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Danse mortelle [entraînement Solo]

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Hyuga Chiyo

Danse mortelle

Danse mortelle [entraînement Solo] Unknown

An 9

Les rayons du soleil ne filtraient pas encore dans le ciel obscur de la nuit, mais déjà une bonne partie de la maisonnée était éveillée, commençant lentement la routine de la journée à venir. Le sommeil encore plein les membres, Chiyo, d’à peine quinze à l’époque, passait une main dans ses cheveux, s’asseyant difficilement sur le futon lui servant de lit. Sa bouche s’étira en un immense bâillement peu élégant, mais même les princesses les plus raffinées n’étaient pas élégantes de si bon matin. Bien qu’elle aurait voulu prendre son temps, profiter de la chaleur de sa couette encore un peu, elle n’avait malheureusement pas le temps, car, ce matin-là, son père l’avait convoquée pour un entraînement des plus rigoureux. L’idée d’aller se salir ne lui plaisait pas, mais elle n’avait rien contre parfaire sa maîtrise de l’art ancestral du Juken.

Dans une lenteur propre aux premières minutes du réveil, la jouvencelle se leva s’étirant avec une grâce féline. Son regard clair se posa sur les vêtements d’entraînement qui avaient été posés sur la table basse, mais elle les contourna, allant directement vers son armoire pour sortir quelque chose à l’étoffe bien plus délicate qui n’irriterait pas sa peau. Après tout, il lui fallait bien rentabiliser les différentes lotions qu’elle appliquait religieusement tous les soirs. Une fois vêtue et confortable, elle passa, ensuite, à ses cheveux les coiffant d’une large tresse d’ébène. Elle avait déjà plusieurs minutes de retard lorsqu’elle attrapa un léger petit-déjeuner. Son père n’allait rien dire, elle le savait. Il la connaissait aussi très bien et ne devait pas s’attendre de la voir avant qu’elle ne soit une bonne heure en retard.

Elle se rendit donc au jardin du domaine où son paternel l’attendait, savourant une tasse de thé. Assis de dos, la tête penchée sur sa boisson, il ne vit pas la jeune pucelle s’avancer.

« Je vous souhaite le bon matin, père. »

L’homme aux cheveux grisonnant se tourna vers son enfant. Il avait cette expression froide, mais douce qu’il arborait toujours lorsqu’il passait du temps seul avec sa fille, temps qui était très limité et souvent il était à s’entraîner. C’était une des raisons pourquoi Chiyo qui malgré son caractère capricieux ne rouspétait jamais lorsque son père lui demandait de se présenter et, ce, même lorsqu’il la réclamait à cette heure inhumaine.

«Chiyo … Tu as été rapide ce matin. Dis-moi, es-tu tombée en-bas de ton futon ?»

Un petit rire nerveux s’échappa des lèvres de la frêle jeune fille. Elle n’avait pas particulièrement tenté d’arriver plus tôt qu’à son habitude.

« Non, je … »

L’homme ria d’un rire franc. Lorsqu’il reprit le contrôle de son être, il posa sa tasse déjà tiède sur le parquet de bois.

« J’ai beaucoup à faire aujourd’hui, alors nous commencerons immédiatement. »

Le sourire de la jeune fille fondit sur son visage. Évidemment que son père avait mieux à faire. Elle allait au moins profiter des quelques heures qu’il avait à lui accorder.

« Nous allons travailler ton Juken, après tout, il est au cœur du style de combat d’un Hyuga. Même si tu n’es pas entièrement dédiée à combattre, il serait une honte pour le clan si un membre de la Soke n’en a pas une maîtrise parfaite. »

Doucement, Chiyo hocha la tête. Elle comprenait ce que cela voulait dire. Il fallait qu’elle mette les bouchées doubles sur son entraînement du Juken. Bien sûr, elle avait appris très jeune comment envoyer une décharge de chakra dans son adversaire pour le blesser de l’intérieur. Pourtant, les coups de la petite demoiselle bien que graciles n’étaient aucunement efficaces puisqu’ils étaient très faibles et blessaient qu’à peine. Normalement pour un non-combattant, on ne s’attendait pas vraiment à plus que ça, mais Chiyo était une Hyuga. Une Hyuga de la Soke, ni plus, ni moins. Il lui fallait donc, comme son père venait de le dire, qu’elle se montre digne de son nom.

« Bien sûr père. »

À cette réponse, le quinquagénaire sourit gentiment. Chiyo n’opposait que très rarement de la résistance aux ordres ou aux décisions du clan et c’était tout à son honneur.

