Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Feu - Hi no Kuni :: Territoire du Feu :: Forêt du Feu Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Vite, vite, on est pressés ! [Mission rang C / Solo]

Invité
Invité
Parchemin de mission:

Thème musical:

Chapitre 1 : Introduction

C'est plein d'adrénaline que je me saisis du parchemin de mission, et que je commence à le déchiffrer, perturbé uniquement par le clapotis des gouttes toquant contre la fenêtre. Alors, il s'agissait d'une course, hein ? Vraiment, je serai toujours surpris par les missions qu'on peut accomplir en temps que shinobi... La dernière fois, j'ai du empêcher un assassinat et rétablir la paix, et cette fois je dois être le plus rapide possible. Et, ça tombe bien, car dans un domaine comme dans l'autre, je sais être excellent. Je dis donc au préposé de missions, qui a l'air anxieux au possible, avant de partir :

"Très bien... La rapidité, c'est un de mes points forts ! Ce message sera livré en un rien de temps, soyez en certain..."

Je vois immédiatement un certain soulagement passer sur le visage du préposé, mais cet apaisement disparait assez vite lorsqu'un éclair retentit, faisant vaciller un court instant les lumières internes :

"Mais... Avec ce temps... Vous serez sur d'y arriver ?"


Un sourire se forme sur mes lèvres, énigmatique :

"Oh, ne vous en faites pas pour moi. Faites vous en plutôt pour mes potentiels poursuivants..."


Je sens bien que le préposé n'est pas rassuré. Il faut dire que je ne paye pas de mine, surtout avec mes qualifications... Un simple chuunin, pas un jônin. Mais mon apparence, et ma détermination, ont quelque chose de mystérieux et d'effrayant dans la tempête actuelle. Et, quelque part dans son cœur, l'homme se dit que, peut être, le jeune homme en face de lui n'est pas forcément aussi faiblard qu'il n'y parait... Mais bon, assez tergiversé. je fais un signe d'adieu au préposé, avant de sortir du poste, déterminé, presque exalté par ce qui m'attends. La capitale du pays du feu n'est pas si loin, mais ce n'est pas la porte à côté non plus. Il allait falloir que je gère avec attention mes réserves de chakra pour en garder suffisamment en cas de rencontre, bien que j'y crois peu. Mon seul potentiel ennemi serait un ex-tailleur, et bin... Les tailleurs ne sont pas des combattants. Au pire, il y aura juste une discussion pendant laquelle je lui ferait comprendre à quel point sa résistance est futile, et je continuerai mon chemin. Rien de bien dangereux, en somme. Une mission gratuite, une promenade de santé. Limite, j'aurai préféré avoir un peu de challenge en vue, mais bon, au moins ça me changera les idées !

Sous la pluie, je vérifie rapidement mon stock d'armes. Kunai, c'est bon. Shurikens, ouaip. Bandeau ? Couvrant l’œil. Parchemin explosif, ça roule. Bon, eh bien je n'ai plus qu'a partir, dans ce cas. Mains dans les poches, nullement gêné par la pluie battante, je me dirige vers les portes du village, où les deux chuunin en garde de la porte m'arrêtent rapidement :

"Hey, Itachi ! Tu vas où cette fois ? Pas te perdre en forêt, où te faire rétamer par un type trop fort pour toi, hein ?"


Je calme tranquillement celui qui vient de m'interpeller, le plus jeune :

"T'en fais pas, cette fois je suis en mission... Tout devrait rouler pour moi."


Je sens que l'aîné n'est pas convaincu :

"Mouais, fais attention quand même !"


Je hausse les épaules avant de me détourner d'eux, tandis qu'ils me laissent passer. Je reste un Chuunin confirmé, et, malgré mon jeune âge qui peut en étonner certains, je suis capable de me débrouiller seul, malgré mes quelques... mésaventures. Si le Hokage ne m'empêche pas d'accomplir des missions, c'est qu'il me juge capable, et ce ne sont surement pas deux Chuunins qui vont me faire changer d'avis... Et je pars donc, d'un pas léger et calme, réfléchissant au meilleur moyen de mener à bien ma mission, Konoha disparaissant petit à petit dans l'épaisse forêt, et les bruits du village se faisant peu à peu happer par le bruit de la pluie diluvienne...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Thème musical:


