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Frères de la Côte

Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
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Frères de la Côte Mar 16 Juil - 8:10
Sahara Denya
Carte de la Côte d'Omui:


Au revoir Suna



An 15,


Été


Côte


d'Omui


L'ordre était sans appel : je devais quitter Suna, quitter le Pays du Vent une nouvelle fois. Mais cette fois-ci était officielle et la décision émanait de quelqu'un d'autre, non pas de mon propre chef. Le conseil comptait sur moi. Le kazekage comptait sur moi ! La hiérarchie avait décidé de me confier une mission d'une importance capitale pour le projet de Senshi. En effet, depuis longtemps déjà, nous savions l'ambition de cet homme. Il avait su réunir sous la même bannière que les Serika d'autres clans du désert du Pays du vent afin de fonder l'agglomération tant connue, former une armée de ninjas sous ses ordres et souhaitait maintenant l'unification du désert entier sous une même bannière, celle du sablier. Une ambition à la hauteur de l'homme que j'avais pu affronter en face à face hors de nos murs, un dirigeant puissant qui semblait inflexible, comme capable de parer toute attaque physique sans grand effort en conservant le calme du maitre des sables qu'il était. À grands desseins, grands moyens. Pour mettre en place ces moyens, il fallait en revanche savoir à quoi allait s'attaquer le village caché du sable. Certes, la destination était toute trouvée : la Côte d'Omui, une région au sol assurément plus riche que celui de notre nation et qui, même sans être l'image-même de la fertilité, bénéficiait de ressources bien plus importantes que le Pays du vent, car ce qui distinguait la Côte du reste des Plaines désertiques était son lien avec la mer. Il n'y avait pas simplement un cours d'eau, mais nous avions connaissance de cette singularité. C'était d'ailleurs indiqué dans son nom : elle bordait une large étendue d'eau. En y pensant, je me demandais bien à quoi cela pouvait ressembler. Je savais bien à quoi ressemblait un oued, je savais à quoi ressemblait un cours d'eau, mais une large étendue d'eau, de l'eau à perte de vue, l'horizon aqueux, je devais surement fantasmer. Cela ne pouvait exister de si grande taille. Mais au fond de moi, je savais pertinemment que c'était vrai et que ce lieu allait nous réserver une incroyable surprise, ce que je ne connaissais pas : l'abondance s'étalant sur un espace immense, une taille telle que je n'étais pas en mesure de l'imaginer, dépassant ma conception des choses. J'allais être magnifiée si tout se terminait bien.

Deux ninjas avaient été choisis pour mener l'exploration : Munemasa et moi. Nous devions ramener des renseignements sur le lieu que Senshi souhaitait coloniser, car avancer les pions de notre armée au hasard tenait de l'erreur stratégique absolue, aucun bon dirigeant n'allait engager d'effectifs ainsi, sans rien connaitre du terrain, de la politique, des forces ennemies en présence, des éventuels alliés et des communications. Nos ninjas étaient puissants mais nous ne pouvions progresser sur un terrain inconnu où des dangers pouvaient nous attendre, prêts à nous cribler de flèches. Non, notre approche allait être bien plus efficace et humiliante, hors de question de leur donner l'occasion de nous mettre des bâtons dans les roues comme à des amateurs. Leur besoin de protection allait passer de la pose de pièges pour gerbilles à la traque au guépard des sables et ça n'allait pas être pour déplaire à Akihiko et à ma hiérarchie dont je ne comprenais toujours pas la décision de confier une mission de telle importance à quelqu'un comme moi. Moi, dont les bras de bois avaient été un signe d'insoumission aux yeux du clan Shirogane, le second clan le plus important du village. Moi, dont les bras étaient un signe de faiblesse selon des gradés. Moi, que le kazekage semblait ne pas voir comme l'élite de notre village. J'étais celle qui ne comprenait même pas pourquoi elle était jonin au vu de la considération qu'on avait d'elle, alors penser diriger une telle opération me dépassait, mais plus importante que la compréhension des pensées de Senshi était l'accomplissement des objectifs fixés, aussi étais-je partie sans poser de questions. Accompagnée d'un petit commando, j'avais dirigé les ninjas vers l'est avec Munemasa.

Parcourant l'erg, ses dunes, puis le reg et son sol rocheux et dur, nous avions progressé le plus discrètement possible afin de n'éveiller les soupçons de personne. Les nuits froides n'étaient pas une raison suffisante pour nous abriter dans les oasis et nous avions improvisé avec la nature, minimisant nos contacts avec les gens. Nous devions ne pas nous faire voir, ne pas nous faire entendre, donc discrétion absolue. Nous avions marché, marché en direction de l'est, faisant face à quelques tempêtes jusqu'à arriver aux montagnes rocheuses. Le plan était de passer par là et non par un chemin bien visible. La discrétion ! Voilà l'approche choisie, une approche avec laquelle j'étais bien d'accord et que j'espérais, car nous autres ninjas étions faits pour des opérations en petits groupes et non pour des manoeuvres tactiques armées. Ce fut ainsi que nous nous enfilâmes entre les immenses amas de roches dans un long voyage vers une autre terre.

   
Récapitulatif combat:
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Re: Frères de la Côte Mar 16 Juil - 20:33
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Cette conquête n'avait été jusqu'à présent qu'une succession de frustrations.

Entre un apprentissage surprise et des délais incroyables, Yuuki avait appris à la dernière minute qu'elle ne ferait pas une mission de rang B mais bien de rang C ! Quelle rétrogradation ! Quelle honte, surtout. Car si la jeune Genin était plus que fière d'avoir été sélectionnée pour une mission importante, le fait d'avoir été replacée à un plus bas niveau était loin de l'enchanter. Pire encore, elle ne le sut que le matin même : Munemusa, qui devait assurer la mission C en compagnie d'un certain Ibara, fût rappelé avec Shinsei pour une autre mission importante. Désormais, Denya et Yuuki devrait compléter la mission C en compagnie de Ibara, et des renforts leurs seraient envoyés par la suite pour effectuer la mission B de conquête, tout dépendant de l'état de santé des shinobis. Il fallait donc assurer, et plus important, garder ses forces pour être en état d'enchaîner une seconde mission plus importante et dangereuse.

Encore, cela aurait pu être gérable si ce n'était .....

" Putain mais elle fait quoi ici celle-là ?? "

... de l'arrivée de Serika Kazami dans le groupe.

Yuuki se retint fortement de crier qu'on aurait pu l'avertir de la présence de cette blonde qu'elle détestait plus que tout au monde, mais cela aurait été une porte ouverte pour une raillerie de la part de la Serika qui se pensait plus importante que tous ici en raison de son nom de famille. Tout au plus, la jeune Genin lança un regard noir sur Denya tout en serrant fortement les poings. La Jonin était la Sensei de Kazami, et nul doute qu'elle avait fait pression auprès de Akihiko pour que sa protégée puisse aussi jouir des retombées d'avoir participé à la conquête.

Pas étonnant, l'intendant de Suna était la personne la plus corruptible que Yuuki connaissait.

****

Cela pourrait sembler étonnant aux yeux de certains, mais Yuuki garda son calme pendant la grande majorité du trajet vers l'est. Malgré sa profonde haine pour la Serika, haine qui provient d'on ne sait trop où d'ailleurs, la Kusaribe tint une image professionnelle de la kunoichi qu'elle était. La conquête amorcée par le Kazekage était un évènement trop important pour le village et pour le pays du vent pour laisser des enjeux aussi puérils que de détester profondément quelqu'un empiéter sur la mission. Yuuki aurait tout le loisir de se laisser aller à réprouver Kazami lorsqu'elles seraient de retour au village. Peut-être même qu'elles pourraient régler leurs comptes aux terrains d'entrainement, et démontrer une fois pour toutes laquelle des deux Genin était supérieure à l'autre. Évidemment, Yuuki savait que c'était elle-même, mais il fallait bien le prouver à tout le monde.

Le groupe avait avancé discrètement dans les terres en direction d’Omui. Denya privilégiait une approche plus subtile que ce que Yuuki avait connu dans l'équipe #4. Car si Mion pouvait compter sur ses puissantes attaques Raiton pour effrayer et anéantir n'importe quoi, la misson ci-présente requérrait une délicatesse que ne connaissait pas la garde du corps. Il était impensable d'avertir les autorités d'Omui qu'une escouade du village caché du sable approchait. Il fallait rester cachés, invisible aux yeux des habitants. Là dessus, la policière avait été irréprochable jusqu'à date. Sa profonde connaissance du pays du vent avait permis à la petite équipe de se déplacer de nuit, s'abriter de jours, se ravitailler dans des endroits peu fréquentés. Tout s'était déroulé comme un charme, et tous étaient arrivés sans encombre jusqu'à la petite chaîne de montagnes.

" Selon nos informations, il devrait y avoir tout près d'ici un ancien chemin utilisé par la contrebande avant l'unification du pays. Il devrait nous faire traverser discrètement jusqu'à Omui, mais ce n'est pas une raison de ne pas être sur nos gardes. Officiellement il n'y a plus de criminalité dans le pays du vent, mais on ne sait jamais..."

Bien évidemment, il était impossible d'enrayer totalement la criminalité, mais elle était désormais bien surveillée par les autorités. Quelqu'un qui voulait commettre un méfait éviterait de prendre un chemin connu par les forces de l'ordres. Et pour le bien des shinobis, cela voulait dire que ce dernier n'était que peu fréquenté désormais. Les risques de tomber sur des indésirables s'en trouvait donc réduit de façon importante.

" C'était quoi déjà le libellé de la mission ? " demanda la jeune fille, tendant la main vers Denya, afin qu'elle lui donne le parchemin. Mieux valait avoir les informations exactes sur les tâches à accomplir avant de traverser la frontière

Yuuki ouvrit alors le libellé et se mit à lire silencieusement.

* Bonnes recette ninjas de Mam'zelle Denya .. mais c'est quoi cette connerie... une recette qui ravira les coeurs de tous les shinobis partis en mission ... mais elle est timbrée celle-là..*

Fronçant les sourcils, elle redonna le mauvais parchemin à la Jonin... qui réalisa son erreur et lui rendit le bon cette fois-ci.

Libellé de mission:
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Re: Frères de la Côte Mer 17 Juil - 23:13
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J'ai l'impression que tout ce complique,
pour une mission d'infiltration voilà que l'équipe de départ à changer, me voilà embarquer sur cette route ensoleillée, ou ce chemin sinueux en plein cagnard ça dépend de l'humeur.
Les shinobis à mes côté ne me sont pas très familier mais en jugeant d'un simple regard je pense pouvoir dire sans crainte qu'ils sont fiables, cette denya notamment avec heu des bras en bois... je vois... elle m'a l'air forte mais sérieux y a que moi qui se pose des questions ? Comment c'est possible... peut-être qu'ils tiennent avec des fils... ou alors comme les pantins, mais n'est ce pas douloureux ? Ils y a des clous ? Je pense pas qu'elle aimerait que j'emploie le terme "pantin" même pour comparer,
en faite je crois que je divague complet là.
Je détourne mon regard vers les autres membres ,ils ont tous l'air d'avoir une spécialité, après tout ils n'auraient pas été choisis pour cette mission sinon.
ce n'est pas aussi visible chez eux ,mais les différents danger qui planent au dessus de nous ne manqueront pas de laisser les différents talent de chacun s'exprimer.

---
dans la chaleur de ce nouveau jour il semblerait que le trajet touche à sa fin, ou presque, poussant un soupire fatigué je réprime l'envi de faire apparaître mon plus gros iceberg possible pour voir combien de temps il met a fondre.
Je me débarrasse de mon pull noir pour un tee-shirt de la même couleur contemplant la nouvelle route qui souffre à nous.
D'après Yuuki il y à ici dans cette zone un ancien passage de contrebande ce qui nous permettrais de passer assez discrètement, enfin ancien ne veut pas dire obsolète, trouver quelques brigands de second plan ne serait absolument pas surprenant.
Les deux ninjas s'échange un parchemin , et d'après la réaction de la plus jeune ce n'est pas ce à quoi elle s'attendait, je regarde le paysage les mains derrière la tête, où plutôt je tente de trouver ce fameux passage, on ne passe pas longtemps avant de le remarquer et de l'emprunter, une route plus sombre où le sable n'est pas déblayer entre deux montagnes comme une sorte de canyon plus petit.
Il nous faut marcher prudemment, mais à part le bruit de rocher qui dégringole sûrement a cause d'animaux, je ne détecte absolument aucune présence d'un quelconque ennemi, le passage finit par déboucher sur un autre sentier usé, cette fois plus en contre-bas il y a des habitations, de la ou nous sommes je prend le temps de regarder les bâtisses , le village me semble à la fois riche et miteux... C'est assez paradoxal, mais la plupart des maisons ont l'air pauvre et mal entretenu, a contrario il y a pas mal de commerce reluisant, des clameurs et des rires s'élèvent de certains endroit, tandis qu'il n'y a pas un chat dans d'autres...

"Une infiltration... le plus évident c'est de commencé par se renseigner non ? Allons là ou il y à le plus de monde"

On entreprend notre descente prenant soin de se repérer.
Il se trouve d'ailleurs un bâtiment noir plus loin contrastant avec l'aspect menaçant du quartier, l'enseigne "casino" brillant à moitié semble attirer quelques personnes.
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Re: Frères de la Côte Jeu 1 Aoû - 21:04
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to erebor



Yuuki, Denya, Ibara & Akihiko


Depuis combien de temps attends-je ce moment avec impatience ? Depuis quand rêve-je de conquête, d'annihiliation et d'étendards dorés plantés à même les ergs limitrophes à nos contrées ? Si longtemps... En fait, il est fort probable que ce fantasme soit né dès mes débuts au sein de la Grande Administration de Suna. Si Senshi m'a fait confiance relativement jeune, je n'ai pourtant jamais vacillé, tant dans mes tâches que dans mes convictions. Déjà gamin, je rêvais d'une Suna glorieuse et au magnifique indéfectible. Mais pour cela, je savais qu'il nous faudrait du temps. Des moyens, aussi. Beaucoup de moyens. Mais cela n'avait toujours été que le cadet de nos soucis. Plus les années passaient, plus nos rangs grandissaient. Nos enfants soldats étaient formés tels un élevage en batterie... Autant dire que remplir nos milices et armées primaires n'a jamais été un soucis, tant pour Senshi que pour moi.
Mais le temps ! D'aucuns diront que cette denrée est la plus précieuse en notre possession, et qu'une fois cette dernière gaspillée, il est inconcevable d'oser ne serait-ce qu'espérer qu'elle nous soit rendue en l'état. Si le Sable a toujours souffert d'une maigre économie, il ne s'en est jamais plaint car nous, grands pontes de notre Etat, avons toujours su relativiser par rapport aux sabliers sempiternels.

Cela fait à présent quelques temps que j’ai sonné le gong du début de cette conquête. Bien sûr, tout a toujours été planifié et calculé, aussi dès le départ j’avais orchestré mes pions en prenant en compte la préparation (tant psychique que physique) de mes très chers acolytes. Aussi ont-il eu quelques jours devant eux avant de se lancer à l’assaut de cette exploration préalable mais nécessaire.
De mon côté, je n’ai jamais jugé nécessaire de me joindre à eux pour cette première phase. Bah, tout le monde au village sait combien l’infiltration est mon point faible ; je suis une arme de destruction lourde, pas un type à la signature ou à la présence effacée. De toute façon, quand bien même j’en aurais été capable, je reste incapable de me camoufler très longtemps. Et c’est sans compter sur mon statut : je suis mondialement reconnu, aussi les chances d’être reconnu sont… immenses. Et cela risquerait de nous desservir. Aussi je reste dans mon bureau et potasse déjà d’autres plans, tant pour les conquêtes futures que pour les missions à plus court terme. C’est que Senshi reçoit une pléthore de demandes, aussi m’incombe-t-il d’y répondre aussi rapidement que possible, déplaçant toujours doucement mes pions…

On frappe à la porte. J’arque un sourcil ; j’espère que c’est vraiment important. J’ai clairement autre chose à faire que de demander à ce qu’on aille chercher Cornebuse IV, la colombe de la vieille du quatrième district. Non sans cacher mon mécontentement, je soupire longuement et m’allume d’emblée une cigarette. Bah, je vais pouvoir faire une pause au moins. Je me recule ensuite dans ma somptueuse chaise m’avachissant afin de prendre correctement mes aises. Mes pieds, l’un dessus l’autre, viennent prendre place sur mon bureau de marbre alors que de longues mèches masquent légèrement mes yeux. Il faudra que je pense à les couper, tiens. Peut-être demain.

