ne suis retenu à ce village que par mes orphelins et cela peut se bouger, parce qu’il suffit d’un nouveau bâtiment. De plus, un village n’est rien sans des liens, et même si je venais à quitter mon village pour être renié et bien, c’est que les gens ne sont pas près à concevoir ce que le savoir peut être et donc qu’ils n’ont rien affaire dans ma vie. Une personne que j’admire m’a toujours fais comprendre qu’il ne fallait pas s’accrocher à l’environnement, mais s’accrocher à ses espoirs et mon espoir réside dans le savoir et la connaissance rien d’autre. »
Je prenais une énorme inspiration afin de déglutir :
« - Je suis parfois confus dans ma façon de parler, mais je suis plutôt doué dans la stratégie, ainsi que le fonctionnement du monde. Je résiste bien à la manipulation mentale et j’arrive à déchiffrer pas mal de pièges et d’énigmes. Je suis plutôt logique et pas forcément très pratique, mais j’essaye de faire des efforts. Je reste assez innocent sur pas mal de choses, je n’ai jamais tué personne, mais je suis prêt à sacrifier l’intégralité de cette innocence qui m’est si cher si cela me permet d’obtenir la connaissance. »
J’ajoutais une petite chose :
« - Quelqu’un peut-il m’expliquer quelle est la particularité des Onryou ? Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de ce clan, mais je ne le connais pas… »
Profondément avachis dans son fauteuil, Echizen déprimait : il aurait tellement préféré être ailleurs, notamment à parcourir quelque antique parchemins ou piller quelques sombres monastères d'un culte étrange. Mais non, il avait fallut que par quelque facétieux tour du Destin, deux candidats Arpenteurs arrivent en ville quand il était "de garde" au siège secret de l'organisation. Et quels candidats pathétiques ! Encore quelques jeunes écervelés qui se croyaient sans doute à même de dérober les secrets séculaires des Arpenteurs pour les ramener dans leurs précieux clan ou village... Aucune vision ! Aucune inspiration !
Pas la moindre référence académique, nul exploit ayant révolutionner la Connaissance. Les deux autres shinobi se contentaient de rabâcher sur leur talents et points forts dont il (et l'organisation) se fichait éperdument, d'afficher une soi-disant soif de connaissance, mais sans rien présenter de concret sur ce que eux pourraient apporter à l'organisation. Même pas un petit secret de clan, une légende vérifiée ou l'emplacement d'un artefact perdu... Il soupira derechef. Lourdement et avec emphase. Echizen avait hélas promis d'examiner les candidatures... Et dans tout leur fatras auto-satisfait, le couple de ninja avait quand même laisser tomber deux-trois éléments digne d'intérêt.
La Nara semblait soudain s'intéresser à la Lance des Cinq Dragon, mais surtout regrettait de ne pas avoir été présente lors de la guerre. Non pas pour se battre et se couvrir de gloire, mais pour observer. Un bon point, c'était assez proche de ce qu'aurait pu dire un membre du Cercle de Bronze. Il faudrait qu'il prévienne discrètement le Seigneur Chûritsu, juste au cas où. Enfin, si elle sortait vivant de son manoir, bien sûr...
L'autre impudent avait fait référence aux mystérieux obélisques installée par l'Empire du Fer pour diriger et ancrer son terrifiant orage au dessus de la cité assiégée. Un tour de force de Fuinjutsu alliant techniques inconnues et rituels mystérieux (et apparemment un poil mortel). Quoi de plus merveilleux ! Un membre du Cercle d'Or, comme lui-même, ne pouvait s'empêcher d'être fasciné et de saliver devant pareil savoir interdit ! Donc, il y avait un espoir, un potentiel chez ces deux maladroits...
Echizen sourit à la splendide Nara, un sourire de chat joueur. "Vous tester ? Mais pensez bien que je suis présentement en train de le faire ! Et évidemment, en tant qu'homme de l'art et éminent membre du Cercle d'Or, j'aurais en effet apprécié une petite démonstration des talents légendaires du clan Nara. Vous n'auriez pas sur vous une copie du rouleau des techniques secrète de votre clan ? Un trahison, bien évidemment, mais qui vous rapporterez sans nul doute quatre voir cinq anneaux d'or... Même si je vous sens plus baguée de cuivre ou d'argent..." Mensonge, évidemment. Même si moult membre du Cercle d'Or tueraient probablement pour mettre la main sur les secrets de pareil Hiden, les autres Arpenteurs des Six Chemins les cloueraient immédiatement au pilori, revoyant sa tête et diverse partie de son corps mutilés au clan Nara, avec des excuses polis. L'organisation manquait de couill... ne désirait pas de conflit risqués avec le clans majeurs ou les Villages Cachés.
Il se tourna ensuite vers Shun, affichant de nouveau un sourire de requin. "Un plan dîtes-vous ? Couvrir ses erreurs par un raisonnement a posteriori... Gardez-ça pour vos rapport de misions ! Oh, que c'est cocasse, vous me rappelez des rumeurs sur un sunajin.. Mais je suis bon hôte et je vous laisse le bénéfice du doute... Et comme vous j'apprécie à sa juste valeur le tour de force de Tetsu et son orage mystérieux. Très intriguant, très intriguant, oui... Quand aux Onryou, il s'agit qu'un clan de la forêt d'Inari, isolationnistes et sauvages. Ils partagent leur terre avec les Nara, aussi votre belle compagne pourra sans doute vous en apprendre un peu plus sur ces étonnants homme-animaux... Mais attendez un instant..."