« Commence donc par prendre la position de base. »

La jeune fille s’exécuta sans attendre, prenant la première position du Juken, une paume ouverte visant devant elle appuyée contre sa hanche du côté gauche et les doigts pointant le sol. Sa seconde main, la droite était avancée vers l’avant, paume toujours présentée vers la cible imaginaire.

« Très bien. Maintenant, attaque-moi.»

À peine ces dernières paroles prononcées, il prit place devant la jeune demoiselle. Sans hésiter, elle fit ce que son père lui avait demandé, c’est-à-dire qu’elle l’attaqua. Elle avait l’habitude et savait qu’il allait simplement repousser les attaques comme si ce n’était que de simples moucherons inoffensifs. Les choses se passèrent exactement comme elle l’avait imaginé. Chaque attaque fut contrée avec une aisance surprenante. L’échange dura quelques longs instants et ne cessa que lorsque Chiyo fut à bout de souffle.

« Père … Je ne comprends … pas comment je … peux mieux maîtriser le Juken de cette façon … »

Les mots de l’apprentie étaient entre coupée par son souffle laborieux alors qu’elle tentait tant bien que mal à rester bien droite pour parler, luttant contre l’envie de s’appuyer sur ses genoux.

« Il me fallait évaluer ton Juken pour te dire ce qui n’allait pas. Reviens demain, pour la suite de l’entraînement, sinon tu seras en retard pour la séance d’arrangement floral de ce matin. »


Chiyo s’inclina donc devant son père murmurant un : «bien sûr» toujours aussi épuisé que sa dernière phrase.

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Hyuga Chiyo

Danse mortelle

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An 9
Le lendemain, tel que planifié, Chiyo se présenta, dans le même état que la matinée précédente. Cette fois-ci son paternel l'attendait appuyé contre la façade extérieure de leur élégante maison. Il avait comme à chaque fois cette expression mélancolique qui lui donnait un air doux, mais distant. À son approche, le patriarche se sépare du mur et ferma la distance alors qu'il posa une main chaude sur l'épaule de la petite. Elle savait que bien trop ce que cela voulait dire. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Il passa donc tout près d'elle poursuivant son chemin vers un autre endroit du domaine Hyuga. Aussi silencieuse qu'une ombre, la jeune demoiselle le suivit. Elle n'avait pas besoin de connaître la destination pour lui faire confiance. Il ouvrait donc la marche jusqu'à un terrain d'entraînement interne au domaine du clan.

Quelques billots de bois avaient été installés au pourtour dudit terrain. Ils avaient été recouverts d'un coussin qui était régulièrement changé. L'endroit avait donc été aménagé pour les entraînements aux techniques plus délicates que celles du poing fort habituel des autres shinobis. Au centre, on y retrouvait un air dégagé où l'on pouvait s'entraîner et se combattre. Évidemment, ce n'était pas la première que Chiyo s'y rendait, mais disons qu'elle n'était pas l'une des habituées de l'endroit, car elle ne s'entraînait que très peu.

Le père se positionne près d'un de billots de bois, toujours en silence. Il n'avait pas du tout l'air inquiet, mais il était évident que son humeur était plus sombre que la journée précédente. C'était-il passé quelque chose de mal lors de ses rencontres journalières ? Elle n'osa pas lui demander, préférant prendre la position de combat du Juken.

« Commençons donc. »

Même son ton était plus las, mais ce n'était ni le temps, ni l'endroit de poser des questions. La délicate Hyuga choisit donc de rester silencieuse une fois de plus, alors que son père commença ses explications.

« Hier, j'ai pu constaté que ton Juken était beaucoup trop faible pour ce qu'il devrait être. Tu ne maîtrise que sa forme la plus basique. »

Elle comprenait bien le sous-entendu. À son âge, elle devrait avoir une meilleure maîtrise de son art. Évidemment, on ne s'attendait pas d'elle qu'elle rivalise avec les jeunes combattants de la Bunke qui étaient formés bien plus sérieusement au combat, mais il était inacceptable qu'elle n'ait qu'à peine les bases de bien assimilées. Une bouffée de chaleur lui monta au visage, mais elle la réprima bien rapidement.

« La forme est suffisamment bonne, mais il te manque en précision, en vitesse et il te faudra user d'un peu plus de chakra pour réellement blesser quelqu'un. »

Les paroles du patriarche avaient l'avantage d'être claires et limpides. Malheureusement, pour atteindre le résultat souhaité, il lui faudrait s'entraîner physiquement un peu plus qu'elle en avait l'habitude. Il était donc temps d'apprendre un autre genre de danse. Une qui serait bien plus mortelle que celles qui meublaient normalement son quotidien.

