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La ligne blanche

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Re: La ligne blanche Mar 12 Mai - 18:10
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L'homme est maintenant mort, la combinaison ayant parfaitement fonctionné, la victime n'a sûrement pas souffert. Enfin je n'en sais rien je ne me suis jamais fais assassiné.
Denya nous demande de nous mettre en retrait, toujours en restant dissimulé bien entendu. La policière s'occupe de cacher le corps, en premier lieu cette action paraît être un succès, il est vrai que l'obstacle a été éliminé sans bruit et sans blessure, seulement son absence constitue une menace en plus pour notre discrétion et notre anonymat, les personnes de cette région ont toujours été mis en garde contre les "terribles ninja de suna", ces assassins monstrueux... Pas mal de rumeur doit courir, ainsi que tout sorte d'histoire sordide, du genre de celle qu'on raconte aux enfants pour les effrayer. Si quelqu'un vient a manquer a l'appel, on pense a un enlèvement ou un assassinat, et si on pense a cela, on pense a Suna.
Enfin je pourrais tergiverser comme ça pendant des heures sans que cela ne nous mène nul part mais nous ne somme pas des rochers intégrés au décor, si on ne fais rien tôt ou tard nous serons repérés.
Nous avons vu notre renfort se faire escorter jusqu'au campement, Wataru semble dans de beaux draps, ou alors c'est tout a fait ce qu'il avait prévu, quoi qu'il en soit je pense que je peux dire maintenant, « ce ne sont plus mes affaires ». Si la disparition d'un des gardes se fait remarquer, il sera la cible logique, alors puisse le sort nous être favorable ect...
Denya en pleine réflexion, a pris un temps pour analyser la scène, rester sur ses gardes est important, mais attention a ne pas rester bloqué sur ses appuies, peut être allons nous devoir tuer a nouveau.
La tension est loin de se dissiper au contraire, « ne bougez pas » souffle la policière
toujours plus d'attente, et toujours plus de pression.
Non pas que cela me dérange, après tout pourquoi avoir suivis un entrainement et un apprentissage si long si c'est pour éviter les situations dangereuses et craquer face aux problèmes ?
Faire face ne veut cependant pas dir avancer a découvert, la situation de wataru me semble bloqué... Peu être faut il se résigner et s'en aller, Denya prend soudain une décision avant tout le monde.
"On va revenir en arrière et de là, on prendra le chemin vers la base cachée"

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Voilà que nous avions repris le chemin inverse avant de bifurquer dans la direction indiquer par notre camarade... Sacrifié si je puis dire.
Nous voilà a flanc de montagne, un chemin impressionnant... La technique de Denya pour passé inaperçu est peu habituel mais semble bien fonctionner jusqu'à maintenant. Il faut avouer également que bouger et agir nous change, la demande en chakra de l'exercice que nous effectuons pour passer est moindre, enfin moindre selon les réserves de chacun, vu le profil de Denya j'imagine que tenir une journée ne lui poserait aucun problème, pour Yuuki et moi je n'en suis pas aussi sur. Quoi qu'il en soit pour l'instant je ne vois pas trop de problème pour nous.

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Cela fait maintenant un moment qu nous avançons, si on oublie les rochers qui peuvent se montrer traite parfois notre ascension est plus rapide et efficace que notre petite tentative d'infiltration incognito.
D'ailleurs l'endroit visité précédemment n'est presque plus visible, faire une énième marche arrière peut donc être considéré comme impossible.
"Si quelqu'un est croyant, c'est le moment d'envoyer une prière a notre renfort" dis je dans un soupir discret
j'ai a vrai dire hâte de passer a de choses plus sérieuses, réussir cette mission compte pour Suna mais, tout autant pour notre honneur.
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Re: La ligne blanche Mar 19 Mai - 22:53
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La Ligne Blanche

Après un assassinat discret, Denya observait la situation, devisant sur la suite des opérations.
Aider Wataru ? Combien de temps tiendrait son déguisement et ses mensonges ? Occire un de ses (sans doute) faux chevriers de plus ?
En tout cas, le temps que la policière des sables ne prennent sa décision, un cor sonna... Mais heureusement, il ne s’agissait nullement d'une alarme, à en croire le pas encore nonchalant du lancier qui guidait le Shirogane.

Alors ? Passer à l'action ou essayer de se faire le plus discret possible ?
Yuuki, toujours déguisé en lézard, semblait plutôt pencher pour une intervention musclée ou du moins quelque nouvel assassinat fourbe.
L'endroit était plutôt bon pour une embuscade et les shinobi nombreux. S'ils agissaient avec célérités, ils pourraient peut-être se débarrasser une fois pour toute du vieillard et récupérer le marionnettiste...

Mais pour Denya, c'était trop risqué.
La soldatesque déguisé de ce faux campement de chevriers risquaient de remarquer la disparition d'un homme de plus. Ils étaient plutôt nombreux, mais quand même...
Qu'un troufion s'égare dans ces montagnes ou soit en retard pouvait passer... Mais un second ? Surtout si le vieux était un gradé quelconque... Et en plus, il risquait de crier comme un porc qu'on égorge si les sunajin s'y prenait mal.
L'enquêtrice de Suna décida donc de se la jouer discret.

La mort dans l'âme, elle interdit aux genin toute action offensive, les incitant à contourner l'endroit gardé en usant de leurs talents de shinobi.
Wataru s'était sacrifié, attirant l'attention sur lui. Nul doute qu'il serait conduit au campement de faux chevriers pour y être interroger.
Mais il s'agissait d'un jônin roué et Denya pariait sur lui : soit il saurait mentir le plus longtemps possible pour occuper les gardes, soit il s'échapperait dans un déchaînement de puissance terrible qui sèmerait le chaos aux alentours, laissant le champs libre à son équipe.

Il n'était donc pas certain qu'ils puissent faire jonction avec leur coéquipier... Mais la mission passait avant tout.
Guidant Ibara et Yuuki (qui restait étrangement sous sa forme de lézard), Denya s'écarta du chemin du vieux et s'enfonça dans la montagne en direction de ce que dissimulait ce fameux campement caché.

Était-ce grâce à leur précautions, la nuit tombée ou les diversions de Wataru ? En tout cas, personne ne les arrêta ni ne sembla même les remarquer.
Silencieux comme des ombres, les sunajin s'enfoncèrent dans le chaos rocheux qu'avait noté Ibara au préalable.
Là se trouvait un petit bâtiment de pierre intriguant accolée à la montagne. De prêt, il semblait un peu trop neuf.
Les ninjas laissèrent passer ce qui ne pouvait être qu'une relève. Oui, l'endroit était sciemment gardé par deux hommes.
La porte de la bâtisse était en bois dur, bien trop grande et épaisse pour la région. Si de loin on aurait pu pencher à une bergerie à moitié en ruine, de près on découvrait un bâtiment fort solide et bien agencée avec une méthode et une rigueur toute militaire.

D'ailleurs, les deux "chevriers" de garde brandissant des lances neuves étaient limite en position de repos standard ne laissait guère planer de doute.
Mais qui avait-il à l'intérieur ?
La construction n'avait visiblement pas de fenêtre, mais l'observateur Ibara nota un petite alcôve en hauteur, sans doute pour quelque aération, pouvant laisser passer un enfant ou un ninja de petite taille (ou un lézard).
La porte était munie d'une serrure imposante, mais l'un des deux lanciers qui la gardait portait à la ceinture un lourd trousseau de clefs en fer forgé.

