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Mercenaires Indésirables ~ PV [Daiki-Suzaku]

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Ordre de mission:

La course retour fût longue. Mon chakra dépensé et les éléments n'ont clairement pas joué en ma faveur, et pourtant l'enjeu était crucial, encore plus que ma première mission. Il fallait que je livre ce message à Konoha de toute urgence, ou le pays du feu tout entier pourrait en pâtir. Je n'ai pas le droit d'échouer, car le message me dépasse... Et j'ai donc couru, couru, couru et couru encore. La tempête avait beau rendre le terrain impraticable, je volais au dessus des conditions affreuses pour mener à bien ce que le daimyo m'avait demandé de faire. J'ai couru le jour, et j'ai couru la nuit, ne prenant pas de pause nocturne. Je n'ai pas le temps pour me ménager, et, si je dois m’effondrer, ça sera à Konoha. Et, finalement, après une épopée solitaire digne des aventures d'un Ulysse en perdition, c'est le corps et l'esprit en lambeaux que j'ai atteint le nirvana, le village caché des feuilles. Je n'ai eu que le temps de transmettre mon message aux chuunins qui gardaient la porte avant de perdre connaissance, espérant que mon message sera délivré assez rapidement pour éviter de perdre l'effet de surprise.

***

J'ouvre les yeux avec difficulté, le corps engourdi et l'esprit encore brumeux, dans un lit qui ne m'est pas inconnu... Il s'agit du mien. Je reste désorienté un instant, avant de conclure qu'on avait du me ramener ici pour me faire récupérer, étant donner que je n'avais pas de blessure physique, mais uniquement une fatigue abusive, due aux efforts que j'ai du fournir. Je me lève et me stabilise à l'horizontale, saisi par un mal de crâne passager, avant de me lever complètement avec difficulté. je fais quelques tours dans ma sombre masure, dont l'état lamentable me rappelle jour par jour l'absence de Kato, ainsi que ma volonté de fuir ce décès. Peuh, heureusement que je me fais discret dans le village et que personne ne sait vraiment ce dans quoi j'habite, ça contribuerait à rendre la réputation bien souillée de la famille Akane encore plus honnie dans le village shinobi, et j'aimerais éviter ça...

Je fais un rapide détour par la salle de bains, tombant nez à nez avec une réplique de moi en plus pâle et en plus cernée, légèrement amaigrie. Presque comme si mon portrait était celui d'une autre personne, je touche avec un peu d’appréhension les valises sous mes yeux, et le creux de mes joues. Voilà ce qui se passe quand on tire trop sur la corde. Je sens des gouttes de sueur froide perler dans mon dos, tandis que je réalise qu'encore une fois, j'ai failli y rester, et même pas besoin de Hafu cette fois. Brr... Je passe ma tête sous l'eau froide, et je décide d'aller faire un tour pour me changer les idées, et chasser les squelettes dansants qui refont surface dans mon placard. Je m'habille normalement, bandeau sur l’œil, et je me passe quand même une écharpe autour du coup en tissu léger, pas pour me tenir chaud mais plutôt pour cacher mon état cadavérique. Ainsi, même si je suis plus proche de la momie que de l'homme, on ne me jettera pas trop de regards aguicheurs. Enfin prêt, je soupire et franchis ma porte, pour me rendre compte que deux individus veillaient devant...

Un ange passe, tandis que je dévisage les deux personnes. La première, grande, imposante, et débordante de vitalité, c'est Senju Daiki. Si je n'avais jamais eu affaire à lui hormis les quelques fois ou nous nous étions croisés, sa réputation n'est plus à faire. C'est quand même lui qui a succédé à la tête des cavaliers quand Chô est devenu Kage ! Le fait qu'il soit là m'intrigue beaucoup, c'est un shinobi de valeur et le fait qu'il soit juste devant chez moi n'est pas un bon signe... Quand a celui qui l'accompagne, c'est Suzaku, un petit génie que j'avais déjà rencontré. je sais d'expérience que, même si son jeune âge fait qu'il possède encore beaucoup de candeur et d'immaturité sur certains points, ses compétences au combat sont tout bonnement terrifiantes. En bref, si on voulait m'envoyer un commando d’exécution, ça serait probablement ces deux shinobis qui viendraient... Bien que je ne me montre pas hostile, je reste quand même sur mes gardes, car je ne connais pas leur objectif, et puis ils étaient quand même en train d'attendre devant chez moi ! je les salue brièvement, tout en me préparant quand même à effectuer mes mudras au cas où la situation dégénèrerait :

"Daiki... Suzaku... Que me vaut l'honneur de votre visite ?"


Je sens que je n'ai pas complètement récupéré, et que mes compétences au combat ne seront, quoi qu'il arrive, pas optimales. Si on devait se battre maintenant, je ne sais pas si je serai capable de m'échapper assez rapidement aux deux monstres devant moi...
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Akane
Itachi

Uchiha
Suzaku

Mercenaires indésirables
Une journée comme les autres, rien d’extravagant. Je rentre d’un de mes nombreux voyages, je dois me présenter pour l’entraînement de mes genins bientôt. Je dois avouer que d’avoir une équipe de genin à sous ma responsabilité, me limite incroyablement dans mes voyages. Je ne peux pas m’absenter trop longtemps, considérant que quelques jours d’absence c’est déjà trop. Depuis que cette équipe a été mise sous ma responsabilité, j’ai l’impression qu’on m’a enchaîné au village. Je ne peux plus vivre de la même façon et déjà, c’est suffisant pour m’irriter.

J’ai passé une semaine au village avant de repartir, amis je ne suis pas parti bien longtemps, trois ou quatre jours, à m’adonner à mes vagabondages habituels. Pourtant, j’ai repris le chemin vers chez moi, il fallait que je m’enquisse de l’évolution des gamines.

J’arrive donc au village le pas trainant les pieds, j’aurais désiré voyager un peu plus longtemps, mais je n’en ai pas vraiment le luxe. Les portes du village se dessinent devant moi. D’ailleurs, il semble y avoir de l’action.

J’accélère le pas et rejoins les chunin qui sont aux prises avec un jeune homme inconscient. À mon arrivée, je demande aux chunins de me faire un rapport de la situation, chose qu’ils font immédiatement. Le jeune homme arrive de la demeure du Daimyo, avec une mission pour le village.

« Toi, apporte-le à l’hopital, assure-toi que l’hôpital le prenne en charge immédiatement, dis-je en pointant l’un des deux gardes. Toi, reste ici, je vais demander qu’on t’envoie quelqu’un. Je vais livrer l’ordre de mission à l’Hokage.»

Je me saisis du parchemin et prends le chemin de la tour de l’hokage à la course. Aussitôt le rouleau livré, je suis assigné à cette mission. On m’assigne également l’homme inconscient et un garçon que je ne connais pas, un jeune Uchiha.

***

Je me retrouve donc devant la demeure du jeune chunin, accompagné du jeune garçon uchiha qui a également été affecté à la mission. Je suis arrivé un peu plus tôt dans la journée, mais les fois où j’ai cogné à son porte sont restées sans réponse. On m’avait dit qu’Itachi, si je me fiais à ce qu’on m’avait dit, était chez lui et qu’il se reposait. N’ayant aucune information plus précises sur son état et ses habitudes de vie, je suis resté devant sa porte, un peu paumé, espérant qu’à un moment ou à un autre, il décide de se manifester. Chose qu’il fait quelques heures après mon arrivée et celle du petit genin. Il se tient de le cadre de porte nous observant comme un animal apeuré et la seule chose que j’arrive à remarquer sont leurs cheveux … Les deux garçons ont les cheveux blancs, le teint clair, on dirait des frères … M’enfin.

Je salue d’un signe de tête le jeune homme se tenant dans la porte. Alors qu’il nous demande ce que nous faisons-là. Je soupire. A-t-il reçu un coup sur la tête qui lui a fait oublier les récents événements ?

Je passe une main dans mes cheveux, avant d’ouvrir la bouche pour répondre.

« La mission que tu as ramenée au village. Je suis là pour la faire avec toi et Suzaku. Je conseille qu’on décolle dans l’immédiat si tu es en état. Cette mission a quelque chose d’alarmant. Échoué pourrait mettre le pays du feu tout entier en danger. »



Ps:
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Mercenaires indésirables.

Mercenaires indésirables.
Se réveillant en sursaut, le jeune garçon se rappela qu’il avait une mission aujourd'hui. Mais quel imbécile ! Il venait de faire la grâce matinée et cette information était totalement sortie du cerveau de l’Uchiha, se préparant avec une telle vivacité, Suzaku sort de sa demeure familiale en courant, petit déjeuner entre les dents. Cette journée restera gravée dans la mémoire de ce jeune garçon, il s’agissait en effet de sa première véritable mission en tant que Chuunin du village. Il devrait prouver à L’hokage qu’il n'a pas eu tort des lui faire confiance et que l'électron libre du village est digne de son grade.

Mais pour cette mission, le jeune garçon n’allait pas être seul. Il allait être accompagné de Senju Daiki, un ninja de renom du village de la feuille, l'Uchiha aurait plein de chose à apprendre en restant à ses côtés. Quant au deuxième membre, il s’agit d’Akane Itachi, un chuunin que le mirage de Konoha avait rencontré il y a peu. Ses talents pourront être très avantageux pour cette mission !

Alors qu’il se dirigea vers le lieu de rendez-vous, il ne tarda pas à rencontrer en chemin, le manieur de bois avec qui il fit la route jusqu'à la demeure du troisième membre de cette équipe improvisée. Sonnant à la porte, Suzaku fut horrifié quand celle-ci s’ouvrit, de voir à la place de son camarade, un fantôme.

"Mais qu'est-ce qu’il t'est arrivé mon pauvre. T’es pas en forme. Mais ne t'inquiète, le Mirage de Konoha est la pour accomplir cette mission !" Dit-il en rigolant.



Il faisait des mûdras, non pas pour effectuer une technique mais pour ajouter de la crédibilité à son discours. Mais malgré ça, il fallait réellement le prendre au sérieux car, en mission, ses capacités n’étaient vraiment plus à prouver. Il était un ninja de génie, et personne ne pourrait oser dire le contraire. - sous peine de prendre une bonne raclée. -

Les deux gradés seront-ils capable de calmer la furie ardente de l'enfant du clan à l’éventail ? On espère, car cela pour s'avérer décisif pour cette mission.

