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De surprises en surprises [Ft. Hitagi]

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Nous devions être le début d’après-midi. Le campement venait d'être installé dans l'un des nombreux points de chute du clan, les ruines d'un ancien village. À une époque il a eût son heure de gloire. Quelques routes commerciales passaient par ici. Une rivière coupait le village en deux, ce qui était une ressource rare dans cette région aride. Mais cette avantage est arrivé aux oreilles des Kaigan. Mes ancêtres ont attaqué le hameau et l'ont entièrement ravagé. Une attaque rapide, en une nuit, ils ont massacrés pas moins de quatre-cents hérétiques non-armés... Quel gloire y avait-il à cela ?

Je regardais le vent soulever des volutes de sable alors que les enfants de la famille s'entrainaient à maitriser leur corps. Je commençais à me lasser de les voir appliquer leurs leçons tel de bons animaux dressés. Tout dans cette famille me révoltais de plus en plus. Je me laissais tomber du haut du toit sur lequel j'étais assise pour atterrir dans le sable amortissant ma chute avec mon corps de sable. J'avais besoin de m'éloigner un peu... De prendre un peu l'air... Ce qui était paradoxale vue la chaleur écrasante de ce début d'après-midi. Je contournais le bâtiment pour me mettre hors du village et à l'ombre.

Mon regard se perdit dans le lointain. Le désert à perte de vue. Il n'y avait rien... Rien d'autre que du sable et le bleu du ciel qui se rencontraient... Attendez, c'est une silhouette que j'ai aperçus ? Hum On dirait qu'une personne s'approche des ruines du village. La pauvre allait droit à sa perte. Non, je ne voulais pas voir d'innocents mourir aujourd'hui encore. Je quittais mon abri avant de me précipiter vers la silhouette d'un pas rapide. Heureusement, le sable ne gênais pas mes mouvements.
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Chinoike Hitagi
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Eh mademoiselle, j'suis charmante! J'peux avoir une glace à la menthe?

Vous me connaissez depuis le temps, chance ne rime pas avec Hitagi, bref, j’avais encore eu des problèmes… Classique me direz-vous, mais un peu lassant, c’est pas que j’en marre, mais je suis un peu fatiguée voyez-vous… Encore une fois, j’avais un peu morflé, rien de bien grave, mais avoir un poignard de planter dans l’omoplate gauche n’est pas vraiment agréable, voire carrément chiant. Pourquoi je n’avais pas retiré le poignard ? Parce que retirer l’arme fera couler le sang et risque en plus de salir ma blessure. Pourquoi je risquai de salir ma plaie ? Parce que j’étais dans le désert que le déjà que le sable voltigeait un peu trop à mon gout, la chaleur rendait le tout encore plus désagréable. Pourquoi j’étais dans le désert ? Parce que qu’on se le dise, le désert ce n’était pas la porte à côté de chez moi, dans mon obsession ridicule à vouloir visiter le monde, j’acceptais toute les missions pas trop dur que voyais et qui me permettait de voir d’autre horizons… Dans ce cas-là précis, ça tournait mal, si tenté que cela ne tourne pas toujours mal pour moi… Venons-en aux faits, cessons ces palabres, ma mission s’était d’attaquer une caravane de criminelle qui harcelait les villes. J’avais réussis à me faire engager au sein d’eux pour les prendre à revers avec facilité, j’essayais de trouver le bon moment, mais après trois jours dans le désert, il faut croire que ma peau ivoire leur a plus et ceux-ci ont essayé de me violer. Je m’étais bien évidemment défendus et j’ai tué cinq d’entre eux avant qu’ils ne me plantent un couteau dans l’omoplate et que ceux-ci me fuirent… J’avais raté ma mission et évidemment j’avais été abandonné au beau milieu du désert, sans rien à part des vêtements miteux et ma grosse épée… Non, mais un cas classique d’échec, ce n’est même plus étonnant avec le temps, j’étais pas la shinobi la plus douée, je me donnais du mal, mais mon niveau était assez insuffisant, à mon grand malheur.

