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Laisse Béton | feat: Kisho Genkishi

Chinoike Hitagi
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Chinoike Hitagi
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Kisho Genkishi
Laisse Béton!
Une mission des plus banales, rien de vraiment particulier, arrêter un groupe de mercenaire, des petites racailles qui se croyaient plus forte que les autres, une bande d’enfoirés, sans foi, ni loi, ceux-ci oppressaient les habitants des bourgades alentour, étais-je censé rester comme ça sans rien dire ? Non, la justice doit résonner et aussi longtemps que je serai vivante, jamais je ne laisserai l’injustice mépriser les petites gens, pour tous ceux qui ont perdu la justice de leur existence avant moi, je promets de tout faire pour essayer de sauver le peu de liberté qui persiste dans ce monde…

J’étais au Sud de l’enclave, pas si loin de la frontière avec l’Empire de Tetsu. Cette bande de mercenaire avait fait des dégâts et piller plusieurs ferme, je ne pouvais pas laisser une chose comme ça se passer, ce n’était pas juste que des enfoirés comme ça puisse vivre au grand jour, pillant, volant d’honnête paysan. Ca me faisait quasiment vomir, que de tel individu puisse perpétrer de tels actes. Mais, j’avais finis par les retrouvés, là dans cette auberge, buvant comme des trous, assoiffé d’alcool comme de femme, ceux-ci avaient sur leur genoux les plus dénudés des filles de joies, leur malaxant la poitrine, buvant la mauvaise piquette de la maison entre les seins des femmes payer à faire ça. Tout dans leurs comportements faisait grandir la haine en moi, le non-respect des femmes, le non-respect des innocents. Dans la pénombre d’un des coins de l’auberge, je les regardais, je sentais mes yeux palpiter, si bien que j’avais presque du mal à les empêcher de prendre cette teinte rouge. Mon sabre juste à côté de moi, j’attendais le moment opportun, devant moi, un bol de soupe vidé de son bouillon froid et rouge à la tomate.  

Puis, las de tout cela, je laissai mon sac à côté de ma table, laissa mon long manteau et m’avança avec dans la main rien de plus que mon énorme sabre de deux mètres de long et adressant un sourire cruelle lâcha aux mercenaires :

« C’est bien vous la troupe des chiens noirs ? »

Et alors que tous se tournaient vers moi en acquiesçant, ils commencèrent à me siffler et à m’obliger à les rejoindre, pour pouvoir boire la bière entre mes « deux petites montagne » pour les citer. Arborant un sourire encore plus cruel, je lâchai un énorme crachat sur la tête d'un de ces monstres misogyne et violent avant de rire et de murmurer que j’allais tous les buter, les uns après les autres! Lorsque soudain, un bruit derrière moi me déconcentra …




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❝Hitagi x Genkishi

    ♡ Laisse béton!


Les ninjas ont tous des activités particulières et qui lui sont propres lorsqu’ils ne sont pas en mission. Certains, indépendants ou villageois d’ailleurs, se mettent la tête à l’envers. D’autres s’entraînent. D’autres dorment… Mais nous, les Kisho, nous ne répondons pas aux règles internationales en matière de temps libre. Il y a toujours quelque chose à faire, que ce soit pour le clan ou juste pour le chef ou l’intendante. Bah, ce n’est pas forcément un mal ; cela permet de toujours faire régner l’ordre et de laisser tout un chacun à sa juste place afin que personne n’oublie quelle est leur place au sein de la hiérarchie (car, oui, il y en a beaucoup qui ont cette foutue tendance  l’oublier).
Et pour le coup, je ne déroge pas à la règle. Même si ce n’était pas non plus un ordre capital pour la forteresse, Benkei m’avait envoyé au sud du clan afin de récupérer une cargaison de… matériel (louche) pour les estampes (tout aussi louches) de sa sœur. Au passage, elle m’avait aussi demandé de lui récupérer de l’encre noire pour ses romans. Bah, je ne me pose pas de questions, moi, et je suis habitué aux déviances de Kanade. Après tout, elle a bien un nu de ma personne, qu’est-ce qui pourrait bien me choquer ?

Soit. Je suis sur place depuis un bon moment déjà, mais le livreur ne s’es pas encore pointé. Il a deux heures de retard, mais je ne lui en veux pas : il vient de loin, de ce qu’on m’en a dit, et les monts escarpés de l’Enclave ne sont pas des plus accueillants. Aussi, un type peu averti ou habitué à ces sentes rocailleuses perd forcément un temps monstre à tenter de les traverser, surtout à cheval et en traînant une charrette relativement lourde. Finalement, j’en ai marre d’attendre. Je sors un kunai et use de toute ma force pour graver un message à même la roche symbolique du croisement, indiquant que je serai présent demain, dès l’aurore, et que s’il arrive avant, il n’a qu’à me retrouver à l’auberge du bled pas très loin d’ici.
En parlant de ça, je crève de faim et de soif. Comme d’habitude, dirait probablement Benkei. Mais je n’en ai cure : si je veux préserver ma forme olympique, je me dois de bouffer à ma faim, bon Dieu. Bah, elle ne l’aurait pas dit méchamment : elle a toujours été bienveillante avec moi. Au pire, cela aurait été une simple boutade extrapolée d’un constat, rien de plus.

Après quelques temps de marche (enfin, de course ; l’appel de du fumet et de la bière se fait plus fort que tout, déso pas déso), me voilà arrivé devant l’établissement de mes convoitises. Je me fais tout petit (enfin, j’essaie) et souris chaleureusement. La tenancière me connait bien, mes les quelques clients, pas forcément aussi. Aussi, se retrouver face à un bœuf de cent-vingt kilos, je peux comprendre que ça puisse surprendre… Pour ne gêner personne, je me mets au bout du comptoir, contre le mur, dans un angle droit. Au moins, je suis sûr que personne ne viendra me chercher des noises. La serveuse m’apporte directement trois litrons de blonde houblonnée, accompagnés de ce doux gibier dont l’odeur me fait directement saliver.
Non sans bruit ou gestes brusques (bah, c’est difficile de se faire discret quand on a ma carrure), je festoie bien comme il se doit et tends l’oreille, à l’affût des derniers potins de la région. On a beau dire ce qu’on veut, les Kisho sans quand même sacrément reclus, autant dire que les nouvelles ne nous viennent pas forcément rapidement. Faisant mine de rien, j’écoute. Apparemment, une troupe de mercenaires n’a de cesse de brutaliser les marchands et piller les honnêtes paysans. Voilà qui me galvanise : ils ont tout sauf intérêt à me tomber dessus, car sinon… je ne garantis aucunement qu’il reste grand-chose de leurs sales gueules.

