« Lecteurs, lectrices, ici sera publié le Journal du Sekai, un nouveau journal non-canon présentant l'interview de personnages du monde de Dawn of Ninja. Tout ce qui y sera révélé ne pourra en aucun cas être utilisé en RP car les informations présentées ne seront pas lues par les personnages. Ce journal s'adresse non pas à eux mais aux joueurs, quand bien même les intervenants sont eux-mêmes des personnages. Le journal n'arrivera entre les mains d'aucun PJ (ndlr : personnage joueur) ou PNJ (personnage non-joueur), seuls vous, derrière votre écran, saurez le contenu des pages du journal.
Le Senkage nous accueillant devant un beau coucher de soleil.
T. : Bonjour chers lecteurs, chères lectrices ! Aujourd’hui, dans notre premier numéro des “Interviews du sekai”, nous sommes accueillis par Meyo Tsuri et Uzumaki Haruka, respectivement Senkage et intendante du village d’Uzushio. Bonjour à vous deux et encore merci de votre accueil !
Meyo Tsuri : Bienvenue, c’est un plaisir de vous recevoir.
Uzumaki Haruka : Bonjour… (Toise la journaliste)
Entrons directement dans le vif du sujet. Cher Senkage, vous n'êtes, contrairement aux deux autres kage actuels, issu d'aucun clan. Vous ne représentez donc pas les intérêts de certains plus que d'autres. Sachant la puissance économique de la Ligue Someï et en voyant les clans de votre village ; les scientifiques discrets, les forgerons et les nobles Miyamoto qui sont presque une institution à eux seuls ; entre les mains de qui est réellement le pouvoir d'Uzushio ?
Wow, alors… Comment le formuler ? Il existe en effet des propositions émanant des différents acteurs de la vie à Uzushio. J’officie surtout en tant que médiateur. Je dois écouter, transcrire et vérifier que cela ne rentre pas en conflit avec les intérêts d’autrui. C’est également moi qui ai le rôle de décisionnaire. Je dois souvent trancher.
Voilà qui nous éclaire un peu plus sur le rôle d’un Senkage. D’après nos sources, votre village est récemment entré en relation avec celui de Konoha et des informations nous ont été données concernant la conquête d'un territoire voisin du vôtre, celui du clan Gurain. Pourriez-vous nous en dire plus sur vos projets sur la scène géopolitique ?
Vous êtes bien renseigné ! (remonte ses lunettes) Notre relation avec Konoha et le Hokage Akimichi Cho ne date pas d’hier. Il était présent dès les balbutiements du village. Aujourd’hui, nous avons eu l’occasion de concrétiser et d’officialiser une entente vieille de quinze ans. En ce qui concerne l'expansion, nous aimerions accroître l’influence d’Uzushio. Vous n’êtes pas sans savoir que Suna, le village du sable, a des intentions belliqueuses depuis sa naissance. Nous cherchons à protéger le village et à étendre sa protection à l’ensemble de l’archipel. Pour cela, nous avons choisi la diplomatie et le clan Gurain est un acteur important dans les négociations.
Il ne faut pas non plus oublier Tetstu qui, bien que ses objectifs nous soient inconnus à ce jour, a lancé une offensive contre les ninjas à Baransu. C’est une menace non-négligeable.
Vous avez raison. Cette tragique affaire ne doit pas se reproduire.
Intéressons-nous maintenant à celui que vous êtes, Monsieur Meyo. Il semblerait que, contrairement aux autres Kage, vous ne maîtrisiez aucun Kekkei Genkai ni aucun Hidden. Sans pouvoir si particulier ni appartenance clanique, comment vivez-vous d'être un kage "normal", un kage du peuple ?
Très bonne question. Il est vrai que je ne suis pas connu pour des techniques particulières. Néanmoins, ce n’est pas grâce à ma force que j’ai été élu Senkage. Cela ne me rajeunit pas tout ça. J’ai vécu quelques années au sein des clan Uzumaki et Omura, je me suis intéressé à leurs coutumes et à leurs traditions. Je connais leurs rites et leurs us. C’est sûrement grâce à cela que je suis aujourd’hui le Shodaime. Grâce à l’écoute et à la confiance que l’on m’a données. C’est une supposition, il faudrait demander aux aînés.
Notre Senkage est très bien comme il est. Y a plein de ninjas qui ne sont pas issus d’un clan spécifique et qui s’en sortent bien. Tout comme y en a que les clans ne protègent pas (regard noir).
