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Le sable s'infiltre partout - Pv: Kayaba Akihiko & Mion Komuro [MISSION RANG A / DEATH MODE]

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Le parchemin de la mission:

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砂瀑 の 柘榴




∞ Kayaba & Mion



Quelle n’avait pas été la surprise de Zakuro quand il avait été rejoint par deux de ses plus éminents collègues: le Haut-conseiller et sa garde du corps. Même s’il se félicitait de les voir en ces lieux, il se demandait la véritable raison de leur présence. Il était parti sur une mission dont il ne savait presque rien pour tirer au clair un mystère qui entourait la cité de Namida. Finalement, au lieu de se trouver seul pour faire face à une menace inconnu, il était en compagnie de deux des plus puissants combattants du village. Cela changeait ses plans mais il devait admettre être rassuré.


Comme le trio ne savait rien de la situation de la forteresse, il avait été conclu que le père de famille partirait d’abord en éclaireur. Utilisant au mieux toute sa furtivité, il s’était approché au plus près. Son plan avait été dans un premier temps d’infiltrer la ville pour une journée et glaner quelques informations avant de revenir faire son compte-rendu. Cela n’avait pas été nécessaire. Arrivé aux portes de la ville, il avait constaté avec amertume que l’endroit était à feu et à sang. De la fumée s’élevait de la cité, bon nombre de bâtiments étaient détruits et des morts jonchaient les rues. La mort était si présente en ces lieux qu’elle semblait presque palpable.


« Quel endroit charmant... » murmura-t-il pour lui même


Décidant de ne pas aller plus loin, Zakuro revint auprès de ses alliés. Il leur expliqua la situation et participa à l’élaboration d’un plan d’action. Même s’il était spécialisé dans l’infiltration et les assassinats, ce n’était pas le cas de ses collègues. Aucun ne pouvait dire ce qui s’était passé à Namida mais une chose semblait claire, le seigneur devait être en danger. Avait-il été attaqué par une armée ennemie ? Ou bien quelques clans nomades ? La deuxième option semblait la plus plausible, surtout vis à vis de la politique menée par le Kazekage concernant ceux qui lui résistaient. Qui pourrait faire une telle chose ? Au vu de son expérience personnelle, il pensa de suite aux Kaigan. Malheureusement, il ne trouvait pas cela très cohérent. En dépit de la haine qu’il leur vouait et les qualités qu’il leur reconnaissait, il doutait de leur capacité à mener une telle attaque. Pourtant, au fond de lui il espérait se tromper afin de pouvoir faire couler le sang de ces sauvages.


Qui d’autre alors ? Le groupe se perdit longuement en conjectures mais il ne parvinrent pas à trouver la réponse. Il allait falloir se rendre sur place et tirer les choses au clair. Kayaba et Mion décidèrent que la discrétion n’était pas de mise au vu de la situation. Zakuro désapprouva mais s’inclina face à eux. Qu’ils foncent donc dans le tas si cela leur faisait plaisir, il se contenterait pour sa part de faire ce qu’il faisait le mieux: se cacher et attaquer une fois le moment venu. Ses camarades allaient lui servir de diversion et, malgré l’affection qu’il leur portait, si leur manque de discernement les menait dans une impasse, il n’aurait aucun état d’âme à les laisser mourir ici. Ces deux shinobis lui étaient sympathiques mais il n’avait aucune envie de mourrir pour eux. Il devait revenir auprès de sa femme. Seule Haruna comptait pour lui, du moins essaya-t-il de s’en persuader.


Une fois la nuit venue, le groupe quitta son campement de fortune, quelques kilomètres au nord de Namida, pour lancer l’opération. Zakuro partit devant, distançant ses alliés d’une dizaine de minutes. Tout en dissimulant sa présence, il approcha des portes de la ville. Une fois sur place, il concentra une petite partie de son chakra pour étouffer les bruits qu’il pourrait produire. Jugeant rapidement les alentours, il se précipita vers les décombres d’une maison. La bâtisse n’était qu’en partie détruite et il se cacha dans les restes de son toit. Tapi dans l’ombre comme l’assassin qu’il était, le sunajin avait à présent une vue d’ensemble sur les portes et la place qui suivait. Patient, il allait attendre ses alliés puis les suivrait ainsi dissimulé jusqu’à ce qu’il juge opportun d’intervenir.  



Récapitulatif de combat :




© .JENAA
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kill the puppets



Kayaba Akihiko & PNJ


Cela fait à peine vingt heures que j’ai donné sa mission à Zakuro. Nous avons reçu un étrange parchemin ensanglanté de la part du Seigneur de la cité-forteresse Namida, non loin de Suna. Autant dire que c’est inquiétant, d’autant plus que nous ne savons rien de tout cela. De fait, au regard des capacités du susmentionné, il est clair qu’il est l’homme de la situation pour tenter d’en apprendre plus. Je sais qu’il prévoit de s’infiltrer afin d’avoir ne serait-ce que quelques bribes d’informations. Pour le coup, je sais que je suis exigeant, mais j’en attends beaucoup de lui. Vu que nous sommes dans le flou le plus complet, il est capital et primordial pour lui de faire ce travail préalable, quitte à ce que j’envoie une autre délégation le rejoindre.
A vrai dire, j’ai déjà préparé tout ça sur un morceau de parchemin que je laisse en évidence sur mon bureau de marbre, afin d’être prêt à répondre en urgence. D’ailleurs, la garnison a même déjà été prévenue par l’un de mes nombreux messages. « Juste au cas où ». Mais alors que je suis au balcon afin de m’octroyer une courte pause après toutes ces réflexions, voilà que Zakuro EN PERSONNE se pointe dans un campement de fortune. Je me retourne lentement et arque un sourcil : ça ne sent vraiment pas bon. J’étais parti sur une base d’infiltration de plusieurs jours, pas juste quelques heures.

Là, le père de famille m’explique la situation. Du moins, il m’explique ce qui lui a été donné de voir, d’apercevoir. Je prends alors un air grave, presque concerné par la situation. Il est vrai qu’il s’agit d’une mission de notre village et qu’il nous incombe de démontrer aux cités environnantes que nous pouvons… que nous sommes présents pour eux, tant d’un point de vue politique que militaire. De plus, en qualité de cité forteresse, il est important pour nous de la garder en tant qu’alliée ; nous pourrions en faire un avant-poste digne de ce nom et ainsi avoir une longueur d’avance sur quiconque tenterait de s’en prendre à nous.
Sans parler du poids que cela nous donnerait face au clan Kaigan. Hélas, nous sommes encore loin de tout ça, et pour l’heure, seule la sécurité du Seigneur m’importe.