Peu après, une troupe d’aventuriers (du moins, je devine qu’ils en sont) pénètre dans l’auberge, suivi de moult accortes escortes. Boarf, ils ont bien le droit de se détendre, non ? En tout cas, ce n’est clairement pas moi qui vais les juger pour leurs pratiques. A côté de la sœur de la seconde de Tetsu, ils sont soft. Très soft. Presque trop soft, en fait. Boire un coup entre l’opulente poitrine de quelque diablesse ne fait en rien d’eux des personnes dangereuses. Aussi je retourne à mon repas et m’enquille une chope d’un coup.
Là, une gamine se lève, katana en mains. Comment je le sais ? La lune reflète sur sa lame et je vois l’éclat du coin de l’œil. Elle se dirige vers les dits aventuriers après avoir été invitée, non sans insistance, à participer aux joyeusetés du groupe. Bah, elle ne l’a pas pris de la façon escomptée, mais de là à les zigouiller sous mes yeux ? J’arque un sourcil et me glisse derrière elle, alors qu’elle leur demandait s’ils étaient bien la troupe des chiens noirs. Tous acquiescèrent : cette belle bande de fils de putes se trouvait là, à côté de moi ?! Je soupire et grogne avant d’attraper l’adolescente par le col pour la placer ailleurs.

« Ferme les yeux, gamine, je lui conseille avant de commencer à charger le premier qui se trouve face à moi pour l’encastrer dans le mur et ainsi donner l’exemple aux autres. Heuuuuuargh, je m’écris, tel une bête enragée. »

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Je suis littéralement soulevée par le col comme si j'étais une petite fille, j'étais pourtant plus grande qu'une majorité de fille, mais je souvenais d'être soulevé comme si je n'avais que trois ans, quel genre d'être humain était capable de faire ça ? C'était un comportement plus bestial qu'autre chose. Je suis placée à quelques mètres de la troupe des chiens noirs et bien qu'on m'ordonnât de fermer les yeux, je me retournai pour apercevoir un homme d'environ deux mètres, ayant une quarantaine d'année, aussi large d'un tonneau percuter un des membres de la troupe et commencer à mugir. Ce n'était pas là un comportement humain, cet homme était plus proche de l'animal que de l'homme. Bien que j'appréciasse cette aide inopiné, je ne pouvais pas laisser quelqu'un me voler mon travail, cette mission était la mienne, par vengeance et par justice je devais buter les membres des chiens noirs, ainsi, je rétorquai :

« J’peux me débrouiller papi ! »


Je me rapprochai, banda mes muscles avant de décocher un coup violent sur la nuque d’un de ces enfoirés, la tête du pauvre se sépara de son corps. J’avais eu l’avantage de la surprise, mais contre un groupe entier, je serai peut-être un peu plus désavantagé. Ainsi, l’aide du buffle n’était pas de trop, je lui fis donc savoir :

« Cependant, j'apprécie tout de même le petit coup de main… »


Je tournai ma lame pour arrêter un coup. Utiliser mon Nodachi n'était peut-être pas la chose la plus intelligente à faire, dans un endroit aussi restreint. Ainsi, faisant un pas en arrière, je laissai mon sabre tombé par terre avec un fracas énorme, avant de sortir un kunai et de m'entailler l'avant-bras gauche et de voir, mon sang bouillonnant sortir de ma plaie, lançant un regard cruel vers les assassins, je commençai à psalmodier :

« Ketsuryugan… Ketsuryu ! »


Puis, d'un mouvement horizontal du bras droit, je lançai une vague d'épines de sang dans mes adversaires. Avant de me créer une épée plus petites avec mon propre sang et de me préparer à continuer d'apporter la mort ! Le frisson du combat, le bruit de la chair qui se déchire, le sang qui clapote sur le sol, l'odeur métallique de ce dernier… Le champ de bataille n'appelle que-moi !



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❝Hitagi x Genkishi

    ♡ Laisse béton!


Si la gamine est plus grande que la majorité des ptiotes de son âge, je reste tout de même de la soulever comme je le veux. Bah, des années à soulever de la fonte et des cadavres, ça vous forge un homme. Littéralement. Mais elle ne semble pas surprise et ne se débat pas plus que ça, aussi je peux la reposer sans trop de soucis un peu plus loin, avant de charger le premier homme qui passe. En soit, je n’avais pas forcément l’obligation de l’aider, mais j’avais envie de me défouler. Et bordel que ça fait du bien. Certes, mon appétence pour le meurtre et le sang croit un peu plus à chaque instant, mais pourtant je ne le tue pas. En fait, je l’ai juste chargé contre le mur afin de le sécher, mais de là à le tuer… Je n’avais entendu qu’un léger craquement lorsque nous avons atterri contre le mur.
Rien de bien important, donc. Puis celle qui avait été victime de menaces et autres invitations suspectes (enfin, selon les guerrières de la justice sociale) m’indiqua qu’elle pouvait se débrouiller seule. « Papy. » Sérieusement ? Je n’ai que la quarantaine bordel de couilles de Sastacha en chaleur. Je retrousse mes lèvres et renfrogne mon nez : je boude et fais la gueule. Oui, oui. Je la vois armer son katana alors que je pars. Hors de question que je reste plus longtemps, si elle « peut se débrouiller » et que je ne suis qu’un ancêtre à ses yeux.

Est-ce que c’est de l’insubordination ? Pas le moins du monde. Je ne la connais pas. Je ne sais pas du tout qui c’est, ni ce qu’elle peut bien foutre aussi près de chez nous. Je ne lui dois donc rien, et elle a encore moins le droit de me donner des ordres. Aussi je vais simplement exaucer son souhait et la laisser seule face à ces chiens de la casse. Alors que je sors, penaud, je vois les quelques civils qui restent commencer à s’agiter. Bah ouais, on ne tue pas quelqu’un, comme ça, au beau milieu d’une chiée de gens banals. Ah, la connerie des adolescents…
De fait, je me retrouve tout seul, là, dehors. Bien entendu, je n’ai pas oublié de prendre ma chope au passage. Pas fou le type ! Je m’assois de nouveau à l’extérieur, dos contre la bâtisse mais sans bloquer la porte de la taverne, admirant la rocaille face à moi. Puis je me sors une clope que j’allume tant bien que mal – putain de vent. Enfin, j’écoute les pauvres gens hurler de peur et de douleur à l’intérieur, savourant la nicotine et la bière que je bois par petites gorgées, attendant que l’autre finisse enfin son boulot…

« Qu’elle vienne même pas m’demander un coup d’main si elle fait malmener, je bougonne, toujours boudeur. »

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Laisse Béton!
Le temps n'avait plus d'emprise, combien de temps s'est passé depuis le début de ma taille ? Combien de tête ont roulées sur le sol ? Combien de personnes sont mortes ? Combien de vie ait-je ôté ? Combien de blessure ait-je moi-même pris ? J'ai perdu toute notion de temps, seule la mort et le sang sont et moi comme un émissaire, je fauche, j'abats, je tue. Est-ce que cela est bien ? Est-ce que cela est juste ? Je n'ai plus de sensation, c'est comme si je regardais mon corps de l'extérieur… Cette grimace affreuse sur le visage, c'est donc ma face ? Ses lèves pliées en un rictus cruel, laissant apercevoir des dents paraissant trop pointus, mes yeux n'étaient plus que deux mares de colère et de haine. C'était moi, cette violence, cette cruauté, c'était moi, partout où j'allais, un chemin pavé de sang. Depuis longtemps mes mains ne sont plus propres, je porte le sang de meurtrier, de brigands, d'autre shinobi. J'ai toujours fait ce qui me paraissait juste. J'ai toujours essayé d'être la messagère de la justice. Mais où était la justice dans cette scène ? Moi seule, la rage dans le sang, une lame sanguine ensanglanté entre mes mains carmines, par le sang de mes ennemis eux aussi ensanglantés que j'exècre jusqu'au sang. Tout n'est que sang dans ma vie. Ils ont eu du mal à se défendre, je les ai attaqués sans une once de pitié, je ne ressentais même que des dégoûts pour eux. Ces misérables carcasses animés du mal, ils avaient tué, violé, pillé, ils ne méritaient ni pardon, ni survie.