Je vous remercie, Haruka.
Ce sujet semble être un point assez sensible pour Uzumaki Haruka. Senkage-sama, on dit de vous que vous êtes un fin stratège et un homme d'une grande sagesse, que pensez-vous de ces mots à votre égard ?
Haha… Je suis surtout fatigué en ce moment. (se gratte la tête)
(Rit)
Cela est tout à fait compréhensible. Selon nos sources, une Jonin du village aurait eu quelques intentions hostiles à votre égard. Qu'en pensez-vous ? Vous sentez-vous menacé ou serait-ce là quelque chose de commun ?
Et bien, il va falloir que je fasse attention aux fuites d’informations (note dans son carnet). Hostile, c’est un bien grand mot. Nous avons eu une divergence d’opinion, simplement.
Menacé ou pas, celui qui touche à Tsuri Meyo risque d’avoir de gros soucis...
Nos informateurs sont très bien renseignés. Nous avons même été informés qu'un ninja étranger au village serait parvenu à passer par-delà la sécurité sans grande difficulté. Comment expliquez-vous cet événement ? Incompétence ? Baisse de vigilance ?
Attention à vos insinuations (regard froid). Le village d’Uzushio est très bien protégé. Le problème s’est vite réglé.
Si notre village se repose beaucoup sur son économie et sur la diplomatie, ça veut pas dire que nos compétences en combat ou en défense ne valent rien.
(Ajuste ses lunettes) Pardonnez mon manque de manière, passons à un sujet moins risé, mois graveleux (essuie la sueur sur son front). La nomination d'une si jeune intendante n'est pas aisée à comprendre pour tous. Y a-t-il derrière cette nomination une raison sentimentale ?
Pardon (tousse) ?! Je ne vous le permets pas ! Haruka est à son poste grâce à ses compétences. C’est une kunoichi accomplie. On ne fait pas dans le clientélisme à Uzushio. Faîtes bien attention à vos propos (rougit légèrement).
(Sort un kunai et joue avec)
La romance permet d’écrire de belles histoires. Mais elle ne semble pas avoir lieu entre vous. Pourriez-vous nous décrire votre intendante d'après vos impressions ? Et vous Uzumaki Haruka, comment décririez-vous votre Senkage ?
(Rougit beaucoup moins légèrement) Comme je l’ai dit plus tôt, Uzumaki Haruka est un élément très prometteur du village. Elle s’est retrouvée très jeune avec de grandes responsabilités et, jusqu’à présent, elle fait un sans faute.
Hum… Romance ? Je vois pas le lien avec l’histoire ou avec le fait d’être ninja, intendant ou kage, mais soit (marque une pause avant de reprendre). J’ai pas le souvenir d’avoir vécu en dehors du village. J’ai grandi à Uzushio et, très vite, j’ai perçu le Senkage comme mon idole. Fort, intelligent et généreux, voilà comment je le perçois. Ah et faut quand même pas oublier qu’il est moral, contrairement à d’autres ninjas.
(Écarlate, baisse la tête et s’allume une cigarette). Merci…
Hum… Je vois. Intéressons-nous à présent un peu plus à vous, Uzumaki Haruka. vous êtes l'émissaire d'Uzushio dans les négociations avec Konoha et organisatrice de l'examen de Chuunin qui se déroule en ce moment-même. Pour organiser tout ceci, vous avez dû travailler de concert avec Senju Haruka, votre homologue Konohajin, que pensez-vous de la dame de Konoha ? N'est-il pas troublant de travailler avec quelqu'un qui porte le même prénom que vous ?
J’aime beaucoup Senju Haruka. Je pense que c’est quelqu’un de bien, quelqu’un dont les idéaux correspondent parfaitement à ceux d’Uzushio. Et puis, elle a une présence assez apaisante. (Pouffe de rire) Par contre, si je trouve pas ça troublant de travailler avec elle, ça me fait rire, justement à cause de cette histoire de prénom.
Malgré votre jeune âge, vous avez atteint une place de choix en secondant votre kage. Qu'est-ce que les récentes expériences vécues à Baransu et lors de l'organisation de l'examen vous ont apporté, tant sur le plan martial que politique ? Senkage-sama, auriez-vous de nouvelles attentes vis-à-vis de votre intendante lorsque l'examen sera terminé ?