Comment pénétrer dans l'endroit ?
Une attaque frontale était envisageable : bien que deux, les soldats ne feraient sans doute pas le poids face à l'élite de Suna...
On pouvait aussi tenter de les distraire ou de dérober les clefs, même si Denya était confiante dans sa force pour faire sauter le cadenas ou même carrément défoncer la porte (mais cela ne serrait guère discret).
Une autre solution était d'exploiter le soupirail d'aération. Soit en s'y glissant tous (sous forme de lézard ou autre), soit en envoyant quelques membres du groupe voir s'il était possible d'ouvrir la porte de l'intérieur.
Bref, les sunajin n'allait pas se laisser emmerder par une putain de porte !
Ils étaient des ninjas après tout !

Hélas, le destin semblait s'acharner sur les ninjas du désert.
Alors qu'ils observaient l'endroit soigneusement dissimulé derrière des blocs de rocs, Denya sentit une petit morsure ou plutôt un poids sur ses bras de pantin.
Yuuki, sous forme de lézard, toujours. Pourquoi la jeune kunoichi n'avait-elle d'ailleurs pas encore repris sa forme humaine ?
L'explication fut affligeante : traçant des caractères dans la poussière, la petite genin informa son chef d'escouade... Qu'elle était coincée !
Elle avait fait une erreur dans ses mudra et n'arrivait pas à dissiper le Daï Henge pour l'instant... Il allait falloir attendre que la technique s'annule d'elle-même, probablement quand la jeune fille maladroite n'aurait plus de chakra ! Autant dire qu'elle n'allait pas être super utile dans la suite des événements... Mais au moins, elle pourrait toujours servir d'espionne discrète.
Toujours rester positif.


Résumé:




 
Feat.
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Re: La ligne blanche Sam 18 Juil - 10:21
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La Ligne Blanche

ft. Denya & Ibara

Année 15 : La conquête d'Omui se poursuit ! Mirai est envoyé en renfort pour seconder l'équipe de Denya Sahara dans sa mission d'infiltration de la célèbre "Ligne Blanche". Même s'il n'est pas connu pour être le plus discret des marionnettistes et qu'il arrive avec une journée de retard, le soutien du Shirogane sera très certainement le bienvenue. A moins que... !?

« MAUDIT WATARU ! »

Le cri de Mirai se perdit dans la vallée du Coyote et résonna quelques instants avant d’être rejoint par des grognements étouffés. Le marionnettiste essayait tant bien que mal de nettoyer l’excrément sur lequel venait de marcher Oni Gaikotsu. Evidemment, il aurait pu laisser son stupide pantin trainer sa merde de canidé tout le long du chemin car après tout, ce n’était pas son pied. Mais l’odeur était trop dérangeante pour son délicat nez d’artiste. Lorsqu’il en eut fini avec cela, Mirai jura de toujours vérifier le terrain aussi bien pour ses pieds que pour ceux de ses marionnettes… et de faire payer Wataru Shirogane, le véritable responsable de ce drame.

Ils avaient été envoyés en renfort ensemble, sans réel explication sur le choix de ce duo. Mirai avait été briefé très rapidement sur la question de la conquête d’Omui et de l’équipe à « secourir », mais il ne s’était pas montré vraiment attentif aux détails. Ce qu’il avait retenu en revanche, c’était la petite blague du ninja qui leur avait refilé la mission : « Deux Shirogane valent mieux qu’un pas vrai ? »
Un regard de Wataru l’avait enjoint à garder le silence, mais cela n’avait pas empêché le marionnettiste de maudire le plaisantin et se promettre de l’enfermer dans le sarcophage d’Oni Gaikotsu à la première occasion. Quelques jours en plein cagnard lui apprendraient à respecter les illustres manieurs de pantins.

C’est sur le chemin à travers les plaines désertiques que les deux hommes, pourtant du même clan, en étaient venu à entrer en désaccord sur la route à emprunter. Wataru n’en démordait pas, le chemin qu’il souhaitait emprunter, un soi-disant raccourci, menait tout droit à l’objectif de mission et leur faisait gagner une bonne journée de marche. Mais pour Mirai, qui pensait mieux savoir lire une carte que son imbécile de compère, c’était une erreur grossière qui pouvait leur faire perdre un temps précieux. Le ton était rapidement monté et ils avaient finalement périclité sans même prendre le temps de régler ça à l’ancienne, dans un duel de marionnettes homérique.
Malheureusement pour son égo, c’était bel et bien Wataru qui avait eu raison et Mirai, après avoir réalisé son erreur, s’était enfoncé dans un sentier qui l’avait mené sur une toute autre section de la vallée. Le pauvre bougre avait dû presser le pas pour rattraper son retard et c’était justement de cette manière que la crotte de Coyote avait fini sous pied de sa marionnette secondaire. Si Wataru avait été présent en cet instant -ou mieux, le blagueur de l’autre jour- il en aurait fait un carpaccio bien sanglant !

*  Bon… faut trouver une grotte pour passer la nuit maintenant… *

Le crépuscule était déjà bien avancé quand Mirai entendit des éclats de voix qui le firent bifurquer en direction d’une corniche. Discrètement, mais avec célérité, il en gravi la pierre jusqu’à se retrouver face à un immense vide. Il avait sous ses yeux dorés, la fameuse Gorge du Pendu. Une observation longue et minutieuse, lui permit de finalement repérer un bâtiment en contrebas qui pouvait probablement lui servir de cachette pour passer la nuit. De son point de vue, le ninja de Suna ignorait totalement qu’il s’agissait d’un lieu gardé et il lui fallu se rapprocher pour qu’il remarque enfin les deux lanciers. En comprenant à quoi il avait à faire, Mirai se posa un instant pour réfléchir à la marche à suivre, laissant l’obscurité envahir la totalité du canyon. Deux choix s’offraient à lui : soit il rebroussait chemin et tentait de trouver une grotte qui le protégerait du froid et des vents impitoyables, soit il supprimait les gardes et se faufilait à l’intérieur du bâtiment pour y dormir. Aucune des deux options n’était sans défauts car pour l’une, il aurait bien du mal à trouver ce qu’il cherchait sans la lumière du jour et pour l’autre, il était fort probable que l’intérieur du bâtiment abrite d’autres hommes armés. Auquel cas… il y aurait certainement un bain de sang.

Le Shirogane lâcha un sourire carnassier.

Refuser un carnage n’était définitivement pas son genre. Il se tourna donc vers Oni Gaikotsu et lui fit ouvrir son sarcophage le plus discrètement possible. La crinière rouge de son pantin fétiche apparu alors et il connecta aussitôt ses fils de chakra à lui. Ichigo s’anima et passa devant son maître pour se placer au bord de la falaise. Mirai s’élança donc sur la paroi rocheuse en direction du toit de l’habitation, comme l'avait fait Denya un peu plus tôt, avant d'atterrir silencieusement dessus. Son pantin l'avait suivi de près, lévitant comme un spectre grâce aux fils de chakra. Son homologue beaucoup moins discret, resta en retrait un peu plus haut, immobile et sans vie. Plongé dans l’ombre de la montagne, il ne serait probablement pas découvert avant le levé du jour. Cela laissait largement le temps aux deux frères, de s’occuper des gardiens. Ichigo saisit son katana et son tantô silencieusement et suivi Mirai jusqu’au rebord du toit. Heureusement pour le Shirogane, le ciel était dégagé et la lune faisait son travail d’astre nocturne, éclairant suffisamment les lieux pour qu’il puisse apercevoir avec netteté les deux gardes. Dans le cas contraire, il aurait de toute façon pu compter sur la lumière vacillante d’un feu qu’ils avaient allumé.