Récapitulatif:
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Le Jônin, solidement bâti, me lance un regard un brin perplexe. Est-ce mon aspect qui lui fait se poser des questions ? Ou tout simplement...

« La mission que tu as ramenée au village. Je suis là pour la faire avec toi et Suzaku. Je conseille qu’on décolle dans l’immédiat si tu es en état. Cette mission a quelque chose d’alarmant. Échoué pourrait mettre le pays du feu tout entier en danger. »

"Oh."


C'est à peu près tout ce que je trouve à répondre à Daiki, ma voix peu assurée s'entendant à peine, contrastant avec le ton assuré du solide personnage. J'ai encore une fois paniqué pour rien, bien que la situation nouvelle soit alarmante, elle aussi. Il est tout à fait logique que le village s'attende à ce que je participe à la mission que j'ai ramenée, et que je rattrape ma mission échouée auparavant. Surement, si j'arrive à la mener a bien, on me pardonnera mon échec... Mais arriverai-je à me débrouiller, dans l'état de fatigue dans lequel je me situe ?  Je secoue imperceptiblement la tête. Bien sur que j'y arriverai. Je n'ai pas le droit de faiblir, ou mon nom et celui de Kato sera encore trainé dans le boue. Il le faut. Je remonte a peine mon écharpe, tentant de cacher... ce que Suzaku surligne :

"Mais qu'est-ce qu’il t'est arrivé mon pauvre. T’es pas en forme. Mais ne t'inquiète, le Mirage de Konoha est la pour accomplir cette mission !"


Tss, saleté de gosse. Il est doué, pour sur, mais il a parfois du mal à se rendre compte de ce qu'il peut raconter, et des conséquences de ses actes. Le promouvoir Chuunin si rapidement est, selon moi, une erreur de notre cher Kage. Mais, soit. Je soupire, avant de lui répondre, d'une voix suffisamment forte pour ne pas paraitre trop affaibli, après avoir lâché mon habituel soupir de résignation :

"Soit... Obtenir l'information n'a pas été simple, et j'aurai aimé avoir a peine plus de temps pour récupérer, Suzaku... Mais" Mon regard croise celui de Daiki "Nous n'avons pas de temps à perdre. Ma fatigue importe peu."

Nous avons déjà perdu assez de temps. Je pensais que le village enverrait quelqu'un à ma place, car c'était urgent, mais je comprends la décision de Chô. Il m'envoie avec deux personnes réputées pour leurs talents hors pair, donc mon rôle ici serait plus de les amener à destination et de les renseigner, plus que de servir vraiment d'arme. Les bulldozer, ce sont eux, et mon style plus... Subtil me permettra de tenir le coup un peu plus longtemps. Daiki prends la tête de la marche, d'un pas fier, transpirant la confiance en soit, tandis que je lui emboite le pas, suivi par le jeune Uchiha. Je sais que ma position n'est pas anodine, il faut que je leur raconte. Tout. alors, tandis que nous traversons le village caché des feuilles, observés par les regards intrigués des villageois, curieux de cette troupe au style atypique, je commence a les informer :

"Nos ennemis sont des mercenaires, appelés la confédération des apprentis tailleurs du Pays du Feu, notamment ceux de la province nord estivale. Dit comme ça, c'est ridicule, mais croyez moi, ce sont des adversaires sérieux. Il est possible que leur nom ne soit qu'une couverture, mais... Certaines choses sont étranges. Ils m'ont surpris avec des techniques que je n'avais jamais vu auparavant, utilisant divers tissus, et, si, certains semblent être vraiment faibles, d'autres... D'autres sont vraiment plus coriaces" Nous passons dans une ruelle, nous écartant un peu de l'agitation du centre du village pour nous rapprocher de la porte d'entrée "J'ai croisé un type monstrueux maniant la hache, et je ne dois mon salut qu'au fait que je courrais plus vite... et que j'ai pu utiliser le genjutsu. Il n'est peut être pas seul, surtout pour la mission qu'on leur a confiée. Mener autant de raids, si on est une force mineure, c'est difficile." Nous arrivons en vue de la grande porte d'entrée, ouverte comme a son habitude "J'ai réussi a voler leurs plans, presque par miracle, mais leur repaire n'y est pas indiqué. Pourtant, je les soupçonne de ne pas être si loin que ça de la capitale, car c'est la qu'il m'ont attaqué. En fait, on ferait mieux d'aller directement à cet endroit, pour tenter d'y chercher des traces..."

Nous franchissons la porte d'entrée, et je me fige, mon regard cerné se revitalisant, brulant de détermination, observant la route, bien plus amicale que lors de mon épopée, et annonciatrice d'action. Sauf que cette fois, une partie de l'élite de Konoha est avec moi. Je laverai la honte de l'échec de ma première mission en me surpassant dans celle ci.

Je dois réussir.

Récapitulatif:
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Akane
Itachi

Uchiha
Suzaku

Mercenaires indésirables
Je lui rappelle la mission qu’il a rapportée et immédiatement je vois les roues dans son esprit tourner. Pauvre petit, sa dernière mission n’a pas dû être facile. Je vais devoir m’assurer qu’il puisse se reposer au maximum. L’autre petit a l’air imbu de lui-même, le genre de garçon inexpérimenté qui pense pouvoir sauver tout le monde dans n’importe quelle situation. Bon aller, c’est n’est pas la fin du mon mais, je m’inquiète un peu pour ce petit. Après tout, c’est dans ce temps qu’une bonne leçon d’humilité fait le plus mal … Mais je ne suis pas le mieux placer pour le lui en parler.

Son commentaire me fait froncer le sourcil. Ce gamin n’est pas en état de faire cette mission, dois-je le rapporter à l’Hokage ? Ou peut-être devrions nous prendre de plus longues pauses pour dormir, histoire de lui donner la chance de se reposer et reprendre le plus de force possible, car après tout un membre de l’équipe qui n’est pas au meilleur de sa forme physique ne sera qu’un poids pour la mission. Je soupire.

« D’abord, saches que cette attitude ne gardera pas en vie longtemps. Il faut écouter son corps. Lorsqu’il est épuisé, il ne faut pas le pousser plus loin que ce qu’il peut prendre. »

Je m’interromps pour soupirer et me calmer. Oui, j’allais perdre mon sang-froid. Depuis quelque temps j’ai l’impression que les jeunes ninjas de Konoha n’ont aucune idée d’à quel point il ets important de prendre soin de son corps de s’entraîner suffisamment sans se briser pour autant, de prendre le repos nécessaire à la guérison. Non, mais c’est quoi ces jeunes …

« Sur le chemin nous feront de plus longues pauses au soir pour te permettre de te reposer. C’est déjà mieux en termes de temps que d’attendre ton rétablissement complet et cela pourra te permettre de te reposer un peu plus pour nous donner à tous une meilleure chance de réussite. »

Je suis le Chunin qui nous explique les retrouvant de la mission. Intéressant. Ils semblent être une étrange bande de joyeux luron. Leur choix de nom me laisse douteux face à leur intelligence. Quoi qu’il soit difficile de suspecter une association d’un tel nom. Alors peut-être est-ce du géni ? Mais ce n’est pas le temps de penser à ça, mais plutôt d’élaborer un plan. Il faut également que je sache ce que ces petits peuvent faire pour préparer une formation d’équipe utile. Ensuite, il faut que je planifie l’itinéraire de notre voyage, les tours de garde, que l’Uchiha et moi-même allons s’occuper, pour laisser le temps à Itachi de se reposer.

Nous arrivons aux portes du village, mais je suis toujours dans mes pensées, me servant de mes nombreux vagabondages pour mettre sur notre chemin le plus de petits villages possibles pour dormir. Bien sûr la capitale n’est pas si loin, mais je refuser de pousser le garçon. Quoi qu’il puisse faire le voyage sur mon dos, ce n’est pas comme si ça me ralentirait, mais je ne suis pas très rapide de toute façon. Aller.

« Alors, voilà le plan. D’abord la formation, je passerai devant, Suzaku reste derrière moi, si nous avons de la compagnie, n’hésite pas à intervenir, mais si le combat est trop difficile, je m’attends à ce que tous les deux vous retraitiez. Ne risquez pas inutilement vos vies. Je peux m’occuper des combats ardus. Ensuite, Itachi, aux vues de ton état, n’intervient pas en combat, à moins que ce soit absolument nécessaire. Il faut éviter de gaspiller tes forces. Nous allons nous arrêter à un village avant d’arriver à la capitale, c’est là que nous dormirons. Nous prendrons un peu plus de temps pour laisser Itachi récupérer un peu. De là nous commenceront nos recherches pour trouver ces apprentis tailleurs de … Enfin les bandits. »

Je passe devant le groupe. Je dois avouer que cette mission m’intéresse. Chasser ces brigands fait lever le poil sur mes bras. J’ai hâte de commencer. Non pas parce que je veux les tuer, non pas parce que la chasse à l’homme éveil un quelque intérêt que ce soit, mais lorsqu’il en vient à retirer de leurs fonctions quelques mauvaises herbe, je suis toujours partant. Chô le sait. C’Est probablement pour ça que je suis ici aujourd’hui. Ça et que deux enfants contre une bande complète de barbares ne tiendraient pas longtemps.

Je passe devant ouvrant la marche vers notre premier arrêt. Je ne compte pas n’arrêter à moins d’être arrivé, ou que Itachi n’arrive pas à nous suivre dans son état ou que nous soyons attaqués (mais si près du village ? Je serais surpris)
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Mercenaires indésirables


Maintenant que la mission venait de débuter, le regard de Suzaku venait de prendre une tournure beaucoup plus froide, sombre, Itachi devait sûrement être surpris mais dès que l’enfant était dans un environnement hostile pour une raison plus que sérieuse, son comportement changeait drastiquement. Alors qu’il se mit en marche, à l'arrière du groupe, il prit la décision de ne pas activer son dôjutsu tout de suite. Il essayait d'économiser son chakra au maximum pourla suite.

Avec Itachi qui était fatigué, la mission sera d’autant plus difficile mais la réussir prouvera au village que Suzaku est digne d’être Chuunin du village des feuilles. Avançant à vitesse normale, l’équipe avait prit la décision dire prendre le chemin le plus rapide pour pouvoir arriver au petit village non loin de Konoha.

Si près du village et en pleine journée, impossible de se faire attaquer, à moins qu’on est affaire à des personnes suicidaire. Attaquer Suzaku reviendrait à mettre fin à sa vie. L'électron libre était bien silencieux pendant la marche, il observait juste, à la recherche de quelque chose d'intéressant.

