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[Mission B] Un cadeau divin (pv Tomei Ena & Kaigan Tsuya)

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Papier en main, la gamine innocente ne pouvait s’empêcher de penser qu’un tel mal n’était pas nécessaire, mais elle comprit malgré tout le commentaire de Nonoka-chan; la petite se sentait déjà plus en sécurité en sachant que ses camarades ne l’abandonneraient pas pour sa bourde de début de parcours.

Car oui, c’était sa faute.

La tristesse se lisait de plus en plus distinctement sur son visage alors qu’elle quittait les lieux avec ses amies, pratiquement mises dehors par le propriétaire. La magicienne des sables voulait partager à ses équipières quelques excuses sincères, mais elle se ravisa; le temps n’était pas le plus approprié, surtout quand les trois inconnus eurent montré le bout de leur nez à nouveau.

Malgré la légère inquiétude de les revoir aussi vite et sans la protection des témoins, Koko était prête à affronter ces porcelets vicieux, cependant elle n’eut pas l’opportunité de le faire. Séparés puis enfuis, les trois hommes ne constituaient plus une menace et la délicate fleur des oasis était plus que soulagée.

En chemin, Koko-chan se devait de présenter ses excuses, la larme à l’oeil : «je m’excuse, je ferai plus attention la prochaine fois...»

Tant une demande de pardon qu’une promesse; la bonne foi de son bataillon et leur indulgence ramena vite Koko à l’ordre et regonfla ses ardeurs en moins de deux. «Demain, je vais aller à Sirkrirka et trouver le monsieur!» Le plan fut donc rapidement choisi.

Elles n’avaient plus le choix, et il serait plus facile de pousser des montagnes ou même soulever des océans que d’empêcher Koko-chan de se rendre en ville. Si on lui demandait pourquoi, elle dirait que «si on trouve le monsieur, on peut prendre sa place pour rentrer dans le temple, ou se cacher dans ses affaires, ou même le suivre pour rentrer!»

Restait néanmoins caché le plan plus obscur de l’amie d’Elune; l’extorsion.

Elle n’oserait pas le dire, mais elle a même imaginé voler le butin du monsieur et essayer de l’emmener au temple elle-même, histoire d’avoir l’air essentielle pour le temple. Autrement, elle se dit qu’il serait possible d’essayer de rentrer en venant prier… mais elle ne savait pas à quel être non-Élune il lui faudrait dédier des prières, et elle savait fort bien qu’il lui serait impossible de mentir.

Enfin, Koko passera la nuit à méditer sur la question et dira aux autres filles «… bonne nuit!» en allant se faire un cocon avec ses vêtements de rechange pour dormir confortablement.


Santé
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Chakra
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Kaigan Tsuya, Nozomo HInagiku et Tomei Ena


L’incident s’était réglé et Ena brillait de fierté. Il allait de soi que c’était grâce à son intervention des plus héroïques. Elle avait su protéger sa belle Konomi contre les maux du monde et elle le ferait encore et encore, même si elle devait y laisser tous les ryôs qu’elle gagnait en mission. Elle fut d’ailleurs sidérée d’entendre la voix rauque et peu habile de sa plus vieille coéquipière, mais elle devait avouer que ça avait été probablement l’un des moments le plus épique de sa journée, bien qu’elles fussent jetées hors de la taverne.

Ena savait qu’elles avaient leur petit repaire caché, alors ça ne la dérangeait pas de ne pas pouvoir compter sur la protection de l’établissement, alors là, pas du tout. De toute façon, leur repère était probablement plus intime qu’une chambre d’auberge et cela lui donnait une bonne raison pour aller dormir toute collée à sa tendre Kusaribe.

Alors qu’elle partait, la belle Konomi s’excusa, mais immédiatement, la petite blondinette réagit.



Certes Ena prenait ce rôle un peu trop à cœur, mais si être le dragon de garde de Konomi lui apportait un but et la canalisait … pourquoi pas ? Quel mal cela pourrait-il bien provoquer après tout ?

« Moi j’dis baston. On l’assomme bien comme il faut, pour être ben certaine d’avoir l’temps d’arriver là-bas et pis c’est ça. D’toute façon, une fois qu’on est rentrée … C’est pas comme si y pouvaient s’préparer à nous r’cevoir plus. »

Oui, ce plan plaisait bien à Ena et elle avait même l’occasion de montré son talent en destruction … Enfin, certes il ne faudrait pas tout faire bruler et encore moins se faire trop remarquer, mais ça, Honoka lui dirait bien … ou Koko si elle y pensait.

Lorsqu’elles furent à leur repère et que la nuit commençait à pointer le bout de son nez, sa douce fleur des oasis, sa parfaite Élue de la lune commença à se préparer pour la nuit. Chose qui n’échappa pas à la jeune Tomei qui offrit même à sa tendre messagère divine de la tenir au chaud dans son sommeil, bien que sans autorisation explicite, elle ne s’approcherait trop. Dans tous les cas, elle veillerait sur la bien trop mignonne prêtresse d’Elune jusqu’à ce qu’elle sombre dans le sommeil avant de se permettre de dormir elle aussi.

« Bonne nuit Koko-chan, bonne nuit Honoka-chan. »

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[MISSION] Un cadeau divinft. Equipe


Ce fut un miracle de sortir de la taverne sans trop d'encombre. Pendant un moment, je m'étais demandée si les deux gros molosses seraient assez cons pour tenter de nous sauter dessus avec les filles. Cela aurait la pire erreur de leur vie, tout comme un sacré emmerdement pour nous et la suite de nos opérations. On ne pouvait pas dire que jusque là, on était au top de nos arts shinobis mais bon... On passait dans tous les cas difficilement inaperçus face à la faune rachitique locale. On faisait un peu trop propre je dirais et on avait pas des gueules de commerçantes. On pouvait évidemment se faire passer pour des voyageuses un peu paumées, mais j'avais aussi d'autres idées sous le coude qui m'étaient venues en chemin, du genre, faire passer Koko pour une autre élue en pèlerinage, peut-être réclamée une visite avec l'autre gamine ou une rencontre officielle. Je n’avais pas encore posé toutes les bases et fallait en parler aux filles.

Seulement, en chemin, la petite Kurasibe semblait s'en vouloir. Tu m'étonnais. Elle avait pas trop réfléchi sur le coup mais c'était une bonne leçon je dirais. De toute façon, Ena semblait tout lui excuser, ce qui m'arracha un sourire. En fait, elle était totalement mordue de la petite. Fallait dire qu'elle est mignonne la petite Konomi, peut-être que je pourrais fabriquer une marionnette à son effigie. Naturellement, je tapotais la tête de la gamine comme pour lui signifier qu'elle avait pas à s'en faire. Les boulettes, tout le monde ne faisait. Y avait que ceux qui foutaient rien qui n'en faisaient jamais.