Farfouillant dans ses poches, Echizen sortis un petit sablier, qu'il retourna et posa sur la table sans rien dire. "Un instant, c'est bientôt l'heure de mon médicament..." Une fois celui-ci écoulé, ce qui pris une bonne minute, il claqua bruyamment des mains. Une porte s'ouvrit aussitôt sur une demoiselle en tenue de domestique, qui lui apporta une lourde trousse de médecin, contenant visiblement moult fioles vu son tintinnabulement. Echizen en pris une dans le sac alors que la servante se retirait après une courbette. Il en avala goulûment la contenu en grimaçant.
"Par tout les Kami, pourquoi faut-il toujours que cela est un goût horrible ? Enfin bon, c'est mieux que de mourir empoisonné, non ? Ah oui, bien évidemment le vin était empoisonné. Et délicieux. Pourquoi arrive-t-on à faire des poisons sans goût alors que les antidotes sont infects ?" Il fit alors un petit clin d’œil aux deux shinobis. "Dame Towa parlait d'un test. En voici donc un nouveau : que diriez-vous de survivre ?" lança-t-il gaiement tout en farfouillant dans son sac. "Ma serre contient tout ce qu'il faut pour vous soignez. Probablement. Enfin au moins l'un de vous... Mais je ne suis pas là pour tester vos connaissances en botanique mais votre esprit. Et comme vous l'avez remarqué, j'ai un faible pour les énigmes. Et voici une avec votre vie comme prime !"
Presque joyeusement, l'Arpenteur déjanté posa l'une après l'autre sept fioles sur la table, qu'il déboucha joyeusement. La première était en verre, de forme arrondie et sans gravure contenant un liquide inodore de couleur verdâtre. La seconde était pareillement de verre et arrondie, mais avec s'en dégageait une odeur marine, salée, qui allait avec le caractère "水" (Eau/Suiton) qui était engravé dessus et contenait un liquide bleu. La troisième était un récipient en bois de forme cubique sans gravure et contenant un liquide rosâtre à l'odeur de vin. La quatrième aussi était un contenant cubique en bois, mais contenait un liquide vert à l'odeur de souffre. Dans le bois était gravé le symbole "土" (Terre/Dôton). La cinquième fiole était arrondie et en verre, engravé du symbole "風" (Vent/Fûton) et contenait un liquide noir qui puait la charogne. La sixième fiole était elle aussi ronde et de verre, portant le symbole "雷" (Foudre/Raiton) et contenant du liquide jaunâtre sans odeur particulière. La septième est dernière fiole était en verre et cubique portant le symbole "火" (Feu/Katon), contenant un liquide rouge sans la moindre odeur.
"Et donc ma nouvelle petite énigme, cette fois un peu plus mortelle que la précédente... Voici les indices pour vous tirer de ce mauvais pas et trouver l'unique antidote : La mort ne se cache pas dans un bois. Juste un peu de plaisir se trouve entre la mer et la terre. Il faut se méfier des extrêmes. Être différent de la majorité n'apporte rien. Attention ! Vous risquez de devenir ce que vous sentez. Entre deux poisons se trouve rien de plus méchant que du thé au citron. Une des potions verte n'a aucun intérêt."
Le dandy ninja se recala profondément dans son fauteuil, affichant un air satisfait : il avait enfin là l'occasion de se distraire ! Ses visiteurs allaient-il résoudre son énigme ? Ou allaient-ils le menacer ? Ou bien s'élancer dans la serre à la recherche de plante médicinale pour tenter de concocter eux-même un antidote ?
"...j'aurais en effet apprécié une petite démonstration des talents légendaires du clan Nara. Vous n'auriez pas sur vous une copie du rouleau des techniques secrète de votre clan ? Un trahison, bien évidemment, mais qui vous rapporterez sans nul doute quatre voir cinq anneaux d'or... Même si je vous sens plus baguée de cuivre ou d'argent..."
La blonde fronce les sourcils, fortement contrariée par les propos de l'homme. Si elle avait refusé de croire qu'il occupait une place d'importance au sein des Arpenteurs, elle lui aurait certainement collé une belle claque, à l'heure qu'il est. Mais, à moins qu'il ne lui donne une excellente raison d'abandonner son idée de rejoindre les Arpenteurs, elle compte bien se retenir et, se contente de lui répondre.
"Les loyautés partagées ne me dérange pas, mais la trahison me rebute parfaitement. De plus, je me vois navrée de vous l'annoncer mais je me sens insultée par votre proposition. Quatre ? Cinq anneaux ? Cela doit correspondre à un siège de qualité. Mais, je ne vois pas l'intérêt de tricher. Je ne désire pas occuper une place importante par chance ou parce que j'aurais soudoyé quelqu'un, mais bien par le biais de mon talent personnel et de ma persévérances." Je marque une pause avant de reprendre. "Si je devais trahir les miens pour que vous m'acceptiez, ce ne serait pas dans votre intérêt. Votre réputation en prendrait un coup. Et, en plus, vous n'auriez aucune garantie que je ne vous trahirai pas comme j'aurais trahi les miens."
Echizen s'attaque maintenant au pauvre petit Uzujin. Même si j'ai l'impression qu'il y prend du plaisir, ce que je n'aime pas vraiment, je rejoins son avis sur un point : celui de la justification qui fait plus amateur -et pathétique- qu'autre chose. Une erreur est une erreur. Quoiqu'on en dise, notre approche n'était pas la meilleure pour faire valoir nos compétences même s'il s'est avéré qu'elle a porté ses fruits. Je hoche la tête quand il mentionne que je pourrais moi-même renseigner Shun sur le clan Onryou qui avoisine le domaine du clan Nara.