Mais qui étais-je pour juger ? Dans le massacre qui venait d'avoir lieu, n'étais-je pas la méchante ? N'étais-je pas la personne qui était en tort ? Je gagnais ma vie en retirant celle des autres. N'étais-je pas le même genre de personne que ceux que je déteste tant ? Ne suis-je pas devenu la même personne que sont les Uchiha ? Une simple mercenaire avide de sang, de massacre, de vengeance. Je savais que le chemin que j'empruntais était un fleuve de sang, rougies par tous mes meurtres. Je n'avais aucun droit de les juger, pourtant, leur ôter la vie, me sentir forte, me savoir messagère de ma propre justice était grisant. J'étais libre de choisir ce que je faisais, j'avais choisi la mort et le carnage, un chemin presque ironique pour quelqu'un attaquant avec son propre sang…

Je relève les yeux, le dernier homme est étalé au sol, la gorge tranchée, des entailles partout sur le corps. J'avais même continué à frapper les corps, même une fois que la dernière étincelle de vie les aient quittés. Etais-je vraiment la meilleure manière de faire ? N'existait-il pas un autre voyage pour parvenir à mes objectifs ? N'existait-il pas une manière de faire ? Si évidemment qu'il existe d'autre moyen, mais pour moi, la mort est le plus simple, bien que ce ne soit guère juste. Si je n'ai pas honte de mes actes alors je n'ai aucun problème. Pourtant, je ne pouvais guère me retirer de la tête que ce que je faisais était mal. Mais ce que j'avais vécu n'était-ce pas-là aussi mal ? Est-ce que le mal ne serait-il pas présent partout et le bien un idéal ?

Je ne réfléchis pas vraiment à cette question, car à peine ait-je mis un pied en dehors du bar, n'étant plus qu'une mare informe de corps, de sang, je me mis à vomir par terre. J'étais blessée mais l'adrénaline m'empêchait de vraiment en sentir l'étendue de mes blessures. Je vomissais aussi par dégout, par dégout de la scène que je venais de vivre, que je venais de créer, c'était paradoxale, mais la propre violence dont j'avais fait preuve me dégoûtait… Les images des corps démembrés s'imprimaient de plus en plus dans mon esprit… Sans que je sois réellement capable de faire quelque chose. Qu'étais-je donc devenue ? La cruauté à outrance m'avait changée, profondément.

Je me relevai tant bien que mal pour pouvoir apprécier la vue de l'homme gigantesque qui m'avait aidée au tout début. Quand était-il sorti du bar ? Avait-il vu l'étendue de mon massacre ? Alors que je m'essuyai le coin de la bouche d'un revers de la main, j'avançai ma main pour saluer le géant et le remercier, mais à peine avais-je fait un pas que je m'écroulai de nouveau par terre. La fatigue, les blessures avait-eu raison de moi. Et alors que je lançai un regard implorant vers le géant je sentis mes yeux se fermer, m'emportant dans le coma…




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❝Hitagi x Genkishi

    ♡ Laisse béton!


Bouder n’est pas très mature, digne de mon rang ni de mon âge. Je le sais, j’en suis conscient. Mais j’aime trop le combat ! En plus, on m’a traité de papy… Certes, elle n’est pas très vieille, mais me manquer ainsi de respect… Je pourrais être son père, bordel de merde ! On ne doit pas me manquer de respect ! Alors je reste là, dehors, à bouffer ma bestiole et boire mes cruchons. Je n’ai que ça à faire, de toute façon. Attendre… C’est un peu l’histoire de ma vie, quand on y repense. J’ai toujours eu à attendre les ordres. Attendre avant d’agir, qu’on me donne l’autorisation, l’aval. Interdiction de prendre des initiatives. Attendre qu’on vienne me chercher, me provoquer, pour qu’enfin je sois légitime dans mon cassage de gueule.
Enfin voilà. Je suis comme un couillon de la lune sur un pauvre rocher à peine capable de supporter mon poids (je l’entends craquer à mesure que je me dandine en mangeant et picolant), mais je reste à l’affût. Certes, je fais la gueule à la jeunette, mais on ne sait jamais. Déjà, parce que ça m’emmerderait de savoir que je l’ai laissée se faire exploser, mais aussi parce que le risque de représailles n’est pas nul. Après tout, j’en ai encastré un dans mur sans même lui demander son reste ! Je souris en repensant à la scène… Il l’avait bien cherché, ce sombre connard.

Une fois la carcasse totalement dépiautée et la chair en train de fondre dans mon estomac, je me redresse et termine mon litron. Sans élégance (et sans vraiment m’en soucier, en fait), je lâche un rot digne des enfers et qui aurait pu réveiller un mort. Surplombant les autres rochers juxtaposés à cette auberge paumée au beau milieu de nulle part, je profite de l’air frais et du ciel gris ; mon temps préféré. Au moins, pas de soleil de plomb pour me cramer la cervelle, et pas de pluie chiante pour détremper mon uniforme militaire. Bref, c’est parfait ! Là, je continue d’écouter les cris de ces pauvres victimes. Une chose est sûre, elle est peut-être jeune, mais elle semble en avoir dans le bide. Et rien que pour ça, je suis presque tenté d’effacer directement son ardoise. Puis le grabuge se calme, jusqu’à ce que je n’entende plus rien, si ce n’est mon ventre qui gargouille. Insatiable, je vous jure. Je m’adosse finalement contre un mur, proche de la prote, et j’attends de voir. De ce qu’il m’est donné de comprendre et savoir, elle s’en est sortie. Mais elle ne sort pas. Est-ce qu’elle en profite pour piller la taverne ? Bah, grand bien lui fasse. Je ne suis pas certain qu’il reste grand-chose vu les bris qu’on a pu entendre.
C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’elle sort, titubant, comme incapable de supporter son propre poids. Ses yeux papillonnent et son teint est blafard (enfin, plus que d’habitude). Couverte de sang et de plaies, elle semble avoir pris cher elle aussi. Puis elle tombe. Comme une merde. Devant moi. Son regard semble crier au secours, mais rien ne sort de sa bouche. Je soupire et grogne.

« Comme si j’avais qu’ça à foutre d’m’occuper d’une gamine qui sait pas s’contrôler... »

Bougon, je la porte quand même. Enfin… Je la jette sur mon dos large et commence à crapahuter. Elle a perdu beaucoup de sang, et je sens que ça coule sur mes fringues. Super, je venais de les nettoyer en plus ! Je grogne de plus belle alors que je continue de marcher ; la perte n’est pas non plus si terrible, il n’y a rien de vraiment alarmant. Je pense personnellement qu’elle a surtout besoin de repos et de récupérer. Bah ouais, on ne se jette pas corps et âme dans la bataille sans mesurer l’ampleur des risques pris ! Les jeunes, je vous jure… Il faut tout leur apprendre.
Après quelques longues minutes de marche, je prends un détour et pénètre dans un fourré naturel. Une petite zone boisée dans la montagne rocheuse. J’ai toujours aimé cet endroit. Il est si calme, si doux, si… reposant. Oui, ça m’apaise bien je crois. Et puis il y a tout ce qu’on veut pour survivre : de la flotte, des plantes, de la barbac… Tout ! Je la pose alors au plein milieu de l’herbe et commence à rassembler de quoi prendre soin d’elle. Je lui fais même un lit de fortune avec ma propre veste et chemise, et je cale sa tête avec mon sac. Enfin, je commence à panser ses plaies avec des bouts de tissus imbibés d’eau. En parlant de ça, je la force à en boire un peu, en faisant pression sur sa gorge et son abdomen pour qu’elle avale correctement sans avoir à s’étouffer.