" Pas. Grave. "

Putain ça me brûlait la gorge. Je ne pus m'empêcher de tirer un peu sur mon bandage. Quelle merde. Fallait vraiment que j'arrêtasse d'essayer de causer. Aussitôt, je repris mon calepin pour noter quelques mots, manière de participer à l'élaboration du plan qui se dessinait. Pour une fois, j'étais ok avec les deux gamines. Se rendre à Sutekika voir si on pouvait choper le bonze me semblait pas mal. Mais est-ce que lui foutre directement sur la gueule c'était cool ? Aucune idée. En plus, à tous les coups, il ne serait pas seul le bonhomme.

" Trouver ce type semble une bonne idée. Mais faudrait se renseigner sur lui. Il peut en effet nous mener à la gamine mais peut-être qu'on peut jouer un plan plus simple. T'as une bonne tête d'élue Koko. On pourrait demander une audience entre deux élues pour se rapprocher de l'autre ? "

Je tendis le petit papier à la demoiselle alors que l'on arrivait à la grotte pour nous reposer. L'autre peinturluré l'avait arrangé avant de se faire la malle, pour une fois où j'avais rien à dire sur ce qu'il avait fait.... Mais bon, au moins, on pouvait se reposer pour la longue journée qui nous attendait le lendemain. Je fis un signe aux deux petites en guise de bonne nuit avant de placer ma marionnette pas trop loin de l'entrée en guise de sécurité, elle jouerait les sentinelles. Moindre bruit, moindre tentative pour pénétrer dans la grotte, je me connecterais en une fraction de seconde pour balancer la sauce. Simple prévention. Et comme je planquais son visage, si quelqu'un était assez con pour lui lancer un truc dessus....  On connaissait la suite. Je finis par fermer les yeux dans un long soupir parce que je savais, oh oui putain je savais que demain, se serait une sacrée journée bordélique.

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Un cadeau divin !

Ayant résolu d'un geste le problème de l'avidité de la pègre (le mot était même un peu fort, plutôt quelques vauriens désœuvrés et pas finauds) locale du pauvre petit village, les sunajin purent s'esquiver sans soucis et regagner le repaire qui avait été préparé à l'avance.
Les kunoichi discutèrent un peu avant d'aller au lit, notamment de la suite des événements : comment pénétrer dans la citadelle du monastère ?

Konomi sembla vouloir se rendre au village voisin de Sutekika, le rival ancestral de la bourgade miséreuse d'Akisa.
N'ayant pas croisé d'envoyé du monastère dans ce dernier, la jeune Kusaribe espérait peut-être trouver l’Économe chez ses voisins.
C'était un pari : visiblement les moines ne venaient pas tout les jours se réapprovisionner et la façon "équilibrée" de choisir leur lieu de course était floue.
Il n'était donc pas certain que les sunajin tombent directement sur les bonzes en pleine mission de ravitaillement.
Toutefois, en apprendre plus sur la région et les principaux concurrent d'Akisa ne pourrait pas faire de mal.

S'en vint ensuite une discussion : que faire du prélat (et sans doute de son escorte) une fois celui-ci localisé et entre leurs mains ?
Konomi voulait simplement le remplacer via leurs talents shinobi (après qu'Ena l'eut savaté) ou se glisser dans sa cargaison.
Pour ce dernier point, Honoka eut vite un petit doute : si il était simple (surtout pour une marionnettiste, une ninja spécialiste en surprises) de dissimuler l'un d'eux, il serait douteux que les moines aient un stock suffisamment grand pour offrir de quoi y glisser trois kunoichi...
A moins bien sûr qu'elle ne remplace l'intégralité de l'escorte. Et ce plan avait une faiblesse : les moines s’intéressaient parfois au chakra ou développaient des capacités proches de celles des shinobi. Certains d'entre eux pourraient être assez malin pour détecter un henge ou même pire, ressentir le chakra...

La Shirogane d'adoption proposa donc un plan alternatif : simplement se présenter au temple comme pèlerins et faire se rencontre l’Élue d'Elune avec celle du monastère.
Bien évidemment, cela pouvait d'autres problème : ce serait exposer Konomi. Le vieux Kaigan qui les avait embauché pour acquérir un sacrifice humain digne de son dieu sauvage pourrait l'apprendre et changer de cible.
Lui ou d'autres Kaigan de la région. Voire les moines : après tout, ils ne connaissaient pas exactement leur religion, même si elle semblait plus aimante que celle vénérant Ichibi. Ils pourraient toutefois vouloir "élever" la nouvelle petite sainte et la boucler dans leur forteresse...
Mais tout pouvait aussi bien se passer.

Cependant... Comment réagirait Konomi après avoir (sans doute, vu son bon cœur) fait ami-ami avec la petite prêtresse, quand il faudrait l'enlever pour la livrer en pâture au Culte d'Ichibi ?
Bon, de toute façon, elles verraient le moment venue. D'abord, elles feraient un tour à Sutekika.
La nuit se passa sans incident, leur grotte étant à la fois fort discrète mais bien aménagé et confortable.
C'est donc le lendemain, dès l'aube (il fallait profiter d'un peu de frais) que les kunoichi du désert se rendirent à l'autre village.

Ce dernier se révéla presque aussi miteux que celui de leur employeur. Presque.
On voyait bien que la région n'était pas riche, mais des indices subtils montraient que ce bourg poussiéreux s'en sortait un peu mieux que son voisin. Un route rocailleuse le bordait, semblant un poil plus fréquenté. Les bâtiments semblaient moins décrépits. Il y avait quelques cultures qui indiquaient une source plus abondante (ou un meilleurs entretien).
Dans l'ombre d'une casemate, deux hommes musclés à la peau sombre montait la garde à la porte du village, s'ennuyant visiblement.
Bien que portant vaguement les couleurs du Daimyo, ils n'avaient pas la gueule de samouraï et leur uniforme s'ornaient de colifichets tribaux propres à certains tribus du désert. Ils avaient plus des têtes d'égorgeurs et de bandit de grand-chemin ayant enfilé le reste des frusques de samouraï qu'ils auraient désosser.

En parlant d'os... La porte principale du village était décorée de sinistre trophée : trois crânes humain, plantés (visiblement depuis longtemps) sur des pics.
En dessous, une devise en caractères maladroit mais énergique qui fit sourire Ena : "Étrangers, ici on décapite les connards."
Une magnifique entrée en matière pas bien rassurante.
Le pourtour de la porte inquiéta encore plus Honoka : en caractères étranges, un antique idiome cérémonial du désert, était gravée une malédiction Kaigan.