"Un instant, c'est bientôt l'heure de mon médicament..."
Towa observe la scène avec curiosité. Elle ne sait pas ce qui est en train de se passer mais a l'intime conviction que le ninja déjanté va leur en faire baver. Bingo ! Il annonce au binôme que le vin était empoisonné, faisant apparaître une expression de surprise sur le visage de la belle. Après quelques secondes de trouble, elle se reprend et se concentre sur ses sensations. Elle n'a pas l'impression d'avoir de problème de respiration ou de mobilité. Elle ne ressent également aucune douleur. Serait-ce du bluff ? Dans le doute, elle choisit d'écouter l'énigme de l'excentrique afin de trouver ce qu'il dit être l'antidote.
Elle observe et sent les différentes fioles avec attention. Répétant deux-trois fois l'énigme à voix haute, elle en élimine mentalement six, les unes après les autres.
La dernière restante devrait donc être la bonne. Mais, il n'y aurait qu'un antidote pour deux candidats ? C'est assez étrange... A part s'ils ont un nombre limité de places, mais cela ne colle pas vraiment... Peut être détient-il un autre antidote... Mais il a parlé d'en créer un... Se pourrait-il que l'antidote qu'il nous vende soit en réalité un poison ? Il m'a l'air assez tordu pour cela... Mais, je ne pense pas qu'il cherche à se débarrasser d'une personne qui pourrait être qualifiée pour rentrer dans l'organisation.
La blonde soupire, puis lance un regard à l'homme qui l'accompagne avant de saisir la seconde fiole. Elle l'observe attentivement une dernière fois et la sent. La seconde fiole est de verre et arrondie, mais s'en dégage une odeur marine, salée, qui va parfaitement de paire avec le caractère "水" (Eau/Suiton) qui est gravé dessus et contient un liquide bleu. La belle en boit le contenu. "Shun, si tu as envie de le frapper pour sanctionner son comportement, je ne t'en empêcherai pas." Elle forme ensuite quelques mudras pour employer une technique du clan Nara que l'on nomme Kage Nui. Matérialisant son ombre qu'elle a étiré jusqu'à sa cible, Echizen, elle forme des liens qu'elle essaie d'enrouler autour des membres de l'homme pour l'immobiliser.
"La sincérité est une ouverture de coeur. On la trouve en fort peu de gens, et celle que l'on voit d'ordinaire n'est qu'une fine dissimulation pour attirer la confiance des autres." La Nara marque une pause avant de reprendre. "Que diriez-vous de nous dire la vérité et d'arrêter vos farces ? Y avait-il vraiment du poison ? Le calcul risques sur bénéfices semble défavorable."
Résumé : Boit le contenu de la fiole 2 Utilise le Kage Nui sur Echizen
Techniques et objets utilisées :
KAGE NUI 【ENTRELACEMENT DES OMBRES】
DOMAINE :
Hidden Nara
RANG :
B
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Cette technique permet à l'utilisateur de donner forme physique à son ombre: celle-ci, auparavant étirée, se lève du sol et se change en piques pour attaquer l'ennemi. Les résultats obtenus peuvent varier de l'empalement à l'emprisonnement. L'utilisateur ne peut pas utiliser de nouvelle technique de manipulation des ombres du clan Nara tant que les effets de celle-ci ne sont pas terminés. Cette technique inattendue est très difficile à esquiver. Si les piques sont utilisées pour transpercer l'ennemi, elles infligent des dégâts non-négligeables, en plus de le ralentir. Si elles sont utilisée pour la captures, elle ligotent l’ennemi pendant 3 tours. celui-ci peut encore parler et utiliser des techniques sans mudra. Il peut également se libérer, mais cela lui prend tout son tour et a une consommation de chakra Très Forte.
Bon l’ensemble de cette conversation devenait de plus en plus ennuyante. L’homme qui était devant nous était un manipulateur complètement névrosé qui adorait s’écouter lui-même parler dans des discours abracabrandesque et des délires bien trop compliqué pour que je puisse comprendre moi-même ce qui se passait. Un adepte du cercle doré, s’ils étaient tous comme ça, j’avais des doutes sur une possible candidature à cette organisation. Il proposait à la jeune Nara d’échanger des techniques de son clan contre plusieurs anneaux. L’homme qui se prenait supérieur, finalement n’était rien d’autre qu’un pion de la société à la recherche d’un quelconque savoir, même s’il devait passer outre les sentiments d’autres personnes? Je trouvais cet homme détestable et plus il ouvrait la bouche, plus je détestais ce qu’il disait. La suite était plutôt encore pleine de reproche, il était du genre à critiquer les gens, mais finalement, il ne balayait pas forcément devant sa porte. Finalement, j’espérais qu’au fond de moi cet homme était un cas particulier et que les autres étaient moins tendancieux et étrange. Les onryous leurs propos était tout bonnement quelque chose que j’appréciais un clan qui communiait avec les animaux, c’était très intéressant et j’aimerais par la suite pouvoir en apprendre beaucoup plus sur cette lignée, j’aimais apprendre des choses sur les clans. De toute façon, les Kudos n’étaient pas le seul clan dont j’aimerais en apprendre plus. Pour ses remontrances, je ne pipais pas un seul mot, simplement un geste de la main un peu rêveur.