Avec tous ces éléments en main, je demande à un sbire d’aller quérir Mion de toute urgence : nous devons faire vite et je suis intimement persuadé que la garnison prévue ne saurait être suffisante… De plus, je refuse personnellement d’engager autant de vies dans une action qui pourrait se révéler suicidaire. Même si Zakuro a pu l’approcher, nous ne savons rien de la misère environnante et de ce qui peut bien se tramer. Alors si quelqu’un doit… je déglutis rien qu’à l’idée. Je préfère encore que ça soit plutôt que des centaines de vies. Pour Suna !
Une fois que nous sommes tous trois prêts à partir, nous levons effectivement le camp. Après quelques temps de marche à la tombée de la nuit, nous commençons à apercevoir ce qui semble être la « route » pour rejoindre Namida. Là, nous nous mettons d’accord sur un point : l’homme soumis part en éclaireur alors que nous attendons sagement son retour, Mion et moi. Retour qui ne tarde pas, cela dit. Là, il nous explique la situation : il n’a même pas eu à entrer pleinement dans la ville pour remarquer combien elle est saccagée. Tout a été mis à sacs, à feu et à sang. Un bien triste tableau, à l’en croire. J’arque un sourcil et commence à réfléchir. Il nous faut un plan d’action, suffisamment insidieux pour garantir notre anonymat, mais suffisamment intrusif pour nous permettre d’entrer facilement.
Et puis merde. Zakuro part avec une dizaine minutes d’avance sur nous, usant de son art pour l’assassinat et la furtivité. Nous entamons ensuite notre marche macabre afin de faire savoir à qui de droit que nous ne tolérerons aucunement que pareil massacre se déroule chez nous.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Ma garde du corps et ma personne franchissent les portes (grandes ouvertes… en même temps, est-ce qu’on peut encore appeler ça des portes…), mon regard furetant ci et là. Hélas, le constat est affligeant : des cadavres jonchent le sol, le sang a éclaboussé les bâtiments, les flammes dévorent ce qu’elles peuvent lécher… C’est un vrai théâtre des morts qui s’offre à nous. Aussi je commence à sentir la colère monter en moi. Jamais je ne pourrai pardonner à quiconque de vouloir ainsi s’en prendre au fief de Suna ! Et je compte bien le faire savoir. Alors que nous nous avançons dans la ville, je repère bien rapidement le pilori de la place publique et, d’un élégant saute, gravis son sommet. J’ôte ma capuche alors que mon regard azur percera le regard de quiconque osera le croiser. Sensorialité activée, je ressens néanmoins du chakra omniprésent, un peu partout… Mais il n’y a pas un seul ninja. Et ça, je ne l’aime pas du tout. Jamais de simples péons n’auraient pu ainsi saccager la cité-forteresse de Namida. JAMAIS !

« Nous, Kayaba Akihiko, en notre qualité de Haut Conseiller et Intendant de Suna, exige des comptes à qui de droit ! Commence-je alors à scander. Que le responsable ait le courage d’assumer ses actes et faire face au courroux de Suna toute entière ! »

(c) AMIANTE



Récapitulatif:
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Il y a une vieille légende, de là d'où je viens, que les hommes du désert et des steppes lointaines sont nés de l'union entre un loup et une biche, que c'est de la que sont nés les Komuro, les Kayaba, les Kaigans et tout les autres clans du désert. Que nous descendions du même couple ne me surprend guère, après tout, dans les dunes éternelles du désert nous ne sommes rien de plus que des marcheurs d'ombres et à l'occasion, des mirages sanglants, quand la situation nous l'impose et que nous devons nous revêtir de nos atours les plus sombres pour endosser les tâches les plus cruelles, celles qui ont fait de nous des monstres du désert.
Un jour peut-être, tout cela changera et les ninjas seront vus comme des légendes bienfaisantes, des gens capables de tout pour sauver les civils, pour sauver les hommes et les femmes sans distinction parce qu'au travers de nos pouvoirs nous restons humains.
Mais aujourd'hui, je suis ici pour protéger Zakuro et Akihiko, pour m'assurer qu'ils reviennent en vie et par dessus tout, pour protéger les innocents qui auront été encore victime des machinations ourdies par les attaquants de la citadelle de Namida.

-Servir sans faillir? Ou alors... S'engager pour la vie? Des devises fréquemment utilisées à Suna.

Il est trop tard pour faillir, il est trop tard pour rompre l'engagement indestructible qui me lie à Suna... alors autant se battre jusqu'au bout pour la justice et le bien.
Zakuro et Akihiko sont bien silencieux, je ne dis rien d'autre jusqu'à arriver à la citadelle et l'odeur nous met au parfum, si je puis dire. Je suis obligée de mettre ma cape devant moi pour me protéger des miasmes qui se font sentir d'ici ; une poignée de vautours nous survolent, je n'aime pas ça, les oiseaux se désintéressent de nous en comprenant que ne nous sommes pas leur futur repas.
Du moins, jusqu'à ce que nous arrivions à la grande porte, déjà ouverte ; le spectacle est on ne peut plus macabre, je tombe à genou trop choquée pour dire quelque chose, qui a pu faire ça? Qui a eu assez de cruauté pour assassiner ainsi des innocents?

-Par les kamis, qui a pu osé? Mon nez se met à couler, je réprime quelques larmes de compassion pour tout ceux qui ont vu leur vie s'arrêtée en ce lieu désormais souillé à tout jamais. -Qui a pu être aussi méchant? Pourquoi faire du mal à ces gens? La plupart ne savaient même pas se battre. Je me redresse. Il n'y a pas de mot de là d'où je viens pour décrire ce que je ressens.

Rapport de situation:
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Le sable s'infiltre partout [Rang A - Deathmode]


Par delà les montagnes, remparts naturels tachetés et fondus dans le sable, on peut voir la fumée malveillante fuyant le haut des monts, faisant offense au ciel de nuit en rivalisant sa noirceur. Les rocs pointus  de l’entrée sont usés, brisés, montrant certainement que le mal s’est glissé au travers cette oasis de paix; si d’ordinaire il fallait franchir ces imposantes défenses pour avoir l’honneur de s’abreuver de la beauté qu’est la cité de Namida… il n’y avait pratiquement plus rien à franchir pour les trois aventuriers des sables. Personne ne patrouillait les murailles, les sens mystiques ne pouvaient même pas révéler la présence d’une sentinelle, de gardiens ou même de veilleurs.

Un peu plus près, quelques traces rougies par la mort, de la glaise cramoisie éparpillée partout sur le chemin encore chaud, traces incroyables de tous ceux qui ont eu assez de célérité et de présence d’esprit pour fuir ce qui deviendrait bientôt un cimetière de sable. Encore plus près; les murailles semblent encore plus massives; il aurait sans conteste fallu une imposante armée et de puissants shinobis pour porter un tel assaut. Pourtant, il n’y a aucune trace d’un pareil regroupement.