La Shirogane n'était pas une experte, mais s'y connaissait bien plus que le sunajin moyen. Grossièrement, elle traduisit les inscriptions : "En ces lieux saints tourbillonne la tempête/vengeance du dieu-désert. Impies, elle arrachera votre peau et votre âme ! Que vos os friables disparaissent à jamais dans les sables, méprisés par le Premier et Unique."
Un admonestation typiquement Kaigan ou du Culte d'Ichibi, pour marquer leur territoire et terrifier leurs ennemis (ou leur proie).
Cependant, les caractères semblaient un peu vieux et un brin maladroits. On n'aurait pas dit qu'il s'agissait d'une sainte mise en garde tracé par un scribe ou un prêtre cultivé. Cependant, seul quelqu'un connaissant bien les Kaigan et le Culte aurait pu les graver. Ils sonnaient vrais.

Étrangement après de tels avertissements lugubre, le village semblait plutôt paisible. On voyait des vieillardes espionnant aux fenêtres, surveillant des enfants jouant dans la poussière.
Des adultes travaillaient rudement dans les champs rocailleux, échangeant parfois des plaisanteries. La bourgade écrasée par le soleil ne semblait pas sous le coup d'une occupation tyrannique, ni réduite en esclavage.
A l'ombre d'un arbre immense, quelques vieillards discutaient autour d'un thé brûlant, échangeant tranquillement avec un jeune homme chauve suant abondement dans une robe de bure bleu pâle, tachée de sable et de sueur.
Konomi, qui avait tout de même un peu de religion en dehors d'Elune (il faut parfois regarder ce que font les concurrent) reconnu tissé dans le dos le symbole forestier du Temple du Bois Bleu, berceau de l'Osmeitisme (ou un truc du style).

Semblant les surveiller, un homme à la peau sombre, âgé mais à la musculature imposante trônait sur un immense fauteuil d'osier adossé à l'arbre, éventé par une toute jeune fille. Assis en tailleur à ses pieds, un jeune scribe notait et consultait divers document.
Appuyé contre le fauteuil de celui qui semblait être le chef du village se trouvait deux sabres courbes, soigneusement festonnés. Honoka reconnu là des armes Kaigan, qui étaient enjolivés à chaque victoire ou conquête de leur possesseur. La Shirogane reconnu également quelques amulettes typiquement Kaigan qui décoraient la tenue du chef du village.

Du coin de l’œil, les kunoichi notèrent un peu plus loin dans le village un souk ou quelques marâtres s'engueulaient (ou négociaient) auprès de fort peu de vendeur (comme Akisa le village ne semblait pas produire grand chose) . De jeunes tonsurés en robe de bure rêche chargeaient péniblement des sacs et tonneaux de victuailles dans une petite charrette ou sur quelques ânes.
Elles avaient finalement peut-être de la chance ! Il s'agissait possiblement de moines d'Iwako en plein ravitaillement ! L’Économe devait se trouvait dans le marché, en train de payer ou de négocier pendant que ses fidèles préparaient la cargaison. Ou alors, s'était l'une des vieilles barbes qui discutaient avec le prédicateurs du Temple du Bois Bleu.

Mais avant tout, il fallait s'avancer et pénétrer dans le village.
En voyant s'avancer les kunoichi, les gardes à la porte semblèrent s'éveiller un peu et se redressèrent pour se donner un statut officiel. Il était visible qu'il n'y avait pas énormément de passage en ces lieux. Ena remarqua sans mal une théière, du tabac des dés et des cartes à peine dissimulé pour tromper leur ennui. Elle nota aussi que leur arme était cependant fort bien entretenu. Ils semblaient affectionner particulièrement d'immenses sabres recourbés plutôt que des nodashi. La kunoichi avide de combat nota également la présence de vils couteaux, parfois dissimulé dans une botte.
"Qui vive ?" lança d'une voix de stentor le premier des gardes. "Étrangers, qui êtes-vous et que venez-vous faire à Sutekika ? Soyez avertit : nous n'avons aucune patience pour les fauteurs de troubles !"
Les deux hommes, bien que visiblement peu fin, faisaient leur travail et étaient intriguée par l'arrivée de trois jeunes femmes seules. Pas de chariot de marchandises, pas de guerrier ou même de guide locale les accompagnants. C'était étrange.

  
Feat.
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Lisant le petit mot, Koko se dit que l’idée de Nonoka-chan était bien meilleure que la sienne et que c’était l’occasion de rattraper le coup pour l’embrouille qu’elle avait causée plus tôt. «Je vais le faire!» lâcha l’élue, pleine d’enthousiasme. Elle se souvient bien de ce qu’Ena lui avait dit sur l’autre enfant, et elle ne pouvait que saisir sa chance; «Puis je pourrai l’aider à se purifier, comme ça elle ne va plus maudire les autres!»

Koko fit signe à Ena-chan de s’approcher et de venir s’installer à côté d’elle pour faire dodo, tapant vivement et répétitivement d’une main le sol. Usant de son petit kimono comme petite couverture, Koko trouva rapidement le sommeil. Elle était toute excusée de son erreur et réconfortée par ses deux équipières, elle était contente.

Elle avait hâte au lendemain et ne pouvait s’empêcher de rêver à l’aventure qui l’attendait.

Ce n’est qu’en arrivant le lendemain devant le terrifiant village que le messie des dunes se rendit compte que finalement… le mal sait s’infiltrer partout. Incapable de passer outre l’horreur qui venait de teinter ses mirettes, Koko s’approcha de la porte et sautillait en tendant les bras vers les restes humains qu’un de ces sales êtres démoniaques avait eu le culot de souiller, tentant en vain de les décrocher.

Même pas deux minutes avant d’arriver, elle parlait avec Ena-chan de l’un des commandements de la Déesse – respecter la mort comme on honore la vie – car elle s’était arrêtée un bref instant en passant près de la carcasse déssechée d’un creuseur des sables (une variété commune de serpents que Koko-chan trouvait fascinante) dans le but de prier brièvement pour le salut de l’âme de ce descendant dragon.

La prêtresse était mortifiée devant un tel manque de respect qu’elle ne put résister à l’idée de leur obtenir des excuses (ou rétribution avec une pointe de divin préjudice) pour ce geste cruel. Luttant pour ne pas détourner le regard, son visage se crispait et cédait tant à la tristesse qu’à la colère; des larmes coulaient sur les joues de la petite fille.

À l’entente de la voix des deux messieurs, Koko-chan se mis de dos à eux pour ne pas les regarder, morvant du nez en braillant, cherchant refuge chez des coéquipières en s’essuyant les yeux avec ses poignets. Plus ils s’approchaient, plus on pouvait entendre des mauvais mots sortir tout bas de la bouche de la petite; il fallait à tout prix l’empêcher d’hausser le ton.

C’était certain que si Koko se retrouvait devant les deux messieurs à devoir s’expliquer, elle les attaquerait verbalement. Peut-être même qu’elle leur sauterait au visage en les maudissant tellement forts qu’ils voudraient eux-même mettre un terme à leur existence misérable.