« Entre ! M’exclame-je en recrachant une épaisse volute de fumée.
- Mes excuses, Kayaba-sama, s’incline un Chûnin messager. Mais nous avons un problème… Il déglutit alors que je le transperce de mon regard inquisiteur, lui instillant l’idée de continuer. Et vite. Serika Kazami est demandée de toute urgence au chevet de sa mère et… il semble de bon ton de la faire rentrer en présence de cette brute de Munemasa, me confie-t-il avec un dégoût certain pour ce dernier. Je ne peux réprimer un sourire taquin en me rendant compte de l’image que le susmentionné a pu laisser, puis je me redresse en ôtant mes jambes de la surface de mon bureau.
- Ils sont partis il y a quelques heures déjà, je crains qu’il leur soit impossible de…
- Va les chercher ! Scande (et me coupe) le Kazekage dans l’encadrement de la porte avant même que je puisse le voir apparaître dans l’encadrement de la porte. J’arque un sourcil et prends une nouvelle taffe.
- On ne peut décidément pas compter sur « l’avenir de Suna », je déplore en mimant des guillemets avec mes doigts. Soit, je concède en me relevant et fermant une chemise de papier sur ma table de travail, prenant le soin exprès de la ranger convenablement avec ses consœurs. Fais en sorte que les jeunes poussent prennent du poil de la bête en mon absence, Senshi, je souffle, murmurant à son oreille alors que je quitte ma pièce favorite. »

Me voilà donc apprêté à quitter le village, prenant part à une suite de missions dont je n’ai cure. Bah, comme je l’avais prévu dès le début : je suis probablement le pire élément pour une exploration reposant essentiellement sur de l’exploration. Mais que voulez-vous… j’aurais dû me douter que cela finirait comme ça. Je n’ai toujours pu compter que sur moi-même, et il faut croire que la malédiction n’a pas encore été brisée.
Fait chier.
Dans le sas d’entrée de la Grande Tour, j’attrape mon katana au passage ainsi que tout mon (maigre) arsenal. J’espère sincèrement que je n’aurai pas à m’en servir – c’est que les fonds baissent, en cette cruelle saison. Je jette un dernier coup d’oeil derrière mon épaule : regarde me jauge et m’envoie toute sa fierté en pleine face : je comprends que je n’ai clairement pas intérêt à échouer. Je roule des yeux en haussant les épaules : j’ai survécu à pire et ai réussi in extremis les pires scénarios auxquels j’ai pu être confronté ; je n’ai donc pas peur de l’échec. Et puis, je sais que je vais être bien entouré : Denya sera également sur place… avec Ibara. Et… Rien que cette idée me fait rire jaune… Kusaribe Yuuki. Probablement la pire peste jamais rencontrée. Mais bon, quand bien même je m’évertue à montrer le contraire, je l’aime bien cette petite. C’est qu’elle a de l’avenir, j’en suis certain.

Après quelques heures de marche (ou plutôt, de course) à pleine vitesse, je finis par repérer leurs traces : je ne suis pas si loin que ça. Je les suis (sans mauvais jeu de mots) à la trace. Ha. Ha. Ha.
Mais la nuit tombe et l’atmosphère se fait déjà bien plus froide, si ce n’est glacée, qu’en temps normal. Je peste et jure : je vais devoir crécher au plein milieu d’une Oasis abandonnée en n’ayant que ma cape et un pauvre plaid pour me couvrir. Je sens que ça va être long, finalement…
Pour éviter de perdre plus de temps, je décide de ne dormir que le stricte minimum et reprends ma poursuite effrénée dès que possible. Après un temps indéniablement long, je finis par les sentir dans mon champ de perception. PARFAIT ! Mais comme je n’aime pas « juste » me montrer, je décide de les contourner, augmentant un peu ma vitesse et les prenant à revers. Bientôt, je les vois s’approcher d’une sente sinueuse au plein coeur d’une montagne, sente supposée les mener vers le village de Toro. Je me place sur une pente lisse de la montagne, sur laquelle je peux me tenir droit sans avoir à user de chakra, les surplombant de toute ma magnificence. Ce qui est pratique, c’est qu’en plus je peux facilement les entendre, pour un peu que je tende l’oreille.

« Officiellement, c’est bien le terme, je m’exclame et me manifeste, un sourire fier aux lèvres avant de sauter et d’arriver juste face à la blonde. Mais d’aucuns diront que nous avons été en mesure d’éradiquer toute la nuisance à laquelle chaque territoire se voit, hélas, confrontée. Preuve en est : ce village. Je suis prêt à mettre ma crinière à couper qu’il y a une quelconque mafia qui y fait régner l’ordre, dis-je en arborant ma longue source dorée. Enfin, je plante mon regard dans les yeux de Kazami et Munemasa. Mon grand, je te prie de raccompagner la jeune Serika au village, dis-je sereinement en me sortant une nouvelle cigarette. Elle est demandée au chevet de sa mère, alors… évitez de trop traîner, ok ? Ajoute-je en leur offrant mon plus beau sourire. Le duo s’exécute alors que je me tourne vers la policière. Puisque tu as pris cette mission en mains dès le début, je vais me plier et me contraindre à ce que tu as imaginé depuis le début. Je t’en prie, dis-nous ce qui est prévu. »
(c) AMIANTE

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Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
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Non loin du village Toro Mar 6 Aoû - 21:53
Sahara Denya
Non loin du village Toro
Ce qui nous attendait était une longue traversée jusqu'à un village appelé Toro. Nos équipes d'espions n'avaient cependant pas réussi à dénicher d'autres informations sur le village qui n'attendait pas notre venue, mais ce n'était guère étonnant : le commando d'exploration, c'était nous. C'était à nous d'aller sur le terrain et de revenir avec des informations fiables. Ensuite et seulement ensuite, des espions allaient pouvoir faire leur travail sur place mais tant qu'ils ne savaient pas où poser les pieds, c'était à nous nous d'oeuvrer.


Selon nos informations, il devrait y avoir tout près d'ici un ancien chemin utilisé par la contrebande avant l'unification du pays. Il devrait nous faire traverser discrètement jusqu'à Omui, mais ce n'est pas une raison de ne pas être sur nos gardes. Officiellement il n'y a plus de criminalité dans le pays du vent, mais on ne sait jamais…


Elle se mettait bien en avant pour une genin Kusaribe ! Encore, si elle était plus gradée, plus âgée, j'eusse compris, mais elle avait une grande gueule. Comme si elle voulait jouer la kunoichi chevronnée. De plus, elle n'avait pas à savoir ce qu'elle venait de dire, car jamais je n'avais donné de renseignement aussi précis à une soldate de son grade. Nous n'en étions pas au point où je pensais mourir et considérais l'atteinte de notre objectif entre leurs mains. Non, c'était moi qui commandais, moi qui donnais les ordres et cette fille allait devoir suivre les ordres au lieu de se croire plus importante qu'elle ne l'était. Ceci dit, elle avait de quoi se croire capitale de par son statut de soigneuse mais aussi et surtout par les informations qu'elle avait. Cette gamine était dangereuse, jamais Akihiko n'eût du lui faire confiance ! Si elle avait cherché à en savoir autant, elle ne pouvait être qu'au service d'une puissance étrangère. Un agent double, je ne voyais rien d'autre ! J'avais envie de mettre fin à son existence sur-le-champ, quitte à jeter un froid entre les autres membres de notre commando, mais la laisser en vie ne pouvait nullement nous servir. Sauf si je découvrais quel était son véritable employeur et mon instinct de fliquette me susurra de ne pas l'éliminer immédiatement mais de la surveiller. Alors que ma fureur silencieuse s'estompait, je remis à plus tard son exécution.


Exact. Nous allons même devoir être prudents, car si nous croisons quelqu'un, personne ne nous ferons confiance. Nous ne connaissons aucun mot de passe, aucun code, hormis celui qu'un espion a pu ramener : « À qui profite ce chemin ? » Il s'agit de la réponse à la phrase : « Une bonne route est-elle bonne ? » Si l'on nous pose cette question, nous savons quoi dire, sauf si le code a changé. Le mieux est d'espérer ne croiser personne.


À peine ai-je terminé que cette blonde reprend en se faisant de nouveau remarquer.


C'était quoi, déjà, le libellé de la mission ?


Je lui tendis un faux parchemin juste pour la contrarier et rigoler un bon coup avant de lui montrer le véritable ordre de mission, qu'elle n'avait d'ailleurs pas à me demander de la sorte, comme si de rien n'était, pupilles vers le ciel et colère en tête. Quelle insolente ! Elle était beaucoup trop sure d'elle pour une genin. Être dans l'équipe du haut-conseiller avait du lui monter à la tête, mais je comptais bien lui faire comprendre que j'avais moi aussi mon caractère ! Je lui repris d'ailleurs l'ordre des mains sans la prévenir.


Si tu crois diriger cette mission, tu te trompes. Je vous expliquerai mon idée quand nous approcherons de la fin des montagnes.






Tout s'était déroulé sans aucun accroc, Ibara avait aisément repéré l'endroit où passer et nous n'avions rencontré aucun ennemi et entendu aucun déplacement humain. Par chance, nous avions peut-être réussi à être totalement discrets. J'avais même eu l'occasion de croiser des gazelles dorcas à qui j'avais pu faire manger l'ordre de mission, nous débarrassant d'une preuve compromettante de notre intention d'effectuer une opération militaire à Omui.

Il n'y avait pas de quoi parler de vacances mais c'était pour l'instant une escapade à mes yeux, nous étions en balade. J'étais en balade, les deux autres étaient un peu moins rodés aux expéditions et c'était moins une partie de plaisir pour eux que pour moi même si je reconnaissais que c'était physique, raison pour laquelle je transpirais autant. Ça et surtout mon équipement qui me tenait chaud.

La jeune Kusaribe n'avait pas réellement semblé inquiète à tenter de repérer une âme allie qui pouvait nous suivre et surveiller nos moindre faits et gestes. Je n'avais pas non plus constaté de traces volontairement laissée par elle ou de signes de notre passage pouvait éventer sa trahison. Ou elle était prudente, ou je n'avais pas été attentive, ou alors, réelle possibilité, rien dans ces montagnes ne pouvait la trahir car rien n'était prévu pour ce lieu. Cela me frustrait et l'idée d'avoir une traitresse sous mon nez me faisait secrètement fulminer. J'allais devoir la tuer avant de commencer les choses sérieuses, au grand dam de l'équipe.

Puis nous arrivâmes dans un lieu différent, car la voie qui y menait semblait déjà plus fréquenté. Si nous regardions plus bas, nous pouvions apercevoir de la vie réunie en une communauté organisée dans des bâtisses figées au sol. Ce n'étaient ps là des nomades mais des sédentaires dont nous pouvions de loin observer la pauvre agglomération dont venaient des voix humaines, un signe d'animation et de vie. Sans doute était-ce le fameux village de Toro. Cependant, nous n'allions visiblement pas tirer grand chose d'un endroit pareil, le crime ne devait pas prospérer dans un lieu pareil. Le racket ne pouvait pas rapporter grand chose, sauf si l'on s'en prenait aux commerces ui semblaient, de loin, en une forme plutôt bonne en comparaison avec l'état lamentable de certaines bicoques qui, j'en étais certaine, menaçaient de s'effondrer. Je pensais même être capable de briser un édifice de mes poings. Mais là n'était pas mon but, l'idée était de commencer ici nos investigations qui n'allaient pas mener bien loin.


Une infiltration... le plus évident c'est de commencer par se renseigner, non ? Allons là où il y a le plus de monde.



Tout juste. Approchons-nous un peu et je vous expliquerai comment nous allons procéder.




Alors que nous descendions à pas de loup, nous pûmes constater, en retrait des zones d'habitation et des commerces, un édifice au toit sombre mais dont les parois blanches luisaient à la lumière des torches accrochées à sa façade. D'immenses braséros éclairaient une cour vide d'installations devant laquelle des buissons finement taillés bordaient un espace de verdure dont l'entretien était dingue ! C'était vert ! Vert comme dans les Plaines fertiles et les oasis et pourtant, ce n'était pas un oasis ! Mais en regardant mieux, je pus voir que des gens se dirigeaient dans une direction précise et, si on regardait bien, entre rochers, on pouvait apercevoir l'eau. Un cours d'eau arrivait tout près de Toro. Cependant, le grand bâtiment disposait, nous le voyions de haut, de trois bassins d'eau ainsi que d'une fontaine. Il semblait bénéficier d'un système d'irrigation dont les citoyens ne pouvaient bénéficier. Je ne pouvais rêver mieux, nous étions tombé à l'endroit idéal. Et alors que je jubilais, je m'arrêtai. Yuuki. Mon regard se tourna vers elle, que je n'allais alors pas lâcher. C'était maintenant. Trop tard pour les informations sur son véritable chef ! Un Kanashibari d'abord, ça allait suffire à la rendre docile et à faciliter son exécution. Mais alors que je m'apprêtais à joindre mes mains, une voix inattendue se fit entendre.


Officiellement, c’est bien le terme. Mais d’aucuns diront que nous avons été en mesure d’éradiquer toute la nuisance à laquelle chaque territoire se voit, hélas, confrontée. Preuve en est : ce village. Je suis prêt à mettre ma crinière à couper qu’il y a une quelconque mafia qui y fait régner l’ordre.


Hein, Akihiko ?


Mon grand, je te prie de raccompagner la jeune Serika au village. Elle est demandée au chevet de sa mère, alors… évitez de trop traîner, ok ?




La mère de Kazami ? Oh ! Nous allions donc revoir notre effectif. Voici notre groupe réduit à trois ninjas. À quatre si le haut-conseiller participait, car il eût été surprenant qu'il fît tel voyage pour simplement faire passer un message. Le fumeur avait en tout cas soigné sa mise en scène qui n'avait rien du ninja, mais c'était du spectacle digne du haut-conseiller qu'il était. Après tout, il était une tête pensante et pas en expert en infiltration. Le panache et la classe distinguaient cet individu d'autres plus obscures et alors que nos deux collègues d'éloignaient, il souffla un discret nuage de fumée.


Puisque tu as pris cette mission en mains dès le début, je vais me plier et me contraindre à ce que tu as imaginé depuis le début. Je t’en prie, dis-nous ce qui est prévu.



La jeune Kusaribe se voyait octroyer un court sursis. Soit, j'avais prévu d'exposer mon idée maintenant, alors exposons !


Notre mission est simple : infiltrer la mafia. Contrairement à vous, monsieur le haut-conseiller, je ne pense pas qu'une bande organisée dirige cet endroit, il a l'air pauvre. En tout cas, je dirais que l'endroit n'est pas assez riche pour que quelqu'un ait les autorités de Toro dans sa poche. Il y a peut-être des rackets, mais surtout, ce village est proche des montagnes. Dès le départ, je me suis dit qu'avoir un réseau ici est l'endroit parfait, car il suffit à des vendeurs, à des malfrats, de se sauver dans les montagnes et les troupes du daimyo locale ne peuvent pas déloger efficacement des délinquants cachés entre les rochers. Vous avez vu comme moi, il y a des fentes, des crevasses, des recoins, bref, trop d'endroits où se cacher. C'est selon moi l'endroit parfait pour commencer : pas assez riche pour que nous soyons à l'épicentre d'une organisation tentaculaire, mais disposant d'une topographie qui en fait un endroit parfait pour la petite truanderie. Et la crème de la crème : un casino. S'il y a bien un endroit qui est généralement lié au crime organisé sans en faire partie directement, c'est bien cet endroit. Je vous propose donc d'infiltrer le casino en temps d'employés. Ibara, comme tu maitrises les illusions, tu feras un bon croupier. Yuuki… Yuuki, je t'imagine bien te charger de l'infirmerie. Il doit bien y avoir un coin pour cela dans une si grosse structure. Il est peut-être même possible que le casino ait intégré un hôpital à ses services. Ça s'est vu, ça permet aux malades de revenir jouer dès qu'ils sont guéris. Et ça marche. Et Akihiko, j'imagine que tu ne t'es pas déplacé juste pour avertir Kazami, sinon tu serais reparti avec elle. Si tu utilises la technique du henge classique, tu pourrais ne pas être reconnu et jouer le rôle du barman. Avec ton chic et ta prestance, ce rôle t'irait comme un gant. Quant à moi, je peux faire partie du service de sécurité. Je sais que certains postes permettent d'obtenir plus de renseignements que d'autres, surtout celui de barman, mais que voulez-vous ? Le jour, nous travaillerons et espèrerons entendre des confidences de la part de gros bonnets et le soir, avant de dormir, nous épierons ce qui se passe au village. On doit surement entendre des histoires, là-bas. Il y a surement des malfrats qui viennent d'autres bandes, voire qui ont rencontré des gangsters d'ailleurs et qui ont des trucs à raconter dans les caves. Bref, la nuit sera notre seul moment de répit. Pour cette mission, je compte aussi vous confier mon arsenal privé. Yuuki, tu disposeras d'une trousse de soin ainsi que d'une pilule de chakra. Ibara, je te confierai mon parapluie. Il semblerait qu'il est idéal pour un illusionniste et il peut faire office de déguisement. Quant à toi, Akihiko, je ne te confie pas mon shuriken Fuma, il ira dans mon parchemin de stockage. Afin de nous faire embaucher, il faudra qu'Ibara, tu profites d'une sortie d'un patron du casino au village pour l'impressionner avec un tour de passe-passe. Plusieurs tours. Et si tu dis que tu refuses d'être embauché sans ta bande, ça peut passer. C'est à peaufiner, mais ça peut le faire. Il faudra juste trouver la mise en scène idéale pour qu'il nous embauche tous d'un coup.