(frappe le poing contre la table) Baransu ! J’aurais bien aimé tordre le cou de quelques samouraïs… (se lève) Quelle honte ! Y a quand même des civils qui ont été touchés par cet assaut. Enfin bref… (se rassoit)
(surpris par le coup) Du calme Haruka, je comprends ta frustration.
Pour répondre à la question qui m’a été posée, en participant à la défense de Baransu, j’ai observé un certain nombre de faiblesses dans mon style de combat, chose que je compte bien régler. Au niveau politique… Hum… (se gratte la tête) C’est plus dur à expliquer… Mais, je pense qu’avec tous ces morts, toute cette tension, j’ai gagné en maturité. Cependant, j’aime bien travailler à l’instinct… Enfin, je veux dire que lorsque j’ai parlé avec le Daimyo, par exemple, je ne pesais pas tous mes mots. Pareil pour Haruka.
(se tourne vers la journaliste) C’est-à-dire, “des attentes” ?
Eh bien... Sur quels projets travaillez-vous de concert pour l’avenir proche de votre village ?
Malheureusement, je ne peux pas vous donner plus d’informations concernant la suite des événements.
(s’incline devant Tsuri Meyo et Uzumaki Haruka) Voilà qui termine notre interview. Je vous remercie d’y avoir participé, au nom de tous nos lecteurs !
Merci à vous. Vous êtes pas si méchante, j’ai bien fait de ne pas vous frapper.
(rit) Merci à vous. Faites attention en descendant, on ne sait jamais.
(laisse échapper un petit rire tendu) Sur ce, je me permets de prendre congé. C’était T., des journalistes du Sekai !
Chers lectrices et lecteurs, nous poursuivons nos entrevues en nous rendant dans le village caché de Konoha, non sans que le Hokage n’ait pris des dispositions particulières. Aussi sommes-nous parvenus dans l’enceinte du village de la Feuille escortés et les yeux bandés, notre convoi ayant emprunté de nombreux chemins tortueux et répété parfois le même itinéraire afin de nous perdre et nous empêcher de situer Konoha sur une carte. Nous avons choisi de nous focaliser - et non focus - sur l’équipe 2 : une équipe dirigée par Senju Daiki et composée des élèves Hyuga Yume, Uchiha Kaori et Aburame Hako. Merci, mesdemoiselles, monsieur, de m’accorder de votre précieux temps.
Hako: Il était grand temps qu’on s’intéresse aux héros de Konoha ! Yume : Hako ! La modestie ! On vous remercie de l’invitation. Kaori : Merci pour l’invitation.
Afin de commencer, je vais aborder votre chef d’équipe, chef récent à la tête de votre groupe. Senju Daiki, vous avez pris la tête d'une équipe ayant déjà eu plusieurs professeurs malgré son jeune âge. Quelles ont été vos craintes, à quoi vous attendiez-vous ?
Yume : Je crois qu’il a peur aussi que Hako fasse tout exploser ou qu’elle fasse des cookies. Hako : Sensei, c’est le meilleur ! En plus, on a plein de points en commun dans le tabassage de méchants. Yume : *facepalm* Daiki : Mes craintes… Vous parlez de celles du départ ou de celles de maintenant ? Je me disais que je n’étais pas fait pour être sensei et que les filles allaient perdre leur temps, mais, là, je me demande laquelle sera la prochaine à se marier. Si ce putain d’Uchiha revient tourner autour de Hako, il faudra qu’il passe par moi d’abord. Mes attentes ? En lisant le dossier, je m’étais préparé pour une guerre ouverte, du genre d’une guerre à l’échelle du Sekai. Au final… Au final, je vais mourir vingt ans trop tôt de stress chronique et, dans deux mois, tous mes cheveux seront blancs. Alors, ce n’est pas si mal, non ?
En effet, ce n’est pas si mal, même si vous devriez déléguer vos responsabilités. D’ailleurs, Hyuga Yume, vous avez été nommée par Senju Daiki pour diriger votre équipe, sans toutefois en être la cheffe, rôle qui reste celui du jonin. Comment vivez-vous cette nouvelle responsabilité ? Et vous, Aburame Hako, Uchiha Kaori, comment voyez-vous la promotion de votre camarade de groupe ?