Il nous arrêtait afin de prendre son médicament. Quelque chose d’étrange, il était malade où c’était bien quelque chose d’autre. Potentiellement, il pouvait être malade et je me demandais bien ce qu’il pouvait avoir étant médecin ninja, je me demandais si je ne pouvais pas lui être utile :
« - Excusez-moi d’être bien curieux, mais je suis également médecin ninja. Quel mal vous accable ? »
La suite me paraissait logique, j’aurais préféré que mon instinct me trompe, le vin était finalement selon ses propos un vicieux poison. Ma tête, me révélait que finalement, il fallait que je compte beaucoup plus sur mon instinct, j’avais encore fait la même erreur que lors de mon combat contre l’ancien kaguya, trop réfléchir et ne pas assez agir. La suite était comme la plupart des gens dénué d’une quelconque intelligence et qui aimait la masturbation intellectuelle créait une énigme avec plusieurs fioles. En même temps que l’énigme avançait, il fallait éliminer des fioles afin de trouver la fiole qui pourrait servir d’antidote. L’énigme fut :
"Et donc ma nouvelle petite énigme, cette fois un peu plus mortelle que la précédente... Voici les indices pour vous tirer de ce mauvais pas et trouver l'unique antidote : La mort ne se cache pas dans un bois. Juste un peu de plaisir se trouve entre la mer et la terre. Il faut se méfier des extrêmes. Être différent de la majorité n'apporte rien. Attention ! Vous risquez de devenir ce que vous sentez. Entre deux poisons, se trouve rien de plus méchant que du thé au citron. Une des potions vertes n'a aucun intérêt."
Premier point, dans les fioles en bois, il n’y avait pas la mort, donc elles étaient potentiellement la bonne réponse. La bonne réponse pouvait être la trois ou la quatre. Pour le côté plaisir qui se trouve entre la deuxième et la quatrième bouteille, ce qui voudrait dire que la troisième est simplement une fiole de vin. Il faut se méfier des extrêmes, donc la première et la dernière étaient dangereuses. La différence n’apporte rien, je suppose que finalement les deux fioles qui n’ont pas d’éléments gravés sur leurs récipients n’apportent rien de plus. Cela ne changeait rien à mon raisonnement et à mes prérequis pour le moment. On pouvait devenir ce que nous sentions, la cinquième sentait très fortement. Entre deux poisons, se trouvait rien de plus que du thé au citron. Entre la cinquième et la septième, il semblerait que ce soit du thé au citron. Une des potions vertes n’a aucun intérêt, semblerait que la quatrième ne puisse pas être la bonne réponse. Par élimination, je pense que la deuxième serait la bonne. Alors que mon cheminement intérieur venait de se terminer, Towa venait de prendre la fiole qui à mon sens semblait être la bonne réponse. Je souriais et regardais la demoiselle :
« - j’aurais choisi la même et vu que je n’ai pas pu la prendre autant que je prenne un peu de vin. »
J’attrapais la troisième fiole et la buvais, un peu de vin ne pouvait plus me faire de mal. Si je devais mourir, je ne pouvais rien faire de plus. Autant mourir avec du vin. La femme me proposait de le frapper et elle demandait s’il y avait réellement du poison et qu’il fallait arrêter d’être dans le faux et les simulacres et faire franc-jeu. Je soupirais, je ne me sentais pas plus mal que cela pour être victime d’un certain poison. Je me levais tout en faisant circuler mon chakra alors que je passais derrière mon siège et que la technique de la Nara semblait immobiliser l’homme. Je fis un mudra et m’approchait de ce chapelier fou. Je posais ma paume sur son corps et je ne disais rien de plus, avant de me retourner :
« - Depuis le début, vous nous demandez de parler et d’être honnête, mais vous depuis le début vous n’êtes que mensonges et manipulations. Il serait peut-être temps d’être sincère vous aussi. »
A force de contrarier et titiller ses "invités", Echizen commençait à les agacer prodigieusement. C'était évidemment ce que l'Arpenteur des Six Chemins voulait : c'est sous la pression que se révélait les vrais caractères, loin des simagrées et du blabla sirupeux et hypocrite des cercles académiques.
La Nara, à laquelle la colère allait bien : elle paraissait moins cruche blonde à gros seins quand elle était agacée, lui fit plaisir, exposant clairement ses vues, ses buts et posant ses limites. Echizen sourit et lui fit la grâce d'une réponse alanguie, agitant sa main parée d'anneau d'or. "En effet les anneaux sont un gage de rang dans notre organisation. Les porter fièrement et de manière visible est obligatoire, afin de pouvoir rapidement identifier un collègue tout en prouvant notre loyauté à notre organisation. Un novice en reçoit un, un grand maître peut en avoir jusqu'à six... Leur métal indique également à quel Cercle leur possesseur appartient. Je suis moi-même donc membre du Cercle d'Or, rassemblant les expert en ninjutsu. Comme vous m'avez diligemment exposée vos talents, voici les miens : mon caractère évaporé me donne la maîtrise du Fûton et ma souplesse d'esprit celle du Suiton."
Echizen poursuivit ensuite pas sa petite comédie, avant de poser son énigme mortelle aux shinobi. Une fois cela fait, il daigna répondre à Shun d'un sourire étincelant qui sonnait complètement faux. "Hélas, milles fois hélas, même si votre sollicitude me touche, vous ne pouvez rien pour moi malgré vos talents. Car voyez-vous, le mal dont je souffre est incurable par la médecine, même shinobi : je suis un indécrottable et odieux connard."
Il laissa ensuite les deux candidats mijotés sur le grill de son énigme, tout en dégustant son vin, l'oeil amusé. Vu leur regard concentrait sur les sept fioles au contenu bariolé (et pour certaines, mortel), ses deux visiteurs avaient choisit de résoudre son rébus, plutôt que de le menacer ou de partir à la recherche de plante médicinale dans la serre. Cependant, il n'était pas certain que ces petites fioles contiennent assez d'antidote pour deux... L'un d'eux allait-il être sacrifié ?