Je m'arrêtai et, jetant un oeil au casino, soupirai, puis pris le haut-conseiller par l'épaule.


J'ai à te parler. Restez ici, vous deux, nous en avons pour peu de temps.


Je fis signe à Akihiko de me suivre et nous nous éloignâmes. Lorsque nous fûmes hors de portée de leur ouïe, je pris un air sérieux et ma colère ressortit sans toutefois exploser, mais je serrai les dents.


Yuuki était au courant qu'il y avait une voie pour les contrebandiers. Je ne lui ai jamais donné une telle information, donc c'est une espionne. Désolée pour ta protégée, mais il va falloir la tuer.


   
Récapitulatif combat:
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Re: Frères de la Côte Jeu 8 Aoû - 18:05
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Yuuki ne dit rien alors que Denya proposait un mot de passe, ou quelque chose du genre. La Genin n'avait pas trop compris si un espion allait demander la question, ou si quelqu'un de l'équipe allait demander ça, ou s'ils allaient croiser quelqu’un. Bref, aucun sens pour la jeune fille qui préféra ne pas répondre.

Tout au plus, elle demanda à Denya le parchemin de la mission, et cette dernière lui arracha des mains, en l'accusant de vouloir diriger la mission? Elle était timbrée raide, voilà. Déjà que la Jonin ne s'était pas gênée pour rire d'elle alors que la Genin avait fait de grands efforts pour tenter de maitriser une technique qu'elle ne connaissait pas, le Dai Henge, et qu'elle avait par inadvertance laissé des cheveux blonds sur sa transformation féline, voilà qu'elle avait rabroué sans raison la Kusaribe qui n'avait que demandé le parchemin de la mission. Denya s'était faite extrêmement avare de commentaires sur la mission C annoncée juste avant le départ, sans même lui expliquer de quoi ça retournait exactement et les objectifs à remplir, et Yuuki n'avait demandé le parchemin que pour en connaître un peu plus sur ce qui serait attendu. Denya n'avait qu'à revirer la Genin avant le départ si elle ne souhaitait pas s'encombrer d'elle, au lieu de faire croire qu'elle était la bienvenue.

Elle se contenta donc de lui jeter un regard mauvais alors que la Jonin prenait les devants. Encore une autre qui avait des problèmes avec son autorité, et qui avait besoin de rappeler que c'était elle la cheffe. Aucun bon leader n'avait besoin de rappeler qu'il était en charge de l'équipe, et Yuuki n'avait pas remis en question l'autorité. Ni même dans sa face, ni même en sous entendu. Denya venait de montrer son vrai visage. C'était peut-être mieux ainsi aussi tôt en mission et dans leur relation. La Kusaribe savait maintenant exactement à quoi s'en tenir avec la Jonin : ne pas lui faire confiance. Une autre de plus.

Ibara devait avoir quelques dons de ninjas particulier, car il fut le premier à trouver l'entrée du passage, et l'équipe s'y engouffra, Yuuki fermant la marche, ne voulant pas rester à coté de Denya. Bientôt, la crevasse fût traversée et tous arrivèrent devant un village qui ne payait pas de mine, si ce n'était d'un bâtiment un peu en retrait près de la montagne. Un casino. Voilà qui doit attirer sa part de crime.

La petite équipe n'eut pas le temps de se diriger vers le bâtiment qu'une voix conne résonna contre les rochers : Akihiko! Mais qu'est-ce que l'intendant faisait là? Il était venu surveille rlqa Genin pour s'assurer qu'elle se comporte bien? Et bien non ! Il était venu renvoyer Kazami chez elle avec Munemusa, rien de moins !! Les deux ninjas retournèrent donc en direction de Suna, Yuuki leur fit un petit au revoir de la main qui se transforma en un doigt du milieu bien senti pour la Serika alors que les deux avaient le dos tourné.

Adieu pétasse. En espérant qu'elle crève de chaleur et de soif avant de se rendre au village.

Denya expliqua alors le plan qu'elle avait en tête. Autant dire qu'elle n'avait aucun plan alors qu'elle avait sermonné la Genin en lui arracha le parchemin de mission des mains : elle avait aperçu ce casino au même moment que tout le monde et avait sorti ce plan de son cul à la dernière seconde, carrément. Le "je vous propose" était en fait une obligation, sinon elle allait devoir rappeler à grands cris que c'était ELLE la cheffe de l'équipe. Yuuki haussa simplement les épaules pour confirmer qu'elle ferait ce que Denya demandait et qu'elle n'avait rien d'autre à ajouter. Elle n'avait pas envie de se faire rabrouer une autre fois, et surtout pas devant son sensei.

La Jonin prit alors Aki pour discuter en privé, et la Genin se tourna alors vers Ibara en chuchotant.

" Tu y crois toi qu'elle avait vraiment un plan, ou qu'elle faisait que de la frime pour montrer que c'est elle la cheffe de l'équipe? Je sais pas si elle est dans sa semaine ou si elle a du sable dans son vadj' mais elle me tombe royalement sur les nerfs..."
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Re: Frères de la Côte Lun 12 Aoû - 1:23
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L'étrange troupe est interrompue une nouvelle fois, une voix se fait entendre et un homme apparaît sautant de son perchoir, pour se poser face à nous.
Il semblerait que ce soit l'intendant de notre village Akihiko, bon premièrement, quoi ? Ensuite Pourquoi lui, là , maintenant ,comment ? Étant donné que le chemin entre les rochers est à sens unique et que nous sommes partit bien avant lui évidemment, il a du courir pour se retrouver devant nous, peut-être qu'ils voulaient nous prévenir d'un danger qu'il a vu plus loin.

---

Bon ben la montagne de muscle et l'autre sont partit, enfin je veux dire Munemasa et la serika. En faite j'ai plein de questions maintenant, premièrement puisqu'il y a pas de piège ou quoi que ce soit en faite Akihiko à couru juste pour préparer une arrivé stylé... un intendant puissant c'est bien mais si il a pas la classe c'est vrai que ça perd en intérêt, mais c'est peut-être pas très sérieux, a vrai dire le gars est haut placé et il a plein de truc à gérer, et tout et.... puis
Y a Denya qui regarde grave mal Yuuki la.

---

Akihiko à laissé la responsabilité de la mission à Denya et c'est joint à notre groupe, cette dernière nous à détaillé son plan, et à accessoirement jeter des regards assez effrayant dans le dos de Kurisabe Yuuki, quelques minutes après alors que tout le monde semblait prêt les deux ninjas les plus expérimentés se retirent pour parler en privé, Yuuki se tourne vers moi

" Tu y crois toi qu'elle avait vraiment un plan, ou qu'elle faisait que de la frime pour montrer que c'est elle la cheffe de l'équipe? Je sais pas si elle est dans sa semaine ou si elle a du sable dans son vadj' mais elle me tombe royalement sur les nerfs..."

Je jette un coup d'oeil dans leur direction
"A vrai dire j'en sais rien, mais ça m'étonnerais pas quand on voit la mise en scène d'Akihiko... Les adultes de Suna sont capable de tout."

Voilà qu'ils reviennent
"Si tu veux mon avis ne laisse pas Denya dans ton dos tu risque d'y retrouver un kunai..."

---

On est descendu dans ce village de gueux, a part deux trois riches qui sentent l'alcool et la poudre blanche, les rues se résume à de la paille de la boue et des mendiants à l'allure de lépreux, vu la difficulté de trouver une personne suspect d'avoir la moindre information, on se dirige vers le casino repéré plus tôt.
La rue est plus propre mais presque sans lumière naturelle, en partit couverte par les toits des maisons,étonnamment rapproché.
Une fois devant le casino on s'arrête.

"He bien la première piste c'est ici, envoyons deux personne la dedans et les deux autres continuent parmis les villageois"

À ce moment deux personnes en noirs au rire tonitruant bouscule les portes du bâtiment et entrent, Akihiko et Yuuki (il vaut en effet mieux que je soit avec Denya...) les suivent discrètement, tandis que nous continuons dans la ruelle...

---

Bon déjà que l'ambiance à Toro est à revoir, ici on à pas intérêt à être dépressif, n'importe qui est louche, je regarde quelques personnes chuchotant en groupe en jetant des regards nerveux, quelques passantes souriante... sûrement des femmes de joie.
On fais halte dans un coin à la lumière d'un lampadaire à faible éclairage, je soupire
"On peut pas interrogé tout les habitants... et puis comment tu veux accoster des gens aussi méfia.."
Je me coupe car une autre conversation bien plus intéressant à commencer derrière
Deux camés à genoux derrière une pile de barils vide échange avec des airs paniqué

"Tu pourrais pas me dépanner je t'en supplie... ça fais des semaines que j'ai pas eu ma dose"
Bruissement et sifflement

"Non non ,je ne peut pas, non non, les prix de ce gars sont de plus en plus élevé sérieux quelle arnaqueur"

Le désespéré interrompt alors monsieur voix sifflante

"Pas si fort ! Ils ont des oreilles partout... le casino est pas loin et y a des clients réguliers, ont dit qu'ils viennent du port..."
Voix sifflant reprend avec une once d'inquiétude
"C'est le gars qui nous vend ça qui te l'a dit ?"

J'échange un regard avec Denya
"Il est peut-être temps daller se fournir chez ce dealer"

Je m'approche des deux personnes, qui sursaute à notre arrivé, avec leurs yeux révulsés et leur corps frêle ils ont une allure presque inhumaine,

"Vous parliez d'un type, qui vous heu fournissait vous pourriez nous donner l'adresse ?"

L'approche ne semblait pas bonne non seulement on à pas l'allure de drogué mais en plus les deux types ont trop peur de cette inconnu pour faire quoi que ce soit

Je prend un air plus compatissant
" vous m'avez l'air bien en galère, vous inquiétez pas je sais ce que c'est... écoutez vous nous donnez l'info et je vous dépanne, c'est pas mal non ?"

Je fouille dans mon sac et sort deux seringues, enfin deux kunais, mais l'esprit humain de villageois comme eux sans entraînement est plutôt facile à perturbé , de plus l'état de dépravation dont il font preuve est un atout. Faiblesse psychologique ,sens émoussé ,le genjustsu n'en est que plus efficace j'aurais pus utiliser n'importe quelle aliment ou outils ils n'y auraient vu que l'objet de leur désir

Le premier déglutit.
"Bon je pense que ça devrais le faire..."
Je souris à Denya et nous les suivons , sur le chemin de notre précieux informateur
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Re: Frères de la Côte Ven 16 Aoû - 17:30
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... ... ...
砂瀑 の 柘榴




∞ Frères de la Côte



Il était de notoriété publique que Zakuro menait depuis des années une vendetta contre les membres du clan Kaigan. Il les détestait jusqu’aux tréfonds de son âme, et même s’il reconnaissait l’inutilité de cette vengeance, il ne pouvait se résoudre à arrêter. Le meurtre de ces sauvages était ancré en lui depuis trop longtemps maintenant pour revenir en arrière. La plupart du temps, les nomades étaient durs à trouver, plus encore à tuer, mais il y parvenait la plupart du temps. Chose encore plus insolite, il arrivait que quelques membres s’égarent du troupeau et quittent leurs plaines désertiques pour des contrées plus riches ou prospères. Ce fut le cas de Kotomine, un vieux Kaigan trapu et colérique. Pour des raisons dont Zakuro se moquait éperdument, il avait rejoint la côte d’Omui. pensait-il alors être à l’abris du chasseur qu’était le sunajin ? Grossière erreur.


Retrouver l’individu avait, certes, été particulièrement long, mais il y était parvenu. L’homme se cachait dans les montagnes, dans un minable campement de fortune avec quelques bandits. Ensemble, ils avaient constitué une bande à l’image de l’endroit où ils vivaient. Des minables, des chiens, rien de plus que du gibier de potence. Zakuro les avait tous tué et il en éprouvait une grande fierté. Pourtant, contrairement à ce à quoi il s’attendait, son affrontement avec le Kaigan n’avait pas été aisé le moins du monde. S’il avait emporté la victoire, cela ne s’était finalement joué que de peu.


Blessé, faible et ne sachant que faire du pactole qu’il avait volé aux bandits, le quadragénaire avait pris la décision de rejoindre la ville la plus proche. Il s’agissait de Toro, une bourgade pitoyable pour une région de seconde zone. Franchement, rien ici n’avait aucune classe. Il s’y sentit donc très vite à sa place. malgré la richesse de son épouse et le luxe dans lequel il baignait à présent, Zakuro avait toujours été un homme du peuple. Il se sentait chez lui ici, il connaissait les codes et savait en jouer. Afin d’agrémenter ses «vacances» il s’accorda même le plaisir d’acheter un peu de drogue. Son choix se porta sur le shirobashi. Il s’agissait d’un décoction à base de plantes rares qui se consommait en l’inhalant. Simple, facile et efficace pour des effets euphorisants puissants. Haruna ne le laissait jamais s’amuser comme il l’entendait, autant se lâcher ici. Après tout, personne n’en saurait rien pas vrai ?


Assez naturellement, la route du sunajin le mena vers un casino, seul endroit véritablement intéressant de Toro, du moins selon lui. Tout ici criait à la criminalité. L’endroit était tenu par une mafia locale, il n’en avait pas le moindre doute et il s’en moquait comme de sa première paire de souliers. Après tout, il était là pour prendre du bon temps, pas faire la chasse aux méchantes crapules du coin. Les genoux faibles et le dos courbaturé il fit une première pause au bar où il commanda une bouteille de liqueur de riz. La douleur qu’il ressentait était trop grande pour passer seulement avec un peu de saké, il devait aller plus loin.


« Allez santé les gueux ! Savez quoi ? J'paye ma tournée, eh ouais ! » clama-t-il en levant haut sa bouteille, provoquant un tonnerre d'applaudissements.


Rapidement éméché, le jônin se laissa aller, dilapidant son argent malhonnêtement acquis sans en éprouver la moindre honte. Son esprit était embrumé mais il restait malgré tout maître de la situation. À moitié avachis contre une table de cartes, il continua de jouer, boire et manger sans même se rendre compte un instant que des gens qu’il connaissait étaient présent.  