Sans déconner. Si un jour on m’avait dit que j’allais sauver quelqu’un…
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Lorsque je me réveillai, je remarquai que ma gorge n’était pas sèche, que mes blessures ne saignaient plus autant qu’elle l’aurait dû. Ma tête était surélevée par quelque chose, un oreiller en soi.  Le décor est tout à fait différent de l’endroit où je suis tombée. Il semblerait donc que j’ai été transporté. Mes yeux qui peinèrent à s’habituer à la lumière, me permirent, quelque minutes plus tard d’apercevoir la cime d’arbre et avant tout le feuillage drue. En effet, ce n’était pas le village paumé ou j’avais présumée de mes forces. Déjà, pourquoi je m’étais évanouie ?

En à peine une seconde, les images de mon carnages remontèrent à mon esprit, tandis qu’une amer réminiscence danse devant mes prunelles. Je suis prisonnière de cette vision, prisonnière de moi-même, condamnée à voir l’étendue de mes crimes. J’ai beau juré que je défends la justice, cette haine paradoxal en moi n’as rien de juste. Combien de temps je suis restée les yeux dans le vague à revoir en boucle l’horreur de mon être ? Peut-être une dizaine de minute, peut-être moins… Je me sens perdue, je sens des larmes perlées de mes yeux, des regrets ? Probablement… Non pas que je regrette de les avoir tué, non, je n’ai aucun regret de ce côté-là, de toute façon, ils auraient finis par mourir à un moment ou un autre, tué par quelqu’un d’autre. Non, mes regrets sont d’une autre échelle. Disons que je regrette de m’être laisser entraîner par mes émotions, si  radicales, si vives à certains moment… Je regrette de m’être comportée comme une animale. Mais, le fait que j’étais capable de me rendre compte de ce que j’ai fait à postériori, c’est la preuve que je ne suis pas perdue, non ?

Je sens qu’un coup une vague de douleur parcourant mon corps. Je me redressai d’un coup, grognant sous l’effort et sous la douleur. Mon corps m’obéis de nouveau, je sens chaque parcelle de mon corps. Si je ne sentais pas mes blessures saignés tant que ça, c’était avant tout parce que j’avais été pansé, toute les plaies avait été pansé. Par qui ? Qui s’était occupé de moi aussi bien qu’une mère aurait pu le faire ?

Je ne tardai, là encore pas longtemps avant de découvrir mon bienfaiteur, en la personne d’un colosse de plus de deux-mètre. Celui que j’avais appelé Papi dans l’auberge. A y regarder de plus près, il n’était pas si vieux que ça, peut-être une quarantaine d’année, à peu près autant que mon géniteur quand il m’a eu.  C’était presque ridicule de me rendre compte qu’une si grande personne s’était occupée de moi si bien, avec une telle délicatesse… Je ne pus m’empêcher de rougir ridiculement à cette pensée… Cet homme avait l’âge d’être mon père, j’ai pas à rougir parce qu’il m’a probablement vus en partie nue pour me panser. A bien y réfléchir, à part la vieille carne qui me sert de famille, personne m’as pansé… Je devrais arrêter de faire des liens avec les gens de ma famille, ça commencerait presque à devenir étrange dans mon esprit, tout se mélange… Ma vision vacille, je manque de tomber en avant, je place mes main devant moi, le monde tangue toujours autant. Putain d’anémie, tu ne m’avais pas manqué !

Je serai presque en position pour remercier. Je suis dans cette position, autant le faire, de toute façon, je n’arriverai plus à bouger après cela, se sera perdue, ainsi, clamant de la voix la plus forte possible :

« Toi, le colosse ! Je… je voudrai te remercier de t’être occupée de moi ! Et… Et désolée de t’avoir traité de papi ! »

Mon front est enfoncé dans le sol, au moins ça me permet de cacher le fait de rougir, je rougissant de honte. Avoir été sauvée par un parfait inconnu, m'excuser, sachant que c'était la seule putain de chose que je pouvais faire pour lui, avoir des pensées étranges à son égard, depuis quand je porte intérêt à ces trucs-là, j’ai jamais été pudique ! Non ? Putain, se passe des trucs pas nets dans mon crâne aujourd’hui…




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Je viens de sauver une gamine, oui. Mais… Ça veut dire que je dois rester à ses côtés, au cas où. Non pas qu’elle soit mourante, bien au contraire. Elle a surtout besoin de repos, mais s’il vient à lui arriver quelque chose… Ça la foutrait mal. Et je n’ai pas envie de m’attirer les foudres de qui que ce soit. Pour un peu qu’elle soit clanique ou quoi… Encore un coup à déclarer un incident politique sans le vouloir ça. Et justement, je ne veux pas que ça arrive. Alors je la surveille. Régulièrement, je lui donne de l’eau ; mais pas trop non plus. Il faut éviter de tomber dans l’abus et de provoquer une surhydratation pour le coup…
Heureusement pour moi, je peux trouver la paix juste en regardant l’eau. D’un côté… J’ai bien que ça à faire. Sérieusement, je me fais chier. Sévère. Comment les toubibs peuvent aimer leur boulot s’ils doivent juste s’assurer qu’un type va bien en pleine convalescence ? Je râle, grogne et roule des yeux : je veux bouger, merde ! Et qu’est-ce que j’ai faim… Avec toutes ces conneries, je n’ai rien pu me mettre sous la dent. Je suis frustré maintenant. Ouais, j’ai de l’eau en face de moi… Mais je n’ai rien pour pêcher. Et je ne suis certainement pas assez rapide pour choper de la poiscaille au vol.
Journée de merde.

Après quelques heures, voilà que la gosse commence à bouger et se réveille. Je me tourne avant de me redresser, prêt à la rattraper au besoin. Ouais, ça ne serait pas la première fois que quelqu’un tombe après être resté aussi longtemps inconscient. Bon, au moins, le ciel est gris, donc le soleil ne risque pas de lui taper sur le coin de la gueule. C’est toujours ça de pris, n’est-ce pas ? Néanmoins, je l’entends grommeler, presque gémir. Ouais, elle doit encore avoir mal. Est-ce que je ressens de la pitié ? Probablement un peu, oui… J’ai moi-même été dans cette position quand j’étais gosse, après m’être trop entraîné comme un putain de forcené. Puis sa tronche devient rouge. j’arque un sourcil, peu certain de comprendre pourquoi. Peut-être un afflux sanguin qui lui monte au crâne ? Eh, on ne me juge moi : je ne me suis jamais prétendu médecin !
Elle essaye ensuite de se redresser, non sans peine. Mais je ne dis rien, j’attends de voir quand est-ce qu’elle va comprendre qu’il ne faut pas forcer quand on on se réveille après s’être évanoui. Les dents serrées, je peste tout doucement avec quelques bruits typiques. La jeunesse d’aujourd’hui, je vous jure… Ça manque cruellement de discipline !