Mais Suzaku se résigna à briser le silence, informant alors ses camarades de la merveilleuse idée qu’il venait d’avoir.

« Pendant qu’on sera au village, interrogeons les civiles et observons la zone, Daiki-senpai. Il n’est pas rare que des bandits possèdent plusieurs planque. »


Alors que la lumière du jour éclairait le visage de Suzaku, celui-ci se rendit compte qu’il ne tardera plus à arriver dans le village où Itachi pouvait se reposer.


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Même si les deux hommes avaient une idée de ce qui attendait leur partir du Sekai dans les jours à venir, le pays du feu semble toujours aussi paisible pour eux, comme si rien ne pouvait troubler cette quiétude. Si le chemin était simple, il n’en restait pas moins chronophage; à leur arrivée sur les terres du petit village quelconque, la journée était déjà bien entamée et le soleil tapait très fort. Le chant des cigales était, cependant, couvert par divers clâmes et chants des habitants des lieux; la descente des deux ninjas était à point nommé, puisqu’il semble y avoir quelques célébrations.

Si la majorité des citadins était occupée à festoyer au nom de la divinité de la vie, de la nature et de la santé, il fallait bien s’attendre à ce que certains rabat-joies préfèrent se plaindre dans les petits à-côtés touristiques de l’endroit, et même que certains passants en profitent pour pointer ce qui ne va pas dans le monde.

À commencer par le jeune garçon albinos qui se trimbale un parapluie en pleine journée de soleil. Enfin, si personne ne disait rien, il fallait bien se douter que le duo allait attirer l'attention. Le seul à pouvoir se fondre dans la masse est le grand homme aux cheveux ridicules, et ce parce qu'il est lui-même un fier croyant. L'autre, à l'apparence totalement différente, risque d'être pris pour de la raclure de touriste, mais pourrait bien déambuler dans le village sans souci, au vu des festivités.

Si le duo décide de continuer leur promenade au travers des petites rues, ils seront très probablement apostrophés par quelques petits marchants, qui attendent à leurs petites échoppes que quelqu'un veuille bien être assez crédule pour profiter de leur "rabais" du jour. Autrement, il serait possible de trouver de quoi manger en s'arrêtant quelque part, en s'achetant un petit truc frais ou en décidant de s'asseoir autour d'une table dans un des quelques sites de restauration.

Par contre, à ce temps-ci, trouver une auberge accueillante ne sera pas chose aisée puisque la région se retrouve prise d'assaut par un flux presque anormal de touristes; ce n'est pas impossible, mais obtenir un endroit où se reposer les deux ensemble... Il vaudrait mieux ne pas compter là-dessus.



HRP:
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Le voyage fut éprouvant.

Bien que la sollicitude de Daiki et ses mises en garde sur mon état m'irritent au plus haut point, je dois reconnaitre qu'il a raison. Chaque pas fait écho à ma folle course de l'autre jour, et je ressent chaque contact avec la terre remonter de mon pied pour finir sa course dans ma mâchoire, faisant trembler le paysage devant mes yeux, et sonner douloureusement mon crâne, éveillant un mal de tête fort peu agréable. Clairement, je suis déjà au bout du rouleau. Heureusement, cette fois ci, les éléments sont cléments, et le déluge a été remplacé.

Pourtant, je n'ai pas le droit de faillir. Je sais que, malgré mon état, il me reste des réserves. Elles ne sont pas nombreuses, et sans doute que les utiliser fera de moi une coquille creuse inutile, vidé de toute mon énergie vitale. Mais, je n'ai pas le choix. Je dois laver mon honneur, et stopper ces bandits, dont la menace devient de plus en plus inquiétante. Je préfère ne pas informer Daiki de mon état, car il s'en fait déjà beaucoup trop. Je dois tenir le coup, c'est un challenge personnel. Pour moi même, pour ma famille, pour ma sensei.

Je profite de mon nouveau parapluie pour me cacher de la luminosité du soleil qui, agressif pour mes yeux fatigués, venait amplifier mon malaise. Je suis curieux de voir ce que je peux en faire, car le peindre m'a pris de longues heures, mais je sais qu'il est maintenant terminé. Mes illusions n'en seront que renforcées... Et mes yeux m'en remercient.

Nous n’échangeons pas beaucoup de mots, sur la route. Je ne suis pas bavard, et le grand jonin au palmarès plus long que mon bras m'impressionne. Cependant, notre cheminement tranquille en duo se fait peu à peu troubler, lorsque les routes se remplissent petit à petit. Des personnes qui arrivent de plusieurs coins du sekai, visiblement, probablement un festival. Voilà qui nous arrange... sans pour autant nous aider.

En effet, beaucoup de monde, veut dire beaucoup d'infos en perspective. Des rumeurs sur les bandits ont peut être fuité, voir certains d'entre eux seraient peut-être même des mercenaires. Mais, beaucoup de monde, ça veut aussi dire qu'on va nous voir. Des shinobis de Konoha, ça passe jamais inaperçue, et ça fait jaser. De plus, nos... accoutrements sont remarquables. Et puis, j'imagine pas la galère pour se trouver à manger, ou un coin pour dormir. tss, je laisse échapper une malédiction entre mes dents. Naïvement, je comptais trouver un endroit pour récupérer dans la ville, mais j'ai une fois encore été trop peu prévoyant. arrivant dans le modeste village, je fais signe à Daiki de me suivre, désignant une ruelle ombrageuse, un peu éloignée du tumulte de la foule. Je pense qu'il est temps de faire le point.

"Daiki-senpai... Je pense que vous avez pu tirer les mêmes conclusion que moi. Tous ces gens... il y a peut être moyen d'en apprendre un peu plus sur les mercenaires. Mais, nous attirons trop l'attention, surtout moi."


Je fais un vague signe de la main, désignant mon bandeau.

"Et puis, je pense qu'il serait une bonne chose de trouver un endroit pour se reposer, et manger un morceau..."

Rien qu'a l'évocation du terme repos, je sens les valises sous mes yeux s'alourdir encore plus. Je sens que ça va être coton, avec tout ce monde. Soudain, j'ai une idée lumineuse. Mais oui... Eimi. La jeune aubergiste et son établissement ne sont pas si loin que ça. Notre précédente rencontre avait été fort étrange pour moi, peu habitué à nouer des liens avec autrui, mais cette fille m'avait troublé. Il se dégage quelque chose d'elle qui m'attire indéniablement. Comme si j'avais envie d'en apprendre plus sur elle, de la comprendre comme elle m'avait compris en m'écoutant... De drôles de sentiments, en somme. Mais pas désagréables, au contraire. Rien que le fait de penser à elle m'a fait sourire.

"Senpai... La nourriture et le lieu ou se reposer, ça ira. Je connais le lieu idéal, à a peine quelques heures de marche. Le soleil est encore haut, donc nous pouvons mener notre enquête sans crainte."

J'avise un bâtiment religieux, dont la pointe domine la ville, et que nous apercevons depuis notre allée, et que toute la ville devait pouvoir contempler. Sur son versant ouest, une grande horloge est accrochée, indiquant les heures. Je la pointe du doigt, la montrant au grand jonin.

"Nous n'avons qu'a nous retrouver ici vers, disons... 6H30 ? ça nous laissera le temps d'enquêter un peu, tout en en gardant pour le chemin retour."


Je me tais soudainement, remarquant que dans ma fatigue, j'avais totalement oublié le fait que, celui qui dirige aujourd'hui, c'est Daiki. j'avais exposé mes idées, et proposé un plan, comme si il n'était qu'un vulgaire genin. Je lui jette un regard un brin craintif :

"Enfin, si ça vous va, bien sur...  "
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Akane
Itachi

Senju
Daiki

Mercenaires indésirables
Le premier arrêt sur notre route est un petit village en plein festival, un festival en l’honneur d’Amenko. L’ironie me fait sourire, jusqu’à ce que je remarque que l’endroit est bondé. Il sera difficile de trouver un endroit où passer la nuit. Les gens pilent les uns sur les autres courant d’une activité à une autre. La musique d’instruments traditionnels raisonne, enterre les rire et les cris de joie des enfants.

Je souris en voyant une petite statue représentant Amenko. Je donne quelque pièce pour une encens et je m’installe pour une courte prière. Quelques mots plus tard, à peine une minute de passé que je me relève. J’ai beau vouloir participer à ce festival, je ne suis pas là pour ça. Je pose mon regard sur mon jeune équipier.

Le garçon épuisé. Il faut tout même avouer que sa dernière mission n’a pas dû être facile et qu’il se retrouve ici avec moi, à chasser des bandits. Mais ce qu’il suggère ne me plaît guère. Justement car il n’est pas en état de tenir un combat si les choses ne vont pas bien. J’ai une autre idée. Quelque chose que je juge moins risqué.

« Te laisser dans une mission comme la notre ne plaît pas. Si jamais tu tombes sur les bandits, ils ont une chance de te reconnaitre, non et donc de t’attaquer. Tu n’es clairement pas en état de combattre si jamais quelque chose du genre venait à se produire. »

Je regarde les environs rapidement, un petit pincement au cœur. Pourquoi faut-il que je sois en mission en ce moment ? Ce festival est une opportunité que je ne vois pas souvent, mais le village est en réel danger, les habitants d’un peu partout dans la nation du feu sont en danger. Je ne peux pas en pleine conscience d’âme décider prendre du plaisir dans un festival, aussi intéressant soit-il dans de telle circonstances …

« Je vais venir avec toi à l’auberge dont tu parles, tu y resteras pour te reposer, pendant ce temps-là je vais faire une courte patrouille des environs et questionner des habitants du coin pour savoir s’ils ont remarqué quelque chose. Ça peut sembler une mauvaise approche de ne pas être discret, mais je veux les faire venir à nous s’ils sont dans la région. De cette façon, soit nous pourront en capturer et l’interroger, soit nous pourront les suivre jusqu’à leur base d’opération. »

Je ferme les yeux une seconde, en réfléchissant. Il est certain que d’attirer l’attention sur nous n’est peut-être pas la meilleure idée, mais ce n’est pas une mauvaise idée non plus. Je ne suis pas un ninja très discret, toute ma palette ne ninjutsu est extrêmement visible. Ce que je sais faire, c’est de la destruction, du dégât. Alors autant le mettre à mon avantage. S’ils nous envoient des petits sbires ou des sbires plus, je suis confiant que je peu les vaincre facilement. Ensuite, il sera question de récupérer l’information que l’on veut d’eux … Je ne suis pas vraiment bien versé dans ce domaine, mais je crois que ça ne posera pas trop de problème …

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Avant même que le géant formule son objection, je peux la lire sur ses lèvres, et dans ses yeux. Je sais qu'il ne veut pas prendre de risque, mais je ne lui ai pas demandé de s'inquiéter pour moi. Il aurait presque un côté paternel, et cela m'irrite au plus au point, sans trop savoir pourquoi. Je suis plus un gosse, et je sais me gérer. Ce serait mentir que de dire que je suis en forme, mais je ne suis pas non plus handicapé au point d'être inutile ! Alors, certes, sa sollicitude est louable, mais l'heure est extrêmement grave, et je n'ai pas envie de me ménager alors que repose sur mes épaules la potentielle vie de milliers d'innocents. Et, selon moi, son plan est... bancal.