Récapitulatif de combat :




© .JENAA
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Re: Frères de la Côte Ven 23 Aoû - 21:00
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the truth



Yuuki, Denya, Ibara, Zakuro & Akihiko


Quand bien même mon entrée a été prévue pour faire son effet, je n’ai jamais pensé arriver à un tel résultat. Si Yuuki n’en a probablement du tout cure, Ibara semble ébahi, comme bouche bée. Avec des étoiles dans les yeux. Peut-être que je me trompe, cela dit. Je ne le connais guère ; tout ce que je sais de lui se trouve dans les quelques rapports qui me sont donnés régulièrement. Aussi, de là à savoir qui est réellement ce jeunot… J’en suis bien loin. Bref, je congédie rapidement Kazami et Munemusa de cette mission afin que le dernier raccompagne la première au chevet de sa mère. C’est bien la moindre des choses quand on est Serika, n’est-ce pas ? Je regarde en coin vers ma Genin ; je sais qu’elle n’aime pas l’autre blonde, aussi je dois réprimer un sourire moqueur quand je la vois agiter son majeur alors que l’autre s’en va.
Aaaah, les enfants…

Finalement, Denya nous expose son plan. Je la connais, et je sais qu’elle ne sait pas faire simple, alors je sors une clope. Encore, oui. Il faut au moins ça. Dans l’idée, j’aurais bien aimé aller droit au but mais… la policière aime le détails. Trop, pour être honnête. Mais bon, on n’allait pas la changer. Je l’écoute, donnant l’impression de boire ses paroles, alors que je m’amuse surtout avec ma fumée. J’ai compris le principal : on ne casse pas. On ne noie pas. On se fait discret. On y va subtilement. Là, je commence à bouillir : pourquoi est-ce qu’on continue de m’imposer ce genre de missions, sérieusement ? Je suis TOUT sauf taillé pour l’infiltration… Je retiens un soupire et finis par opiner du chef en direction de la dirigeante temporaire.

« Ok, on dit qu’on fait ça, lui réponds-je simplement. »

Finalement, elle pose sa main sur mon épaule, souhaitant me prendre à part. J’arque sensiblement un sourcil alors qu’elle indique aux deux autres de rester ici… Bah, ça semblait clair au premier abord, m’enfin. Soit. Je doute quand même qu’ils n’aillent bien loin juste tous les deux… De plus, la Kusaribe doit se douter de ce qu’il pourrait lui arriver si je venais à découvrir qu’elle a (encore) dérogé aux règles. De nouveau, la Sahara me fait signe de la suivre. Je hoche la tête et me dirige donc vers elle, un peu plus loin. Et là elle commence à me raconter ses délires. Je soupire et lui tape doucement l’épaule, comme pour la rassurer et la calmer. Yuuki, une espionne ? J’explose de rire. Je m’esclaffe. Cette nouvelle a refait ma journée ! S’il y en a bien une qui ne serait pas capable d’un tel acte, c’est bien l’adolescente. Alors, certes, elle est compliquée. C’est assez tendu de la gérer par moment. Mais… Je tire une latte. Elle n’a jamais eu de père ni de réelle figure paternelle. Nous ne parlerons même pas des quelques exemples d’autorité qu’elle a pu connaître. Un géniteur mort et une maman bien trop occupée à s’occuper de la Mère. Quant à cette dernière… Je roule des yeux en y repensant. Kana restera toujours Kana.

« Denya, Denya, Denya, je m’arrête de rire. Yuuki n’est pas et ne sera jamais une espionne, je te l’assure. Toute personne normalement constituée et suffisamment méfiante peut se douter qu’une voie pour la contrebande existe. Même le plus niais en est capable. De plus, il n’est pas impossible qu’elle ait accompagnée Hakaze par delà les terres… Je forme une forme… atypique avec ma fumée. Et n’oublions pas qu’elle se trouve dans la même équipe que Mion. Tu sais autant que moi combien cette dernière parle trop. Beaucoup trop. Il n’y a donc rien à craindre. Néanmoins, même si les intentions de Denya peuvent être justifiées, en quelque sorte, je déteste qu’on remette mon jugement en cause et qu’on décide de telles actions sans vouloir m’en parler avant d’en prendre les décisions. Aussi, je me penche vers mon interlocutrice, fermant les yeux, un vile rictus au visage. Si vraiment tu veux t’en prendre à elle, il te faudra me passer sur le corps… Je siffle alors à son oreille avant de reprendre mon sourire enjôleur habituel. »

Ce léger interlude passé, nous reprenons route en direction du casino. Comtpe tenu des récents événements, il a rapidement été décidé de faire deux binômes. La fliquette prend donc l’illusionniste sous son aile, tandis que je garde un œil sur l’ingrate. L’ordre des choses ainsi terminé, nous pénétrons au sein du casino.
Il est d’ailleurs de bon ton de noter que j’ai profité de tout ça pour me changer et enfiler mes plus beaux vêtements ; un costume luxueux blanc, de quoi parfaitement aller avec le thème de l’établissement que nous allons visiter. Si la pègre est sans doute présente, je préfère tout de même éviter de hurler sur les toits que le Haut Conseiller est présent en ville. Cela risquerait de compromettre nos plans… Notre quatuor se scinde donc rapidement en deux. Accompagné de la jeune blonde, je pénètre le fameux casino. J’observe chacun des tables, à l’affût et surtout à l’écoute d’informations croustillantes. Me vient finalement une idée : quitte à devoir nous infiltrer, autant bien le faire. Je prends l’avant-bras de Yuuki (un peu de force) et m’empresser de marcher en direction du bar. Du comptoir, surtout. Là, j’apostrophe le barman du moment et commande de quoi sustenter son homme et ne lésine pas sur la quantité. Il faut ce qu’il faut pour la mission, non ? Une fois que je suis servi (et j’oserai même donner de l’alcool à l’adolescente si cette dernière en veut, mais juste un peu), je laisse mon regard planer ci et là tandis que mes oreilles essaient de capter des informations que l’on pourrait juger de capitales. Ou, au moins, propices à la mission.
Peu de temps après, un « Capitaine », à en croire son uniforme et ce qu’il braille au pécore de base, commence à se targuer d’avoir connu la mafia, la vraie. Pas les bandits de seconde main qui « pensent faire leur loi à Totoro, ces p’tits pd puceaux, là ». J’affiche un sourire carnassier et continue de l’écouter. Il ne me faut que quelques minutes pour comprendre que ce qui nous intéresse se trouve au port. Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ? Avec son quartier rouge, ses accortes escortes et ses malandrins, il est évident que c’est là qu’il nous faut enquêter ! Puis une voix un peu trop familière me parvient aux oreilles, quoi que déformée par l’alcool et… je tombe sur ses yeux injectés de sang. La drogue. Evidemment. Je soupire longuement, blasé : pourquoi faut-il qu’un Zakuro complètement défoncé soit aussi là ? Bah, il tombe à point nommé quand même ; on risquerait d’avoir besoin de lui…
Je m’enquille le dernier shot du mètre commandé précédemment et marche lentement vers lui. Je ne suis pas du tout certain qu’il soit en état de me reconnaître, aussi je suis prêt à le forcer à me suivre. Je fouille dans mes poches et en sors un pochon ; il est vide, mais avec la lumière environnante et son état second, il sera facile de lui faire croire que j’ai de quoi le calmer. Je m’abaisse ensuite à sa hauteur et lui glisse son « dû » dans la main.

« Suis-nous, Zakuro. Je sais que ça va te plaire… J’ajoute, chuchotant, alors que je l’emmène hors du casino. Direction le port ! »

(c) AMIANTE

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Sahara Denya
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Sahara Denya
Au port de la Côte d'Omui


Satisfaction explicitement affichée sur le visage, je croisai les bras, gonflée d'orgueil que j'étais d'entendre mon pan validé par le haut-conseiller de Suna. Il avait validé mon plan ! Quelque chose d'anodin pour d'autres jonins, mais pour moi, ça voulait dire beaucoup. Ça voulait dire que j'étais digne. Fière d'être là. Mais ensuite, lorsque je lui fis savoir en privé mon intention d'occire son élève pour trahison, il eut la pire réaction possible. Alors que j'avais la simple intention de le prévenir afin qu'il ne fût pas trop choqué, il pouffa et me ridiculisa. Certes, nous n'étions pas directement devant Yuuki et Ibara, mais il remettait suffisamment en cause mon autorité sur la mission pour être contreproductif. L'affaire était sérieuse et lui pas convaincant du tout. Il fallait vraiment être un débile fini pour penser que tous les genins pouvaient affirmer l'existence de voies de contrebande. Ils ne sortaient que peu du village et surtout, la blonde n'avait pas imaginé, elle avait affirmé haut et fort, elle était clairement au courant. Quant à l'argument d'une Mion bavarde, je ne pouvais pas croire que quelque chose d'aussi important pouvait fuiter de la porte d'une proche d'un homme aussi influent que lui dans le Pays. Notre haut-conseiller de longue date et nouvel intendant semblait clairement suggérer qu'il était mal entouré. Même si Mion n'était pas une espionne, la nouvelle n'était pas bonne et surtout pas annoncé d'une telle manière en ridiculisant la responsable de la mission. Mais être animée par la colère n'allait rien apporter de bon, aussi gardai-je mon ressentiment pour moi, la main droite sur la hanche. Jetant un regard dédaigneux en contrebas, je me résignai et voulus bien concevoir la possibilité d'une faille pathétique dans le secret des renseignements et me contentai-je de lourdement souffler du nez avant de commencer à redescendre vers ceux qui nous attendaient mais me retournai brusquement vers le blond.


Soit ! Je lui accorde le bénéfice du doute, mais pense à faire en sorte que les informations ne parviennent pas dans toutes les oreilles, car Yuuki n'a pas juste pensé, elle savait.



Encore quelques pas et je me retournai à nouveau pour évacuer ma colère, les dents presque serrées.


Mais fais gaffe ! Tu sais surement ce qu'on dit de cette citerne à chakra blonde.



Allez, deux secondes pour laisser notre haut-conseiller assimiler la question et commencer à réfléchir.


Quelle gourde.



Ce fut à mon tour de pouffer alors que nous arrivions vers nos deux accompagnants. Bien, du sérieux, une mission nous attendait. Ibara proposa une autre alternative à la mienne qui ne me sembla pas dénuée de sens. Un duo allait s'occuper du casino et l'autre l'agglomération. Soit, plan validé. Ibara et moi formâmes un binôme et nous préparâmes à nous séparer des blonds lorsque nous entendîmes rire. Et de loin. Mon regard se dirigea vers la source du bruit et je vis un homme et une femme de noir vêtus approchant. Lui finissait de rire et au moment de passer devant nous, il prit une grande inspiration et remonta sa cravate comme il le fit pour ses lunettes noires. Il ne toucha cependant pas à son chapeau qui semblait vissé sur sa tête. Le même genre de chapeau que je n'allais pas oublier de sitôt. Un frisson me parcourut le dos et me maintint raide. Habillée d'une longue robe dont les manches s'arrêtaient aux avant-bras, la femme avait un air amusé mais un sourire carnassier. Le frisson me fit carrément sursauter. Ce costume noir et cet air assuré mais avec un regard méchant ou caché m'empêcha de bouger jusqu'à qu'ils ne disparussent de mon champ de vision. Le décor avait changé- Les visages aussi. Mais cette ambiance, cette intention mauvaise qu'ils dégageaient étaient les mêmes que ceux des types avec qui mon père avait fait "affaire". Je croyais les revoir. Je croyais deviner une hache dans les mains de l'homme. Tremblante, je me tenais les bras en évitant de les regarder. Direction le casino pour eux. Et pour un haut-conseiller paré pour l'occasion aussi. Et moi, je ne réussis à cesser de trembler que lorsque je sentis qu'ils étaient loin. Pas les deux autres Sunajins. Les types en noir.

Accompagnée d'Ibara, je pus constater qu'il avait des méthodes inattendues et n'était pas resté inattendu bien longtemps. Sans crier gare, il s'était manifesté et il était trop tard pour jouer la femme invisible. Avec nos têtes, nous allions nous faire repérer, c'était clair. Ajoutons à cela que nous n'étions pas déguisés, un risque inconsidéré pour un chuunin. Comment avait-il pu oser se montrer sans couverture alors que nous devions être discrets ? Nous étions en infiltration. Mais c'était encore rattrapable. Si je prenais maintenant la parole et que la discussion allait dans un autre sens, nos interlocuteurs allaient surement s'interroger. Ibara, tu étais le seul à pouvoir rétablir la situation. Ce fut ainsi que nous nous retrouvâmes à suivre des délinquants prêts à tout pour des doses. Une grande idée ! Alors que personne ne nous regardait, j'utilisai le Henge afin de changer de tête et de vêtements sans pour autant arborer une tenue radicalement différente, mais je devais ne plus être la femme que j'étais auparavant et un dealer, s'il consommait ses propres produits, pouvait ne rien remarquer. D'un coup de coude, je voulus signifier à l'illusionniste qu'il devait faire de même. Ces pauvres gens n'étaient pas dangereux, mais je tenais à ce qu'ils ne racontassent pas qu'ils avaient croisé nos vraies têtes et que quelqu'un nous reconnût. Car si eux n'étaient sans doute pas les plus fins détectives, le monde du trafic sous-terrain connaissait des informateurs et des chefs capables de reconnaitre un canular. Et si un renseignement sur nous venait aux oreilles de ces gens, tout pouvait capoter. Le Henge était alors indispensable. J'en profitai pour choisir une tenue aguicheuse et un air de petite consommatrice. Je voulais très clairement passer pour une prostituée et ce fut une réussite a vu de l'air presque placide du type devant notre arrivée. Ibara avait refilé sa dose au gars qui avait filé et nous pûmes tranquillement discuter. Enfin, tranquillement, entre gens civilisés.


Hé. Tu as quelque chose de doux, de pas trop fort ?



Il ne comprit pas immédiatement que je ne voulais pas ses produits les plus durs et il me fallut répéter en explicitant mon propos. Oui, il avait et j'eus ma dose, mais alors que je fis mine de partir, je pris le gars par l'épaule par surprise.


Dis, je suis nouvelle ici. Si la garde se pointe, on part par où ?




Inquiet, il regarda autour de nous et, en débitant ses phrases à une vitesse hallucinante, il décrivit les cachettes à emprunter dans les montagnes, n'ayant de cesse de jeter un coup d'oeil à gauche et à droite. Il chuchotait et nous avertir soudain : un chemin n'était pas à prendre. Si nous prenions la troisième à l'ouest et allions trop au sud, on pouvait tomber sur des troupes de montagnes qui avaient sans doute une base pas loin. Mais pas de risque d'aller si loin, le chemin était escarpé. Puis il fila en vitesse et je fis de même dans une autre direction, indiquant à Ibara de me suivre.


Parfait. On a une idée de la direction à prendre pour accomplir notre autre mission sur le chemin du retour. C'est parfait.




Lorsque nous retrouvâmes les autres, quelle ne fut pas ma surprise de voir un Zakuro éméché sortir de l'établissement de jeux. Couplant nos informations, nous pûmes passer à une nouvelle étape en allant au port qui n'était pas vraiment à côté. parfait, Zakuro allait pouvoir dégriser et Ibara et moi nous reposer.

Le port d'Omui ! Son agitation ! Son commerce ! Son grand fleuve ! Qu'il était large, je ne voyais pas l'autre berge. Sous mon visage à lunettes, je ne voyais pas mieux que d'habitude, mais au moins, je passais incognito. Mais ce fleuve ! D'autant que le courant semblait se diriger vers les bords et pas suivre leur sens unique. C'était étrange. À moins qu'il ne s'agît de la fameuse mer dont on m'avait parlé ? Était-ce cela ? Une vaste étendu d'eau, mais oui ! La mer était grande ! Elle était belle ! Elle était surprenante ! Elle n'avait rien à voir avec ce que je connaissais. Son eau s'étendait à perte du vue et des bateaux semblaient sur le point de la traverser de part en part au lieu de naviguer dans une direction évidente. Enfin, évidente… était-ce évident pour eux ? Et cette mer, avait-elle un sens ? C'était une vaste étendu d'eau, mais pas un fleuve très large, non ? Pourtant, le vent ne pouvait pas cesser de souffler juste au-dessus d'elle, elle devait bien aller dans une direction définie. Enfin, je ne connaissais pas ce qui appartenait à la météorologie ni à la navigation, mais ça me semblait logique. Cependant, je ne pouvais m'attarder sur cette belle eau : nous étions là pour nous informer au sujet de la mafia. La blonde que j'étais devenue déclara :


La région de la Côte d'Omui doit être grande. Essayez de trouver ce qui se passe au nord comme au sud. Séparons-nous et retrouvons-nous au même endroit dans trois jours. Vous pourrez peut-être trouver des renseignements sur le port en interrogeant des navigateurs, des merriers. Ah non, des "marins". Des vieux marins ont surement des renseignements. Il faut aussi apprendre s'il se passe quelque chose ailleurs. S'il y a des concurrents, ils sont forcément connus de quelqu'un. Voyons si on a assez d'informations en trois jours. Zakuro, tu fonctionnes efficacement seul pour l'infiltration, je propose que tu sois seul.  Et pour nous quatre, nous pouvons garder nos binômes de Toro, ce sera plus simple. Ibara et moi irons fouiller du côté des autorités administratives. Akihiko, je proposer que ton groupe oriente tes recherches du côté des bars et des quais. Zakuro… je te laisse improviser.