Et après… Elle finit la gueule la première dans la terre. A quatre pattes. Ou à genoux. C’est… particulier, quand même. Très particulier. Je ne pense à rien et ne relève rien non plus, elle doit suffisamment être mal à l’aise comme ça. Puis… je ne suis pas sûr de comprendre ce qu’il se passe, encore une fois. Je veux dire… On est loin de la position classique pour s’excuser. Ou remercier. Pourtant, voilà qu’elle clame ses remerciements et excuses d’une voix volontairement forte. Enfin… Au regard de son état, le ton se veut puissant, ouais. Clairement, elle fait des efforts. Cela dit, je hausse simplement les épaules, quand bien même elle ne saurait le voir vu comment elle se trouve. Je soupire et viens m’asseoir face à elle, sa tête juste devant mes jambes pliées. Là, je lui tapote doucement la tête avant de lui ébouriffer les cheveux.

« Bah, t’en fais pas. j’bien compris qu’tu savais pas refréner tes pulsions ! Je ris sensiblement. Oui, je cherche surtout à détendre l’atmosphère, mais je dois bien admettre qu’il y a une pointe de vérité dans ce que je viens de dire. J’t’en veux pas pour l’papy, t’inquiète. J’les cheveux grisonnants, j’comprends qu’t’aies été confuse, je tente de la rassurer. Par contre… Tu d’vrais éviter d’te montrer l’cul en l’air, c’est… particulier quand même, hein. Je surenchéris. Mais maint’nant qu’t’es là, t’vas p’tête pouvoir m’dire qui t’es, nan ? T’sais, les présentations… Je sors une cigarette de ma poche et l’allume. Moi c’Genkishi. Mais j’pense t’peux m’app’ler Genki… conclus-je en soufflant ma fumée haut vers le ciel. »

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Je sentis assez rapidement le contact de l’énorme main du colosse sur ma tête, ébouriffant au passage  mes cheveux, enfin, ceux-ci ne devait guère être bien ordonné de base, surtout avec tout ce qui c’était passé aujourd’hui. Bien entendu, mon malaise et ma taille n’avait pas laissé intact mon apparence, c’était l’inverse, je devais ressembler à un fantôme, avec mon teint blafard et mes yeux carmin... Je n’avais jamais vraiment donné trop d’importance à mon apparence, je n’étais pas vraiment coquette.
Ce contact presque paternel de la part de mon sauveteur de fortune calma pour un temps la bouillis informe de pensée se battant dans ma tête, au moins pour instant, j’avais les idées un peu près clair, j’ai bien dit un peu près clair. Puis sa grande voix tonna :

«Bah, t’en fais pas. j’bien compris qu’tu savais pas refréner tes pulsions ! «

J’aurais véritablement aimé que les paroles qu’il prononcent ais la même portée que celle qu’Etsu aurait pu dire, mais ces paroles ne me rassuraient pas ou très peu. La réponse, je n’avais aucun mal à la trouver. Je serai en mesure de souffrir d’être incapable de me contrôler, si tenté que je ne sois pas déjà en train de souffrir de mon animalité, enfouis au plus profond de mon âme, encré au plus profond de mon cœur. J’aimerai m’affranchir de mes chaînes, chaînes que je me suis moi-même forgée… Quelles sens donner à cette liberté que j’affectionne tant, si je peux me contrôler ? Quelles sens donner à mon existence ? Je me pose de nombreuse questions, elles restent toute sans réponse, la bouillis informe de mes pensées est là… Comme un éclair, une pensée surpasse les autres : Je ne voulais pas tomber dans l’animalité.

Je secoue légèrement la tête dans un vain espoir de retrouver quoi faire… Je laisse les paroles lié par la voix grave de l’autre s’enfouir en moi, comprendre leur sens, comprendre leur portée… Je crois qu’il m’avait pardonné de comment je l’avais appelé, je n’étais pas vraiment sûre, j’avais été distraite par mon sac informe de pensée. Tandis que d’un autre côté, je me remis à rougir, de mon point de vue, cela ne m’avait pas parus étrange, mais maintenant qu’il me le faisait remarquer, il était vrai que c’était assez… tendancieux ? Je force assez pour me replacer assise. Ce geste me força une grimace de douleur et je crois bien que j’ai envie de gerber, mais je suis désormais dans une situation plus agréable. Je tourne ma tête vers le côté, ferme les yeux, me concentre pour calmer le flot dans mon bide, ne vivant que pour sortir.

Je rouvre les yeux quelque seconde après, j’ai réussi à réprimer cette envie de dégueuler, maintenant, je dois me présenter à celui qui venait de se présenter en la personne de Genkishi. Je ne m’inclinai pas pour me présenter car j’en serai bien obligée sans gerber, de ce fait, gardant ma tête posé sur ma main gauche, les jambes en tailleurs, je pris une inspiration puis me présenta à mon tour :

« Enchantée Genki, je suis Hitagi ! Tu peux m’appeler Hitagi sans aucun problème.»

Je restai immobile de peur que cette chienne d’envie me reprenne de gerber. Au vu de mon état, je devrais probablement attendre bien une journée avant de me tirer et retourner chez moi. Je rouvris mes yeux clos puis demanda à Genki :

« Il y a bien aucun survivant de la troupe des Chiens Noirs ? Ils ont bien tous crevé ? »

Je préférai vérifier, pour ne pas me retrouver un jour avec ses tarés, si il y en a encore en vie. Cette évènement me donnait envie de me montrer prudente. Plus jamais j’ai envie de ressentir cela !



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❝Hitagi x Genkishi

    ♡ Laisse béton!


Pauvre gamine, n’empêche. Je ne sais pas vraiment ce qu’elle est venue foutre ici pour se perdre dans nos montagnes, mais j’imagine qu’elle a ses raisons. Raisons propres, ça c’est clair. Non mais sérieusement, on ne peut pas se targuer d’être la région la plus hospitalière et accueillante, hein. Y a qu’à voir comment on s’est protégés, nous, à l’enclave. Avec tous ces burkumins qui puent la mort (littéralement) et qui n’hésiteront pas à tirer à vue en cas d’intrusion… ou même si un étranger a le culot de venir nous demander de l’aide. Et même au-delà de ça, là où je me trouve actuellement, il n’y a rien. Absolument rien. Alors si, il y a bien cette taverne où j’ai trouvé la gosse, mais sinon… le prochain vrai village se trouve à une dizaine de bornes de là, si ce n’est plus ! Elle a vraiment mal choisi l’endroit pour nous faire une crise d’hystérie, à se battre sans vraiment réfléchir aux conséquences. Erreur topographique ou fougue de la jeunesse, allez savoir…
Mais dans son malheur, elle a eu de la chance que j’étais là pour l’aider par après. Plus encore, heureusement pour elle que je ne suis pas un brigand ou un membre du groupe qu’elle s’est farcie, tiens ! Mais bon, rien ne sert de ressasser tout ça. J’imagine que, pour l’heure, elle est bien heureuse d’être encore en vie, même si son teint est on ne peut plus blafard. Peut-être une anémie ? Si j’ai bien compris, elle s’est battue en utilisant son propre sang… Déjà que ce n’est pas quelque chose que j’ai l’habitude de voir, je dois bien avouer que même moi je trouve ça dangereux. A force de se vider de la sorte, il ne doit plus lui rester grand-chose ! Preuve en est, d’ailleurs.