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Sutekika. C'était aussi naze que le premier village, tout aussi pourri à quelques détails près. On pouvait pas s'attendre à trouver une merveille verdoyante, c'était évident mais quelque chose qui eut un peu plus de gueule mais... non. De la poussière, un goût douteux dans les travaux urbains, des bâtiments si ennuyeux à regarder qu'ils se laissaient eux-même aller à la décrépitude... Quel chienlit. M'enfin, je me demandais quand même comment on allait s'en sortir en foutant les pieds dans un bled aussi paumé, mais surtout gardé par des chiens à la gueule peu inspirante. Je parlais bien évidemment des deux molosses qui gardaient la grande entrée.

Lorsque je posais mes yeux sur Koko, j'avais toujours du mal à croire qu'elle était shinobi... je dirais même plutôt paladine en vrai. Son côté religieux dirigeait totalement sa vie, mais être ninja signifiait pouvoir donner des tatanes. Son mignon minois me laissait perplexe bien que je savais que les apparences s'étaient toujours particulièrement trompeuses. Il ne fallait jamais si fier. Même un gars avec une tête de connard pouvait être un vrai nounours. Quant à Ena, elle s'était tout le contraire, je voyais très clairement les raisons pour lesquelles elle avait choisi cette voix... bien si la discrétion était pas trop son fort. D'ailleurs, avec mes deux fillettes, c'était peut-être ce qui allait nous peser problème. D'ailleurs, avant même que l'on réussit à passer cela posa problème.

Pour montrer le sens de l'hospitalité du coin, le décorateur avait mis en premier ligne trois grandes piques rehaussées de magnifiques crânes humains. Très chics. Si moi je n'étais pas impressionnée, cela semblait par contre titiller la corde sensible de notre élue d'Elune alors que de mes yeux, je vis les premières inscriptions qui donnaient le ton. Il me fallut quelques secondes pour capter qu'il y en avait d'autres inscriptions, mais gravés sur la grande porte d'entrée. On pouvait pas dire que c'était courant, voire pas commun du tout parce que je sus à l'instant que c'était du "vieux" Kaigan. J'étais pas une experte, clairement pas et ça remontait loin dans mes souvenirs de gosses, mais j'étais à peu près certaines de la traduction ou plutôt ses grandes lignes : Impie, arracheur de peau, punition divine, dieu du désert. Cela puait la malédiction de Shukkaku. Par un réflexe étrange, je portais la main sur mon gri-gri, celui qui pendouillait à ma ceinture en forme de tanuki. Visiblement, je ne m'étais pas débarrasser de toutes mes habitudes. C'était pas que je croyais en fond dans les malédictions, mais j'avais toujours cru en l'existence d'Ichibi. J'étais presque aussi excitée que terrifiée à l'idée que l'on me menaçait de le voir s'abattre sur moi. Complètement maso.

Mes yeux se perdirent un instant sur l'intérieur du village, voyant des gens d'ici et de là s'occupaient comme n'importe où. Des vieux, des jeunes et des moines. Il y avait bien évidemment des types qui sortaient de l'ordinaire, mais difficile d'en dire plus tant qu'on passait pas l'entrée. La galère.

Mais alors que je cogitais toute seule dans ma tête à l'idée que la mission puait plus violemment que ce que je croyais, je vis du coin de l'œil la jeune Koko se mettre à pleurer. Elle avait tenté de récupérer les crânes sur les piques, en vain. C'était sans doute un blasphème à ses yeux de religieuse, mais je ne m'attendais pas à ce que cela la mit dans un tel état. Je la voyais ronchonner, les larmes et le nez coulant contre quoi elle luttait vainement... Cela me fit bizarrement sourire alors que je voyais déjà les gardes gonfler leurs pectoraux pour donner de la consistance à leur rôle de gardien... mais je ne pouvais pas ignorer que la gamine allait potentiellement nous faire un esclandre. Je me mis à soupirer avant de faire un signe aux gardiens, je préférais me tourner vers la jeune Koko. Je posais mes mains sur ses épaules avant de m'accroupir, tirant un mouchoir de ma poche. Délicatement, je lui essuyais les joues comme si elle était une petite fille de neuf ans - rappelons qu'elle en avait quinze. Je tapotais maternellement sa tête et essayais d'afficher un grand sourire, prenant mon carnet après lui avoir laissé mon mouchoir.

" Koko, tu risques de voir d'autres choses déplaisantes dedans et j'en suis vraiment désolée. Chaque fois que tu auras peur ou que tu seras en colère, tu n'auras qu'à me serrer la main. T'es pas toute seule dans cette galère. Avec Ena, on te protègera. "

Je lui tendis mon premier bout de papier avant d'en entamer un autre.

" Si ça peut te rassurer, je pense que les crânes sur ces piques, c'était pas des innocents, même si ça n'empêche pas de mériter une sépulture. Mais tu dois être forte, t'es un shinobi et nous avons une mission. J'ai besoin de toi sur le coup. Ena aussi. Tu es la plus maline d'entre nous en plus, et surtout la plus mignonne. "

Avec ce message, je lui fis un petit clin d'œil, avant de banalement la prendre dans les bras. Je trouvais même la force de lui murmurer un mot.

" Courage. "

Ouais. On en aurait sacrément besoin. Sur ses paroles, je me redressais et me dirigeais vers les deux molosses en tenant dans une main mon crayon et l'autre mon carnet. Je leur prouvais ainsi que j'étais pas dangereuse comme le fait que je pouvais pas causer.

" Nous sommes des pèlerins, et nous accompagnons notre prêtresse. Nous faisons un voyage mystique et nous avons entendu qu'une élue des dieux se trouvaient ici. Nous voulons rendre hommage à cette dernière et faire une offrande au temple. Nous ne resterons pas longtemps. "

Je ne savais pas ce que mon blabla valait, mais notre avantage était que Koko était vraiment une prêtresse. Mes paroles n'étaient qu'un demi-mensonge ce qui pouvaient les rendre d'autant plus crédibles. J'espérais seulement que Ena s'emballa pas trop. Dès que ça touchait de trop prêt à Koko, elle pouvait partir en vrille et c'était clairement pas l'endroit pour ça.

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Kaigan Tsuya, Nozomo HInagiku et Tomei Ena


« J’pense pas que ça marche vraiment comme ça, Koko-chan … On verra rendu là, okay ? »

C’était une situation plutôt délicate pour Ena qui ne voulait pas attristée sa douce moitié, mais qui ne voulait pas non plus échouer cette mission dont elle avait été faite la cheffe. Il lui faudrait une solution, mais pour l’instant c’était bien mieux d’attendre et de voir ce qui arriverai. Oui, c’était définitivement le mieux. Attendre de voir ce qui allait arriver.