Et bien vite, l'examinateur des Arpenteurs jubila : toujours aussi vive et colérique, la Nara s'empara sans coup férir de la fiole contenant un liquide bleuté. Il s'agissait évidemment de la bonne réponse à sa petite charade. Rien de bien difficile pour un esprit aiguisé. Il apprécia la rapidité de décision de la splendide Nara.
Echizen fut encore plus en joie en voyant se matérialiser de sombre tentacule noirâtre, extension de l'ombre de la Maîtresse des Ténèbres. Il ne fit rien pour y échapper, curieux. Allait-elle le menacé pour obtenir une deuxième fournée d'antidote ? Ou pour lui faire avouer où se trouver les plantes pour le fabriquer ? En tout cas, le petit cri ravi et faussement érotique qu'il poussa donna immédiatement envie à Towa de le cogner plus fort. Ou de s'éloigner de lui et de laisser à la merci de Shun.
Ce dernier affirma avoir lui aussi résolu l'énigme, mais sans pouvoir hélas le prouver : sa collègue s'étant déjà emparée de l’antidote et n'ayant même pas chercher à en préserver un peu. Dommage. Mais l'uzujin le surpris par son calme et sa maîtrise de soit. Nullement terrorisé par sa mort prochaine, il s'empara d'une fiole qui contenait une goulée d'un excellent vin (bien qu'un peu jeune au goût d'Echizen).
L'Arpenteur des Six Chemins étant ligoté, il ne put applaudir, mais son sourire s'élargit. "Très bien, très bien, vous avez passé ce petit test !" s’exclama-t-il joyeusement. "Vous comprenez bien sûr que notre organisation ne peut accueillir des idiots, des peureux ou des shinobis qui ne pensent qu'à leur pouvoir personnel. Je suis là pour écrémer un peu les candidats avec mes farces." Il soupira longuement en s'agitant sur sa chaise pour tester les liens d'ombre.
"Ce n'est pas parfait, évidemment, mais vous avez laisser entrevoir quelques qualités que nous apprécions. Je vais donc pouvoir vous recommander officiellement. Ah ! Et bien évidemment ce délicieux vin n'était pas vraiment empoisonné : ce serait gâcher un tel cru ! Par contre, certaines fioles de ce méchant petit test étaient belles et bien mortelles. Rassurez-vous Dame Nara, vous avez bel et bien trouvé la bonne réponse et n'avez ingérer qu'un peu d'eau de mer colorée... Riri ! Les anneaux !"
A son appel, la porte se rouvrit et la servante revint avec petit coffret de bois précieux. Elle soupira et se passa une main lasse sur le visage en voyant son maître gigoter sur son fauteuil, enserrés dans des tentacules d'ombre. "Excusez son comportement." souffla la domestique en déposant l'écrin sur la table. Les shinobi purent alors remarqué qu'elle portait un petit anneau d'or à l'oreille, qu'ils n'avaient pas remarqué en raison de sa longue chevelure d'ébène. "Maître, vous êtes également maudit par une marque de Fuinjutsu. Vous avez encore dû frustrer des gens..."
Elle se présenta sous le nom de Nayoko Rinoka, Novice du Cercle d'Or des Arpenteurs des Six Chemin et secrétaire de Maître Echizen. Sans faire le moindre geste cependant pour aider le chapelier fou, elle ouvrit la boîte à bijoux. Sur un tapis de velours noirs se trouvaient des anneaux de bronze, d'argent et d'or. "C'est un plaisir de vous proposer de rejoindre nos rangs..." commença la soi disant servante. "Disons que c'est plus agréable pour elle que d'enterrer vos corps dans la serre !" "... Bien évidemment ces anneaux ne sont là que pour marquer votre engagement et sont forts différents d'une véritable relique des Arpenteurs. Une fois la paperasse remplit, nous irons au siège vous en faire des sur mesure. Je vous pris donc d'en choisir un correspondant à vos aspirations... Maître Echizen ? Vous avez expliquer les Cercles à nos invités." "Pas vraiment, c'est si ennuyeux... Mais j'ai quelques recommandations ! Je pense que Dame Nara serait parfaite pour le Cercle de Bronze, éventuellement celui d'Argent. Notre bon-vivant d'Uzushio serait quand à lui plus à même de rejoindre le Cercle d'Or..."
La servante soupira, une fois de plus agacée par l'inconstance de son maître. Se redressant, elle expliqua aux shinobi toute l'organisation des Arpenteurs des Six Chemins et les différences entre les Cercles. "Au final, la décision vous revient : vous pouvez suivre les recommandation de Maître Echizen ou essayer de vous frayer un chemin dans le Cercle de votre choix..." Elle se tenait à la disposition des shinobi pour répondre à toutes les questions des futurs novices de l'organisation.
Resumé:
Vous avez réussit à impressionner Echizen, vous donnant donc sa recommandation pour entrer chez les Arpenteurs des Six Chemins. Plus qu'à choisir votre Cercle et vous pourrez rajouter l'anneau correspondant à votre FT.
