"what's not in your blood" entrainement

what's not in your blood

J’avais menti une fois, je m’étais fait la promesse d’apprendre quelque chose d’offensif et non d’utile, mais j’avais échoué, j’avais encore trouvé quelque chose de plus intéressant, mais pas dans l’idée d’attaquer. Je m’étais caché, encore. Bien décidé à chercher quelque chose qui cette fois serait utile, je fis un rapide passage par la bibliothèque où je trouvais un ouvrage sur le Shurikenjustu. C’était offensif ça non ? Et puis la seule chose que je connaissais de cette technique venait de cette Yamanaka aux cheveux roses, parfaitement insupportable. En soit, je n’avais pas eu l’impression de rencontrer des difficultés, mais entre nous, c’était simplement, car pour une fois, mon Sharingan m’avait aidé à voler une technique. Après, ce n’était pas un jeu de l’esprit non ? Lancer un Kunai ne devait pas être très compliqué en soit. Lisant donc plusieurs techniques, j’avouais m’être arrêté sans réellement m’en rendre compte sur le Kawara Shuriken, une technique - qui dans les faits - utilisée simplement ce qu’il y avait autour de nous comme arme. D’après les dires de l’auteur, il suffisait de frapper le sol avec son pied pour transmettre son chakra à tout ce qu’il pouvait y avoir de volatile par terre. On parlait ici de tuiles, de bois, de pierre, même de débris. Bref, tout ce qui pouvait avoir un minimum d’impact dans un combat. L’idée était donc de les envoyer sur l’adversaire comme des armes et là où l’on pourrait croire que du bois ne ferait rien de mal, la présence de chakra dans ses fibres le rendait aussi tranchant qu’une lame. Après, ce n’était pas létal, c’était plus la surprise qui pouvait jouer que les dégâts, mais parfois, il suffisait d’une multitude de petite attaques, de petite blessure pour véritablement porter un coup fatal. Il fallait être patient.

Prenant donc note sur un petit bout de papier, je quittais les lieux sans plus attendre, ma direction ? Le terrain d'entraînement. J’allais finir par y habiter très sincèrement, mais aujourd’hui, c’était plus utile que jamais. L’examen Chuunin approchait à grand pas et avec le fiasco de la dernière fois… J’étais stressé à l’idée de ne rien pouvoir faire, au moins, à défaut d’avoir une équipe, je saurais tenir un peu plus longtemps en combat. Après, je savais encore qu’en choisissant cette technique, j’avais fait un choix de facilité, il y avait des choses beaucoup plus utile que de simples débris sur le sol seulement voilà, il fallait être réaliste, je pouvais tomber contre quelqu’un comme Hako qui pourrait endommager le sol et qui pourrait donc me créer une multitude d’occasion d’attaquer, de blesser avec ce qu’elle viendrait de créer. Ce n’était qu’une question de stratégie. Je ne connaissais pas mes autres ennemies, il fallait au moins que je me prépare à ce que je pouvais anticiper.

Je devais me préparer.

Cherchant donc le terrain le plus accidenté possible, je commençais à faire ce que j’avais lu. En sois c’était comme marcher sur un arbre, ou sur l’eau, il suffisait de repousser le chakra hors de son corps pour qu’il adhère à quelque chose. Ce n’était pas bien compliqué, en revanche, arriver à faire là suite me demanderait sans doute beaucoup plus de concentration. Frappant donc le sol de mon pied, j’envoyais autant de chakra que possible jusqu’aux différent éléments présents sur le sol, mais en vain. Je sentais bien mon chakra partir, mais il fallait encore atteindre ces objets pour pouvoir les envoyer vers une cible. Il ne fallait donc pas chercher à y ancrer mon chakra, mais peut-être bien à l’expulser sous les corps inanimés peut-être ? En les tapant en dessus, je pourrais les projeter et donc peut-être atteindre une cible. C’était le plus cohérent et c’était d’autant plus rageant d’avoir mis un essaie à y penser. Akira, tu es censé être intelligent à défaut d’être bon, utilises ton cerveau. Secouant donc la tête, je recommençais, je concentrais mon chakra sous mon pied, je l’envoyais dans le sol et ensuite… Je le faisais ressortir sous les objets pour les projeter en avant. C’était déjà une chose, mais soyons honnête, frapper d’en dessous n’aurait pas grand intérêt, il fallait que je puisse orienter les projectiles. Il était d’ailleurs indiqué dans le livre que le but premier de l’injection de Chakra, c’était bien de faire tourner les objets sur eux même à la façon d’un Shuriken, ça impliquait donc une bonne dose de chakra pour les mettre sous pression.