Mais Kokonomi ne semblait pas vouloir laisser au petit cœur d’Ena une chance de se calmer, car elle fit signe à son amie venir s’installer tout prêt d’elle. Non juste à côté d’elle. Elles partager leur chaleur corporelle dans cette froide nuit du désert. Ce fut très difficile pour Ena de s’endormir. Elle pouvait sentir le doux parfum du shampoing de sa parfaite fleur des oasis. Elle pouvait sentir l’odeur de son savon si féminin, la chaleur de son petit corps irradier de son kimono, même endormie.  La jeune fille ne parvint à s’endormir que très tard dans la nuit, lorsque l’épuisement liés à ses intenses émotions la rattrapèrent enfin.

***

Le lendemain, la situation fut des plus étrange. Évidemment pour la bouillante kunoichi de Suna, quelques os que l’on ne respectait pas ne faisait pas grand-chose à son intégrité, mais il semblait que pour la douce, gentille et généreuse Kusaribe qui emplissait ses pensées jour et nuit depuis qu’elle l’avait rencontrée, cela semblait être quelque chose d’outrageux … Simplement une autre façon de montrer son cœur pur et son humanité. Ena senti son être fondre devant ce spectacle. Pourtant … de voir son Élue d’Élune se mettre dans un tel état, ça faisait mal. Si les os ne voulaient rien dire, la colère de sa douce, elle, elle voulait tout dire.

Alors qu’Ena s’apprêtait à faire brûler tout ce qui se trouvait devant elle, Honoka régit juste à temps pour calmer la belle prêtresse et un autre mot de sa gorge usée et faible parvint durant cette mission. Koko sortait vraiment ce qu’il y avait de plus beau dans tous les être humains. Elle n’avait pas vu les messages écrits de sa compagne Shirogane, mais elle savait où sa place était : juste aux côtés de cet être magnifique qui n’avait pas besoin de plus de destruction, mais d’une preuve sincère d’amour.  La jeune fille se plaça juste à l’arrière de sa douce, passant ses mains pâles autour des épaules de la tendre messagère de l’unique Déesse. Elle l’enlaçait, la serrant contre elle.

« Je suis là pour toi, Koko-chan. Toujours. Personne ne te fera du mal. »

La blondinette gardait sa belle amie contre elle, espérant pouvoir la calmer, alors qu’Honoka avait offert aux gardes un messages.


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Quelques douteux mensonges avaient ragaillardis Konomi, même si les deux autres kunoichi savaient qu'il allait falloir la jouer fine pour ne pas trop impliqué l’Élue d'Elune dans l’enlèvement mais surtout le sacrifice de leur jeune cible.
Les avertissements funestes de l'entrée du village de Sutekika horrifièrent la jeune Kusaribe. Outre la barbarie de ces trophées mortifères, la profanation des cadavres scandalisait la petite chuunin.
Sous les yeux médusés des gardes du village, la kunoichi sautilla vainement en agitant les bras en direction des reste macabres.

Les soldats échangèrent des regards perplexe, se tordant même le cou pour voir se qui affolait tant leur jeune et étrange visiteuse.
Il apparaissait facilement qu'ils avaient même oublié, sans doute par habitude, la présence de ces décorations de mauvais goût.
La petite Kusaribe en avait les larmes aux yeux. Incapable de comprendre les deux supposés samouraï se dandinaient nerveusement dans leurs armures mal assortis.
L'un se réfugia dans une attitude très service-service et lança néanmoins un habituel qui vive suivit de quelques avertissements bien sentit, rigidifiant sa posture et se méfiant de ce groupe de donzelle sortis des chemins rocailleux et à l'attitude suspecte.
L'autre hésitait et balbutia un "Euh... ça va mademoiselle ?" vaguement inquiet. Il était père de famille et la détresse visible (mais incompréhensible pour lui) de l’Élue d'Elune le touchait.

Honoka pris les choses en main et griffonna rapidement quelques mots à la jeune chuunin  pour la calmer. Faire un scandale dès les portes du village n'aurait guère aider leurs investigations, d'autant plus que de ce qu'elle apercevait, il y avait de bonne chance que les moine qu'elles cherchaient soient justement en plein ravitaillement dans ce village.
Elle croassa un encouragement à sa jeune compatriote de sa voix brisé, alors qu'Ena allait réconforter sa Kusaribe chérie si émotive.

Mais il fallait répondre à la curiosité bien légitime des miliciens du village. Trois femmes seules, errant dans cette région dangereuses et écrasé par le soleil... Voilà qui soulevait bien des questions. Elles n'avaient ni âne, ni chariot, ni escorte ou d'imposantes besaces : difficile de se faire passer pour des commerçantes. La Shirogane sortis donc sa plus belle calligraphie et décida de déclarer qu'elles étaient des moniales en pèlerinage.
Le garde lui lança un regard curieux, main sur son nodashi, avant de s'embrouiller et presque le lâcher pour récupérer le mot de la muette.
Son compère, vaguement émue par les larmes de la petite Konomi se débattait avec sa cuirasse pour tendre un mouchoir douteux à la jeune sunajin.

"C'est pas un laisser-passer..." maugréa le soi disant samouraï, plissant les yeux sur le carnet de la Shirogane, du rouge lui montant aux joues.
Il lança un regard nerveux à Honoka puis à son collègue. Après une hésitation honteuse, il lui tendit le papier sans mot dire.
L'autre se pencha sur les écrits de la sunajin, soudain nerveux.
"...Là... Ce dess...caractère... C'est prêtre ou moine, j'crois. Un truc en rapport avec le sacré... Peut-être."

C'est alors que Honoka réalisa la triste réalité : ces deux idiots ne savaient pas lire !
D'un autre coté, ce n'était guère étonnant dans un village misérable perdu dans une région désolé loin des principaux axes commerciaux. Ces types avaient tout du pillard du désert, des brutes plus ou moins reconvertit qui ne brillaient guère ni par leur culture, ni par leur intellect.
La Shirogane hésita : si les lettres leurs étaient inconnu, la plupart des gardes savaient quand même compter, ne serait-ce que pour empocher quelque dessous de table. Verser un petit octroi leur ouvrirait sans doute les portes du village...

Cependant, Honoka n'eut même pas à mettre les mains à la poche. La voix puissant d'un des garde héla un tonsuré qui transbahutait un sac de grain dans un chariot.
"Kazuo-dono, pourriez-vous venir voir ?"
Le moine, un jeune homme splendide avec un éternel petit air canaille sembla fort ravi d'abandonner sa tâche épuisante (il était en sueur) et trottina jusqu'à l'entrée du village.
Apercevant les kunoichi, il raffermit sa posture et se rengorgea comme un paon, leur dédiant un sourire complice, voir charmeur. Il s'inclina poliment avant de prendre le mot nerveusement tendu par un des gardes illettrés.
Il ne fut pas long à le déchiffrer. Ses sourcils se froncèrent de perplexité teinté d'amusement.