Les premiers pas du père de famille au travers des veines inanimées de la cité sera un succès; l’endroit s’offrira à lui dans tout son chaos, des silhouettes et ombres squelettiques danseront devant les flammes et laisseront des pas de sang là où frères, sœurs, mères et pères ont péri.

Les rues montrées à nu, les villageois se terrent du mieux qu’ils peuvent. Dans la noirceur et au travers l’opressive fumée noire des bâtiments brûlés et des corps souillés, grillés, poignardés et meurtris, Zakuro sera face à l’immonde voile de vérité. Les bannières de la cité-forteresse ont été arrachées, remplacées par cette marque immonde des autres marcheurs de sable. Des kaigan? Probablement. Des tissus tachés et noircis d’un symbole incertain pour l’assassin, difficiles à voir sous la noirceur extrême.

Au loin, un grand bâtiment barricadé, fortifié, un manoir solide abritant forcément la famille du seigneur au vu de sa grandeur et de son opulence, porte encore avec une fierté qui s’étiole l’emblème de la grande maison des Tetsunori. Peut-être la famille est-elle à l’abris? L’endroit est entouré de lumière macabre, probablement d’adversaire redoutables.

Finalement, devant toute la scène, Zakuro n’eut d’autre choix que de s’excuser du toit sous lequel il s’était insinué avant de rentrer. Les silhouettes du centre de la place publique étaient dissipées, disparues, ou enfuies; pour un ninja, c’est un signe clair, ils sont en chasse! Il se cachera sans peine, entendant au loin une voix que trop familière.

***

« Nous, Kayaba Akihiko, en notre qualité de Haut Conseiller et Intendant de Suna, exige des comptes à qui de droit ! Que le responsable ait le courage d’assumer ses actes et faire face au courroux de Suna toute entière !»

Ses paroles brillent au milieu des crépitements brûlants et du roc qui s’effondre, brisent le reste du silence glacial des rues usées de la cité de Namida. Tandis que l’ondoyante royauté de Suna attend l’écho de son message annonciateur de vengence, lui et son acolyte peuvent (si la jolie jeune femme réussit à rapidement reprendre contenance) ressentir la peur de ceux qui se sont enfermés chez eux, des habitants qui ont peur de la venue de la mort.

Il y a des survivants, c’est ce qui compte. Peut-être que le trio n’est pas arrivé trop tard. Pourtant, le rugissement du lion des sables résonnait comme une supplication tenace aux oreilles des nombreuses silhouettes tachées de sang et de boue. De toutes parts, les hommes se montrent, torches à la main, certains sont armés. Si le flux vital de l’un d’eux n’est pas très impressionnant, la vague d’homme capable de saturer les sens de l’intendant et de sa garde du corps avait assez de volume pour leur faire comprendre qu’ils ne devraient pas être là sans une armée derrière eux. Aux tournants des rues, certains se montrent. D’autres se sont facilement faufilés derrière des deux Sunajin, et sans attendre, ils furent assaillis de toute part par ces loups affamés à la foi et volonté éternelle, allant même au-delà de leur peur de la mort.

Puis, du ciel tombe une étoile mortelle,  un cadeau de bienvenue de la part d’un individu mystérieux. Si Mion et Akihiko n’ont le temps de se concentrer que sur la vague humaine et le cadeau des cieux, ils ne peuvent apercevoir l’homme de l’ombre. Zakuro, lui, peut remarquer sa silhouette s’effondrer et se dissiper, une fois son lancé fait; aucune trace de l’homme ne restera. Pour ses deux amis, le temps presse; ils devront obligatoirement affronter une partie de la vague monstrueuse, que ce soit pour se replier ou pour avancer. S’il leur vient l’idée de compter, ils n’en auront pas le temps; on parle de plusieurs centaines d’individus déchaînés qui hurlent à la mort et à la capture du plus beau sacrifice blond qui leur serait donné de voir.

Récapitulatif + Effectifs:

   
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∞ Kayaba & Mion



Plus silencieux qu’un mort, le sunajin attendit la venue de ses compagnons. Il savait que la Haut-conseiller comptait faire savoir qui il était. Il savait qu’il n’allait pas faire dans la dentelle, pourtant, il ne put s’empêcher d’être surpris. N’écoutant que son arrogance, il invectiva la cité tel un conquérant à la tête d’une puissante armée. Zakuro se retint de pouffer de rire face au ridicule de la situation. Le soucis était malheureusement que, si les hommes du désert étaient seuls, ce n’était clairement pas le cas de leurs opposants. Peu de temps après que Kayaba ait parlé, une véritable foule s’agglutina. De sa cachette, le père de famille voulut d’abord les compter mais il abandonna rapidement face à l'impossibilité d’une telle tâche. N’utilisant pas ses dons de senseur, il ne lui était pas possible de dire s’il s’agissaient de ninjas ou non. Pourtant, à en jauger par leur apparence et la stupidité qu’ils dégageaient, ils avaient surtout l’air de fanatiques. Qu’est-ce cela voulait bien dire ?


En temps normal, Zakuro aurait été inquiet pour la santé de ses alliés. Il se retint néanmoins de rire. Quelle que soit l’identité de la personne qui dirigeait ici, elle allait vite se rendre compte qu’on ne se débarrassait pas de Kayaba Akihiko avec quelque misérables gueux. Le Haut-conseiller s’était pourtant présenté. N’avaient-ils pas conscience de l’homme qu’il était ? Ignoraient-ils tout de sa puissance ? Bande d’abrutis, pensa le vieux sunajin. Il avait déjà vu le blondinet raser une ville sous les vagues et ce en plein désert, alors même qu’une troupe de ninjas cherchaient à prendre sa tête. Pensait-il que son supérieur était en danger ? Pas le moins du monde. Dans quelques secondes, tous ces quidams sans intérêts seraient balayés.


Pourtant, le père de famille comprit ce qui se tramait. Tout cela n’était qu’un diversion. La véritable attaque vint des cieux. Un immense objet métallique inconnu fut projeté en l’air, sa trajectoire en arc de cercle ciblant les deux sunajins. Tout cela était simple mais pourtant efficace. S’il était vrai que la foule fournissaient une diversion acceptable, c’était une fois encore très mal juger les capacités du duo ici présent. Zakuro leva les yeux au ciel. Ni Mion ni Akihiko n’étaient en danger à ses yeux, aucune raison d’intervenir pour le moment.