Quitte a attirer l'attention, autant le faire à deux non ? A moins qu'il ne me juge pas assez puissant pour ne neutraliser qu'un seul bandit... Mon visage reste de marbre, mais mes yeux trahissent ma colère, exacerbée par ma fatigue. C'est pour cela que je dois racheter mes actions, pour prouver à tous que je ne suis pas qu'un poids, que je peux moi aussi compter pour le village. Je pensais que le puissant jonin saurait me faire confiance, comme on se fierait à un chuunin, qui, même à moitié mort, continue à se battre pour son village au lieu de fuir lâchement. Mais non, il me remet dans ma douloureuse place de type rejeté, a qui on ne fait pas confiance. Toutefois.

Je ne laisse pas ma colère dévier ma raison. Qu'importe mes pensées, Daiki reste l'ainé et le chef de cette mission. Son grade lui donne forcément raison, et mon avis ne doit pas entrer en ligne de compte. Alors, même si mes yeux luisent de rage, je reste totalement impassible. La seule chose que je fais, au final, c'est m'incliner sans contester, confirmant juste :

"Soit, Daiki-sempai."


Je n'ai rien à ajouter de plus. Je n'ai pas envie de protester, car mes mots pourraient dépasser ce que je veux dire, et être déplacés. Avec cette remise a ma place, c'est tout ma fragile nouvelle confiance en moi qui vacille, et ma colère fait place à une froide résignation. Après tout, il a peut être raison... J'ai eu beaucoup plus d'exemples de ma faiblesse que de ma force au cours de ma vie, et, si malgré mes récentes aventures le jonin me considère comme un poids, c'est qu'il doit avoir raison, non ?... Alors je préfère ne pas répondre, tout garder en moi, et avancer. C'est ainsi que j'ai toujours fait, et que je dois faire à l'avenir. Apprendre à être une ombre, a ne pas faire de vagues. Quand on est pas écouté, et rejeté, on apprends à disparaitre pour ne plus déranger. Et, inconsciemment, c'est ce que je fait avec Daiki. Je prends la tête de la marche, les dents serrées, sentant le retour de noires pensées dans mon esprit, que je tente de chasser.

Ce n'est pas le moment.

La marche est relativement longue, mais je sais ou je vais. Je reconnais la route qui était un véritable enfer quand j'y étais passé la première fois, et, bien que le flot de touristes devienne un peu plus ténu au fur et à mesure que nous nous éloignons, nous n’échangeons pas de paroles. Je ne saurai plus trop comment me placer face à l'impressionnant jonin, et il doit sentir que j'ai soudainement eu besoin de solitude. Pff, que l'être humain est compliqué. Plus le temps avance, et plus je me sens largué, pour un oui comme pour un nom. Anticiper ce que les autre attendent, tenter d'exprimer des ressentis, inspirer confiance, tout cela n'est définitivement pas pour moi. Comment fait-il, lui, pour savoir toujours quoi dire, quoi faire ?

Finalement, nous arrivons à l'auberge. L'établissement n'a pas changé depuis ma dernière visite (en même temps, en a peine deux jours, comment aurait il pu ?) même si, cette fois, mon coeur est plus lourd. La première fois, je courrais pour un message et pour ma vie, aujourd'hui je cours pour la vie des autres. Un sourire cynique passe sur mon visage, et je marque une pause devant la porte en bois, adressant la parole au jonin pour la première fois depuis notre départ du village, mais sans le regarder pour autant.

"Nous y sommes. Vous pouvez partir faire votre patrouille, je ne bougerais pas."


Sous entendu, je ne serai pas un poids pour vous. Je préfère rester pour entendre sa réponse, plutôt que de lui fausser compagnie directement. Certes, je suis mal a l'aise, mais je tiens a rester parfaitement dans les codes. Il pourra trouver mon attitude insupportable, mais il ne pourra pas me reprocher d'être grossier dans mon attitude.

Je finirai par me prouver à moi même que je ne suis pas celui qu'il dépeint.
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Akane
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Senju
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Je le vois dans son visage, dans posture, dans sa démarche. Il est fâché – Amenko seul sait à quel point je peux être familier avec cette émotion – mais je ne comprends pas. Ai-je dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Suis-je une si mauvaise compagnie ? Peut-être est-ce seulement l’épuisement qui le rattrape et l’irrite ? Honnêtement, je ne sais pas. Bien que j’ai, moi aussi, un jour, été un adolescent dans un monde de ninja, je n’arrive pas à mettre la main sur ce qui ne va pas. Il y a bien longtemps que j’ai cessé de comprendre les adolescents. Peut-être serait-il temps de s’y remettre maintenant que j’avais trois jeune genin à charge.

Je le suis à bonne distance, lui laissant l’espace dont il a besoin. Peut-être a-t-il le désir de se sentir utile ? J’avoue que moi le prendrai mal si j’étais en mission et mon état m’empêchais d’être réellement efficace. La marche n’est pas longue, heureusement. Je n’aime pas les atmosphères lourds. Il faut vraiment que je trouve une façon de lui remonter le moral, sinon, c’est moi qui deviendrai fou.

Alors que nous sommes sur le pas de la porte de l’auberge dont il m’a parlé, sa phrase me laisse un peu consterné. Son ton aussi. Alors il devait être en colère contre moi. J’inspire un bon coup avant de lui répondre.

« Écoute petit, repose-toi bien. J’aurai besoin de toi pour les affronter. On est deux sur cette mission et il y a une bonne raison. La seule chose que je sais pour l’instant, c’est que je te veux à ton cent pourcent lorsque l’on va combattre ces types. J’ai besoin de quelqu’un de confiance pour garder mes arrières. »

J’espère que je ne sonne pas comme ces vieux types trop optimistes ou trop niais pour faire face à la réalité, mais je crois que ce que je disais n’était pas si mal.

« Et de toute façon, de te laisser te balader plus longtemps dans cet état serait un affront à Amenko. Oh ne me regarde pas comme ça. Même les types comme moi ont des choses en quoi croire ! »

Mon ton est léger sur mes dernières phrases, presque comme si je cherche à plaisanter. Je n’en suis pas certain moi-même, mais j’espère qu’il comprendra que j’ai pleinement confiance en ses habiletés, mais que pour l’instant, je considère plus judicieux de le laisser se reposer.

« Aller. File te reposer, je te ferai un rapport de la situation au dîner, si ça te va. »

Je lui tourne ensuite le dos pour lui prendre la route du village de nouveau. Je fais un tour à l’extérieur, inspectant les abords et l’orée de la forêt et lorsque je termine passe au centre du village parcourant les rues principales. Ce que je cherche sont des signes suspects pouvant indiquer la présence des … enfin, des mercenaires que nous cherchons. Des planques, des signes, des regards suspects. J’y passe tout le reste de l’après-midi et une bonne fraction de la soirée. J’y mets tout le temps nécessaire, c’est après tout, d’une importance capitale que de commencer à chercher des indices immédiatement.


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Si le jeune nouvellement dark emo aux tendances albinos s'attendait ainsi à trouver une refuge accueillant pour un doux sommeil réparateur en compagnie d'une lady particulièrement charmante, il se verra vite pris de court par une lourde déception. Si l'entièreté de l'endroit semble encore tenir debout vu de l'extérieur, l'idée change drastiquement une fois avoir pénétré à l'intérieur.

Le vide. Le manque.

La dévastation manque pourtant; tout semble n'avoir été qu'enlevé de là, les meubles comme la décoration. L'atmosphère particulière et protectriceque le jeune Itachi aurait pu avoir ressenti à sa dernière visite n'est décidement plus. Si le jeune homme décide de fouiller un peu les lieux (et ainsi ne pas rebrousser chemin tout de suite pour rattraper le beau brun aux difficultés sociales flagrantes mais au coeur tendre et secrètement pelucheux), il remarquera rapidement quelques traces de batailles silencieuses; s'il y porte attention, le sol sous ses pieds craque et grince un peu, les murs sont maintenant ornés de quelques bosses de la taille d'un bon poing d'homme viril, et les chambres ont été complètement vidées.

Qu'est-il arrivé à la dame qui occupait ces lieux?

Si le jeune homme souhaite chercher un peu plus, il pourrait peut-être trouver quelques détails intéressants. Pourtant, en apparence, cette auberge est complètement dénudée; il faudra donc chercher allègrement et exhaustivement. Une intuition pourrait chuchotter à son oreille que "ce lieu n'est pas sûr du tout"...

***

Le géant de terre et de bois se retrouve lui aussi seul à rentrer au petit village en fête pratiquement organisée pour lui. L'escapade du jounin de Konoha autour des bois de l'endroit révèle ainsi quelques traces: un homme comme lui, habitué au visage inaltéré de la nature, ne peut ignorer les traces humaines d'un passage rapide et distrait. Il peut discerner des traces de pas dans la terre auparavant boueuse séchée par le soleil, et noter mentalement que plusieurs branches d'arbres ont été coupées.

Coupées. Pas brisées; coupées.

Ces restes ne sont pas sur le sol, pourtant. Si l'homme est curieux et le souhaite, il pourra probablement revenir plus tard et investiguer davantage, mais avec un coup d'oeil rapide, il semble qu'il y ait des campeurs dans ces bois. Une multitude de campeurs, puisque ce phénomène peut être remarqué un peu partout dans les bois.

