Croissance forcéeSolo La journée n’avait pas si mal commencé. Je m’étais levé tôt et j’avais réussi à m’entraîner un peu. Bon, un échauffement, mais pour l’instant c’était suffisant. Étape par étape, j’avais avancé dans ma routine habituelle, mais une averse saisonnière était venue me perturber et depuis, je suis à l’abris sous un arbre à regarder les nuages tranquillement s’éloigner de moi. Dans quelques instants le ciel sera dégagé, mais j’ai perdu mon entraînement du matin. Il est maintenant temps d’aller à l’académie de Konoha. Pourquoi ? simplement parce que ce matin un groupe d’une dizaine de genin ne sachant pas encore marcher sur l’eau m’a été confié. Ils arriveront sous peu. C’est avec un peu de déception que j’accueille cette situation, je voulais travailler sur une nouvelle technique ce matin, dommage que je doive repousser à plus tard. Dire que pour mon style de combat, cette technique est parfaite … Et je sais que je pourrai la partager avec Yuriko plus tard et même son frère Kyoshiro. Si elle est moins adaptée à ce dernier, je sais qu’il trouvera une façon de s’en servir.
Chô avait eu la magnifique idée, hier soir quand je suis allé le voir pour mon rapport de la semaine, pour parler des progrès de mes élèves et donner les rapports en retard. Il m’a dit qu’en guise de punition pour le retard de mes rapports, je serais en charge de cette séance. Je n’avais même plus la force de le combattre lorsqu’il lui prenait ces idées-là. Je le laissais en me disant qu’un jour ça allait lui passer. Et je vais avouer que je garde mes force pour des situations où j’aurai vraiment besoin de me battre verbalement : chaque fois que mon équipe échafaude un plan.
Enfin, tout ça explique l’arrivée du petit groupe. Bien sûr, ils savent pourquoi ils sont là. Leur instructeur ou le chuunin de la tour leur ont expliquer la raison de leur venu. Un cours en groupe avec d’autre petits de leur âge, enfin plus ou moins de leur âge et de leur niveau approximatif … Il me semble qu’on fasse beaucoup de chose à l’approximatif ici …
« Bonjour. Vous savez pourquoi vous êtes ici, alors je vais sauter cette explication. Je suis Senju Daiki, capitaine des Cavaliers de Konoha, apprenti de l’hokage et jonin de Konoha. C’est moi aujourd’hui qui vous enseignera. »
Je ne suis pas humble, je ne ferai pas comme si je l’étais. Je veux aussi impressionner ces petits, histoire qu’ils ne causent pas de trouble à la séance …
« Pour ceux qui le désireront, après la séance, je tiendrai un entraînement sur les bases du taijutsu. Vous êtes libre de rester ou non. Si jamais vous n’avez pas les bases du taijutsu, là est votre chance de vous initier. » :copyright:️ DABEILLE
Je ne savais pas encore bien ce que je faisais là. La vérité c'est que j'avais révélé certaines lacunes dans la maitrise de techniques de bases comme le Dai Henge ou la marche sur l'eau. Étant donné qu'il s'agissait de bases je m'étais renseignée auprès de plusieurs sensei de Konoha mais aucun n'était disponible, finalement j'ai appris que Senju Daiki, un jônin devait justement donner un cours sur la maitrise de la technique de marche sur l'eau. En arrivant je réalisais que je n'étais pas la seule à être intéressée... Mais j'étais la plus âgée présente. A cet instant une forme d'étonnement me pris, étais-je la seule à ne pas maitriser la technique de marche sur l'eau ? Non la réponse était tout autre, puisque je maitrisais le shoton je pouvais, d'une certaine manière me déplacer sur l'eau... Mais pas grâce à la marche sur l'eau.
Bras croisés, j'écoutais notre sensei du jour. Apparemment les enfants de l'académie semblaient plus qu’enthousiastes à l'idée de pouvoir marcher sur une surface liquide... Mais en réalité ça n'avais rien de très exceptionnel. On pouvait faire bien plus de choses avec le chakra. Daiki était un homme grands, musclé, au visage marqué par les années et surtout par deux grosses cicatrices. Ses yeux étaient aussi verts que ceux d'Haruka-sama. Il avait l'air d'un peu s'ennuyer à devoir donner un cours à des enfants si jeunes. La suite de son cours consisterais à nous enseigner des bases de Taijutsu... Je n'étais pas très douée en Taijutsu... ça serait l'occasion d'apprendre un ou deux trucs pour épater Yurikô-sensei.... Attendez, c'est le capitaine des cavaliers ? l'apprenti de l'Hokage ? Ha oui quand même... C'est pas n'importe qui ce type. Je me demande si il connait Yurikô-sensei... Il doit assurément connaitre Haruka-sama. Bien que nous étions tous alignés plus ou moins, je m'avançais d'un pas avant de m’incliner avec respect.
Senju Daiki-sama, Je me présente, Fuyugeshiki Toka, Genin de Konoha et élève de Tadake Yurikô-sensei. Je comprendrais que vous soyez surprit de voir parmi vous élève du jour des élèves de tout âge. Mais sachez que c'est avec un grand honneur et une certaine fierté que nous écouterons vos enseignements.
Croissance forcéeSolo Les petits sont silencieux, impressionnés, en même temps, je fais un exprès. Je n’ais envie de me prendre la tête, déjà avec Hako et Kaori, je n’ai pas besoin de plus de têtes fortes. Dans le groupe, il y a en une qui est un peu plus vielle, cheveux mi-longs, blanc et un regard rougeâtre. Elle me fait un peu penser à ce petit Uchiha qui a le béguin pour Hako … Enfin très vaguement. Elle c’est une jeune fille et à en croire ses mots elle n’est même pas Uchiha … En même avec des cheveux comme ça, les chances étaient basses. Quoi qu’il en soit.
Je suis surpris de me retrouver nez à nez avec une élève de Yuriko. Serait-ce que Yuriko elle-même ne connaisse pas cette technique ? Peut-être que ses tâches de l’empêche d’avoir le temps pour ça … chose compréhensible aussi. Je devoir m’assurer qu’elle réussisse, au moins pour aider Yuriko ne serait-ce qu’un peu.
« Alors nous allons débuter sous peu. Je veux d’abord voir votre marche sur les arbres, car il est, après tout, la base de ce que nous allons apprendre aujourd’hui. »
Je me déplace de façon à voir bien voir deux arbres, me tournant de dos aux élèves. S’il y en a un malin qui s’essaie à faire quoi que soit, je vais m’assure qu’il ne puisse plus bouge jusqu’à la fin de l’entraînement, en conséquence.
« Deux à la fois, montez sur quinze mètres et redescendez. Une fois cela fait, nous passerons à la suite. »
Heureusement, mon nom et mon identité semblent convaincre les jeunes de ne pas décider de se montrer comme les plus malins. Une file se crée de chaque côté de moi et, deux par deux, les jeunes apprentis s’élancent dans les arbres. Pour l’instant tout va bien, ils y arrivent, même s’ils semblent un peu hésitant.
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