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| | Myōshin JunkoUzushio no Jonin Messages : 482
Date d'inscription : 18/05/2019
Fiche du NinjaGrade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'ArgentRyos: 1704Expérience: (2166/2000) | « A quoi tu penses, Junko ? – Je me demandais… Si tu accepterais de me faire un enfant. – Pardon ?! – J’aimerais avoir un enfant, Jirō. – … – Si tu ne veux pas, je demanderai à Linji. Mais je préfèrerais que ce soit toi, le père. – Pourquoi ? – Parce que je… Parce que Linji ne m’aime pas. Il aime juste mon corps. – Non, je veux dire… Pourquoi tu veux un enfant ? – Je suis seule, Jirō. Et je n’y arriverai pas seule. Je n’ai plus la force de me battre. Je n’ai plus l’envie de vivre. J’aimerais… J’aimerais me réveiller et sentir sa peau contre la mienne, sentir son odeur. J’aimerais voir ses yeux emplis d’amour. Me dire que, quoi qu’il arrive, il sera toujours à mes côtés. – … Et mes sentiments, qu’est-ce que tu en fais ? – Avouerais-tu au Maître que tu as rompu ton serment ? – Junko ! – Je suis désolée… Mais nos sentiments ne sont pas éternels. Ta chair n’est pas la mienne, ton sang n’est pas le mien. Tout ce que nous avons, c’est une promesse. Il suffit qu’une force supérieure s’interpose et tout s’envolera. – Mais bordel, je t’aime et tu le sais ! – Et je verrai ton amour dans les yeux de notre enfant, j’en suis certaine. – ... Tu as changé, tu sais. Tu es devenue… Impitoyable. – C’est ce que vous vouliez. – C’est faux ! – Vous vouliez me briser. – Je… Je l’ai regretté, chaque jour depuis ton départ, je— – Tu m’as abandonnée, comme les autres, Jirō. Tu m’as laissée partir, alors que tu savais. Tu disais m’aimer déjà à l’époque, et pourtant tu les as laissés faire. – C’est faux Junko… Je n’avais pas le choix. Tu étais devenue obsédée… – Je ne t’en veux pas, tu sais. Tu es humain. – Junko, reste… S’il-te-plaît. – … » […] « Je vais le faire. Enfin… Nous allons le faire. – … – Tu ne dis rien ? Tu ne veux plus ? – Merci. – D’accord… Alors, à plus tard, je suppose. – Jirō ! Attends… Je… – Oui ? – … – Eh, Junko… Ne pleure pas… Viens là. Tu sais, ce n’est pas une décision facile… Si tu as besoin de temps, je comprends tout à fait. Nous ne sommes pas obligés de nous presser. – … Je ne le dirai à personne, Jirō. Je te le promets. – Ah, oui, bien sûr. Merci. – Si jamais… Si jamais… Un jour, j-je te disais des choses, Jirō… Sache que je t’aimerais toujours. – Qu’est-ce que tu racontes, aller, t’en fais pas, ça va aller… – Je suis sérieuse. Je sais que je ne tourne pas rond, Jirō… Je le sais. Je… Je vois des choses et puis je ne sais plus… Je ne sais plus ce qui est vrai. Je ne veux pas te blesser, tu comprends ? – O.K., Junko. Je comprends. Tu es fatiguée, il faut que tu te reposes… Il faut que tu dormes, d’accord ? – Non, non. Je ne veux pas dormir… S’il-te-plait, je ne veux pas… Je vais bien. Ne t’en fais pas. – Junko, reviens ! – … » […] « Tu m’as trahie. – Quoi ? Non ! De quoi tu parles ? – J’ai tout entendu, Jirō. Tu as fait ça pour me contrôler ! Tu ne m’aimes pas. Tu ne m’as jamais aimée. – Junko… Bordel, de quoi tu parles ? – … – Eh, Junko ? Ça va ? – Mon fils… Mon fils, Jirō ! Tu m’as donnée un fils pour me manipuler ! – Quoi ?! Tu délires ! J’ai fait ça pour toi, Junko. Tu le voulais, je l’ai fait. J’ai risqué ma place pour toi. – J’ai entendu le Maître… Il a dit… Il a dit… Il parlait de mon fils ! – Junko… Le Maître a accepté ton enfant, parce qu’il pense que c’est une bonne chose pour toi. – Tu mens. – … Tu es épuisée, tu tiens à peine debout. Retourne te coucher. – Ne me donne pas d’ordre. – D’accord. Je te conseille juste de t’allonger, O.K. ? Tu es encore faible de l’accouchement, fais attention à toi. C’est tout ce que je te dis… Je ne te donne pas d’ordre, d’accord ? – … J’ai passé ma vie à obéir à vos ordres. A étudier, à laver le linge, à faire la vaisselle, à prier— – Je suis désolé Junko. Je suis désolé… – … » […]
« Tu me manques terriblement. »
Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s’ennuie Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s’écœure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison.