À l'intérieur du village, le moment un peu tardif ponctuant le retour du Senju lui permet d'examiner la "faûne" locale, se constituant de plusieurs "oiseaux rares" qui ne rendaient pas très bien avec l'apparence de la population locale. Probablement des touristes plus matures que ceux qui ont été vus durant le début de la journée, qui sont là pour prendre part aux autres festivités de la nuitée.

Si Daiki ne trouve pas d'informations concrètes durant sa tournée du village, il rencontre un nombre assez important de fois la même silhouette. Une jeune femme, son corps crie 21 ans et ferait facilement damner les divinités de la santé et de l'amour dans leur propres fantasmes originels. Brune, yeux verts pétillants, abrillée par un beau drap luisant d'étoiles (... un kimono excessivement beau, en somme), un peu grande pour une femme de son époque. Mais quand on peut améliorer la perfection...

Pourtant, ce qui pourrait faire tiquer le grand homme basané ne serait pas sa beauté, mais le fait qu'elle est "accompagnée" par un homme, qui l'a suivie tout ce temps, à chaque fois qu'il avait croisé la dame dans les rues bondées. Suivie étant une erreur; elle est prise en filature par l'homme dont la carrure est impressionnante, mais dont l'allure est difficile à détailler à cause de tous les passants.



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Le grand jonin tente de me remonter comme il le peut, mais ses mots rentrent dans l'oreille d'un sourd. Ces arguments se tiennent pourtant, et je sens qu'il est sincère, mais juste ça ne marche pas. Je pense que malgré le fait que je ne veuille pas l'admettre, la fatigue altère mon jugement et ma perception des choses, et m'empêche d'être objectif. Tout ce dont j'ai besoin, maintenant, c'est du sommeil.

Je le regarde partir, avant de franchir les portes de l'auberge, et de me figer. Plus rien n'est à sa place. Il n'y a plus rien. D'instinct, je dégaine mon kunai, avant d'avancer avec précaution dans la bâtisse, les sens en alerte. J'avance en faisant le moins de bruits possible, et tendant l'oreille pour tenter d'entendre le moindre mouvement, et j'observe les pièces dans le moindre détail.

Bien que tout semble avoir été retiré dans la plus grande normalité, comme un déménagement surprise, je remarque des traces suspectes, tel le grincement de certaines lattes que semblent avoir été abimées, ou encore des marques sur les murs trahissant des coups. Peut être qu'en toute logique, n'importe qui verrait ça comme un déménagement, une fermeture normale de l'auberge, mais deux jours auparavant j'avais beaucoup appris sur la jeune femme vivant ici. Et je me souvient de cette impression étrange que j'avais eu, comme si elle n'était pas à sa place ici, comme si elle avait connu autre chose... Impression que j'avais eue en observant ses gestes, ses manières, lorsque nous discutions, apprenant l'un de l'autre.

Elle apprenait de moi.

J'ai l'impression d'avoir un coup au cœur lorsque cette idée me vient en tête. Les bandits ont du savoir que le plan leur avait été dérobé par un Konohajin... et, juste avant, des gens nous ont sans doute vu discuter, l'information a du circuler, que la tenancière de l'auberge et le shinobi avaient parlé... Et si ils l’avaient enlevée pour faire pression sur moi ? Et si, par ma faute, on allait lui faire du mal ?

Cette pensée me trouble énormément, me panique presque. J'ai été fou de me dévoiler un peu, de sortir de ma froide réserve avec le commun des gens. Je n'ai pas réfléchi aux conséquences de mes actes, et j'ai impliqué une innocente. Et Daiki est loin... Je regrette ce que je lui ai dit, et mon comportement, comme je regrette de ne pas pouvoir tenir la promesse que je lui ai fait. J'allai devoir bouger, j'allai devoir partir à sa recherche. Le repos attendra.

Mais, première étape, trouver des indices. Peut être que ce ne sont pas les mercenaires qui l'ont enlevée. Peut être que si, et qu'elle à laisse des pistes pour la localiser, au cas ou quelqu'un passerait. Peut être qu'il y a quelque chose, un début de solution. Un espoir. Dussé-je passer la maison entière au peigne fin, et même le pays du Feu, je la retrouverais !
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L’aspect de la forêt me laisse perplexe l’espace de quelques instants. Il faudra inspecter cela un peu plus tard, quand Itachi sera reposé. Je ne m’attarde pas très longtemps, car de m’aventurer seul serait tenter le diable. Je décide donc de retourner vers le village, pour faire un peu de repérage. Peut-être trouver des indices sur ce qui se passait dans la forêt.

En entrant dans le village, le commence par inspecter la périphérie, les rues les plus éloignées du festival. Je vérifierai celles-là plus tard. Balayant les maisons des regards, je me dis que je n’apprendrai rien de pertinent-là. À moins que ceux que je recherche habitent ici.

J’en profite pour me renseigner auprès d’habitants du village sur ce qui se passe dans la forêt. En tout honnêteté, de voir la forêt ainsi malmenée me laisse un peu amer. Que se soit en lien ou non avec ma mission, je ne peux laisser un tel affront sans représailles. Je m’enquéris donc auprès de quelques villageois, en fait jusqu’à recevoir une réponse plus précise que : je ne sais pas.

Je choisis donc de m’approcher du milieu du village, là où se trouve le marché, les bars et les auberges. Je visite la plupart des établissements un à un prenant quelques heures. À plusieurs reprises, je vois la même femme, suivi d’un homme inquiétant. Au départ je ne réagis pas vraiment. Mais à force de les revoir, je m’inquiète pour la femme, mais à la positon de l’homme par rapport à elle, et ses réactions me font penser qu’ils se connaissent un minimum, car il est impossible d’être aussi ignorante d’une présence de cette façon.

Après quelques minutes, je décide qu’il faut manger. Je choisis donc de m’arrêter à un petit restaurant pour y commander quelque chose rapidement. Deux portions pour apporter, une pour moi et une pour Itachi.

Une fois la nourriture acquise, je prends le chemin de l’auberge. Je n’ai spas trouver grand-chose, mais je ne suis pas très surpris. Nous ne pas encore arrivés à Tanzaku, leur cible principale.


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Le jeunne homme, s'interrogeant sur la disparition soudaine de la dame ainsi que de toutes ses possessions, en vint à fouiller un peu en observant au mieux de ses capacités l'endroit. Sans grandes traces de souillure visible, il y a pourtant un détail assez craquant sous ses pieds.

Bien sûr; si on se doit de cacher des choses, on évite de les laisser accessibles à tout yeux curieux qui passent le coin de la rue. Le jeune homme et son regard habile (et surtout ses pieds un peu malhabiles- ou manquants de chance-), par contre, réussira assez rapidement à découvrir le secret laissé dans cette auberge, une fois son pied libéré de l'étreinte du plancher. Une latte avait cédé sous son poids, et sa jambe se retrouvait dans le vide et l'obscurité d'un sous sol de fortune. Sans grande blessure, le jeune pourra facilement se libérer et remarquer que les lattes autour du trou sont tout aussi movibles que celle qui venait de lui faire une petite frayeur.

S'il le souhaite, il peut, en s'appliquant un peu, agrandir le trou et essayer de s'y glisser, mais...

Au dessus du jeune homme, sur le toit du petit bâtiment, on entend des pas rapides et agiles. Au fond de l'un des corridors, dans la noirceur d'une des chambres, des bruits de pas qui se veulent discrets; les bruits de pas au plafond se sont arrêté au même moment.

La première pensée qui devrait venir au jeune garçon est la suivante;

Quelqu'un est entré par l'arrière.

Puis, le jeune homme peut entendre une voix derrière la porte d'entrée de l'endroit; tout porte à croire qu'il est cerné. Une voix retentit derrière la porte: «Je vous ai vu entrer! Sortez immédiatement, où il vous en cuira!»

Coincé, le jeune albinos n'a que peu de choix. Il peut se rendre et rester à la merci de la voix derrière la porte (qui semble en colère, mais qui par son timbre donne un indice au jeune: le propriétaire ne semble guerre plus vieux que lui), il peut tenter une évasion habile en tentant de contourner la personne qui se rapprochent lentement mais sûrement (pourtant, il semble encore qu'elle tente d'être discrète...), ou il peut essayer de confronter l'un des deux inconnus, peut-être? Voire, peut-être sera-t-il assez ingénieux pour trouver une autre option?

À voir, mais le temps presse...

***

Les déplacements du Senju sont bien pensés, et son choix d'enquêter au milieu du petit village, là où la population baigne en forte concentration à cause du festival, est extrèmement judicieux. Ce qu'il avait découvert au sujet des boisés environnants était simple, la réponse la plus commune étant qu'«il y a beaucoup de campeurs dans les environs ces temps-ci... beaucoup plus que les années précédentes.» On comprend vite que les habitants n'ont eux-même pas l'habitude de voir une si grosse coupe, et que dans les années antérieures, le festival n'a jamais attiré grand monde de l'extérieur et qu'il s'agit principalement d'un évènement local.

Le passage des mêmes individus semblent laisser l'homme au teint riche un peu indifférent. Il croise le duo supposé à quelques reprises encore, puis finit par récupérer un peu de nourriture pour son compagnon et lui. Par contre, il mit un temps fou à trouver la sortie du village, qu'il aurait juré avoir vu au moins dix fois. Pour une quelconque raison, il mit une trentaine de minutes à retrouver la sortie, comme s'il avait tourné en rond sans s'en rendre compte...

En quittant les lieux achalandés et en se dirigeant vers les bois, Daiki entendit quelques coups de hache répétés et délibérés, mais les coups ne sonnaient pas assez creux pour laisser paraître qu'un individu coupait un arbre de plus. Probablement du bois pour faire un feu?

Le bruit redondant ne semble pas venir de la même direction dans laquelle l'homme doit se diriger. S'il souhaite faire une halte, c'est possible, mais cela risque de le retarder assez pour que son repas devienne froid.

Il entend aussi des bruits de feuillages agités, un peu partout autour, de manière parcimonieuse; les bois sont un peu plus remplis que lorsqu'il revenait de l'auberge, ça c'est clair.


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J'avance, doucement, avec précaution. Je ne dois pas faire de bruit ! Mais le plancher ne m'apprécie vraiment pas. A chaque pas, il hurle de toute son âme, faisant un bruit monstrueux dans le calme de la petite maison. Jusqu'a ce que mon pied traverse carrément le plancher, me faisant instantanément comprendre (et sursauter). Il y a un sous sol. Je retire ma jambe, constatant avec satisfaction que je ne suis pas blessé, et je remarque que les autres lattes du plancher sont amovibles. Nul doute, il y a un vrai passage là dessous. je commence à retirer des planches, motivé par ma curiosité, lorsque des bruits de pas se font entendre sur le toit. Quelqu'un est entré par l'arrière.

