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Shirogane Honoka [Fiche finie]

Shirogane Honoka
Shirogane Honoka
Suna no Chunin
Messages : 626
Date d'inscription : 08/09/2019
Age : 37
Localisation : Dans des sables mouvants

Fiche du Ninja
Grade & Rang: CHUNIN - RANG B
Ryos: 790
Expérience:
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Shirogane Honoka

Matricule ninja

NOM : Shirogane (ex-Kaigan)
PRÉNOM : Honoka
GROUPE : Suna
GRADE : Chuunin
RANG : C
SEXE :
ÂGE : 32 ans
SITUATION : Célibataire mais aurait été fiancé, ses fiançailles auraient été annulées
FAMILLE :
_ Père biologique, Kaigan Fujio, situation inconnu;
_ Mère biologique, Kaigan Itori, décédée;
_ Belle-mères, Kaigan Kanami, Misako et Tsuko, situation inconnu;
_ Frères, sœurs, demi-frères et demi-soeurs Kaigans multiples, situation inconnu;
_ Père adoptif, Shirogane Yukio, 63 ans, vivant.



Personnalité
QUALITÉS
Muette
Rêveuse
Douce
Travailleuse
Digne
Patiente
Magnanime
Pragmatique
Entreprenante
DÉFAUTS
Muette
Cynique
Nonchalante
Distante
Impétueuse
Maniaque
Grossière
Amnésique
Têtue
AIME
Shukaku
Les marionnettes
Son sabre
Fumer
Regarder le désert
Porter un Yukata
N'AIME PAS
Se coiffer
Qu'on lui fasse perdre son temps
Les excuses
Se souvenir
Qu'on détruise une marionnette
Qu'on lui dise d'arrêter de fumer
AUTRES
Communique principalement en écrivant dans un calepin
A un gri-gri en forme de shukaku
Blasée
PHYSIQUE
TAILLE :
1m78
POIDS :
66kg
PEAU :
Blanche
CHEVEUX :
Normalement blond, mais ont blanchi
Mi-long
YEUX :
Violet
Normaux
VISAGE :
Un visage quasiment anodin, avec des traits fins, rien de notable si ce n'est deux cicatrices bien visible, une sur le front, l'autre sur son œil gauche.
CORPS :
Un corps menu et plutôt sec. Une poitrine bien présente mais jamais mise en avant, au contraire. De grandes jambes, un peu maigre peut-être.
AUTRE :
Une marque de brûlure au niveau de la gorge, une grande cicatrice au niveau du tibia droit, diverses marques de blessures plus discrètes.
Histoire

Aide-mémoire de Shirogane Honoka
" Les médecins ont dit que ça pouvait m'aider d'écrire. Qu'il fallait que je note tout ce dont je me rappelle, des dates, des noms, des détails. Que le lire de temps en temps pourrait aussi faire remonter mes souvenirs. Alors si vous tombez dessus par hasard, soyez sympas et ramenez-le moi. "

► Vers l'an -17
" D'après ceux que je connais, j'ai la trentaine. Pas besoin de faire un savant calcul mathématique pour déduire l'année de ma naissance. Par contre, je ne connais pas le jour. Je devais pas être du genre à le fêter. Mon père adoptif, Yukio m'a dit qu'on avait choisi la date ensemble, et que ça serait la même que la sienne. Ha. Je sais aussi que je suis née Kaigan. Pour ce que ça vaut. "