D’une main agile, le marionnettiste allait ordonner à sa création de lancer son tanto en direction de la nuque du garde le plus facile à atteindre. Une chance pour lui, aucun des deux hommes ne portait de casque, ce qui lui assurait un tir mortel dans le cas où l’attaque faisait mouche. Mais pour ne rien laisser au hasard, il comptait faire fondre sa marionnette sur le deuxième homme. Lame au clair, le rouquin s’abattrait sur sa cible à quelques secondes d’intervalles de son projectile, pour le tuer en un coup. L’attaque aurait été si rapide et si brutale, que les probabilités de survie des deux hommes seraient quasi nulles. A moins qu’il ne s’agisse de soldat très bien entraîné, ou de ninja aux réflexes aiguisés, ils finiraient tout les deux dans l'autre monde sans autre forme de procès. Sinon, Mirai veillerait à faire taire le(s) survivant(s) à l’aide du Kugutsu ou du Kenjutsu. L’issue du combat serait inévitablement le même, car il était tout bonnement inenvisageable que son frère aîné perde face à qui que ce soit. D’autant plus que du haut de son perchoir, le Shirogane avait un total avantage du terrain : aucun des deux hommes n’imaginerait que l’adversaire en face d’eux était un pantin manipulé par ses soins. Ichigo portait en effet les vêtements typiques des ninjas de Suna et son corps avait été construit de sorte que seul un regard d’expert pouvait déceler qu’il s’agissait d’une marionnette et non d’un humain.

Tout ceci tenait donc du plan parfait et le marionnettiste regretta qu'il n'y ait aucun public pour y assister.
A moins que... ?!


[HRP]:


Santé
100%
Chakra
98%
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Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
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Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
La ligne blanche - Page 2 Left_bar_bleue2034/1200La ligne blanche - Page 2 Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Précipitation Mar 25 Aoû - 4:46
Sahara Denya
Précipitation

Shirogane Mirai, Shirogane Wataru, Ibara, Kusaribe Yuuki, Sahara Denya


Yuuki, je te préférais en chat à perruque. À te voir gigoter sur le sol pour nous expliquer ton tracas, j'eusse aimé que ce ne fût qu'une farce, mais le malaise était réel. En mission dans un endroit aussi risqué, tu n'allais pas te risquer à pareille blague, non ? Ce petit reptile, notre partenaire ? Cet animal tout à l'heure précieux, une forme définitive ? Cette bestiole qui gigotait et s'agitait à nous signifier la situation sur le sol ? Silence. Je ne dis mot, regardant la bestiole bouger rapidement sur la roche sablonneuse et la voyant, comme attendant de moi quelque chose. Quelque chose ? Après avoir raté de la sorte une technique que je lui avais dit d'entrainer et qui lui avait été enseignée moins d'un mois auparavant ? C'était une vaste blague, Yuuki ? Je ne maitrisais pas la technique qui permettait de changer les gens en animaux. Ce que tu avais vu au restaurant de mes parents était un coup de chance, mais avec le temps, j'avais constaté avoir oublié une subtilité qui faisait toute la différence. Et maintenant, tu étais un simple lézard. Je tendis la main droite, invitant le reptile à me rejoindre, pour le placer sur mon épaule d'un geste, en jetant à Ibara un regard silencieux dont je ne savais même pas de quelle intention il était chargé tant la situation était peu arrangeante. Et ces gardes ! Il allait falloir faire vite. Combien de temps Wataru allait-il tenir ? Et surtout, combien de temps les chevriers allaient-ils mettre avant de trouver le cadavre de leur défunt soldat occis plus tôt ?


Ibara, il va falloir agir vite. Je vais lancer sur ces gardes une technique de paralysie. Tu lanceras ensuite une technique d'illusion. Ils seront pris de panique mais ne pourrons pas crier. On pourra donc leur voler les clés et…


Ibara me fit signe. Un projectile venait d'être lancé sur l'un des hommes. Ibara, qu'avais-tu… Non, ce n'était pas Ibara. Un rouquin tomba soudain, venu des hauteurs, fondant sur l'autre gardien. Mais qui ? Ce vêtement ! Suna. Tant pis pour la furtivité.


Ibara, approche rapide et discrète ! On lui porte main forte, aie pas peur de salir ta lame.


Je posai un genou à terre et me mis à courir presque accroupie en espérant ne pas me faire voir de ces maudits campeurs et surement du prochain souvenir marquant de Wataru. Une tenue de Suna, en pleine infiltration ? J'espérais que personne n'avait vu le soldat. D'ailleurs, cette crinière rousse ne me disait rien. De quel jounin ou chuunin pouvait-il s'agit ? Car oui, dans le feu de l'action, son capuchon n'avait pas longtemps caché son visage et était bien vite retombé sur les épaules du porteur. Toutefois, ce visage m'était familier, tout en m'inspirant une certaine envie de le repousser. Et puis, cette manière de se battre… Mais surtout, qui pouvait porter une telle tenue pour une mission pareille ? Et ce visage… Il ne me disait pas vraiment quelque chose tout en m'évoquant quelqu'un. Le regard qui était le sien n'était pas même froid lorsqu'il sauta en arrière. Je bondis sur les clés, la lame de mon tanto prête à lacérer le garde s'il faisait mine de se défendre. Ce précieux objet avait une importance capitale, mais pourquoi ne connaissais-je pas notre mystérieux combattant ? Je pensais être assez bien informée sur tous nos jounins et genins, Suna n'était pas un bien grand village. Ce visage plat me rappelait quelqu'un. Ou quelque chose.

 
Récapitulatif:
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Re: La ligne blanche Mar 8 Sep - 19:23
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On dit que l'habit de fait pas le moine.
Notre groupe s'en était d'ailleurs convaincu avec succès ,avant le début de cette conquête.
Mais je dois dire que même si notre étrange équipe paraissait complètement foutu au début, on s'en était plutôt bien tiré.
Maintenant c'est une autre paire de manche…
Après avoir laissé un membre derrière sans vraiment de possibilité pour le récupérer ,notre dangereuse ascension se termine face a toujours plus de problèmes.
Premièrement, le groupe d'ennemies. La situation est plutôt banale pour un ninja de Suna, des individus armées, peut être même entrainés et pas beaucoup plus d'information.
Ensuite il y a notre groupe, Yuuki ou bien le lézard pensant, autrement dit un allié qu'on a plus de chances d'écraser en courant, que de le voir servir a quelque chose… Et Denya accompagné de moi même.
Un chuunin et une Jonin, c'est encore tout a fait faisable non ?
Une bourrasque de vent vient soulever un peu de sable en réponse.
Les ennemis sont plus nombreux, logique quand on est deux difficile de faire moins…
Notre infiltration est de plus en plus dur, pour qu'elle ne soit pas compromise le groupe (de deux toujours) se creuse les méninges.
Denya est particulièrement impliqué, ses yeux vont des soldats a l'obstacle, a Yuuki.
Tandis qu'elle lui jette un regard pitoyable, je me vois contraint de retenir un rire, Non pas que je ne sois pas sérieux au sujet de la mission et de la situation mais si jamais tout cela réussi…
Il y aura sûrement un rapport, et dans ce rapport Yuuki lézard paraitra…
Nos supérieur vont ils continuer de penser que nous sommes l'élite de Suna ? il ne faut pas que quelqu'un d'autre soit au courant d'une tel bourde.
Dire qu'on a été choisis pour cette mission c'est d'un comique, cette conquête n'a plus grand chose d'héroïque.
Denya amorce un mouvement

"Ibara, il va falloir agir vite. Je vais lancer sur ces gardes une technique de paralysie. Tu lanceras ensuite une technique d'illusion. Ils seront pris de panique mais ne pourrons pas crier. On pourra donc leur voler les clés et…"

Et a cet instant précis, L'option Infiltration partit en fumée.
Tandis que je désignais du doigt un projectile lancé parmi les gardes, un nouveau venu débarqua de manière explosive.

"Ibara, approche rapide et discrète ! On lui porte main forte, aie pas peur de salir ta lame."

