[Alerte] Un intrus à Uzu !

Un intrus, l'alarme avait été déclenchés alors que je n'étais pas très loin du domaine, je revenais d'un échange avec le Kage lorsqu'une milice était venue informer celui-ci d'une intrusion. Je n'avais pas forcément réfléchi lorsque j'avais entendu le nom du domaine des Omuras, si c'était Hatsumomo ou bien même Naminé en danger... Je ne pouvais pas les laisser dans une situation pareille. Je nouais mes cheveux dans une certaine queue de cheval comme lorsque j'allais en mission. Mon corps se mit à mouvoir dans un sentiment d'urgence, rapidement, je sautais de toit en toit. La vitesse était quelque chose que j'utilisais souvent, je me rapprochai de la zone lorsque je m'arrêtai au niveau du toit proche de l'altercation. Ma vision se tordait d'une violence rare quand on me connaissait, un homme d'un certain âge était proche de Naminé. Il était hors de question que je puisse la laisser entre les mains de cet homme. En face du duo, se trouvait Masamune Sanada. Il semblait avoir lâché un nuage de fumée vers les deux. 

Deux options la récupérer d'un simple shunshin, mais le gros balourd pourrait engendrer une riposte ce qui serait compliqué à encaisser. Le problème, c'est qu'il fallait avant tout faire en sorte que la petite Omura ne soit plus en danger à cause de la menace potentielle. La seconde option était de me servir de la surprise pour lancer un genjutsu sur cet immonde gorille au faciès de babouin pour déterminer sa venu ici ainsi que faire en sorte de récupérer la demoiselle. 

La deuxième option, c'était d'attendre le Kage ou bien même tout simplement de pourparler, mais cet homme ne m'inspirait rien de bon à part cette folle envie de le tuer pour avoir entraîné cette petite dose d'innocence dans des problèmes qui pourraient lui coûter la vie. Je sautais d'un air nonchalant, la surprise, l'envie de combat était trop dangereuse pour la petiote, ma voix se faisait clair et distincte : 

« - Naminé, je suis ravi de voir que tu vas bien. J'aimerais que tu viennes avec moi, loin de tout ça. Les hautes autorités ne vont pas tarder, il sera compliqué de t'en sortir par la suite. Laisse ce gorille seul et vient avec moi, tu pourras nous expliquer les retors et les retentissants de cette situation.  je raclais ma gorge avant de reprendre ma parole  quant à vous monsieur aux rides profondes et marquées. Je suppose que vous êtes un vétéran, il serait fort aimable à vous de décliner votre identité. Pourquoi vous êtes ici ? Pouvons-nous vous aider ? »

Mon regard se posait dans le sien alors que mon chakra venait de se focaliser dans ma pupille. Je me préparai dans le cas d'une attaque adverse afin de pouvoir me protéger.

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❝Uzu x Genki

    ♡ [Alerte] Un intrus à Uzu !

J’aurais dû me douter que tout s’était beaucoup trop bien passé jusqu’à présent. Sérieusement, je n’ai jamais vécu une infiltration aussi facile, même dans un simple hameau du temps que j’étais à l’ANVIL ! Bordel, cet accident m’a plus impacté que je ne veux bien l’admettre… Et voilà que ça nous fout tous les deux dans une merde noire. Encore, qu’ils s’en prennent à moi, je n’y vois absolument pas de problème ; je suis l’inconnu qui a pénétré dans un des domaines de clan du village. Mais la petiote… Elle a juste voulu bien faire et aider un vieux con dans le besoin, ni plus ni moins ! Mais est-ce qu’ils voudront bien l’entendre, ça ? J’en doute. En tout cas, une chose est sûre, ils n’ont certainement pas intérêt à s’en prendre à elle. Là, je ne promets pas de pouvoir retenir mes poings. Ah ça non.
Dehors, donc, juste sur le pas de la porte de sa petite maison, j’ai senti une présence hostile. Enfin, hostile… faut le dire vite. Le type se cache de derrière les fourrés alors qu’une branche me chatouille doucement les cheveux et jette des shurikens. A mes pieds. J’arque un sourcil, l’air presque dédaigneux, alors que je le fixe d’un regard noir. Et là, comble de l’ironie, il se met à gueuler. Enfin, il essaye, sa voix étant encore en pleine mue… c’est un véritable spectacle. Nul besoin de le dire, j’explose de dire, à un tel point que j’en ai mal aux abdos. Puis je me reprends et, gardant un sourire en coin, ne cesse de le fixer intensément. Puis je grogne, pour l’exemple.