Yume : Euh… Euh… Relativement bien ? C’est très stressant parce qu’on a quand même le poids de la vie de ses amies sur les épaules… Mais oui, j’en suis quand même fière, mais si c’est… stressant et j’espère juste être à la hauteur pour protéger mes amies et rendre fier Sensei. Hako : Pur favoritisme, c’est juste que c’est elle qui a les plus gros s… la plus grosse sensibilité. Et c’est la plus réfléchie d’nous toutes. Kakao est trop jeune et malgré ses yeux magiques, elle papillonne trop. Moi, j’ai du mal à pas… hum… m’enflammer trop ou utiliser les autres comme de simples pions dans un plan génial. Daiki : Tu veux dire que tu es imprudente et traverses des murs de feu, oui. Yume : *refacepalm* Kaori : Moi je trouve que Yume mérite cette promotion. Franchement, elle est la plus posée de nous trois. Et puis comme le dit Hako, je suis un peu jeune pour diriger une équipe.
Uchiha Kaori, vous êtes en effet jeune, mais l’on vous considère comme une véritable génie au sein de votre clan en étant capable d'éveiller le puissant Sharingan. Si jeune, qui plus est. Et puis, les Uchiha ont cette réputation d'être d'excellents ninjas. Est-ce que cela fait de vous une des meilleures Kunoichi du village ?
Hako : Toutes les Kunoichi de l’équipe n°2 font partie des meilleures du village ! Kaori ne fait pas exception. Kaori : Hako… *regarde le journaliste* Je ne sais pas vraiment si je suis une des meilleurs Kunoichi du village. C’est ce que les adultes de mon clan disent de moi, mais je crois que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre avant de certifier être une des meilleurs ninja de Konoha.
Quant à vous, Aburame Hako, vous êtes, à n'en pas douter, une Kunoichi très excentrique et explosive. Cette attitude au combat assez peu discrète n'a-t-elle pas tendance à vous attirer des ennuis ?
Hako : Excentrique ? Bah, vous savez ce qu’on dit : plus un ninja est puissant, plus il devient bizarre ! J’aurais dit “remarquable”. Ou “assez sûre d’elle pour s’afficher en jolie tenue chatoyante”. Une Kunoichi doit avoir un certain impact, vous voyez ? Concernant les explosions, à part que j’apprécie les feux d’artifices, j’aime les solutions simples, efficaces et sans appel. Pour les ennuis… C’est un peu notre métier, non ? Donc autant qu’ils me tombent dessus, j’suis résistante et prête à m’en charger ! Avec mes coéquipiers, bien sûr ! Yume : Explosive… C’est bien le mot ! Elle a une passion pour tout ce qui fait BOUM. Et à contrôler ou refréner… c’est pénible. Hako : Eh ! T’es bien contente de pouvoir prendre le temps de viser quand tous les méchants me courent après ! Yume : Si on le voit comme ça aussi… Tu me sers aussi de cible d’entraînement, je te signale. J’avoue que ça me désespère aussi souvent. *soupire* Kaori : C’est vrai que Hako aime bien faire des feux d’artifices, mais ça peut être utile aussi en mission.
Permettez-moi de continuer avec une question plus générale, plus délicate mais aussi plus légère, car votre village a ouvert les bains à la mixité. Senju Daiki, vous qui êtes un adulte, comment voyez-vous la pertinence de cette décision ? Et vous, jeunes gens, en tant qu'enfants, avez-vous cessé de vous y rendre ? Comment avez-vous accueilli cette mesure ?
Hako : Eh, eh ! C’est grâce à moi en fait ! Une mission confié par Maître Hokage en personne, où j’ai pu une fois de plus démontrer mes talents de diplomate. J’trouve l’idée cool. J’fais du Taijutsu, aussi j’aime bien prendre soin de mon corps, c’est mon outil de travail. On est des ninjas, en plus : c’est pas quelques bouts de chair qui vont nous troubler, normalement… C’est un peu bizarre au début, j’suis pas exhib’ non plus, mais on s’y fait et on passe un bon moment, sans différence entre les sexes et c’est cool !
Yume : *coup sur le crâne de Hako* Hako… Je te déteste tellement. Je continue d’y aller un peu, mais surtout entre filles. On s’y fait. J’ai serré les dents et puis, de base, je n’y allais pas beaucoup.
Kaori : Mon père n’est pas trop pour que je fréquente les bains mixtes et puis, personnellement, moi ça me gêne un peu de me baigner avec des garçons. J’ai dû y aller une seule fois et on était entre filles.