Chapitre 2 : Vague et fatigue


Mains dans les poches, sous la pluie toujours plus forte, je me perds dans mon esprit, concentré dans l'établissement d'une stratégie pour avoir le plus de chances de succès possible. Je sais bien que la menace est dérisoire, et que je vais y arriver sans grande difficulté. Mais, je ne peux m'empêcher d'y accorder toute mon attention malgré tout. Grâce à l'entrainement des cinq cents, j'ai une endurance assez élevée. je peux donc maintenir une course soutenue pendant un moment. Mais il pleut beaucoup, énormément même, et courir dans de telles conditions pourrait provoquer un accident. Une glissade, et hop, une cheville foulée... Mais j'ai une astuce, un moyen de totalement annihiler ce problème. Et ça s’appelle...

"Suiton : Suisei Chikan !"


Je compose rapidement mes mudras, et, de l’énorme abondance d'eau environnante, une vague se crée, sur laquelle je grimpe sans difficulté, la contrôlant à merveille. Grande, majestueuse, et surtout autonome, je n'ai qu'à la guider pour me déplacer, et bien plus vite que je ne le ferrais en courant. Et surtout... sans risque de blessure ! Toutefois, je vais gaspiller du chakra, pas mal de chakra en réalité. Sauf que, pour arriver à temps, je ne peux pas faire autrement. C'est donc assis sur ma vague, qui fonce à une vitesse impressionnante sur la route, que je commence mon voyage. Je peux la maintenir longtemps, très longtemps, et je le sais. Mais la route est longue, et bien que je pense pouvoir y être d'ici 3 à 4 jours, il me faut quand même économiser grandement mon chakra, au cas où. Je ferme donc les yeux, me guidant à l’instinct, et restant concentré sur chaque dépense, pour tenter de rester le plus inactif possible afin de faire le plus d'économie de chakra. C'est dangereux, risqué, mais ça marche, et ça me permet de tenir vraiment très très longtemps à une vitesse plus que rapide, jusqu'au soir...

Je m'éveille de ma torpeur, réveillé par le fumet qui se dégage d'une auberge non loin. Trempé, fatigué et les muscles ankylosés, je coupe délicatement ma vague, avant de choir au sol un instant, puis de me relever avec difficulté, les muscles tremblants. Outch, j'ai sous estimé mon corps, et mon endurance.. Mais au moins, je vais pouvoir me réchauffer au chaud et au sec, et repartir le lendemain, sous une pluie que j'espère un peu plus clémente. Car, clairement, je ne pourrai pas utiliser de nouveau le suisei chikan avant quelques temps. C'est donc avec des cernes plus grandes que mon kunai que je franchis la porte du modeste établissement, quasiment désert. Encore une fois, il faut croire que le temps dissuade plus d'une personne à sortir de chez elle, et la mine inquiète et courroucée de l'aubergiste me confirme cette sensation. Je crois que la jeune femme n'apprécie guère le fait que je vienne dégouliner dans son auberge...

"Vous vous prenez pour qui ?! C'est pas chez vous ici, un minimum de respect ! Vous voyez pas que c'était tout propre et tout sec, et que vous en foutez partout ?! Non mais je vous jure, aucun sens des politesses !! Vous auriez pu sécher un peu sur le pas de la porte, au lieu de me dégueulasser mon intérieur !!"


La jeune femme arrête sa tirade quand elle remarque que ses propos n'ont strictement aucun effet sur moi, et quand elle aperçoit mon bandeau, ainsi que mon air de fatigue extrème.

"Oh, vous êtes shinobi ! Oh, oh, pardonnez moi ! Je pensais que vous étiez un de ces voyageurs sans manière, je ne savais pas, enfin, je n'avais pas vu... Euh, euh !"


Je met fin à sa tirade en levant la main droite, en signe d'apaisement :

"Doucement, doucement, s'il vous plait... Je veux un repas et une chambre. S'il vous plait."