J’étais donc un peu blessée, j’étais au milieu de nul part et j’avais soif. Sans oublier la chaleur, j’avais beau aimé la chaleur, c’était un peu trop pour moi, ma grotte me manquait, paradoxalement, faut croire dans les moments difficiles, on se rend compte de ce qui compte vraiment… Donc, cette grotte, cette prison de glace me manquait ? Voilà, presque que le soleil me faisait délirer, je ne pouvais pas avoir de penser aussi absurde, c’était assurément l’œuvre de l’astre solaire, je ne voyais aucune autre solution logique.

Ceci étant dit, nous pouvions désormais revenir au présent, cela faisait bien une douzaine d’heure que j’errais sans but dans ce labyrinthe de sable ou tout se ressemblais et ou la mort guettais. Surtout que je suis dans les parages du célèbre village de Suna, connus pour son agressivité et sa caste militariste, ce n’était guère le genre d’endroit auquel j’aimerai me frotter, beaucoup trop dangereux, dans un coin de mon cœur, j’espérai rencontrer un gentil marchand itinérant qui pourrait me ramener vers les plaines fertiles, ensuite, je n’aurais plus qu’à revenir chez moi, la queue entre les jambes, certes, mais vivante et croyez moi ou non, je préférais être vivante, si, si, je vous le jure.

Bref, après ces longues heures d’errances, je finis par apercevoir des toits de maison au loin, vous saviez quoi, qui dit toit de maison, dit maison, dit habitants, dit eau. J’étais prête à utiliser tous mes ryos si tenté que j’obtenais un peu d’eau à la fin, que j’avais soif et que j’avais mal à la tête… Je me rapprochai d’un pas résolu, lent mais résolu, avec une seule volonté dans le cœur, celle de boire !

Mais, alors que je me rapprochai, j’entendais presque les habitants, j’entendais presque le courant de l’eau, je me mis à saliver inutilement, car je perdais le peu d’eau qui restait dans mon corps. Mais, à peine relevais-je les yeux du village, l’ayant quitté, euh, combien de temps, je comptais sur mes doigts… Euh, à peine trois minutes, que se dirigeais vers moi une silhouette, au vu de la taille et de ma vitesse à laquelle se dirigeait la silhouette, j’en déduisis que c’était une femme, probablement habitué au désert au vu de son aisance. Et alors qu’elle arriva vers moi, je croassai, à cause de ma gorge rendu sèche par le manque d’eau :

« B’jour, z’auriez pas de l’eau ? J’aaaaaiiiii sooooiiiiiffff… »

Ma phrase se termina en quinte de toux. J’avais piètre allure, j’étais même probablement pitoyable. Je réussis à peine à relever mes yeux vers mon interlocutrice, tant le soleil pulsait dans mes yeux. J’avais l’impression que mille chandelles dansaient devant mes yeux, j’avais besoin d’aide si je ne voulais pas mourir.


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En m'approchant je remarquais que la silhouette était celle d'une jeune femme, je dirais dix-huit ans. Elle a les cheveux noirs et transporte une épée. Mais vue sa démarche et le poignard planté dans son épaule, elle est clairement dans l'incapacité de s'en servir. Que faire ? Mon éducation voudrait que je l'achève. Mais je ne pouvais m'y résoudre. Elle avait un air charmant malgré son visage tordu par la douleur et la fatigue. Avant qu'elle ne s’effondre après m'avoir demander de l'eau, je la saisis et la supporte pour ne pas qu'elle s’effondre. elle levât vers moi des yeux suppliants avant de s'évanouir. C'était le coup classique. Les voyageurs qui n'ont pas l'habitude du désert ont tendance à le sous-estimer. Heureusement pour nous les Kaigans, le sable de notre corps et notre habitude de vie dans ces conditions nous ont permis de nous adapter. Mais cette femme ne semblait pas du tout dans son élément.

Je regardais les environs. Je ne pouvais clairement pas l'amener au village. Elle ne verrait pas la lumière du jour. Je connaissais l'emplacement d'une grotte un peu plus loin en suivant le cours d'eau. Ce n'est qu'après une dizaine de minutes à trainer le corps de l'inconsciente dans le sable que nous arrivions à la grotte. J'allongeais l'inconnue à même le sable en faisant attention de ne pas toucher à cette dague fichée dans son épaule. Puis j'allais remplir ma gourde d'eau et humidifier un tissus arraché de mes vêtements. Ce n'était pas de la grande médecine, mais ça la sauverais.