Ibara était un chuunin, mais trop jeune et trop expéditif. Dans un endroit aussi grand que tout un village où il était plus difficile de retrouver un collègue ninja vadrouillant, je préférais l'avoir à mes côtés. Lorsque nous fûmes seuls, je lui demandai discrètement :


Est-ce que tu as pris ce que je t'avais confié avant le départ ?



Chargée comme une bête, j'avais confié quelque chose de mon équipement au jeune garçon afin de l'alléger et de pouvoir voyager sereinement.

Il s'agissait de repérer les bâtiments appartenant aux autorités et trouver des dossiers sur ce que nous cherchions. Afin d'éviter de nous faire repérer, nous ne demandâmes notre chemin à personne, ce qui ne facilita pas nos recherches. Nous réussîmes finalement à trouver une caserne qui semblait de pas être qu'un rassemblement de soldats. Nous entendîmes parler de le caserne comme d'un bureau. Pour y pénétrer, le Henge était de nouveau de mise.

Pour ne pas se tromper dans la tenue, nous prîmes le temps d'épier les allées et venues en évaluant les chances d'avoir ou non des gradés sous les yeux. Après plusieurs heures, nous nous avions le profil à adopter et pûmes entrer et consulter les très nombreux documents. Trop nombreux. Jamais nous n'allions avoir le temps de trouver ce pour quoi nous étions venus. et nous épluchâmes les dossiers, grimés en personnel de la Côte.

Tout n'était pas aussi bien classé que dans nos rêves les plus fous. Bien des classeurs ne portaient pas de noms et savoir ce que nous allions lire était impossible, nous recherchions donc au hasard. Un "collègue" rit en nous expliquant qu'il y avait un bien plus gros travail de terrain que d'archivage en raison de l'importance de la situation. Je saluais intérieurement les agents présents sur place, mais c'était dans ce genre de cas que l'on constatait l'importance de l'administratif. Taper des rapports, les ranger et garder des archives tenues impeccablement, ce qui n'était pas le cas. Nous passâmes un jour à chercher pour rien. Enfin, nous sortîmes tout de même régulièrement afin de ne pas être de suspects rats de bibliothèque qui eussent semblé bien étranges dans cet endroit. Le lendemain, nous revînmes à la charge et, à l'heure du repas demandâmes tout de même à un plus gradé que nous qui n'était cependant pas la personne la plus haut placée de la caserne ce qu'il en était de Toro. Car oui, ces types en noir m'avaient hypnotisée et je voulais savoir qui ils étaient. Confirmation fut donnée que des trafiquants de produits d'ici s'en allaient commercer vers les montagnes pour le compte de la mafia portuaire, qui avait donc un réseau s'étendant au-delà des docks. Jusque là, rien de bien surprenant, mais je ne voulais pas creuser de ce côté.

Par contre, pour ne pas arranger les autorités, il semblerait que les choses vont changer là-bas. Je pense qu'il y a un fleuve qui traverse le désert. Eh bien le daimyo en a le contrôle et il échappait à tous les trafics. Des gens ont essayé, personne n'a réussi à faire passer quoi que ce soit d'illicite, du moins pas à commencer un vrai marché. C'était jusqu'à ces types en noir. Comme si c'était pas assez difficile avec la drogue, les prostituées, les faux médocs, les collègues vont devoir s'occuper des contrefaçons.



   
Récapitulatif combat:
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Re: Frères de la Côte Mar 27 Aoû - 22:38
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"A vrai dire j'en sais rien, mais ça m'étonnerais pas quand on voit la mise en scène d'Akihiko... Les adultes de Suna sont capable de tout."

" Une fois, je l'ai vue transformer un mec en crapaud au lieu de l'arrêter proprement, juste pour l'humilier devant tout le monde. Le soleil lui a cramé le cerveau, je te jure... "

"Si tu veux mon avis ne laisse pas Denya dans ton dos tu risque d'y retrouver un kunai..."


Yuuki frissonna aux propos d'Ibara. Cette policière était louche, et mieux valait la surveiller du coin de l'oeil en tout temps. Qui sait quelle pensée lui passerait par la tête ? Allait-elle transformer la Genin en crapaud aussi? Non contente de seulement rire d'elle devant tout le monde, pousserait-elle l'audace à l'humilier de force ? La Kusaribe savait que que Denya en était capable, totalement dénuée d'empathie qu'elle était. Mieux valait protéger ses arrières en tout temps en sa présence.

Voilà que les deux Jonin revenaient de leur discussion, Denya la cheffe de la mission qui s'était esclaffée en arrivant vers les deux plus jeunes. Avait-elle regardé Yuuki avant de rire? La Genin en était persuadée...

****

Il fût décidé de diviser le petit groupe en deux afin de couvrir le plus de territoire possible. Toro n'était pas une grande ville, mais aucun des quatre shinobis n'y avait mis les pieds auparavant. Yuuki fut placée avec son sensei pour le casino ; Ibara et Denya pour les rues. Une fois seule avec son sensei, la Genin osa se confier.

" Elle me fout les jetons cette policière... ne me laisse plus toute seule avec. Même Ibara ne lui fait pas confiance..."

Question de discrétion, Yuuki effectua un Henge pour modifier son apparence avant d'entrer dans le casino. Sa peau de couleur foncée et ses longs cheveux blonds la trahissaient, et la rendaient facilement retraçable : difficile de faire dans l'infiltration avec des caractéristiques physiques aussi marquantes. Elle choisit donc une apparence à l'opposée de la sienne, peau blanche et cheveux rouges, l'air un peu plus âgée...

Frères de la Côte 41SJt-vVm3L

Avec une robe noire à au col, cela lui donnerait une apparence chic et chaste, question de la démarquer des prostituées de mauvais quartiers qui devaient pulluler dans un tel endroit. Mais bien évidemment, il ne fallait pas se mentir : toute femme ayant le moindrement une apparence soignée n'étaient rien d'autre qu'une escorte de luxe. Autant jouer le jeu. Enfin, presque. Yuuki n'avait pas vraiment envie que ce soit Aki son client, mais il la força à tenir son bras, et c'est avec une expression presque blasée qu'elle entra dans la salle de jeu. Autant dire que pour la réalisme, c'était réussi. La Genin sentit les regards sur elle alors qu'elle déambulait lentement au bras de son "client", qui avait du payer très cher pour qu'elle lui serve d'accessoire pour la soirée.

Le Haut-Conseiller entraina donc la jeune demoiselle vers le bar pour acheter des consommation alcoolisées. Bien sûr, Yuuki commanda elle aussi un verre mais n'y toucha pas.. enfin presque pas, se trempant seulement les lèvre. Pas question de briser la couverture ici en faisant une crise sur sa volonté de ne pas boire de l'alcool. Et quel beuvage désagréable ! Même sans prendre une seule gorgée, ses lèvres brûlaient.

Le "couple" ne fit rien d'autre qu'écouter les conversations à proximité, espérant qu'un soudard prononce une phrase de trop. Entre temps, un homme l'air bien habillé et qui semblait avoir beaucoup de moyens ne cessait de jeter des regards vers la Kusaribe. Un shinobi qui avait percé le Henge ? Probablement pas, sinon Akihiko-Sensei l'aurait su immédiatement. Non, il s'agissait d'un simple homme, qui ne pouvait détacher ses yeux de l'escorte aux cheveux rouges. Pour s'assurer de ses intentions, Yuuki lui fit un petit sourire en lui lançant un regard de braises, et l'homme leva discrètement son verre à son intention. Simplement un homme intéressé par le trophée d'Akihiko, et qui était prêt à payer plus cher encore pour mettre la main dessus. Rien d'extraordinaire finalement. Tous les hommes étaient pareils.

Trop peu habituée aux mission d'espionnage, Yuuki ne réalisa pas les sous-entendus de l'espèce de Capitaine qui s'était mis à gueuler un peu trop fort à propos du port, mais l'Intendant semblait avoir saisi, et il vit quelque chose qui attira son attention, parce qu'il se leva du bar et se dirigea vers quelqu'un que la Genin ne reconnut pas. Un shinobi? En tout cas, l'homme qui était assis aux coté de l'escorte profita de ce moment où le Jonin avait laissé la jeune fille seule pour tenter quelque chose.

" Tu sais, ma chérie, je pourrais te donner des bijous encore plus gros que ceux-là ..."

Yuuki se retourna, surprise d'entendre la voix de l'homme qui s'était rapproché. Parlait-il de ses petites boucles d'oreilles, qui n'étaient qu'illusion à cause du Henge ?  La Kusaribe fit mine de porter la main à ses oreilles pour confirmer, puis offrit un sourire intéressé à l'homme. Parce que c'était fort certainement un criminel qui lui adressait la parole, mais aussi parce que c'était dans l'intérêt de la mission, de son personnage - et elle même accessoirement - d'en apprendre un peu plus.

" J'ai un pote à la mine de Kashik, il pourrait me sortir deux belles pierres juste pour toi.."

"  Ah oui? Comme ça, sous le nez du Seigneur ? " dit-elle, l'air des plus intéressés.

" Le Seigneur Kanamori ? Pfff ce gros porcelet ne gère rien du tout, s'il savait tout ce qui sort de sa mine ahahaha  ! "

Yuuki se mit à rire à la blague du petit criminel, comme si c'était des plus comiques. C'était peu d'informations, certes, mais c'était un point de départ. Hélas, Akihiko dans la salle avait attrapé Zakuro et se préparait à quitter le casino.

" Oh, je dois partir je crois. On se revoit bientôt?"

" Bien sûr ma chérie. Demande Hiroki la prochaine fois que tu reviens, je saurai bien m'occuper de toi. Mieux que lui, je te le promets."

C'est ainsi que la Genin suivit Akihiko et un homme qui semblait passablement éméché à la sortie du Casino, en direction de la prochaine destination : Le Port. À contrecoeur, certes. C'était presque tentant de revenir à Toro pour de vraies boules d'oreilles en pierres précieuses...
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Re: Frères de la Côte Dim 8 Sep - 16:21
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Nos toxicos ont parfaitement marcher , et après avoir suivis les conseils de Denya, on a approché cette "informateur" sous une nouvelle apparence grâce au Henge
Denya savait y faire avec la pêche aux infos, sûrement du a son expérience policière, elle à l'air de savoir traiter avec les délinquants, quoiqu'il en soit il faut maintenant partir retrouver Yuuki et Akihiko

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On est maintenant arrivé au port, je baille face à l'étendu de cette ville, la marche était fatiguante mais c'est surtout l'ampleur de la tâche qui pourrait décourager.
Les groupes sont les même, je suis prêt à repartir avec la shinobi aux bras de bois, apparemment on s'occupera de l'administratif... bon ça a l'air carrément chiant, mais en conquête on a pas trop le loisir de se plaindre faudra bien le faire un jour, mais bon on aurait pus tirer a la courte paille... il y avait un autre gars qu'aurait peut être put s'en occuper mais a des que Denya lui a dis que ce serait a lui de gérer seul, il est partit, sûrement pour mettre a bien la mission confier ou alors carrément parti après tout y a des tas de bars dans la région.

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Je suis avec Denya de nouveau sous henge, on marche et je dois dire que je sais pas vraiment ou on va. Le décor est plutôt impressionnant, l'eau les bateaux tout ça, bon en temps normal je m'en cogne un peu mais la puisque qu'on fais rien...

"Est-ce que tu as pris ce que je t'avais confié avant le départ ?"

Je sors de mes songes a la question, puis cela me reviens je fouille un instant dans dans mon sac et sort deux protèges bras, encore un énième outils de l'arsenal ambulant, elle est tellement chargé que je me demande si elle a pas confier d'autre truc aux restes de l'équipe...
Peut-être même aux gens du départ comme Munemasa mais maintenant c'est compromis.

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On a finis par trouver notre bonheur
Il a fallut attendre la bonne heure avant d'entrer dans le bâtiment et repérer les bonnes apparence à prendre, pour ne pas éveiller les soupçons, tant de détails fastidieux et pourtant indispensable, si une shinobi avec des bras en bois et des kunai qui dépassent de partout se présente je pense qu'on peut dire au revoir aux infos.
On finit par rentrer...

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Bon c'est un sketch totale aux premiers abords, on approche ,entre les étagères, avec avidité des dossiers présent, mais bien sûr, trouver quelque chose du premier coup ça n'arrive que dans les mauvais scénarios, ou ceux un peu trop optimiste, le rangement n'est visiblement pas leur fort, rien n'est classé comme il le faut...
On se met à trier et chercher un peu n'importe comment, espérant avoir de la chance, le temps passe, la migraine s'installe, les pulsions meurtrières grandissent.
Après plusieurs sorties, des sortent de pauses pour nous dans tout ce désordre, il doit bien s'être écoulé une journée,
Et alors que l'idée de tout brûler commençait fortement à me titiller, Denya prend le risque se s'adresser à une personne un peu plus haut gradé que nous.
Ce dernier nous fais part de la situation avec un air complice et nous repartons enfin, avant qu'un bête accident n'arrive.
Je m'adosse contre un mur soupirant

"Bref bilan, une mafia est bien installée aux ports, elle a des contacts avec Toro et commerce vers les montagne tout semble tourner autour de ses hommes en noirs, sans oublier qu'on sait grâce au dealer qu'il y a des soldats et des bases au sud-ouest, j'espère que les autres ont aussi trouver quelques infos pour compléter"

On repart en direction du point de rendez-vous, j'ai l'impression qu'une mission d'infiltration est finalement plus éprouvante que de bête affrontement... aucun chef de guerre ou ennemi quelconque aurait comme idée de torture l'étude de documents, chose obligatoire en infiltration, c'est assez douloureux.
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Re: Frères de la Côte Dim 8 Sep - 22:23
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... ... ...
砂瀑 の 柘榴




∞ Frères de la Côte



Quelle ne fut pas la surprise de Zakuro de voir un homme qu’il ne connaissait pas lui apporter de quoi continuer la fête des heures durant. Un pochon entre les mains, il s’empressa de voir ce qu’il contenait, pourtant l’individu ne lui en laissa pas le temps. D’un oeil circonspect, il regarda l’inconnu en se demandant comment il pouvait connaitre son nom. Alors qu’il s’attendait à passer une nuit endiablée, il se rendit compte que tout cela n’était qu’une vaste fumisterie. L’homme n’était autre que Kayaba Akihiko, le haut-conseiller de Suna. Déçu, il le regarda avec dépit en constatant que son supérieur n’était pas seul. Il connaissait de vue les autres sunajins, mais il n’avait jamais eu le loisir de les côtoyer personnellement.

Pourquoi diable ces troubles fêtes étaient venus quérir son aide ? Il revenait d’une mission. Certes elle avait été personnelle mais sa femme avait couvert ses pistes en commanditant elle même la mort de Kotomine. En d’autres termes, tant qu’il n’était pas de retour à Suna, sa tâche n’était techniquement pas terminée et il n’avait aucune envie de prendre part à quelque mission inconnue que ce soit. Au départ trop saoul pour chercher à débattre, il avait suivi la petite troupe en silence, ne manquant pas de chanceler voir de s’étaler sur le sol de tout son long quand sa tête tournait trop.


Arrivés au port, les ninjas écoutèrent en silence la chef d’équipe. Avec un haut le coeur, Zakuro fit de même avant de s’écarter du groupe pour aller vomir dans une poubelle. Bon sang il n’était pas état de jouer au parfait ninja. Il était trop vieux et bourré pour ces conneries. Pour ne rien arranger, ses genoux le faisait souffrir et il n’avait qu’une envie: aller dormir. Il rêvait d’un bon lit douillet où disparaitre des jours entiers. Quelques résidus de vomi autour des lèvres, il revint vers Denya lentement.