J’allais donc devoir injecter du chakra dans les débris pour essayer de mieux les contrôler et si dit comme ça semblait assez simple, il me fallut de nombreux essai pour réussir à faire des éléments sur le sol de véritables alliés. Je ne dirais pas que c’était parfait, la preuve étant que j’eus encore besoin de quelques tentatives pour que le tronc contre lequel je m’entraînais prenne des dégâts, mais c’était concluant. Je savais transformer mon environnement en arme, il ne manquait plus qu’à trouver une occasion de le faire. Peut-être même que je pourrais pousser l'entraînement plus loin, mais pour l’heure, le bois se levait du sol, il tournait et il frappait nettement l’ennemie imaginaire que je m’étais créée. À la suite maintenant !  

ft. Akira

what's not in your blood

Le combat, pourquoi j’étais aussi obnubilé par ça ? Par ma potentielle réussite ? Mon potentiel échec ? Je paniquais, très clairement et je me retrouvais à chercher comment combler mes incompétences dans tous les domaines. Le Genjutsu ne valait rien si on me prenait de vitesse quant au Raiton ? J’allais devoir sincèrement chercher à en apprendre plus que quelques techniques faibles. Je devais me renforcer, j’étais un Uchiha, tout le monde s’attendra à ce que je fasse des merveilles non ? On voudra voir le Sharingan, sa force, pas juste mes maigres maîtrises ou mon incapacité à bien malaxer mon chakra. Je devais travailler, je n’avais plus l’excuse de l’âge à présent, ni celle d’être seule. Je. Devais. Devenir plus fort. Cette fois-ci je reviendrais en ayant marqué les esprits, je reviendrais dans un clan me respectant pour autre chose que mon Sharingan. Je ferais la différence. Je ne laisserais plus personne me traiter de faible et le clan devra changer, pas pour moi, mais par respect il… J’allais trop loin, clairement, mais je refusais que ça se passe mal, pas après ce que cela avait impliqué pour moi.

Alors je me dépasserais, encore et encore, même si cela revenait à m’écrouler de fatigue. Je n’avais pas le droit à un second échec.

J’avais fait une rencontre malheureuse une fois avec un kunai de mon père aussi brûlant que le feu, avec cette rencontre, deux questions s’étaient soulevé. Comment avait-il fait ? Et est-ce que cela dépendait de la moindre affinité ? Soyons honnête, qu’une arme tenue par un Uchiha soit brûlante impliqué dans une grande majorité des cas une influence du Katon, seulement, je ne pouvais pas vraiment affirmer quoi que ce soit, je ne pouvais que déduire et encore.

J’avais donc été chercher auprès de mes plus chers amis… Les livres. C’était peut-être lâche et ça manquait très certainement d’épique. Mais je n’étais pas ce que l’on pouvait appeler bon et si je voulais réussir, j’avais besoin d’une solide base théorique. Le peu de puissance que j’obtiendrais passerait automatiquement par le savoir. La connaissance étant dans mon cas la plus redoutable des armes. J’y avais passé quelques heures, pour ne pas dire plusieurs jours. Chercher du côté du Shuriken Jutsu ne m’ayant en rien aidé, pas plus que dans le Katon, j’avais fini par chercher désespérément dans les différents ninpo. J’étais pourtant certain de la présence d’une affinité, mais j’avais ignoré le fait qu’elle puisse-t-être primaire. Fort heureusement j’avais fini par trouver et comme j’avais fini par le penser, cette technique, le Nagashi, dépendait essentiellement de l’affinité primaire du porteur. Cet technique ne s’adaptant qu’à la nature de son Chakra. Ca voulait donc dire que je pouvais l’apprendre.

Quelques notes plus tard, je remercier l’archiviste avant de disparaître un Kunai à la main. D’après ce que j’avais lu, j’aurais les mêmes force, mais aussi les mêmes faiblesses qu’avec une technique de Raiton classique. Ici seulement le Kunai devenait plus tranchant et il imposait des chocs électriques pouvant engourdir la personne. Bon, ça impliqué un corps-à-corps, mais ça pouvait être utile et sortir faire la différence. De ce que je comprenais maintenant, c’était que j’allais devoir y injecter du chakra. Après de là à donner une forme… Je ne pense pas que c’était l’intérêt, il fallait juste y injecter du Chakra pour que ce dernier épouse l’arme.