C’est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon cœur a tant de peine ! |
| | Myōshin JunkoUzushio no Jonin Messages : 482
Date d'inscription : 18/05/2019
Fiche du NinjaGrade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'ArgentRyos: 1704Expérience: (2166/2000) | « T’es sérieuse ?! Tu l’as laissé 2h dehors, tout seul ? Bordel, il fait nuit Junko ! C’est quoi ton problème ?! – … – Tu te rends compte de ce que tu as fait, au moins ? Il a 3 ans ! Tu ne l’as pas entendu ? Il pleurait… Il hurlait ! Il fait froid dehors, il avait peur. – … – Tu m’écoutes au moins ? Jun… Junko ? – … – … – C’est moi qui l’ai mis dehors. – Quoi ?! – Il pleurait, Jirō. – M-Mais… Quoi ? Il pleurait et tu l’as laissé dehors ? Il avait faim, froid, mal au ventre, envie de faire pipi, j’en sais rien moi ! C’est une raison pour le mettre dehors ? – Tu ne comprends pas. Il pleurait, je te dis. – … Tu as raison. Je ne te comprends pas. – Si tu les avais entendus pleurer, tous ces enfants… Tu comprendrais. » […] « Il ne fallait pas faire un enfant si c’était pour ne pas assumer derrière, Junko. – Quoi encore… Qu’est-ce que j’ai fait ? – Quoi encore ? Tu ne fais rien, justement ! Tu l’abandonnes ! – Je l’aime. – Ça ne suffit pas ! Est-ce que l’amour va le nourrir, le laver, le faire dormir ? Non ! – Tu disais que l’amour était suffisant, pourtant, à l’époque. – Wow ! Tu as toujours la réponse à tout, hein ? Sérieusement… Oui, j’ai dit ça ! Je t’aimais, à l’époque. J’étais naïf. – Tu ne m’aimes plus, Jirō ? – … J’aime notre fils. – Mon fils. – … – Dis-le. – … Non. – Non ? Oh, alors, tu as avoué au Maître que tu étais le père ? – Junko… Pourquoi tu me fais ça ? – Je ne t’ai pas entendu, Jirō. De qui est-ce le fils ? – Tu es un monstre, Junko. – De… Qui… Est-ce… Le… Fils ? – De toi. C’est… Ton fils. – Et j’élève mon fils comme je l’entends. » […] « J’avais raison… – Non, Junko. Tu nous as forcés à agir ainsi ; nous étions prêts à t’accepter, mais toi… Tu… – Les autres, je peux comprendre. Mais venant de toi, je ne sais pas. En dépit de tout ce que nous avons traversé… Je pensais que tu me resterais fidèle. Tu étais le seul en qui j’avais encore confiance… – Tu ne comprends pas, hein ? Tu ne vois pas que tu as tout imaginé, de notre soi-disant trahison à l’enlèvement de ton fils. Nous étions heureux pour toi, et moi le premier… Nous voulions t’aider, Junko. Et toi… Tu nous as montés contre toi, dans ta tête. Tu délires. J’ai fait tout ce que je pouvais. Mais ce mal qui est en toi… Le médecin a dit que c’était trop tard. – Va-t’en. Ne me parle plus… – Je suis désolé Junko. Tu sais que je n’aime pas te voir pleurer… – Ne me touche pas ! Va-t’en ! – Très bien… Je t’ai mis un sac de riz dans la tente. Tu seras bien ici… Mais ne tarde pas trop à partir, l’hiver est rude. – … – Alors, adieu Junko. » […]
« Je te hais, sincèrement. »
Je te lègue en fuyant, une honte éternelle. Je veux que le remords, active sentinelle. S’attache à sa victime, et veille à tes côtés, Qu’il expie à la fois mes chagrins, mes injures Et cette horrible gêne et ces mille parjures Que la vengeance m’a coûtés.
C’est bien. Je suis content : j’ai passé mon envie ; D’un souvenir amer j’empoisonne ta vie. Va-t’en ! pour me fléchir ces cris sont superflus. Va-t’en ! pleure à jamais ta honte et ta faiblesse Et songe bien au moins que c’est moi qui te laisse Et que c’est moi qui ne veux plus ! |
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