« C’sympa d’vouloir m’embarquer dans votre jolie aventure, mais là... commença-t-il avant de réprimer un nouveau haut le coeur. J’vais d’voir vous fausser compagnie, bonne chance les loustics. »


Feignant une certaine sympathie, il s’éloigna en levant la main pour faire coucou. Passant à la ruelle d’à côté, il tituba jusqu’à s’écrouler de tout son long contre des poubelles plus que bien remplies. Leur contenu le recouvrit et il grogna comme un animal en colère. Trop fatigué pour chercher à se débattre, il décida de troquer sa nuit de sommeil dans une auberge contre le chaleureux accueil du sol. Se servant d’un détritus non identifié comme oreiller, il s’endormit en se persuadant que vu les shinobis compétents que comptait le groupe, ils n’auraient nullement besoin de lui.  



Récapitulatif de combat :




© .JENAA
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Re: Frères de la Côte Ven 13 Sep - 15:09
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the fear takes us



Yuuki, Denya, Ibara, Zakuro & Akihiko


Je crois rêver. Je ne vois que ça pour expliquer la situation grotesque à laquelle je suis confronté. Je viens de menacer Denya de mort, littéralement, si elle osait s’en prendre à ma protégée et… elle ose me faire une blague ? Alors qu’elle me pose sa question (et donc le début de… son truc), je commence y songer sérieusement, fronçant même les sourcils en signe de concentration. Puis elle se bidonne et me donne la réponse. Affligé, je la regarde, désabusé, perplexe, pantois, exaspéré. Désespéré. Qu’est-ce que… Non ! Elle n’a quand même pas osé ? Je papillonne brièvement des yeux avant de rejoindre la Kusaribe. Sérieusement ? J’aimerais vraiment que cela soit un rêve (ou un cauchemar, question de point de vue), aussi je me pince le bras. Hélas, je suis bien dans la réalité. Que les Kami me gardent et que jamais je ne vienne à dérailler.
Bref, Yuuki se trouve à mon bras alors que nous approchons le casino qui sera sujet à nos enquêtes et à notre infiltration. Si je passe partout de par mon charisme et mon élégance naturels, Yuuki détonne un peu plus. La faute à ces quelques millions de marqueurs génétiques qui ont fait d’elle une blonde à la peau couleur miel… contrairement à quasiment toute la population du pays. Aussi, pour ne pas griller notre couverture, elle décide de se métamorphoser en une plantureuse rousse (rouge, en fait), légèrement plus âgée que sa vraie personne. Elle en a d’ailleurs profité pour me glisser quelques mots, notamment à propos de ses craintes envers la policière qui fait preuve d’un peu trop de zèle à son écart.

« T’inquiète bichette, elle ne te fera aucun mal. Je souris. Disons que… j’ai pris quelques dispositions afin de m’assurer qu’elle ne te ferait aucun mal. Entendre par là que je l’ai menacée proprement, mais la blonde n’a pas à le savoir. »

Comme pour parfaire notre entrée et donc mise en scène, je m’étais empressé d’aller au bar, une fausse Genin au bras, comme si nous étions un couple ou… un riche client avec son escorte de luxe. Là, j’ai commandé de quoi sustenter son homme et ai laissé la Kunoichi goûter un shot. Bien sûr, je me doutais qu’elle n’allait pas tout ingurgité, aussi n’ai-je pas été surpris lorsqu’elle n’a trempé que le bout de ses lèvres dans le nectar des dieux. C’est là que j’ai commencé à me concentrer sur un Capitaine qui n’a pas cessé une seule seconde de se tarir lui-même d’éloges. Mais est-ce qu’il a gonflé la vérité ? C’est à nous de le découvrir.
Peu après, j’ai fini par découvrir que Zakuro s’est également joint à la fête… probablement contre son gré. Bah, concrètement, ce n’est pas la première fois que le Destin se fiche de lui. Afin de m’assurer que tout se passe pour le mieux et qu’il ne balance pas toute la mission en l’air, je me suis dirigé vers lui et l’ai attiré avec un pochon… vide. Cela devrait faire son affaire, même si ce n’est que pour quelques instants. De son côté, Yuuki, eh bien… Je l’ai laissée toute seule. Elle a suffisamment de caractère pour se débarrasser des quelques lourds qui voudraient bien acheter ses « services »… Ou alors son instinct féminin reprendrait le dessus ? Dans tous les cas, je ne suis pas son père, de fait elle va devoir se débrouiller toute seule.

Finalement, je récupère Zakuro (bon gré mal gré) et rejoins de nouveau mon élève alors que son dragueur semble se barrer à son tour. Tous les trois, nous ressortons du lieu de vice et rejoignons l’autre binôme en direction du port. A en croire le capitaine complètement torché, il y a de quoi enquêter convenablement. Surtout s’il y a bel et bien une mafia. Encore que, ce n’est pas spécialement ça qui nous intéresse. Ce que nous voulons vérifier, c’est les forces en place au niveau du port, quels sont les éventuels chemins de traverses pour esquiver la loi et autres autorités compétentes ici bas, et… S’il y a du Shinobi. Bah oui, si nous nous apprêtons à conquérir la Côte d’Omui, c’est tout de même mieux de savoir ce que nous allons devoir affronter. Car, n’oublions pas… Il n’a jamais été question de parlementer. Clairement pas. Ils ont osé tenir tête à Suna la Belle ? Très bien, qu’à cela ne tienne. Ils l’auront leur guerre tant voulue, ils l’auront !
Finalement, Denya (qui s’est transformée pour l’occasion) nous fait part de son plan. D’une oreille distraite, je l’écoute et observe l’espion qui semble attaqué par de nombreux hauts le coeur. D’un côté, vu ce qu’il a dû s’enfiler, ça ne m’étonne guère… Aussi le voir partir se soulager dans une poubelle (sérieusement…) ne me surprend pas le moins du monde. Néanmoins, je retiens le plus important : nous allons garder les mêmes binômes, l’autre restant seul (ce qui n’est pas plus mal), et le mien va se charger d’enquêter du côté de ce que l’on peut appeler le quartier rouge. Proxénétisme, trafics et alcool… Ouais, ça me parle bien. Pour manifester mon accord, j’opine du chef puis je traîne la rousse dans une ruelle, le temps de me métamorphoser à mon tour.

Maintenant que j’ai l’air d’un homme relativement âgé (la quarantaine bien révolue) et suffisamment riche pour me lancer dans un commerce à la frontière de la légalité, j’observe mon escorte de luxe. Oui, je compte bien tirer profit du Henge de mon élève… Tout en m’assurant qu’il ne lui arrivera rien. A cet effet, je fais en sorte qu’elle reste accrochée à mon bras et lui demande de ne parler que si elle y est expressément invitée (et qu’on m’empêche donc de répondre à sa place), histoire de ne pas nous trahir. Bien sûr, je l’ai briefée. Mais on ne sait jamais.
Ma « marchandise » au bras, je commence donc à déambuler dans quelque bars miteux à la recherche des puissances locales pouvant m’indiquer sur les démarches pour implanter son propre marché au sein même du port. Qui de mieux que les gros bras de la mafia pour me renseigner, hm ? Le premier bar croisé fait un peu trop tape à l’oeil. Certes, je me fais passer pour un riche, mais j’aimerai éviter de tomber dans un traquenard… Et si on me demandait de vraiment avancer l’argent pour acheter des femmes ?
Ouais, ça sent le plan de con. Certes, j’ai les moyens, mais je ne suis pas certain que ma coéquipière soit vraiment d’accord avec ça. Et dire qu’on n’a que trois jours pour obtenir des noms… Je soupire lourdement alors que nous franchissons l’entrée de cet établissement ô combien luxueux. Sans déconner, même Suna a l’air moins riche que ce lupanar. Me tenant toujours au bras de la plantureuse, je nous guide doucement vers le fond de la salle, là où personne ne viendrait, logiquement nous emmerder. Là, une serveuse nous demande ce que nous souhaitons commander, aussi je commande une coupe de saké. La Genin, quant à elle, prendra bien ce qu’elle voudra. La demoiselle ne tarde pas à revenir vers nous avec notre commande. Puis elle roule des hanches et prend une pose lascive. Je me retiens de soupirer ; je ne suis pas venu commander ce genre de prestations.

« C’est cent billets pour une heure. Si tu veux ramener ta belle, mon chéri, ça sera deux-cent-cinquante, me glisse-t-elle dans l’oreille, suave. Je fais mine de réfléchir et prend un air faussement lubrique tout en cherchant mon porte-feuille dans les poches intérieures de ma veste transformée pour l’occasion.
- Trois-cent et tu me fais une faveur, ça te va ? Son Ondoyance qui se lance dans la corruption. Heureusement que je joue un rôle.
- Trois cinquante et je pourrai commencer à y réfléchir. C’est qu’elle est dure en affaires… je soupire et rajoute ce qu’elle veut sur la table. Suivez-moi, nous fait-elle savoir, ponctuant sa phrase d’un signe significatif de l’index. »

Nous nous empressons de nous relever et, sans hostilité aucune, la suivons à l’étage. Un long couloir semble nous attendre et je peux aisément entendre les bruits particuliers à ce genre d’établissement provenant de derrière les multiples portes. Après avoir éprouvé toutes sortes de suggestions plus ou moins déviantes (voire malsaines, c’est selon), nous arrivons dans une pièce calfeutrée, à la lumière tamisée. Je peux aisément sentir et apercevoir de l’encens qui brûle à côté du lit. Notre hôtesse ferme la porte derrière nous et nous fait prendre place autour d’une table aux napperons rouges. Évidemment. Rapidement, la coureuse de remparts nous rejoint et s’installe à nos côtés, revêtant simplement un peignoir en satin pourpre. Je jurerai avoir vu ses formes au travers des quelques plis. Enfin, elle sort quelques bouteilles et je me tâte à accepter l’invitation. C’est vrai que c’est tentant, mais s’il y a de l’aphrodisiaque ou une autre texture là-dedans… Je suis terminé. Aussi décline-je poliment, et avec manières, le verre qu’elle s’apprête à me servir.

« Voyez-vous, je suis venu ici pour discuter affaire, annonce-je de but en blanc alors que mon regard vacille entre Yuuki et la louée. Comme vous avez pu le remarquer, j’ai les moyens. Très largement. Je glisse une nouvelle liasse de billets sur la table, comme pour prouver mes dires. Ma requête est simple : je souhaiterai m’entretenir avec votre boss pour discuter des quelques… modalités pour faire affaires dans ce port.
- Hmpf… Elle semble déçue ; ce qui est compréhensible. Comment expliquer à son patron qu’un riche inconnu a acheté ses « services » pour, au final, simplement demander une entrevue avec ce dernier ? Je vais voir ce que je vais faire. Ne bouge pas d’ici, je vais me… renseigner. Elle fait claquer sa crinière d’or en un volte-face vigoureux.
- Quitte à attendre, autant faire comme chez nous, hein ? Je fais un clin d’oeil à la Kusaribe et m’allonge comme une masse sur le lit, clope au bec, cendrier sur le ventre. Un vrai pacha. Puis je lorgne sur les bouteilles. Mes vices me tueront. J’en attrape une qui ne semble pas trop… sujette à réduire ma volonté à zéro et m’en sers une coupe. Délicatement, je sens les différentes odeurs… de l’alcool de prune ! Puis j’arque un sourcil. Ceci me rappelle un peu trop ce que j’avais pu boire chez Okiko… Si elle s’était fournie ici ? Pire : et si elle avait aussi la main mise sur le port ? Si tel était le cas, on aurait tout intérêt à vite déguerpir d’ici. Le temps passe alors que je sirote mon (mes) verre de liqueur de prune quand le mécanisme de la porte s’actionne à nouveau. Peu inquiet, je reste affalé dans ce lit ô combien confortable quand je remarque les plis de cette robe de chambre satinée. Mon sourire s’étire ; j’espère que les nouvelles sont bonnes.
- Revenez demain soir, vers vingt-deux heures. Vous devriez pouvoir vous entretenir avec le boss… Elle commence à ramper sur le lit alors que je n’ai rien demandé. Juchée sur moi (le vieux, du coup), elle me susurre quelques doux mots à l’oreille. Commandez une bouteille de prune et trois coupes de saké. C’est le code pour vous entretenir avec lui. Mais pas un mot à votre… trésor, vu ?
- Promis, je ne tiens aucunement à corrompre les affaires avant même qu’elles n’aient commencé, je réponds tout aussi doucement, opinant sensiblement du chef. »

Ainsi, mon élève et moi partons. Nous louons néanmoins une chambre propre et loin de tous les agitations… nocturnes de l’établissement, histoire de pouvoir se reposer convenablement et être en forme pour les pourparlers qui nous attendent. Bien sûr, il n’y avait plus qu’une chambre avec lit double. De mon côté, je ne suis pas gêné ; je n’ai toujours vu en Yuuki qu’une simple élève, une protégée au grand maximum. Aussi rien ne saurait me traverser l’esprit, ou me troubler. De son côté… Eh bien je vais prier pour que tout aille pour le mieux dans sa petite tête.
Le lendemain, nous nous réveillons aux aurores. C’est qu’on a encore le temps avant notre rendez-vous, alors autant farfouiller innocemment et essayer de glaner quelques précieuses informations. Après un certain moment de marche au coeur du port, écoutant les marins baragouiner et d’autres types plus ou moins louches marchander quelques services ou marchandises que je pourrais juger d’illégales, je finis par tomber sur des types tout de noir vêtus. Je prends Yuuki par la main et la tire dans une ruelle non loin et me concentre afin d’attraper des bribes de paroles, des morceaux de phrases. Là, je réalise qu’ils parlent des moyens de sortir sans se faire attraper par les forces locales. Mais en fait, il faut faire vraiment attention, car si nous descendons trop loin… On risque de tomber sur une espèce de fortin militaire. Intéressant. Ainsi, la milice locale ne semble pas être la seule à avoir son mot à dire quant à la défense du bien commun de Toro. Je note ça dans un coin de ma tête et décide qu’il est temps de sortir de notre cachette afin d’aller nous renseigner ailleurs.

Là, nous faisons la tournée des bars (sans boire, je sais que ça peut sembler choquant) tout le jour durant. Hélas, nos informations restent bien maigres. Tout ce que je peux savoir, c’est que la mafia est, finalement, omniprésente. En revanche, je n’ai pour l’instant aucun nom. Je soupire, déçu de mes talents d’investigateur. Bah, je sais que je n’ai jamais forcément été doué pour l’infiltration. D’un côté, il faut bien avouer que la méthode choisie n’est pas forcément la plus adaptée. Moi qui pensais que le proxénétisme était bien implanté… Il faut croire qu’il n’y a qu’un seul véritable lupanar, et que tout le reste est en fait de la simple passe.
Finalement, l’heure du rendez-vous approche. Toujours accompagné de mon « accorte escorte », nous nous retrouvons au fameux bordel de luxe et reprenons la même place que la veille. Là, j’utilise le code auprès d’une autre serveuse (probablement que celle de la veille est occupée). Elle affiche une bouche béante et va chercher un… petit vieux tout rabougri. Je hausse un sourcil : je m’attendais à quelqu’un de plus charismatique et plus… sujet à se faire respecter. Mais je ne vais pas juger, c’est probablement ma poule aux œufs d’or. Là, il nous emmène dans l’arrière boutique où moult femmes de joie dansent autour de nous. S’ensuit une discussion passionnée à propos de mon souhait de m’implanter sur ce marché plutôt exotique et, bourses à l’appui, je lui montre que j’ai effectivement les moyens de parfaire mon soi-disant harem. Je lui fais par ailleurs comprendre que j’ai personnellement jugé et jaugé les performances de ma première aguicheuse, tout en restant évasif. Le secret professionnel, voilà qui semble parler au vieux proxénète face à moi.