Son père prit un morceau de charbon et dessina plusieurs petits cercles sur le coussin devant elle, lui expliquant qu'elle devait les frapper avec le centre de sa paume. Le charbon était là non seulement comme cible, mais il salirait ses mains si elle ne frappait pas avec précision. Il servait, de cette façon, également d'indicateur de la réussite de l'exercice. Lorsqu'il eut fini son explication, le vieil Hyuga indiqua qu'elle avait maintenant l'autorisation de débuter. Elle commença donc à frapper le coussin, sans appliquer de chakra.

En toute honnêteté, cette tentative se résulta par un échec retentissant. Les gestes bien qu'ils eussent gagné en vitesse avaient perdu en précision et les mains pâles de la coquette demoiselle étaient couvertes de suie. En les voyant, elle dut retenir une grimace de dégoût.

« Ne t'inquiète pas. Je ne croyais pas que tu réussirais du premier coup. Maintenant, répète ces mouvements jusqu'à ce que tu réussis, peu importe le nombre de jours que cela te demande. Tu viendras me chercher lorsque tu auras réussi à le faire comme il se doit. »

Ce fut ainsi que débuta une semaine de pur enfer. Chiyo recommença encore et encore et encore les mêmes gestes tous les matins. Elle n'eut de cesse que lorsque l'objectif que son père lui avait donné fut atteint. À la fin de la semaine, ces mains si délicates étaient maintenant idée et ses ongles pourtant si bien entretenus étaient cassés ou abîmés et ne pouvait rien faire pour l'empêcher. Heureusement qu'elle ne menait pas une lutte inutile. Chaque jour, l'exercice devenait un peu plus simple et c'était plus qu'encourageant. Au bout de la dixième journée, la pauvre fille trouva son amélioration suffisante et requerra la présence de son père pour qu'il en atteste. Lorsqu'elle lui fit la démonstration, il hocha la tête, satisfait du résultat.

« Excellent, maintenant passons à la prochaine étape. Mets-y du chakra. »

Il activa son Byakugan observant les faits et gestes de sa fille qui fit ce qui lui était demandé sans rouspéter. Elle envoya donc une légère décharge de chakra dans le coussin, chose à laquelle son père réagit immédiatement, l'interrompant.

« Ce n'est pas assez de chakra. »

Chiyo tente de nouveau augmentant d'un cran la quantité de chakra employée. Mais ce n'était toujours pas suffisant selon le paternel. Elle recommença encore une fois ajoutant encore plus de chakra. Cette fois-ci le père approuva. Il lui ordonna donc de répéter jusqu'à ce que le geste et la quantité de chakra lui deviennent naturels à l'emploi. Elle dut donc survivre à une autre semaine de pur enfer avant d'avoir la permission de son père pour arrêter l'entraînement extra matinal qu'il lui avait demandé.

Aussitôt libérée de cette tâche, elle se fit faire une nouvelle manucure d'urgence.

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Hyuga Chiyo

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Octobre, an 15

Le Sekai était un endroit dangereux et même si elle avait la chance d'appartenir à un clan et un village puissant et qui lui offrait les services de protecteurs hors pair, elle ne pouvait plus se dire en sécurité si elle osait sortir du village. Bien qu'elle serait attirée à un gardien, il était désormais essentiel qu'elle puisse se défendre dans toutes les circonstances. Il lui fallait donc encore une fois retourner à l'entraînement et parfaire son art, sa danse mortelle que seuls les siens pouvaient maîtriser grâce à leurs si précieuses pupilles blanches.

Chiyo était immobile, un doigt jouant d'un geste lent et machinal avec l'une des mèches de cheveux qui ne restait jamais dans l'épaisse tresse qu'elle portait la plupart du temps. Son regard était vague et ne voyait même plus la tasse de thé de thé devant elle. Égarée dans ses pensées, elle avait totalement oublié l'endroit où elle se trouvait et qu'elle avait de la compagnie.

« Chiyo-chan ? Tout va bien ? »

La tête de la jouvencelle se redressa d'un coup alors que ses doigts restèrent en suspens entre la table et la mèche de cheveux qui s'était dérobée au contact nerveux. Le regard blanc surpris de la cadette se posa sur son amie, l'air perturbé.