Daiki : Je ne vois pas le problème. Oui, bien sûr, les hommes et les femmes ne sont pas faits pareil, mais c’est chose commune, les bains mixtes, non ? Ce n’est pas parce que quelqu’un de l’autre sexe se trouve devant nous dans le bain que l’on doit se rincer l’oeil. *en chuchotant* Je m’inquiète plus des bains non-mixtes…
Oh ! Et bien… C’est un avis clair de votre part. Senju Daiki parlait de mariage et en effet, la nouvelle est parvenue à nos oreilles : celle d’un mariage dont vous, Hyuga Yume, serez l’épouse. Équipe 2, l'une des membres de votre équipe est destinée au chef du clan Senju, quel est votre ressenti et comment gérez-vous cette situation ? Des changements d’organisation sont-ils prévus ?
Yume : Pitié ! Qu’on arrête de me parler de ce mariage ! Naoshige-san reste un homme aimable et je suis sûre que je continuerai à avoir ma carrière de ninja sans aucun problème. Mais je suis juste agacée qu’on m’en parle en permanence.
Hako : Je dois bien avouer, de manière purement personnelle, que je trouve ça révoltant. Désolée, Yum-Yum, mais les journalistes ont posé la question… Tout l’monde voit bien qu’y’a de la sale politique bizarre là-dessous. Et pour moi une Kunoichi devrait avoir le droit de choisir d’épouser qui elle veut ! Les mariages entre clans différents, c’est bien, hein ! J’suis moi-même demi-Inuzuka, et géniale, descendant donc d’un clan qui n’est même pas de Konoha… La vigueur hybride, c’est super ! Si on a le choix et pas si on vous l’impose ou vous fout la pression pour accepter. J’espère que satisfaire les lubies pédo...hum.. politiques du chef des Senju ne vas pas saboter tout l’incroyable travail entrepris par Daiki-senseï afin de faire de l’équipe n°2 de Konoha une légende. J’espère sincèrement que Naoshige ne fait pas ça juste pour satisfaire un fantasme ou son agenda et qu’il transformera pas l’incroyablement talentueuse Kunoichi qu’est Yume en bête poule pondeuse.
Kaori : Je n’ai jamais compris ces histoires de mariage politique. Pourquoi on aurait pas le droit de se marier par amour ? Parce qu’on fait partit d’un clan puissant ? Moi je trouve ça complètement nul en fait. On devrait avoir le droit de choisir avec qui on veut se marier sans se soucier si ça plait ou pas aux vieux croulants du clan. Et j’espère que Yume restera avec nous.
Daiki : Je ne supporte pas cette initiative. Quoi qu’il arrive. D’ailleurs, j’ai encore du mal avec la politique dans ce mariage. Yume n’est pas un membre éminent de son clan, alors pourquoi permettre ce mariage qui, à vue d’oeil, n’apporte rien aux Senju ? J’en profite pour ajouter que le clan a cette fâcheuse envie de protéger le Mokuton… Je me dois de demander : pourquoi marier une Hyuga dans ce cas ? Son Byakugan n'interfèrera-t-il pas avec la transmission du Mokuton ? *plus bas et grognon* Et puis il a quoi ce gars... 9 ans de plus qu’elle ? Elle n’est même encore sortie de l’adolescence et déjà ça se jette sur elle comme une bête sauvage.
Notons que Yume n’est pas la seule à avoir un impact sur l’organisation interne du village car votre chef, Senju Daiki, est également à la tête d’un groupe nommé les Cavaliers composé de puissants Jônins. Senju Daiki, comment vivez-vous le fait d'être sensei d'une équipe de si jeunes genins tout en étant à la tête des Cavaliers de Konoha ? Comment gérez-vous les deux fonctions parallèlement ?
Yume : Je suis sûre qu’il utilise ses clones.
Hako : Tu parles, il nous préfère et j’suis sûre qu’il se sert de nous comme excuse pour échapper à ses responsabilités et glander un peu ! Eh, pas taper, j’plaisante !
Daiki : Je vais m’abstenir de répondre. C’est mieux pour moi, pour vous et pour Konoha. *se penche vers les journalistes* Beaucoup d'antidépresseurs et du thé à profusion. Ça rallonge une peu le nombre d’heures où je suis fonctionnel dans une journée.
Politique toujours, Hyuga Yume, Uchiha Kaori, un certain esprit de compétition si ce n'est une méfiance ou un orgueil trop important existe entre vos deux vos clans, on sait qu’entre les Uchiha et les Hyuga, ce n’est pas le grand amour. Cela a-t-il déjà été un frein à votre cohésion d'équipe ?