Denya réagit au car de tour et se lance également.
Je me contente d'acquiescer, avant de dégainer mon sabre et de la suivre en me disant simplement que c'est la scène la plus cliché que j'ai jamais vécu…
C'est franchement cool.
La bataille est violente, heureusement surtout pour nos ennemies, notre renfort inattendu a visiblement des capacités que je ne suis pas encore prêt d'atteindre, il découpe ses adversaires facilement, les gardes ont commencé a vouloir se regrouper et encercler l'assaillant après son entrée détonante.
Mais la surprise occasionné met a mal leur organisation, ils ne sont pas dans une formation militaire adéquate, Denya et moi même pouvons arriver dans leur dos rapidement sans problème
la policière fidèle a son caractère, a déjà repéré son objectif et s'y jette.
Ne voyant pas grand chose d'autre a faire je me met à trancher et a me défendre également, sans véritable cible en tête.
Espérons juste qu'il n'y est pas un grand maître de ninjutsu où je ne sais quoi parmi eux.
Entre la perte continuel de membre, l'abondance de renfort et l'infiltration la plus bruyante possible ,je pense pouvoir dire que cette mission prend un tournant vraiment amusant.

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Re: La ligne blanche Ven 11 Sep - 23:26
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La Ligne Blanche

La nuit était tombée et les deux plantons qui gardait l'étrange construction à flan de falaise s'ennuyaient visiblement ferme.
Mais bien souvent les militaires aiment s'ennuyer. Car à tout moment leur quotidien et leur routine peuvent se changer en enfer.
Et se fut le cas, d'une manière aussi sournoise et inattendue que brutale.

Pris en tenaille et par surprise, le premier garde ne put même pas lever son arme avant de se faire proprement (enfin, plutôt salement vu la gerbe de sang) égorger puis éventrer par un sunajin roux.
L'autre planton se retourna, bouche bée et pointa sa lance vers le nouvel arrivant, la bouche déjà ouverte pour hurler un appel à l'aide... Qui ne vint jamais.
Culbuter par Denya qui s'empara au passage des clefs, le garde eut le souffle coupé... Avant de se faire hacher en deux par les sunajin arrivant sabre au clair.

En un instant, tout était fini.
Nerveusement Denya lança un regard vers le campement des chevriers, illuminé par quelque feu et d'où montait quelques rires et éclat de voix... Mais rien qui ne ressemblait à une alarme.
Leurs nouveaux meurtres avait pour l'instant échappé à tous.
Mais de nouveau se posait la question des corps. Et du sang répandu. Et de la relève. Cette fois, au bout d'un moment (espérons au petit matin), quelqu'un allait s'apercevoir du trou de les effectifs...

La policière de Suna s'empressa de déverrouiller la porte massive de la construction.
Un souffle d'air frais, vaguement humide l'accueillit.
Derrière la porte se trouvait visiblement une profonde grotte, un souterrain qui s'enfonçait sous les montagnes et qui semblait fort bien aménagé et entretenu. Bien plus qu'une bicoque de chevrier.
Juste à l'entrée se trouvait des lampes à huile, ainsi que des râteliers d'armes, essentiellement des lances comme celles des gardes, mais aussi des arcs et de trop nombreux carquois.
Et des caisses. De nombreuses caisses stockaient dans un profond renfoncement soigneusement aménagée. Et des sacs de riz, assez pour nourrir les chevriers pendant au moins un an. Les shinobi pu lire un énorme "ES1" peint sur une des parois les plus plate.
Dans un coin sourdait une petite source dans une cuvette aménagée, formant un bassin d'eau pure et claire. Quelques tonneaux se trouvaient à coté.

Le sol était soigneusement aplanit, les parois savamment renforcées par des tréteaux de bois. Même les mines n'étaient pas habituellement aussi bien construite. De l'endroit se dégageait une impression de planification et de rigueur toute militaire.
Ils étaient au bon endroit, dans une de ses caches secrètes de la Côte d'Omui qui alimentait sans doute secrètement les forteresse et différent bastion d'albâtre de la région.
La grotte semblait sans fin... Se pourrait-il qu'elle relie plusieurs de ces citadelles entre-elles ? Quelle mauvaise surprise se serait pour les forces de Suna ! Impossible d'assiéger un endroit disposant d'une alimentation secrète en vivre et en arme. Et même si une des Forteresses Blanches menaçait de tomber, son commandant pourrait évacuer ses hommes les plus précieux par ses tunnels et les condamner avec un peu d'explosif !

Mais c'était également un point faible exploitable. Si les shinobi du désert s'emparait d'un plan de ce réseau souterrain et de ses accès, il pourraient l'infiltrer et abattre les défenses de l'intérieur !
Bref : il leur fallait explorer cette caverne et découvrir où elle débouchait... Idéalement dans l'une des citadelles cachée ou un poste d'importance...
Mais bien vite un choix s'offrit aux shinobi : le tunnel se divisait en trois section, toutes apparemment identiques et s'enfonçant profondément sous la montagne.

Il y avait également un marquage pour chacun d'eux.
Vers le tunnel de gauche une flèche blanche indiquait "PdG/GdK - FB5 - ES4 - FB7/I".
Au milieu, une autre flèche blanche annonçait "FB4 - ES3 - FB6 - MD - ES5".
Quant au tunnel de droite, sa flèche pointait vers les inscriptions "FB3(C2I) - ES2 – FB2".
Le réseau semblait étendue, courant sous la montagne. L'explorer en détail prendrait du temps et sans savoir où il risquait d'aboutir... Ou qui on pourrait y croiser.
Néanmoins, l'endroit était un poil poussiéreux et les traces de visites ne semblaient pas non plus très fréquentes.
Les sunajin se trouvaient visiblement à parcourir des tunnels d'urgence, pas forcement fréquentés... Enfin, tant qu'on ne s'était pas aperçut de leur présence.


Résumé:




 
Feat.
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Re: La ligne blanche Lun 21 Sep - 18:32
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La Ligne Blanche

ft. Denya & Ibara

Année 15 : La conquête d'Omui se poursuit ! Mirai est envoyé en renfort pour seconder l'équipe de Denya Sahara dans sa mission d'infiltration de la célèbre "Ligne Blanche". Même s'il n'est pas connu pour être le plus discret des marionnettistes et qu'il arrive avec une journée de retard, le soutien du Shirogane sera très certainement le bienvenue. A moins que... !?

Mirai lâcha un sourire sadique lorsque sa marionnette égorgea la cible sans le moindre état d’âme, qui se transforma bientôt en une moue de surprise quand il remarqua que le second s’était fait descendre par deux ombres furtives. D’un geste de la main, il ordonna à Ichigo de se tenir prêt en cas d’attaque, avant de reconnaître les bras d’argents d’une certaine policière. Un sifflement mélodieux s’échappa de sa bouche et Oni Gaikotsu jailli des ténèbres pour le rejoindre sur le toit du bâtiment. Ainsi escorté, le marionnettiste tomba dans le dos de Denya et de son accolyte en lâchant un « bouh ! » moqueur. Il rappela à lui le pantin roux et siffla de nouveau pour que l’autre ouvre son sarcophage et le range proprement à l’intérieur.

« La cavalerie est arrivée, Sunajin ! »

Mirai inspecta du regard le jeune Ibara et jugea silencieusement que si les choses tournaient mal, il pourrait probablement faire quelque chose de son cadavre. Sa première impression était plutôt pessimiste, mais il ne désespérait pas d’avoir à faire à un Serika ou un Tomei. Auquel cas, sa mort serait beaucoup plus utile que s’il s’agissait d’un simple quidam sans le moindre héritage clanique digne d’intérêt. Le marionnettiste jeta ensuite un coup d’œil à Denya qui semblait légèrement préoccupée par les deux macchabées et la mare de sang sur le sol. Il la connaissait suffisamment pour savoir que sa mort à elle ne serait certainement pas une bonne nouvelle, ni pour lui, ni pour la mission.