Au bout de quelques minutes, je revenais vers l'inconsciente. Je soulevais doucement sa tête pour la replacer sur mes genoux. J'apportais ma gourde à ses délicates lèvres et y fit couler le liquide. Enfin, je posais le linge sur son front pour faire descendre la chaleur de son corps. J'espérais ne pas avoir mis trop de temps à avoir fait tout ça. Je ne voulais pas voir de morts aujourd'hui. Elle était toujours inconsciente. Je regardais la dague... Intérieurement, je m'excusais, ça allait être douloureux. Je déchirais un autre morceau de tissus et tirais sur la dague d'un coup sec avant de l'envoyer dans le sable. Rapidement, je fis un garrot autour de l'épaule de la belle inconnue pour éviter qu'elle ne perde trop de sang. Elle ne semblait pas encore se réveiller... à moins que ? Pourquoi ses yeux me regardent comme ça d'abord ?
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Chinoike Hitagi
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Eh mademoiselle, j'suis charmante! J'peux avoir une glace à la menthe?

Un voile noir était soudainement tombé devant mes prunelles sans crier gare et rapidement, j’avais sombré dans un sommeil sans cohérence ni logique, simplement un vaste océan noir et moi au milieu, léthargique. Je n’avais rien compris à ce qu’il venait de se passer, je venais de demander de l’eau à une jeune femme, enfin je crois et pourtant je m’étais effondrée. Une bouillis informe de pensée et d’hallucination dansait dans ma tête prisonnière d’un songe incompréhensible, tout se bousculait à l’intérieur de moi et j’étais bien incapable de définir ce qu’il se passait, je voyais des moments de ma vie défiler, je voyais des aventures dans des contrées inexplorés, j’étais aux côté d’Etsu, puis de Kameyo, à moins que ce n’eusse été Genkishi ? Je m’étais battu contre des ennemis dantesque, sous les traits d’un Uchiha qui finissait par devenir me allié en découvrant que mes véritables adversaires était mes compagnons depuis le début. Rien n’avait de sens, de cohérence, tout était incroyablement confus et les songes s’enchaînaient sans aucun sens, je ne distinguais même plus la réalité du rêve. Je ne me souvenais plus de mon errance dans le désert, j’étais perdue dans un monde, dans mon monde, véritable jardin d’imagination étrange…

Finalement, au beau milieu de mon rêve, une douleur me transperça l’épaule gauche, cette douleur mis fin à l’enchaînement abracadabrantesque de rêve illogique, je flottais désormais dans ma conscience. J’étais comme immergé dans une mer orange, sans vie, simplement seule avec moi-même, à la limite entre le rêve et la réalité, dans un lieu où rien n’est réel mais où rien est fictif. Dans cette atmosphère, je réussis à faire le tri dans mes pensées, il me fallut néanmoins ce qui me parus une éternité pour comprendre que les aventures que j’avais connus n’avait été qu’un rêve et que les dernières pensées consciente qui avait traversé mon esprit était une soif incroyable… Pourtant, à cet instant précis, je n’avais pas soif, mes lèvres n’étaient pas sèches, j’avais simplement mal à l’épaule gauche. Tous mes souvenirs revenait en flash, la mission, tué la caravane de bandit, leur attaque, mon errance, la vue du village, la vue d’une femme, ma demande d’eau…

Tout m’était revenu, je m’étais effondré au milieu du sable ! Je devais me réveiller, me lever et me sortir de là si je ne voulais pas clamser ! Mais, pourtant, quand mes yeux papillonnèrent symbole de mon réveil, l’agressive lumière du soleil ne me faucha pas la rétine, ma gorge et mes lèvres étaient humide, la lame du couteau n’était plus enfoncé dans mon épaule, je n’étais pas allongé face contre terre dans le désert, je n’avais pas de sable dans les cheveux, ni sur le visage, enfaite. Je mis quelque seconde pour me rendre comprendre que j’étais dans une grotte, allongé, la tête sur un délicieux oreiller, moelleux, le dos contre le sol.