Ni une ni deux, je dégaine un kunai. je ne sais pas ce qui se passe ici, mais ça ne m'inspire pas confiance.

«Je vous ai vu entrer! Sortez immédiatement, où il vous en cuira!»

Une voix provenant de la porte principale retentit. Je suis cerné. La voix de l'extérieur semble jeune, mais ça ne veut rien dire, c'est peut être une tromperie, ou bien ils travaillent ensemble. Je pourrai peut être les vaincre, mais je suis déjà faible. Une seule solution... fuir. Et retrouver Daiki. L'informer de ce qui se passe ici. Ça a peut être même un lien avec nos mercenaires ! Et, le seul moyen de fuir lorsqu'on est cerné...

C'est de prendre un passage secret.

Je retire quelques planches du sol, découvrant petit à petit le trou. C'était... profond (pas de mauvais jeu de mots.) Je n'en vois même pas le fond ! j'active rapidement Ki Nobori no Shugyô, concentrant du chakra dans mes pieds, et me glissant dans le trou, me retrouvant à l’horizontale. Et avec un trou béant dans le plancher. Facile pour mon adversaire de savoir ou je suis allé ! A moins que... Je retire rapidement mon manteau, que je place sur le trou. Un rapide Kakuremino, et voici mon manteau avec l'apparence du plancher, comme neuf. Passer la pièce au pigne fin m'avait bien aidé à mémoriser son apparence, et, ainsi, on dirait que le sol est comme neuf. Fin, comme avant.

Je me retourne, satisfait de mon entourloupe, bien que meurtri de devoir laisser mon manteau derrière moi. Si quelqu'un a le malheur de marcher dessus... Je n'ose imaginer la douleur de la chute. Mais je n'ai pas que ça à faire. Il faut que je me dépêche d'explorer ce sous sol. Qui sait, il y aura peut être une sortie qui me permettra de m'en sortir ?

Recap':
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Donc une coupe aussi agressive des arbres n’est pas habituelle pour la région. Pourtant, est-ce du hasard ? Je me retrouve à chercher une bande d’apprentis tailleurs plutôt violents ayant des idées de révolutions et je me retrouve devant un tel scénario … J’ai beau vouloir me dire que c’est le hasard, je n’y arrive tout simplement pas. La coupe, la soudaine popularité du festival … Il y a anguille sous roche. Il faudra que j’explique à Itachi ce qui se passe, mais plus j’en découvre, plus je me dis qu’il est primordial qu’il se repose. Nos ennemis ne doivent pas être bien loin …

En rond. Je tourne en rond. J’ai dû perdre mes repères à cause de la foule, elle est tout même assez dense … Aller ce n’est pas la fin du monde. De toute façon, j’ai toujours été mieux dans la forêt qu’en ville, en voilà qu’une preuve de plus. Je perds trop de temps avant de réussir à sortir du village, mais une fois que j’y parviens, je m’arrête à la sortie et inspire un bon coup. Le bien fou que ça me fait de ne plus être aussi entouré. Je presse le pas, je ne veux pas retarder davantage avant de rejoindre mon jeune équipier et le mettre au parfum de mes trouvailles.

Mais ces sons, la nature est agitée toute autour de moi, je ne suis pas seul. Bien ? Mal ? aucune idée. J’entends le bruit de branches que l’on coupe. Ce n’est pas un arbre qu’on abat, mais la coïncidence est trop forte pour que je reste sans réaction. Je range mon repas dans mon sac de voyage, il n’est pas question de risquer de le perdre, puis, lentement – parce que vous me voyez aller rapidement ? – je m’approche de la source du son.

Je ne peux affirmer avec certitude de ce qui m’y attends, mais, je ne veux prendre aucun risque. Considérant mes réflexions passées. Anguille sous roche, on ne joue pas avec ça. Il serait certainement plus judicieux que je retrouve Itachi, mais l’opportunité est trop bonne, pour au moins gratter quelques informations et le jeunot doit se reposer. Il n’est pas en état de me suivre dans mon aventure.

Je prends donc un kunai de mon étui, simple précaution, et j’espère ne pas effrayer un pauvre campeur qui n’a aucune idée de ce qui se passe et du pourquoi je suis tant sur mes gardes.


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Itachi ne s'en doutait pas, mais il venait probablement d'éviter le pire! La glaise du sol accueille ses semelles, signe qu'il a pu redescendre du mur sans accroc. S'il tend l'oreille, il se rendra vite compte qu'il n'y a, encore au dessus de lui, qu'une seule source de bruit de pas. L'avancée dans le court tunnel se fait lentement; il est très difficile de voir devant soi, mais un ninja entraîné à danser avec les ombres et la nuit ne devrait pas se laisser miner par ce genre de détail. À noter qu'en descendant du mur, l'albinos aurait pu prendre conscience que le "plafond" du "sous-sol" était très élevé, loin d'être exigu.

Il n'entend pas la porte de l'auberge s'ouvrir, et ce même s'il le pourrait facilement.

Son stratagème semble efficace.

Le tunnel n'évolue qu'en ligne droite; si le jeune aventurier en danger longe un mur, c'est son impression la plus probable. Il pourrait tomber sur quelques cul-de-sac avant d'arriver au bout, si Itachi décide de ne pas se risquer et de longer un mur. Après seulement quelques minutes, il devrait arriver au bout du tunnel trouver quelque chose par terre, sans pouvoir discerner ce que c'est. Le sol un peu sec du fond du tunnel change rapidement, les sons d'une terre moite et poisseuse parviennent à ses oreilles alors qu'il s'avance, signe qu'il y a une sorte de liquide par terre. L'objet en question est assez gros, et le jeune ninja peut au moins discerner sa couleur pâle, marbrée par une teinte sombre et liquide.

Pour savoir ce que c'est, il faudra s'en approcher davantage et y toucher.

À lire seulement si Itachi touche l'objet; à choisir avant de continuer:

... Un gros bruit. Comme quelqu'un qui tombe d'un étage. Des bruits de casse, de débris. Puis, la voix: «Arh! C'te foutu plancher en carton!»... l'homme derrière la porte, aucun doute. Il parle fort, Itachi l'entend se décourber et se relever, mais il est définitivement trop loin pour que le ninja puisse le voir. «Je sais que tu es ici! Assez joué, montre-toi avant que je te mette la main dessus, sinon ça va mal se passer!»

Son ton est impatient, probablement parce qu'il sait ce qui se cache dans ce tunnel. À l'entendre, il est énervé et ne semble pas vraiment confiant. Dans l'état des choses, une confrontation semble inévitable, à moins que le petit Konohajin ne trouve une autre astuce pour éviter la mauvaise rencontre.

***

Le grand homme un peu lent s’approchant avec son poignard ninja à la main, le petit homme à la hache compensatoire lâcha son arme et le bout de bois qui pendait au bout. Visiblement, on dirait qu’il ne faisait que couper du bois sur une souche. Ses mains se retrouvent en l’air en moins de deux secondes, surpris et effrayé. Il voit Daiki s’approcher de plus en plus, et parle fort pour s’assurer qu’il entende ses paroles de poltron. «Pardon, monsieur le ninja! Ne nous faites pas de mal, on coupait juste un peu de bois pour notre campement ce soir!»

À ses paroles, il n’est pas seul. Pourtant, à l’endroit où il se tient, l’homme de bois ne peut constater la présence d’autres campeurs. Le bruit au loin dans les bois, par contre, indique que ses amis potentiels se sont éloigné. Probablement pour laisser l’autre gérer la rencontre et ne pas s’approcher de l’homme bâti par Amenko.

Si Daiki s’est grandement approché de l’homme, il peut voir derrière ce dernier quelques tentes rudimentaires, construites sur le tas. En apparence, elles n’ont rien de spécial, tout comme le coupeur de bois; il n’est pas très vieux, mais il semble être bien entretenu. Il n’a pas la forme d’un ninja, mais Daiki pourrait jurer qu’il n’est pas un simple paysan. Quelqu’un qui s’entraîne religieusement peut facilement le remarquer; l’homme n’est pas aussi frêle qu’il le laisse paraître.

Il reprend dailleurs sa hache pour la poser contre la souche, à côté de son petit bois; il n’y en a pas beaucoup, ça ne devrait pas faire offense à la divinité de la nature... du moins pour les non-croyants. «Vous pouvez ranger votre couteau, monsieur le Ninja! On ne cherche pas les problèmes» Il a parlé fort, et malgré le sens de ses paroles il ne semblait pas effrayé. Si Daiki observe en direction du bois, il peut remarquer que la verdure bouge, comme si ceux qui s’y cachent s’éloignaient.


HRP:
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Décidément, je cours beaucoup trop en ce moment.

J'ai un rire silencieux, car c'est une sensation de déjà vu qui s'installe. Une fois encore, je dois courir pour ma vie. Ce n'est pas un moustachu psychopathe, cette fois-ci, mais une menace peut être encore plus grande. Je ne sais pas ce qu'il est advenu de la jeune femme, et je ne sais pas ce qui se passe ici. Tout ce que je sais, c'est que je suis loin d'être en sécurité.

Alors je cours.

Des culs de sac ? Tant pis, je reviens en arrière. Une obscurité totale ? Pas grave, on a pas besoin de voir pour courir. Je cours quelques minutes, commençant sérieusement à me demander de quelle taille est-ce tunnel, et soudainement je ralentis le pas. Le sol devient plus... poisseux, plus visqueux. Comme si de l'eau était présente, mais pourtant je ne la ressent pas. Et mon pied heurte en objet. Par une curiosité un peu morbide, je tente de l'identifier, et mon cœur rate un battement lorsque je comprends qu'il s'agit d'un corps, et que je marche dans son sang.

Au toucher, je frémis d'horreur. Cette personne n'a pas eue une mort facile. Il y a beaucoup d'entailles, de meurtrissures, signe d'une torture immonde. Mon coeur rate un autre battement lorsque je comprends qu'il s'agit d'une femme, et que, par dessus tout, le plus horrible de tout... son visage semble comme effacé.