Et visiblement, son air préoccupé n’annonçait rien de bon. Mirai comprit alors que ce carnage n’était peut-être pas la meilleure option pour infiltrer discrètement les bastions de la Côte d’Omui. Il commença donc à réfléchir à une alternative pour dissimuler le massacre et éviter que la relève de la garde ne sonne l’alerte au petit matin. En quelques secondes, un plan machiavélique s’échafaudait dans son esprit.

« On peut dissimuler les cadavres et les remplacer par des clones : j’ai une technique Doton parfaite pour ça ! »

Avec un sourire forcé, Mirai s’empressa de composer les mudras de son jutsu et créa trois humanoïdes à partir du sol qui prirent bientôt son apparence. Deux d’entre eux débarrassèrent les gardes de leurs équipements avant de s’en vêtir, tandis que le troisième prenait soin d’effacer les marques de sang qui tâchaient la terre. Puis ils se chargèrent tous ensemble de faire disparaître les morts, de couvrir les nouvelles traces d’hémoglobines versées pendant le déplacement avant de revenir auprès de l’original. Durant cette petite interlude, Denya avait eu le temps de briefer Mirai sur ce qu’il y avait à savoir au sujet de la mission et peut-être même lui mettre quelques points sur les i concernant la discrétion.

Le Shirogane invita tout de même ses clones à faire usage de la force dès que la relève se présenterait. L’avantage des Doro Bunshin était qu’une fois attaqué ils sont capables de capturer l’ennemi dans une gangue qui l’immobilisera un moment. Ce genre de piège ne devrait pas trop retarder un combattant émérite, mais face à de simples gardes cela pourrait leur faire gagner un temps précieux. Mirai espérait néanmoins qu’en plaçant deux copies à la place des gardes et une troisième cachée entre bâtiment et falaise, l’effet de surprise avantagerait suffisamment ses jumeaux de boues pour qu’ils puissent abattre la relève sans trop de problèmes. Ainsi, ils retarderaient au maximum l’alerte générale et aurait peut-être le temps de trouver ce qu’ils étaient venus chercher à l’intérieur du bastion.

Denya aborda alors la possibilité de créer deux clones d'ombres, dont l'un d'entre eux devait remplacer le lancier mort un peu plus tôt dont elle avait dissimulé le cadavre. Aussitôt, un ombre passa sur le visage du shinobi. Si elle mettait son plan à exécution, il était fort peu probable que, même sous henge, son kage bunshin soit capable de faire illusion et n'éveille pas les soupçons.

« Mauvais plan Denya. A mon avis même sous henge ton clone se trahira à coup sûr et la relève sera automatiquement sur ses gardes. Dans ce scénario, mes propres clones se retrouveraient donc face à des ennemis plus nombreux et avertis du danger, ce qui ne leur laisserait pas la moindre chance. Autrement dit, ton idée de remplacer le lancier mort mettrait en péril mon propre plan et aurait un effet boule de neige sur nos chances de succès. Économises donc ton chakra plutôt que de nous faire courir autant de risques. »

Les yeux de Mirai brillaient dans l'obscurité, laissant transparaître à quel point il était sérieux. Le marionnettiste n'hésiterait pas à faire usage de la menace ou de la force si sa camarade n'entendait pas raison. Denya était peut-être une bonne détective mais pas une stratège du niveau d'un Shirogane, sur ce coup là c'est lui qui aurait le dernier mot, leurs vies étaient en jeu.





Le visage du marionnettiste se décomposa lorsqu’il comprit que face à eux, se tenait certainement un dédale de souterrains et de caches secrètes qu’explorer entièrement prendrait des jours entiers. Il se tourna aussitôt vers Denya et lui lança son plus beau regard de chien battu avant de frotter l’arrière de son crâne comme pour lui faire comprendre silencieusement qu’il était sincèrement désolé. De toute évidence, trouver les plans de ce labyrinthe équivaudrait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Quant à déchiffrer les messages codés sur les parois de la caverne… autant dire qu’il aurait été plus simple d’interroger l’un des gardes si seulement ils avaient eu la présence d’esprit d’en garder un vivant.

Mirai déglutit avec difficulté et fini par briser le silence pesant.

« C’est le moment d’avoir un éclair de génie détective Sahara ! Sinon, il va falloir s’en remettre au hasard… »

Le sourire glauque du Shirogane n’arrangeait franchement rien à la situation.




[HRP]:

Technique Utilisée:


Santé
100%
Chakra
93%
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Sahara Denya
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Re: La ligne blanche Dim 27 Sep - 20:16
Sahara Denya
La porte est ouverte

Shirogane Wataru, Ibara, Kusaribe Yuuki, Shirogane Mirai, Sahara Denya


La scène était bien trop rouge pour infiltration et l'identité de notre soutien peu claire. Ibara et moi n'avions pas encore vraiment idée de ce qui se passait, mais ce rouquin avait un visage que j'avais déjà vu ! Je ne me rappelais toutefois pas avoir échangé avec lui, mais alors que j'allais lui demander qui il était, un homme arriva dans notre dos, tel un farceur. Un visage peint de bleu marine et de blanc, un corps à l'apparence bien pale, un démon en guise d'accompagnateur, notre renfort avait su soigner son entrée.


Mirai.




C'était bien lui, et cette figure familière était donc son pantin, manipulé à une main grace à une grande maitrise du Kugutsu, cet art pratiqué par les Shirogane. Tout l'aspect humain du modèle était follement retranscrit, c'était d'un réalisme fou. La personne qui avait donné à l'arme ses traits devait beaucoup compter aux yeux du petit-fils d'Ibushi, ce devait même être un membre de sa famille. Alors que la marionnette rentra à l'intérieur de l'autre, géante, je fixai le Shirogane.


Ibara, voici Shirogane Mirai. Mirai, désolé pour l'accueil, mais il va vraiment falloir…



Mais il m'interrompit, car il était songeur. Son souci était les corps qui étaient en effet bien visibles si nous les laissions disposés ainsi, mais je le vis fort aise de se charger de l'aspect embarrassant et en effet, il s'affaira à créer des clones qui s'empressèrent de faire du terrain un terrain plus propre et moins suspect. Quelle efficacité et quelle rapidité d'action, j'applaudissais intérieurement le sang froid du jounin, mais je devais surtout l'informer de ce qui se tramait et son attention me semblait plus importante que tout. Tandis que travaillaient les doubles de boue du marionnettiste, je repris à voix basse.


Je suis avec Ibara et Yuuki, coincée dans sa forme de lézard. Shirogane Wataru est au camp de chevriers, juste à côté, mais je doute pas qu'ils vont remarquer l'absence du lancier que j'ai tué un peu plus tôt. Je l'ai caché comme je pouvais. Je pensais essayer de privilégier la vitesse d'action, mais on peut espérer s'en tirer. Je vais créer deux clones de l'ombre. Un d'eux va prendre l'apparence du lancier mort et l'autre va nous suivre à l'intérieur. Nous devons trouver des informations sur le fonctionnement de cette fameuse Ligne Blanche. Il y a aussi ce lieutenant, Hidoi, qui a un faible pour les filles. Un indic nous a donné l'info, ça pourra être utile en s'échappant, si on tombe sur ses troupes. Mais pour l'instant, on va entrer et voir ce qu'on peut trouver. Si on réussit à temporiser avec les gardes, ce sera un miracle.


Je pris mon souffle avant de rassembler mes mains, mais vis dans les yeux de Mirai une réticence qui n'en était pas une. Il s'agissait carrément de crainte.

