Parfois il y a des sentiments étrange, des impressions de déjà vu, ou de ne pas être seul, d’être suivi. J’étais de base assez parano, le genre à toujours surveiller ses arrières, à toujours vérifier que personne me suivait. Une raison à ça ? J’étais nul, j’avais besoin d’un entraînement plus intensif que les autres et ça, les autres n’avaient pas besoin de le savoir. Sauf que là, je me baladais dans la rue, j’étais en train de rien faire d’important ou qui pourrait nécessiter cette impression. Ce n’était pas en soit pas la première fois que j’avais cette impression et c’était généralement quand je m’approchais d’Hako, ou du clan Aburame. Déjà que ce n’était pas plaisant de devoir la voir pour admettre qu’on avait besoin d’aide, alors imaginez ce qu’il en était quand j’avais ce sentiment me faisant me demander si ce n’était pas les insectes eux-mêmes qui me suivait. Aujourd’hui j’étais parti pour faire quelques courses pour ma grand-mère. Du natto, du riz, du poulet, de la ciboule, pas grand chose d’important, mais elle était malade en ce moment, elle avait besoin d’un bouillon et de quoi reprendre ses forces. Donc à première vu rien qui n’implique Hako, ou un entraînement, ou ma faiblesse. Pourtant j’avais cette impression, comme voir quelqu’un disparaître dans mon dos. Je suppose que les choses auraient pu continuer sans que je ne sache vraiment si c’était vrai, mais aujourd’hui… Ma paranoïa m’épuisait, j’en avais marre, alors dans le doute… J’activais mon Sharingan. Dans les premiers temps il n’y eut rien et alors que j’étais qu’à une petite dizaine de mètres de l’entrée du clan, je le vis.
Me tournant alors, je vis le sensei de Yume et Hako. Daiki si je ne disais pas de connerie, et un Senju pour sûr. Fronçant les sourcils, je doutais que cela puisse vraiment être lui, mais dans le doute… Autant se lancer non ? M’approchant alors, je m’arrêtais devant lui qui s’était caché derrière un arbre avant de poser mes provisions sur le sol et crever l'abcès.
« Bonjour… Daiki-Sama ?. » soufflais-je en me demandant toujours ce qu’il foutait ici.
« Pourquoi vous vous cacher derrière un arbre ? », l’ironie était pourtant palpable non ? Un Senju derrière un arbre… Bon, j’avais beau jouer les idiots, mon Sharingan parlait suffisamment pour moi. J’avais vu, j’avais capté le mouvement, il allait devoir s’expliquer,
« Pourquoi vous me suivez ? », les hypothèses se bousculèrent alors dans mon esprit, mais je n’en voyais qu’une de bonne.
« C’est Naoshige-Sama qui vous envoie ? », demandais-je alors, conscient qu’avoir menacé un chef de clan pouvait provoquer quelques désagréments, surtout quand on était un Uchiha. Il avait peut-être souri en face, trouvait aucun danger en moi, mais dans les faits, n’avais-je pas été trop loin au point qu’il voulait réellement s’assurer de mon inaptitude au combat ? L’idée avait pu d’ailleurs germer, celle que j’avais été envoyé pour une raison, celle d’être un émissaire pour les miens, un éclaireur
« Quoique j’ai pu dire, je n’ai pas menti et je ne cache rien, si il faut aller lui redire je vous suis ! », car me suivre pour autre chose n’était pas possible à mes yeux. Il n’y avait qu’une solution, celle-là.
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