Pendant un temps, je laisse le silence s’installer. Elle vient à peine de se réveiller, si bien qu’on peut considérer ça comme une convalescence… même si on est bien loin d’être dans un véritable hosto et que je suis tout sauf un putain de toubib. Clairement. M’enfin, de par ma formation militaire et mes nombreuses années d’expérience, j’ai quand même pu lui prodiguer les premiers soins. C’est rudimentaire, presque archaïque, mais au moins je pense que ça l’a sauvée et que ça lui permettra de tenir jusqu’à trouver un vrai Irônin. Normalement. En tout cas, j’estime que c’est à moi de veiller sur elle, même pour quelques temps, vu que c’est moi qui l’ai récupérée. Ma gentillesse me perdra… Mais ne m’en voulez pas ; ma plus grande faiblesse c’est bien les gosses. Je suis juste incapable de les buter ou de m’en prendre à eux… La faute à mon instinct paternel bien trop développé… ou la faute à vouloir compenser la perte de mes propres gosses. Qui sait…
Finalement, je me présente et tente de détendre au mieux l’atmosphère, quitte à balancer mes pires blagues du moment. Ça fait souvent son effet. Mais pour le coup, je ne suis pas certain que ça ait fonctionné comme j’ai pu l’espérer. Toujours est-il qu’elle a fini par se présenter. Hitagi, donc. Si elle a l’air plutôt jeune, force est de constater qu’elle est quand même endurante (malgré tout). Et qu’est-ce qu’elle est grande pour son âge ! Elle fait genre une tête de moins que moi. A vue de nez, je dirai qu’elle avoisine le mètre quatre-vingts. Ouaip’, très grande, même. Et pourtant, en dépit de son état, elle tient quand même à s’assurer que le groupuscle qu’elle a pris en chasse est bien mort. Tous, sans exception. Elle veut s’en assurer. Ça peut se comprendre,c ‘est un coup à en subir les représailles ou la Vendetta, ça. Je lui affiche mon plus large sourire et tire une nouvelle latte, crachant ma fumée vers le ciel.

« Tous décimés. T’inquiète. Z’avaient pas l’air ultra puissants, t’façon. J’te l’dis, t’les as tous séchés et sont pas prêts d’recommencer… à moins qu’on les sorte d’la boîte, quoi. Je marque à nouveau une courte pause et écrase mon mégot. T’étais là juste pour les défoncer, si j’comprends bien. P’quoi ? Z’ont fait quoi à part roucouler avec les aut’ putes ? Quelle classe, Genki, quelle classe. M’enfin, la prochaine fois, f’gaffe quand même. Y aura pas toujours l’bon Genki pour t’sortir du pétrin. J’veux dire, si j’avais pas été là, qui sait c’qui s’rait adv’nu d’toi, p’tiote ! Enfin, je me relève et tends ma grosse paluche vers elle, pour l’aider à se relever, quitte à lui servir de tuteur… ou de diligence. Bon, la ville, une vraie hein, la plus proche se trouve à une dizaine de bornes d’ici. J’vais t’y conduire, histoire d’m’assurer qu’tout va bien. Si tu t’sens pas d’marcher, j’peux t’prend’ sur mon dos ou mes épaules sans problème ! Ris-je. Et avec un peu d’chance, y aura du ninja capab’ de t’soigner là-bas. Moi, j’juste pu t’donner les premiers s’cours donc bon… Pis t’as b’soin d’bouffer. Hélas, y a rien dans ces bois. Pas faute d’les avoir r’tournés à plusieurs r’prises… Terminé-je en m’avançant vers la sortie du bois. »

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En rouvrant les yeux, j’eu le plaisir ou le déplaisir de voir Genki recracher sa latte en même temps qu’il me confirmait que la troupe des chiens noirs étaient bien mort, en utilisant ses propres mots : « tous décimés ». Je ne pus qu’esquisser un timide sourire de soulagement, après tout, même si je m’étais laissé emporter dans ce flot ininterrompu de haine, de colère, d’animalité pure, bestiale, au final j’avais triomphé, je les avais tous vaincu…

Mais à quel prix ?

Cette petite voix dans ma tête avait raisons, à quel prix ? A quel prix cette victoire, pouvais-je réellement être fière de moi. J’avais tué des hommes, des assassins, des brigands, certes, mais je les avais exécuté de la manière la plus froide possible, sans aucune pitié… Cela ne faisait pas de moi quelqu’un d’horrible ? Ou alors le fait que je ressente cette empathie était-il le signe que j’étais encore humaine ? C’était probablement cela, je n’avais aucun regret vis-à-vis de leur mort, juste par rapport à la manière de les tuer. Mais, pourtant, eux aurait-il eux la même présence d’esprit ? Ou alors m’auraient-ils attrapé et violer si ils avaient été plus puissant ? Parce là, on touchait un point intéressant, Genki l’avouait lui-même, ils étaient faibles, je n’avais pas eu tant de problème que ça, mais contre des adversaires plus puissants, que ce serait-il passé ? Je n’avais dès le moment ou cette pensée traversa mon esprit, plus aucune empathie ou regret de la sorte, dans ce monde, c’est dévorer ou être dévorer, fâcheusement pour eux, je les ais dévorer, c’est la vie. Par leur actes, ils ont montré qu’ils n’étaient pas humains, je ne vois pas pourquoi je serais humaine avec eux.

Pour ne pas disparaître peut-être…

J’entendis cette pensée et grimaça, pour l’instant, je n’avais pas de solution, j’allais ainsi la mettre de côté un moment, le temps de trouver une réponse acceptable. Mais, après tout, maintenant, il était futile d’en reparler, le seul moyen pour eux de me faire du tort en représailles serait «  qu’on les sorte d’la boîte, quoi. ». Pour reprendre les mots du géant qui écrasa son mégot sur le sol avec un petit crépitement que je regardai avec fascination, regardant la fumée peu à peu être moins dense pour finalement disparaître. Et alors que je gardai mes prunelles figés sur la fumée, le géant me posa divers questions, du type : Est-ce que j’étais là juste pour les tuer, pourquoi. Puis termina par un avertissement, comme quoi il ne serait pas toujours là pour veiller sur ma gueule et qu’il ne savait pas ce qu’il se serait passé s’il n’avait pas été là, bah moi aussi je ne savais pas ce que je serai devenu. Je restai muette devant ma honte, parce que désormais, c’est ce qui entachait mon cœur, la honte. Avoir échoué à réussir le travail seule sans me faire trop blesser était humiliant, maintenant que je reprenais mes esprits, je m’en rendais compte et soyons bien clair, je n’appréciais pas réellement ça !