Yume : Non, pas du tout, on est une équipe alors on travaille ensemble, du moins pour moi, et c’est le plus important. Je pense qu’en montrant qu’on peut travailler ensemble on peut faire évoluer les mentalités.
Hako : Kakao est adorable, tout l’inverse de ces Uchiha renfermés et hautains, alors forcément… Yume : HAKO ! Est-ce que je dois te coller un parchemin explosif dessus à chaque fois que tu manques de respect ? Kaori : Je comprends pas cette rivalité entre nos deux clans. Après tout, si nos deux clans ont érigé Konoha en compagnie des Senju n’est-ce pas pour qu’on arrête de se tirer dans les pattes ? En tout cas, pour ma part cela ne m’a jamais empêché de travailler avec Yume et je lui fais absolument confiance. Et elle a raison. Si on arrive à montrer que deux Genin comme nous peuvent travailler ensemble, bah alors les autres peuvent le faire aussi.
Par ailleurs, nous pouvons noter que vous quatre faites chacun partie d’un clan majeur du village différent. Est-ce une simple coïncidence ou la volonté du hokage lui-même ?
Yume : Volonté, je pense, pour créer des liens entre les différentes générations de ninjas et renforcer la cohésion dans le village. Hako : J’pense que c’est volontaire, c’est un rusé, Chô. Mais est-ce que c’est important ? Même si on est évidemment fières de notre clan et de nos capacités secrètes, ça fait pas tout ! Kaori : Pareil. je pense que c’est une volonté de notre Hokage. Il veut peut-être montrer que les quatre grands clans de Konoha sont capables de travailler ensemble. Daiki : Comme l’ont dit les filles et connaissant mon maître, je suis certain qu’il voulait simplement torturer ses Jônin avec son sens très … unique de l’humour.
Vous participez à l’examen chuunin entre Uzushio et Konoha, non ? Il ne se déroule d’ailleurs pas sur votre sol. Êtes-vous heureuses d'avoir l'opportunité de visiter un autre village ninja ensemble ?
Yume : J’en suis très contente, mais stressée aussi… C’est un événement important pour le village et il faut qu’on fasse honneur au village et qu’on ne fasse pas tout exploser ou qu’on ne passe pas pour des nuls. C’est stressant mais ça va être aussi très enrichissant je pense !
Hako : J’adore ! Explorer des contrées étranges, découvrir de nouveaux horizons, rencontrer des gens bizarres aux pouvoirs inconnus… Et les tabasser pour la plus grande gloire de Konoha ! En toute amitié, hein !”
Kaori : Je suis impatiente d’y participer même si mon père et les anciens du clan me mettent la pression pour que je réussisse l’examen. Je suis jamais sortis du village et je suis vraiment contente de pouvoir découvrir d’autres contrées. Et puis, on va rencontrer pleins de ninjas différents.
International encore, Aburame Hako, mon petit doigt m'a dit que vous avez rencontré le chef du clan Nara, qu'avez-vous pensé de lui ?
Yume : Hako si tu as manqué de respect au chef de clan… Je te tue.
Hako : Aheum ! Et bien disons qu’il ne payait pas de mine, ce fichu fumiste fumeur feignant ! Au début, Shika ne ressemblait pas vraiment à un Nara ou un digne chef de clan… D’ailleurs, il s’est pas présenté sous ce titre et j’l’ai pris pour un vulgaire gratte-papier placé là par népotisme. Pour une fois que je rencontrais quelqu’un qui est aussi pipelette que moi ! Mais l’adversité rapproche et il s’est révélé plus compétent et dangereux que je pensais, en mode fourbasse, comme il se doit pour son clan. En tout cas, il sait désormais qu’il ne faut pas non plus sous-estimer les p’tites Kunoichi de Konoha ou les entraîner dans un recoin sombre...
Daiki : Et c’est maintenant que je l’apprends. Je sens que Chô va encore me tomber dessus...
Une conséquence sur laquelle nous reviendrons surement dans un futur numéro. Équipe 2, si vous deviez citer une mission particulièrement rude ou la plus grande situation de crise que vous avez vécu, de quoi s'agirait-il et pourquoi ? Comment avez-vous traversé cette épreuve ?