Au lieu de dévoiler sa position et son présence, il se rapprocha avec précaution de la position d’où avait été lancé la véritable attaque. Il n’avait été qu’en mesure de distinguer brièvement l’attaquant, mais au moins avait-il une idée globale de l’endroit où il avait disparu. Comme il n’était pas en senseur et qu’il souhaitait pour le moment économiser son chakra, le père de famille resta dissimulé dans sa nouvelle cachette. De là où il était, il était certainement plus proche de l’homme mystère, d’un autre côté, anticipant la suite des évènements, il préférait s’éloigner du conseiller. S’il agissait comme il le pressentait, il allait vite se retrouver balayé par une vague s’il tenait sa position. Quoiqu’il en soit, il gardait un oeil attentif sur le champ de bataille, prêt à intervenir s’il l’estimait vraiment nécessaire.   



Récapitulatif de combat :




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Mion, Zakuro, PNJ & Akihiko


La cité-forteresse et Mion sont quelque peu dans le même état : dévastées, désabusées, désillusionnées. Cela ne me choque pas, personnellement (qu’on parle de l’état de Namida ou de ma garde du corps, cela dit) ; la Komuro a toujours été la candeur incarnée, l’innocence-même. Aussi l’entendre renifler et retenir quelques sanglots me rassure un peu : elle n’a pas totalement craqué face à l’étendue de cette toute violence. Un fanatisme certain empli la cité, mais je ne saurai dire d’où cela peut bien venir… Ni de qui, d’ailleurs. A l’heure actuelle, il n’y a rien. Je sens du chakra, ok. Du chakra de civil. Mais ça ne m’indique rien sur ce qui peut se tramer ici bas… En tous les cas, l’ambiance est des plus pesantes, pour ne pas dire inquiétantes…
Bref, Zakuro nous a déjà distancés (d’une bonne dizaine de minutes) alors que la blonde et moi pénétrons au sein de la cité. Et par tous les Kamis, qu’est-ce qu’elle est grande ! Nous continuons d’arpenter ce qu’il semble rester de la Belle jusqu’à attendre ce qui semble être une place publique… bien que ça ressemble plus à un pilori, en l’état. Bien rapidement, je grimpe sur une espèce d’estrade afin de surplomber l’entièreté du lieu de toute ma hauteur et n’hésite pas à scander qui je suis et ce pour quoi je suis venu.

Grave erreur. Si Mion est à côté de moi, aucun de nous deux ne semble avoir pu anticiper ce qui se passe tout à coup : des centaines de civils commencent à nous encercler, et ils ne semblent pas vouloir en démordre. De ce que j’ai pu ressentir, ils n’ont pas l’air dangereux… individuellement. Mais il y en a beaucoup trop, même pour moi ! Bah, rien qu’un tsunami ne saurait annihiler, mais cela ne nous servirait pas, surtout quand on voit le rapport efficacité par rapport au chakra nécessaire en pareil milieu. Bref, tous se collent et s’agglutinent en fonçant vers nous sans faillir. C’est terrifiant, on dirait qu’ils sont juste prêts à mourir et qu’ils n’ont que faire que le courroux de Suna s’abatte sur eux… Des fanatiques ? Il n’y a pourtant aucun signe religieux ou ou ostentatoire dans mon champ de vision. Je n’ai rien vu non plus en passant les portes qui se trouvent maintenant dans mon dos… Peut-être aurais-je dû enquêter avant de tout suite manifester mon allégeance.
Bah, le mal est fait de toute façon. Je ne pourrai jamais changer le passé (et ce n’est pas faute d’avoir essayé auparavant), alors autant composer avec ce que j’ai pour l’instant.

Soudain, une ombre circulaire attire mon attention. Vu sa forme, quelque chose semble nous tomber dessus. Une bombe ?! Je déglutis et commence à joindre mes mains pour vouloir m’échapper. Là, Mion concentre également son chakra et encaisse le terrible assaut à ma place… Je suis désolé pour elle mais j’affiche un horrible sourire sur mon visage, destiné à la plèbe qui croit pouvoir se défaire de ma sainte personne de la sorte. Heureux soient les simples d’esprits… Je relâche ensuite mes muscles et inspire rapidement. Un terrible jet d’eau vient frapper de plein fouet le premier imbécile (et le plus proche) en face de moi, me permettant également d’humidifier l’air pour la suite.
Là, toujours sans crier gare, je fais apparaître des bulles dans une importante zone d’effet face à moi ; une effervescence explosive. Je ne sais pas dire si cela va les intimider ou s’ils sont suffisamment abrutis pour tenter de voir ce que cela fait, mais cela va au moins me permettre de disperser la foule et ainsi permettre à Mion de s’échapper de là, dans l’optique de rejoindre le palais. Elle le sait, elle connaît mon plan sans que je n’ai à lui parler ; des années de combat l’un à côté de l’autre, que voulez-vous. De mon côté, je fais rapidement volte-face et me confronte à la foule qui se trouve de ce côté-là. Rien n’est sûr, mais de ce que je semble voir, ils ont l’air d’en vouloir à Suna, ou au moins à ses hautes sphères politiques. Aussi je suis prêt à prendre le risque de les avoir aux trousses alors que je me dirige en dehors de la ville, tentant au moins d’esquiver les différents assauts…
Mais c’est dur, très dur. Ils sont bien trop nombreux pour que je puisse me targuer de tout esquiver. Les projectiles et autres jets proviennent de tous les côtés ; je sens mes vêtements qui se déchirent, ma peau se faire mutiler, mes veines s’ouvrir petit à petit. Cette mission est littéralement du suicide… Mais je suis prêt à relever le défi. POUR SUNA !!!!

(c) AMIANTE



Récapitulatif:
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Toutes ces présences, tous ces gens autour de nous ; des ennemis? Ils affluent en masse vers notre position, d'un regard avec Akihiko nous comprenons que les choses risquent de se corser, tant pis. Pour ces gens, pour Suna, pour la justice.
Grenade!
D'un battement de cil je perçois la bombe qui se dirige sur nous ; la grosse sphère hérissée de piques ne fait aucun doutes, j'en ai déjà vu à l'arsenal, je sais les dégâts qu'elles peuvent faire, elle se dirige tout droit vers moi et le haut-conseiller. Inutile de repousser l'inévitable, je disparais en soulevant un nuage de sable avant de reprendre forme devant son éminence bleue.

-MILLE ANS DE GLOIRE! L'explosion illumine toute la place.