« Comme ça qu’on fait, gamin ! M’adressé-je directement à lui. »

C’est là qu’un autre petiot sort de sa planque feuillue pour venir directement à moi, à nous. Arrêtant de fixer l’immature encore sur sa branche, je me concentre sur la nouvelle entité (sérieusement, vous avez que ça pour vous défendre, dans les tourbillons ?), laissant toujours mon bras face à Naminé afin de la protéger, m’assurant que rien ne saurait lui tomber sur le coin de la gueule. Le gosse se montre assuré mais ne parvient, malheureusement pour lui, pas à effacer la crainte sur son visage. Bah, il ne faut pas lui jeter la pierre… je le surplombe de toute ma hauteur et mon bras est aussi épais que sa cuisse, sinon plus ! Là, il tente de détendre un peu l’atmosphère et nous embrume (enfin, on ne peut pas dire que cela ait beaucoup d’effet sur moi vu ma corpulence et mon métabolisme roués) de sa fumée spéciale. Un sourire gourmand se dessine sur mes lèvres : ce n’est pas du tabac, ça… et ça me plaît bien ! Je compte bien profiter de son attitude enfantine et avenante pour soigner mon manque !
Ainsi, de ma main libre, je tente de m’emparer de son calumet. Enfin, je le prends, qu’il le veuille ou non, et je me doute qu’il ne luttera pas vu comment il a l’air apeuré. D’un geste calme et lent, sans rien qui puisse être abrupte, je prends l’embout et l’amène à mes lèvres afin de tirer une grande latte. Je la garde en bouche quelques instants, profitant du bien être que cela me procure, puis la lui rends, toujours avec des gestes mesurés. Je souffle et contentement et lui souris.

« Moi c’Genkishi, mais t’peux m’app’ler Genki, Sana-boiiii ! M’exclamé-je de ma grosse voix, pourtant pleine de sympathie. Disons que plus j’aurais d’alliés à mes côtés, mieux ça sera, hein. Surtout que je ne sais absolument pas quelles seront les forces en présence… Parce que, oui, je me doute bien qu’ils n’ont pas envoyé qu’une tapette en train de muer et un gosse toxico. Pis toi, comment qu’c’est gros ? Lui demandé-je comment il va, afin de briser un peu la glace vu qu’il semble être bien plus loquace et enclin à la discutaille que l’autre. »

Mais si l’enfant a tenté de nous camoufler un minimum avec sa fumée, force est de constater que je suis bien trop solide et massif pour que cela me bloque totalement. En fait, ma tête se trouve au-dessus dudit nuage, ce qui me permet de toujours observer les environs… et de remarquer un nouvel arrivant. Des cheveux ultra longs et bleus/noirs (difficile à dire), un corps ô combien lâche et des traits fins… Dur à dire si c’est une gonzesse ou un mec, bordel. Mais je vais éviter de trop provoquer, hein. Ça serait malvenu vu la position dans laquelle je suis.  Tout mollasson, le voilà qui saute pour arriver près de nous, se dirigeant vers Sanada et Naminé… derrière-moi, donc. Bien sûr, je lui bloque le chemin : les types comme lui ne m’ont jamais inspiré confiance, et sa façon de parler… Bordel que ça m’exaspère. Faire des phrases ultra longues pour faire semblant d’avoir une étincelle d’intelligence… Voilà de quoi prouver à tout le monde combien il est con. Et venant de moi, ça craint pour lui. Vraiment.