Mes prunelles finirent par faire la mise au point et au-dessus de ma tête, juste avant la voûte de la caverne, d’un gris minéral aux milles reflets, je remarquai un visage, un visage féminin. Cet vu me calma et me replongea un peu dans les vapes. De fin traits, une peau ivoire, de long cheveux brun, de jolie yeux rouge avec une lueur mélancolique, les lèvres pincées dans un rictus d’attente. Cette jeune femme était plus âgée que moi, elle devait avoir l’âge d’Etsu, je restais bien plusieurs seconde à la regarder et la scruter, chaque parcelle de sa peau, après tout, j’étais encore vachement dans les vapes, mon esprit était comme du coton, toute pensées logique et rationnelle s’enfonçait délicieusement en moi avec un léger bruit agréable, j’étais bien incapable de faire quelque chose… J’avais tout de même réussis à en déduire dans un moment de lucidité que c’était probablement la femme que j’avais aperçu et devant laquelle je m’étais misérablement vautrée par terre. Finalement, les yeux dans le vague, alternant entre la vision du visage de ma sauveuse et du paysage, je finis par remarqué que celle-ci me regardais. Elle m’avait sauvé la vie d’une mort quasi-certaine, elle s’était occupée de moi avec douceur (ok, retirer le poignard de mon omoplate était pas vraiment un acte doux, mais le reste l’était ! Enfin, je crois…) Je souris du mieux que je pouvais embrumée comme j’étais, puis souffla avec douceur :

« J’crois que j’te dois une fière chandelle ! »


Je n’essayai pas vraiment de lever, car dans cette situation, enfin, une situation presque similaire, je m’étais encore plus ridiculisé, certes ça avait été devant Genkishi, l’homme le plus massif qu’il m’eut été donné de voir, là c’était probablement différent, mais l’envie de me ridiculiser n’étais pas vraiment présente en moi, j’avais quand même un minimum d’amour propre. Et en plus, j’étais bien là, la tête posée sur les cuisses de ma sauveuse, le contact maternel de la chose y était probablement pour beaucoup.  Tout à coup, je me rendis compte que j’avais oubliée de me présenter, je rouvris donc les yeux et murmura :

« J’en oublie mes bonnes manières, moi c’est Hitagi. Enchantée de te rencontrer ! »

Je papillonnai des cils, ferma les yeux, bailla, les rouvris, passa une main sur mon visage pour retirer les larmes et les traces de fatigue, mais néanmoins, je restai quasiment immobile, je voulais rester allongé ici paisiblement pour toujours.


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Alors que tu soigne l'épaule de celle que tu viens de sauver, ton regards se pose dans le sien. De beaux yeux bleus. Midori avait les yeux verts, mais ceux-ci sont très beaux également. Ta patiente murmure des mots, elle semble exprimer sa gratitude à ton égards. Elle est encore dans les vape mais semble sincère, ce qui ne manque pas de te surprendre... La sincérité se faisant de plus en plus rare dans les environs. Elle se présente sous le prénom de "Hitagi", un prénom peu courant qui lui sied bien. Avec une douceur quasi maternelle, tu éponge son front d'eau fraiche de la rivière. Le calme environnant te ferais presque oublier que ta famille n'est qu'à une dizaine de minutes de la grotte ou vous vous trouvez.

Machinalement, ta main caresse des cheveux pleins de sable. Sans vraiment le vouloir, tu imite ta mère et laisse échapper une comptine que chantent les mères aux enfants Kaigan. Certes, elle n'a rien de ta fille mais ces chants t'ont toujours apaisés. Tu espérais qu'ils en feraient de même avec elle. En attendant son réveil tu observais la dague. Une dague typique des bandits que l'on trouve dans la région. Difficile de deviner exactement de qui il s'agit juste avec cette dague... Mais la demoiselle t'en dirais plus à son réveil. Un groupe de bandit recevrait peut être la visite d'une Kaigan. En détaillant un peu plus, une dague incrustée de joyaux tel que celle-ci ne pouvait appartenir qu'à un chef bandit et cela réduisait drastiquement le champ des possibles.

Après un instant, elle se réveillât enfin. Tu lui tendis ta gourde remplie d'eau pour qu'elle puisse étancher sa soif et quelques fruits secs de tes provisions au cas où elle ait faim. Puis tu t'asseyais dans le sable, la fixant tranquillement. Une main posée sur la poignée de ton sabre, tu avais mis l'épée d'Hitagi à l'écart. Il fallait toujours te montrer prudente, même avec les filles à jolie minois.

