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Bal masqué [Mission de rang C PV Zenjuro]

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La mission. . .:



❝Zenjuro x Genkishi

    ♡ Bal masqué


La tronche des mauvais jours ? Dans ce cas, Tetsuo n’était jamais content ou satisfait. En fait, je tablerai plus sur une sale gueule de bois, du genre à sentir ses cheveux pousser à l’intérieur de son crâne. Un truc qui vous savat méchamment, si bien que vous vous sentez incapable de faire quoi que ce soit. Mais ce type, là, c’est quand même le chef du clan. Du coup, il n’a guère le choix que de bosser plutôt que de comater comme une merde dans son lit. Pour ça, je le respecte. Il est d’ailleurs étonnant de ne pas le voir avec une escorte de type luxueuse… Et s’il n’allait pas vraiment bien au final ?
Bah, je suis loin d‘être un psychologue, de toute façon. Moi, je suis là juste pour faire ce qu’on me dit, pas analyser les minois des autres. Et ça serait probablement quelque chose qui me les briserait royalement donc… ça me va très bien. Oulah oui. Concrètement, je suis une machine à tuer. Même si j’ai envie de faire autre chose de temps en temps… C’est pour ça qu’il m’avait convoqué et que, par conséquent, je m’étais pointé pile à l’heure dans son bureau.

Je me trouve donc face à lui. De son côté, chef Kisho a un rouleau dans sa main. Je reste là, tronche neutre sans laisser transparaître la moindre émotion ou le moindre jugement, quand je remarque la misère avec laquelle il porte le parchemin de mission. A le voir, ça semble peser une tonne. C’est qu’il est vraiment dans le mal, le con. Aussi je me retiens d’esquisser un sourire ; ça la foutrait mal et je n’ai pas envie de perdre mes accréditations. Là, il souffle une remarque (positive) sur ma ponctualité et mon efficacité. Je hausse les épaules sensiblement ; ce n’est que mon boulot, mon devoir. Je ne fais rien de plus que ce qu’on me dit de faire.
… j’obéis, car réfléchir c’est déjà le contraire.
Bref, mon supérieur me fait le topo sur ce que je vais devoir faire très prochainement. De ce que je comprends, je vais devoir participer à un… bal… masqué… Danser… Boire manger les femmes. Ok ça me va. Je prends. Je n’y vois absolument aucun inconvénient. A part peut-être trouver le point de rendez-vous, mais ça… C’est une autre histoire. Ah et je vais mettre un costume. De jolis vêtements. Soyeux, amples… Ah putain, je vais tellement prendre mon pied, je le sens !! Sans oublier qu’on va pouvoir se foutre un peu de la gueule de ces bâtards de Tetsujin. Nan, franchement, je ne vois comment cela pourrait mal se passer.

Quelques temps plus tard, je me retrouve à l’autre bout du monde. Littéralement. L’Isthme du gel, qu’ils disent. Jamais entendu parler. Et je n’y étais jamais allé auparavant… J’aurais peut-être dû demander quel temps il faisait ici, comme ça je me serais mieux préparé. PUTAIN QUE JE ME LES GÈLE, CON. Après… Je me dis que j’aurais éventuellement pu m’en douter… Dans une certaine mesure… Genre… Le nom du pays est… annonciateur, non ? Isthme. Du. PUTAIN DE GEL. Genki, gros con. En plus de ça, on se retrouve dans un marais. UN MARAIS. Ça va puer sévère, bordel. J’espère au moins que la bière et la bouffe de la taverne (comprendre ; le point de ralliement d’un fier Kisho et d’un intellectuel Uzujin) seront bonnes.
Mais du coup, je ne sais toujours pas à quoi va ressembler mon partenaire d’un soir. Ok ça sonnait mieux dans ma tête. Je reprends. Je ne sais toujours pas à quoi va ressembler le type qui va m’accompagner pour cette mission. J’imagine un mec propre sur lui, bien qu’un peu trop stricte, genre tout coupé droit et tout. Avec des petites lunettes sur son nez fragile. Bref, un type qui sait parler et qui va retourner le cerveau de tout le monde. Aussi je commence à me mettre à table, de sorte à voir la porte d’entrée et pouvoir donc réaliser quand il sera là. La serveuse ne tarde pas à me donner ce que j’ai commandé (un cochon entier et trois cruchons de blonde). Je commence à festoyer, dans mon coin, quand la porte s’ouvre. Mon sourire s’étire puisque je m’attends à ce que ça soit le type qui doit m’aider (et, vu l’heure qu’il est, il y a peu de chances pour que ça ne soit pas le cas). Enfin, je me ravise. Un pêcheur ? Avec un putain de tonneau ? Une canne à pêche ? Je papillonne des yeux. Je ne comprends pas trop. Et si c’était ça, la stratégie ? Après tout, on va participer à un bal masqué dans un territoire pauvre, dans un marais…

« Ok, j’m’incline, dis-je en abaissant légèrement le torse, ma tête au niveau de la table. Viens donc là gaillard ! J’pense qu’festoyer avant d’aller « parlementer » est important ! Qu’est-ce t’en penses ma gueule ? Je souris et lui mets une tape amicale dans le dos quand il se trouve à ma hauteur. Qu’est-ce que t’veux boire, dis ? D’la bière ? D’saké de tapette ? »

❝ deck the halls. ❞
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« Dipl-quoi ? Ca se mange ou je dois le tuer ? »

Le borgne fixait d’un air étonné le messager de son parchemin de mission qui sur le coup était tombé à la renverse tant la réponse du Jonin faisait naturellement obstacle à cette mission… Soyons honnêtes, une petite Génin était plus douée à l’oral que le sauvage d’Uzushio mais il avait besoin d’argent et acceptait généralement les demandes du Village lorsqu’il n’avait rien d’autre à faire même si habituellement on l’envoyait pour assassiner, déloger des malfaiteurs où tout ce genre de missions taillées sur mesure pour les combattants pur race. Complètement dépassé et perdu par les événements et n’ayant écouté à moitié les explications à l’oral de l’un des Assistants du Kage, Zenjuro tourna les instructions à sa manière tandis que le parchemin où chaque détail était soigneusement renseigné était rangé en vrac dans son baluchon. Marchant d’un pas tranquille dans les allées d’Uzu en poussant jusqu’à la sortie du Village caché, les pensées du survivant de Nume se précisèrent tandis qu’il imaginait sa mission en marmonnant...

« J’dois tuer c’Diplomatruc, virer les couillons du bâtiment et … »

C’était bien la première fois qu’il recevait autant d’informations et par ailleurs qu’on lui avait même demandé d’enfiler un costume taillé sur mesure pour le géant de deux mètres… Son Kimono habituel lui manquait et dans cet accoutrement il se sentait à l’étroit, encore des choses dont il se passerait bien et qui n’étaient absolument pas faites pour lui. Le lieu de rendez-vous lui était autant familier qu’il en était revenu il y a peu de temps : l’Isthme du Gel. Cette fois il avait prit les devants et s’était fonctionné de la belle fourrure en partant à la chasse plus tôt et grâce à ses quelques talents encore bien présents de sauvageon des marécages de Nume dans la confection de vêtements à partir de fourrure animale.

Le tonneau de Rhum fixement attaché sur son dos, sa canne à pêche armée pour tenter cette fois de pêcher dans les points d’eau de l’Isthme praticables, le borgne prit la route avec des doutes concernant sa mission, il était certain qu’il s’agissait de l’ordinaire mission qui lui intimait de calmer l’activité des Pirates régissant le large d’Uzushio … Qu’il en soit ainsi, l’invitation de la ligue dont il avait déjà oublié le nom en poche et vagabondant sur son chemin dans divers endroits qui lui valurent d’être pris en combat avec des brigands qui prenaient le borgne pour un civil diplomate avant de perdre la tête, l’un après l’autre avec son Nodachi transformé pour le coup en Canne pour lui assurer une transparence maximale. Derrière le masque de négociant du Village se cachait la bête la plus indomptée du Pays, si ce n’est du monde entier, des bras, des jambes, des têtes, des boyaux frais qu’il laissait sur son passage au fur et à mesure que les hordes de criminels se ruaient sur lui en le pensant diplomate non escorté… grossière erreur, me direz-vous ils n’en feraient plus maintenant !

Le bougre, perdu comme il était il avait eu l’ingénieuse idée de demander à une fillette le chemin qui menait à l’Isthme en présence de ses parents, qui plus lucides et observateurs voyaient débarquer des buissons un diplomate parfaitement sociable au point où ses interlocuteurs lui avaient joyeusement accordé des parties de leurs corps ... yeux, intestins, bras dont les quelques minuscules morceaux restaient collés à son costume ensanglanté sur tout le côté droit. La scène était telle qu’à travers le Sekai se propageait la rumeur d’un bureaucrate qui pouvait tuer une armée d’hommes avec sa seule plume à rédiger … ! Faisant claquer sa canne dans une démarche qu’il avait retenue d’un vieillard dont il taira tout détail, Zenjuro faisait route vers L’Isthme où son périple le mena à se faire poursuivre par des Ours Polaires affamés qui à leur tour affamèrent le borgne qui voyait parfaitement ces bestioles finir en ragoût de légumes … Il eut à ce moment précis des pensées pour l’intendante des Chinoike qu’il ne connaissait que trop bien maintenant et avec qui il s’était bien amusé la dernière fois, il avait espéré la revoir si les chemins n’étaient pas trop ardus pour le vagabond diplomate qui avait par contre cette fois bien plus de facilité à traverser le désert hivernal en étant habitué au chemin qu’il avait déjà bien mémorisé.

Cet avantage en poche et une brochette d’Ours Polaire entre les pattes, il ne lui fallut pas plus de quatre heures de marche dans la neige avant de rallier le point de rendez-vous.. sûrement la chose dont il se rappelait et pénétra dans la Taverne d’un air tranquille en finissant sa brochette et se mit à hurler comme un putois dans la salle.

« J’cherche un Diplomatruc ! Montres toi tantouze si t’pas un lâche que j’t’embroche par le cul !!»


Les ivrognes se mirent à rire sur le coup tandis que le patron de l’établissement pensant que Zenjuro avait sûrement du attraper un coup de froid l’installa au fond de la Taverne. Cependant un détail attira son attention, depuis un petit moment un Homme semblait l’observer et cette même personne devait être l’aide qu’il devait recevoir pour venir à bout de la Diplomachin.. Zenjuro s’approcha du gaillard avant que celui-ci vienne se présenter de lui-même et prononça un mot que l’Uzujin ne comprenait absolument pas, se permettant de répliquer avant de montrer son tonneau de Rhum dont il se servit une bonne choppe.