La jeune femme, qui doit avoir seulement quelques années de plus que moi, se reprends avant de m'indiquer de m'installer dans la salle, en attendant que tout soit prêt. La salle, modeste mais chaleureuse, est vide, uniquement perturbée par les craquements du feu qui réchauffent le tout. je m'installe à côté, retirant mon manteau trempé pour l'étendre à côté, et réchauffant mes os glacés comme je le peux. le temps passe un peu, et je commence enfin à me sentir un peu mieux. Je sens que cet arrêt tombe à pic...

Technique (beaucoup trop) utilisée:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Thème musical:

Chapitre 3 : Entracte et rencontre


La jeune femme finit par poser un plat de ramen fumant sur une table proche du feu, à laquelle je m'installe. Je vois son regard passer avec désapprobation sur mon manteau trempé qui tache le sol, et je soupire avant de faire lever les gouttelettes au sol d'un mudra, puis de les envoyer dans le feu. Impressionnée, ou effrayée, elle me lance un regard rond, qui m'arrache un petit sourire. Je commence ensuite le plat de ramen, qui, à ma surprise, est très bon. En général, dans ce genre d'auberge, les ramen sont passables, mais comme quoi, c'est l'exception qui confirme la règle...

Peut être parce que je suis son seul client, je sens que l'aubergiste m'observe, régulièrement. Je décide dans un premier temps de ne pas relever, j'ai franchement pas l'énergie pour ça. Mais, finalement, alors qu'elle passe dans la salle pour ne rien faire du tout à part me lancer des regards inquisiteurs, je soupire avant de lui désigner une chaise en face de moi. Elle me jette un regard étrange, comme faisant semblant de ne pas comprendre, et je suis obligé de lui dire :

"Écoutez, je n'ai pas l'énergie nécessaire pour me faire observer... alors, si vous avez tant envie d'en savoir plus sur moi, posez moi directement vos question, ça ira plus vite pour vous comme pour moi."


Un peu cru comme approche, mais je suis fatigué, okay ? La jeune femme hésite un instant, avant de s'assoir, puis décide d'étancher sa curiosité, tandis que je termine mon repas. Elle m'interroge sur ma vie, les shinobis en général, mes motivations, mon art guerrier. Elle m'avoue qu'elle ne connais pas vraiment tout ça, ayant hérité de l'auberge il y a peu, fille d'humbles paysans. Elle ne donne pourtant pas l'impression d'avoir des origines aussi humbles, et, plus je l'observe, plus j'ai l'impression de déceler un maintient, une attitude, qui suggéreraient une appartenance un peu plus noble qu'elle ne veut me le révéler. ou alors, peut être n'en a t'elle juste pas conscience ? Allez savoir. Nous discutons encore, encore et encore, le soleil étant couché depuis longtemps. Je découvre une jeune femme aimable, intelligente, et curieuse, tandis qu'elle parvient petit à petit à gratter quelques petites miettes sur le mur glacial que j'ai créé autour de ma personne. Je devrais sans doute me méfier d'elle, mais quelque chose me dit que je peux lui faire confiance. Une impression.

Finalement, après un long moment, je prends la décision d'aller me coucher, tandis qu'elle me dit aller faire de même. Songeur, je m'allonge dans mon lit. Cette rencontre est... curieuse. Je n'ai pas l'habitude d'avoir des conversation avec des gens, et, pourtant, cette fois-ci, j'ai eu une discussion de plusieurs heures, avec une personne qui m'était totalement inconnue jusque lors, et qui maintenant est peut être une des personnes que je connais le mieux. Paradoxal, non ? Moi qui ne connais ni amitié, ni même amour, me voilà soudainement avec une sensei et peut être un semblant d'amie, et ce, en un rien de temps... Parfois, le monde tourne de façon étrange. Mais pas forcément désagréable...

Je passe une nuit agréable, et je suppose que mon état de fatigue n'y est pas étranger. Je dors comme une masse, avant de me réveiller en milieu de matinée, en meilleure forme. Je descends après m’être consciencieusement habillé, pour me retrouver face à un petit déjeuner déjà prêt. Il faut croire qu'elle l'a fait dans mon sommeil... C'est à la fois très sympathique, et un brin inquiétant. Comment suis-je censé réagir face à ça ? Et il semblerait qu'elle m'attendais, vu qu'elle vient manger avec moi, sans même attendre mon invitation cette fois. C'est... C'est troublant. Nous discutons encore un peu, mais moins que la veille, car, a peine mon petit déjeuner engloutit, je lui signale que je vais quitter les lieux pour reprendre ma mission. C'est peut être mon imagination, mais je crois voir passer un brin de tristesse dans son regard, avant de faire comme si de rien n'était, et de me souhaiter un bon voyage et un bon courage. je quitte donc l'auberge, pour me retrouver de nouveau sous une pluie dilluvienne. Bordel, en voilà une qui ne m'avait pas manquée...