► Vers l'an -13
" Je me souviens d'un truc de quand j'étais gamine. Je devais pas avoir plus de quatre ans. Je me vois en train d'espionner dans l’entrebâillement d'une tente. Un grand type à l’œil sévère et une femme que je trouvais belle. Mes parents. Itori. Son prénom, je m'en rappelle parce qu'il arrêtait pas de lui hurler dessus. Lui c'était Fujiro et il n'arrêtait pas de lui dire d'arrêter de lui mentir. Je l'ai même vu la gifler violemment et je me vois avoir pris peur. Je crois que j'ai pris la fuite et je me suis réfugiée dans une tente inconnue. Là, il y avait un garçon d'environ mon âge qui était en train de prier et qui fut surpris de mon arrivée. Quand il vit mes larmes, j'ai vu son visage se radoucir et il s'était avancé vers moi. Il m'avait tapoté la tête pour me rassurer. C'est bizarre comme ce souvenir me semble agréable parce qu'il n'est pas coutume de faire preuve de compassion chez les Kaigan. Je me souviens qu'il s'en était retourné vers son petit autel et en avait pris une toute petite statuette en bois aux allures de jouet. Cela représentait Shukaku. J'avais cessé de pleurer. Je n'arrive pas à me rappeler qui c'était. Même son visage me semble flou. "


► Vers l'an -12
" C'est un souvenir assez vague, mais je me fie aussi à ce que Yukio m'avait raconté. Je me rappelle du désert et de la soif qui me tiraillait. J'étais allongée dans le sable au milieu de nul part et je me sentais épuisée. Le soleil me brûlait et j'avais mal à la gorge. J'avais des cloques à cause de la chaleur, à deux doigts de mourir de déshydratation. J'avais dans ma main ma petite statuette et à côté de moi, le corps d'une femme dont les cheveux blonds virevoltaient sous le vent. Mais son visage était enfoncé dans le sable et ses jambes commençaient à disparaître sous les grains brûlants du désert. Ma mère était morte avant moi. Le clan avait décidé de se débarrasser de nous parce qu'apparemment on était pas méritant. Moi j'étais une honte parce que je ne possédais pas le kekkai gekkai des Kaigan. Une hérésie que l'on sacrifiait au désert. Quant à ma mère, je crois que mon père voulait simplement se débarrasser d'elle pour une raison qui m'échappe. Il avait trois autres femmes de toute façon. Est-ce que j'étais haineuse? Non. J'attendais que Shukaku vienne me dévorer. C'était ça mes pensées d'enfant. A la place, c'est Yukio qui m'avait trouvé. Il détestait les Kaigan mais il a eut pitié. Il m'a sauvé. "


► Vers l'an -7
" Je crois que c'est l'un des souvenirs qui me semble le plus clair à mon esprit. C'est le jour où Yukio m'avait annoncé qu'il m'adoptait officiellement. Jusque là, j'étais sous sa coupe et il m'avait appris énormément. Je faisais d'ailleurs le sale boulot dans son atelier parce que oui... ce type là était un marionnettiste. Cela me fascinait, je voulais apprendre aussi mais... on savait que j'étais née Kaigan. Personne n'aimait les Kaigan et on me l'avait bien fait sentir. Sauf que là Yukio me voulait comme apprentie officielle. J'allais devenir une Shirogane. Une vraie. Comme lui. Comme l'homme que je pouvais enfin appeler Père. Et si je m'en souviens, c'est parce que j'avais chialé comme une fontaine et il s'était moqué de moi. Les larmes, ça marque toujours. Et lui... lui je ne l'ai jamais oublié. "


► Vers l'an 2
" C'est purement pour l'anecdote mais je sais que c'est à peu près à cette période qu'on s'est lié au Serika. Enfin lié... associé pour la fondation du village de Suna. Cela ne m'a pas marqué outre mesure, la fondation en elle-même, mais je sais que j'ai rencontré quelqu'un d'important à ce moment là. Un type pour changer.... et je m'en rappelle pas. Je sais qu'il est important mais impossible de me souvenir. Quand j'essaye d'en parler à Yukio, il se ferme comme une huître. D'après lui, c'est une perte de temps et que je n'ai pas à me prendre la tête, il va même jusqu'à dire que c'est la meilleure chose que j'ai pu zappé de ma mémoire. Je suppose que je devrais être plus curieuse à ce sujet mais quelque chose en moi me dit que ce n'est pas à tort que j'ai effacé cette personne de ma tête. Pourtant, ça me laisse un goût de manque. Par déduction et vu la tronche de mon père quand j'en parle, je pense que c'est quelqu'un que j'ai dû aimer... et visiblement pas lui. "