« Parlem… d’quoi tu parles, on est pas là pour tuer l’diplotruc ? J’prends du Rhum s’t’en veut j’t’en files un peu ! »
S’installant à table, l’attention du borgne se posa sur celle du bonhomme à l’allure particulière qui était similaire au costume de Zenjuro mais sans les tâches de sang et se mit à boire tranquillement... !
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❝Zenjuro x Genkishi

    ♡ Bal masqué


Si je me trouve peu discret, je crois que ce que je pense être mon acolyte de mission est pire que moi. Okay, il est bien habillé. Très bien même. Mais… Sérieusement,c ‘est quoi les trucs qui lui collent à la peau (enfin, au costume) ? Je peux voir des membres, des appendices, des viscères, des yeux… Le con, il s’est tabassé avec un village ou comment ça se passe ? Je tente d’occulter ce que je viens de voir pour me concentrer sur notre mission. Puis il se met à gueuler comme un sac. Littéralement. Il. Cherche. Un. Diplomatruc. Pour. Le. Tuer. Je mets ma main devant mes yeux, comme pour cacher la honte qu’il me fait. Puis je soupire. Très lourdement. Je sens que ça va être compliqué, très compliqué. On ne devait pas me filer un abruti de diplomate, un vrai, pour cette mission ? Vous savez, ces types ultra fragiles qui ne savent se battre qu’en utilisant leur langue ou leur plume à gratter le papier… Bon, il va falloir que je le briefe un peu plus. Sans déconner, ils ne savent rien faire correctement à Uzu, je vous jure.
En tout cas, même s’il se ne semble pas spécialement vif, de ce qu’il a ramené (probablement contré son gré…), je peux facilement comprendre que c’est une machine à tuer. Parfait, au moins on se comprendra là-dessus ! D’ailleurs, il a aussi les sens aiguisés. Il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour comprendre que je le fixais. Bon, d’un côté… Je ne suis pas discret quand j’agis de la sorte. Bah, faut bien que je me concentre un minimum pour reconnaître et mémoriser les traits du type que je scanne, donc… Ouais, j’ai l’air insistant. Cent pourcents on me colle une amende au cul si je fais pareil avec une gonzesse. Bref, il prend place à côté de moi et… sort le tonneau qu’il avait dans le dos. j’arque un sourcil ; c’est quoi ce bordel encore. Ok, il est équipé. Je ne dis pas le contraire. Mais… Il fait ça dans une taverne ? On va s’attirer des emmerdes. Cela dit, je commence déjà à rire. Bah, s’il ne semble pas vraiment taillé pour cette mission, je reste persuadé qu’on va bien s’éclater !

« Parlementer. T’sais quand t’dois… parler… pour… négocier… j’crois qu’c’est ça. D’la diplomatie, d’la vraie. Pas d’la diplomatruc ou j’sais pas c’que t’as pu comprendre. Sont si débiles que ça à Uzu ? Je roule des yeux et torpille un des litrons face à moi. Bon, d’jà t’vas répondre à que’q’ questions. Matricule ? Je réalise qu’il ne comprendra peut-être pas. ‘fin… Ton nom, comment tu t’appelles. Pis ton grade. J’sais qu’tu viens d’Uzu mais c’bien tout. J’attends qu’il me réponde et obtempère avant de poursuivre. Bon, moi c’Genkishi. Mais t’peux m’appeler Genki, c‘comme tu veux couilles de loup. Je vide une autre chope et la tends au gaillard pour qu’il me serve à son tour. Ouais allez, j’veux bien l’goûter ! Pis… Je lui fais un clin d’oeil, en mode « t’inquiète on se comprend ». Faut bien qu’on s’mette dans l’ambiance, t’crois pas ? Je marque un nouvelle pause et sors mes clopes (enfin, celles de Kanade, en échange de mes… « poses »). Je m’en allume une et lui en propose une. Bon, que j’te briefe vite fait quand même. L’deal, c’d’participer à c’foutu bal masqué ohé ohé. Genre… Faut qu’on soit bien, qu’on présente bien donc faudra m’laver ton costume là. S’agirait d’pas trop leur faire peur… Heureusement qu’ils fournissent des masques d’c’qu’j’comprends. Je tire une autre taffe. Mais qui dit bal dit… danse ! Et pour ça j’ai une idée d’génie, t’inquiète même pas ! »

Oui, je m’enflamme peut-être un peu, mais ça fait longtemps que je pense à apprendre une technique pour… surprendre, voire déstabiliser l’ennemi. Qui pourrait vraiment s’attendre à ce qu’un type de ma carrure vienne vous coller pour ensuite danser avant de vous claquer un pain destructeur entre les deux yeux ? Voilà. Mais pour ça, j’ai besoin… d’une partenaire, la mienne étant morte. Je me retiens de ne pas lâcher une larme en repensant aux quelques bals auxquels j’ai participé en sa compagnie. Pour faire passer ces pensées, je m’enfile un autre verre quand la serveuse passe à côté de nous. Mais oui, pourquoi n’y ai-je pas pensé avant !!! Un peu pris de court et paniquant légèrement, je me relève d’un coup, la surplombant de toute ma hauteur. Bon, c’est probablement loin d’être la meilleure manière pour demander une faveur mais… Qui ne tente rien n’a rien.

« Euh… ‘scusez-moi ? Elle se retourne, tremblant. Merde, j’ai dû lui faire peur. Z’accepteriez d’me servir d’partenaire si j’vous paye ? A en juger sa tronche dégoûtée, j’imagine que ça sonnait mieux dans ma tête. Rien d’chelou… J’voudrais juste avoir une partenaire d’danse pour apprendre une nouvelle technique ! Me reprends-je rapidement.
- Si ce n’est que ça… Elle soupire de soulagement. Pourquoi pas. Mais comment sauriez-vous que vous avez atteint le bon résultat ? Demande-t-elle en arquant un sourcil. C’est vrai que je n’avais pas pensé à ça.
- Hm… Bonne question. Puis une fulgurance me frappe de plein fouet, aussi fais-je taper mon poing contre ma paume avant de pointer l’Uzujin du doigt. Twé là ! T’vas m’servir d’juge et t’vas noter les performances. Allez suivez-moi, on va aller dehors ! Je prends mon dernier litron et me l’enquille ; du courage liquide, je vais en avoir besoin. Ça fait longtemps que je n’ai pas dansé avec une partenaire… même si ce n’est qu’un entraînement, j’ai un peu le traque. J’compte sur vous hein ! »

❝ s&m. ❞
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Diplomatie hein ? Cette chose qui avait façonné pas à pas le monde des Hommes et qui jamais n’avait atteint les oreilles de Zenjuro. Il fallait dire ce qui était alors, ce Genki avait avec lui une pure machine à tuer si bien entendu il le devait car il lui arrivait aussi et exceptionnellement de sauver des vies où de se conduire de manière courtoise avec les personnes qu’il trouvait « méritantes »… Depuis son intégration au Monde, et plus tard a Uzushio jamais le borgne n’avait eu d’intérêt pour toutes ces choses là même si inconsciemment il avait du avoir affaire à un véritable despot qui lui eut prit sa femme en plus de ses aspirations, de sa vie. Si aujourd’hui à l’instant, Genkishi venait à détailler ce que signifiait la diplomatie, dans quel cadre cela pouvait se faire et surtout avec quel genre d’individus cela devait se réaliser, laissez moi vous affirmer que le nombre de têtes qui volerait serait astronomique au sein de cette noble assemblée. Pour ces raisons extrêmement simples et sans même en connaître le sens, le jonin n’avait absolument aucune confiance envers ceux qui prenaient de haut les autres et se proclamaient souverain, décisionnaire, où que sais-je d’autre.

Balant sur sa chaise de fortune en sirotant son Rhum, celui qu’il avait apporté lui-même et non celui qu’il voyait servi à toutes les tables et qui rien qu’à l’odeur avait autant d’impact que de l’eau. Focalisant son attention sur son interlocuteur, le sauvage finit par comprendre que non la diplomatie n’était pas un être vivant ni une cible à détruire mais qu’on l’avait en fait envoyé sur la mission où d’ordinaire les grosses têtes prenaient le relais. Grommelant en buvant son Rhum de tout son soul en une fois et claquant sa choppe contre la table il s'exclama.

« Oh c'binoclard de merde !! Si j'rentre de c'merdier j'le tue ! Senkatruc mes boules, qui qu'sé pas lire maint'nant enfoiré de taupe !!? »


Le râle était long, le râle était justifié pour quelqu’un qui jamais, au grand nom jamais ne devait pouvoir être autoriser à représenter quelque chose de manière diplomatique, et le seul ivrogne qui avait eu assez d’audace pour se lever et essayer d’en coller une au borgne finissait a genoux et venait de se pisser littéralement dessus en voyant le regard de l'Uzujin dont les pulsions purement meurtrières résonnaient avec celles de sa lame qui avait bien du mal à se contenir à l’instar de son maître. Son attention revint alors sur son partenaire de mission qui lui demandait de se présenter ce que fit brièvement Zenjuro.

« J'suis Zenjuro, Jonin d'mon village, et j'pensais qu'on m'envoyait tuer, pas m'faire danser… les cons. »

Baillant brièvement tant le voyage aura été long, l’Épéiste devait reconnaître que la charcuterie était parfaite et ce dans un lieu où la chasse était difficile et ayant été un bon Touriste égaré dans cet Isthme, il en savait forcément quelque chose. Arrosant tout ce bon repas d’une bonne rasade de Rhum de son cru, il observait Genki aborder une serveuse pour apparemment montrer la danse au borgne qui n’en avait pas vraiment rien a faire, je veux dire, est-ce que quelqu’un dans cette assemblée voyait Zenjuro danser devant ses cibles.. ? La danse était un art bien trop subtil pour quelqu’un comme lui et même lui le savait, ayant déjà eu l’occasion d’interrompre ce genre de noblesse en pleine soirée pour tous les empaler par le fondement, effectivement il avait pu voir deux ou trois gestes techniques qu’il aurait aimé effacer de sa tête mais le mal était fait et sa migraine augmentait a mesure où ses capacités intellectuelles, qu’il n’avait pas en ce domaine étaient sollicitées. Il n’avait pas tout compris au processus mais se contenta de hausser les épaules en guise de réponse et suivit sans broncher la serveuse qui servait donc de cobaye et son partenaire qui avait un peu trop la bougeotte.