"Bon retour au pays des vivants Hitagi. Tu as eus beaucoup de chance de tomber sur moi. Un autre t'aurais dépouillé ou violé et réduite en esclavage. Je n'ai pas eus l'occasion de me présenter. Je suis Tsuya et tu es sur le territoire d'un famille de Kaigan. Ma famille. Avant que tu ne te sente en danger, sache que je n'ai aucune intentions hostile à ton égard, malgré ce qu'on peut dire sur mon clan. Maintenant, j'aimerais comprendre ce que fait une voyageuse néophyte seule dans le désert des Kaigan ? Et surtout si peu préparée. "
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Eh mademoiselle, j'suis charmante! J'peux avoir une glace à la menthe?

Je restai passive, incroyablement passive, cette passivité de ma part était en tout point délicieuse. Je me laissai faire, j’étais comme dans un autre monde, ayant oublié chacun de mes tourments. Je me faisais éponger le front par la jeune femme qui m’avait secourue, celle-ci se permettait même de secouer mes cheveux, la faute aux grains de sable emmêlé dedans. Je ne bougeais pas vraiment, j’avais même fermé les yeux, profitant de ce contact maternel que je n’avais jamais connus. C’était jouissif de vivre cela, même de la part d’une parfaite inconnue. A cet instant précis, j’ignorais même pourquoi elle faisait ça, probablement par pure altruisme, avec de recul, je me fis la réflexion que j’aurais bien été incapable de rendre la pareille de cette manière, dans une situation comme celle-ci, j’aurais évidemment sauvé la personne, mais je ne me serai probablement pas autant appliquée. En fait, qui dans cette situation se serait appliqué ? J’étais bien persuadé que personne n’aurait fait cela. Bref, j’étais agréablement surpris de l’altruisme de cette dernière.

Finalement, malgré mon bien être évident, il me fallait me lever, autant que cela puisse me faire mal. Quitté les caresses et les cuisses de la jeune femme furent une épreuve compliqué, qui de sensé quitterait un environnement agréable ? Personnellement, cela me déplaisait légèrement, surtout après ces formes d’affections maternel que j’avais reçu, lorsqu’on avait jamais connus l’amour d’une mère de mémoire, lorsqu’on est confronté à ce qui y ressemblait le plus, les personnes comme moi devenaient probablement vulnérable, c’était une faiblesse à mes yeux, mais une preuve de mon humanité. Je n’avais pas envie d’avoir honte d’avoir apprécié le contact maternel d’une femme, je n’avais pas à avoir honte en tout cas.

Ainsi, dès que j’ouvris les yeux de nouveau, je me forçai à retirer ma tête des cuisses de ma sauveuse, puis attrapant la gourde qu’elle me tendait, bu de manière avide quelque large gorgée d’eau fraîche, n’en perdant pas une seule goutte. Puis, je rendis la gourde, avec un remerciement à voix basse couplé à une petite courbette. Elle me tendit ensuite plusieurs fruit sec, en voyant ces fruits, je sentis l’eau me monté à la bouche, j’avais une faim de loup, voilà bien plus d’une douzaine d’heure que je n’avais rien avalé. J’étais toujours encotonnée, je ne ressentais qu’une douceur à l’intérieur de moi et cette infinis douceur, cet état, gorgée de somnolence ne me déplaisait pas. Je choisis une large figue que je croquai. Et alors que je mâchais lentement le fruit sucré, je me remémorais alors que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas mangé de fruit sec, dans l’isthme du gel, on ne mangeait guère de fruit, quelque fois des légumes, comme de large pomme de terre amidonnée et cuite dans de l’huile de porc, mais les fruits n’étaient pas vraiment commun. Après tout, les dernières prunes que j’ai bu, c’était dans, une bouteille de saké, c’est pour vous dire si c’est différent. Généralement, on mangeait plus les produits de la pêche, des harengs fumé avec du gros sel, ou des beignets de crabe avec de la panure de blé, ou alors de la viande séché, surtout celle des sangliers. En y repensant, je sentis ma salivation s'accroître violemment et je dû déglutir si je ne voulais pas qu’un filet de bave s’échappe de ma bouche.