« Oui … Oui, tout va bien. Je …»

Elle ne termina jamais sa phrase, dès qu'elle l'avait commencé, elle ne savait déjà pas ce qu'elle cherchait à dire. Son amie ria doucement de sa voix mélodieuse.

« Dis-moi ma chère, à quoi pensais-tu ? »

Chiyo hésita un instant, ne voulant pas ruiner leur rare rencontre par ses idées sombres qui venaient de la traverser. Malheureusement pour la demoiselle, elle savait que si elle tentait de cacher quoi que ce soit à son amie, celle-ci le saurait immédiatement. Ce fut donc avec un court soupir qu'elle accepta de partager ses troubles.

« Je pense que je vais m'entraîner. »

Cette fois-ci ce fut l'aînée qui fut surprise de cette déclaration. Elle arqua un sourcil inquisiteur et s'avança un peu vers Chiyo, demandant silencieusement plus d'informations sur cette étonnante déclaration.

«Ne me regarde pas comme ça, c'est sérieux.
- Justement, c'est parce que c'est sérieux que je te regarde comme ça. Ce n'est pas du tout comme toi. Qu'est-ce qui te motive ? Un garçon ?
- Non, disons … avec Baransu et tout ça, je ne peux pas m'empêcher de penser que, finalement, le Sekai est plus dangereux qu'il n'y paraît.»

L'expression de l'aînée s'adoucit d'un coup. Elle aussi avait encore du mal à avaler les événements de Baransu, comme une grande partie du Sekai, d'ailleurs. Depuis le mois d'août, toutes deux avaient bien attention de ne pas en parler, ne sachant comment aborder la surprise et la violence des événements. La femme se repositionne sur son coussin, ses yeux perle se plantant dans ceux de Chiyo. L'expression qu'elle avait était soudainement plus sérieuse, plus froide, même.

«  Dans ce cas, probablement que tu pourrais demander l'aide de Kotaro, il est plus que doué. »

Ledit Kotaro était un cousin proche et il avait toujours eu un œil bienveillant sur les deux amies. Il était donc une excellente option pour lui servir de mentor. Chiyo offrit un petit sourire à son amie avant de reposer son regard sur sa tasse de thé. Si cette conversation l'avait orientée vers un mentor, il n'en restait pas moins que la situation avec Baransu la dérangeait profondément. Tristement, elle ne pouvait rien y changer et elle ne le savait que trop bien. C'était étrange de se dire qu'il y avait un ennemi qui avait osé attaquer un rassemblement international de ninjas tous plus puissants les uns que les autres … et si cette idée n'était pas motivante pour travailler sur son art de tuer, qu'est-ce qui le serait ?

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Hyuga Chiyo

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Octobre, an 15

Les événements de Baransu en avaient inquiété plus d'un. Heureusement, Chiyo ne s'y était pas rendue. Elle avait un anniversaire à préparer, le sien. Elle n'avait donc pas été prise dans la courte et subite guerre avec Tetsu. Ça l'arrangeait bien, car elle le savait, si elle y avait été, elle n'aurait été d'aucune utilité. Lorsque les informations s'étaient rendues à elle, la situation l'avait, cependant, poussée à la réflexion. Quelques lentes et étouffantes journées s'étaient écoulées depuis la conversation où le nom de Kotaro était sorti. Chiyo s'était bien évidemment rendue chez ledit cousin, mais elle y avait seulement appris qu'il était en mission. Elle avait donc demandé qu'il passe la voir s'il était en état et pas trop épuisé à son retour. Le temps passait, mais les jours restaient interminables, un peu trop pour cette jeune dame qui était habituellement bien plus posée, patiente et calme que cela. Mais le monde évoluait rapidement et il fallait évoluer avec lui pour y survivre. De sages paroles dans un esprit qui l'était un peu moins en général. Son regard balaya le petit terrain d'entraînement qu'elle fréquentait depuis sa jeunesse. Elle ne savait pas par où commencer et avait donc choisi d'entreprendre le même entraînement qu'elle avait fait étant plus jeune. D'améliorer sa vitesse d'attaque n'était jamais mauvais.

Elle avait donc dessiné à même le coussin les petits cercles de charbon et entreprit de les frapper aussi rapidement que possible. Pourtant, l'impression de percuter un mur ne fut jamais plus grande qu'en cet instant-là. Comment aller plus vite ? Comment s'améliorer ? Rares étaient les instants où de telles question effleurait son esprit, elle qui répugnant l'entraînement physique et, pourtant, elle ressentait ce besoin de faire cet effort de plus pour grandir en force, mais aussi pour se sentir un peu plus en sécurité. Elle finit son entraînement du matin en sueur, haletante et assise le dos contre le billot de bois, l'impression de n'avoir rien réussi à faire de ses deux mains. La fragile de demoiselle recommença ainsi tous les matins durant deux longues semaines et, à chaque, l'impression de n'arriver à rien du tout la suivait toute la journée. Chiyo avait l'impression de voir son entreprise être vouée à l'échec dès le début.