   
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Re: La ligne blanche Lun 26 Oct - 12:41
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Un combat rapide et silencieux, quoi de plus normal pour des ninja de Suna ?
Denya toujours aussi professionnel ne manque pas de se saisir des clef de son assaillant pendant l’action.
Même pendant un meurtre il faut penser a la suite de la mission.
La shinobi fait une rapide présentation du renfort, qui d’ailleurs a l’air vraiment doué pour l’infiltration…

« Ibara, voici Shirogane Mirai. Mirai désolée pour l’accueil, mais il va vraiment falloir… »

Le problème des corps étalés un peu partout semble apparaitre à Mirai également, je garde pour moi mon commentaire sur le fait qu’il en est un peu responsable, mais avec quelques clones de sa fabrication le terrain est nettoyé.
Soit, passons à la suite. Je commence a regarder l’entrée qui s’offre maintenant a nous.
Elle représente évidemment un gros risque, bien que ce soit notre objectif.
Denya fait un topos de la situation tout en proposant une solution

« Je suis avec Ibara et Yuuki, coincée dans sa forme de lézard. Shirogane Wataru est au camp de chevriers, juste à côté, mais je doute pas qu'ils vont remarquer l'absence du lancier que j'ai tué un peu plus tôt. Je l'ai caché comme je pouvais. Je pensais essayer de privilégier la vitesse d'action, mais on peut espérer s'en tirer. Je vais créer deux clones de l'ombre. Un d'eux va prendre l'apparence du lancier mort et l'autre va nous suivre à l'intérieur. Nous devons trouver des informations sur le fonctionnement de cette fameuse Ligne Blanche. Il y a aussi ce lieutenant, Hidoi, qui a un faible pour les filles. Un indic nous a donné l'info, ça pourra être utile en s'échappant, si on tombe sur ses troupes. Mais pour l'instant, on va entrer et voir ce qu'on peut trouver. Si on réussit à temporiser avec les gardes, ce sera un miracle. »

Mirai ne semble pas du tout emballé par ce plan, et fait valoir le sien, le shinobi semble avoir confiance en ses clones doton et ses capacités de stratège.
Denya est inquiète pour le lancier tué auparavant, seulement Mirai n’est absolument convaincu de l’efficacité d’un clone d’ombre dans ce travail de remplacement, ce qui gâcherait l’idée des clones doton gardant l’entrée…
Je me vois donc obliger de proposer une alternative également

« Notre infiltration à l’extérieur est un peu raté, je ne pense pas que remplacer le lancier mort changera quelque chose au vue du nombre de victimes qu’on a fait ensuite… »

Utiliser un clone dans cette optique me parait être une perte de temps et de chakra. Si il faut à tout prix le remplacer, le plus sur serait carrément d’envoyer l’un d’entre nous sous henge… Mais ça équivaut a affaiblir le groupe pour une opération avec de grande chance de raté.

« Quoi qu’il arrive les clones a la porte finiront par avoir des adversaires plus ou moins nombreux avec notre combat a l’instant, on peut en laisser ici et espérer avancer vite ou bien on peut toujours laisser quelqu’un a l’entrée pour retenir les renforts et nous faire gagner du temps… Puisqu’ils ont déjà Wataru avec un deuxième ninja de trouver ils pourraient penser qu’il n’y en a pas plus… »

Il serait stupide d’envoyer un grand groupe de ninja pour une infiltration. Mais c’est une supposition basé sur le fait que le Wataru capturé plus tôt n’a pas vendu la mèche, et qui compte beaucoup sur la chance également.
Car cela m’étonnerait beaucoup que nos ennemis soit assez idiot pour ne pas trouver louche un ninja seul a une porte.
Ma proposition me parait risqué, encore plus après l’avoir énoncé comme cela. Néanmoins elle est nettement plus efficace que celle du clone pour l’aspect combat contre les gardes et le gain de temps…
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Sahara Denya
LES INSCRIPTIONS

Shirogane Wataru, Ibara, Kusaribe Yuuki, Sahara Denya


Être jounin signifiait avoir la confiance du kage du village auquel nous appartenions. Le conseil pouvait nous confier de grandes responsabilités, mais il fallait reconnaitre que des tâches importantes pouvaient être confiées à des chuunins dont le niveau martial était égal voire meilleur, dont les capacités pouvaient être des spécificités plus intéressantes. J'estimais quant à moi que le grade de jounin se méritait non pas seulement dans l'accomplissement de missions, mais aussi dans la compétence consistant à voir plus loin. Une mission à faire ? Un chuunin allait l'accomplir. Un jounin, plus impliqué, se devait de penser au-delà du simple objectif, mais voir sa tâche comme faisant partie d'un tout. Ce tout, c'était le bien de Suna et tout ninja de notre village y participait. Pour cette raison, je regardai Ibara. Consciente que les qualités individuelles importaient beaucoup, je ne pouvais oublier que si nous n'étions pas coordonnés à ce moment, lors de cette décision précise, tout pouvait capoter. Le jeune homme allait donc être celui qui allait nous départager et sans doute décider de l'avenir de cette mission et donc du village. Je manquais toujours cruellement de confiance en les autres et Mirai me semblait ne pas du tout avoir envie de suivre mon plan, aussi me devais-je de faire en sorte qu'il ne risquât pas de prendre une initiative trop risquée. Le jeune garçon était en pleine réflexion, mais sans laisser transparaitre une once de doute ou de ressentiment. Ses yeux magnifiques étaient malheureusement des fenêtres au travers desquelles je ne pouvais rien lire et mon intelligence sociale était bien plus limitée que ce que je voulais admettre verbalement. Rien qu'y penser me contrariait au plus haut point.

Le chuunin finit par être de l'avis de Mirai. Enfin, cela réglait la question, il n'allait pas faire de bêtise au moins. Même si ce premier mort m'était du. J'avais fait une bourde, pas Wataru. J'avais considéré son plan stupide, mais qu'avais-je fait ? J'avais donné le signalement évident de la présence de quelqu'un en ce lieu. Aussi ravalai-je ma salive.


Parfait. Ne perdons pas de temps, entrons.




J'ouvris la porte et nous laissâmes à l'entrée des clones de boue qui allaient servir de leurre. Après avoir refermé derrière moi, je pris la tête du trio et nous nous enfonçâmes dans ce qui semblait être un véritable chemin sous-terrain creusé dans la montagne. Il ne s'agissait pas d'une simple grotte mais bien une galerie au sol plat. Les plafonds étaient soutenus par des poutres d'un bois massif et le parterre régulier était propre, bien trop propre pour un simple abri. Il y avait bien de la poussière, mais une si fine couche que je vins à soupçonner un entretien régulier. D'un signe, je tentai de faire comprendre aux autres que le moins de mots allaient être la meilleure chose pour nous. La fraicheur de l'endroit me surprit, mais pas l'éclairage. Ni même les réserves d'armes, évidentes pour un endroit pareil. Ce qui m'étonnait le plus était l'absence de soldats pour garder le coin, car nous pouvions aisément nous servir et justement, je manquais de kunais. Je savais les samouraïs peu friands de ces armes, mais peut-être pouvais-je trouver un substitut. Je fouillai quelques secondes avant de continuer, car ces amas de nourriture n'allaient pas rien nous indiquer. Mais j'allais en revanche retenir ce "ES1" qui nous intrigua tous et devant lequel nous nous stoppâmes même une minute afin de regarder autour de nous s'il y avait quelque chose de spécial, mais rien.

De l'eau, du soin, du soin, du soin apporté au sous-terrain, il fallait évidemment que les victuailles ne moisissent pas. Un magnifique exemple de rigueur militaire !