« Ok alors s’tu veux m’insulter t’l’fais en face steuplé, ‘k ? Grondé-je alors qu’il vient de m’apparenter à un gorille. Narines gonflées, je fronce les sourcils et continue de l’empêcher de s’approcher de ma petite protégée. Des barres t'es qui, hein. Déso pas déso, j’décline pas mon identité à un efféminé qui m’insulte sans qu’j’ai rien fait, le toisé-je. »

Enfin, voilà le restant de la colère des Kami. Un… binoclard ? Quelle nation complètement éclatée et claquée au sol, je vous jure !! Il n’y en a pas un pour relever le niveau… Enfin, si. Il y a quand même l’Omura et l’autre drogué, mais ils sont encore trop jeunes pour ça, de ce que je vois… Il faut leur laisser un peu de temps, ça c’est sûr. Mais je suis persuadé qu’ils deviendront des shinobis émérites et qu’ils remplaceront facilement les trois tarlouzes !
Et en plus, ils font des messes basses. Bah putain, on ne peut pas vraiment dire qu’ils savent porter leurs couilles à Uzu hein. Clairement pas. Doucement, je hausse les épaules et jauge le nouvel arrivant. Il dégage quand même un truc, ça c’est sûr,e t je peux facilement dire qu’il a déjà tué et qu’il n’est pas du genre à hésiter. Méfiance ? Bah, tant que je n’attaque pas sans raison, ça devrait aller. Je reste néanmoins prudent et m’esclaffe quand je me rends compte de la manigance. Sérieusement, ils veulent m’encercler à deux ? Quelle blague. Mais quelle blague ! Ils sont bien mal tombés s’ils pensent que je n’ai absolument rien remarqué… J’ai, de toute façon, probablement plus d’expérience dans le combat qu’eux deux réunis !

« Si j’récapitule bien… Z’avez envoyé un prépubère qu’arrive pas à parler parce que sa voix part en couilles, Sana-boiiiii, un putain d’éphèbe et un binoclard ? Continué-je de rire à gorge déployée, ma main toujours braquée devant la blondinette. Et ça s’dit Village Ninja… Soupiré-je, me calmant un peu. Puis là, j’entends Naminé qui parle directement au type à lunettes. Kage-sama ? Répété-je, incrédule. Waaaaaah jure c’toi l’chef ici ? Je me remets à rire. C’pas possib’. C’pas croyab’. M’enfin… J’imagine qu’y a certaines circonstances qu’ont fait que… J’pas membre d’une Nation Ninja donc j’peux pas trop juger… Me reprends-je à nouveau. M’enfin, la p’tiote a raison. J’m’suis juste échoué sur l’plage j’sais pu comment pis elle a juste décidé d’m’aider en m’soignant et en m’proposant d’boire pis d’bouffer. Rien d’plus, rien d’moins. Donc si z’avez quelqu’un à punir, c’ben moi pour pas avoir eu la jugeote d’m’être présenté en pénétrant dans vot’ antre, l’binoclard. ‘fin voilà. En fait, z’avez plutôt pas intérêt à lui faire quoi qu’ce soit… C’moche, d’punir les gens pleins d’bonnes intentions… Vraiment. Pis c’ma protégée alors on la touche pas, compris ? Grogné-je cette fois. »

❝ tortured heart. ❞

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La situation commençait à grimper sur l'échelle de la tension. Sanada et son calumet de la paix, le Kage en personne qui avait montré la gravité de la situation en apparaissant aux côtés des Uzujins, Naminé qui semblait avoir décidé de rester auprès du gorille poivre et sel et cet homme qui se prénommait Genkishi sans nom. La question était simple, était-il en train de cacher délibérément une information qui pourrait compromettre son intégrité et celle d'un possible clan ou bien était-il orphelin tout comme moi. Je ne savais pas forcément quelle était la possible réponse, mais en même temps, il fallait en avoir le cœur net. Le gorille aux atroces manières et au langage tellement peu développer que ma tête se tordait d'indignation à chaque mot prononcé par ce sauvageon. À son âge avoir un lexique si peu développé, il me rappelait en quelques sortes Zenjuro, mais le borgne contrairement à cet homme n'était pas aussi présomptueux et médisant. Naminé expliquait la situation et mon regard vint totalement dur. SA FAUTE, elle avait fait une chose pareille... Mon cœur se brisait, pourquoi cette jeune fille était l'innocence même, mais elle ne pouvait pas faire une telle chose. Ma voix se portait afin de répondre à la jeune fille : 