Tout devient blancheur et sifflements, je me remets sur mes deux pieds en serrant les dents ; nul ne saurait abattre le haut conseiller tant que je respire, même le cœur arrêté je servirai sans faillir ni trembler. Je regarde les clous enfoncés dans mes bras avec horreur ; ils sont en moi, heureusement aucune artère n'a été touché, les petits tâches vermillons sur mes brassards de cuir confirment bien ce que je pensais ; je saigne, mais rien d'inquiétant pour le moment, il faudra que je surveille ça. J'essuie le filet de sang qui vient couler le long de mon menton ; une lèvre blessée n'a jamais tuer personne, même si le simple fait de sourire me fait souffrir le martyr.
Je me retourne vers le haut-conseiller, nous nous comprenons et je ne peux m'empêcher de verser une larme (et d'avoir le nez qui coule, aussi anti-cathartique cela puisse être).

-Je reviendrai! Je reviendrai à temps pour vous! Je vous le jure!

Puis nous nous séparons, je profite de sa diversion pour grimper sur les toits à toute allure : il faut que je rallie Zakuro et que nous allions au château, la vie du seigneur en dépend.

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Le sable s'infiltre partout [Rang A - Deathmode]


Un véritable tueur de kaigan reconnaîtrait ce sable maudit entre tous, cette silhouette qui se dissout dans la noirceur et qui finit immanquablement par disparaître. À visibilité nulle et au couvert des bulles encombrantes de son conseiller, Zakuro n’aura donc pas la chance de se faire une idée de l’apparence de son ennemi, si ce n’est que la forme, avant de se dissiper au vent, était franchement imposante.

La fouille grouillante et agressive se rue sur les deux Sunajin déclarés suivant l’explosion violente; la brave garde du corps eut vite à se séparer de sa principale responsabilité, prête à laisser l’Ondoyance face à ses nombreux problèmes futurs. Débutant sa fuite (ou plutôt son avancée) grâce à la diversion de son allié, en tentant de monter sur les toits elle se verra rapidement cernée par une poignée de sectaires prêts même à se sacrifier pour la faire descendre et arrêter la blonde par la force; ils se lanceront donc sur elle, quelle bande d’impolis. Ainsi, premier feu d’artifice il y a, au prix de six loyaux servants...

Il ne faut pas laisser partir le sacrifice!

Si les bulles d’Ondoyance ont offert à Mion une opportunité de franchir le troupeau vachement collant (avant de faire connaissance avec ces six hommes au tempérament un peu trop explosif),  il restera pour l’instant coincé au milieu de tout ce beau monde. Les hommes les plus près (même si un peu amochés par la pluie de fer quelques instants plus tôt) tenteront donc de l’attraper, jouant sur la force du nombre pour coincer... Ondoyance, ayant grandement envie de s’éclater avec lui. Ainsi, second feu d’artifice il y a. Une grande partie du reste de la vague étant aux prises avec leur propre jeu de bulles flottantes (et blessantes), Ondoyance aura eu la chance d’évaluer qu’une fuite ou une avancée rapide est possible (mais très risquée) avant que les hommes ne lui sautent dessus. La fuite semblerait moins compliquée, le terrain ayant été mouillé et ramolli par le crachat (un peu faible, mais soit) et ralentissant quelque peu les hommes qui se jetteront dans cette direction. Malheureusement, il lui restera encore un peu de la faûne religieuse à franchir avant de vraiment pouvoir fuir, si tel est son choix.

Le cas de figure important peu, le troisième feu d’artifice aura lieu; un lancé rapide et calculé, venant probablement de la main d’un expert (les shinobi savent ces choses-là), seulement pour barrer la route une fois de plus et forcer l’intendant à se rapprocher de la plèbe à nouveau. Tu parles d’une hospitalité.

Mion, quant à elle, une fois tirée de cette petite embuscade, pourra chercher un moyen de s’avancer dans la ville mais devra le faire rapidement. D’où elle est, il est risqué de faire du toit en toit trop longtemps, l’état des bâtiments n’étant pas assuré et les bulles de son allié flottant en l’air se trouvent à être des obstacles considérables. Elle pourra par contre facilement se trouver un “chemin” (ou plutôt une ruelle) apparement vide. Malheureusement, elle ne sait pas ce qui s’y trouve et ne peut trouver, en regardant le relief des bâtiments, où ce chemin la mènerait. Une chose est sûre; pas jusqu’à Zakuro.

Autrement, elle pourrait peut-être tenter une approche plus radicale; semer la grande foule et courir le long de la grande rue, risquant d’attirer leur attention. Faire cela nécessiterait quand même d’éliminer les possibles méchants sur le chemin, et ce en bourrinant très ardemment. D’où elle est, la douce garde du conseiller peut malgré tout remarquer les lueurs du grand feu sacrificiel, lui indiquant la direction générale à prendre pour s’y rendre.

Zakuro, lui, est libre de ses actions; il pourrait s’aventurer au dehors. Auquel cas, il pourrait tenter d’approcher quelqu’un et de savoir ce qui se passe. Peu nombreux sont les passants (et tous sont visiblement des fanatiques), mais si rien n’indique qu’il est Shinobi, il pourrait peut-être jouer à faire semblant? Voire, selon l’état de la ville, il ne devrait pas être trop difficile de s’infiltrer dans les maisons.

Autrement, il peut essayer de se faufiler dans les rues, sachant dans quelle direction est le domaine-forteresse; cela reste un peu compliqué, la ville possédant probablement moult détours et éléments perturbateurs. À lui d’évaluer les risques.

Récapitulatif:

   
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∞ Kayaba & Mion



Dans la nuit, le père de famille observait la scène avec une certaine hauteur. Pour une raison qu’il ne savait expliquer clairement, il ne se sentait pas très impliqué. Une foule d’idiots transits d’une idéologie dépassée s’en prenait à ses camarades, pourtant, il restait de glace. Cependant, proche de l’ennemi dissimulé, il sentit son sang se mettre à bouillir dans ses veines lorsqu’il le vit vit se changer en sable. Ainsi donc il avait raison, les Kaigan étaient bien à l’honneur. Ces sauvages avaient frappé une fois de plus. Un rictus mauvais se dessina sur son visage alors qu’il changeait de position pour se mettre à l’abris de bulles explosives. Que le Rikudo en soit témoin pourquoi le conseiller ne se décidait pas y mettre véritablement du sien ? Namida avait été prise d’assaut par des barbares, les deux sunajins étaient confrontés à une horde de fanatiques, et pourtant, Kayaba persistait à rester dans le mesure. Quel idiot, pesta intérieurement Zakuro. Sans que le quadragénaire ne comprenne pourquoi, ses deux compères décidèrent de se séparer. Le haut conseiller faisait diversion et sa garde du corps avancerait. Bon sang mais que faisaient-ils ? Ce n’était pas le moment de se séparer.