C'est peut être la première fois que je suis heureux d'avoir du mal à ressentir des émotions. Le jeune Itachi aurait sans doute pleuré, culpabilisé, se le serait reproché à vie, en aurait gardé une marque brulante, l'empêchant de dormir. Mais j'ai traversé ce pays obscur trop de fois, j'ai usé tout ce qui pouvait me rester d'humain lorsque j'ai perdu tout ce qui comptais pour moi, petit à petit. C'est précisément devant ce cadavre que je me rends compte que je n'ai plus rien d'humain, que la guerre qui m'oppose à mes démons, je l'ai déjà perdue.

Car je ne ressent rien.

Elle est morte, et ça ne m'inspire rien. Uniquement un froid stoïcisme. S'en est presque effrayant.

Soudainement, j'entends un bruit fracassant, suivi d'un juron. Ma sinistre prédiction avait été juste, et l'homme avait bel et bien traversé le plancher. Sauf que contrairement à ce que je pensais, l'homme n'en est par mort. Au contraire, il semble énervé, et peu disposé à m'épargner. Il va falloir que je trouve un moyen de m'en sortir, et vite !

Je réfléchis quelques secondes, alors que l'homme s'approche petit à petit de moi, et un plan me vient en aide. Audacieux, risqué, mais un plan quand même. De toute façon, j'ai besoin de savoir ce qui se passe ici...

J'utilise Mizu Rappa pour générer de l'eau, et j'attends l'arrivée de l'homme. Dès qu'il entre dans mon champ de vision, j'effectue mes jutsus pour lui lancer un Suiton Sigma, pour essayer de le déstabiliser, et pouvoir mettre mon plan à exécution. En l'attendant, j'accroche mon parchemin explosif à l'un de mes kunais, que je cache dans mon dos.

Recap':
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Le son qui m'avait inquiété s'avère être réellement un homme qui coup du bois, sur une souche. Je m'approche jusqu'à ce que l'homme lève les mains en signe d'abandon et qu'il s'adresse à moi. Je n'avais pas imaginé que la simple vue de ma personne pouvait créer ce genre de réaction ... le métal maintenant chaud de mon kunai dans ma main me fait réitérer cette réalisation. Le mec arrive, arme au poing et il s'imagine être inoffensif ... faudrait bien que je revoie une ou deux choses par rapport à mes actions en public ... il ne faudrait pas accidentellement créer un incident diplomatique.

Je soupire et, range mon arme lentement un air bêtement désolé affiché au visage.

«Pardon l'ami, je ne voulais pas te faire peur.»

L'homme pose sa hache, et continue de parler. Je dois avouer que ses propos et son choix de mots sont particuliers, je lance donc un regard suspicieux à l'homme et balaie du regard les environs. C'est à ce moment-là que je vois les arbustes bouger.

Plusieurs hypothèses me viennent à l'esprits, mais les deux principales sont toutes simples. Soit ils vont tenter de me tendre une embuscade, soit ils s'enfuient.

Et il n'est pas question que je laisse ses hommes fassent l’un ou l'autre. S'ils s'enfuient, c'est qu'ils ont fait quelque chose de mal et s'ils tentent l'embuscade ... est-ce que je dois expliquer ? Il n’empêche que tout cette situation cache clairement quelque chose. Quoi ? C’Est exactement ce que je compte découvrir. J'inspire un bon coup et de ma voix forte résonne avec un brin d'autorité :

«Vous-là qui partez en catimini, arrêtez-vous !»

Mais sans succès. Les buissons s'agitent encore, les tentent encore de fuir. Merde. Il faudra user des grands moyens. Je fais donc quelques muddras rapides et mes deux bras se transforme en un bois très souple et ils s'étirent en direction du boisé, là où j'ai vu les mouvements peu discrets des fuyards. Mes lianes s'entortillent autour des hommes et des arbustes.

«Bon, vous me dites ce qui se passe ?»

Ma voix semble désormais plus découragée, plus blasée que quelques instants plus tôt. Ils sont clairement un peu trop suspicieux pour qu’il n’y ait pas anguille sous roche, mais voilà, c’est bien ça le problème.

« Parce que soyons honnête, vous êtes tous vachement louches comme mecs. Vous n’êtes pas de simples civils n’est-ce pas ? »





Récap:
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La découverte macabre maintenant faite, le jeune ninja est pris au piège dans cette petite caverne de fortune. Le piège tendu, il attend que sa cible s’approche assez pour être à vue, prêt à bombarder le pauvre individu.

Il ne perdit pas de temps à arriver, kunai en main et lumière au bout des doigts; on peut l’entendre patauger dans le piège sournois du manipulateur de marées qui allait bientôt pouvoir s’improviser pompier. À peine Kotetsu eut-il le temps de croiser le regard de sa cible qu’il fut sonné, projeté au loin par une trompe d’eau à haute pression. En se heurtant au mur bosselé, il fait état du coup qu’il s’est mangé à la tête. Ça va laisser un bleu, c’est certain...

Pris au dépourvu (et aussi de peur face à la réalisation que son opposant aurait peut-être eu le temps de piéger le reste de la cave), la nouvelle recrue des mercenaires du feu refuse de se risquer à évoluer en terrain maintenant hostile. Si ce gamin compte jouer comme ça, lui aussi.

«Tu l’auras voulu!» pesta l’apprenti, prêt à faire regretter sa présence en ces lieux au cracheur de première catégorie. Lui aussi, il peut cracher des trucs! «Nuage de poison!!» Il fila rapidement quelques mudras en se déplaçant, la lumière toujours au bout d’un doigt.

C’est peu ingénieux, soyons honnête, mais c’est drôlement efficace. Les recoins de l’endroit se retrouveront bientôt emplis de cette fumée noire, opaque; l’empoisonneur s’avance jusqu’à pouvoir entendre le bruit de quelques gouttelettes d’eau tomber dans la marre faite par cet intrus sournois, pour pouvoir en finir rapidement et ne pas avoir à attendre que son poison à rat ne fasse effet. Il évite à tout prix de se rapprocher plus de la petite étendue d’eau; elle arriverait jusqu’à ses genoux, c’est largement suffisant pour qu’il se fasse tendre un piège.

Itachi, coincé dans l’antre, peut voir le nuage sombre s’approcher; il a eu assez de temps pour repérer son opposant de par sa faible lueur et ainsi connaître sa position actuelle. Visiblement, l’homme s’est prostré au milieu du chemin, forçant le shinobi à lui faire front tôt ou tard. Ainsi, il n’est plus devant l’entrée de ce trou à rat. Il doit forcément y avoir un moyen d’éviter cet affrontement…

***

«Attendez!!» crie l’homme à la hache, plus surpris que paniqué par le jet de lianes.

Cordés de partout, les petits brins d’hommes se font trainer hors de leur cachette. Plus chétifs que de raison, les quatres individus sont visiblement irrités d’être ainsi traités. L’un d’entre eux grogne, la rage aux dents : «Ça fait plus d’une heure qu’on essaie d’attraper de quoi faire cuire sur le feu! Vous vous prenez pour qui, à venir faire je sais pas quoi pour nous ligoter comme ça!?» Celui-là, il panique.

Réaction attendue d’un civil un peu bouillant, ajoutant à cela quelques tentatives de mouvements pour défaire les liens de bois de Daiki. Pourtant, rien n’y fait.

L’approche était peut-être un peu trop virulente. Daiki ne pourrait pas le savoir, mais ces hommes auraient pu être un danger pour plus que la simple faûne et flore locale. L’homme bronzé et musclé n’eut aucun mal à utiliser ses lianes pour rapprocher les hommes, signe soit qu’ils n’opposaient probablement pas de résistance ou qu’ils n’avaient pas autant de force que lui.

Pourtant, il y avait bien quelqu’un capable de faire face à cette force de la nature, et Daiki fut pris de court. Il s’était adressé aux hommes ligotés, avait détourné son regard juste assez longtemps pour que le bûcheron, rapide et endurant, ne donne un solide coup de sa hache sur les liens de bois.

Il a ainsi, avec aisance, séparé ses amis de la poigne du Senju.

Une telle démonstration de force, une si grande prouesse physique, ne se voit pas tous les jours, même pour l’un des plus solides combattants au corps à corps du village de la feuille.

En vraie colère tranquille, l’homme tonna : «Je ne veux pas vous manquer de respect, monsieur le Ninja, mais si vous pensez faire un autre truc du genre, je vous demande de partir immédiatement. Je n’accepte pas que vous ayez le culot de venir ici, armé, pour traiter mes compagnons et moi d’hommes louches.» Il n’était pas si imposant une minute plus tôt, mais ce gaillard cachait bien son jeu. Il a probablement pris cette action pour de la provocation gratuite.

La hache se fait rapidement redéposer par terre, mais la poigne résiduelle du bois tient toujours prisonnier les camarades de cette montagne déguisée en touriste amateur de camping et de randonnée. L’homme croise le regard du shinobi; il n’a pas envie de se battre, ça se voit, mais il ne laissera pas passer ce genre de geste à l’encontre de son petit groupe, c’est certain.

Récapitulatif combat:




HRP:
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Ma stratégie fonctionne, faisant voler mon étrange agresseur. Ni une ni deux, je dégaine mon kunai, dont le parchemin explosif accroché se balance lentement, et je me rue vers mon adversaire. Celui-ci, surement pris de panique, laisse échapper une étrange fumée, dont les vapeurs me font grimacer de douleur, sentant les éffluves raper mes poumons. Je suis un peu coupé dans ma course, perdant de vue mon adversaire dans ma confusion. Je maudis ma malchance entre mes dents, avant de me calmer.

Et de réfléchir.

Je ne peux pas le voir, il ne peut pas me voir non plus. Si je reste trop longtemps ici, au mieux je perds connaissance, au pire je meurs. Je dois donc bouger. En théorie, si mon adversaire ne peut me voir, il ne me verra pas partir... je pourrai donc le feinter, et m'en sortir discrètement. Sauf... sauf que ça ne tient pas la route. Si on se prive de la vue d'un adversaire, c'est qu'on a un moyen de le pister quand même. Serai-il senseur ? Non, il aurait esquivé mon piège. Alors, alors... Une goute déchire le silence nouvellement formé, claquant, résonnant comme un coup de tonnerre alors que l’illumination se fait. Mon adversaire utilise le son ! le sol étant trempé, il me sera impossible de ne pas faire un barouf de tous les diables en ne faisant qu'un seul pas. Quand à moi, je suis incapable de l'entendre, ce qui suggère qu'il ne bouge pas non plus... Très bien.