"Ah, ils sembleraient que ces jeunes demoiselles se soient égaré sur le chemin menant à la Foi. Il s'agit de religieuses en pèlerinage. La réputation de notre petite sainte les a apparemment conduit ici... Mais on elle semble ne pas connaître le chemin vers notre monastère et, allez savoir pourquoi, semblent avoir conclut que la Sainte se trouvait ici. Elles ne sont pas dangereuses en tout cas. Bon sang, ne voyez-vous pas qu'il y a une enfant avec elles ?"
Sa voix hautaine était pleine d'assurance, celle d'un homme habitué à être obéit, et après un haussement d'épaule les gardes s'écartèrent pour laisser entrer les sunajin.

Le moine dédia un sourire charmeur à Honoka et s'inclina poliment.
"Permettez-moi d'être votre guide, gentes demoiselles. Ce village est plus que rustique et hélas vous n'y trouverez nulle sainteté... Mais je puis sans doute vous conduire à notre monastère où réside celle que vous cherchez. J'ai été témoin de ses prodiges personnellement et je me ferais un plaisir de vous introduire..."
Il regardait un peu trop pressement Honoka en disant ça d'un ton à la fois mielleux et sûr de lui. Et nul doute que le choix de ses mots n'étaient pas dû au hasard.
"Sutekika n'est pas un haut lieux d'hospitalité et il n'y a qu'une taverne, mais nous pourrions y déguster... non, juste boire ici... un bon thé pendant que vous me conteriez vos errances le temps que notre caravanes s'ébranlent jusqu'à notre monastère où réside notre petite sainte..."

Un autre tonsuré, un novice à l'air à la fois inquiet et en colère intervint alors, coupant le jeune moine dans ses ardeurs d'une solide claque sur l'épaule.
"Kazuo ! Cesses donc, tu vas de nouveau nous attirer des ennuis !" pesta son condisciple au comble de l'énervement, lui refourguant de force un lourd sac de grain. "Cette partie de ta vie est derrière toi ! Si le maître des novices et surprend à tirer au flanc, surtout avec des dames..."
"Quel rabat-joie, Atsuji ! Je ne fais que venir en aider à des..."
"Ton travail est de charger les vivres, pas de faire le guide touristique à tout ce qui porte jupon ! Et ces voyageuses peuvent sans doute se passer de toi maintenant, le village est parfaitement sûr..."

Kazuo pris un air de chien battus, mais avisant au loin dans l'unique rue marchande un homme en robe de bure rêche et aux muscles rebondis et tendu comme des câbles d'acier, s'excusa rapidement en transportant bon gré, mal gré son sac de farine.
"On en a pour un petit moment, mesdames. Je vous conseille d'aller présenter vos hommages au chef du village, même s'il est apparemment en pleine discussion théologique avec un concurrent..."
"On s'éternise à cause de toi et ta paresse ! Bouges-toi avant qu'on écope encore du fouet !"

Houspillant son condisciple, l'autre moine força le charmeur à se remettre au travail. Il s'inclina ensuite poliment devant les kunoichi, mais sans chercher à les aider plus que ça. Visiblement il avait à faire, tout comme Kazuo et ne voulait pas être déranger.
On pouvait le comprendre : les sunajin croisèrent leur supérieur, l'homme aux muscles saillant. Véritable colosse, il dépassait la majorité des hommes du village d'une tête et transportait sans transpiré trois sacs du même genre qui faisait souffler Kazuo.
Son visage carré semblait taillé dans le marbre et il n'offrit aux kunoichi qu'un regard glacial dénuée du moindre intérêt.
Inflexible et l'air aussi aimable qu'une porte de prison, elles venaient de rencontrer (ou plutôt entrapercevoir) Shushi Âmu, le colossal Maître des Novices.
En un sens, la chance était de leur coté : les moines du temple-forteresse étaient là, en pleine séance de ravitaillement.

  
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Il lui fallait faire preuve de courage, pour Nonoka-chan!

Sa coéquipière avait su la réconforter dans son moment de besoin, et Koko-chan comptait bien lui rendre la pareille le moment venu; les mots de Nonoka ont trouvé le moyen de regaillardir la petite fille qui avait été blessée dans ses convictions. Effrayée à l’idée que cette immonde démonstration d’hérésie n’était pas la dernière, Koko se mordit les lèvres et s’essuya les yeux avec le mouchoir qu’on lui avait remis. «Je serai forte pour vous et je vais faire attention. Tu me protège, je te protège.» En voyant les compliments de Nonoka, Koko doutait fortement mais n’osa pas la remettre en compte; si elle devait être la plus maline et la plus mignonne, elle le serait!

«Je serai forte pour toi aussi Ena-chan.» Alors qu’Ena la tenait dans ses bras, Koko prit une bonne bouffée d’air pour se calmer et se remettre en état avant de dire au monsieur que «oui, je vais mieux.»

Elle tint quand même à pointer les ossements empalés en demandant «je ne comprends pas pourquoi vous faites ça.» Accusateur, certes, mais si Koko devait se montrer forte et courageuse, elle allait quand même défendre un minimum ses convictions. Avec un second mouchoir offert par l’un des gardiens, l’Élue essuya le reste de ses larmes qui avaient commencé à sécher, ponctuant que «c’est gentil monsieur…»

Puis la petite regarda la suite des évènements avec Ena-chan, et ce jusqu’à ce qu’arrive un autre monsieur, à la rescousse de ces charmants illettrés. Même s’il évitait tous soupçons à l’équipe d’amazones de Suna, Koko eut à s’abstenir de répondre à ce gros lard qu’elle n’est pas une enfant.

Après avoir écouté le tombeur de ces dames offrir ainsi de sa personne pour les guider jusqu’au temple, Koko sauta sur l’occasion en se montrant particulièrement enjouée à l’idée (ne remarquant cependant pas que Kazuo avait un gros béguin pour sa partenaire escrimeuse. «Vous pouvez vraiment nous emmener? Ça serait très gentil monsieur!» dit-elle en se mettant vivement entre lui et Nonoka, monopolisant l’attention du gaillard.

Malheureusement, il fut vite interpellé par un autre travailleur, ce qui poussa Koko à s’excuser à la va-vite : «Ah, excuses! Vous êtes occupé, je m’excuse! On va voir le monsieur-chef, on sera à la taverne ce soir! Beaucoup d’initiative de la part de la jeune fille, mais elle avait compris directement qu’il constituait pour elles un passage rapide et relativement sauf jusqu’au temple.

Elle rendit ses salutations à l’autre travailleur qui se pressait à recommencer ses tâches, lui disant que «vous faites du bon travail, je vous encourage!»

Suite à ces évènements, les trois filles eurent accès au village et Koko proposa sans attendre d’aller rencontrer le chef du village pour le saluer, même si elle ne voyait pas plus que ça l’utilité de le croiser maintenant qu’ils ont attrapé le convoi de ravitaillement. «Je pense qu’on a rien à perdre d’aller le visiter en attendant la soirée.»