► Vers l'an 8
" J'ai un souvenir en rapport avec le type dont je me souviens pas. Je me vois fumer sur les remparts de la ville avec une vue sur le soleil couchant et le désert. Le gars est à côté de moi et on discute. Je ne sais pas du tout de quoi, sans doute des choses anodines et sans intérêts, mais je sais que je le regarde avec insistance. Je sais que ce type me plaît, je le sens quand ça me revient mais je n'arrive pas à me rappeler de ses traits. C'est flouté. Même sa voix s'enraille. Je n'ai que des impressions. Je suis quasi sûre que ce jour là, ce mec m'a fait sa demande. Sauf qu'aujourd'hui, je sais que je ne suis pas une "Madame quelque chose". Y a un truc qui a dû merder. "


► Vers l'an 10
" C'est l'année du Blackout. Je ne me rappelle de rien du tout, le vide complet. Ce que je note, c'est ce qu'on m'a dit.... ou les choses qui sont supposément arrivées. Apparemment, j'étais une jonin et j'ai envie de me vanter en racontant que j'étais une bonne marionnettiste. J'étais à la tête d'une équipe de trois autres femmes avec qui, visiblement, je m'entendais bien. Je ne sais même pas si je peux dire que nous étions amies. En tout cas, nous étions ensemble en mission quand tout aurait foiré. Qu'est-ce qu'il sait passé? J'en sais rien à part qu'elles sont mortes et que moi, je l'ai été à moitié. On m'a dit que je ressemblais à un pantin désarticulé : les deux bras brisés, fracture ouverte au niveau de ma jambe droite, cage thoracique écrasée, marque de brûlures, commotion cérébrale, lacérations multiples dont sur le visage...  Il ne restait plus rien de ma marionnette si ce n'était des miettes. Il y aurait eu beaucoup de spéculations sur le déroulement des évènements mais on m'a fait porter le chapeau pour l'échec de la mission. Pour la forme, sans savoir si j'allais survivre, j'ai été rétrogradée d'office. Pour le reste, on attendait que je me réveille pour me juger mais les médecins n'avaient pas un espoir de dingue à cause de ma commotion. Je suis restée dans le coma plus d'un an apparemment et on pensait que je resterais un légume. "

► L'an 12
" C'est le début de ce que je peux prétendre me souvenir. Mon réveil et mon retour parmi les vivants. C'était particulièrement douloureux. J'avais envie de hurler sans savoir pour quoi et je me souviens encore comment la lumière me brûlait les yeux. Je ne comprenais pas où j'étais et je ne me rappelais même pas de qui j'étais. Tout était... blanc. Vide. Et aucun son ne sortait de ma bouche. Quand j'ai pu reprendre un semblant d'esprit, on m'a raconté que ça faisait un an que j'étais clouée au lit. Je vous raconte pas l'état de mes jambes. De la peau sur les os. Pour ma voix, on m'a dit que j'avais respiré de la fumée toxique qui m'avait brûlé l’œsophage et bien entendu, mes cordes vocales avaient été atteintes. Il m'a fallu du temps pour me rappeler de bricoles. Mon nom, mon père Yukio, mes marionnettes... Mais pas tout. Des psy m'ont dit que c'était à cause de mon trauma et que je refusais inconsciemment de me rappeler de ce qui m'était douloureux. D'autres mauvaises langues pensaient que je fabulais et que je ne n'étais pas capable d'assumer mes erreurs. Y avait aussi une part médicale mais on ne pouvait pas savoir où en était la limite. Je serais incapable de dire où est le vrai là dedans mais c'était certain, j'étais pas revenue entière. J'avais tout perdu : mes camarades, mon instrument de travail, ma mémoire, mon honneur, ma force.... et mon bébé. Parce que oui, apparemment, j'étais enceinte. Je devais pas le savoir, ni même m'en douter. Et vous savez ce que m'a sorti un des infirmiers? "Tu pourras pas le regretter puisque tu ne t'en rappelles pas." Super. Je me sentais mieux. Sale con. "