« - Tes intentions étaient louables Naminé, cependant tu n'es qu'une genin tu n'avais pas le pouvoir de faire une chose pareille et surtout, tu connais l'importance de ton clan dans notre village. Surtout que tu donnes accès à vos secrets à un homme dont tu ne connais pas forcément grand chose. Naminé, vient avec moi, c'est le meilleur moyen. Coopère s'il te plaît. »


Pour ce qui était de la rhétorique absurde de ce gorille aux airs de benêt. Un rire cristallin vint apparaître et sortir de mon larynx. Je me tordais littéralement de rire. Un homme qui tentait de faire la leçon alors que ses propos étaient dénués de sens dans cette situation un véritable comique de situation. Je me relevais, mon chakra vint se matérialiser sous la forme d'un tampon d'encre et je me tatouais d'un aigle bicéphale sur la main. Mon corps vint alors se teinter légèrement d'une lueur bleutée. Mon agilité grandissait grandement. Je me rapprochais vers l'ancien chunin perché sur son arbre comme le maître corbeau le fut auparavant : 

« - Comment vas-tu ? N'aie plus peur redescend, le kage, Sanada et moi-même prenons la situation en main. Tu as fait ce qu'il fallait. » 


Pour la suite, je me rapprochais du Kage. Le flanc droit, j'avais bel et bien compris, je me décalais vers celui-ci et avant de répondre au déferlement de haine de l'homme : 

« - Votre définition de « n'avoir rien fait de mal » est assez risible. Je vais vous rappeler ces différents faits vu que votre intellect semble limité sur ce point et sur cet aspect politique. Premier fait reproché votre intrusion dans le village d'Uzushio sans avoir été invité. Deuxième fait, l'intrusion dans un lieu privé appartenant au clan Omura sans l'invitation d'un membre éminent de ce clan, Naminé étant une simple genin elle n'a pas les attributions nécessaire pour décider de ce genre de choses. Troisièmement une insulte envers le dirigeant de ce village, il faut avouer qu'un neurone ou deux ont du se perdre dans votre cerveau pour faire une telle chose dans de telles circonstances. Quatrièmement un refus d'obtempérer et un refus de la déclinaison de votre identité. Je vous le demande une seconde fois, veuillez décliner votre identité complète. Sinon, nous serons obligés d'agir je vous demande également de laisser Naminé nous rejoindre. » 

J'avais été clair, la fin de mes propos avait une résonance plus puissante et bien plus profonde que le reste de mon monologue. Pour les propos du clone de Sanada, mon visage se serrait en même temps que mes dents, moi aussi, j'étais pour la paix et contre la violence de notre pays, mais là, c'était différent, on était sur une question de sécurité du village, mais également l'image de notre village. En effet, laisser une telle chose se produire sans rien faire va montrer que notre village est faible et ouvrir l'opportunité à d'autres villages de voir en nous un village faible et déclencher une guerre. De plus, ne pas protéger les secrets d'un clan serait compliqué surtout vu l'influence des Omura dans notre village. Ma voix se faisait simple et violente : 

« - Sanada, je pense que tu ne comprends pas l'aspect politique de ce genre de choses. Surtout le fait que cela puisse endiguer notre paix que nous avons si difficilement créer. »

Je lui chuchotais à l'oreille : 

« - En effet, tu vois laisser un tel individu faire ce qu'il veut met en exergue l'image d'un clan avec une sécurité défaillante et exposerait notre faible à Suna ou bien Konoha qui pourrait par la suite découler sur une guerre. »

Le flanc droit, je restais poster à une distance suffisante afin de pouvoir réagir si le vieil homme se mettait à attaquer. J'attendais l'ordre d'attaque du Kage pour effectuer quelque chose, je ne pouvais pas me permettre d'attaquer le premier de la sorte. Cependant, s'il continue de persister à ne pas décliner son identité, je serai obligé d'utiliser un genjutsu pour le forcer à révéler ce genre d'information. 

Disclaimer:

❝Uzu x Genki

    ♡ [Alerte] Un intrus à Uzu !