Son père avait bien remarqué que quelque chose la trouvait, mais lorsqu'il avait voulu lui demander de quoi il était question, il avait été surpris de voir sa tendre enfant rester muette. Elle l'avait ensuite évité, chose qui n'avait en rien rassuré l'homme vieillissant. Il s'était enquis auprès des amies et des autres kunoichi du clan de ce qui avait bien pu passer par la tête, mais personne ne savait. Elle n'avait rien dit ou rien dévoilé à qui que ce soit. Il s'était donc résolu par dépit plus qu'autre chose à attendre qu'elle vienne lui en parler d'elle même.

Le matin de la quinzième journée, elle rentra de son entraînement plutôt désenchantée. Bien qu'on l’eût poussée un peu plus dans la voie du ninjutsu depuis la découverte de son habileté avec le suiton, il n'en restait pas qu'elle n'avait pas l'habitude de travailler si fort pour de si maigres résultats. Elle rentre donc dans sa chambre, retirant immédiatement ses vêtements d'entraînements à peine la porte refermée derrière elle. Chiyo commença donc sa toilette plus que méritée, lentement et savourant pleinement la sensation d'être de nouveau propre. Cette journée-là devait être une journée de repos, elle l'emploirait donc comme tel. Peut-être que de passer une journée au calme et loin de ses soucis m'aiderait à prendre le recul nécessaire pour continuer de progresser. Peut-être que du repos était exactement ce dont elle avait besoin pour faire voler en éclat le mur qu'elle ne cessait de percuter, jour après jour.

Lorsqu'elle sortit enfin pour se diriger vers le jardin, elle croise son cousin, Kotaro. Entre le moment où elle l'avait demandé et cette journée-là, elle avait eu le temps de l'oublier trois fois, au minimum. Devant l'air perplexe de Chiyo, le guerrier aguerri ne put s'empêcher de sourire. Il avait l'habitude de ce genre d'accueil.

« Bonjour Chiyo-sama. Vous vouliez me voir ?»

Son expression était plus amusée que déçue et il semblait chercher une réaction plus qu'une réponse au ton joueur de sa voix.

« »

Le sourire sur le visage de l'homme s'agrandit un peu plus et il était évident qu'il luttait contre l'envie de rire, alors que la jeune demoiselle semblait réfléchir à la raison de sa venue. Il lui fallut quelques secondes pour se souvenir et son visage s'empourpra lorsque la réalisation prenait place dans son esprit.

« Oui. Hum. Je voulais savoir si tu pouvais m'aider à entraîner mon Juken. »

Une autre expression surprise face à cette demande plus qu'inhabituelle. Il ouvrit la bouche et la referma avant de répondre :

« C'est pour un garçon n'est-ce pas ?
-   Pourquoi est-ce que tout le monde s'attend que ce soit pour un garçon ? Ça ne peut pas être pour moi ?
-   Si, si, mais c'est surprenant. Pourquoi voulez-vous soudainement vous entraîner ? Qu'est-ce qui vous motive ? »

Les ouïe-dires de Baransu lui revenait en mémoire, mais elle ne pouvait pas simplement dit qu'ils étaient la raison de ce changement subit dans son régime d'entraînement.

« Je serai bientôt assignée à une équipe et je voudrais pouvoir faire honneur au nom des Hyuga. »

Kotaro hocha la tête, ne trouvant rien à redire à cette réponse. Il semble réfléchir une seconde, puis, répondit simplement :

« Libérez quelques jours dans la semaine prochaine, nous travaillerons sur votre Juken ensemble.»