Le petit cri de satisfaction -pour ne pas dire de plaisir- sortant des lèvres d'Echizen alimente la colère de la Nara, tout en lui procurant quelques frissons de dégoût. Elle sait très bien que certains ont des pratiques sexuelles un peu particulière, elle-même a déjà pensé à utiliser ses capacités dans un autre contexte que celui du combat, pour "expérimenter". Mais, en même temps, cet individu est tellement spécial qu'elle ne peut s'imaginer entretenir une relation aussi étroite avec lui. Elle serait bien heureuse de lui coller une baffe ou un bon coup de tessen, mais préfère laisser une chance à son binôme de se laisser aller à ses pulsions. Intérieurement, elle espère qu'il lui fera mal, très mal.
"Ce n'est pas parfait, évidemment, mais vous avez laisser entrevoir quelques qualités que nous apprécions. Je vais donc pouvoir vous recommander officiellement. Ah ! Et bien évidemment ce délicieux vin n'était pas vraiment empoisonné : ce serait gâcher un tel cru ! Par contre, certaines fioles de ce méchant petit test étaient belles et bien mortelles. Rassurez-vous Dame Nara, vous avez bel et bien trouvé la bonne réponse et n'avez ingérer qu'un peu d'eau de mer colorée... Riri ! Les anneaux !"
Towa se demande qui dirige l'organisation pour confier le tri des nouveaux éléments à cet énergumène et à ses farces grotesques. En plus, si le vin n'était pas empoisonné, était-il obligé de mettre de l'eau de mer dans la fiole "antidote" ? La belle est persuadée qu'il fait tout pour les embêter et ce, par pur plaisir. La domestique entre dans la salle, elle semble exaspérée par son maître. Après avoir entendu Nayoko Rinoka dire que l'excentrique est sous le joug d'un fuinjutsu, l'historienne tourne la tête vers Shun, relâchant l'emprise de ses tentacules d'ombre.
"De quoi s'agit-il, comme sceau ?"
La blonde lâche une expression de surprise en apercevant l'anneau doré qui orne l'une des oreilles de la femme à la chevelure d'ébène. Cette créature semble étrangement plus fiable que son maître qui vient tout juste de refuser, ouvertement, de nous expliquer ce que sont les différents cercles. Par chance, la domestique explique aux deux ninjas ce que son maître refuse de dévoiler. Ainsi, la Nara constate que la recommandation de l'homme correspond bien à ce qu'elle recherche. De sorte que, après quelques secondes de réflexion supplémentaire, elle s'empare d'un anneau de bronze qu'elle met à l'auriculaire de sa main gauche.
"Quel est l'actuel chef de l'organisation ? Quels en sont les effectifs ? Où peut-on trouver d'autres Arpenteurs ? Existe-il des sortes de mentors ou référents par cercle auprès desquels il serait possible de se renseigner et d'apprendre ? Comment peut-on espérer obtenir d'autres anneaux ? Je suppose qu'il faut faire ses preuves, mais je visualise mal comment cela peut être possible. Existe-il des réseaux d'informations pour nous permettre d'avoir accès relativement facilement à des missions ou informations correspondant à notre domaine d'études ?"
La brune a proposé ses services, la blonde ne se fait donc pas prier et pose toutes les questions qu'elle juge utile.
"Peut-être avez-vous d'autres informations utiles à nous confier ?"
Les anneaux étaient donc un stigmate d’appartenance à un cercle particulier et ils étaient précieux et créer par différents matériaux cet homme présentait des anneaux fait dans de l’or et cela me montrait que définitivement, je ne voulais pas me retrouver dans le même cercle que cet hurluberlu totalement dérangé. Le cercle doré semblait avoir un attrait pour le ninjutsu et l’homme qui nous faisait face possédait des affinités particulières avec le suiton et le fut on cela me semblait coller avec sa personnalité ce fou allié. Mes talents de médecins ne pouvaient pas servir à cet homme, car il était atteint d’une connerie avérée qui le définissait parfaitement et qui l’affublait du sobriquet « connard ».
Alors que ma technique venait de se poser sur le corps de notre hôte, il semblait nous dire que l’échange était terminé et que nous avions réussi. Ma technique ne servirait pas, elle resterait un simple nuage de chakra utilisé d’une façon abstraite et la technique ne se montrerait plus jamais. Il possédait le rôle de recruteur et il utilisait ses farces et stratagèmes afin de sélectionner les candidats, car il ne pouvait pas recruter des idiots ou des lâches. Enfin, j’avais envie de dire, il y avait d’autres manières pour recruter des gens.
Il ajoutait par la suite, que le vin n’était pas empoisonné comme la rousse l’avait compris. Toute cette énigme pour finalement brasser du vent. Normalement, quand on aimait le savoir, on connaissait l’importance des mots et de les utiliser. Je soufflais, mais d’un autre côté, il était finalement plutôt drôle. On entendit un petit nom qui venait d’apparaître dans la conversation pour la première fois, Riri. Une femme venait d’arriver avec un anneau qui était fixé sur son oreille. Un anneau d’or, elle était du même cercle que l’homme, mais si le nombre d’anneaux voulaient dire l’importance d’une personne au sein de cette organisation elle n’était rien comparer à cet homme. La malédiction que parlait cette femme était ma technique que j’avais commencé à utiliser sur le monsieur ? Je ne savais pas, mais en attendant tant que je n’activasse pas le sceau, il ne se présenterait pas sur l’ensemble de son corps et ne lui causerait aucun souci particulier.