Pourquoi faut-il qu’absolument tout parte toujours en couilles, et surtout quand ça me concerne ? Sans déconner, c‘est à peine croyable. Il n’y a jamais rien qui va ou qui aille. A chaque fois, vous pouvez être sûr que je me retrouve embourbé dans des traquenards à la mords-moi le nœud. Mais vraiment. A la base, je me suis juste noyé et on m’a nourri, et voilà que je me retrouve dans une espèce de tribunal à ciel ouvert face au Kage et à quelques autres fragiles de service.
En tout cas, la scène est sacrément drôle, mine de rien. Honnêtement, il n’y a rien qui puisse me faire peur… et pas même le mecton qui fait office de chef en personne. Bon, okay, il a un certain charisme que les autres n’ont pas. Mais… il est bien loin d’avoir ce qu’il faut pour me déstabiliser. Très clairement. Néanmoins, comme j’aime bien foutre la merde et envenimer les situations du genre, je joue le jeu… Même s’il y a une part de vérité que je ne cache pas : il est hors de question qu’on s’en prenne à Naminé parce que j’ai fait l’erreur de ne pas officiellement m’annoncer en entrant dans leur ville de cons.

Et quitte à parler de ces cons, là… Bah je les laisse parler et je débranche littéralement mon cerveau. Entre les clones de Sana-boi qui ne sont certainement pas en mesure de faire la morale et l’autre éphèbe complètement efféminé qui tente de se prendre pour un avocat aux envolées lyriques les plus exceptionnelles… Cherche pas, mec. j’ai vu clair dans ton jeu… Ça se ressent à des kilomètres que tu forces de ouf pour compenser un truc. Je te jure, ça se sent encore plus que la cyprine d’une pute dans une église, bordel.
Enfin bref. Toujours est-il qu’ils s’en donnent tous à coeur joie (sauf le fluet qui reste muet, dans son arbre), tandis que le fameux Senkage n’en touche pas une. Je me retiens d’ailleurs d’arquer un sourcil… C’est comme ça qu’il fait sa loi, sérieusement ? Sans pouvoir la ramener alors que c’est l’autorité suprême du bled ? Sérieusement, ça craint sévère… Bah, qui suis-je pour juger après tout. Je ne reste qu’un simple capitaine à la solde d’un alcoolique et d’une géante mariée à un lépreux, hein.

Puis, instinctivement, un sourire carnassier, de monstre et de requin, me barre le visage. Je sens la colère pulser à travers le binoclard tout entier. Il est à bout, il n’en peut plus… et cela devrait bientôt être intéressant. Enfin un peu d’action ! Vous noterez d’ailleurs que j’ai été calme et que je n’ai aps bougé le petit doigt alors que j’aurais facilement pu en éclater au moins deux… voire même trois, ouais. La pédale ne devrait pas me poser trop de problème, même en s’affranchissant du sceau de Benkei… Elle n’en loupe pas une, d’ailleurs. Donne son sceau de vélocité au premier venu…
Attendez. La marche des cochons… Le procès avec le tribunal mal branlé… MAIS C’EST SHUN. C’EST LUI PUTAIN. Elle a réussi à lui faire confiance, et voilà que je me retrouve à me foutre de sa gueule ? Yare yare Benkei. Tes choix sont, parfois, plus que discutables. Qu’on se le dise… Il faudra que je lui en touche deux mots à l’occasion, d’ailleurs… Ou directement à Tetsuo… M’enfin, je verrai bien. Le dirigeant finit par me sortir de mes pensées en gueulant simplement « SILENCE ». Je sens d’ailleurs toutes ses pulsions meurtrières sortir de lui jusqu’à frapper quiconque ici présent. Alors je laisse moi aussi sortir quelque chose… Un rire malsain, sanglant. Oh oui, je sais ce que tu as tenté de faire… Manque de pot, ça ne fonctionnera pas sur moi… Jamais. Mais je dois bien avouer que c’était bien tenté. En revanche,c ‘est d’autant plus marrant de réaliser que tous ses shinobis sont maintenant paralysés. Attendez, ce n’était quand même pas ça son but initial.. ? Il prend ensuite la parole et je le laisse parler en faisant craquer ma nuque et mes épaules. Bah, à force de ne pas bouger, je reste engourdi.