Je fais un signe de la main vers l'auberge, sans me retourner. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe entre ses murs, mais cette femme m'intrigue... Beaucoup. Je crois bien que, oui, je reviendrais. Mais pour l'heure, j'ai une mission. Et j'ai le sentiment que ce petit moment privilégié n'était qu'une entracte avant de passer à des choses plus sérieuses. Et il pleut toujours. Tss.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Thème musical:

Chapitre 4 : Piège et Confédération des apprentis tailleurs du pays du feu, notamment ceux situés dans la province nord-estivale

La pluie battante est insupportable. J'ai renoncé à ma vague pour courir, utilisant mon endurance grâce à l'entrainement de Yurikô-sensei, mais la boue rend le sol glissant, et la pluie réduit le champ de vision, rendant la pratique extrêmement périlleuse. Je slalome entre les flaques comme je peux, mais chaque seconde qui passe résonne dans mon être comme une seconde vitale à ma mission de moins. Si j'ai gagné beaucoup de temps grâce à ma vague, j'en ai perdu dans l'auberge, et pour ne pas accumuler du retard je n'ai pas le droit à l'erreur. Mais...

C'est clair et net, je ralentis. Malgré tous mes efforts, les éléments déchainés influent sur ma course, et me forcent à petit à petit baisser mon rythme. Ça me ferait presque enrager, et j’hésite  à utiliser de nouveau la vague, quitte à arriver vide de chakra et d’énergie... Un vrai combat mental s'engage en moi, tandis que le temps me malmène. Consommer du chakra, et risquer d'être incapable de me battre pour gagner du temps ? Continuer à courir, et risques la blessure, pour aller moins vite ? Aucun choix n'est bon. Et il va me falloir choisir pourtaaaaaaa

"Aaaant !"


Je trébuche soudainement, tombant en avant, et me cognant violemment la mâchoire par terre. Je vois des chandelles, tandis que je tente de me relever. Mais je ne le peux pas parce que je suis entouré de... fils ? J'ai un moment d'incompréhension, tirant sur les fils comme pour m'assurer qu'ils sont bien réels. La face dans la boue, je reste un instant perdu, avant qu'une voix ne s'élève. Une ? Oh, non. Plutôt quatre.  

"Alors, c'est ça les shinobis de Konoha ? Pathétique !"


Tels des héros de manga, mes quatre agresseurs sortent de l'ombre, pour m'entourer, chacun prenant une pose héroïque. J'ai l'impression de rêver, c'est types sont tous... ridicules. Ils sont le portait l'un de l'autre, seul la couleur des vêtements change. Petits, non musclés, avec des lunettes qui doivent être un gros handicap avec la pluie, et une moustache... détonante.

l'un d'entre eux:

"Il est tombé dans notre piège ! Tu t'es fait avoir par la confédération des apprentis tailleurs du pays du feu, notamment ceux situés dans la province nord-estivale !"
"Tu périras sous nos coups de ciseaux précis !" "Toi et ton message n’atteindrons pas la capitale, foi d'apprenti tailleur ! D'ailleurs, où le cache tu, vil crapeau !"

Je me remet difficilement de la stupeur causée par mes étranges agresseurs. On dirait presque une blague. Sauf que les ficelles qui entourent mes articulations sont bien réelles, et m’empêchent de faire le moindre mouvement. Tss. je pourrai m'en défaire, mais il ne faut pas que les clones tailleurs m'en empêchent... Donc, je reste immobile, mais muet comme une tombe. Ah, ils vont la chercher, l'enveloppe. mais elle est gardée dans une des poches de mon manteau, une poche secrète dont l’accès est quasiment impossible sans indications. Et j'arriverai peut être à me défaire de mes liens, dans ce cas...