La femme était douce et expliquait les choses et c’était intéressant à écouter nous aurions aimer être recruté dès le début par cette femme cela aurait été beaucoup plus simple et beaucoup moins tiré par les cheveux. Il nous fallait choisir l’anneau que nous souhaitions, il proposait le bronze ou l’argent pour Towa et pour moi, il me proposait l’anneau doré. Hors de question que je finisse dans le même cercle que cet homme, j’étais plutôt intéressé par celui de l’argent. Je regardais la femme qui expliquait qu’on pouvait choisir celui qu’on nous conseillait ou bien prendre celui qui nous intéressait le plus :
« - Je vais prendre l’anneau d’argent pour pénétrer dans le cercle de l’argent. »
Puis la descendante des Nara vint poser une série de questions assez forte intéressante. Je ne rajoutais rien à cette série de questions, j’attendais de savoir les réponses. Après cette série de réponses, je n’aurais besoin d’aucune autre information. Juste devenir officiellement membre du cercle d’argent.
Ayant résolu sa sordide énigme et triomphé de son épreuve, Echizen avait donné son approbation pour que les deux ninjas rejoignent les rangs des Arpenteurs des Six Chemins. Il sonna une domestique, qui était visiblement plus que ça, arborant un anneau d'or qui la désignait elle aussi comme membre de l'organisation secrète d'érudits.
Odieux et insupportable, l'examinateur du Cercle d'or félicita (plus ou moins) tout de même les ninjas qui avaient survécus à son challenge de mauvais goût. La Nara le libérera de ses liens d'ombres (qui lui donnait un peu trop de plaisir à son goût) et dû puiser dans toute sa force mentale de kunoichi pour ne pas lui claquer sa grande gueule à coup d'éventail plombé. Après tout, ne pas s'emporter contre ce fat arrogant et fantasque faisait peut-être partie de l'épreuve.
La nouvelle venue en revanche constatait par son calme, voire sa lassitude envers le comportement de son supérieur. Et elle s'avéra bien plus prévenante, donnant des explications et instructions détaillés que n'avait même pas pris la peine d'aborder son maître.
Alors que la Nara à l'opulente poitrine suivit l'une des recommandations d'Echizen, Shun se rebiffa et ose demander le Cercle d'Argent. Nayoko Rinoka hocha la tête, notant sa décision. L'autre shinobi au chapeau fantaisie bouda. "Pfff... Voilà qui ne m'étonne point d'un uzujin. Fréquenter les moines et les prêtres, d'ailleurs on m'a dit que même Konoha s'y met, voir du mystique derrière chaque manifestation de chakra qui sort un peu de l'ordinaire... Bonne chance avec ça ! Mais loin de moi l'idée de nier l'attrait des profonds mystères. Mais pensez à moi si un vous vous découvrez quelque chose qui a un usage un peu plus pratique..."
Rinoka sourit amicalement, bien qu'un peu mystérieusement sous l'assaut verbal de Towa. "Mon statut ne me permet pas encore de connaître le chef de l'organisation. Il s'agit d'ailleurs d'un poste tournant, celui-ci étant choisit pour six ans." répondit lentement la soi-disant domestique en s'inclinant respectueusement devant la Nara près qu'elle eut pioché un anneau de bronze dans la boîte. "Quant à moi, je ne vous le direz pas. Cherchez-vous même, que diable !" pesta Echizen, qui se tortillait pour essayer de voir quelle redoutable Fuinjutsu l'avait maudit. "... Quand aux effectifs exact, ils sont secrets..." "Disons plutôt que personne ne s'amuse à compter et que chaque Cercle, voir chaque Arpenteur est secret, jaloux des autres et en bon ninja dissimulent un maximum de choses avant leur Grande Présentation Révolutionnaire qui leur assurera à jamais le respect de leurs pairs..."
La brune soupira longuement avant de foudroyer l'iconoclaste du regard, qui se contenta de hausser les épaules. "Il est possible de demander un mentor, mais c'est généralement ceux-ci qui choisissent leurs élèves. Hélas. Beaucoup d'Arpenteur sont un peu asociaux ou... particuliers. Et bien peu aime enseigner, sauf leur spécialité propre." "... Parfois pour jeter un oeil sur leur travaux... Ok, ok, je me tais." "Chaque Cercle dispose de contact et organise parfois des réunions ou conclave pour discuter et échanger leurs travaux. Ceux dignes d'intérêt son incorporé à la bibliothèque du Cercle, puis à celle de l'organisation. Notre quartier général est dans la bâtiment d'en face : il s'agit d'une ancienne bibliothèque d'un noble fortuné, hélas en grande partie ravagée durant le siège de Baransu. Mais cela nous a permis de l'acheter et de la... réaménager en toute discrétion. Vous pourrez y accéder une fois les formalités d'usage remplis. Ensuite, vous aurez accès à sa bibliothèques et ses entrepôts de curiosité, selon votre rang et votre Cercle. Dame Towa pourra ainsi probablement avoir accès à la Lance de Tiamat, que le Seigneur Chûritsu nous a demandé d'étudier pour en percer les secrets t en découvrir les origines. De nombreux Arpenteurs peuvent être joignable via nos faucons et, allez savoir pourquoi ce volatile a été choisit, hiboux. Néanmoins, ils ne répondent pas toujours, étant libre de leurs décisions. A noter qu'il faut prendre en compte que leur correspondance peuvent être lue, notamment pour ceux membres de Village Cachée ou de clan importants. Les Arpenteurs des Six Chemins par contre ne sont pas un clan de shinobi ni un Village Caché, nous n'imposons donc pas de missions au sens propres, même si cela peut arriver en cas de découvertes intéressantes. A vous de nous rapporter vos trouvailles ou hypothèses les plus remarquables..." "Et objets précieux, dérobés dans quelques temples perdus, au fond d'une tombe oubliée ou arrachés de haute lutte au corps encore fumant de votre ennemi..."