Se posant sur un rocher avec attention, il observait Genki et le laissa mener la danse.
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Technique à apprendre:



❝Zenjuro x Genkishi

    ♡ Bal masqué


Sérieusement, qu’est-ce qu’on m’a encore foutu dans les pattes ? Bon, loin de moi l’idée de me croire supérieur ou quoi, hein, mais… Là. Ce gars. Franchement. On veut vraiment me faire croire que c’est un fin diplomate qui butterait les nobliaux à l’aide de sa seule plume ? Désolé mais pas tant, je n’y crois pas un foutu mot. M’enfin, on va croire que je juge sur les apparences… Mais ils ‘agit quand même d’un gars qui ne sait pas dire diplomatie ou encore parlementer. Et on doit signer un contrat en la faveur de la Ligue Someï tout en radiant (ou juste ridiculisant, ne soyons pas trop gourmand) Tetsu ? Je soupire. Honnêtement, ça va être tendu. Oulah oui. Mais je veux réussir, alors je dois bien trouver un moyen…
Alors qu’il continue de pester après son boss et tout le tutti quanti, je continue de réfléchir. Et Amaterasu seule sait combien c’est dur pour moi. Non pas que je sois dénué de sens, hein. Disons que… J’ai dû apprendre à laisser de côté tout l’aspect cérébral de ma personne. Je suis un mec qui suit, pas un qui dicte. C’est donc à ce moment-là que j’ai pensé à apprendre… une technique basée sur la danse. Bah, je suis Ninja. Je suis un spécialiste du corps à corps. j’ai souvent dansé avec ma femme, à l’époque… Pourquoi ne pas en profiter ? Je suis certain que ça pourrait porter ses fruits ! Et puis… N’oublions pas que le but est de s’attirer les faveurs, donc autant tout essayer. Je suis certain d’en coucher plus d’un avec une danse de la séduction !

« Ok donc Zenjuro, Jônin d’Uzu, répète-je. Tuer ? Boarf, on va essayer d’les briser mentalement à la limite, mais faudrait pas qu’on r’trouv’ des bouts d’gens sur nous… ça la foutrait mal, j’énonce simplement. Après s’tu veux pas danser, c‘ton choix, et j’le respecte ! Je bois une rasade de bière. Et moi c’Genkishi, du coup… Caporal du clan Kisho. A mon tour de me présenter. »

Finalement, j’interpelle la serveuse en toute innocence (apparemment elle a mal compris… les esprits tordus, je vous jure) et après quelques négociations, elle accepte. Bon, ça a été rapide quand même, hein, mais voilà. j’ai dû bafouiller et user de toute mon éloquence… Autant dire que je n’ai pas grand-chose pour moi à ce niveau là. En tous les cas, j’ouvre la danse (enfin, la marche) jusqu’à l’extérieur de la taverne, en passant par la porte extérieur. Il fait quand même frisquet alors je referme mon treillis. Ça serait son de choper la crève avant d’aller parlementer avec les culs riches, quand même. Tout autour de nous se trouvent un peu de verdure, mais c’est loin d’être folichon. Bah, on est dans l’Isthme du Gel, ne l’oublions pas. Alors que je continue de m’avancer, je remarque quelques rochers, aussi je m’adosse contre un, le temps de terminer ma clope. La brute Uzujin fait pareil, quand je réalise que j’ai oublié mon verre à l’intérieur. Bah, il a toujours son tonnelet avec lui, autant en profiter.

« Oy, tu m’passes une chope steuplé ? Du courage liquide. Je vais encore en avoir besoin. Mon acolyte me sert et je le remercie d’un sourire suivi d’un hochement de tête. Sans me laisser prier, je la gobe dans sa totalité, réprimant un rot probablement tonitruant. Je rends son verre à l’autre et me redresse, aspirant ma dernière taffe avant de jeter le mégot au loin. Bon, l’plan est simple… J’vais danser, mais faudrait déjà que j’vois comment ça peut marcher sur vous, okay ?
- elle ne dit rien et se contente de hocher la tête.
- ‘savez danser le slow non ?
- Je… crois ? Je n’ai, néanmoins, pas pour habitude d’avoir un partenaire aussi… colossal ?
- Grimpez sur mes pieds au pire, z’aurez cette peur en moins ! Je ris, faisant décoller quelques oiseaux des cimes autour de nous. Là, je m’imagine un slow que je dansais avec ma femme, il y a quelques années. Mes mains sur la barmaid, je ferme les yeux et me laisse guider pendant quelques minutes avant d’être sorti de mes pensées par cette dernière, justement.
- Hmmm… C’est pas mal, mais tu penses vraiment pouvoir ridiculiser quelqu’un comme ça ? J’arque un sourcil ; voilà qu’elle me tutoie en plus.
- Bah… réponds-je, un peu penaud, une main me grattant l’arrière du crâne. Elle roule des yeux et descend de mes pattes avant de retirer sa cape.
- Regardez bien, les couillons. C’est comme ça qu’on séduit… Nous lance-t-elle avant d’entamer une danse du ventre outrageusement sexy.
- Euh… On doit ridiculiser, pas les fout’ dans not’ lit, t’sais, je rétorque, bien que continuant de me rincer l’oeil.
- T’es ninja, non ? Elle semble perdre patience. Alors fais tes trucs bizarres là… transforme toi avec un uniforme tiens ! Quitte à avoir une danse nuptiale, autant pousser l’érotisme jusqu’au bout non ?
- Ouais… p’tête… C’pas con ! Je tape dans mes mains et tente de copier les gestes qu’elle vient de faire en pensant à un uniforme… D’un coup d’un seul, voilà que je me transforme en un flic affriolant… Je vous jure, je dois réussir à me retirer les bouquins de Kaede de l’esprit, ça va me tuer un jour. Je remarque néanmoins que la serveuse a la bouche grande ouverte tant elle est surprise. Je romps le charme, reprenant ainsi mon apparence normale. Alors, qu’est-ce t’en penses ? Mon sourire est grand, lui aussi.
- Je… Ça me semble pas trop mal… Elle rougit. J’imagine que pousser le sex-appeal au point que ça en devienne ridicule peut effectivement fonctionner… Et je suis sûre que tu ne pourras pas louper ton premier coup, comme ça ! Je tape une nouvelle fois dans mes mains, satisfait.
- Ok super, parfait ! Je sors mon portefeuille et lui glisse quelques billets dans le soutif. Y a le compte, j’crois. Puis, me tournant vers Zenjuro : Bon allez, j’crois on peut y aller ! »

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Jamais l’innocence du sauvageon qui avait vécu toute sa vie loin des vices, loin de toute la perversion et de toutes les formes qu’elle pouvait revêtir n’avait été mise à l’épreuve de la sorte. Tandis qu’il était posé sur un Rocher en train d’observer comme il l’avait promis et de manière attentive cette mission, il ne comprenait pas du tout quel était le rapport entre « parlementer » et faire une danse qu’il avait déjà vu… mais dans le genre d’établissement où tu glisses des ryos entre les seins d’une femme qui se mettrait éventuellement à remuer devant le profiteur. Qu’est-ce que pouvait bien faire le sauvageon dans un contexte aussi étrange ? Sa matière grise était déjà restée au Bar à cet instant, à boire du Rhum dont le seul vestige actuel était celui qu’il tenait entre ses mains, contenu dans un tonnelet portatif et très pratique dans ce genre de situation.

« Attrapes ! »

Le borgne lança le tonnelet au Caporal qui semblait assez réactif pour ne pas laisser tomber sa bibine et il se savait assez rapide pour la rattraper si cela arrivait. Noter, il devait « noter » quelque chose qu’il ne comprenait même pas et qui lui donnait sur le coup une migraine monstrueuse… Il y avait beaucoup trop d’informations à assimiler d’un coup, déjà le fait qu’il ait été embarqué dans une mission de ce type qui ne lui inspirait rien tandis qu’il avait appris il y a une demi-heure à peine que « Diplomatie » n’était pas une cible à tuer mais l’objectif d’une mission de dialogue et d’accords commun entre deux partis ce qui nécessitait de la capacité oratoire ainsi qu’un bon bagage culturel… encore loupé, le Jonin n’avait absolument rien de tout ça et Genkishi l’avait parfaitement compris à partir du moment où Zenjuro avait beuglé comme un sauvage en rentrant dans la Taverne couvert de sang.

L'Épéiste observa la barmaid servir d’exemple à Genkishi dont le but restait assez obscur parce que malgré ses capacités intellectuelles limitées, Zenjuro ne voyait aucune forme de logique entre cette danse et la mission qui leur avait été assignée. En regardant de plus près, les mouvements soutenus du bassin, le jeu de jambes, peut-être était-ce du Taijutsu, en tout cas dans l’esprit du borgne, c’était la seule explication, cette technique les aiderait donc à vaincre dans cette mission parlementaire périlleuse menée par les deux diplômâtes. Se levant et se dressant de toute sa taille en ayant déjà observé les deux acteurs à l’œuvre, Zenjuro… s’y essaya et fit quelques mouvements de hanches en décontractant son corps au maximum, mimant les gestes de la femme quasiment à l’identique pour se faire une idée de ce qu’il allait devoir affronter.

La barmaid, une fois sa prestation terminée reprit le service et abandonna les deux clients dehors tandis que le Bar se remplissait, les gens ayant été attirés par la danse du ventre de la serveuse… Zenjuro lui, absolument perdu au milieu de tout ça bailla un coup avant de se gratter derrière la tête en répondant à Genkishi qui semblait vouloir et était décidé à se rendre à ce bal.