Ca devait-être naturel, simple, mais comme toutes les manipulations de Chakra, ça serait épuisant si je n’y arrivais pas vite, si j’en faisais trop, ou pas assez. Je devais être minutieux. Envoyant donc mon chakra dans l’arme, je décidais de m’entrainer dans un premier temps à ça, à juste y injecter quelque chose, ensuite, il faudrait que je compare un coup avec et un coup sans, mais pour le moment, je devais faire sortir le chakra de mon corps pour faire de l’arme une extension de moi.

ft. Akira

what's not in your blood

Bon, j’avais réussi à transférer mon Chakra au bon endroit, je sentais sa chaleur rassurante, mais je devais à présent en faire quelque chose. Relâchant donc mon chakra, j’entrepris de donner plusieurs coups différents à un tronc pour marquer une sorte d’échelle. Ce genre de trace venait d’un coup classique, d’une force normale. Il n’y avait rien d’extraordinaire et il était très clair que je ne valais pas grand chose avec un Kunai, c’était donc réellement une bonne chose de vouloir travailler sur l’impact d’un simple coup. À défaut d’être fort, il fallait que je trouve des techniques pour le devenir, ou du moins pour paraître fort le temps d’un combat. Prenant une inspiration, je commençais lentement à repousser mon Chakra vers la lame et une fois que cela fut bon, je commençais à frapper le bois. Pas vraiment concluant en soit, mais un coup après l’autre, le bois commença à être entamé suffisamment pour me faire dire que d’un point de vu purement théorique, c’était bon. Seulement, si je donnais des coups plus profond, je ne savais pas si le Raiton était vraiment de la partie, il fallait que je recommence, mais ça impliquait de le faire sur quelqu’un que je pouvais blesser, qui pourrait aussi me dire ce qu’il ressentait et là… Ca posait problème. Je ne voulais blesser personne dans ma quête solitaire et égoïste de puissance. Même si à terme, cela servirait à blesser autrui, je ne voulais pas qu’un entraînement porte préjudice à quelqu’un.

En avais-je le choix ? Non.

Seulement, je préférais prendre un inconnu pour cible qu’une personne que je connaissais, j’en avais assez fait, trop même pour mon propre bien. Alors je pris la direction de l’Académie, à cette heure il y aurait encore quelques gosses voulant impressionner un Chuunin en s’entrainant longtemps et dans le fond, m'entraîner avec eux et sur eux serait… Presque pédagogique. Profiter de la crédulité des autres pour avancer était un concept qui me débectait, mais je n’avais guère le choix, je devais le faire. Un jour, je leur tendrais aussi la main pour les aider à avancer. Arrivant donc sur le terrain, je vis deux gosses à qui il ne fut pas très difficile de motiver à m’aider. Ils savaient qu’ils pouvaient être blessés, mais si j’acceptais de leur apprendre un peu plus tard, ils voulaient bien. Reprenant donc mon arme, je leur indiquais que j’allais commencer pour ne pas les surprendre avant de reprendre l'entraînement. Comme je le pensais, si je savais faire des dégâts plus importants, je ne savais toujours pas transmettre vraiment le Raiton. Je devais repousser mon chakra encore plus loin pour les affecter. C’était agaçant en soit de piétiner autant, mais nécessaire.

Cette deuxième partie ne fut pas sans difficultés, sincèrement et c’est complètement sur les rotules que je finis par porter des coups réellement efficace. Les gamins étaient formels, ils sentaient des choses étranges dans leurs bras et ils avaient mal aux muscles. C’était le Raiton, à n’en pas douter. J’aurais peut-être dû essayer contre une technique de Doton, ou de Fuuton pour tester mes limites, mais je n’avais personne sous la main et là, c’était plus de la curiosité qu’un réel désire d’apprentissage.

Ne laissant pas les enfants ici, je les accompagnais et attendis à l’hôpital, hors de question de me servir d’eux comme des objets, j’étais le faible, eux ils étaient doués. Les récupérant donc criblé de bandage, je finis par les inviter à manger des Onigiris, ce n’était pas le meilleur des plats, mais je n'avais pas plus de Ryos sur moi et dans le fond, c’était surtout l’intention qui comptait non ? Oui, et même si cela ne changerait rien à ce que je venais de faire, au moins ne serais-je pas un monstre dans leur esprit.

ft. Akira