Mais la petite balade prit bien vite fin, car devant nous, une intersection menait vers trois voies distinctes qui semblaient creusées à l'infini. Devant la séparation, les murs n'indiquaient pas une simple direction par tunnel, mais bien plusieurs destinations, sans que nous ne pûmes savoir si d'autres embranchements allaient se présenter dans chacune des directions. Je regardai bouche bée ces inscriptions. Ces "FB" revenaient souvent. Et aussi ces "ES". Mais sinon, tout ce charabia était arrivé sous mes yeux bien trop vite. Déchiffrer ça, ce devait être possible, car le visage de Mirai indiquait bien qu'il ne se sentait pas de réussir. Il faisait même pitié avec son air dépité, comme prêt à rendre les armes, lui qui nous était venu en renfort. Je scrutai les alentours à la recherche d'indice.


Est-ce que nous avons manqué quelque chose ? Il doit bien y avoir une explication logique.




Mais rien. Pas le moindre renseignement utile, à mon grand dam, j'avais beau agiter la tête comme une folle, pas le moindre indice ne me tomba sous le nez. Je regardai Mirai, puis Ibara et repris ma respiration. "FB". "Forteresse Blanche" ! Mais oui, comment n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Et "ES". "Entrée secrète" ? Ou "Entrepôt secret" ? Oui, cela semblait avoir du sens, nous étions entrés par le premier de ces "ES" ! Donc en toute logique, la septième forteresse était Ibisho ! Mon visage s'illumina et je posai mes mains sur les épaules des garçons. Je croyais avoir trouvé. Et "PdG"… Il y avait peut-être la Grotte de Kyodaina, mais oui ! Donc ce Hidoï dans cette direction ? Et seulement sept forteresses ? Je m'attendais à un nombre plus important que cela. Si nous prenions un jour Omui, il allait falloir améliorer tout ça, le nombre de fortins me semblait moins important que ce que je craignais. Cela expliquait comment notre groupe avait pu explorer la Côte d'Omui si facilement, la Ligne Blanche était un solide rempart pour une armée organisée mais sans doute était-elle moins efficace contre des petits groupes isolés.

Mais alors qu'était ce "C2I" ? Y avait-il vingt autres "C" ? Cela semblait être un terme bien militaire. La Compagnie deux d'infanterie ? Second Centre d'information ? Si toute une armée se trouvait ici, nous allions avoir fort à faire, mais organiser tout un bataillon contre deux ninjas mobiles et pouvant marcher sur les murs pouvait s'avérer une rude épreuve pour ceux d'en face. En tout cas, cette forteresse était spéciale. Si ce "MD" m'intriguait aussi, j'envisageais que le "M" signifiât "Milieu" ou "Mont". Ah ! "E" devait vouloir dire "Entrepôt", car la grotte devait être une entrée et n'était pas signalée comme telle. Tout devint évident. Je joignis mes mains et effectuai les mudras pour faire apparaitre deux clones de l'ombre.


Mirai, retourne plus en arrière te cacher pour tendre une embuscade aux samouraïs qui pourraient venir nous chercher d'où on vient. Pour fuir, pars à gauche. Je pense que tu arriveras à la grotte de Kyodaina. Toi, clone 1, vas aller à gauche, au plus profond possible, essaie de comprendre ce "PdG". Toi, clone 2, tu iras au milieu. Essaie de comprendre ce que veut dire "MD". Quant à Ibara et moi, on part à droite.




Voilà ! Mon plan était décidé. Dispersion !


   
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Re: La ligne blanche Jeu 14 Jan - 21:39
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Il était donc temps d'entrer.
Denya prit l'initiative, et poussa la grande porte. Nous laissant entrer dans le nid de taupe le plus propre et le mieux rangé possible.
Bien que l'endroit ait un aspect rude et militaire, le fait qu'il soit aussi bien agencé et sous terre, dans cette région qui plus est… c'était vraiment d'une découverte impressionnante.
Nous commençâmes alors notre avancée, dans ce tunnel suffisamment large pour que deux rangées de soldats y passent, l'une venant, l'autre sortant. Il y avait également des pièces parfois, des entrepôts pour des armes ou de la nourriture, certaines étaient remplis de caisses avec des inscriptions codées dont on ne pouvait saisir le sens…
l'endroit entretenu avec rigueur sert visiblement de caserne au soldat, possiblement d'entrepôt provisoire pour l'armée, et bien sûr de mur de défense pour l'état.
A mesure que nous avancions, le sentiment de plonger dans la gueule du loup devenait de plus en plus persistant.
Puis nous furent rapidement contraint de nous stopper.
trois possibilité, parmi ces trois passage lequel choisir ? avions nous des indices ?

Denya marmonna quelque chose, Mirai lui semblait dépité…
Si ce n'est les inscriptions militaire incompréhensible ,nous n'avions rien pour nous aider a nous décider.
La shinobi en tête du groupe semblait prise dans une profonde réflexion.
Si je devais choisir… Non c'est vraiment hasardeux… les codes récurrents ne me semble pas utile a première vue, mais je ne vois pas de différence entre ces trois tunnels ,alors pour que les soldats puissent se repérer il y a une signalisation. Et donc ce langage inconnu est la seule réponse possible.
Il ne faut pas trainer, je pourrais tout aussi bien proposer d'emprunter celui le plus a droite. Il est conseillé d'emprunter toujours le même sens dans un labyrinthe… Ce n'est tout de même pas une technique très professionnel.
Pendant cette courte réflexion, ou peut être rêvasserie de ma part, la ninja au bras de bois semblait avoir mis de l'ordre dans ses idées.

Mirai, retourne plus en arrière te cacher pour tendre une embuscade aux samouraïs qui pourraient venir nous chercher d'où on vient. Pour fuir, pars à gauche. Je pense que tu arriveras à la grotte de Kyodaina. Toi, clone 1, vas aller à gauche, au plus profond possible, essaie de comprendre ce "PdG". Toi, clone 2, tu iras au milieu. Essaie de comprendre ce que veut dire "MD". Quant à Ibara et moi, on part à droite.


Nous partions donc en direction de FB3(C2I) - ES2 – FB2
Tout en laissant le courageux Mirai a sa quête, nous nous engagions alors.
Je trouvais assez impressionnant le fait que Denya réussisse à déchiffrer quelque chose ici.
si on y pense qu'importe le lieu, il y aura sûrement danger j'espère néanmoins que la découverte en vaudra le coup je me dois de faire confiance en la déduction de la shinobi.
Mais que signifiait les chiffres des codes ? si FB désigne un lieu ou un ordre, le 3 signifie qu'il y en a plusieurs ? des variantes ? et si nous nous retrouvions fasse a trois portes cette fois ?
Nous nous séparerions sûrement encore… peut être un piège vicieux des architectes de cet endroit.
Après avoir continuer un moment, nous pouvions remarquer que le sol se transformait peu a peu en pente, en effet le chemin semblait remonter, néanmoins il y faisait de plus en plus sombre, si nous remontions il ne serait pas normal qu'il fasse plus claire ?
Il y avait sûrement une porte ou quelque chose coupant l'arrivée de lumière…
Ce serait étrange que ce soit un cul de sac, ça n'aurait pas de sens mais après tout peut être que cet endroit est farceur.
Je tendis l'oreille au cas ou je capterais des voix, et me tourna vers Denya

"On pourrait peut-être tenter un henge, je ne sais pas si le timing serait bon mais dans la pénombre ressembler a un soldat pourrait suffire il ne chercheront pas forcément un visage familier…"

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Re: La ligne blanche Sam 23 Jan - 23:23
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La Ligne Blanche

L'Intendante de Suna donna ses ordres et les sunajin mirent en place leur plan. Il fallait progresser et avancer dans leur mission, avant que l'alarme ne soit donnée d'une manière ou d'une autre.
La véritable Denya, accompagnée d'Ibara s'enfonça dans les entrailles de la terre, espérant déboucher dans quelque endroit soigneusement tenu secret par l'armée de la Côte d'Omui.
Rien que le fait d'avoir découvert ces souterrains étaient déjà une victoire, une faille exploitable pour des shinobi du Pays du Vent... Au moins en partie.
Combattre là-dedans ne serait pas simple : la policière nota vite que certains pilier et renfort avaient délibérément été conçut pour pouvoir être détruire et provoquer des effondrements locaux. Impossible de tout détruire d'un coup ou de boucher complètement le passage par contre : cela n'avait pour but que de créer des goulets d'étranglement pour compliquer une invasion.