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Notre situation ne sentait pas bon. Bien que je fusse relativement satisfaite que Konomi eut trouvé la force de se reprendre et qu'Ena prit sur elle pour la soutenir de manière non explosive, on avait visiblement tiré le gros lot en matière de petit génie. Je ne m'attendais clairement pas à ce que l'on embaucha dans un village si pauvre des gardes avec un curriculum vitae long comme un bras, mais je n'avais pas pensé qu'ils seraient incapable de lire. Un mauvais point pour moi. Le regard que j'échangeais avec les soldats me laissaient entendre que je devrais négocier d'une autre manière notre laissez-passer - bien qu'un regard en biais me laissa songeuse sur le fait que l'un d'eux semblait prendre en pitié la Kusaribe. Il y avait peut-être une carte à jouer mais...

... notre salut prit la forme d'un jeune moine. Mes yeux se tournèrent naturellement vers lui parce qu'il me parut évident que ce dernier, en tant qu'ecclésiastique, avait assez de culture pour pouvoir déchiffrer mon message et comprendre notre "situation". Lorsqu'il nous aperçut avec les filles, son attitude changea assez rapidement, du genre à afficher un grand sourire de Don Juan. Je me demandais sur quel genre de bonhomme on était encore tombé. En tout cas, il nous sortit de la mouise et goba notre mensonge ou y participa en expliquant à ces gros messieurs que l'on était des prêtresses égarées. Moi, je ne notais qu'une seule chose : la gamine qu'on cherchait n'était visiblement pas ici, mais dans le monastère des hommes en bure. Si l'information se confirmait, on savait à présent vers où nous diriger.

En tout cas, grâce à ce type, nous pûmes entrer dans la ville sans esclandre et lorsqu'il me salua, je me permis de le lui rendre avec toute la politesse dont j'étais capable. Je tirais naturellement mon carnet de ma poche, m'apprêtant à lui répondre et le remercier avec des mots, sauf que le gredin s'octroya lui-même le rôle de guide de la ville et me confirma que la fillette n'était pas ici. Mieux encore, il était prêt à nous guider vers le monastère. Voilà qui était une aubaine à ne pas rater.... d'autant plus que je crus lui avoir tapé dans l'œil. Comment je le savais ? À sa manière de me regarder et surtout son étonnante proposition de me rancarder pour boire un verre. Quel coquin. Soit il n'était pas moine depuis longtemps, soit les mœurs religieuses avaient étonnamment évolués. Cela me fit sourire en tout cas. Pour lui, cela lui donnerait l'illusion que j'étais sensible à ses charmes, quant à moi, c'était clairement parce que cela me permettrait peut-être de facilité un peu notre mission. Une belle occasion de faire entrer le loup dans la bergerie.

La première qui réagit à la proposition fut Koko, s'interposant entre moi et le moine avec enthousiasme. Mais sa joie fut de courte durée quand un autre tonsuré rappela à l'ordre le dragueur de ses dames. Merde. Bon, au moins j'avais un nom. Kazuo. Et si on écoutait les réprimandes, il était du genre à s'attirer des problèmes avec ces supérieurs. D'ailleurs, je ne me demandais pas si c'était pas en rapport avec l'histoire qu'on nous avait raconté dans le bar, celui de moine qui avait réussi à prendre la fuite ni vu ni connu pour aller faire la fête. Si c'était mon bonhomme, cela signifiait qu'il connaissait aussi d'autres entrées que la principale ou au moins un passage pour pas se faire attraper. Il fallait que je tentasse un truc avant qu'il ne reprit le travail.

Avec empressement, je me mis à écrire une note pour ce dernier. Je ne lui faisais pas un roman, mais quelque chose d'assez succinct : " Merci. Je vous attendrais à la taverne. Honoka.". Je n'avais pas besoin de m'étendre, pliant mon papier en quatre avant de me diriger vers lui et lui glisser mon message où j'avais pris la peine de lui donner mon prénom. Je lui adressai un sourire en coin, aussi malicieux que fut le sien, et le salua une dernière fois, lui et le dénommé Atsuji, comme pour nous excuser de les avoir interrompu dans leurs travaux.

Une fois cette petite affaire réglée, il était peut-être bon d'imaginer que nous devions nous présenter officiellement auprès du chef du village. Si on ne le faisait pas, nous aurions eu l'air beaucoup trop suspicieuse et en tant que "femmes en pèlerinage", cela parut bien plus naturel de jouer le jeu jusqu'au bout. Ce qui me rassura, c'était que Konomi était du même avis, quant à Ena, à tous les coups, cela allait l'agacer.

" Je pense que nous devrions faire ce qu'a dit le moine, et nous présentez devant le chef du village pour expliquer la raison de notre venue. Peut-être qu'il pourra nous introniser auprès des moines. Ils ont l'air de se ravitailler, on pourra peut-être les suivre jusqu'à leur monastère pour rencontrer l'élue. "

Je présentais ma note aux deux adolescentes, bien que cela soit sans doute trop beau et trop facile si les choses pouvaient découler de cette façon. De mon côté, j'espérais que je pourrais obtenir un peu plus de Kazuo, enfin...  Fallait-il encore qu'il puisse venir. Lorsque je zieutais en arrière, je le vis galérer avec ces sacs, j'avais presque pitié. D'un autre regard, je vis la gueule de celui qui les dirigeait et c'était clairement pas un rigolo.

" Ena, je compte sur toi pour assurer la protection de Koko mais n'en fait pas des caisses. N'oublie pas qu'on est censé être des religieuses. Quant à toi Koko, tu es notre élue. Reste mignonne et cherchons des informations pour atteindre notre cible. "

Je leur tendis mon message à toutes les deux, avant de passer ma main dans leurs cheveux. Mouais... on ferait de notre mieux....

Récapitulatif combat:

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Un cadeau divin !

Les sunajin voyaient s'ouvrir devant elle un ou peut-être même deux moyens de pénétrer dans le temple-forteresse où elles devaient enlever la petite sainte (et future sacrifiée).
Avant d'être rappeler à l'ordre, Kazuo répondit à la question de Konomi d'un sourire paternaliste, sans doute pour plaire à Honoka.
"Et bien, personnellement je ne vois pas d'inconvénient à vous guider et même à vous faire une place dans notre chariot. Cela ne sera guère confortable par contre et... hum... Mieux vaudrait convaincre Shushi Âmu, notre Maître des Novices. Il est parfois un peu... tatillon. Et pour un moine, peu enclin au pardon et un brin fermé aux idées nouvelles. Vous voyez le genre : disciple, discipline et encore un peu de disciple. Un corps sain et fort pour abriter une âme saine et forte... Plutôt pour avoir des bras épais pour biner le maigre jardin du monastère !"