Le géant se relevait et me tends la main, je l’attrapai, puis me hissa difficilement sur mes pattes, puis me tournant sur le côté, je lâchai un petit filet de bile par terre, je n’avais plus rien dans le ventre, je ne pouvais plus trop rien vomir. Le géant se tourna vers moi en riant, puis m’indiqua que nous allions nous diriger vers la prochaine ville pour que je puisse me faire soigner convenablement, m’indiquant que lui ne pouvais faire que les soins de premières nécessités. Me libérant de l’emprise, de ses bras, posant un pied devant l’autre, je rétorquai que je pouvais marcher toute seule, mais je finis par attraper la manche de sa chemise et commença me tenir par celle-ci. Balbutiant quelque remerciements, honteuse. Puis, nous commençâmes à nous diriger vers la sortie du bois.  Puis, nous nous engageâmes dans le chemin, nous dirigeant vers la prochaine ville. Je restai muette plusieurs minutes, ruminant mon impuissance et mon incapacité, puis au bout d’un moment, croassa :

« Oui, j'suis venues ici que pour buter ces enfoirés, rien d’autre… Ils… ils pillaient les paysans aux alentours, leur retirant leur moyen de subsistances… nombreux sont ceux qui voulaient leur mort pour résoudre leur peine… C’était bien payer… ils ne sont mort que parce que certains les détestaient assez pour payer assez pour cela… Mais, on récolte ce que l’on sème et ces gars-là ont récolté la colère du peuple en tant que son bourreau. C’est p’t’être injuste, mais c’est comme ça… »

Je retournai dans mon mutisme, puis repris quelques minutes plus tard avec une voix froide:

« La prochaine fois, je serais plus réfléchis et je me débrouillerai pour pas avoir à mes les farcir en même temps. Merci encore pour m’avoir aidé. Sans toi, je serai probablement morte, ou en train de me faire violer par je ne sais quel déchet. Merci, je ne sais pas si je pourrais te rendre la pareil un jour, mais sache que je t’en serai éternellement reconnaissante. »

Et c’est sûr mes mots que je sombrai dans mes pensées, tourmenté par l’idée de devoir attendre avant de pouvoir rentrer chez moi. J’aurai aimé être complètement rétablis et pouvoir rentrer chez moi dès aujourd’hui, mais malheureusement c’était impossible. Fait chier !




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❝Hitagi x Genkishi

    ♡ Laisse béton!


Je me relève et aide la gamine à faire de même. Non pas que je n’ai pas envie de plus comprendre ce qui a bien pu lui prendre, mais j’ai à faire. J’ai été envoyé ici pour une raison ; et c’est certainement pas pour sauver une gosse qui n’est pas foutue de se contrôler ou de mesurer les risques qu’elle peut prendre en se battant de la sorte. Elle prend donc la main que je lui tends et se remet sur ses pattes arrière. Sa poigne est faible et sa main moite (quoi de plus normal me direz-vous), mais elle ne semble pas vouloir plus d’aide que ça. Malgré le filet de bile qui vient de fuser de ses lèvres. Je m’abstiens de tout commentaire et commence à prendre la route vers le bled le plus proche, m’assurant qu’elle me suive bien.
Sacrée journée, je vous le dis… En tout cas, je commence à fatiguer moi. Et qu’est-ce que j’ai faim, bordel ! J’ai plus que hâte de rentrer au bercail, clairement. Puis, durant quelques minutes, seul le silence m’accompagne. Elle reste comme bloquée dans un certain mutisme. De temps en temps, je lui jette quelque regard, trahissant ma curiosité. Elle semble ruminer, ou, du moins, elle a l’air pensive. Je hausse doucement les épaules alors que je continue de la guider.

Jusqu’à ce qu’elle se mette à parler. Ainsi, elle me confirme être venue jusqu’ici juste pour buter la vermine de l’auberge. La Troupe des Chiens Noirs. Ils ne m’avaient pas l’air forcément dangereux, mais j’imagine que quelconque noble en avait marre qu’ils pillent ses terres ou une connerie du genre. Et elle me le confirme. En fait, ils pillaient les terres des paysans alentours, apparemment, leur retirant tout moyen de produire et donc de se nourrir. Bah, la suite est classique et elle a raison ; on récolte ce que l’on sème. A tout saccager et voler, forcément, on finit par avoir des ennemis. Il ne faut donc pas venir s’étonner lorsqu’on a un contrat sur le coin de la gueule avec une prime de mort. Ce que les gens peuvent être cons, parfois.
M’enfin, je reste mal palcé pour juger. Je n’ai toujours fait que baigner dans le mercenariat, à commettre des actes plus ou moins barbares juste parce qu’on m’en donnait l’ordre. Et là, c’est encore pire, à ce niveau. Chez les Kisho, on ne répond qu’au plus offrant et on ne peut pas se targuer de le faire « pour la patrie », contrairement à l’ANVIL. S’il y a bien un truc qui me manque de corps militaire, c’est ses valeurs. On faisait ce qui nous semblait juste pour le pays, pour notre survie. Pas pour l’argent (même si j’étais nourri, logé et blanchi), contrairement à la forteresse. Mais au moins, là-bas, je n’ai pas non plus à m’inquiéter pour moi. Je veux dire, tant que j’exécute les ordres, on me fout la paix. Chacun y trouve son compte au final… Je suis payé à faire ce que je sais de mieux (me battre, tuer), le chef est content et je peux dormir sur mes deux oreilles. Ni plus ni moins.

Concernant Hitagi, je n’ajoute pas un mot ; elle a bien résumé la situation et je ne vois pas ce que je pourrai dire de plus si ce n’est lui donner raison. De nouveau, elle s’enferme dans son foutu mutisme alors que je continue d’avancer, empruntant différentes sentes et chemins plus ou moins branlant. Finalement, je nous emmène dans un carrefour, signe que la ville n’est plus très loin, quand bien même la forêt ne cesse de nous camoufler. Heureusement que je connais bien l’endroit, eh.
Puis elle reprend la parole. Sa voix est bien plus froide, comme si elle avait fait un énorme travail sur elle-même. Sans rien dire pour l’instant, je tends l’oreille et l’écoute attentivement. Elle a l’air d’en avoir besoin, d’autant plus qu’elle m’a l’air assez esseulée et livrée à elle-même. Pauvre petiote. Là, elle me dit que la prochaine fois, elle fera plus attention et qu’elle se démerdera plus ne pas avoir à affronter un groupe entier d’un coup. Si elle avait été plus forte, je pense qu’elle s’en serait bien sortie. Mais de ce que j’ai pu voir, elle a encore énormément à apprendre… En tout cas, je me mets à sourire à ses paroles, surtout quand elle me remercie.