Pendant que je m’étais perdu dans ma pensée hautement culinaire, la jeune femme commença à parler. Ces paroles me firent assez rapidement revenir à la réalité, quittant mes imaginaires de nourriture et cette douceur qui m’enveloppait. Je venais d’apprendre que je l’avais vraiment, vraiment échappée belle en tombant sur cette femme, là, Tsuya je crois, enfin, je crois que j’ai eu de la chance, mais ne serait-ce pas les siens qui aurait pu faire de ma vie un enfer ? L’idée même d’avoir effleuré l’esclavage et les maisons de plaisir suffisait à me faire complètement revenir à moi, quittant avec nostalgie ces douces pensées, qui pourtant quelques minutes à peine était chéris. Une rance sensation acide me pris au ventre, la haine envers ceux qui m’avait abandonné dans ce désert et que je comptais bien retrouver et buter ! Je venais d’apprendre que j’étais sûr le territoire d’une famille, les Cargan ou les bananes, un truc du genre. Lorsque la jeune femme m’avait prévenus que parmi les siens, certains aurait pu m’infliger une existence de douleur, je m’étais un peu tendue quand même. Je n’étais certes pas la plus intelligente, mais je n’étais pas stupide, je me méfiais d’elle désormais, même après tout l’altruisme dont elle a fait preuve à mon égard ! Et malgré qu’elle me rassura que je ne devais pas avoir peur d’elle, de la part d’une femme qui de son propre aveu avait avoué que les siens dépouillaient les voyageur, les vendaient pour en faire des esclaves et violait les voyageuse, j’avais un peu de mal à rester tout à fait confiante. En plus elle avait parlé de clan, clan comme les clan shinobi ? Si j’étais tombé sur une kunoichi, j’allais être un peu dans la panade. Même si elle ne semblait effectivement n’avoir aucune intention hostile à mon égard. Après tout, si elle avait voulu me dépouiller et me tuer, elle aurait pu le faire largement  avant maintenant que j’y pensais. Je n’avais normalement pas à avoir peur ni à la craindre. Parce que cela m’embêtais vis-à-vis de Tsuya, sachant que sans me connaître, elle avait fait beaucoup pour moi…  Baissé ma garde allait donc et calmer mon esprit et me permettre de me reposer en prévision de ce qui m’attendait. De ce fait, je me permis de me détendre un peu et je relâchai la pression de mes muscles. Après tout, je me devais de compter sur la logique, c’était une valeur sûre normalement. Finalement, Banane Tsuya me demanda comment j’en étais arrivée à voyager seule dans le désert, sans aucune préparation. Je me mis à rire nerveusement, regardant un point dans la vide, puis fermant un œil et grimaçant tout en me frottant l’arrière du crâne commença mon épopée dans le désert :

« Ahah, bah en fait, moi à la base, j’suis pas trop d’ici… Bref, en gros j’avais pour mission d’buter une caravane de brigand. J’me suis dit : Vas-y Hitagi ça devrait pas être trop trop compliqué à faire. J’ai réussis à me faire engager dedans finalement. Sauf que en terrain inconnus, massacré une caravane entière, c’est pas d’la barbe, du coup j’avais prévue d’attendre quelque jour avant de les dézinguer… Sauf qu’après trois jours ces abrutis, ils ont essayé d’me tripoter, sauf que j’étais pas d’accord, du coup j’en ai buter un, puis deux, mais à cinq contre un, c’était probablement un peu trop pour moi et puis j’me suis fait blessée l’omoplate et abandonnée au milieu de nulle part, sans mes affaires, juste mon fidèle nodachi. J’ai erré une douzaine d’heure avant que tu m’trouves… J’rai probablement d’jà morte si tu m’avais pas sauvé… J’te dis encore merci, sans toi, j’y s’rai passé à coup sûre. Et maintenant, bah, euh, j’compte les retrouver et tous les crever… Si j’y arrive… Ça, c’est pas vraiment trop sûre… Tout se ressemble ici ! »

Je restai assise, je regardais désormais le sol, un peu déprimée de n’avoir aucun moyen de les retrouver… Moi, ça ne m’arrangeait pas tout ça. Je tenais à ma vengeance moi. Si je tenais tellement que je grommelais dans ma barbe à réfléchir à un plan, sans réellement de succès, malheureusement… Je n’étais pas douée, j’en étais sûre.


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