Il accepta d'un sourire canaille le petit mot de la muette de Suna, confirmant le rendez-vous d'un coup de menton. Ses yeux pétillaient d'un brin de convoitise en s'égarant sur les formes féminines de la marionnettiste. Visiblement, il y avait fort peu d'affables moniales dans leur bastion...
Les kunoichi avaient donc plusieurs méthodes pour pénétrer le monastère : soit elles négociaient avec le Maître des Novice pour ce joindre à leur caravane, soit elles tentaient d'arracher à Kazuo le secret de ses escapades en douce.
Les deux moyens avaient leurs avantages et inconvénients.

En passant par la grande porte, elle devrait se comporter en moniale. Normalement cela ne devrait pas trop être un soucis pour la jeune Kusaribe, mais elles restaient tout de même étrangère au culte local.
De plus, même si cela leur ouvrait facilement les portes du temple, leur présence serait connue et peut-être seraient-elles surveillées. Il faudrait donc ruser et se montrer discrètes pour enlever leur cible.
S'entendre avec Kazuo permettrait une approche plus furtive, s'il connaissait bel et bien quelque porte dérobée pour pénétrer dans le monastère. Et que cette faille dans la sécurité n'ai pas été colmatée ou mise sous surveillance depuis qu'il s'était fait attraper...

Dans cette approche, seul le jeune moine gouailleur serait au courant de leur possible intrusion... Et éventuellement, il faudrait peut-être le réduire au silence d'une façon ou d'une autre.
Il était également possible d'essayer de combiner les deux approches en convainquant le Maître des Novices de les prendre en stop, tout en se débrouillant pour arracher son secret à Kazuo. Son éventuel passage secret pourrait alors être utiliser comme moyen de fuir le monastère-forteresse une foie la petite sainte entre leur main. Cependant, à vouloir jouer sur tout les tableaux, on multipliait les risques...

Mais pour l'instant les sunajin avaient un autre problème. Alors qu'elles allaient se diriger vers la place ombragée pour saluer comme il ce doit le chef du village (visiblement un puissant guerrier Kaigan), les kunoichi vinrent se poser sur le toit d'un bâtiment un faucon du désert. Un des messagers de Suna.
Rapidement et en toute discrétion elles s'esquivèrent pour récupérer le message. Il s'agissait d'une convocation urgente de Tomei Ena, signée à la fois du Kazekage et du chef du clan Tomei... Le ton était impérieux, annonciateur d'ennuis en cas du moindre retard.
La mort dans l'âme et après avoir longuement fait promettre à Honoka de protéger Konomi, la Tomei dû s'esquiver.

Voilà qui n'arrangeait guère les affaires de la Shirogane : il allait falloir expliquer la disparition de la troisième "moniale en pèlerinage" et leur équipe déjà réduite se retrouver amputer d'une force de frappe majeure.
D'un autre coté, les (pyro)techniques d'Ena étant particulièrement peu discrète, cela forcerait une approche plus en subtilité. Et le franc parler de la Tomei aurait aussi pu compliquer quelque négociations ou mensonges...
De toutes façon, elles feraient au mieux !

Suivant le conseil de Kazuo, les kunoichi allèrent présenter leur respect au chef du village de Sutekika.
Chemin faisant, elles furent saluer d'une courbette par un jeune homme chauve en robe de pure, le prêtre itinérant du Temple du Bois Bleu qui avait visiblement terminé sa discussion avec le Kaigan.
Ce dernier fronça les sourcils devant les sunajin qui se présentèrent de nouveau comme en pèlerinage, mais il appréciait visiblement le respect des demoiselles qui étaient venues le saluer comme voulait la coutume de ces lieux.
Il semblait par contre un brin agacé.

"Encore des religieux..." grogna l'imposant guerrier aux sabres Kaigan. "C'est décidément la mode en ce moment..."
Un mince sourire vint orné son visage sauvage quand ses yeux tombèrent sur l'adorable Konomi. La Kusaribe respirait littéralement la sympathie et le calme d'une élue d'Elune.
"En tant qu'étrangères et dames de foi, vous pourriez peut-être m'offrir votre opinion." décida soudain le chef du village, pensif. "J'ai en effet un problème de cultes dans mon village. Nombreux sont ceux ici qui vénèrent la Tempête du Désert, le Roi des Sables. Mais la proximité du monastère d'Iwako a entraîné pas mal de conversion, y compris chez certains de mes guerriers du désert. Forger son corps et son âme pour résister à l'adversité et être en mesure d'aider les plus faibles peut en effet sembler noble et attirants... Et voilà que maintenant un prêcheur vient de débarquer d'un certain Temple du Bois Bleu, prônant de nouveaux dieux et une acceptation de diverses religions. Il souhaite pouvoir prêcher librement ici, voire bâtier une chapelle... Mais j'ai peur de la réaction des autres cultes. Je ne veux pas d'un schisme ou d'une guerre sainte dans mon village ! Mais d'un autre coté, cet Osmiétisme me semble plutôt être une croyance inoffensive, qui offrirait une nouvelle alternative et du changement à mes gens. Et qui sait, attirerait peut-être sur nous la bénédiction de cinq divinité !"

C'était en effet une question délicate. Honoka savait que le culte d'Ichibi avait une petite tendance à violemment faire disparaître la concurrence.
Visiblement dans ce village où semblait s'être retiré quelques guerriers Kaigan, ils semblaient tout de même plutôt modérés (plus en tout cas que dans le village désolé de leur employeur).
Le culte du monastère-forteresse d'Iwako était essentiellement isolationniste et elles ne connaissaient pas encore tous les détails de leur credo. Mais visiblement ce temple formait des moines-guerriers, ayant en plus une petite tendance à partir en croisade contre "le Mal" (chose que le Culte d'Ichibi pouvait facilement en devenir la représentation).
Que ce passerait-il si on ajoutait le culte des Cinqs du Temple du Bois Bleu dans le tas ? Difficile à prévoir.
Les sunajin pouvaient conseiller ou non le chef du village ou simplement discuter un peu avec lui.

Une fois les obligations sociale de l'étiquette satisfaite, les deux kunoichi purent se rendre à l'unique taverne du village pour attendre Kazuo.
Quelques questions leur apprirent que les moines allaient passer la nuit sur place, tous dans la salle commune. Ils repartiraient dès l'aube au monastère, avant que le soleil ne soit trop ardent. L'aubergiste se débrouilla quand même pour proposer éventuellement une chambre aux sunajin (qui n'était qu'un réduit minuscule sans grand confort qu'elles devraient partager).
A peine le dernier sac de vivre posait dans leurs chariots que Kazuo poussait déjà la porte de la taverne.
Repérant Honoka, il s'avança gaiement, comme en terrain conquit un sourire charmeur au visage.


  
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