Les quatre tailleurs reprennent leur monologue :

"Oh, tu ne veux pas nous dire où est l'enveloppe ?"
"Peuh, tu pense qu'elle est à l'abri dans ton manteau ?" "Oh, une poche secrète, c'est évident..."

L'un d'entre eux glisse sournoisement sa main dans mon manteau, et mon cœur se fige lorsqu'il la met précisément dans le compartiment dissimulé.

"Nul vêtement n'a de secrets pour la confédération des apprentis tailleurs du pays du feu, notamment ceux situés dans la province nord-estivale !" "Tu nous as sous estimé, nous,  la confédération des apprentis tailleurs du pays du feu, notamment ceux situés dans la province nord-estivale !" "On le tue ?" "Oh, on a son message, on peut le laisser en vie ! Qu'il répande la réputation de la confédération des apprentis tailleurs du pays du feu, notamment ceux situés dans la province nord-estivale !"

Et, sur cette dernière bravade, l'étrange équipe disparait dans l'écran pluvieux, me laissant seul avec mes liens. je m'en débarrasse assez vite avec un Nawanuke, toujours complètement sonné par ce qui vient de se passer. Je viens de me faire voler ma lettre, par la confédération des apprentis tailleurs du pays du feu, notamment ceux situés dans la province nord-estivale. Un shinobi, qui se fait voler par des apprentis tailleurs. Des apprentis tailleurs. Si jamais je n'arrive pas à mener à bien cette mission, ça sera la honte ultime, l'humiliation suprême ! Je dois les rattraper, il en va de toute ma crédibilité en temps que shinobi !! Personne ne doit jamais l'apprendre. Ohhh, je vais les rattraper.

Et je vais les exterminer.

Technique utilisée:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Thème musical:

Chapitre 5 : Vengeance et vraie menace

Ces types sont des tailleurs, et pas des shinobis. Et je mettrais ma main à couper que, me croyant toujours prisonnier, ils n'aient même pas pris la peine d'effacer leur traces. Traces, qui, dans la boue et la pluie diluvienne, vont se voir énormément... Surtout qu'ils sont quatre. je fais une rapide inspection corporelle avant de me lancer à leurs trousses. Cheville, ça va. Mâchoire... Hm, peut être que le choc a tapé sur le nerf, et qu'elle va un peu moins bien marcher pour quelques temps. Bon, tant pis. La confédération machin m'a cherché, et bien elle m'a trouvé. Et ils ont un petit quelque chose qui m'appartient. Je relève doucement mon bandeau, découvrant mon œil étrange, et je me met en quête de traces, main droite dans la terre.

Après une courte recherche, je vois très vite un énorme tas de traces de pas, qui vont en direction du nord. je ne sais pas où ils se dirigent, mais ils semblent s'enfoncer dans la forêt. Tss, quitte à me faire courir, ils auraient pu le faire en direction de la capitale, non ? Je me lance à leur poursuite, en courant. Cela fait quelques temps que je cours contre vents et marées, et mine de rien je commence à avoir l'habitude des éléments déchainés, tandis que mes agresseurs semblent hésitants, et je gagne du terrain sur eux. Jusqu'à ce que, finalement, j'arrive à leur niveau. Les ridicules bonhommes sont en train de courir, enfin, de trottiner, essayant d'avancer malgré le temps à noyer un poisson. Et, vous savez quoi, ce temps me convient parfaitement pour ce que je veux faire...

Ils ne me voient pas, car je suis caché par l'épais rideau de pluie. C'est donc avec une facilité déconcertante que je surprends les hommes non formés au combat avec un suigadan qui les envoie bouler au loin, tous les quatre. En même temps, ce sont des tailleurs... je marche vers eux, avec un peu de dédain. Franchement, dire que je me suis fait surprendre par ces amateurs, c'est quand même sacrément la honte. Je vais fouiller celui qui m'a pris mon enveloppe, totalement sonné, que je récupère et que je range de nouveau dans ma poche secrète. Non mais. En plus, je suis sur qu'elle a pris l'eau maintenant, c'est malin. Mais au moins, mes ennuis sont terminés maintenant, je n'ai plus qu'a sprinter à la capitale pour arriver à temps !