« Si j’ai compris, faut qu’on danse comm’ça pour les cogner ? »

Sortant de son Kimono une pipe qu'il emplit aussitôt d'herbes contenues dans son sachet, usant de son Raiton pour produire juste assez d'étincelles entre deux doigts pour y allumer le tout, le borgne se mit à fumer et tira une bonne latte avant d'expirer la fumée ce qui le réchauffait de ce climat toujours aussi glacial.
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❝Zenjuro x Genkishi

    ♡ Bal masqué


Les préparatifs de la mission semblent finalement terminés. On a bien bu, bien mangé, et j’ai pu apprendre une technique pour TOUS les ridiculiser en cas de concours de danse. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer maintenant, hein ? A part un malencontreux « accident »… Ouais, pas grand-chose. Même le type d’Uzu semble avoir compris ce qu’on allait devoir faire. Parfait, non ? Maintenant, il ne nous reste plus qu’à trouver le lieu exact du fameux bal… Puis je réalise un truc : je n’ai même pas pris le temps de vérifier une seule fois si j’ai bien mon invitation !! Si ce n’est pas le cas, on est dans la merde. Vraiment. Aussi je m’adosse proche du borgne alors qu’il sort sa pipe. De mon côté, je me sors une nouvelle clope que je prends le temps de savourer quelques instants avant de chercher dans mes poches intérieures. Après quelques secondes d’auto palpation, je finis par le retrouver. Rassuré, je fais signe à Zenjuro de me suivre.

« T’pas obligé d’danser comme ça si t’veux pas… Mais j’pense ç’peut être une idée t’sais, je lui réponds. Allez on y va ! Je m’exclame, un grand sourire aux lèvres, alors que je réalise combien la danse du ventre de la barmaid a attiré des gens. J’espère que j’l’ai pas foutue dans la merde… Me mets-je à penser à voix haute. »

Ainsi, nous voilà partis pour le lieu décrit sur l’invitation. Mais… Sans déconner, c‘est où ? Je ne vais pas mentir, je ne connais ABSOLUMENT PAS les lieux. Genre si j’y suis venu une fois par le passé c’est le bout du monde. Je sens que rien que trouver le palace va être une véritable mission en soit… Aussi concentre-je l’entièreté de mes facultés mentales (enfin…) et tente déjà de repérer les lieux sur un bout de papier. Oui, j’essaye de cartographier l’endroit. Tout à fait. J’ai déjà eu à le faire lorsque j’étais dans l’ANVIL, mais on avait déjà des bases pour le faire. Et c’était dans un lieu connu. Alors que là, dans cet isthme…
Non content de se peler les couilles, faut bien avouer qu’il n’y avait pas grand-chose… Si ce n’était de la caillasse et de la neige à perte de vue. Ou des lacs gelés. Alors de là à trouver un foutu marais ? Tetsuo, je te jure… La prochaine fois, envoie-moi dans un bled connu, pas un bordel paumé ! Déjà, on gagnera du temps, et ensuite ça m’évitera d’arriver fin énervé chez les culs blindés alors que je suis censé négocier. Bordel. Après au moins une bonne heure de marche, force est de constater qu’on tourne en rond (je ? Aucune idée en fait, je ne saurai même pas dire si l’autre géant connaît l’endroit…), aussi je perds de nouveau patience et m’assois au beau milieu de l’orée d’un bois. Puis, j’entends du bruit. Les sens en alerte, je lance mon regard vers l’origine du bruit. Ça gratte… Ça souffle du nez… Ça va charger !

« COCHON ! Beugle-je alors que la bête me fonce dessus. Ah la pauvre, elle ne sait pas à quoi (ni à qui) elle se confronte ! Ainsi, j’imite la pause d’un sumotori et fais un pas de côté au tout dernier moment pour choper la bestiole à ras la gueule avant d’entamer un german supplex pour l’assommer. J’crois qu’on va avoir d’quoi bouffer, je dis fièrement. Enfin, je sors un kunai et retire mon costume. Je ne veux pas le salir, contrairement à mon acolyte. Je vire aussi ma chemise, me trimballant donc torse-poil alors qu’il fait moins quinze. Heureusement que je suis endurant… Bref, je dépèce rapidement le bestiau avant de fixer le grand gaillard. T’voudrais pas n’faire un feu d’fois ? A moins qu’t’veuilles l’bouffer cru, c’comme tu veux... »

Bref, une fois rassasiés, on décide de reprendre la route. S’agirait de ne pas arriver à la bourre, quand même. Ça la foutrait mal et réduirait très probablement nos chances de choper le contrat pour la Ligue Someï. Bah, n’oublions pas qu’on est invités là-bas pour ça… D’ailleurs, heureusement pour nous que tout ça va se passer le soir. Comme ça, déjà, personne ne pourra dire que je suis un Ninja, grâce à l’entraînement clanique, et surtout ça nous laisse encore un peu de marge.
Finalement, alors que le soleil se couche, j’aperçois au loin un bâtiment blindé de lumières. Il semble aussi y avoir des gens bien habillés, et ça pue. Probablement le marais, ça… C’est vraiment peu hospitalier, comme je l’imaginais. Je soupire avant d’être pris d’un haut le coeur. Je secoue la tête pour me reprendre et continue alors d’avancer jusqu’à ce qui semble être le guichet d’entrée. Là, je présente ma propre invitation et on me fait comprendre qu’on est des VIP. Aussi nous donne-t-on des masques… Pour moi, c’est celui d’un petit lapin tout mignon. Parfait !

« Vous prendrez la deuxième file… Celle des négociateurs, messire Genkishi, me guide l’espèce de portier. »

❝ still waiting. ❞
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Pas obligé de danser comme ça, pas obligé de danser comme ça, ce n’était pas le but de la mission de mettre la pagaille pour discréditer la cible ? Imaginons une seconde un borgne costumé et déguisé qui se mettrait en compagnie de Genki à danser comme des hôtesses peu fréquentables avant 22 heures et nous avions effectivement là un moyen expéditif d’envoyer la mission se boucler en moins de deux. Zenjuro forcément, et l’on commence maintenant à le connaître, se contenta d’hausser les épaules en suivant le Caporal Moutarde dans l’aventure qui les liait, à savoir d’abord joindre le repaire de Fukuo qui si l’on demandait l’avis expertisé de Zenjuro sur la question, répondrait sûrement qu’il cassait les couilles pour trois bouchées de pain, mais il ne savait même pas qui il devait discréditer et avec qui et quoi il devait passer un accord, il verrait le moment voulu..

Leur route au sein de l’Isthme les mena forcément à avoir faim. Le borgne fouilla rapidement dans sa besace et trouva quelques plantes qui iraient bien accompagner un ragoût… mais un ragoût de quoi ? Méditant tout en marchant et surtout en scrutant les horizons, son attention se porta sur les traces qui accompagnaient les leurs depuis un moment et allait parler à Genki’ de son avis de manger un bout lorsqu’il entendit le soldat gueuler comme un putois avant d’exécuter une prise parfaitement maitrisée, un German Souplex… sur un Cochon qui mourut sur le coup. Le geste technique entra dans le champ de vision de l’Uzujin qui se convaincu que son acolyte également n’était pas juste fort en parlotte et il en avait la preuve sous les yeux tandis qu’un fou rire le rattrapa, impressionné par cette posture aussi atypique et ridicule.

« Pas mal ton coup-là, j’suis bluffé ! »

S’approchant de la bête tranquillement, Zenjuro la prit à part et avec quelques cordages qui trainaient dans ses bagages saucissonna et attacha le Cochon sur une branche robuste pour la laisser pendre à la verticale devant lui avant d’observer rapidement la viande à préparer, le plus important était les fibres et le travail de découpe qu’il allait devoir exécuter pour faire conserver à la viande tout son potentiel. Un flash, la Lame se rengainait dans son fourreau tandis que plusieurs tranches perpendiculaires à ces fibres apparaissaient sur la carcasse de l’animal mort dont une tranche bien distincte et verticale qui fit recracher par le bide chaque organe indigeste de l’animal. Ni une ni deux, le borgne s’attela à la création d’un feu pour réchauffer Genki qui semblait avoir froid.

« Yep install’toi là, j’vais nou’faire un bon repas con ! »

Grâce à de fines lianes et avec une vitesse d’exécution qui trahissait une vie d’errance et de communion avec les moyens qu’offraient la nature pour survivre sans rien d’autre, le Jonin des Tourbillons créa un véritable couvercle naturel qui allait pouvoir rendre la cuisson plus intéressante, me direz-vous comment pouvait-il penser à tout ça en pleine nature ? Pour lui penser à ce genre de confort était aussi limpide dans son esprit que penser à manger dans un Fast Food pour tout ceux que mère Nature avait fait naître au sein d’un beau Village tout propre.  La préparation d’un bâton assez large pour permettre d’empaler l’animal et posé sur des supports en bois solides et adaptés à la méthode de cuisson, le tour recouvert par le couvercle qui laissait n’échapper que peu de fumée et permettait de conserver tout les arômes des plantes aromatiques que Zenjuro traînait toujours sur lui pour conserver un certain niveau de gastronomie même au bout du Monde.
La viande au bout d’une bonne vingtaine de minutes semblait déjà prête et le borgne dégagea le couverte tressé laissant échapper une fumée telle qu’un Ours polaire osa tromper sa compagne en pleine saison de reproduction pour venir s’égarer par là avant de tomber sur l’œil impitoyable du Vagabond qui le gardait à l’œil, à la manière d’une bête qui aurait eu raison de sa peau s’il avait osé charger dans le tas.

« C’prêt !! »

Découpant la viande, il lança une bonne portion de viande à Genki avant d’en arracher une pour lui qu’il croqua à pleines dents tandis que le jus délicieux d’une viande tendre et à la cuisson parfaite s’installait en bouche, un pur régal. Part après part, Zenjuro vidait intégralement le Cochon rôti, ne pouvant plus s’arrêter et une fois le repas fini arrosa tout ça avec une bonne rasade de Rhum en reprenant une posture plus avachie et détendue, en signe de digestion tandis que son regard se porta sur son camarade de mission.

« J’l’aurais mangé crue quand j’tais gosse mais cuit c’bien meilleur ! »

Le borgne se mit à rigoler de tout son soul en reprenant du Rhum et en servant à Genkishi avant de reprendre la route dans ce labyrinthe ambulant qu’était l’Isthme de Gel. C’était la première fois que le Jonin s’aventurait aussi loin dans ce désert enneigé et il n’avait même par ailleurs jamais entendu parler de l’homme qu’ils allaient devoir discréditer au profit de la Ligue Somei. Ce qu’il en avait retenu c’est que c’était un groupe de vieux cons. Vieux cons certes, mais aussi limité stratégiquement qu’était Zenjuro, l’argent qu’il pouvait éventuellement voler sur place lui permettrait de se payer plus de Rhum à défaut de n’avoir jamais trouvé la recette de fabrication en plus de dix ans !
L’arrivée au Bal se fit bien vite, et le borgne lui se contenta de suivre Genkishi qui avait prit la tête des opérations en bon Caporal, tout se passait relativement bien et le déguisement qui permettait au Nodachi de conserver une apparence de canne fonctionnait à la perfection, preuve en est, l’Uzujin put le remettre à sa ceinture sans trop de mal. L’accès VIP en poche, le petit groupe de diplomates se déplaçait tranquillement, guidé par un maître d’hôtel parfaitement compétent, droit dans sa marche, aucune fausse note à tel point que passé quelques secondes le Jonin se demandait s’il avait littéralement quelque chose de coincé dans le fondement pour paraître aussi droit et impressionnant. La répartition des masques se fit dans le calme, Genkishi paraissait maintenant être un Lapin au corps humain tandis que l’on donnait à Zenjuro un masque de Licorne qu’il enfila évidemment dans le mauvais sens.