Pendant longtemps, nous débattons des termes de notre accord, je lui explique mes craintes et doutes, il tente de me rassurer à sa manière (eh, je me suis parfaitement mis dans mon personnage) en me montrant quelques garanties de son cru. Quelque peu hésitant et dubitatif, je finis par lui accorder le bénéfice du doute. Vient ENFIN le moment que j’ai tant attendu : les présentations des têtes pensantes du cartel. Contre toute attente, il semble n’être qu’un sbire… Me voilà bien avancé. Cela dit, on me donne quelque paperasse à remplir et signer afin d’attester de ma fiabilité et tout le tutti quanti. Je lis soigneusement les termes et parviens à récupérer de cruciales informations, notamment le nom de l’organisme qui s’occupe de gérer tout ça, avec le grand patron. Bon, ce n’est pas ce que j’attendais mais il va falloir s’en contenter.
Puis les filles de ce cher Miya Shiki nous servent derechef à boire et à manger. De quoi effacer toutes mes plaintes et ressentis par rapport à cet échange interminable. Pauvre Yuuki… je la plains. Une fois toute cette parlotte terminée, il nous invite à « prendre du bon temps » et que c’est « la maison qui régale ». Malaise : je ne suis pas en position de refuser, mais je ne veux pas impliquer mon élève dans tout ça. Déjà bien trop jeune pour participer à ce genre de discussion, si en plus je dois la forcer à « jouer » avec ces dégénérés…

Au final, nous avons juste bu, fumé et pris de l’opium. Du moins, c’est ce qu’ils ‘est passé de mon côté. Il n’y a rien eu de trop bizarre et déviant pour la jeune adolescente. Tard dans la nuit, nous sommes enfin ressortis de cette rencontre haute en couleurs. La fatigue se fait néanmoins ressentir, aussi je demande à nouveau une chambre, espérant qu’il y en aurait une avec deux lits simples. Toujours pas. Je prends donc la seule disponible (encore avec un lit double, évidemment) et nous nous reposons.
Le lendemain matin, je m’empresse de me préparer et de sortir, décidé à enquêter sur l’organisme aperçu sur les différents papiers. Bien sûr, je ne pas pas spécialement inaperçu vu que ça fait trois jours qu’un « vieux riche vadrouille avec son escorte en cherchant comment faire son nom sur le marché ». Mais j’ai pu obtenir quelques noms quand même ! Et ça, ça n’avait pas de prix. Quitte à ce que je doive, encore, soudoyer les quelques personnes un peu trop curieuses ou, a contrario, celles qui ne voulaient guère coopérer de prime abord. Enfin, nous rejoignons les autres et je leur fais mon rapport.

« Nous avons pu rencontrer Miya Shiki, un des sbires de l’organisation « Monstres à queues »… Je vous demanderai de ne pas me demander pourquoi un tel nom, je n’ai pas envie d’avoir à expliquer ces déviances. Je marque cependant une courte pause pour me sortir une cigarette. Parmi les têtes pensantes, il y a Masaru Hachiko. C’est celle qui gère et régule les entrées et sorties des femmes mises à disposition. Ensuite, il y a un certain Iwajirô. Il vient des Montagnes du Nord-Ouest et est étranger. En revanche, c’est à lui que revient le « recrutement » des sbires proxénètes. C’est un peu l’intermédiaire. Et pour finir… Je tire une nouvelle taffe. Vous risquez d’entendre parler de Kahei. C’est l’équivalent de Notre Chiffre, au Pays du Vent. »

(c) AMIANTE





Récapitulatif de combat:
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Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
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Fiche du Ninja
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La pègre d'Omui Lun 23 Sep - 11:37
Sahara Denya
La pègre d'Omui
Nous avions quelque chose d'intéressant à nous mettre sous la dent ! Un peu tard, mais ce n'était pas rien ! Nous n'avions plus que la fin de la journée et le lendemain pour rebondir, mais nous avions justement un élément sur lequel nous appuyer : le paysage déjà pas rose semblait être modifié par l'arrivée de ces types en noir autour de qui tout semblait tourner. L'affaire semblait préoccuper Ibara et dans ce grand couloir, nous reprenions nos esprits embrouillés par des flots d'informations diverses. Je connaissais par exemple les menus de la cantine de la caserne prévus dans les quinze prochains jours et, je pouvais l'affirmer, la variété de plats était importante et surtout riche en bons ingrédients. La Côte d'Omui devait regorger d'aliments de bien meilleure qualité que chez nous car produits sur place, ce qui ne rendait sa conquête que plus importante. J'espérais une chose : qu'Akihiko n'allait pas opter pour la voie agressive et militaire. Les ressources de la Côte devaient être essentiellement agricoles et maritimes et faire appel à l'armée ne pouvait que causer des dégâts que nous n'allions pas être en mesure de réparer par manque de connaissances. Nous ne savions pas nous occuper de vastes champs, de cultures aussi importantes, d'un secteur de pêche aussi prolifique que le port d'Omui. Sans compter que le daimyo pouvait décider d'appliquer la tactique de la terre brulée, la pire décision possible pour nous. Mais le haut-conseiller devait être conscient que risquer de ravager une région aussi fertile n'était absolument pas une bonne idée.

Il avait bien raison de faire fonctionner ses méninges et le voir ainsi impliqué me plaisait. Je ne l'avais jamais vu à l'oeuvre, mais dans la discrétion dont il faisait preuve, je reconnaissais un talent de shinobi qui savait réfléchir et ne pas avancer tête baissée. Il avait d'ailleurs fait un joli tour à Toro, jouant avec ses illusions comme personne, faisant usage de ses dix doigts comme d'une arme, ce qui était le cas. Toute main de ninja, tout bras, toute jambe pouvait être considérée comme telle. C'était sans compter sur l'une de ses deux particularités : non pas l'hétérochromie, qui pouvait être héritée mais aussi causée par la maladie ou une blessure, non, ses yeux vairons qui lui étaient propres ne constituaient pas l'élément le plus marquant du ninja, car il était un utilisateur d'un des Kekkei Genkai les plus rares, un Godai Seishitsu Henka : le hyoton. Manipuler la glace au beau milieu du désert avait de quoi intriguer quiconque connaissait son pouvoir, un pouvoir que d'aucuns croyaient réservé au clan Yuki. Aizzaku était son nom, mais ne pouvait-on pas imaginer que ce père qu'il n'avait pas connu était issu de ce clan du nord-est ? Trop de reflexion pour aucune réponse que je ne pouvais avoir dans l'immédiat et j'avais bien plus urgent à régler et je n'allais pas me mettre à réfléchir à un inconnu dans la vie de mon coéquipier du moment. On eût pu me reprocher de vouloir tuer une genin pour une parole suspecte et de laisser en vie un chuunin aux origines mystérieuses, mais Ibara ne m'inspirait aucune méfiance. Je lui devais même d'avoir amené une partie de mon arsenal, des protège-bras que je m'avais expressément achetés pour notre voyage afin qu'ils fussent portés par l'un de nos jeunes durant l'infiltration d'un fortin des montagnes.


Ils ont surement quelque chose, mais ne désespérons pas. Il nous reste du temps, nous n'en sommes qu'au deuxième jour. Nous devons comprendre qui sont ces hommes en noir, ils doivent être importants s'ils contrôlent un fleuve. Un fleuve qui échappait au daimyo, auparavant et ces gens vont chambouler le paysage avec le marché des contrefaçons. Voilà comment nous allons procéder : Toi, tu iras interroger discrètement les caravanes qui partent vers le nord. Déguise-toi et essaie de trouver des témoignages. Moi, je vais aller interroger les marins. Retrouvons-nous ce soir à quelques mètres de la caserne.



Ibara était plus gradé que Yuuki, aussi pouvais-je me permettre de l'envoyer seul enquêter de son côté. Adepte des illusions, il devait être à même d'éviter les mauvaises rencontres et le sabre qu'il portait pouvait lui sauver la vie en cas d'affrontement pour qu'il sautât ensuite sur les toits afin de me retrouver. Il était shinobi et malgré son jeune âge, son dossier le décrivait comme un meneur déterminé. Si le rapport final était exact, il était assez malin et savait se servir de sa tête. Me séparer de lui ne fut donc pas un souci, il y avait fort à parier qu'il n'était pas un mauvais élément. Surement avait-il appris de ses erreurs.

De mon côté, je ne savais quelle apparence prendre car le plus grand cours d'eau du Pays du vent n'était rien à côté de l'immense mer qui se présentait et s'étendait au point que l'on pouvait se demander si elle avait une fin. Le port grouillait d'activité marchande et un rapide coup d'oeil permettait de voir que les auberges devaient faire leur affaire tant les portes s'ouvraient et se fermaient. L'argent devait couler à flot en cet endroit, dans de nombreuses poches, mais les taxes de passage, elles, devaient rapporter aux autorités locales une coquette somme, mais je n'étais pas venue pour elles. Mes pas me dirigèrent vers un endroit encore plus fréquenté : les docks. Je pus admirer pour la première fois, de près, de grands navires qui n'avaient rien à envier aux bateaux que possédait Hitotsubashi Isami. Un belle jonque arrivait et fut amarrée à un ponton pour que descendît son équipage, de solides gaillards chargés de lourdes marchandises. Les voiles tranquilles, la bâtiment naval était imposant et pourtant pas si grand. Mais alors que je reculais, mon attention fut attirée par l'atakebune qui se trouvait à ma droite. Immense, ses rames rentrées, il semblait me regarder de haut, tout comme un homme apparemment gradé qui, du pont, plissa les yeux, comme suspicieux. J'avais pris l'allure d'un homme quelconque et ne me fondais pas dans la masse, aussi fallut-il que je trouvasse un coin à l'abri des regards pour adopter une apparence plus ordinaire dans le milieu maritime. Cependant, quelque chose d'autre méritait attention : trois hommes qui descendaient d'un bateau, un sac rempli, prirent peur à la vue du tekkōsen, car c'en était un, son armature de fer l'indiquait bien évidemment. Le trio changea de direction alors qu'il allait se rendre sur un autre navire et ce n'était pas anodin, il revenait il y avait quelques minutes d'un autre pont. J'avais peut-être quelque chose, aussi suivis-je le groupe pour bientôt prendre l'apparence d'un lézard lorsqu'ils ralentirent.

Merde, on fait quoi ? On ne va pas rentrer avec un seul sac !


On ne va pas continuer pendant que la marine est là. Et on va pas discuter de ça ici. Allez, rentrez.




Les trois hommes entrèrent dans une petite habitation dont presque toutes les fenêtres étaient bloquées par des volets en bois. Un rideau masqua ce qui se déroulait à l'intérieur et comme je passai sous la porte, je vis la tête chevelue de l'un des hommes disparaitre derrière un rideau de porte en bois, comme pour se rendre dans une arrière chambre, mais à ma grande surprise, le couloir donnait sur une cour où étaient stationnés deux grands hommes surveillant l'allée. Nous sortions des endroits les plus fréquentés pour arrivée dans une zone riche de verdure pour notre désert. Même la forêt d'Ishinn, que j'vais visitée dans cette région-même quelques mois auparavant, faisait pale figure à côté de ce coin-ci, non par sa grandeur mais par sa couleur. Ils rejoignirent un homme emmailloté dans un long tissu qui dissimulait son village. À cet homme, ils donnèrent le sac, qui fut attaché à un dromadaire que son chauffeur fit démarrer calmement. L'envie de le suivre était forte, je voulais savoir où allait le contenu de ce que portait le trio, mais j'étais auparavant ici pour récupérer des renseignements sur les têtes pensantes et organisations des milieux illégaux et le trio semblait avait quelque chose d'assez louche pour sembler être une bonne piste. Aussi les suivis-je lorsqu'ils revinrent au passage pour s'arrêter et respirer un bon coup.

C'est mauvais. Dimire va être furieux qu'on soit revenus avec si peu de fric, il ne va pas nous pardonner ça.



Dimire… Je gardai ce nom dans un coin de mon cerveau.

Pas devant la marine ! Ils sont l'autorité et même s'ils ne s'occupent pas de nos affaires, il faut pas prendre le risque de faire nos activités sous leur nez. On fait profil bas, on évite qu'ils fassent des rapports à leurs supérieurs et on évite que le daimyo se fâche. Ce sont les ordres, ne pas provoquer le daimyo.


Ouais, génial. Et maintenant, on fait quoi ?


On attend ici que ça se tasse et on retourne voir s'ils sont partis. Si c'est le cas, on continue. Sinon… je sais pas. Mais là, maintenant, on attend.


Génial ! Ils allaient rester ici à patienter. Exactement ce qu'il me fallait. Ni d'une, ni de deux, je trouvai un endroit pour reprendra ma forme et aller faire quelques emplettes. Des vêtements noirs, dont une longue robe et un veston de cuir. À cela, j'ajoutai un masque doré qui allait me permettre de dissimuler mon visage et en avant le grimage. J'étais presque parfaite. Suffisamment saisissante à mon gout pour être crédible, en tout cas. Le cuir n'était peut-être pas nécessaire, mais j'estimais que la matière n'était pas en inadéquation avec l'allure de ces gens que nous avions pu apercevoir à Toro. Changement léger de coiffure pour être plus saisissante encore. Direction le passage et ses deux sbires, que je n'eus que peu de mal à maitriser. J'allais devoir faire vite si je voulais éviter l'arrivée de la garde ou de renforts. Aussi ne tardai-je pas à rencontrer le trio.


Deux gorilles, seulement ? Ces physionomistes ne font pas le poids en combat, pensez à les remplacer.


Hein ? Que…



Je n'ai pas de temps à perdre. Dimire. Où est-ce que je peux le trouver ?



Je les avais surpris, mais ils étaient gardaient un bon sang froid pour des crapules prises par surprise. Celui qui semblait être la tête des trois cligna des yeux.

Tu bosses pour la balafrée ?


Ah, j'avais le début d'une identité.


Laquelle ? J'en connais plusieurs.



Me prends pas pour un con ! Pour oser venir comme ça t'attaquer à nous, tu dois bosser pour Washimine ! Ta tenue peut tromper personne !



Bingo ! J'avais remporté le gros lot. Washimine était le nom d'une femme bien placée dans les types en noir et dont le visage était abimé par une cicatrice.

Vous faites chier ! Avec vos contrefaçons, vous cassez tout ! Notre business d'objets d'arts, c'est fini à cause de vous, les gens vont acheter votre camelote ! Et avec votre contrôle des fleuves, nos produits qui viennent du nord doivent payer votre taxe en plus de la taxe de l'état !



Ça, c'était intéressant. Les types en noir s'implantaient et en faisaient voir de toutes les couleurs à l'organisation déjà en place.


Oh, on a peur d'une petite taxe ?




Va te faire voir ! Les esclaves sont assez chers comme ça sans que vous veniez vous mêler de ce qui ne vous regarde pas.



Intéressant, mais je ne pouvais rester à taper la causette avec eux. Deux gorilles à terre, ça n'allait pas passer inaperçu, même dans une allée plus calme que le centre-même du port. Il y avait du vert, mais ce n'était pas un coin reculé, il y avait des gens, des badauds, des marchands, ceux auprès desquels j'avais pu dépenser le pécule procuré par Suna pour cette mission, par exemple. Le temps jouait contre moi, aussi me rapprochai-je de mon interlocuteur. Il sortit de son pantalon un tanto qu'il gardait à la ceinte. L'un de ses potes fit de même tandis que le troisième fit un pas en arrière en mettant la main dans sa poche. Sans crier gare, je fondis sur le meneur dont je bloquai le bras armé de la main droite pour lui délivrer un coup du coude gauche au menton, l'envoyant immédiatement à terre. Alors qu'il s'écroulait, je pris une position défensive et me souvins qu'il valait mieux adopter un air sûr de soi, ce que je fis en me détendant tandis que les deux acolytes du mec qui trainait n'étaient visiblement pas rassurés.


Il ne vaut rien non plus en combat. Est-ce que vous valez mieux ou on passe directement au moment où vous me dites où trouver Dimire ?






J'avais obtenu l'adresse d'un bar auquel il s'agissait pour moi de me rendre le soir. Les gars n'allaient surement pas tarder à avertir l'intéressé de l'arrivée d'une femme en noir et je ne tenais pas à me faire remarquer plus que cela. La rencontre au petit passage avait été pour moi suffisante, j'avais appris un nom en peu de temps. Une haute responsable nommée Washimine. Je gardai mon masque afin de ne pas dévoiler mon visage et éviter qu'on ne pût me reconnaitre jusqu'à trouver un endroit où m'en débarrasser. J'allais avoir besoin d'une nouvelle couverture. Discrète, je pris mon temps avant de revenir vers la caserne où Ibara pûmes échanger. Il n'avait pas chômé et revenait avec cette nouvelle : le fleuve traversait la région et certaines caravane avaient l'idée de passer par Toro pour éviter de payer des frais de passage. Le projet tout récent des types en noir avait été de soudoyer le patron du casino afin qu'il empêchât les marchands de passer ou signalât les petits malins qui usaient de cette astuce à l'organisation. Il n'y avait pas encore eu de conséquence tant l'événement était récent, mais les affaires de Toro, qui étaient fortement liées au port, se trouvaient touchées, car le patron du casino était maintenant activement du côté des nouveaux arrivants sur le marché. Pas de quoi se faire du mouron pour eux à mon avis, car il y avait une suffisamment bonne gestion des vendeurs et des prostituées entre eux. À mon avis, le casino ne faisait office que de diversion mais ne se mêlait pas du trafic. En tout cas, tout roulait jusque là, mais j'imaginais bien qu'avec l'arrivée de faux, les établissements comme celui-ci allaient être décorés bien plus rapidement à frais moindres.