La domestique à l'unique anneau d'or ignora l'interruption en poursuivit aimablement ses explications. "... Pour finir l'obtention d'autre anneau dépendra de vos contributions à votre Cercle. Vous devrez soumettre vos travers devant un jury de pair qui décidera si vous êtes digne d'en recevoir un nouveau. Vous pouvez également demandé à changer de Cercle à tout moment, mais vous redeviendrez alors un novice dans celui-ci et il vous faudra rendre vos anneaux précédent." "Tant mieux ! Cela jurerait affreusement d'en avoir de couleurs différentes !" "Je vais maintenant vous conduire au siège pour que nous finalisons votre inscriptions. Il y a de nombreux formulaires à remplir, des serments à prêter et la cérémonie de remise de votre anneaux. Vu que vous avez choisit des Cercles différents, nous allons contacter un membre haut placé de chacun d'eux..." "Parfait, au moins j'aurais pas cette corvée à faire !" lança Echizen en guise d'adieu. "Mais n'hésitez pas à revenir me voir si vous avez envie d'un peu de vin et de galante compagnie. Certains Arpenteurs des Six Chemin du siège sont... rasoir. Ma demeure, un héritage de bataille pourrait-on dire, vous est ouverte et je loge sans soucis les collègues. Et n'oubliez pas de me citer dans les remerciement lors de votre première présentation dans votre Cercle !"
Cela avait délicat et leur mental avait été soumis à rude épreuve, mais les deux ninjas avaient réussit : ils étaient à présent des Arpenteurs des Six Chemins. Comment réagiraient leurs connaissances à ce nouveau statut ?
Resumé:
C'est normalement terminée. Si vous souhaitez plus d'anneaux, c'est possible, mais il faudra m'indiquer/me justifier quelles magnifiques découvertes vous avez partager avec les Arpenteurs qui le justifierais (Towa a de quoi, il me semble) Vous pouvez demander une MàJ FT pour qu'on vous ajoute ça :
Anneau Mémoriel des Arpenteurs des Six Chemins Rang : S Quantité : 1 à 6 Description : Anneau(x) de métal correspondant au Cercle de leur porteur, il s'agit d'artefact forgé en secret à partir de techniques mystérieuses des Arpenteurs des Six Chemins. En envoyant une quantité Faible de chakra dans les anneaux qu'ils portent, un Arpenteur des Six Chemins déclenche un enregistrement de ce que ses sens perçoivent. La durée et ce qui est enregistré dépend du nombre d'anneaux. Chaque anneau permet une durée d'enregistrement de onze minutes supplémentaires. Un anneau permet d'enregistrer tout ce que voit le porteur (sans éventuel dôjutsu). Un second ajoute le son, un troisième donne accès à l'odorat, un quatrième au toucher, un cinquième au goût. Le sixième anneau permet un enregistrement particulier : soit des pensées de son porteur, soit d'autres sens par exemple issus de la Sensorialité ou d'un dôjutsu. Une nouvelle dépense de chakra Faible permet de rejouer mentalement l'enregistrement en six minutes. En prêtant ses anneaux, un Arpenteur des Six Chemins peut partager ses enregistrements et les faire visualiser à toute personne disposant de chakra. Il peut stocker un enregistrement par anneau, qui seront effacés lors d'un prochain enregistrement, le plus ancien en premier.
Code:
<div class="tech triable rangS outils"><center><img src="https://i.imgur.com/5u4ntJl.jpg" alt="Arsenal ninja et boutique LqxON5T" border="0"><div class="cadretech"><i>Anneau Mémoriel des Arpenteurs des Six Chemins</i><br><strong>Rang :</strong> S<br><strong>Quantité :</strong> 1 à 6<br><strong>Description :</strong><br>Anneau(x) de métal correspondant au Cercle de leur porteur, il s'agit d'artefact forgé en secret à partir de techniques mystérieuses des Arpenteurs des Six Chemins.<br>En envoyant une quantité Faible de chakra dans les anneaux qu'ils portent, un Arpenteur des Six Chemins déclenche un enregistrement de ce que ses sens perçoivent. La durée et ce qui est enregistré dépend du nombre d'anneaux. Chaque anneau permet une durée d'enregistrement de onze minutes supplémentaires. <br>Un anneau permet d'enregistrer tout ce que voit le porteur (sans éventuel dôjutsu). Un second ajoute le son, un troisième donne accès à l'odorat, un quatrième au toucher, un cinquième au goût. Le sixième anneau permet un enregistrement particulier : soit des pensées de son porteur, soit d'autres sens par exemple issus de la Sensorialité ou d'un dôjutsu. Une nouvelle dépense de chakra Faible permet de rejouer mentalement l'enregistrement en six minutes.<br>En prêtant ses anneaux, un Arpenteur des Six Chemins peut partager ses enregistrements et les faire visualiser à toute personne disposant de chakra. Il peut stocker un enregistrement par anneau, qui seront effacés lors d'un prochain enregistrement, le plus ancien en premier.<br><br><br></div></center></div>
Boit le contenu de la fiole 2
Utilise le Kage Nui sur Echizen
Techniques et objets utilisées :
【ENTRELACEMENT DES OMBRES】
Cette technique inattendue est très difficile à esquiver. Si les piques sont utilisées pour transpercer l'ennemi, elles infligent des dégâts non-négligeables, en plus de le ralentir.
Si elles sont utilisée pour la captures, elle ligotent l’ennemi pendant 3 tours. celui-ci peut encore parler et utiliser des techniques sans mudra.
Il peut également se libérer, mais cela lui prend tout son tour et a une consommation de chakra Très Forte.