Yume : Euh… Nous n’en avons pas fait beaucoup… Donc je ne serais pas dire réellement. Mais le pire qu’on a tous vécu pour l’instant je crois que c’est Baransu. C’était très éprouvant, on a dû beaucoup travailler avec d’autre villages, des ninjas qu’on ne connaissait pas… Alors c’était compliqué, surtout que nous étions séparées de Hako, donc il fallait aussi s’inquiéter pour les autres et aussi anticiper les actions des ninjas que nous ne connaissions pas. Mais c’était très formateur, mais très stressant aussi. Je crois que c’est le pire qu’on ait vécu, du moins pour moi.
Hako : Comme Yum-Yum. La guerre de Baransu a été terrible… Lors d’une mission, j’étais la seule Konohajin… Et je n’ai pas pu sauver un genin d’Uzushio… Je l’ai vengé et j’ai ramené son arme ancestrale à sa famille… Mais c’était un tel gâchis. Mais bon, c’est le job. Nous sommes des ninjas, on se salit les mains. Et parfois, on meurt pour une cause… Ou on se dépasse pour triompher ! J’suis plus dans la seconde catégorie. Et tout n’est pas noir aussi, j’ai pu rencontré des gens sympa ou puissant, ou juste bizarre, comme par exemple ce duo de Yamanaka incestueux.
Kaori : Pour moi aussi Baransu a été le pire que j’ai vécu. Je n’avais jamais fait vraiment de mission aussi importante, enfin à part celle avec mon chef de clan, et travailler avec des gens que l’on ne connaît pas a été très angoissant. J’ai eu souvent peur et j’ai tout fait pour ne pas mourir, pour ceux de Tetsu n’aient pas l’occasion de voler mes yeux. J’ai même cru que j’allais mourir lors d’une mission d’infiltration. Mais même si ça été très terrifiant, je pense y avoir appris beaucoup de choses.
Daiki : Je n’ai fait qu’une seule mission avec l’équipe deux et Yume menaçait les ennemis avec les cookies de Hako. Ça c’est rude, parce qu’après tu ne peux qu’imaginer dans quelle histoire tu as été embarqué - sans te faire consulter en plus !
Une dernière question, auriez-vous un petit conseil à donner aux Shinobi du Sekai, même si trois d’entre vous ont un si jeune âge ?
Yume : Penser à communiquer avec ses alliés ses partenaires, même si on est pas du même village pour s’entendre et, peut-être idéalement, limiter les conflits. Je crois que je suis idéaliste... *rire*
Hako : Très. Tu t’inquiètes trop, Yum-Yum et tu ne fais pas assez confiance à ton instinct. Mes conseils pour d’autres Shinobi ? Vous voulez que je rende plus fort l’adversité ou quoi ? Je plaisante ! Hmmmm… Je dirais qu’il faut ne jamais abandonner, ne jamais renoncer. Pas qu’il faille foncer tout le temps ou insister dans une bataille perdue d’avance, hein ! Contrairement ce que sous-entendent les piques de Yume, j’suis pas complètement suicidaire. Mais un problème a souvent plusieurs solutions. Donc, il faut continuer à essayer. Et être imaginatif. Et s'entraîner constamment, ect.
Kaori : Ne pas se reposer sur ses acquis et toujours chercher à progresser. S’accrocher à son Nindô et choisir tout seul sa propre voix sans être influencé par son clan ou les autres. Et je dirais comme Hako. Ne jamais abandonner et persévérer.
Daiki : Traverser les murs de flammes tête première, ce n’est pas une si bonne idée que ça. Oh ! Et écoutez votre Sensei, il veut juste votre bien, même s’il sort les tentacules de bois.
Mesdames, monsieur, nous arrivons au terme de cette entrevue, je vous remercie de votre accueil et du temps précieux que vous m’avez accordé.
Yume : *pose sa main sur le crâne de Hako pour qu’elle s’incline et s’incline à son tour* Le plaisir était pour nous ! Je vous remercie d’avoir pris le temps de venir nous interroger.
Hako : Bye ! Bye ! N’hésitez pas à revenir. J’aime quand les bardes content ma… notre légende !
Kaori : *s’incline respectueusement* Ça a été un plaisir que de répondre à vos questions.
Daiki : *s’incline* Merci de nous avoir reçus.
C’était Londuru Aruberu, des Journalistes du Sekai, merci de nous avoir suivis et à bientôt dans un prochain numéro.