« Messire Zenjuro, nous n’avions plus que cela pour cacher votre visage, je vous prie de nous excuser de ce désagrément mais cela vous va à ravir. »

La demoiselle qui s’occupait de cela se mit à glousser discrètement tandis que le géant de deux mètres se dressait de tout son long en arborant une tête de Licorne blanche enfilée à l’envers ce qui le fit rouspéter.

« Putain j’vois rien avec vos merdes là »

Trop tard, le rideau s’était ouvert et le brouhaha général avait emporté au loin la plainte du Vagabond qui en tentant de retrouver Genkishi pour se faire aider et le masque étant trop serré pour qu’il puisse se l’enlever sans le déchirer et compromettre leur mission, Zenjuro se perdit et déambula dans les couloirs désormais vides jusqu’à cogner sur toutes les portes et finir sa course dans une loge où résidait une Dame aux allures nobles que forcément le survivant de « Nume » était bien incapable de décrire mais celui-ci sentit une présence et ne tardait pas à gueuler.

« Hep toi ! Retire-moi ce bordel s’te plaît ! »

La jeune femme se leva et donna un pourboire dans la poche de celui qu’elle prenait pour un maître d’hôtel déguisé de manière ridicule étant donné que le masque de Zenjuro n’était pas du tout identique à ceux des VIP. Ne comprenant pas le geste et s’emportant violemment, le borgne attrapa la Dame par les épaules avant de la repousser jusqu’à trébucher sur le bord du lit et y finir allongé tout les deux dans une position plus que gênante pour l’invitée au Bal qui pour la plus grande surprise générale glissait ses mains autour de la taille du sauvage.

« Voilà une attention bien cavalière mon cher, je ne dirais point non à un peu d’exercice avant de faire quelques pas sur la piste. »

La situation dégénérait d’une manière qui n’était absolument, mais absolument pas prévue tandis que la Dame aux allures sages était en fait une frustrée des besoins réservés aux adultes et finit même par attacher le borgne au lit qui ne répliquait pas parce que les ordres de non-agression était stricte et qu’il risquait sûrement de la tuer sur le coup s’il la poussait vu ce qu’il ressentait de son corps via les contacts qu’ils s’échangèrent.

« R’lâches moi la folle ! T’veux que j’te gifle, pouss’toi d’là ! »

« Sauvage en plus ? Continues, ça me rend toute chose. »

Merde, merde elle était complètement possédée et n’entendait plus rien, ne se rendant même pas compte du masque du Jonin d’Uzushio qui était complètement à l’envers et l’empêchait de voir quoi que ce soit si ce n’est qu’elle le déshabillait et qu’il finit simplement dans le plus simple appareil avant de finir par retrouver la vue lorsque la Dame ôta son masque. Le choc émotionnel fut de taille, quel noble ne le serait pas en voyant sous ses yeux un pur sauvage censé être diplomate ce soir ? Il ne fallut pas deux secondes pour assommer la demoiselle et la laisser gisante sur le lit, nue mais simplement assommée. Revenant rapidement jusqu’à Genkishi une fois son costume et sa « canne » reprise en main, il ne se rendait pas compte que le masque blanc était couvert de rouge à lèvres de la tête jusqu’au cou du borgne.

« P’tain y sont complèt’ment possédés ici, faut pas traîner j’te jure ! »
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❝Zenjuro x Genkishi

    ♡ Bal masqué


Tout semble se passer pour le mieux, jusqu’à présent. Du moins, si on omet notre escapade durant laquelle on s’est… égarés. Ouais, c’est le mot. Face à ce qui semble être un maître d’hôtel, notre binôme se retrouve embarqué dans l’entrée du palais où va se dérouler le fameux bal masqué. Autant dire qu’on va enfin pouvoir passer à l’action ! Très rapidement, donc, une jeune femme s’occupe de me donner un masque de « lapinou tout choupinou », pour la citer, puis elle prend Zenjuro à part. Là, on me guide de nouveau plus loin…
C’est ainsi que je perds déjà la trace de l’artisan maître pêcheur. Et honnêtement, ça me fait chier. Il a l’air un peu paumé dans cette société mondaine… Suis-je seulement mieux ? Non, pas vraiment. Mais j’ai l’habitude de tout ça grâce à Benkei et Kaede. Toujours elles. A croire que je leur suis pieds et poings liés… Bon, en un sens, c’est un peu vrai vu que je suis Kisho et qu’elles me sont supérieures, mais… Quand même ! Cela dit, je me mets dans un coin histoire de pouvoir facilement repérer l’autre géant quand, tout à coup… Le rideau se lève.

Sainte Mère de Dieu, la gueule du buffet ! Derrière mon masque, je souris, un peu béat, et salive déjà devant la quantité de mets qui s’offre ainsi à moi. Et l’alcool, bordel, l’alcool ! Ça coule à flots et je suis persuadé que c’est autre chose que ce dont j’ai l’habitude de boire ! Bah ouais, on va être honnête : mes pauvres économies me permettent rarement de boire du luxe, hein… Guère besoin de le dire : j’ai vite oublié que l’Uzujin a disparu. Pire encore : je n’en ai plus rien à faire. Tout ce que je veux faire, là, c’est goûter à tous ces petits fours et me remplir la panse de ces vins et spiritueux hors de prix.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Sans demander mon reste, je commande à m’empiffrer (tentant néanmoins de rester à peu près classe, je n’oublie quand même pas qui je suis supposé être) alors que mes oreilles traînent ci et là. On ne sait jamais, je peux peut-être choper des informations utiles pour les futures négociations… Mais pour l’instant, il n’y a pas grand-chose de bien folichon. Rendu là, je fais simplement le tour des tables (où il y a de l’alcool et de la bouffe, bien sûr), quand une petite mimine se pose sur mon épaule. Souriant, je me retourne et… remarque… une femme ô combien sexy déguisée en lapine… Ce genre de déguisement qu’on peut voir dans les scènes de théâtres d’endroits peu recommandables après minuit, hein. D’un seul clignement d’oeil et mouvement de l’index, elle me demande de la suivre.

Eh, je ne suis qu’un homme. Forcément que je vais la suivre. Et sans me prier en plus. Ça sent probablement le plan de con, mais… Je vois des femmes à sa table. De l’alcool. De la bouffe. Des cartes. Franchement, ça ne peut pas mal se passer, hein… Aussi je m’assois à ses côtés, jusqu’à ce qu’elle me grimpe sur les genoux. Sous mon masque, j’arque un sourcil. Oui, même si j’aime la chair, j’ai une certaine pudeur malgré tout. Là, on me sert un alcool dont l’odeur ne me dit absolument rien (dans le sens « j’en n’ai jamais bu ou senti avant »). Puis elle retire ses gants et attrape un amuse-bouche qu’elle glisse directement, mais délicatement quand même, dans la mienne (ils sont géniaux ces masques, qu’on se le dise). Enfin, elle prend place sur la seule chaise libre et commence à battre et mélanger les fameuses cartes.

« Un homme comme vous a forcément déjà joué au poker, non… ? Me demande-t-elle, lascivement. Honnêtement, je n’y ai jamais vraiment joué mais… Il est question de mon honneur en tant qu’homme. Hors de question que je perde la face entouré de ces quatre magnifiques créatures !
- Bien sûr, t’me prends pour qui ! Je me vante en bombant le torse… Mais pas trop, histoire de ne pas déchirer ma chemise et mon costume. Déjà que ça m’a coûté une blinde…
- Voyons si la chance est de votre côté… Elle commence à distribuer nos jeux. Goûtez donc notre délicieuse Tequila, vous ne serez pas déçu. Effet garanti. Elle me fait un clin d’oeil.
- Hm, hm, réponds-je doucement avant de m’enfiler le verre cul-sec. C’est bon. C’est fort, ça pique la gorge. Mais c’est bon quand même. Encore qu’avec un peu de citron et de sel ça pourrait être encore mieux… C’quoi la mise d’départ ? J’ai les bases, quand même. Mais comme elle l’a dit, tout va dépendre de ma chance...
- Cinquante billets, me susurre-t-elle à l’oreille après s’être penchée sur mon épaule. Heureusement que j’ai mon masque tiens, ça me permet de masquer combien je rougis.
- J’mets l’doubl’ ! Je m’exclame en mettant ladite mise sur la table. Les quatre écarquillent les yeux avant de papillonner. Celle juste face à moi, avec son masque de libertine, semble même impressionnée. Là, elle sort une pipe à opium qu’elle s’empresse de remplir avant de lui faire faire un tour de table. Chacun notre tour, nous prenons une taffe dessus. C’pas dégueu, je chuchote, surtout pour moi-même. Enfin, nous nous mettons à jouer une première manche… que je perds. Tirage de merde. Encore ! Je demande en mettant cette fois cent-cinquante billets. Et là, rebelote : verre de tequila, pipe à opium et… je perds. Bordel. Jeu de con. Mais ça, évidemment, je ne le dis. Je ne voudrai pas les choquer, les gourgandines. Ainsi je continue de jouer pendant quelques temps jusqu’à remarquer que ma monnaie de base… ben tout est entre leurs mains. Je soupire longuement et fais la moue, derrière mon lapin. J’pu un rond… Je déplore, presque triste. Celle à ma gauche, avec son déguisement affriolant, se met à califourchon sur moi et commence à desserrer sensuellement ma cravate avant de déposer ses lèvres au coin des miennes.
- Pariez vos vêtements, dans ce cas… susurre-t-elle avant de pouffer de manière très élégante.
- Ok on dit qu’on fait ça ! Me voilà requinqué. Cette fois, par contre, j’ai plutôt intérêt à gagner... »

Je n’ai rien gagné du tout. Pire encore, j’ai absolument tout perdu. Plus un rond (enfin, si, mais je ne veux pas dépenser mes quelques Ryôs…) en poche, plus de poche tout court vu qu’elles se partagent mes fringues… Il ne me reste guère que mon masque et mon caleçon. La belle affaire. Mais j’ai bien envie de jouer encore un peu, histoire de voir jusqu’où elles peuvent aller. Aussi je leur propose ce deal : si je gagne cette manche, je récupère tout mon fric et mes fringues. Sinon, j’exécute leur moindre volonté.