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Hyuga Chiyo

Danse mortelle

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Novembre, an 15

Tel que son cousin l'avait demandé, Chiyo avait libéré son emploi du temps pour se concentrer sur le travail qu'elle allait faire avec lui. Elle n'avait aucune idée s’il avait ou non cru en son mensonge, mais pour l'heure, qu'il ait accepté suffirait. Elle s'était donc rendue au terrain d'entraînement. Au départ, ce que lui fit faire Kotaro ressemblait en grande partie à ce que son père lui avait fait faire quelques années auparavant. Pourtant, Chiyo l’avait déjà fait et elle avait percuté un mur. Lorsqu’elle en glissa un mot timide à son cousin, il sourit et lui dit simplement qu’elle devait avoir mal fait quelque chose. Il repassa donc les étapes avec elle …

« Tu dois également appliquer un peu plus de force dans tes bras et les immobiliser immédiatement lorsque que ta paume touche la cible, pour que le chakra se diffuse plus efficacement, il ne faut pas exercer de force contre le corps de l’adversaire, sinon, plutôt que d’aller directement frapper les organes, ton chakra se dissipera en partie sur la peau, ce qui réduira la puissance de ton attaque. »

La jeune demoiselle leva un sourcil surpris en direction de son maître du jour. Ne fallait-il donc pas une précision parfaite pour effectuer ce genre de geste ? Ne fallait-il pas être capable d’anticiper les mouvements de l’adversaire ou millimètre près ? Mais Kotaro garda pour lui toutes les recommandations et conseil qu’il avait pour elle. Il désirait la laisser travailler d’elle-même.

La jeune femme commença donc à frapper le coussin de la même façon qu’elle l’avait fait durant l’absence de son mentor improvisé. Mais ce n’était pas ça, elle oubliait de calculer la distance, d’arrêter sa main au bon moment, de diffuser le chakra vers l’intérieur de la cible plutôt que de le laisser se disperser sans contrôle à la surface du tissu.

Après quelques heures d’acharnement, toujours rien de nouveau, à l’exception de la frustration qui montait de plus en plus dans son être frêle. Le coup qui suivit fut bien plus fort, bien plus chargé de chakra que les autres.

«  OW ! »

Un petit cri de douleur s’échappa de le Chiyo alors que sa main entrait en contact avec le coussin. L’aîné se redressa et vint immédiatement voir ce qu’il y avait. La demoiselle tenait maintenant sa main gauche dans son autre, les larmes aux yeux, une expression de douleur au visage.

« Chiyo-sama que se passe-t-il ? »

Elle tourna ses yeux inondés de larmes vers son partenaire du jour, un regard penaud au visage.

« Je me suis brisé un ongle. »

Il soupira. D’un seul coup l’anxiété qui venait de s’emparer de lui redescendit sans attendre.

« Je croyais que vous vous étiez réellement blessée …
Se casser un ongle, ce n’est pas assez réel pour toi ? Ça fait mal.
Cessez de vous plaindre ; demain vous ne sentirez plus rien.
Et il se passe quoi si je le sens encore ? »

L’homme n’était pas du tout amusé face à cet argumentaire de sourds où la jeune fille ne cherchait qu’à avoir raison. Son regard se durcit, sa posture changea un brin pour devenir plus rigide, moins détendue.

« Cessez de vous plaindre, car si vous continuez, je rentre chez moi dans la seconde. »

Chiyo ouvrit la bouche pour répliquer, mais décida de la refermer. Mieux valait attendre. Elle désirait réellement parfaire son Juken et ne pouvait se permettre de perdre le seul homme qui avait le temps et la moindre envie de l’aider. Elle se remit donc face au poteau, fixant avec tristesse son ongle maintenant imparfait. Elle sentait encore la pulsation de douleur au bout de son doigt, mais serra les lèvres pour ne pas le laisser paraître.

Les coups qui suivirent furent beaucoup plus contrôlés que celui qui lui avait coûté une manucure et sa main, plus par crainte que par réelle calcul de son geste s’immobilisa à peine le tissu effleurer.

« Voilà, vous avez enfin réussi. Il ne reste qu’à envoyer le chakra dans votre geste et de répéter jusqu’à ce que le geste soit imprimé dans votre esprit. Il faut que vous soyez en plein contrôle de votre corps. Nous allons continuer encore un peu, mais ce sera tout pour aujourd’hui ensuite. Je compte sur vous pour revenir pratiquer le geste demain par contre. »

Elle s'exécuta donc. Une trentaine de minute s’écoula ainsi sans que ni l’un ni l’autre n’ajoute quoi que soit. Lorsque Kotaro déclara que c’était tout pour la journée, elle s’inclina poliment devant le remerciant, mais lorsqu’elle se releva, elle ne put retenir d’ajouter :

«  Ça me fait encore mal …»

L’homme soupira et accéléra le pas jusqu’à sa demeure au sein du domaine. En s’éloignant il fit geste signifiant qu’il n’avait pas entendu. Il était définitivement exaspéré.

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