► Début de l'an 15
" Trois ans. C'est le temps qui m'a fallu pour me remettre sur pied et récupérer. Les médecins de Suna avaient fait un boulot de dingue et je sais que je n'y serais pas arrivée non plus sans la présence de mon père. Ce vieux type ne m'avait jamais laissé tomber alors qu'on arrêtait pas de lui dire que j'étais un déshonneur. On balançait à nouveau des rumeurs sur mes origines, style je suis une taupe depuis le début. C'est un peu con de pas s'en souvenir si c'était le cas non? Il faudrait l'être en tout cas pour finir dans mon état sans avoir la délicatesse de crever aussi.  Bizarrement, j'en avais rien à faire de ce qu'on pensait de moi. J'en avais rien à faire aussi de me souvenir. J'en avais rien à faire de tout. On pouvait me regarder de travers, ça me faisait ni chaud ni froid. On pouvait me bousculer ou m'insulter, ça m'atteignait pas. Dans le meilleur des cas, je pouvais balancer une insulte. J'avais arrêté de faire l'effort d'essayer de reparler pour dire des phrases constructives, mais balancer une injure, ça passait. Le reste du temps, j'attendais. J'attendais que quelque chose me tombe dessus. J'attendais en regardant le désert. J'attendais la prochaine merde qui allait m'arriver. Je devais pas être à une près, et puisque je me souvenais pas des plus anciennes... "

   
Test RP

   Pour une raison qui m'échappa complètement, je m'étais naturellement dirigée vers les remparts de la ville, à l'instant même où le soleil était bas sur l'horizon. Je me tenais assise, les jambes ballantes dans le vide et mes yeux posés sur le panorama désertique. Je fumais, cigarette au bec, tout en contemplant les dunes au devant. Cette vue m'apaisait énigmatiquement... énigmatiquement parce qu'il n'y avait aucun échos à mon ressenti, aucune explication qui pourrait m'indiquer pourquoi cette vision là me faisait du bien, si elle se rapportait à un souvenir agréable ou non. C'était... juste ainsi. Mais est-ce que cela l'avait toujours été?

Cela faisait un mois que je pouvais officiellement dire que je m'en étais sortie. Plus d'hôpital, plus de rééducation. J'étais prête pour reprendre du service. Sur le papier. Mon médecin m'avait dit que je devais persister à essayer de me souvenir, qu'il fallait que je me promène en ville en quête d'éveil, que je force le destin en retrouvant des personnes qui m'avaient connues et qu'ils me racontent leurs propres souvenirs. Je lui avais demandé pourquoi. Pourquoi je devais absolument savoir? Pourquoi ne pourrais-je pas me contenter de ce que je me rappelais? Pourquoi est-ce qu'il y avait là quelque chose d'indispensable à ma vie? Il m'avait regardé avec une expression étrange comme si je venais de prononcer des paroles hérétiques, comme si ma question était bizarre. Était-il si anormal de ne pas vouloir savoir?