Je suis donc face à un adversaire que ne peux ni voir ni entendre, qui me tuera si je reste immobile, et qui me blessera ou tuera si je bouge en m’entendant. Conclusion ? Fais tellement de bruit qu'il ne pourra pas t'entendre. Il se trouve que j'ai en main droite quelque chose, qui, justement, fais énormément de bruit... mais il ne faut pas que je fasse s’effondrer le tunnel sur moi.

Sans un bruit, je le lance vers le fond du cul de sac, là ou j'ai vu le cadavre. Un mudra, et une retentissante explosion retentit. A la seconde même ou le bruit se déclenche, je me précipite vers la sortie du tunnel, en espérant ne pas m'être enterré vivant, ou condamné à mort...

Ce plan possède des failles, trop de failles.

Et je venais de miser ma vie sur celui-ci.
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Depuis la seconde que je les ai vus, ces hommes ne m’inspirent pas confiance. Je n’arrive pas exactement à mettre la main sur ce que c’est. Des détails très probablement, mais je n’arrive pas à croire que se sont de simples campeurs. Et quand l’homme brise mes lianes, je ne peux pas m’empêcher de me dire que ça ne fait pas de sens. Il faut une force monstrueuse pour les rompre et pourtant, cet homme l’a fait sans effort, ou presque.

« Je recommence. Qu’est-ce que vous faites ici ? Qu’est-ce qui vous à amené ici ? Coupiez-vous du bois ou chassiez-vous ? Faudrait vous brancher. »

Je ne suis pas ici pour me faire raconter des bobards et clairement, s’ils ne s’en tiennent même pas à la même version en l’espace de 5 minutes, c’est qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Et le bruit du bois qui se coupe, c’est encore pire que mes lianes pour chasser.

« On coupe du bois pour préparer un feu, et on cherche de quoi embrocher pour mettre sur le feu. Vous êtes ninja, je le comprends bien, mais j'espère que ce ne sont pas tous les shinobis qui voient des ennemis partout et viennent attaquer le peuple sur un coup de tête! »

Est-ce que je vois des ennemis partout ? Je ne crois pas. Mais je dois avouer que certaines situations me rendent méfiant, aux aguets. Et en ce moment, je ne peux m’empêcher que c’est le cas. J’arque un sourcil.

« Et vous faite un vacarme en en tentant de chasser ? C'est quoi cette connerie ?»


Bon, j’avoue m’être laisser un peu emporter. Ce n’est pas de leur faute s’ils ne savent pas chasser. Mais, est-ce vraiment le cas ?

« Je coupais du bois, je suis désolé qu'un ninja soit passé par là. »

Réponse condescendante. Il n’est pas content. Vraiment pas content. Bravo Daiki. N’es-tu pas sensé être un Jonin calme et composé ? Au moins, tu aimerais l’être … Je soupire. Dans quel merdier je me suis mis ? Je vais au moins essayer de calmer le jeu un peu.

« Écoutez, je comprends que vous ne réussissez pas à chasser, on vous entend du chemin là-bas. Il n’y a pas un animal qui oserait s’approcher s’il entend se boucan. Si vous voulez réellement, dites à vos potes d’aller plus et de toute façon, le village est trop près, il faut s’aventurer quelques heures dans la forêt où il y a moins d’activité humaine. Désolé pour tout ça. Vous devez avoir raison. Je suis un peu trop sur mes gardes, avec un travail comme le mien ce n’est pas étonnant. »

Soit ils ne savent vraiment pas chasser, soit ils sont aussi louche que je me l’imagine. Peut-être est-ce mon travail qui m’ait rendu paranoïaque, comme il le dit, mais je n’arrive pas à chasser ce mauvais pressentiment. Mais est-ce vraiment raisonnable ? Je les observe, méfiant, mais je finis par détendre mes épaules. L’homme ne veut pas se battre et moi non plus. Je veux juste comprendre ce qui se passe ici.

« Vous êtes combien ? Je peux peut-être vous recommander des terrains chasse plus adapter à nourrir votre groupe. Vous voulez quoi comme gibier ? Un gros ou un paquet de petits ? »

Bien sûr, j’ai une pensée pour Itachi qui m’attend à l’auberge et de ne pouvoir communiquer avec lui pour lui expliquer la situation. Bon. Une fois que j’aurai régler ça, j’irai le rejoindre et demain, nous viendrons enquêter sur ce groupe.

S’ils me répondaient et qu’ils semblaient d’accord de calmer le jeu, je leur indiquerais les lieux les plus propice à la chasse de ce qu’ils cherchaient. Mais dans tous les cas, je finis par faire un pas derrière levant une main et tentant de faire un sourire sympathique.

« Je vais aller à l’auberge. Si jamais vous avez besoin d’aide pour votre chasse, c’est juste un peu loin au bout du chemin. Vous pouvez demander Daiki, si jamais. Bon aller, à une prochaine fois, je vais essayer de pas tant être sur mes gardes. »

Bien sûr, je me cherche des excuses pour le revoir et évaluer à quel point ils sont louches ou non. Mais pour l’heure, je vais rejoindre Itachi et lui parler d’eux. Il a déjà vu à qui nous avons à faire, je lui demanderai si ce type le dit quelque chose.


H.S.:
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Si Kotetsu n’était pas coincé dans sa petite vision jubilatoire de combattant vengeur, avant de se prendre à la gueule une certaine réalisation douloureuse, il aurait bien pu souligner le tripes de son opposant. Pourtant…

«Merde!!»

Itachi avait malgré tout réussi son lancé à l’aveuglette; il avait su voir, avant l’apparition du nuage mortel, la position de son ennemi, qui se trouvait entre lui et la sortie. L’explosion a fait peur à son opposant en plus de le distraire, ce qui lui laisse une petite marge de manœuvre pour passer outre la nuisance qu’est ce cracheur de poison.

Ce dernier a tenté de se mettre à couvert, les bruits rocheux indiquant que la solidité de l’endroit a été compromise. De tout son courage, le jeune albinos se lance vers la sortie, n’hésitant pas à courir même sur les murs pour permettre son échappée. Son souffle, pourtant, lui fit regretter quelque peu cette décision hâtive; pressé, il n’a pas retenu son souffle en traversant cette brûme empoisonnée, et il commence déjà à ressentir les effets; sa gorge brûle et il doit retenir une forte quinte de toux.

Néanmoins, il arrivera au bout du tunnel. Il pourra voir et entendre le roc et la terre lentement se défaire; tout autour de lui tremble, et il y a fort à parier que si le tunnel s’affaisse, l’auberge de la défunte ne devrait pas faire long feu…

Au moins, son ennemi n’avait pas l’air d’une flèche; le shinobi de la feuille peut l’entendre arriver (vivement, donc distinctement) et peut donc tenter une fuite éclair en remontant à la surface. Autrement, il pourrait tenter, vindicativement, d’empêcher l’avancée de son traqueur quitte à prendre un peu plus de temps… Le risque serait gros, mais Itachi a une opportunité en or de se débarasser ici et maintenant de son poursuivant.

Arrivant à toute vitesse (et en colère, au son de sa voix), le mercenaire prêt à en découdre tint à peu près ce langage en courant: «Tu t’en sortiras pas! Je vais te finir, et si j’y arrive pas, mon ami qui t’attend en haut va t’achever! Je t’aurai, sale gosse!» C’est vrai, il ne faut pas oublier la voix de tout à l’heure...

Puis vient la morsure en plus de l’aboiement : du noir surgit une attaque pour le moins singulière et inattendue. Une lueur grandissante émane du corridor de la grotte, puis une petite pluie de chaux vint  à la rencontre du fuyard. Couplé à ça, Kotetsu réussit à rattraper son ennemi et à lancer en sa direction une petite volée de shuriken. Un peu niais, mais terriblement coriace.

Récapitulatif combat - Itachi:


***

Il tentait de ne pas perdre patience, de ne pas menacer l’imposant ninja du tranchant de sa hache, mais il avait du mal. Hasame savait très bien qu’il devait avoir l’air ferme en étant juste assez coopératif; essayons quand la menace vient à nous directement.

Au dénouement de la discussion, malgré le tumulte, il en viendra à se calmer; les excuses proférées par l’homme de bois sont suffisantes pour lui, mais nourrissent malgré tout son amertume pour cette faction guerrière manquant d’honneur. Il serait difficile de le rater; sa dernière utilisation du mot "ninja"étant particulièrement empreinte de jugement, voire de dédain. «Si ce n’est que ça, j’avoue ne pas y avoir pensé; je ne chasse pas moi-même, donc…» Et il hausse les épaules. Si Daiki y porte attention, il se rendra compte que même si l’individu n’est pas massif, il est musclé; traces d’un entraînement guerrier maintenant révolu? Le peu de peau visible (bras, épaules, cou) ne montre pas de grosses cicatrices ou autres signes particuliers qui viendrait tiquer la curiosité, mais on voit qu’il est bien plus que juste bronzé. Plus simplement, Hasame a les yeux et cheveux bruns et arrive à peu près au menton de l’homme de bois, côté taille.

«On est 8; moi et les quatre là-bas, on s’occupe de préparer le campement, chercher un peu dans la forêt pour trouver des choses intéressantes. Les trois autres sont partis un peu plus loin, dans le bois; c’est eux qui chassent.» Le petit accrochage de côté, Daiki aura eu une réponse assez favorable mais se fera refuser la proposition; Hasame lui expliquera simplement qu’ils ne sont pas du coin et qu’ils ne sont là que pour un soir ou deux, qu’ils n’ont pas nécessairement besoin de chasser. Il saluera lui-même le ninja au moment de son départ, et lui dira au même moment que «c’est noté!»

S’il ne peut rien faire devant ces hommes maintenant, Daiki aura tenté de savoir si ses idées sur l’homme pourraient être véridiques; il pourrait trouver que l’homme a vite mis l’argument sous le tapis et aurait été un peu trop satisfait de savoir qu’il part. Savoir pourquoi exactement serait un peu plus compliqué; peut-être que l’homme a simplement peur du monde de l’ombre?

Plus le Senju évolue dans son élément naturel (s’éloignant donc des incessants bruits de coupe), moins la forêt semble terrifiée et moins les animaux se terrent. Sans perdre de temps, il arrivera à proximité de l’auberge juste à temps pour entendre le bruit creux des craquements qui résultent de l’explosion engendrée par Itachi.

Récapitulatif et Détails – Daiki:


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