Le chuunin n'avait pas entendu le nom de Washimine, mais le prénom d'Hanako. Le lendemain, nous reprîmes nos activités et quelle ne fut pas ma surprise de voir ces vauriens à l'adresse donnée par le menu fretin dont je m'étais chargée la veille. Je posai ma main droite sur la séparation entre ma chair gauche et ma partie inorganique, qui commençait à me démanger d'un mal non pas bénin mais comme un réchauffement accompagné de picotements. Comme si mon corps se manifestait et cherchait à pousser, une lutter contre une blessure ancienne. Ce n'étaient pas eux, non. Impossible. Mais on eût pu penser. Non. Rien à voir avec eux. Akihiko s'habillait en noir, après tout et il n'avait rien à voir avec ces salauds qui avaient manipulé fait affaire avec mon père et qui, en gage d'avertissement, avaient abattu sur moi la lame d'une hache. Mon biceps gauche se contracta alors que ma peau me brulait et que mon coeur commençait à s'emballer, mais je respirai calmement. S'habiller en noir pouvait être une idée qui avait habité plusieurs organisations sans liens entre elles.

Je suivis discrètement le duo qui parlait ouvertement dans la rue, à intervalles de cinq secondes.

Quelqu'un s'est fait passer pour nous. Mais pourquoi ? Quel intérêt si ce n'était pas pour approcher ce Dimire ?


Aucune idée. Mais la patronne ne va pas aimer et elle risque de nous faire la même chose qu'il est arrivée à son visage.


Très peu pour moi.




Deux paires de lunettes. Un chapeau et une cravate pour lui, une longue robe pour elle. Les mêmes têtes. Aucun doute, il s'agissait du binôme de Toro. Encore lui ? Encore celui qui avait du discutailler avec le directeur de l'établissement de jeux ? Ceux-là-même ? Mais on n'envoyait pas n'importe qui imposer un comportement à l'homme qui gérait une affaire aussi importante. Ils devaient donc avoir une place assez haute au niveau de la hiérarchie.

Ce Dimire est bien gentil, mais les informations sont maigres. Un costume, ça se brûle et une coupe, ça se change. Cette fille peut être n'importe qui, voire une chauve à perruque.


D'où l'importance de connaitre ses intentions, Omoï.


La ferme !


Pardon. Ma langue a fourché.




Et tant mieux, ce nom allait me faciliter les choses. Vous ne parliez pas bien fort, vous deux, heureusement que vous empruntiez des rues peu fréquentées qui permettaient au son d'être réverbéré. Et heureusement que j'avais pris une forme de chat pour passer inaperçue.

Notre enquête n'a rien donné, elle n'a pas laissé de trace, si ce n'est sur les faiblards qu'elle a terrassés. C'est maigre. On devrait faire appel au traqueur.


Lui ? Tu es fou ? Il est trop occupé à nous concocter sa nouvelle poudre.


Tu penses que les frères vont bien le prendre ? Ils prennent déjà mal l'arrivée des contrefaçons, alors si on marche carrément sur leurs plates-bandes…


Quelle décontraction ! Certes, il n'y avait personne autour d'eux dans cette ruelle, mais aborder un tel sujet ici, c'était osé.

Qu'ils défendent mieux leur marché. Ils ont une hiérarchie de malades, mais ils ne valent pas un clou. Pas capables, à cinq, de maitriser une inconnue. Mais elle ne nous échappera pas. On la coincera.


Le traqueur aura pas le choix. Venir est dans son intérêt aussi. Il doit surement déjà être en route.


Peste ! Un spécialiste dans l'art de débusquer ? Je n'allais plus pouvoir être de la partie bien longtemps, même en me lavant. J'allais devoir fuir.

C'est juste… Et quand il l'aura trouvée, je me ferai une joie de m'occuper d'elle ! Elle ne nous échappera pas. Allons-y, je veux être prête à l'accueillir.




Mais alors qu'elle s'apprêtait à l'élancer dans la longue suite de marche qui les attendait, elle fut retenue par Omoï, qui le tenait au bras.

Rin, ne t'emporte pas. Moi aussi, je veux voir cette femme disparaitre, mais ne fonce pas tête baissée. Nous ne pouvons pas te perdre.




Et celle qui avait été stoppée dans son élan, qui semblait vouloir répondre avec vigueur, calma son ardeur et, tirant son bras, entama sa marche.

Ne t'en fais pas, je ne vous abandonnerai pas. Qu'est-ce que vous feriez sans moi ?




Bien, j'en savais assez par rapport au risque que j'encourais. Toute la journée, je parcourus la cité afin de mener en bateau tout animal qui eût été capable de me pister. À grande allure, car il s'agissait de ne pas laisser quiconque me rattraper. Et à l'heure du rendez-vous, je me mis en hauteur pour ne pas être mêlée aux autres. L'échange dut être bref, mais il fut riche. Nous avions des noms. Trois noms concernant le port. Quatre identités pour les types en noir et Ibara nous avait dégotté une information tout aussi intéressante : de nombreux groupes de bandits sévissant dans le désert fonctionnaient de manière indépendante tout en cohabitant de manière relativement ordonnée. Les bandes ne s'aimaient pas mais devaient se supporter pour éviter que des représailles de l'armée ne les missent toutes en déroute, car les forces vives de la région dépassaient de loin celles des braqueurs. Aussi avaient-ils décidé d'empêcher mutuellement le daimyo de profiter de la haine des uns envers les autres en faisant en sorte de ne pas se massacrer entre eux. Et quelques noms ressortirent : Gojiro, chef des Loups de feu, Kato Rotaro, chef des Roues d'or et Masu, chef de la Tête du crotale. Toutes ces bandes dérangeaient cependant les grosses organisations mafieuses aussi, qui ne les appréciaient guère. Toutefois restait un point énigmatique soulevé par Yuuki, qui avait mentionné une mine. Ah ! Voilà qui ne nous permettait pas de nous arrêter en si bon chemin, mais j'étais en trop mauvaise posture pour rester ici.


Voici la suite des opérations. Je ne peux rester ici, c'est trop dangereux pour moi et pour vous. Je vais me rendre au casino de Toro et m'infiltrer en kimono pour tenter d'en apprendre plus à partir de là-bas. Je vais m'informer sur les mines. Akihiko et Yuuki, essayez d'en apprendre plus sur ce Dimire. À ce que j'ai compris, le port a une grosse structure, donc beaucoup de personnel et je pense que nous pouvons apprendre le nom d'autres chefs. Ibara, je compte sur toi pour t'infiltrer au sein du bâtiment des autorités locales. Essaie de trouver si un ou plusieurs ministres du daimyo ont été soudoyés. Un nom suffira. Fais attention, même si ce n'est pas une citadelle, sois prudent, tu pourras tomber sur des gens méfiants. Moi, je file, je ne peux rester ici. Rendez-vous à Toro, au matin au plus vite.


Puis je m'éclipsai. Le désert allait me permettre d'échapper au traqueur, du moins je l'espérais. Mon odeur ne pouvait imprégner un sol aussi volatile bien longtemps. La traversée du désert suivit donc jusqu'à ce que je me retrouvasse au point de départ. Toro. Là où le sérieux de la recherche avait commencé. Là où tout allait se finir ? Surement. C'était ici que j'avais pu voir les types en noir pour la première fois et ici aussi que j'allais leur échapper. Le village de Toro, proche des montagnes.

Une petite ascension me permet de me cacher des regards pour revêtir mon magnifique kimono de luxe. Idéal pour passer pour une riche joueuse venue dépenser un pactole dans un salon de jeux, non ? Attachant mes cheveux et usant d'un maquillage que j'avais acheté au port, je me fis aussi méconnaissable que je le pouvais, ce qui n'allait pas être bien difficile, je n'étais pas une célébrité en dehors des murs de Suna. Même dans mon village, je ne pouvais estimer être une personnalité marquante. Néanmoins, le haut-conseillé m'avait confié le commandement des opérations et les boules explosives que j'avais disposées en guise de fausse poitrine firent leur petit effet entre les tables de paris. On me regardait avec intérêt. Presque trop d'intérêt, d'ailleurs. Je commençai par aller au bar en commandant un saké doux que le barman me servit sans attendre dans son costume impeccable.

Voici votre sake, madame.



Merci, mon brave. Je sens que la fortune et la félicité seront avec moi.



De l'autre côté du bar, un homme pouffa doucement, leva son verre et dit assez bruyamment pour que je l'entendisse :

C'est la semaine des jolies filles, on dirait !



La semaine ? Tiens, tiens, j'étais peut-être vraiment en veine s'il s'agissait du même homme que celui dont Yuuki m'avait parlé. Ouvrant de grands yeux, je le fixai d'un air émerveillé qui le surprit d'abord jusqu'à ce qu'il se décidât à se rapprocher de moi de deux tabourets. Un clin d'oeil suffit à lui faire pencher la tête et aborder un sourire maladroitement grimaçant.


Êtes-vous Hiroki ?


À ma question, il releva la tête en fronçant les sourcils, posant son verre mais ne le lâchant pas.

Hein ?



On m'a parlé d'un certain Hiroki. Ce nom vous évoque-t-il quelque chose ?


Comme devenu méfiant, il souffla du nez et, posant le coude sur le comptoir, il devint sérieux.

Ça dépend de ce que vous lui voulez.



Rien de bien dangereux. Après tout, Kanamori n'est pas bien vigilant, si ce que mon amie m'a dit est vrai. Et je suis intéressée.



Nous échangeâmes un regard, le sien étant sévère, puis il jeta un coup d'oeil à gauche et à droite. D'un bond, il avait quitté son tabouret et me fit signe de le suivre vers la sortie. Il me fit sortir de Toro et là, il s'illumina.

Les jolies femmes se connaissent, on dirait ! Il y a qu'à demander, j'ai un pote à la mine, il vous trouvera ce qu'il vous faut !



Et comment pouvez-vous m'assurer que je ne prends aucun risque dans l'opération ? Comment êtes-vous si sûr de vous ? Quelle garantie ai-je ?


Parce que Kanamori possède les terres mais ne gère rien ! La mine lui appartient, mais il a confié son exploitation à la famille Arabi. C'est l'ainé de la fratrie, Suriton, qui s'occupe de tout ce qui concerne les minéraux et c'est évident que les Arabi ne payent pas autant d'impôts qu'ils le devraient sur ce que leur rapporte la mine. Ils s'en mettent plein les fouilles !



Je suppose que je devrai rencontrer votre ami pour négocier avec lui. Sans doute un membre de la famille qui exploite ce domaine. Une riche entrevue, cela va sans dire. Avez-vous une idée des émoluments pour ses services ?


Ses émo… oh non, ce ne sera pas aussi compliqué ! Il suffira de nous rencontrer moi et lui pour régler les détails du paiement. Si vous voyez ce que je veux dire. Pour le côté… héhéhé, administratif. Enfin, vous me comprenez.


Je comprenais tout à fait ce qu'était un paiement en nature, mais j'avais aussi le sentiment que ce gars était louche. Ce ne pouvait être un paiement officiel, non, il s'agissait d'un vol. Quelqu'un volait dans la poche d'Arabi Suriton pour son propre compte, sans doute un membre de sa propre famille.


Je comprends. Et comment s'appelle votre ami ?


Héhéhé ! Saji !




Les termes du contrat fixé, je dis à Hiroki que j'allais réfléchir à sa proposition, ce à quoi il rigola avant de me donner une tape à l'arrière-train, sans se gêner, ce à quoi je répliquai par une gifle et allai prendre une chambre d'hotel. Dans un lit confortable, je m'endormis et récupérai mon énergie de toute cette aventure. Au petit matin, je baillai sans m'en rendre compte et mon propre bruit me réveilla. Je me lavai, m'apprêtai et m'habillai pour descendre d'un pas lourd, la nuit étant encore dans mon esprit. Le petit-déjeuner du restaurant me requinqua et me voilà d'attaque. La suite était toute trouvée : m'informer sur la mine et quoi que mieux que quelqu'un qui s'y rendait ? Je passai du temps à m'informer sur les correspondances jusqu'à trouver une caravane marchande qui devait espérer échapper aux hommes en noir. Ah non, le sigle indiquait qu'il transportait du courrier. Le conducteur semblait pressé et ne descendit pas de son véhicule lorsque je lui demandai si, à mon prix, il acceptait de me mener au nord.

Le nord ? Mais c'est vaste. Où dans le nord ?



À la mine Kashik. Je dois voir un certain Saji.



Le chauffeur fit de gros yeux, serrant ses doigts autour des rênes.

La mine ? Madame, est-ce que vous savez que la mine est la cible d'un cartel ? Le cartel Kumonosu lorgne le domaine des Arabi, c'est trop dangereux. Est-ce que vous savez qui est Saji ?



Heu… non.


C'est le bras droit du chef du cartel. Vous n'avez pas l'air d'être bien informée, madame. Êtes-vous certaine de vouloir y aller seule ?


Il allait être temps de jouer la femme apeurée. Je reculai d'un pas et portai mes mains devant mes lèvres.


Comment ? Je… je n'en savais rien. J'ai… je croyais. Un criminel ? Et dire que j'allais me jeter dans la gueule d'un crotale !


Vous ne croyez pas si bien dire, car une bande de criminels du désert s'appelle justement Tête de crotale. Moi, je ne risque rien, ils n'attaque pas les convois postaux si ce n'est pour vérifier que quelque chose d'important ne leur passe sous le nez, mais ils ne me tueront pas. Vous, en revanche, vous seriez en danger et je n'assurerais pas votre protection.



Je… non, oubliez-moi. Considérez que jamais je ne vous ai rien demandé de la sorte. Il serait absurde de me rendre dans un tel coupe-gorge. Faites votre devoir.


D'un acquiescement, il partit, comme soulagé. J'avais réussi à savoir qui était ce Saji. Mais comment un gars comme Hiroki pouvait le connaitre ? L'enfance, sans doute. Ou d'autre circonstances. Cependant, il avait été accessible bien facilement la chance m'avait souri.

Le lendemain revinrent mes coéquipiers qui m'apprirent que le port, jadis sous la domination de pirates, avait vu son contrôle passer aux mains de la mafia, tout en gardant l'esprit des forbans ripailleurs en taverne. Le commerce d'alcool, de drogue et la prostitution était alors déjà bien implantés, mais la mafia avait élargi son domaine de compétence aux objets d'arts volés, aux faux médicaments et aux esclaves et surtout ordonnant les choses, oeuvrant dans les règles de l'art et rackettant aussi les capitaines, à l'exception de l'armée. Aujourd'hui, un ancien lieutenant avait pris la tête des affaires : Katsuno. Et son frère, chef de gang, l'avait rejoint. Le nom de ce frère n'était autre que Dimire. Si le second s'occupait de la majeure partie du commerce et engageait son ancien gang pour les rackets, le premier se chargeait de la corruption des autorités locales ainsi que du ministre Ebeno Atsuki, mais également du trafic d'esclaves et des objets d'art. Le plus difficile à revendre, en somme. La mafia portuaire était puissante et surtout très imposante, car deux personnes n'étaient responsables que du secteur de la prostitution. Un comptable figurait aussi comme proche collaborateur des deux frères, tandis que Dimire engageait directement ses anciens potes pour le secteur des vols. Avec cela, nous pûmes établir un rapport préliminaire qu'Akihiko allait garder sur lui afin de retourner à Suna et préparer le terrain pour la suite des événements. Enfin, la suite non-immédiate, car ce qui venait d'abord n'était autre que la visite des montagnes et une autre infiltration : celle d'un fortin. Notre haut-conseiller allait devoir prendre en compte d'autres informations lorsque toute l'équipe allait revenir.

   
Récapitulatif:


Rapport:


FIN
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