Un grand craquement se fait entendre derrière moi. Comme si une masse lourde venait d’atterrir. Surpris, les sens en alerte, un kunai en main par réflexe, je me tourne vers la source du bruit... Pour me retrouver face à un type gigantesque. Il ressemble aux autres tailleurs, sauf que lui, eh bien, comment dire... C'est un monstre. Extrêmement musclé, hautain, je sens qu'il n'est absolument pas du même niveau que les tailleurs précédents. Et qu'il pourrait me briser en un instant. Il prends la parole, tandis que mon cerveau carbure à 100 à l'heure :

"Petit, rends moi cette lettre... Ou tu apprendras a tes dépens que la confédération des apprentis tailleurs du pays du feu, notamment ceux situés dans la province nord-estivale est aussi connue pour être une confédération de mercenaires. Alors, tu vas me rendre cette lettre et rentrer à Konoha, mon garçon. Ou alors tu passeras sous ma hache, et tu y rentreras en petit dés."


L'homme:

Un sourire s'étire sur mes lèvres, et l'homme prends une mine plus sombre. Ce sourire, moqueur, devient presque carnassier, tandis que je me sens gagné par une exaltation sombre, presque suicidaire. Comme quoi, cette mission n'était pas facile, en fin de compte. Oh, que non. J'ai gravement sous estimé la menace, et j'ai des chances de mourir. Mais, au moins, j'ai l'occasion de faire mes preuves maintenant. Il va voir le gros, si Itachi se rends aussi facilement...

Récapitulatif :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Thème musical:

Chapitre 6 : Entourloupe

Comme si je me souciais du danger, je m'approche doucement du grand homme, très doucement, tandis que j'accumule l'eau sous mes pieds en toute discrétion. Je commence à... discuter. Non, plus précisément, je commence à m'amuser. Allez savoir pourquoi, j'ai ce sentiment grisant qui me monte à la tête, une espèce de montée en puissance d'arrogance, comme si, maintenant que tout espoir m'a quitté, que ma mort est inéluctable, plus rien n'avait d'importance. Comme si la folie s'emparait de moi. Et cette folie, je vais la déverser sur mon grand, sur mon gros adversaire. je commence donc mon monologue :

"Tailleurs mercenaires... Pourquoi pas médecins combattants tant que vous y êtes. Tu veux me tuer, mon gros ? Tu veux cette lettre que j'ai dans ma poche ? Tout ça parce qu'un tailleur te l'a demandé, tu veux me tuer ? C'est... intrigant. Et c'est dommage pour toi, car je suis vraiment désolé, mais tu est tombé sur la mauvaise cible. Je crois bien que c'est moi qui vais te tuer, imbécile."

Le grand homme plante sa hache dans le sol, me faisant presque sauter sous la puissance de l'impact, et pars d'un grand rire, le pliant presque en deux.

"Toi ? Me vaincre ! Ahaha, elle est bien bonne ! Personne n'a jamais réussi à me vaincre, et ce n'est surement pas toi qui viendra à bout de ma personne ! Essaie un peu, pour voir !"


Je lui fait un clin d’œil :

"Oh, mais j'ai déjà réussi... allez, à plus !"


Et je le plante sur place, chevauchant ma vague que j'avais préparée en amont, avant de foncer à toute allure vers la capitale du feu. Mine de rien, nous sommes très proche d'y être, environ 10 minutes de course. Et, au rugissement de rage qui monte derrière moi, retentissant dans les sous bois, je suppose que mon gros compagnon s'est rendu compte de l'entourloupe, et ne tardera pas à se lancer à ma poursuite... Enfin, il essaiera. Car, oui, si je m'éloigne le plus vite possible, c'est pour une raison bien précise : Sortir de l'influence du Kori Shinchu, qui va le faire tourner en rond, encore, et encore, et encore. Et oui, c'est mon plan incroyablement simpliste. Pendant notre petite discussion, j'ai posé discrètement l'illusion, avant de partir sur ma vague le plus vite possible, pour le prendre à surprise et disparaitre de son champ de vision. Maintenant, aussi fort soit cet homme, il est condamné à errer durant de longues heures désespérantes, à la recherche d'une sortie. Et oui, quand on est plus faible qu'un adversaire, il suffit de mieux réfléchir que lui ! Et Mr.BourréAuxHormones n'a pas l'air d'être le génie du siècle tant mieux pour moi !