Quand je suis sortie du coma, j'avais été envahie par une vague de douleur qu'il me serait impossible de décrire avec des mots, une douleur sans nom et inexplicable, sans lien avec mes blessures physiques. J'avais eu le désir de me mettre à hurler mais aucun mot n'était sorti. J'avais envie de pleurer mais aucune larme censée ne me vint. Pourquoi hurler? Pourquoi pleurer? Pourquoi ma poitrine me faisait mal? Je n'en avais strictement aucune idée. Ce qui était ironique, c'était que dans des cas comme les miens, on parlait volontiers de trou noir pour symboliser l'absence. Personnellement, je le décrirais comme des blancs. Purs. Vierges. Vides. Des points scintillants dans les méandres de mes souvenirs que je ne pouvais pas regarder sans me brûler les yeux, ni les atteindre d'une tout autre manière. Pourquoi voudrais-je me rappeler de chose qui allait me conduire inexorablement vers la souffrance? Pourquoi voudrais-je me souvenir de ce que j'ai perdu et que je ne retrouverais jamais? Comment un médecin pouvait croire qu'il serait censé de vouloir se remémorer les instants les plus pénibles de sa vie? Bien sûr, parmi tous mes souvenirs, il y en avait qui devait forcément être heureux et qui valaient la peine. Pouvait-il m'assurer qu'ils existaient? Pouvait-il m'assurer que j'avais pu seulement être heureuse? J'aurais bien envie de citer cette bonne vieille phrase toute faite qui disait : vaut-il mieux avoir connu l'amour et l'avoir perdu ou ne pas l'avoir connu du tout? C'était un peu dans cette situation que je me retrouvais.

Si j'essayais de me souvenir, quelque chose en moi me disait que je n'aimerais pas ce que j'y découvrirais. Du rejet, du chagrin, des peines et des tourments. C'était peut-être pour cette raison que j'étais amnésique. Mon cerveau avait décidé de tout reprendre à zéro, de tout balayer pour me rendre la vie d'après supportable. Qu'est-ce qui était alors le plus censé? Qu'est-ce que chacun ferait à ma place? Je n'étais pas une femme masochiste... est-ce que j'étais lâche pour autant? Je savais que certains le penseraient. D'autres me tiendraient le discours inverses, me contemplant avec de la pitié. Au final personne ne pouvait m'aider. Le dédain ou l'apitoiement ne seraient en aucun cas le remède à mon mal.

Nonchalamment, je saisissais de mes doigts frêles ma cigarette avant de souffler une épaisse fumée. Mon attention n'avait pas quitté l'horizon et le soleil descendait lentement pour se coucher. Calant à nouveau ma clope, je pris dans mes mains ce que j'appelais maintenant mon gris-gris. C'était une petite statuette en forme d'Ichibi que je possédais depuis toujours. Mon père m'avait dit que je l'avais aussi sur moi dans ma mission, que je ne le quittais jamais. J'y avais fait un petit trou dans la queue de l'animal pour y glisser une cordelette, et je le conservais ainsi attaché à ma ceinture. On aurait dit un porte-clef, mais dans mes mains d'enfant, cela devait être un jouet. Cette toute petite chose représentait à elle toute seule un passé totalement révolu. Dans les rares réminiscences qui se sont rappelées à moi, je m'étais souvenue que l'on me l'avait offert quand j'appartenais encore aux Kaigan. Et je disais bien "appartenir". Le terme pouvait choquer mais c'était ce que j'étais. Une possession. Une chose imparfaite que l'on avait fini par jeter. On m'avait jugé inutile. Et on voulait que je me rappelle de ça? De tous les obscurs évènements qui avaient conduit à mon bannissement?

Je pris mon petit Ichibi et le plaça devant mes yeux. Je le faisais marcher dans le vide, en ayant en arrière-plan les dunes de sable et le soleil. J'eus un petit rictus avant de le reprendre dans le creux de mes mains. J'étais bête. J'étais attachée à cette breloque en bois, et encore une fois, sans trop savoir pourquoi. Si je désirais véritablement faire table rase de mon passé, si je désirais véritablement ne pas chercher à mes souvenirs, je devais le balancer mais... je n'arrivais pas à m'y résoudre. Mon père disait que je devais plutôt le considérer comme un porte-bonheur.