« Ouais ça va, ça va. Pas la peine de monter sur tes grands chevaux, mon gars, soupiré-je, blasé, en m’avançant vers lui et apposant ma grosse paluche sur son épaule chétive. Puis, je m’écarte à nouveau et laisse Naminé passer, puisqu’il s’agit là de son souhait, apparemment. J’vais pas vraiment dire que j’me rends, parce que ça serait avouer qu’j’ai fait quelque chose de mal – c’qu’est pas l’cas, hein – mais j’accepte de t’suivre, annoncé-je en retournant vers lui. Puis, passant près de ses oreilles, j’ajoute : Bien joué la paralysie générale… Dommage pour toi qu’j’sois une force d’la nature… Mais j’dois bien avouer qu’t’as plus de couilles que c’que j’pensais. Je hausse doucement les épaules, un peu dédaigneux, et interpelle Sanada en claquant des doigts. T’veux bien m’guider jusqu’à vot’ salle d’interrogatoires ? j’suis sûr qu’ton chef binoclard s’fera un malin plaisir d’savoir quelles relations les Kisho ont pu entret’nir avec Shun… La réplique se veut cinglante et sournoise. Surtout au point qu’not’ intendante lui ait appris un d’ses sceaux les plus précieux... Si ça c'pas d'la doub' trahison, j'sais pas c'que c'est... »

❝ heart of courage. ❞

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La situation avait tourné à un concours de qui avait le plus gros troisième bras, le Kage avait fait part de son autorité, le vieil homme qui semblait être d’un narcissisme avéré et dont le langage était tellement primitif que parfois il était fort compliqué de le comprendre. Un instant, mon cerveau s’était mis sur le bouton Off afin de s’arrêter de penser, juste le temps que son dialecte de babouin ne me fasse pas trop mal aux synapses, de toute façon, il ne servait plus à rien de lui parler, parce que c’était peine perdue de vouloir éduquer les cons. La pression exposée par le dirigeant de notre village était énorme, la voix avait résonné de partout. Une technique que je ne connaissais pas, mais qui semblait paralyser mon corps. Une puissance très forte qui bloquait certaines parties de mon corps. L’effet ne durait pas forcément longtemps, mais il fut assez temps pour qu’un énorme frisson vienne caresser de son étrangeté l’ensemble de mon cuir. La main que j’avais tendue vers la jeune Omura avait été prise par cette même personne, un sourire familial se dessinait sur mon visage pour rassurer la demoiselle. Elle nous demandait de ne pas lui faire du mal, je lui répondais en m’accroupissant à son niveau pour lui répondre :

« - Ne t’inquiète pas, la seule chose qui me tenait à coeur, c’était de pouvoir te protéger. »

Je me relevais en tendant ma main vers moi pour la prendre dans mes bras. Le vieil homme qui ne cessait de s’attaquer aux gens. Soudain, il se mettait à parler des Kisho. Un instant, mon regard s’assombrissait, je ne supportais pas qu’on puisse blasphémer sur la demoiselle qui m’avait tant aider. Mon visage se tournait vers le Kage et sans même une once de peur ou d’excuse, j’expliquais simplement ce qui s’était passé:

« - Aucunement, il ne s’agit pas d’une double trahison. Benkei a simplement voulu adopter un enfant dans mon orphelinat comme vous le saviez. Le courant est plutôt bien passé entre nous et elle m’a offerte deux techniques que j’affectionne particulièrement, le Dai Henge et le sceau de rapidité. Par la suite, elle m’a convié pour régler un jugement sur une personne qui était soupçonné d'avoir brûlé mon ancien orphelinat. Elle m’a permis de faire le deuil sur cette affaire et j’ai compris que le coupable n’était pas qu’un Kaguya, mais un ensemble de mafias ou de Kaguya. Elle m’a énormément soutenue. Puis, elle m’a invité à son mariage. Toutes mes visites avaient été prévenues auprès du Kage. Par contre, cher Genkishi, si vous m’aviez dit que vous étiez un membre du clan Kisho ça aurait été sûrement plus simple pour moi. »

Un sourire amical venait de se dessiner sur mon visage. Je m’approchais du kage avant de lui dire :

« - Si vous le souhaitez, je raccompagne Naminé chez elle ou je l’emmène à votre tour. » 



Je posais un baiser fraternel sur le front de Naminé.