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J’ai encore putain de perdu !!!! Et comme je suis un homme de parole, il m’est impossible de me débiner. Bien au contraire. C’est donc quasiment nu et masqué que je me retrouve embarqué dans ce qui ressemble être une pièce cachée (on est passés via à une porte dérobée) avant de finir dans… une… cage ??? Bah, un deal est un deal, de toute façon. Puis… Personne ne me connaît, ici. j’espère juste que Zenjuro s’est bel et bien perdu… néanmoins, le truc dans lequel je suis se met à bouger via un lourd mécanisme. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouve au beau milieu du bal et une musique torride est jouée et dansée par les quelques musiciens au fond de la pièce. J’entends les coureuses de rempart gueuler… Sérieusement, il faut que je danse pendant toute la chanson ? Je soupire lourdement et finis par hocher sensiblement la tête ; je n’ai pas le choix si je veux en sortir. Aussi me mets-je à danser… Mais pas n’importe quelle danse, non. De là où je viens, on appelle ça des gogo danseuses. Le but ? Exciter tout le monde. C’est donc de manière ridicule que je vais le faire… Je m’appuie sur les barres face à moi et tends mon derrière avant de le faire bouger au rythme de la musique. Enfin, une idée me vient. La danse apprise plus tôt ! Mais oui ! Discrètement, je joins mes deux mains entre elle et concentre mon chakra. D’un coup d’un seul, de la fumée apparaît tout autour de moi (les plébéiens croient à des effets scénaristiques, parfait), puis j’en ressors déguisé en flic… avant de me mettre à faire une danse du ventre. Voilà.

Ce n’est qu’après tout ça que j’ai finalement pu redescendre. Les quatre salopes sont aux abonnées absentes, bien sûr… Sauf celle avec le déguisement de lapin qui m’attend à l’arrivée de la cage. Avec mes fringues. Si je n’avais pas mon masque, elle aurait vu toute la gratitude et la joie dans mon regard. D’un hochement de tête, je la remercie et commence donc à me rhabiller… Merde hein, j’ai un traité à faire signer !!

« Vous vous êtes bien débrouillés malgré tout… Elle me nargue. Comme si j’avais besoin de ça.
- Fais gaffe que j’te chope pas à la sortie, t’vas voir comment j’me débrouille… Je me veux menaçant, mais son regard m’indique qu’elle ne l’entend pas de la même façon. Alors que je n’ai pas eu le temps de fermer le haut de ma chemise, elle s’approche de moi et me fait un énorme suçon au niveau du cou… Comment je vais le cacher moi, ça ???
- Oh, vraiment ? J’aime les hommes bourrus mais élégants… Retrouvez-moi dans la chambre 52, au deuxième étage… Une fois que tout cela sera fini, bien évidemment... »

Devinez qui se retrouve avec du rouge à lèvre sur les lèvres, maintenant ? Je vous jure, ils sont tous frâlés ces putain de nobles. Mais vraiment !!! Toujours espérant que mon partenaire de mission n’a rien vu ou entendu, je retourne dans l’assemblée et m’empare d’un plateau entier de gâteries, mais aussi de deux bouteilles de champagne. J’en ai grand besoin. Rapidement, je torpille la première bouteille quand mon regard se pose sur le borgne à la canne à pêche et… au masque de licorne… plein de rouge à lèvre. Sous mon masque, je me mets à sourire. J’en connais au moins un qui s’est éclaté. Alors qu’il arrive à ma hauteur, je lui adresse un signe de la tête typique et le regarde de haut en bas.

« T’dois bin être détendu, cono ! Je lui tape amicalement le dos alors qu’il se plaint qu’ils sont tous possédés. Je n’ai pas vraiment le choix que d’acquiescer vu ce que je viens de vivre… Ouais, y en a qui sont pas nets… Surtout les gonzesses con ! Je torpille la deuxième bouteille, presque traumatisé. Allez on y va. Askip c’à l’étage qu’on doit aller négocier... Lui dis-je en ouvrant la marche jusqu’à la fameuse salle. »

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Récap:
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Le bal battait son plein et si Zenjuro et Genki passaient de sales moments, soit à être séquestré dans une pièce close par une Nympho’ soit être victime de son propre succès avec les Dames et finir dans une cage à danser pour amuser la galerie, ces événements amenaient à une excellente opportunité de remplir cette mission. Grommelant sous son masque tandis que le buffet s’éloignait à vue, le borgne dont le principal objectif était désormais perdu n’avait plus de motivation et surtout pas faire quelque chose dont il ne savait rien… remplir des formulaires, négocier avec des gens, autant l’envoyer passer le balai à Uzushio ce serait toujours plus rentable pour le Village. Deux personnes étaient venues escorter les deux diplomates qui avaient beaucoup fait parler d’eux, à travers un long couloir qui menait à une pièce, beaucoup plus calme que le bordel d’en bas, en effet, à une table ronde soigneusement préparée se tenait donc le maître des lieux, Chigiru Fukuo, et à son chevet, se tenait une photo de sa femme, que le Vagabond reconnut au point de se tétaniser une seconde, tout en se plaçant plus en retrait par rapport à Genki.

« Mes chers hommes de persuasion, bienvenue en mon humble demeure, installez-vous confortablement, les envoyés de Tetsu ne devraient plus tarder. »

Zenjuro s’exécuta sans plus de conviction et tapa immédiatement dans les apéritifs qu’on lui proposa, sans même chercher à se faire remarquer par peur de se faire sauter dessus par la maîtresse de maison qui visiblement l’avait dans le collimateur. Quelques minutes passèrent tandis que l’ambiance qui faisait résonner un chouia les murs cessa immédiatement sous ordre de Fukuo qui fit comprendre que les négociations présentées ici par des hommes raffinés ne sauraient être dérangées par du bruit parasite. Il ne se passait pas une seconde sans que le Vagabond addict au Rhum n’ait eu envie de rentrer chez lui, bien tranquillement sur sa barque au large du Port à pêcher en piquant du nez, la belle vie quoi. Soudain, sans crier gare, son Nodachi dissimulé sous les apparences d’une canne résonna avec le Jonin et le plongea dans une discussion qui ne pouvait être entendue que d’eux.

« Zen, Zen, Zen … T’avais la femme du mec là, et t’as rien fait ? Espèce de fou, elle aurait pu te donner du Rhum et me faire profiter des joies charnelles… bref, écoutes moi bien face de crapaud ! Tu vas me laisser ta place, j’ai un plan, je suis votre bordel depuis le début et je sais comment te faire avoir femmes et Alcool. »

« J’t’écout’ l’possédé ! »

« On va kidnapper l’un des deux cons qui ne s’est pas encore pointé ici. Et la Nympho’ qui a voulu te chopper au lit, elle connaît pas ton visage, tu l’as assommé trop vite pour ça.. Tu vas prendre sa place, et tu vas dire à ce Fukuo, exactement tout c’que j’vais te dire ok ? Fais-le, et tu auras tellement d’argent et d’alcool que tu pourras passer le reste de la soirée à t’envoyer en l’air. »

« Mais pourquoi t’m’aides ? C’n’a pas d’sens t’as k’ça à foutr’ ? »

« Ouaip… Bon actives toi et sors de là, faut qu’on intercepte les mecs là ! Dis précisément : « Je dois aller aux toilettes, veuillez me pardonner. »

Reprenant « conscience », le borgne se leva et suivit les conseils de son compagnon invisible, s’inclinant et répétant la phrase non sans manger quelques mots au passage mais l’expression restait crédible pour un aristocrate, bien mieux que si Zenjuro avait explicitement dit qu’il allait pisser. Se faisant discret et ayant enlevé son masque de Licorne avant de se poster à mi-chemin dans le long couloir dont la porte derrière lui menait à une chambre vide, le borgne entendit du bruit, voilà le premier envoyé Tetsujin qui passait, son fier costume et son masque de Chien qui lui allait comme un gant. Se concentrant un instant, le borgne interrogea son Nodachi.

« J’dois l’tuer et prendr’sa place ? »

« Non attardé, laisses le passer, et attends que le dernier passe, lui tu l’attraperas à revers et je te donnerai la suite. »

Zenjuro s’exécuta, loin d’être trop serviable, l’appât du gain promis lui ferait même traverser l’allée centrale de la demeure à poil en chantant l’hymne national de Suna qu’il ne connaissait sûrement pas, mais dans cet état, Dieu sait qu’il en aurait été capable ! Pas de bruit, sauf le bruit légèrement grinçant de la porte derrière le passage du premier envoyé arrivé en retard et qui arborait encore quelques traces de rouge à lèvres, visiblement lui aussi aimait se faire plaisir en soirée. Patientant comme prévu, il se déroula six minutes avant que les premiers pas ne se fassent entendre, c’était le deuxième Tetsujin, arborant un masque de Kangourou et par chance, il mesurait à un cheveu près la taille du borgne qui ne se privait pas pour le coup de lui coller un taquet et de l’assommer sans faire un bruit, puis le traîna dans la chambre vide et ferma la porte à clé.

« Et main’t’nant j’fais quoi ? »

« Tu te fous à poil, et tu cours dans l’allée centrale qu’on a quitté. »

« C’parti ! »

« Non putain ! Mais tu es vraiment bête en fait… Bref, échangez vos tenues et crée un Clone qui va prendre ta place. »

« J’le fous à poil et j’fais un clone pareil que lui ? »

« T’as tout compris la flèche. Dès que tu as fini, tu poses ton clone à la place ou t’étais, et tu ne dis rien, tu t’installes juste à côté de l’autre Chien qui vient de passer, je m’occupe du reste.»