Se déplaçant en souplesse avec l’agilité d’un félin, le père de famille changea de position une fois encore tandis que plusieurs explosions retentissaient. Toujours tapi dans l’ombre, il sortit une petite fiole de sa sacoche. D’une main, il l‘ouvrit et avala d’une traite la liqueur de riz qu’elle contenait. Un peu d’élixir de courage ne pourrait pas lui faire de mal après tout. Laissant le verre vide au sol, il se concentra quelques instants. Bien que sa technique de dissimulation était toujours active, il devait l’améliorer un peu plus pour se permettre d’avancer. Quand il atteint le niveau attendu, il laissa sa sensorialité balayer le terrain. Kunai à la main, il commença à avancer en direction de la forteresse. Il se moquait éperdument du seigneur de la ville, tout ce qu’il voulait était de tuer du Kaigan. Rien d’autre n’avait d’importance. Ses alliés lui servaient de diversion parfaite, il n’aurait aucun mal à avancer. Était-il inquiet pour eux ? Non. Les deux shinobis étaient assez puissants pour faire face à une foule de gueux. Ceci étant, il ne donnait pas chère de Mion si cette dernière fonçait bêtement vers la citadelle sans chercher à se dissimuler un minimum. Elle allait tomber dans une embuscade et des ennemis autrement plus puissants que les fanatiques s’occuperaient d’elle. Avait-elle une chance d’en ressortir vivante ? Peut-être. Quoiqu’il en soit, si elle attirait l’attention de potentiels ennemis embusqués, il serait d’autant plus simple pour lui d’avancer sans se faire repérer.


Grâce à ses dons de senseur, Zakuro avançait prudemment dans les ruelles. Il était bien impossible pour les fanatiques de le prendre par surprise. De plus, si un shinobi tentait de le prendre par surprise, il n’aurait aucun mal à faire la différence entre les différentes signatures de chakra. Alors qu’il progressait, il sentit la présence de deux individus dans une maison. Celle-ci était légèrement abimée et une partie du toit manquait. C’est par là que le ninja décida d’entrer. Même si les deux personnes se cachaient, il n’eut aucun mal à les trouver. D’un geste vif, il les débusqua. Il s’agissait d’un homme d’une cinquantaine d’année et d’une adolescente aux cheveux de jais. Le shinobi brandit son arme et bondit vers la demoiselle qu’il plaqua contre un mur. Sa main contre sa bouche, il l’empêchait de faire du bruit tandis que de l’autre, il colla le fil de son arme contre sa gorge. Le regard sévère et les traits inexpressifs, Zakuro regarda l’homme, qu’il supposait être son père.


« S’tu cries je l’égorge, dit-il à voix basse mais intelligible. J’suis envoyé par Suna, dis moi tout c’que tu sais sur la situation. »


Un tel comportement n’était pas spécialement noble, le père de famille en convenait lui même, cependant, dans une telle situation, il était dur de savoir à qui se fier. Quand bien même l’homme s’avérait travailler pour l’ennemi, il ne serait pas dur de le tuer en vitesse avant de fuir. Même s’il criait, Zakuro sentirait les fanatiques venir à lui et il n’aurait aucun mal à fuir, toujours dissimulé et ne laissant derrière lui que deux cadavres mystérieux.   



Récapitulatif de combat :




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Je me suis tirée de l'embuscade, avec pleins de bobos mais je m'en suis tirée. Les explosions ont failli m'avoir mais il n'est guère question que d'éraflures et d'ecchymoses : la chair est faible, l'esprit est fort, le zen est le centre de tout, équilibre dans les vagues, honneur dans la mort, fierté dans la terreur.
J'arrive sur un toit après avoir liquidé la bande sur mes trousses, de puissantes rafales de poussière me soufflent au visage alors que je m'enrobe dans ma cape ; le sable et moi sommes des compatriotes, nous traînons dans les mêmes coins, nous dansons ensemble, nous avons vu tout ce qui peut l'être. La petite tornade autour de nous s'éclipse pour dévoiler un Kaigan.
Lui? Ou plutôt, elle?
La muette, celle qui s'était entichée de Takeshi selon les dires de mon ami disparu au combat ; celle dont le silence d'or n'égalait que ses prestiges avec le feu, la danseuse solaire capable de transformer et baigner dans la lumière la plus obscure des eaux, la romantique. Une fille qui n'est pas méchante si je me fie à ce que disait Takeshi, mais il n'empêche que c'est une ennemie à cause de la mission et... de toutes les dévastations en bas.
Nous échangeons un regard désolé pour ceux en bas, j'essuie une larme et elle me tend un mouchoir que j'accepte volontiers. Je me mouche dedans avant de lui tendre, puis de le ranger honteusement dans ma poche, elle secoue la tête avant de le pointer du doigt, me faisant signe que ce n'est pas grave, qu'elle le lavera elle même un autre jour.

-M... Merci. Je n'imaginais pas pouvoir trouver autant de gentillesse chez une Kaigan. Je... Je pourrais avoir un câlin? Elle m'enlace une dernière fois, pose ses joues contre moi. Nous nous séparons. Ne pourrions pas êtres amies? Elle secoue la tête. Je renifle. Désolé.

Une dizaine de sbires débarquent et finissent en cendres lorsqu'ils atterrissent sur le toit. Ce sera un duel donc, ça sera un combat entre deux femmes qui ont choisi leur destin, des filles du désert. C'est la fin.
Nous nous mettons en garde ; le dragon de feu qui émerge de derrière elle jaillit de tout son corps avant de monter en hauteur, dominant toute la ville de son aura magique avant de foncer à toute vitesse sur moi. Je me déphase à côté du béhémoth incandescent avant de fondre sur l'ennemi, la Kaigan esquive mes coups méthodiques avec des esquives, feintes et déviations extrêmement rapides, même si manquant de techniques.
De sa bouche jaillit une langue de feu qui manque de me brûler au plastron, je me retrouve baigner de flammes et suis obligée d'arracher les sangles de mon armure pour éviter de finir brûler, me laissant en chemise face à la Kaigan.
Je m'élance de nouveau en concentrant une énorme quantité de chakra dans mon poing alors que l'anonyme ne transforme sa main en masse informe de lave et suintant l'énergie la plus blanche qu'il m'ait été donnée de voir.
Nous nous toisons mutuellement, s'il y avait un point de non retour à franchir, il va l'être.

-Danseuse de Feu
La mort attend ses champions.
Fin de la guerre.


Elle a un sourire et me salue une dernière fois, puis montre sa gorge en ne laissant sortir qu'un son presque inaudible, par les kamis! Une muette. Elle veut son haiku.

-Ombre de kaze
Trop de sang pour le désert.
Nirvana rouge.