Je relevais à nouveau les yeux. Le soleil se couchait. Le ciel s'habillait de sa belle couleur orangée. Bientôt la fin d'une journée pour en démarrer une nouvelle. D'ailleurs, n'était-ce pas comme ça que je devrais voir les choses? Si dans l'absolu, il m'était impossible de me rappeler quoique se soit, tout le temps que j'emploierais maintenant à vouloir à tout prix retrouver mon passé serait perdu. Je n'avais que trente-deux ans, bordel. Ma vie n'était pas complète mais elle n'était pas finie non plus. Pourquoi me serait-il pas permis de considérer cette "perte" comme un nouveau point de départ vers quelque chose de différent? N'y avais-je pas droit? Ne pouvait-on pas considérer que j'avais assez galéré et que j'avais assez payé de tribut en matière de malchance? Pourquoi voulait-on à tout prix "savoir" ? Ancienne Kaigan ou piteuse meneuse, c'était visiblement assez d'arguments pour que je subisse le courroux du destin. Les vrais braves étaient morts. Moi pas. Mon amnésie était ma punition. Me rappeler mon devoir. En souffrir mon destin.

Fais chier. Que je me souvienne ou pas, qu'est-ce que cela pouvait changer? Est-ce que ça ferait de moi une meilleure personne ou une pire? Est-ce que cela apporterait des réponses à quelqu'un? Est-ce que cela aurait un impact sur mon avenir? Non. Je ne me retrouverais pas dans ma chienlit actuelle si je n'avais pas eu mon accident. Sauf qu'on ne revenait pas sur le passé. On ne pouvait le recréer. Il était définitivement encré dans l'histoire de ma vie. Que les pages eurent été arrachées ou pas ne changeraient rien. Me souvenir, ça me gonflait. Ne pas me souvenir, ça me gonflait aussi. Alors quoi? J'étais prisonnière de ma caboche et forcer les choses n'étaient jamais bon.

Je repris une bouffée de ma cigarette, le soleil venait de disparaître pour laisser place à une nuit bien noire. Lentement, je me relevais et épousseta un peu mes habits avant de tourner le dos au désert. Mon regard fatigué se posa sur les lumières de Suna, sur ses murs à la couleur d'ocre recouvert de poussière, sur la tour du Kazekage, sur ses maisons...  Une partie de mon passé se trouvaient ici et mon avenir tout autant. Cela rimerait à quoi de perdre mon temps à regarder en arrière, hein? Je n'ai qu'à me contenter du présent, celui qui me permet de poser un pied devant l'autre, de fumer quand j'en ai envie et de contempler le soleil.
   
Derrière l'écran
PSEUDO :  Yuyuuuuuuuuuuu
   ÂGE : Teu teu
   CONNU PAR : C'est un TC
   AUTRE CHOSE ? T'as la patate ou t'as la frite?
   
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Donc tout d'abord, je tiens à dire que tu nous présente un personnage fort intéressant que j'ai déjà hâte de voir en rp !



Maintenant ! Le test rp tant attendu :

Le dit test:
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Shirogane Honoka
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Shirogane Honoka
Le test a été posté. En espérant avoir répondu convenablement aux consignes et que la lecture ne soit pas pénible!

J'ai compté un total de 1325 mots. Je suis donc dans les clous.^^


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Shirogane Honoka [Fiche finie] Pq2c


Respect test-rp et originalité

Comme toujours, je m'avoue fan de ta plume. Ton personnage est tellement bien travaillé, bien définit dans ton test. C'est réellement de toute beauté. Les thèmes sont explorés en profondeur et le ressenti est vraiment présent. j'ai dévoré chaque ligne, chaque mot ... Je te lance des fleurs ? Peut-être, mais ton test le mérite.



Orthographe et grammaire

Très peu d'erreurs que quelques accords, mais rien qui change la qualité de ce que tu nous a servis !



Avis général et verdict

Alors, sans plus tarder, ton personnage est validé chunin de rang C à Suna. N'oublie pas de venir recenser ton avatar ici et de faire ta fiche technique ici.

Rebienvenue ! Et profite bien d'Honoka, j'ai vraiment hâte de corriger ses rps et de la voir évoluer à Suna.



Correction par Son Ondoyance Le Loli Poney
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Acte II -  Infestation