Le Vagabond s’attela donc à la tâche non sans être repris plusieurs fois par son Nodachi qui lui dictait la marche à suivre. Tout en équipe, Zenjuro se retrouva donc avec le masque de Kangourou tandis que son Raiton Bunshin lui devait prendre la place initiale du borgne, donc la Licorne. Habillant astucieusement l’aristocrate Tetsujin avec ses propres habits dupliqués via Henge sur de simples vêtements retrouvés dans le placard, le sauvage accompagné de son clone repartit dans la fameuse pièce, l’un après l’autre, tandis qu’à travers Zenjuro, l’esprit coincé dans l’arme observait la femme qui allait finir par violer le Jonin plus tôt, encore trop sonnée par le choc visiblement pour discerner quoi que ce soit parfait. Tout se mettait en place et l’assemblée en petit comité se déroula donc.

« Nous sommes ici aujourd’hui concernant, la proposition extrêmement généreuse formulée par les deux gentilshommes que voici. Désignant courtoisement le Chien et le Kangourou (Zenjuro), il reprit la parole. « J’aimerais en profiter pour porter tout d’abord un toast, à une soirée mémorable ! »

« Aussi mémorable quand j’aurais soulevé ta femme sale con.. héhéhé »susurrait le Nodachi enfermé dans son réceptacle.

Le démon était incontrôlable tandis que son lien avec Zenjuro s’établissait et que de manière quasiment imperceptible l’on pouvait entendre la Lame résonner à l’unisson avec son possesseur. Profitant d’une perche tellement longue qui lui était tendue, le borgne se leva, un sourire malicieux qu’il ne dissimulait même pas et se mit à parler au nom de Tetsu’, d’une manière... convaincante, en ayant travaillé au mieux la voix qui était similaire à celle du borgne par chance.

« Je tiens à porter un toast en effet avec vous … Votre femme est superbe et hautes en forme Monsieur Chirigu, oser nous l’envoyer et lui demander de nous charmer, c’est la meilleure ! C’est là un acte que nous ne pouvons pas laisser passer. Evidemment, comme tout homme bonnement constitué, je lui ai donné la fessée, elle me traitait de sauvageon, je lui ai donné la carotte, voyez-vous. »


Éclaircissant sa voix en observant « Chien », son acolyte Tetsujin qui était on ne peut plus choqué par cette affaire et qui commençait à s’offusquer envers leur hôte, suivant le Kangourou, Zenjuro, possédé par l'esprit du Nodachi poursuivit.

« Vous pensiez m’acheter avec votre Nymphomane ? J’ai dû l’éduquer à votre place, allez lui demander si elle n’a pas osé m’attacher au lit ce soir même ! Scandaleux, et vous vous nommez noble ? Apprenez donc à votre femme à lécher correctement pour commencer ! »


Imposant un rythme doublé d’une argumentation plus que pertinente pour Fukuo qui connaissait les penchants de sa femme qui s’était faite remarquer auparavant à coucher avec les premiers nobles venus, la rage bouillonnait en lui tandis qu’il fixait le cadre de sa femme avec colère et indignation, encore une fois, elle venait saboter ses plans avec ses envies bizarres. Sous l’air incrédule de Genki, qui sûrement ferait le lien en voyant la Canne représentant le Nodachi aux pieds de Zenjuro, ce dernier avait été averti par le Clone qui tenait sa place des moindres détails du plan concocté.

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❝Zenjuro x Genkishi

    ♡ Bal masqué


Le bal bat son plein. Très clairement. Autant dire que ce n’est pas de tout repos… Déjà que le début de cette mission s’était montré pour le moins… compliqué, je crois que là on a atteint des records quand même ! Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer du côté de Zenjuro (quand bien même j’en ai une petite idée, malgré tout), je peux facilement assurer que terminer dans une cage à danser en hauteur, avec tous les regards braqués sur mon boule, ça fout putain de mal à l’aise. Et encore, je pèse mes mots. Clairement. M’enfin, il faut croire que je ne m’en sors pas si mal puisque l’autre salope déguisée en bunny girl veut me rencontrer encore après, dans sa chambre…
Enfin bref. Nous voilà ENFIN partis vers le lieu où doivent se dérouler, normalement (et si tout se passe bien), les fameuses négociations pour le traité de la Ligue Somei. C’est d’ailleurs là aussi que nous allons devoir ridiculiser Tetsu, au nez et à la barbe des plus hauts dignitaires. Mais comment faire ? J’avoue, de manière complètement éhonté, n’en avoir aucune foutue idée. Bordel de merde. Comment j’ai fini sur cette mission, déjà… En tous les cas, nous sommes guidés jusqu’à cette fameuse pièce à l’ambiance tamisée. Les murs semblent aussi calfeutrés vu que je n’entends rien provenant de l’extérieur. Enfin un peu de calme ! Là, ce qui semble être un nobliau faisant de la lèche à Tetsu prend la parole (faut dire qu’il n’y a pas eu un seul bruit en attendant) et commence les présentations… très rapides, vu que les deux blaireaux ne se sont pas encore présentés.

« Bah, servez-nous donc d’quoi picoler en attendant. Pis d’la bouffe. C’est qu’on va avoir b’soin d’forces ! Je m’esclaffe en donnant un coup de coupe amical dans le flanc de Zenjuro. »

Le monsieur s’exécute, sans juger ni réagir quant à ma façon de parler. Serait-ce là un bon point ? Ou tout simplement quelque chose donc il a l’habitude, en fait… Qui sait ? Ben pas moi, concrètement. On nous sert deux pauvres flûtes en cristal avec du champagne. Comme si ça allait suffire à me sustenter… Je m’empêche de lever les yeux au ciel et lui souris avant de le remercier d’un hochement de tête. Enfin, je m’enfile mon verre et soupire de bien être ; c’est vrai que ça fait du bien par là où ça passe quand même ! Peu de temps après, l’Uzujin déclare avoir besoin d’aller aux toilettes. Tant pis pour lui, ça fera plus de quoi pour moi ! Rapidement, je m’empiffre et continue de boire, sans vraiment me soucier de l’autre. De temps en temps je zieute ci et là, tombant, à un moment donné, sur le cadre de sa bonne femme. C’est vrai qu’elle est fraîche !
Ainsi, quelques verres plus tard… Ma vessie me maudit. Je soupire et m’excuse le temps de m’éclipser aux petits coins, justement. Alors que je m’y dirige, je finis par tomber sur l’autre colosse qui… vient d’assommer un des gars du Fer. C’est quoi ce bordel ? Mais j’ai mes priorités. Je vais dégorger le bestiau puis me lave les mains pendant que l’autre se déguise (en volant les fringues, évidemment, de sa victime) avant de créer un clone. Légèrement curieux (et craintif, je veux le fric de cette mission putain), je lui demande de m’expliquer. Deux phrases et trois rires plus tard, je comprends mieux le plan.

J’imagine cependant que ça va être à moi de jouer. Lui discrédite les Impériaux, je m’occupe des termes du traité. Ainsi, tout le long de mon retour jusqu’à la salle des négociations, je peaufine ce qui semble être une plaidoirie. Bah, j’ai eu la chance d’avoir suivi des cours de Benkei. Et connaissant la gonzesse, je peux vous dire que ce n’est pas prêt de me sortir de la tête. Ah ça non, clairement pas ! Par contre, à l’époque, je n’avais jamais pensé que ça me servirait vraiment. Ben force est de constater que si. Concrètement, c’est vraiment sur moi que repose tout l’aspect « gain financier » de la ligue. Autant dire que je vais devoir me concentrer. Devant la porte, je soupire lourdement et me décide enfin à franchir le pas.
Ce n’est qu’après que nous rejoignent Kangourou (Zenjuro), Licorne (clone de Zenjuro) et Chien (Tetsu). Quel merdier putain. Là, le type des tourbillons (déguisé donc en mec de l’Empire avec un masque de Kangourou) commence à jouer son jeu, mais il a quand même attendu que nous trinquions de nouveau. Quel homme, je vous le dis. Ainsi donc, la machine est mise en branle. Sous mon masque de « lapinou tout choupinou », je tente de rester stoïque et impassible quand… l’opium se met à me fracasser le crâne. Contre mon gré, je me frotte les tempes et je me sens comme… transporté. Changé. Je revois tous les accords étudiés en cours de Droit avec Ben-juriste et me transforme donc en… Genkiste !!!!! Genki le juriste, c’est si compliqué que ça? Maintenant que la tirade d’Uzu s’est tue et que le vieux lèche-cul contemple le cadre de sa femme en tremblant d’énervement, je peux enfin passer à l’action. D’un coup d’un seul, je me lève et regarde le Tetsujin (le vrai), d’un regard qui se veut jugeant, à la limite de l’inquisition.

« Est-ce donc là tout ce dont est capable Tetsu ? S’offrir les bonnes grâces d’une femme on ne peut plus fraîche ? Je tape sur la table de toute ma paume, et de presque toute ma force. Heureusement, elle a manqué de se briser bordel. Mon regard se pose vers l’organisateur. Cette fois, il n’est pas seulement inquisitoire, il est aussi plein de colère. COMMENT OSEZ-VOUS TENTER DE NOUS DUPER DE LA SORTE ?! Je grogne. Nonobstant la contextualisation fortuite de votre demande, voilà qu’en plus vous essayez de nous couper l’herbe sous le pied ???? Je sors une clope de ma poche et l’allume. Je lui pisse au cul à ce fils de pute. Après quelques taffes, je me calme, mais reste néanmoins debout – ainsi je peux avoir l’ascendant. Considérant les faits et… Attendu votre devoir d’impartialité, je suis au regret de vous annoncer que je ne peux aucunement signer de traité avec vous… Je fais semblant de déplorer. Le vieux gars se décomposer et je vois les larmes lui monter. Néanmoiiiiiiiiins… Je peux éventuellement effacer votre ardoise, passant ainsi sous silence votre tentative de corruption envers autorité compétente et vous éviter toute sanction de quelque nature qui soit. Bordel, j’ai soif. Je reprends donc un verre. Mais pour ce faire, et ainsi vous octroyer cette immunité politique, je vais avoir besoin de… faire le traité moi-même. Je prends donc les parchemins représentant le traité de base et les corrige moi-même. Maintenant que nous sommes sûrs que la Ligue ne paiera pas la moindre taxe, tant pour la mise en libre pratique, la mise à consommation que pour le transit interne des marchandises depuis l’Enclave jusqu’à Tetsu pour ensuite revenir aux terres d’Uzu, je peux donc effacer votre méfait. Acceptez-vous, monsieur ? »

Putain que c’est compliqué. Même moi je ne suis pas certain d’avoir compris ce que je viens de baver, mais soit. Tout ce que je retiens, c’est que, si ça marche, je vais obtenir un transit gratuit et une libération de marchandises de même ordre pour la Ligue. Et ça, c’est beau.
Genkiste out.