Elle hoche la tête.
Nous nous élançons, le choc résonne dans mon corps avant que je ne sente une douleur ravageuse parcourir tout mon corps, j'hurle à la mort en sentant tout mon corps se carbonisé face à la colonne d'énergie qui se forme.
Puis tout redevient lumière bienveillante, la chaleur du soleil. Je ne perçois rien, lève les yeux au ciel en crachant du sang ; je le perçois à peine, l'astre tout puissant, celui que j'ai vu toute ma vie. C'est devant lui qu'elle va se finir, ma vie.
Mon regard se pose sur la belle Kaigan, mon coup de poing l'a touché au ventre, elle vomit du sang avant de faire un pas en arrière, je recule à mon tour. Elle s'effondre avec un ultime sourire, heureuse d'avoir eu une adversaire à sa hauteur.

-Que les dunes du désert guident tes pas ou que tu ailes. Je lui glisse une poignée de sable dans la main.

Réunissant mes dernières forces pour résister à l'envie de dormir, je me retourne pour distinguer un mirage sur un toit. Mes pieds pivotent gauchement alors que mes brûlures, j'ai du sang devant les yeux, je saigne des yeux, des lèvres, du nez, j'ai de la gelée en guise de nonoeils.
Je lève une main délirante dans l'espoir d'atteindre ce mirage impossible, lui?

-Zakuro, excuse moi. Je devais protéger Akihiko et c'est lui qui se montre lors de mes derniers instants. Tout le bonheur pour toi, promets moi que tu prendras soin de toi s'il te plaît.

Je lève le poing en tendant l'auriculaire un peu tremblant. Une promesse... Une promesse...
Je m'effondre, je m'endors.

Mion : morte au combat.
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Au vu de la mort de Mion et suite à discussion avec les autres joueurs, cette mission est terminée et échouée; si les joueurs veulent jouer la sortie de leur personnage de la cité, ils le peuvent.
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∞ Kayaba & Mion



Paniqué, le père de la jeune fille s’empressa de dire au sunajin tout ce qu’il voulait savoir. Il lui expliqua comment d’étranges individus avaient infiltrés la cité avant de retourner l’esprit des habitants pour les rallier à leur cause. Toute cette histoire n’était pas claire du tout et il ne mentionna à aucun moment quoique ce soit qui fasse penser aux Kaigan. Pourtant, Zakuro en avait vu un. Il le savait, il n’était pas fou après tout. Relâchant l’étreinte sur l’adolescente, il l’assomma d’un coup sec avant d’offrir le même traitement à son père. Après tout, il ignorait si l’homme lui avait dit la vérité. Il n’était jamais mauvais de se montrer trop prudent.


Alors qu’il déplaçait les corps pour les mettre à l’abris, le jônin sentit une masse de signatures affluer vers un point. En se concentrant, il ne lui fut pas difficile de constater qu’il s’agissait d’un ou une ninja. Au vu de ce qu’il ressentait actuellement, ce ne pouvait s’agir là que de Mion. L’homme sortit de la maison au moment où une seconde signature shinobi fit son apparition. Ce ne pouvait être celle du Haut-conseiller, elle était trop faible. Ainsi donc Zakuro avait eu raison, sa compère faisait une diversion magnifique. Il n’aurait aucun mal à avancer jusqu’à la forteresse dans ces conditions. Alors qu’il montait sur un toit pour avancer, il sentit une explosion et les signatures en chakra des fanatiques disparurent. Une autre attaque suicide ? Trop peu pour se débarrasser de Mion.


Alors qu’il était en train d’avancer vers le Kaigan, prêt à perpétrer sa vengeance macabre une fois encore, il fut surpris par la violence du combat qui se déroulait non loin. Son instinct lui hurla d’aller voir ce qui se passait. Il l’écouta. Arrivant sur place, il vit deux kunoichi se lancer l’une vers l’autre. Une colonne de flammes dévora Mion tandis qu’elle terrassait de son poing la femme qui lui faisait face. Interdit, le jônin la regarda de loin. Elle avait tué son adversaire, mais à quel prix ? Alors qu’elle se tournait lentement, elle sembla l'apercevoir. Le coeur de l’homme se serra en voyant l’état dans lequel elle se trouvait. Trop loin pour entendre ce qu’elle avait à dire, il la vit simplement tituber quelques instants en bougeant les lèvres avant de pointer solennellement l’index vers lui. Son corps tomba alors avec fracas contre le sol.


Interdit, Zakuro la regarda quelques instants avant de pleinement prendre conscience de la situation. Il bondit vers elle, tombant à genoux à ses côtés. Son regard était vide et elle ne semblait plus respirer. Le jônin chercha son pouls mais ne le trouva pas. Malgré ses blessures, il lui fit du bouche à bouche et tenta de de faire battre son coeur de nouveau. Laissant de côté sa furtivité il tenta de la sauver en utilisant ses jutsus médicaux. Rien n’y fit, Mion était morte. Presque par réflexe, l’homme masqua sa présence à nouveau.


« Me fais pas ça. Pas toi... »


Malgré l’état dans lequel elle se trouvait, il regarda son beau visage d’ange quelques instants. Conscient du fait que le combat qu’elle avait mené pourrait vite conduire d’autres individus à venir vers lui, il la prit dans ses bras et s’en alla. Ses pas le menèrent dans une autre maisonnée délabrée. Il trouva une chambre et installa la femme sur le lit. Tirant vers lui une chaise, il s’assit à ses côtés. Avec douceur, il ferma les paupières de la kunoichi. Comment une telle chose pouvait avoir eu lieu ? Zakuro se pencha, prenant sa tête entre ses mains. C’était sa faute, il n’aurait pas du la laisser avancer seule. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi la vengeance avait-elle une fois encore obscurci son jugement ? Les larmes se mirent à couler sur ses joues sans qu’il ne puisse les contenir.


« Je suis désolé. Tellement désolé. C’est ma faute... »


L’homme laissa ses émotions prendre le dessus le temps de quelques minutes. Il n’aimait pas pleurer mais savait à quel point faire taire ses sentiments pouvait s’avérer dévastateur. Quand il reprit contenance, les yeux rougis par ses pleurs, il avança vers le visage de la jeune femme et posa un baiser sur son front. Seul dans cette pièce sombre, Zakuro se leva. Il ne savait plus quoi faire à présent.   