De plus, il existait visiblement dans ses grottes des galeries parallèles et autres passages de services plus ou moins caché et qui risquait à tout moment de se changer en véritable labyrinthe enténébrés. De quoi errer des jours et des jours, sans eau, sans vivre...
Les deux sunajin décidèrent donc sagement de suivre la voie principale en direction de la place répondant au nom de code FB3(C2I).

La progression était longue, mais peu difficile : visiblement ce souterrain était soigneusement entretenu. Presque propre et dénotant d'une organisation toute militaire, avec intervalle régulier des renfoncement pouvant servir de casemate ou même de rempart en cas d'invasion.
Là, les ninjas purent trouver quelques victuailles séchées et de l'eau dans des pots d'argiles. Ainsi que des torches de rechange.
Un choix cornéliens s'était vite imposés aux shinobis du désert, une fois qu'ils avaient commencé à s'éloigner de l’entrepôt et sa mince fenêtre : allumer une torche ou pas ?

Même si la voie souterraine semblait fort bien entretenue, on n'était pas à l'abris de surprise... Et progresser à tâtons les aurait beaucoup retarder : mieux valait donc prendre le risque d'avoir un peu de lumière.
Et s'ils croisaient une patrouille sous la montagne, ils restaient des ninjas et pourraient probablement s'en débarrasser avant que l'alerte ne soit donnée.
L'endroit étaient après tout torturé et immense, ces boyaux ténébreux ne devaient pas grouiller de samouraï... Et les circonvolutions des tunnels masquerait un peu la lueur...

Cette décision s'avéra payante : soudain Denya récupéra la mémoire de l'un de ses clones, qui s'était aventuré loin sur le chemin de gauche sans oser ce servir d'une torche.
Il avait soudain chut dans un profond précipice creusé le suintement de l'eau sur la roche et n'avait pas eut le temps d'utiliser une technique suffisamment puissante pour se raccrocher en urgence aux parois glissantes du puit.
La doublure de la policière avait donc fini empalée sur une stalagmite sans avoir appris grand chose.
Des souvenirs du clone, Denya sut tout juste que le chemin en direction de l’appellation PdG/GdK était plus sauvage, plus naturel et tortueux que les souterrains qu'elle empruntait actuelle avec Ibara.
Le clone avait cependant noté dans une flaque de beau (l'endroit était aussi plus humide) la présence de nombreuse trace de bottes...

Après ce qui leur parut des heures d'errances dans les entrailles de la terre, les sunajin arrivèrent finalement au détour d'un couloir où ils décelèrent bien vite une douce lumière.
D'autres torches !
Immédiatement Ibara éteignirent celles qu'ils portaient, pour s'approcher discrètement. Bientôt, ils purent en plus entendre quelques éclats de voix...

S'abritant derrière une anfractuosité rocheuse, les shinobi découvrirent une autre caverne aménagée, dont l'un des murs affichait le code FB3 (et uniquement ça). Là encore, on aurait dit un entrepôt, mais les ninja ressentirent une subtile différence.
Celui-ci ne semblait pas être conçut pour le stockage à long terme, comme le précédent. Il ressemblait plus à une étrange aire de déchargement souterraine.
Oui... Là, dans un coin, il y avait un assemblage de cordage et de planche, un treuil destiné à monter du matériel, des tonneaux ou des caisses.
Plus lions, un escalier de pierre taillé, assez large pour passer à deux de front, s'élançait dans les hauteurs de la grotte, remontant sans doute à la surface.
Les marches étaient très hautes et parfois irrégulières : une construction typique des fiefs samouraï pour gêner d'éventuels envahisseurs en armure.

Mais pour l'instant, tout ceci était plutôt secondaire. Ils avaient de la compagnie.
Trois samouraïs en armures, portant les couleurs de la Côte d'Omui, montaient visiblement la garde au pied de l'escalier et du monte-charge, dans une petite section de la grotte aménagée à cette usage.
Deux d'entre eux étaient établés, jouant mollement aux dés et échangeant des plaisanteries salaces (à base de chèvres) et des jurons quand le tirage n'était pas favorable.

Étonnamment, le plus massif d'entre eux avait une voix vaguement féminine. Enfin, le genre de femme à vouloir se battre à main nue avec un ours. Elle avait un imposant nodashi appuyée contre sa chaise, une arme somme toute peu pratique pour se battre dans ses souterrains, même si l’entrepôt secret s'avérait plutôt grand. Le casque de son armure lourde de samouraï était posé sur la table.
L'autre, un homme sec au visage basané, portait un katana et un tantô. Son armure semblait bien plus légère, plus proche d'une de ses vestes renforcés qu'affectionnaient certains chuunin. Visiblement, il était plus taillé pour la vitesse et l'agilité que l'hommasse. Par ailleurs, il gagnait sans trop de mal aux dès : l’œil exercé d'Ibara le vit tricher discrètement une ou deux fois...

Le dernier samouraï portait une armure lourde festonnée qui trahissait le gradé et à l'inverse de ses comparses, il avait conservée son casque. Silencieux, il fumait une longue pipe adossé à un pilier rocheux. Il portait l'armement traditionnel des samouraï : katana et tantô. Cependant l'oeil exercé de Denya nota à sa ceinture un trio de grenade typique de l'Empire du Fer. Visiblement certains clan de la Côte d'Omui avait fait des emplettes chez les tetsujin !
Difficile de dire s'il surveillait les deux autres ou prenait juste une pause.
Les ninja du désert avisèrent également un autre tunnel, qu'ils pourraient aisément emprunter sans se faire remarquer, pour s'enfoncer encore plus profondément sous les montagnes. De la peinture sur un mur annonçait qu'il partait en direction de ES2 - FB2

Bien plus loin, dans un autre souterrain, un double de Denya tomba sur une scène identique. Ce clone avait eu la brillante idée d'user de torche pour progresser sous la montagne par le chemin du milieu.
Il venait d'éteindre sa lumière, avisant lui aussi une lueur suspecte.
Là encore, le Kage Bunshin se coula vers un poste d'observation dissimulé pour observer les lieux.
Lui aussi découvrit un autre entrepôt, mais plus petit, plus sommaire et doter d'un monte-charge et d'un escalier en colimaçon qui remontait sans doute en surface. Sur un mur, on lisait le code FB4.

Et là encore, l'endroit était gardé : un lancier (pas pratique dans une grotte ça) et un samouraï en armure lourde, rigide comme la pierre, bloquait l'accès à l'escalier.
Le clone devait-il tenter de monter ? En toute discrétion ou en essayant, seul, de vaincre les gardes ?
Ou alors, il pouvait aussi complètement ignorer cette section de souterrain : un panneau lui annonçait que les galeries se poursuivaient dans les ténèbres en direction de ES3 - FB6 - MD – ES5.
Sa créatrice lui avait ordonné de percer le secret du code MD... Il vaudrait peut-être mieux poursuivre, même si la présence dans ces souterrains aménagés de gardes de l'armée de la Côte d'Omui était intrigante...


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Acte II -  Infestation