❝ cornered. ❞
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A peine le borgne avait terminé son Discours que c’était Genkishi qui sous les parfaits traits d’un politicien prenait les choses en main, non sans intéresser l’esprit maléfique qui avait prit le pas sur le corps du Vagabond des Tourbillons et esquissait à travers son masque un sourire à glacer le sang tandis qu’avec délectation, la panique qui prenait le maître des lieux ravivaient les yeux du Jonin possédé d’une étrange lueur, une lueur qui ne pouvait perler que dans le regard de quelqu’un de foncièrement mauvais, un être qui peinait à retenir ses pulsions et qui, si l’enjeu n’avait pas été aussi alléchant, se serait laissé aller et l’aurait mené au désespoir avant de le dévorer, jusqu’à la dernière goutte. Tandis que le Kisho rédigeait de nouveaux termes pour le contrat en sommant Monsieur Chirigu de signer le traité en avançant la dignité du noble qui ce soir là par la faute involontaire de sa femme avait définitivement caressé le plancher en bois de la demeure où résidait cette réunion au sommet.

« Plutôt intéressant ton ami Zen’ »

Observateur depuis le moment où l’esprit du Nodachi s’était mit à parler en son nom, Zenjuro ouvrit son œil, parfaitement conscient et capable à tout moment de mouvoir et de dire ce qu’il voulait, ayant simplement laissé son « partenaire » le guider dans des paroles qu’il n’aurait jamais pu prononcer d’une manière aussi claire et explicite. Le Rhum, la nourriture et le retour n’avaient jamais été aussi proche, et toutes ces raisons firent se mettre d’accord les deux êtres, bête comme démon qui comme en symbiose s’avancèrent vers celui qui en provoquant cet accord pour des raisons purement égoïstes ce soir là tombait à genoux devant la table où devait être scellé sous signature le premier pas qui l’aurait mené au Daimyo de Tetsu, la première étape de ses ambitions dont la tête avait été coupée non pas par les deux envoyés, mais tout simplement par sa femme, du moins, à ce moment, c’était ce qu’il croyait, et c’est ce qui le rendait impuissant.

« Ainsi, votre choix est fait Monsieur. En vous voyant plus bas que terre ce soir, je constate que nous n’avons rien à espérer de vous, et je n’hésiterai pas à faire un rapport très fourni de ce que j’ai pu entendre ici... »

Le noble pleurait tandis que ses appuis sur la plancher qui émettait des grincements à mesure qu’il tentait de se relever mais sans en avoir la force après tout ce qui lui tombait dessus, tout était perdu. Ses aspirations, ses rêves, son ambition, tout avait été broyé en une fraction de secondes. Observant cette pitoyable scène, le visage dissimulé sous son masque, le borgne n’avait aucune forme de compassion, par sa faute il devait être ici à faire tout ce remue-ménage pour deux gorgées de Rhum et quelques apéritifs, éventuellement une récompense si son travail était bien effectué et laissait ce soin-ci à Genkishi et l’esprit malfaisant qui le guidait d’une manière invisible si ce n’est les vibrations quasiment imperceptible qui se dégageaient du Nodachi, transformé alors pour le bien de la mission en canne. Laissant promptement cette scène se dérouler, l’Uzujin profita de l’état du Maître de réunion maintenant à genoux contre le sol pour intervertir en un éclair sa place avec son clone qui sous les traits du Tetsujin, comme pour symboliser l’échec cuisant du Noble, referma la porte derrière lui avant de disparaître purement et simplement. Sous les traits à nouveau de la Licorne, Zenjuro s’approcha de Genkishi et se posa à côté de lui, pris d’un vertige soudain et d’un mal de crâne capable à lui seul d’assommer un cheval.

« J’te laiss’ la suit’, j’peux plus »

Se laissant tomber sur la chaise la plus proche de lui, Zenjuro faisait mine d’assister son partenaire de mission qui avait astucieusement poursuivi et avait finalement fait cédé le Noble qui signait devant leurs yeux ce traité, n’ayant plus rien à quoi se
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❝Zenjuro x Genkishi

    ♡ Bal masqué


L’alcool est bon. Le tabac aussi. Sans parler de l’opium ! Et les femmes, même si elles sont juste complètement frâlées, sont sacrément sexy. Alors même si cette mission n’est pas forcément taillée pour un gars pour moi, je ne vais pas m’en plaindre. De plus, mon partenaire du génie du mal s’est vachement bien démerdé aussi. Plutôt, ON s’est vachement bien démerdé. Agissant de concert, on a réussi à ridiculiser Tetsu sans qu’ils ne s’en rendent compte (tout le mérite revient à Zenjuro, cela dit) et la signature du traité… Ah, du grand art pour sûr ! Mais là aussi, c’est quand même grâce à Benkei et… à la drogue que m’a filée Bunny Girl un peu plus tôt. Si je n’avais pas été frappé par cette substance, je pense que Genkiste n’aurait jamais réussi à se frayer un chemin pour venir prendre le contrôle de ma boîte crânienne.
M’enfin. L’important c’est qu’on a réussi, et maintenant le vieux pleure toutes les larmes de son corps. Eh ouais mon cono, il ne faut pas nous chercher, nous, les futurs grands diplomates du Sekai ! Le monde va entendre parler de nous, j’en suis sûr ! Et, qui sait… On sera peut-être invités en tant que médiateurs pour gérer tous les conflits internationaux ? Oh putain ouais, ça serait juste génial ! Imaginez les gros titres dans la Gazette Shinobi… « Deux Shinobis ô combien musclés parviennent à déjouer un conflit qui menace de raser l’entièreté du Sekai »… Ouh, ça me rend toute chose !

Enfin, on verra ça plus tard. Pour l’heure, j’ai surtout besoin de me requinquer et de ne voir ni sentir plus la faiblesse transpirante de l’hôte qui n’a toujours fait que de la lèche à l’Empire. Aussi je suis Zenjuro, son clone et le véritable Ferreux en quittant la pièce, laissant l’autre se vider par terre, comme une loque. Vain Dieu, il n’arrive même plus à se relever, le con. Une fois dehors, je reste quelques instants auprès de l’Uzujin qui, malgré son masque, semble à bout. Il me le dit, de toute façon. Sous mon « lapinou tout choupinou », je souris et lui tapote l’épaule amicalement, plein de compassion. Je le comprends… J’ai moi aussi un foutu mal de crâne. Je reste néanmoins incapable de dire si c‘est parce que l’opium a tapé, parce que j’ai trop bu ou parce que j’ai utilisé toutes mes facultés intellectuelles… Peut-être un mix de tout ça, qui sait ?

« Tekass Bro, rent’ chez toi, t’l’as bien mérité, je le félicite. Moi j’ai que’q’ trucs à régler… Genre récupérer ma putain d’cravate… Sont barges les gonz’ ici, j’te jure ! »

Il ne m’en a pas fallu beaucoup plus pour prendre moi-même congés de mon compatriote et retourner faire un tour au banquet. Je sais, l’autre cinglée m’attend dans sa chambre mais… sérieusement, tous ces efforts à faire le politicien en herbe, ça m’a grave creusé l’appétit. Et qu’est-ce que j’ai soif aussi ! Pire que d’habitude, con. Dans mon coin, je ne me soucie guère de ce qu’il peut arriver autour de moi ni du temps qui passe. La bouffe, c’est sacré, merde ! Alors je me goinfre. Je m’empiffre. Je charge mes joues comme un écureuil préparant son stock. Et je picole. Ah ça, qu’est-ce que je picole ! Je n’y peux rien, leur champagne est bon. Puis, machinalement, alors que je cherche un autre plateau de petits fours, je retombe sur la table qui m’a servi à jouer aux cartes… Et je remarque la bouteille d’alcool d’agave. PARFAIT. Ni vu ni connu, je la glisse à l’intérieur de mon veston quand je me remémore les paroles de l’autre. Chambre 512, hein…
Je me retrouve devant sa porte, donc. Un peu gêné quand même (et stressé, je ne sais pas ce qu’elle va me faire, cette folle), je me tiens droit comme un piquet devant sa chambre. J’ouvre la bouteille que je viens de prendre et en bois quelques gorgées, comme un sac. Je la referme, la replace dans ma veste et inspire profondément avant d’expirer de la même façon. Je suis prêt, alors je frappe. Pas trop fort. Enfin… à ma manière, quoi.

La madame m’ouvre donc. Penaud, légèrement, je lui souris sous mon masque et lui tends mon bras, en bon gentleman que je peux être. Bah, c’est rassurant : je n’ai pas perdu les bonnes habitudes. Elle me fait m’asseoir sur un fauteuil sacrément confortable (bien qu’un poil petit pour mon gabarit) devant une table basse à napperons. Là, je sors la bouteille (qui lui appartient probablement) et elle se décide à m’enlever mon masque afin de « voir à quoi je ressemble vraiment ». Enfin, elle se lève et va nous chercher deux verres et sors une nouvelle pipe (à opium, vu comment elle est sertie). Une chose est sûre, la dame a les moyens et c’est peu de le dire ! Le temps passe alors que nous buvons (moi, comme un trou, elle, avec un peu plus d’élégance quand même), fumons et parlons. Rapidement, je me sens relativement en confiance et me détends, parlant de tout et de rien. On échange des banalités, en somme. Elle se bouge de nouveau et revient avec ma cravate. Mon sourire s’étend : je vais enfin récupérer mon dû ! Mais… elle me bande les yeux et se met sur moi.
Je n’avais clairement pas prévu un tel revirement, mais vais-je seulement m’en plaindre ? Pas le moins du monde. Je me laisse aller et profite du moment présent. Peut-être plus que d’ordinaire du fait des substances ingurgitées tout au long de la soirée. Bref, s’ensuit une nuit ô combien torride et passionnée, jusqu’à ce que le jour se lève. La femme à mon bras, je repars finalement du manoir, direction la forteresse Kisho… Oui, avec elle. Et je connais toujours pas son prénom. J’ai de ces idées quand je picole, je vous jure...

❝ capitaine abandonné. ❞
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