Récapitulatif de combat :




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fear takes us away



Mion, Zakuro, PNJ & Akihiko


Prêt à relever le défi… Pour Suna, hein ? J’ai fait bien des choses, « pour Suna »… Mais à quel prix ? Celui de ma dignité ? De ma notoriété ? De ma réputation ? Et probablement bien d’autres choses inestimables. Est-ce que je regrette pour autant ? Non, bien sûr que non. Mon coeur et mon âme ne vont que pour la Sainte Patrie, à défaut de pouvoir encore satisfaire feu Aika. Mais est-ce une bonne chose que de donner ma vie toute entière pour la Belle ? J’en suis moins convaincu. Si je meurs, que pourra-t-il se passer ? Senshi chercherait probablement quelqu’un qui soit capable de me remplacer, mais est-ce seulement envisageable ? Loin de moi l’idée de me mettre en avant, mais… je doute que quiconque soit capable d’autant de résignation et d’abnégation pour sa Nation. De mémoire d’homme, je n’ai jamais rencontré quelqu’un ayant autant le goût du sacrifice pour quelque chose d’aussi conceptuel que l’appropriation du village. PERSONNE.
Aussi ne puis-je simplement pas mourir. Pas tout de suite. Pas maintenant. Un jour, oui. Comme tout le monde, je le sais. Mais certainement pas parce que j’ai osé clamer qui je suis réellement et à qui appartient, dans l’absolu, la cité forteresse de Namida. C’est pourquoi, à mon humble avis, fuir et laisser Mion est la meilleure idée. Bah, elle ne m’en voudra pas ; elle ne fait que son boulot et moi, je n’ai toujours fait que le mien. Il est tout à fait naturel et moralement acceptable que de se sacrifier pour un Tout, non ? En l’occurrence, je suis le Tout de Suna. Aussi la Komuro se doit de donner son corps pour le mien. Et qu’on ne vienne pas dire que je suis un homme sans coeur ni pitié ; ceci a toujours un des termes synallagmatiques du contrat nous unissant. Ni plus, ni moins.

J’ai donc craché une légère déferlante depuis ma propre bouche pour en repousser (ou au moins faire plier) un. Ainsi, le sable s’est gorgé de cette eau, me permettant de gagner quelques précieuses secondes durant lesquelles ils vont devoir lutter contre le sol humide, restreignant temporairement leurs mouvements. En revanche, je sais bien que cela ne sera jamais suffisant, aussi ai-je également convoqué toute une pléthore de bulles toutes plus explosives et dévastatrices les unes que les autres. Les vents seront-ils en ma faveur ? Aucune idée ; je suis loin d’être météorologue. En tous les cas, cela devrait me permettre de créer une courte diversion supplémentaire, qui, je l’espère, serait suffisante pour que Mion puisse rejoindre Zakuro tandis que je continuerai mon échappée sauvage jusqu’aux portes de la ville.
Mais, comme d’habitude, rien ne va jamais dans mes plans. Si cela aurait pu être une bonne idée en temps normal, il faut croire que le fanatisme environnant l’a emporté sur la raison de toute la peuplade. Aucun n’a réellement été effrayé en voyant ses comparses se faire exploser par ma technique. Aucun n’a pleuré les morts aucun n’a été choqué de voir des membres voler ci et là. Pire encore : tous me poursuivent avec d’autant plus de ferveur et de volonté de m’attraper. A croire qu’ils me considèrent comme un sacrifice.

En tous les cas, je profite de ma vitesse supérieure à la leur pour tenter d’en semer quelques uns. Ce n’est clairement pas une mince affaire et je sens quelques unes de mes mèches se faire attraper et arracher. Une bien maigre rétribution pour le salut éternel, non ? Puis, d’un coup d’un seul, voilà qu’une quinzaine de ces fous furieux me sautent dessus et me prennent en grippe, parvenant même à me clouer au sol. Non pas qu’ils soient puissants, loin de là… Ils sont juste beaucoup trop nombreux ! Alors que tout leur poids me force à m’enfoncer dans le sable, j’en repère une (enfin, je crois que c’en est une) qui semble légèrement hésitante. Son poing, bien que brandi, me vise fermement mais elle demeure toute tremblante. Le corps parsemé ecchymoses et écorché, je parviens tout de même à attraper son membre et, d’un ultime coup de levier, j’inverse nos deux positions avant de prendre appui sur le dos d’un autre…
… quand j’entends le bruit typique de plusieurs parchemins explosifs qui s’enclenchent. Ils n’ont quand même pas… Non ! Heureusement pour moi, mes réflexes sont suffisants pour me permettre de sauter bien en hauteur, évitant de justesse cette déflagration mortuaire. Je peste et crache du sang ; ils ne m’ont pas loupé. Mais les portes de la ville semblent encore éloignées… vais-je seulement réussir à m’en sortir ?

Une idée me vient alors. Toujours en courant, tentant d’éviter les cultistes sur mon chemin, j’invoque un épais brouillard, une très dense brume, qui devrait pouvoir couvrir ma fuite. Bien sûr, il n’y avait pas qu’un seul gilet suicidaire… Toujours grâce à mes réflexes, j’ai pu en éviter un autre… Mais pour éviter tout autre problème et profiter de la technique déployée, j’utilise deux fois le déplacement éclair, le Shunshin… Avant d’atterrir directement sur un autre suicidaire. Sans déconner, ils sont combien ? C’est dans ce genre de moments que je me targue d’être aussi robuste et solide, malgré mon corps bien loin d’être boosté en testostérone… Cela me permet d’encaisser (bon gré, mal gré) les différentes détonations. Ce n’est qu’après que j’aperçois les portes de la ville et… que je sens une lame me perforer l’abdomen. Juste en-dessous du coeur. Je crache du sang en abondance, mais je réalise combien j’ai été chanceux. C’est à ce moment-là que je vois du sable se former sous mes pieds… Un Kaigan !! J’aurais dû m’en douter… Hélas, je ne peux plus me permettre de combattre. Si mon chakra est encore en bonne forme, ma santé physique… Un peu moins. Il n’y a qu’à voir le trou béant qui se trouve dans mon buste transpercé de part en part. Dans un ultime effort, je parviens à mettre un coup de pied in extremis à cet ennemi qui se fait ainsi repousser. Je décide cependant de garder la lame en moi afin de ne pas laisser la plaie béante saigner un peu plus.
Ainsi, mes forces me quittent mais je parviens à monter sur les remparts, proches des portes. Si un Kaigan se trouvait non loin de là, autant éviter de me jeter dans la gueule du loup. Il y a fort à parier pour qu’on tente de me piéger une fois de plus, surtout aussi près du but… La brume commence par ailleurs à se dissiper, mais je ne vois guère trop de monde autour de moi. Ainsi je parviens à m’échapper et contourne tout doucement la ville assiégée avant de m’asseoir, dos contre une dune. Là, je me concentre et active toute ma sensorialité pour vérifier l’état des forces à l’intérieur.

« Mion… Son chakra meurt, littéralement. Je le sens. Tu auras bien servi Suna tout au long de ta vie. Tu as maintenant droit au repos, souffle-je doucement, meurtris. »

(c) AMIANTE





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