Je continue donc ma "course" à dos de vague, serein. Je crois que le grand homme n'est vraiment pas une lumière, car je ne sens personne me poursuivre. Je passe sur la route boueuse, la pluie me fouettant le visage de face, mais je ne bronche pas, soulagé, calme, un sourire éclairant mon visage lorsque je passe les portes de la capitale, sous les yeux interloqués des gardes et des rares passants. J'ai l'air exténué, sale, trempé et meurtri, et je m'écroule de fatigue en coupant ma vague, mais je suis fier. J'y suis arrivé, j'ai gagné !

Les gardes accourent vers moi, pour s'inquiéter de mon sort, et je leur explique la situation brièvement :

"Un courrier pour l'intendant du Daimyo... j'ai eu quelques soucis sur le chemin, mais rien de grave. Faites lui juste parvenir cette lettre."

L'un des gardes récupère la précieuse missive, tandis que l'autre m'aide à marcher à l'intérieur, dans leur poste. Je m'assoie lourdement sur une chaise, luttant pour rester éveillé, bien que bercé par le bruit des gouttes toquant contre la vitre. Pfiou, j'en fais le serment, je ne sous estimerai plus jamais une mission. Mine de rien, j'ai bien failli y laisser ma peau !


Techniques utilisées :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Thème musical:

Chapitre 7 : Quiproco, terrible menace.

Peu après ma pause, alors que je récupère, le garde à qui j'ai remis la lettre vient me chercher. L'air grave, sombre, son attitude éveille tout de suite mes soupçons. il m'informe que je dois le suivre le plus vite possible, et je n'ai pas le loisir de protester car son regard me passe toute envie de rébellion. Ça à l'air vraiment grave. Je le suis, bien que particulièrement étonné par ces méthodes. Ce n'est qu'au sujet d'un tailleur, après tout... Que se passe t'il ?

On me fait monter dans le bureau du daimyo, qui fait les quatre cents pas. A ma vue, il se stoppe, pour me regarder avec une rage qui m'étonne, me surprends. Je sais bien que ce que fait le tailleur n'est pas très loyal, mais ça dépasse quand même les bornes ! Il me crache presque au visage sa haine :

"Qu'es-ce que ça signifie ?! Konoha se pense suffisamment puissante pour déclarer ouvertement la guerre à son Daimyo ! Ah, mais ça ne se passera pas comme ça, croyez moi !"

Je réplique, levant les mains en guise d'apaisement, bien qu'étourdi par la violence de sa réaction :

"Écoutez, je peux reconnaitre que la démarche de Shiruku Masao est un peu opportuniste, mais ne croyez vous pas que c'est un peu extrême comme réaction ?! Une histoire de tailleurs peut se régler autrement..."

Furibond, le Daimyo s'approche de moi, me plaquant la lettre sur le torse avec violence, habité par une rage rage :

"Ne jouez pas au plus abruti avec moi, Konohajin ! Je sais ce que contient cette lettre, des plans d'attaque ! Mes villes, avec tous leurs secrets révélés, gardes, effectifs, et même leurs points faibles ! C'est un plan d'attaque, shinobi, un plan d'attaque sur la population ! Et dire que je faisait confiance à Chô, idiot de moi !"

J'observe la lettre, confus, et effectivement, ce n'est en rien une lettre de tailleur... le daimyo à raison, ce sont des plans d'attaque, rudement précis et s'en est même terrifiants. N'importe quelle bande armée avec ce genre de documents pourraient mettre à sac le pays du feu. C'est terrible. Dans l'incompréhension la plus totale, je dégaine mon ordre de mission, que je montre au daimyo furibond :

"Pourtant, regardez... je devais vous apporter une lettre d'un tailleur qui voulait vous aider pour votre garde robe, non vous déclarer la guerre !"


Le ton du Daimyo s'adoucit un peu, comme si il parlait à un enfant :

"Pauvre petit, tu crois vraiment que ton dirigeant enverrais un messager avec un tel contenu dans la capitale en étant au courant ? c'est presque une mission suicide, personne ne voudrait être volontaire ! Ton Hokage t'a trahi, et tu en paie les frais."