« Bah, t’inquiète. C’bien la moind’ des choses… j’allais pas laisser une p’tite gosse s’faire malmener sans réagir. Surtout près d’chez moi… On les aime pas non plus, les types comme eux, même si on avait pas r’çu d’contrat pour s’en occuper. Je marque une courte pause et bifurque sur un nouveau sentier. Tout cas, content d’avoir pu t’êt’ utile même si t’m’as fait jacter d’là, ris-je. M’rendre la pareille, répété-je, plus doucement, me demandant comment elle pourrait bien s’y prendre. C’est que je suis une force de la nature, uh. Laisse l’temps au temps, va. T’tracasse pas avec ça pour l’instant. Au pire, t’as qu’à m’promettre d’tout faire pour t’rend’ vite plus forte et puissante. Com’ ça, t’auras pas d’problème pour t’farcir c’genre d’fils de pute, vu ? Demandé-je en la regardant, bienveillant. Soudain, j’entends un bruit. Ça racle après le sol et je fais volte-face, tournant la face dans cette direction. Puis un gros *GRUIIIIIIK*. Un sourire de carnassier affamé me barre le visage et je fléchis les jambes, prêt à bondir. COCHON ! M’exclamé-je alors en sautant et m’étendant de tout mon long pour le choper au vol. Mes bras puissants se referment autour de son cou (enfin, j’imagine que ça s’appelle comme ça pour lui aussi). J’utilise toute ma force pour le soulever légèrement et… cambre mon dos, m’arque-boutant en arrière pour lui faire la célèbre prise du German Supplex. Son dos se fracasse à même le sol et je sens sa nuque craquer, se dévisser. ‘tain, l’est séché l’bestiau. Bougera plus, ris-je à gorge déployée. C’le chef qu’va êt’ content, d’ailleurs. Je prends mon cadeau sous le bras et retourne vers la gamine quand je me dis qu’elle doit crever la dalle. Alors j’arrache une cuisse dodue du bordel et la lui tends. Tiens, ça t’f’ra pas d’mal pis ça t’permettra d’économiser un repas. Une fois qu’elle l’a prise, je reprends mon chemin jusqu'à ce que l'on arrive face aux portes de la ville. Pis moi j’vais t’laisser là, du coup. Je me retourne et commence à rentrer vers chez moi. T’auras d’quoi faire pour t’soigner, pis si jamais on t’pose problème dis qu’tu viens d’Genki, ça d’vrait t’aider, souris-je tout en continuant de m’éloigner. A la r’voyure ! Braillé-je enfin, cochon sous le bras gauche, alors que les doigts de ma main droite vont de mon front vers le ciel en guise de salut. »

❝ the shattering. ❞
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Finalement, voyant bien que mes pensées, mes craintes ne me menaient nulle part, je laissai mon esprit retourner à la réalité, à l’air qui faisait virevolter mes cheveux, aux petits cailloux qui dégageaient pendant ma marche, les chemins que nous empruntions avec Genki étaient escarpés et j’avais bien faillis tomber à de nombreuse reprise, sans l’aide de l’autre, je me serai étalée par terre un grand nombre de fois.  Arrivée à un carrefour, le géant se tourna vers moi, avec un léger sourire, puis m’expliqua que je n’avais pas à m’inquiéter pour le sauvetage, qu’il ne pouvait décemment pas laisser une gamine comme moi se faire butée et abusée par les pires brigands… Il m’apprit aussi que par chez lui aussi on n’aimait pas les pilleurs de ce genre et qu’il n’avait pas reçu l’ordre de s’en occuper. J’en devinais à ses mots et à ses capacités physiques que le géant devait être un shinobi, à moins qu’il en soit qu’un mercenaire… enfin, les deux choses se rejoignaient, un shinobi n’était qu’un mercenaire avec divers talent, j’étais moi-même autant Shinobi que Mercenaire. Bref, le titan continua à causer, m’expliquant qu’il n’attendait rien de moi, que lui rendre la pareil serait inutile. Il m’indiqua qu’a le place d’essayé de le remercier en lui rendant la pareil, je n’avais qu’à devenir plus forte pour que la prochaine fois, je n’ai pas le moindre mal à m’occuper de ce genre de merde… Il y avait du vrai dans ses paroles, je ne pus m’empêcher de relever la tête de plonger mes yeux dans le l’immensité du ciel, puis de murmuré :

« T’as probablement raison, je dois devenir plus forte… Comme cela, je ne dépendrai plus jamais de personne. C’est vrai que c’est la chose la plus simple ! »

Mais, alors que nous continuions de marché lentement, à peine avais-je terminé ma phrase que Genki fait volteface d’un coup et alors qu’un énorme porc sauvage qui se ruait sur nous à toute vitesse et sauta, le géant l’attrapa au vol, en hurlant à râle-mourir « COCHON ! » puis lui brisa les cervicales en l’écrasant sur le sol, la tête la première, le bête émit un dernier grognement avant de s’éteindre dans un dernier mugissement. Le tout n’avait duré que quelque seconde, je restai bouché-bée des capacités de l’homme, il avait terrassé la bête avec une telle facilité, une telle force, s’en était presque ridicule, il était si puissant. Il avait aussi entendu la bête arrivée, ses réflexes étaient au combien supérieur au miens. Je voyais toujours sur sa face un rictus presque animal et affamé. En voyant toute l’étendue de sa puissance, je frissonnai, il me restait encore tant de chose à faire, avant de réussir à atteindre ce niveau… J’avais si envie d’avoir ce niveau de puissance, cette force, j’en rêvais sincèrement.

Genki s’amusait toujours de sa prise, puis, revenant vers moi en gloussant, arracha la cuisse du bestiau avec une facilité enfantine, puis me la donna, m’expliquait que ça allait m’aider à économiser un repas. Je restai encore une fois choquée avec la facilité avec laquelle le bourrin avait arraché cette cuisse. Je la pris dans mes bras, puis m’inclina légèrement tandis que je le remerciai sincèrement. Puis, sans réellement faire attention à mes remerciements, le géant se retourna, puis m’expliqua qu’il partait, qu’il rentrait chez lui. Il m’indiqua néanmoins à l’opposé de sa direction la présence d’un village ou je pourrai allait me faire soigner. Il m’indiqua aussi de dire que je venais de la part de Genki, je ne manquai pas de noté ce détail dans un coin de ma mémoire et alors que mon sauveur disparaissait, le bras droit levé en train de me faire signe et l’énorme bête sous son bras gauche, je levai moi aussi le bras droit, puis hurlai à plein poumons :

« MERCI BEAUCOUP GENKI ! A LA REVOYURE ! »

Puis gloussant légèrement, d’une démarche claudicante, je me dirigeai vers le petit village qu’il m’avait indiqué, j’allais tranquillement m’y faire soigner, je ne comptais pas rester là-bas très longtemps, juste assez pour me soigner, après je voulais retourner chez moi, cette pensée ne quittant plus mon esprit, je voulais retrouver les miens, après avoir flirté avec la mort de cette manière, je voulais dire à tous ceux que j’aimais que je les aimais, je voulais profiter de la vie. C’est lorsqu’on manque de perdre quelque chose qu’on se rend compte d’à quel point c’est important, dans mon cas, je venais de me rendre compte et de ma faiblesse et de ma vie, je voulais vivre et achever ma faiblesse, définitivement. Ainsi, arrivant au village, je ne me manquai pas de prévenir que je venais de la part de Genki, puis demanda gentiment aux villageois de me faire cuire ma cuisse de porc et alors que je me faisais bander par le médecin du village, qu’il recousait mes diverses plaies sur l’intégralité de mon corps, que je l’entendais derrière moi suffoquer devant le nombre de ligne blanche qui parcourait mon dos, mes bras, mes doigts, mes mains. Il maugréa que la place d’une enfant n’était pas sur le champ de bataille, moi je haussai les épaules et plongeant une nouvelle fois mes yeux dans le ciel pensa très fort :

Merci Genki, je vais devenir plus forte pour que plus jamais je doive demander de l’aide… Si je te revois un jour, je voudrai te montrer qui je suis devenue, je veux te montrer celle que je vais devenir, pour que tu vois qu’avoir sauvé ma vie n’était pas vain… Je te serai à jamais reconnaissante, Genki !


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