Je hoche la tête horizontalement, peinant a y croire. C'est impossible. Le hokage ne peut pas avoir fait ça. Konoha ne peux pas avoir fait ça. C'est trop gros, trop improbable. Quelque chose cloche, en fait... Et les attaques, et les mercenaires ? Pourquoi des tailleurs seraient-ils venus m'attaquer si ma lettre avait un tel contenu ? Mais, voyons, ça n'a aucun sens. D'accord, ce sont des mercenaires, mais certains sont vraiment des tailleurs. Ça aurait eu un sens si ma lettre était bien ce qu'elle devrait être, mais là, c'est juste trop... improbable. Qu'importe le sens dans lequel je retourne le problème, il ne peut pas exister. Ce n'est pas possible. J'examine une nouvelle fois la lettre, minutieusement. Avant de m'attarder sur un détail... particulier.

La lettre ne ressemble pas aux parchemins qu'on utilise à Konoha. Sa texture est plus fine, plus légère, pas des matériaux qu'on utilise au village. Au contraire, elle me rapelle beaucoup plus le papier qu'on peut produire au nord-est du pays, pas loin des frontières d'Uzu. les arbres y sont plus tendres, courbés par le vent... Oh, mais attendez. C'était évident. Comment ai je pu ne pas y penser ? L’absence de sceau. je ne l'avais même pas remarqué, mais l'enveloppe éventrée n'est pas celle qu'on m'a remise. Bien sur, je suis bête. Je m'exclame :

"Evidemment ! Cette lettre ne vient pas de Konoha. Je l'ai échangée avec une lettre des mercenaires qui ont essayé de me faire la peau sur mon chemin. Ils m'ont dérobé la lettre que je devais vous apporter, mais je les ai traqués pour la récupérer. J'ai du me tromper à cet instant là... Quel abruti."

je secoue la tête, soulagé. Ce n'était que ça, finalement ! Je vais même pour sourire, puis mon sang se glace dans ses veines, réalisant l'énormité de ce que je venais de découvrir. Un simple regard vers le Daimyo me suffit à comprendre qu'il en était venu à la même conclusion que moi :

"Des mercenaires..."

"Vont attaquer le pays du feu."


Un ange passe, durant laquelle nous nous observons. Je lâche un juron entre mes dents, et le Daimyo dégaine une plume, ainsi que de l'encre :

"Je me suis trompé, mais je n'ai pas le temps pour les excuses. Nous avons tous de la chance que tu ai fait cette erreur, shinobi. Laissez moi juste rédiger cet ordre de mission... Et voilà. Vous avez l'avantage de la surprise, et je n'ai que vous. Arrêtez les !"

Je hoche la tête de nouveau, sombre :

"Seul, je n'y arriverais pas. J'ai déjà dépensé tout mon chakra pour ne serai-ce que les fuir, et certains d'entre eux sont forts, peut-être plus forts que moi. j'ai besoin de renforts, sinon vous n'aurez plus de shinobis du tout sous la main..."


Le Daimyo me lance un regard accusateur, comme pour m'accuser de mon manque d'efficacité, tandis que je ne réagis pas. Je veux bien aider ceux que je peux au péril de ma vie, mais je n'ai pas envie de me suicider pour rien. Finalement, il soupire, avant de me dire :

"Soit... Portez ce message à Konoha le plus vite possible, et revenez avec des renforts. Chaque seconde qui passe vous fait perdre votre avantage, et met en danger les habitants. Votre mission vous a demandé beaucoup, mais je vous demande encore plus. C'est peut être le pays du feu en entier qui est menacé, cette fois. Dépêchez vous !"


Ordre de mission (nouveau):

Je le salue, avant de sortir de la pièce d'un pas vif. Je retourne tant bien que mal à l'entrée de la ville, toujours malmené par les éléments. Et, encore une fois, il allait falloir que je coure. Sans chakra. Mais, cette fois, je ne peux pas échouer. Le pays du feu compte sur moi...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Feu - Hi no Kuni :: Territoire du Feu :: Forêt du Feu-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation