Scarifie-moi de tes peurs au grand Destin par la représentation de ton âme. Au Dame Destinée par ta main et ton fil dorée, par le drap dont tu recouvres chaque habitant de la Terre. La Toile du destin qui s'élance dans un futur tâché de sang. Le tissu autrefois immaculé devenait de plus en plus imbibé de sang, la douleur, les cris, les pleurs causés par la rage de nombreux combats. La guerre, les missions, les combats tout se déroulait selon les dires d'une femme qui s'amusait à jouer avec le destin de tout être. La douce et harmonieuse mélodie de la vie qui se rythmait au rythme saccadé et régulier des battements du cœur. Au femme futile qui pense à ses trésors comme la douleur pénible de la tristesse et du désespoir. Le bonheur ne peut acquérir au travers de nombreuses douleurs.
Je me retrouvais plonger dans plusieurs romans ces derniers jours. Après ma rencontre et mon entraînement avec Haruka, j'avais pris la décision de me pencher sur l'apprentissage du fuinjutsu, mais également du genjutsu. Ces deux domaines possédaient des attraits que malheureusement je ne connaissais encore que très peu. J'avais remarqué deux techniques qui me semblaient intéressantes, il fallait que j'essaye, il fallait que je m'entraîne pour réussir ces deux techniques. Il était clair que je devais devenir quelqu'un de plus puissant, quelqu'un qui pourrait servir à mon pays, mais surtout à mon idée de devenir quelqu'un d'important pour mon village et embrasser ma cause de sauver le plus d'orphelins. Ces orphelins, ils avaient besoin que je les protège et c'était devant quelqu'un de puissant que je pourrai le faire. Il était hors de question que j'arrête de progresser. J'avais appris chaque parcelle des deux techniques que je voulais apprendre, il était hors de question que j'échoue. Je m'étais rendu au terrain d'entraînement après avoir fait délivrer un message à une personne de confiance. J'espérai que cette personne puisse m'aider pour réussir ces deux techniques qui s'avéraient assez compliquées, mais le fait de pouvoir les utiliser en situation de combat pouvait permettre à mon corps de réagir de manière plus instinctive et me permettre qui sait de réussir ces deux techniques.
Je m'étais noué les cheveux sur la route et je tenais fortement mes outils dans ma main. J'avais peur, car je ne voulais pas échouer. J'arrivais sur le terrain et j'attendais le pied sur un arbre. Soudain, je vis la personne que je souhaitais voir qui arrivait. Un sourire illuminait mon visage :
Depuis que tu étais kunoichi, tu avais davantage de temps pour organiser ton horaire, surtout considérant que tu n’étais pas exactement assignée à une équipe. N’ayant pas de rencontre d’équipe, tu pouvais consacrer beaucoup de temps à la recherche et l’expérimentation, ce qui empiétait forcément sur ton temps d’entraînement et trouver une juste balance entre les deux s’avérait vraiment plus compliqué que tu ne le pensais à l’origine. Tous les jours, tu luttais contre ton envie de rester dans le laboratoire te rappelant l’importance de t’entraîner. D’être relativement seule pour tes apprentissages ne rendait pas la tâche facile, car en plus il te fallait trouver quelqu’un pour t’aider à chaque fois que tu cherchais à apprendre quelque chose qui n’était pas de ton crue. Heureusement, quelques jours plus tôt tu avais réussi à convaincre Shun de devenir ton partenaire d’entraînement. Chose qui t’avait rendu particulièrement contente, considérant que cela créait dans un semblant de stabilité dans ta vie.
Ce matin-là, tu étais en direction pour le terrain d’entraînement où tu devais rencontrer Shun. Il t’avait demandé assistance pour mettre au point quelque tours dont tu ne connaissais guère la nature. C’était un mélange de curiosité, d’engagement et de gratitude qui t’avais mené à accepter sa requête, bien que tu n’avais aucune idée de ce que tu pouvais bien lui apporter, car tu savais qu’à l’exception d’un petit combat, tu ne lui serait pas de grande utilité puisque les domaines dans lequel il excellait étaient des domaine dans lequel tu n’avais aucun mérite. Mais tu savais que Shun ne t’aurait pas convoqué s’il jugeait ton intervention inutile. Tu ne pouvais t’empêcher d’être fébrile à l’idée de découvrir ce qu’il souhaitait mettre au point.
Tu te rendis donc au terrain d’entraînement avec empressement, d’abord, car tu avais quelques minutes de retard sur l’horaire, car ta mère t’avait interceptée sur le pas de la porte pour te demander ce que tu allais faire et si tu comptais te rendre au laboratoire dans la journée. La conversation avait duré quelques minutes, ta mère étant reluctante de te laisser aller, après tout mentionnais de plus en plus ce «Shun» et cela l’inquiétait légèrement. Tu n’avais jamais réellement de contact avec les gens à l’extérieur du clan te voilà à répéter sans cesse que tu t’entraînais avec Shun, que tu avais appris les bases du raiton avec Sanada et qu’Otohime était ton chef d’équipe. Bien sûr elle savait que lorsque tu allais devenir de plus en plus indépendante et qu’un jour tu ne dépendrais plus simplement d’elle, mais que pouvait bien vouloir un homme adulte à jeune fille à peine sortie de l’académie.
- Salut Shun. Désolée du retard, maman voulait me parler. Hum … avant de commencer…
Tu laissas un silence planer dans l’air, alors que tes yeux passaient de la droite à la gauche, dans un geste nerveux, presque paniqué. Il fallait avouer que le contenu de la discussion avait été … pour le moins surprenante, alors aborder ce sujet avec ton partenaire d’entraînement n’était pas tâche aisé. Tu t’agitais alors que tu cherchais tes mots. Qu’est-ce que ta mère pouvait être contrôlante parfois. Ne comprenait-elle pas que tu étais maintenant assez grande pour faire des décisions éclairée … Puis, te revis en éclair le moment où elle a bu le sérum. Un soupir, oui, bon, tu n’avais pas toujours fait preuve d’une intelligence à toute épreuve.
- Alors … hum … Ma mère est … Bon, soyons honnête. Elle est super contrôlante et ne lâche une seule seconde. Elle veut te rencontrer. Comme tu es littéralement dix ans plus vieux que moi, elle n’arrête pas de me dire que tu es une mauvaise influence et blah blah blah. C’est la troisième fois cette semaine qu’elle m’en parle et bien que j’ai réussi à la repousser les première fois, on dirait qu’elle est de plus en plus déterminée et elle n’écoute plus quand je lui dis que ce n’est pas nécessaire. Est-ce que … hum … ça te dérangerait de ... hum … comment dire ça ? De venir dîner chez moi ce soir ou au courant de la semaine pour qu’elle cesse ?
Tu n’avais pas l’habitude de demander des faveurs personnelles de se genre (même si tu avais l’impression que ça arrivait de plus en plus fréquemment) et le simple concept de cette idée te laissais mal à l’aise. Tu voulais te montrer forte, indépendante, adulte et on ne savait quoi d’autre, mais te voilà à demander à ton ami de rencontrer ta mère légèrement trop couvrante et envahissante pour ton propre bien.
Tu offris à Shun un sourire maladroit, exprimant très clairement ton embarras dans la situation. Tu étais tendue dans l’attente de sa réponse, t’imaginant déjà qu’il allait refuser. Après tout, peut-être le voyais-tu comme un ami, mais n’était-ce pas trop pousser de rencontrer ta mère ?
La gamine s'excusait de son retard, sa maman voulait lui parler. Parfois, j'oubliais qu'elle n'était encore qu'une enfant. Je me demandais à quoi ressemblait la mère d'un prodige de la sorte et surtout si sa mère était un monstre scientifique comme sa fille. Cependant, la suite me décontenançait beaucoup. Sa mère voulait me rencontrer, elle souhaitait s'entretenir avec moi. J'étais perplexe, je n'avais jamais imaginé rencontrer la mère de quelqu'un, moi qui n'avais jamais eu de mère. Je ne savais pas si j'étais un être capable de tenir une conversation sur les bienfaits que sa fille pourrait avoir à me côtoyer, mais bon, je supposais que c'était normal qu'une mère souhaite connaître les fréquentations de sa fille. J'arquais un sourcil et un brin hésitant, je lui rétorquais :
« - Hum... Je suppose que c'est envisageable, mais il est vrai que je ne suis point habitué à ces coutumes et surtout au lien entre une mère et une fille. Je ferais de mon mieux, j'accepte de venir manger chez toi ce soir après cet entraînement si ça te va ? »
Je sortais un kunai et je traçais rapidement un carré autour de moi avant d'effectuer quelques mudras. Il était temps que je réussisse à utiliser la technique pour laquelle j'étais venu. Des caractères se créèrent autour de moi, le fuinjutsu devenait de plus en plus simple pour moi. Enfin, c'était ce que je croyais, une sorte de barrière translucide se créait autour de moi. Un cube, bon je n'étais pas réellement sûre qu'il fonctionnait réellement, mais de toute façon c'était en forgeant que l'on devient forgeron et je devais voir si cette technique pouvait marcher :
« - Bon, je suis prêt à débuter ce petit combat d'entraînement pourrais-tu essayer de m'envoyer des outils afin de voir si cette barrière fonctionne ? »
En vrai, je voulais repartir sur l'entraînement, parce que je voulais essayer de noyer le poisson, car un repas avec la mère de Hatsumomo me terrifiait. J'avais beau être sûre de moi sur beaucoup de choses, les interactions sociales restaient compliquées surtout envers les claniques. J'attendais que la petite Genin me donne du fil à retordre, car elle n'avait le nom de genin que le titre, car elle était extrêmement puissante pour une simple novice.
Ce qu’il y avait de bien avec Shun, c’est qu’il ne faisait jamais de chichis et ne se plaignais jamais réellement lorsqu’il en venait de tes apparitions (tardives ou non). En plus, c’était un homme sympathique, qui semblait comprendre l’importance de rencontrer ta mère. C’était, d’une façon, rassurant qu’il accepta aussi rapidement de ton invitions impromptue. Par contre quelque chose dans sa réponse te fit rire et réagir bien évidement.
- Le lien entre une mère et une fille ? Elle ne me laisse pas faire mes trucs seule ! Toujours sur mon dos pour un oui ou un non ! Tellement qu’elle a décidé de rencontrer mes amis. C’est du contrôle pas ! Ce n’est pas de l’amour ça !
Tu t’emportais un peu plus avec chaque mot. D’un naturel habituellement calme, il étiat rare de te voir t’emporter sur des détails du genre, mais la situation avec ta mère t’irritait au plus haut point. Tu avais l’impression qu’elle avait décidé de toujours te faire sentir incapable de réaliser quelque chose sans son aide. Chose que tu n’appréciais guère, toi qui venais de te lancer dans une quête de prouver ce que tu pouvais justement faire. Ce regain de contrôle sur tes faits et gestes te mettait hors de toi, mais pouvais-tu réellement la blâmer ? Après tout, tu avais tout même fait fit de te sécurité pour satisfaire ne serait-ce qu’un peu de ta curiosité.
Tu soupiras alors que tu le regardas Shun commencer à tracer quelques lignes au sol. À tes yeux, ce n’était que charabia, mais tu te rappelais qu’il connaissait bien le fuinjutsu. Ne connaissant rien à cet art, tu renonças à tenter d’en décrypter le sens.
- Tu sais que ce n’est pas mon fort ça, hein. De lancer des outils je veux dire …
Mais tu t’exécutas tout de même prenant quelques kunais pour les lancer en direction de ton adversaire. Lancer des projectiles n’était pas réellement ta tasse de thé, mais si Shun avait besoin de ton aide, pourquoi pas ?
Elle ne semblait pas forcément très contente de son lien avec sa mère. Je la trouvais plutôt sympa sa maman, car elle aidait sa fille enfin elle s'inquiétait pour elle. J'aurais bien aimé que ma mère puisse faire cela. Au fond, je me demandais si c'était si mal d'avoir une mère. Pour un orphelin j'aimerais tellement avoir des parents. Mon regard exprimait une certaine tristesse. Je répondais d'un air un peu désabusé :
« - Tu sais Hatsu, tu parles à quelqu'un qui n'a jamais eu de mère. Je ne peux pas savoir ce qu'est l'amour, mais je pense que ta mère t'aimes ça, c'est certaine et que je pense que tu ne sais pas, mais tu as beaucoup de chance d'en avoir une même si elle est souvent sur ton dos. Enfin, je ne sais pas. Mais je peux comprendre que tu en es marre qu'on te voit comme une enfant. »
Je ne souhaitais pas faire la morale. Revenons à la technique, elle m'avait lancé plusieurs outils et j'espérais que la barrière allait tenir, mais au final les outils passèrent tous et mon corps se retrouvait de plusieurs lacérations sur le corps. Je me retrouvais les mains sur le sol, un instant, je me demandais pourquoi la barrière n'avait pas fonctionné. Un des kanjis avait été mal orthographier c'était le gros souci. Je retentais la technique, mon corps souffrait encore des diverses lacérations, mais je me devais de retenter. Je regardais la demoiselle devant moi :
« - Tu peux réessayer, après on peut se lancer dans le combat. Cependant, j'ai vraiment besoin de réussir cette technique pour l'avenir. »
Je souriais, mais en même temps, c'était vrai. Cette technique servait avant tout à me défendre pendant que je combattisse à distance. C'était une technique de lâche, mais elle me permettrait de ne pas demander à quelqu'un de me couvrir ce qui changeait d'habitude. Je devais devenir plus fort, je me devais de devenir plus fort pour protéger tout ceux que j'aimais.
La bêtise dans tes mots ne te frappa pas, même alors qu’il te regardait ainsi, te disant qu’il n’avait jamais eu de mère. Enfin, si juste un peu. Ce n’était pas juste de rager sur ta mère devant lui. Tu en pris bonne note. Tu ne voulais pas aliéner Shun non-plus.
- Désolée. Je n’y ai pas pensé …
Tu n’irais pas jusqu’à dire que ta mère était une femme horrible, sans vergogne ou qu’il avait été chanceux de ne pas en avoir, car les mère aussi lourdes et difficiles étaient-elles, elles étaient là pour leurs enfants … enfin la plupart des mères, dont la tienne. De quoi te plaignais-tu alors ? Tu plaignais qu’elle ne voyait pas la kunoichi que tu devenais, que tu étais. Et d’être toujours renvoyée à l’état d’enfant inutile t’énervait. Tu en avais marre. Tu voulais qu’on te voie pour la jeune genin que tu étais, pour la fillette pleine d’ambition que tu devenais un peu plus chaque jour.
Mais alors que tes projectiles passèrent au travers de la barrière, tu haussas un sourcil, ce ne devait pas être le résultat escompté. Quelques coupures dans ses bras et ses épaules. Il voulait recommencer. Tu n’allais pas le lui permettre. Pas tant qu’il n’était pas soigné.
- Oublie ça, tant que je ne t’ai pas soigné, je ne recommence pas. Il ne faudrait pas que tu te fasses tuer en pratiquant une nouvelle technique.
Tu composas quelques mudra pour faire le bilan de son état, mais rien de surprenant, des coupures, peu profondes, mais tout même pas très agréable. Aussitôt, le bilan terminé, tu exécutas la technique de la paume mystique pour commencer à refermer ses blessures. Alors que tu t’appliquais à cela, tu te rappelas votre première rencontre et tu éclatas de rire, tout bonnement.
- Cette fois-ci au moins tu n’as pas besoin d’aller à l’hôpital. Le médecin est fourni avec l’entraînement.
Pour tout dire, tu te trouvais hilarante. Il fallu quelques seconde pour rapporter ton attention sur les blessures que tu refermais. Ce ne fut pas un processus bien long, mais au moins, tu aurais l’esprit plus calme en envoyant d’autre projectiles, sur ton ami et équipier.
Reprenant position plus loin tu lanças une autre volée de kunais. Espérant, pour lui, que les projectiles ne franchiraient pas sa défense. Tu ne voulais pas non plus le transformer en hérisson, quoi que … Si tu trouvais une façon de faire apparaître des épines sur ton corps … tu stoppas ta réflexion avant même de l’entreprendre. Il ne fallait pas se lancer sur ce territoire sans la permission de Mifuyu, sinon tu pourrais te retrouver dans de plus grands ennuis encore.
Récap:
Hatsu soigne Shun
Chakra : 89 %
techs :
IROUJUTSU 【TECHNIQUE DE SOIN】
DOMAINE :
Irou
RANG :
D
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur rassemble le chakra de guérison dans un petit orbe blanc et le déplace sur les zones blessées. Cette technique permet de stopper les hémorragies et de désinfecter les plaies et d’accélérer la guérison naturelle, mais ne soigne pas d'elle-même. Elle permet aussi au ninja médecin d'établir avec précision un diagnostic des zones touchées. Ainsi, les prochaines techniques de Irou no jutsu utilisées sur la même cible seront plus efficaces, prodiguant plus de soins.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
SHOSEN 【PAUME MYSTIQUE】
DOMAINE :
Irou
RANG :
D
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
Cette technique est une technique médicale universelle employée par le médecin-ninja pour guérir des blessures et pour exécuter la chirurgie. L'utilisateur concentre son chakra dans sa main et l'applique à la blessure, accélérant la régénération de cellules. Il peut aussi focaliser son chakra dans une lame pour faire des coupes en cas de besoin. Puisqu'elle est faite avec le chakra, l'utilisateur n'a pas besoin de couper à travers la peau du corps pour atteindre des muscles et des organes. Pour la pratiquer efficacement avec un côté curatif, une grande quantité de chakra est exigée. Par contre, couper est moins intensif en chakra. Cet aspect de découpage de la technique peut également être employé en combat, bien qu'il exige une précision incroyable et une grande efficacité de la part de l'utilisateur (et n'inflige que des dégâts légers, bien que traversant les armures normales). Les soins ne peuvent être effectuée qu'au calme, cette utilisation est donc difficile à appliquer en combat. Selon le rang de l'utilisateur, il peut soigner des blessures plus ou moins graves avec cette technique - rang D : blessure légère, consommation de chakra faible - rang C : blessure élevée, consommation de chakra moyenne. - rang B : blessure importante, consommation de chakra forte. Prend tout le tour de l'utilisateur, aucune autre technique ne peut être employée. - rang A : blessure très élevée, il est possible de survivre à une amputation (mais ne régénère pas les membres tranchés). Consommation de chakra : très forte. Prend tout le tour de l'utilisateur, aucune autre technique ne peut être employée. - rang S : idem rang A, mais les soins sont plus rapides et l'utilisateur peut utiliser d'autres techniques durant ce tour, comme normalement
Elle s'excusait pour sa maladresse et je me sentais mal ce n'était clairement pas mon intention de lui engendrer une gêne pareille. Je soulevais simplement quelque chose qui me paraissait inconnu. Je ne pouvais pas imaginer qu'elle allait se mettre à culpabiliser ce n'était tellement pas mon intention. Je rétorquais :
« - Hein... euh, non mais ne t'excuse pas. Il n'y a aucun mal, c'était juste que je ne savais pas quoi répondre, car je ne connais rien à ce que dois être une mère, c'est tout. »
Je voulais qu'elle recommence son attaque, mais il semblerait qu'elle ne fût pas du même avis. Elle voulait me soigner avant, pourtant, je n'avais pas réellement des blessures très graves, donc cela ne valait pas le coup de perdre autant de temps, mais finalement elle ne me laissait pas réellement le choix. Je devais me laisser faire afin qu'elle puisse me soigner. Je souriais, car comme ses propos cette scène avait un léger goût de déjà vu. C'était rare de me dire que je pouvais rire de chose que j'avais plus ou moins oubliés alors que cela ne faisait pas réellement longtemps qu'on se connaissait, mais j'avais toujours eu l'impression de connaître cette petite-fille depuis belle lurette. Je l'aimais bien cette petite Omura, je la connaissais réellement bien. Je souriais par sa plaisanterie, elle n'était pas habitué à se la jouer le comique et ce n'était pas forcément à mourir de rire, mais c'était assez mignon. Je lui répondais :
« - Ne t'inquiète pas avec toi, je pense que je n'aurais plus aussi peur qu'avant. Tu es une bonne doctoresse. »
Elle se remettait en position pour lancer une nouvelle volée de projectiles. Je reconstruisais la barrière assez rapidement, normalement tout devrait marcher, j'avais fait comme le livre indiquait. La théorie était en place, il fallait maintenant que la pratique marche, j'étais plutôt doué en fuin, j'apprenais vite en tout cas. Je me devais de réussir et je ne voulais pas encore avoir mal. Le mur entravait les projectiles cette fois-ci, mais il n'était pas encore très très fort. Le bouclier de sceau s'était brisé après la volée de projectiles. La prochaine fois ça serait bon, il serait assez solide, il fallait simplement mettre plus de chakra. Je souriais et dis à la demoiselle :
« - Je pense que c'est bon pour cette technique. La prochaine que je vais essayer d'utiliser est un genjutsu, quoiqu'il arrive quand je l'utiliserai, je te préviendrais, tu te mets en position du mudra du tigre pour faire un kai. »
Son compliment, alors que tu le soignais, te fis rougir de fierté. Tu aimais qu’on reconnaissa tes talents et c’était exactement ce qu’il faisait à ce moment-là. Il n’y a pas meilleure sensation que d’être traitée en égal et pas en enfant !
Une fois les soins prodigués, tu reculas pour lancer une nouvelle salve de kunais sur le chunin. Tes kunais volèrent en direction de ton ami une fois de plus, mais, à ton grand soulagement, jamais ils ne rencontrèrent sa chaire. Un soupire naquit s’échappa de toi alors que tu retournas vers Shun. Le pas légèrement imprégner d’entrain, tu arrivas à son niveau, un petit sourire au visage. Cette technique était belle, elle semblait pratique aussi et tu savais qu’elle pourrait garder le jeune shinobi en sécurité.
- Avant d’enchaîner, prenons une pause, boire c’est important, c’est l’été après tout, j’ai pas envie de devoir gérer une insolation !
Mais ce n’était qu’une excuse. L’idée d’être envoyée dans un genjutsu te faisait un peu plus peur que tu n’osais l’admettre. Tu voulais bien aider le jeune homme, mais … Tu n’aimais pas réellement les genjustsu, tu ne savais jamais vraiment comment les aborder et tu ne les comprenais pas réellement. Bon, bien sûr, tu connaissais le kai et le Narakumi, mais il fallait avouer que l’idée de jouer avec des trucs plus complexes te faisait frissonner d’appréhension. En plus, tu ne voyais vraiment pas comment, toi, une petite fille qui n’y connaissait rien pouvait bien l’aider, lui un adulte expérimenté qui était considéré comme un expert du genjutsu …
Tu pris une bouteille d’eau et bus goulument avant de te laisser tomber au sol, tes yeux clairs fixant l’herbe verte, les lèvres pincées.
- Écoute, Shun, je … JE veux bien t’aider avec ton genjutsu, mais je ne suis pas certaine que je sois la mieux placée pour ça. Je veux dire, ce que je sais du genjutsu, c’est toi qui me l’as enseigné, alors je vois mal comment je pourrais t’être utile … Tu ne connais pas un autre expert qui pourra t’aider ?
Surtout, garder la face. Tu ne voulais pas qu’il voit que tu étais terrifiée à l’idée d’être plongée dans un genjutsu de ce calibre. Un autre soupir, mais plus d’abandon celui-ci, puis tu enchaînas.
- Si ça te vas, si tu crois que tu veux encore entrainer cette technique avec moi, est-ce que … Est-ce que tu peux me donner un peu plus de temps pour que je sois prête mentalement ? On pourrait aller manger des ramens et voir ensuite ?
La technique qui marchait, la jeune kunoichi proposait de boire, car il était essentiel de s'hydrater afin de ne pas avoir de problèmes à cause de l'été. Je l'aimais bien, car sous ces grands airs de maturité, elle avait cette innocence particulière et ce franc parlé bien étrange. Elle avait ce regard et cette façon de parler digne des enfants et c'était une petite bouffée d'air frais qui permettait de souffler et de respirer sous bien des aspects. Elle avait peur pour le genjutsu et je pouvais comprendre cet aspect, pour quelqu'un qui n'avait pas l'habitude d'utiliser des genjutsu cela pouvait paraître étrange de subir les effets de ces techniques un peu perverses et en plus à son âge, il pouvait être compliqué d'affronter ses plus grandes peurs sans perdre pied. Je posais ma main sur sa tête avant de frotter gentiment :
« - Ne t'inquiète pas, je pense que je dois pouvoir trouver quelqu'un d'autre pour m'entraîner sur les aspects du genjutsu. En tout cas merci d'avoir lancé ces kunais sur moi, je sais que ce n'était pas simple. Tu es une véritable amie et une héroïne par contre, qu'on soit d'accord on ne prend pas le fait de lancer des kunais comme un nouveau passe-temps, je ne veux pas mourir. »
J'éclatais de rire avant de reprendre suite aux paroles de la demoiselle :
« - Allons pour un ramen. Je ne suis pas contre un peu de nourriture ce genre d’entraînement donne faim et surtout que je souhaite manger tant que mon estomac n'est pas perforé par je ne sais quel outil ninja d'une puissance révoltante. »
Je tendais mon bras afin qu'elle l'attrape avant de partir en direction du restaurant des ramens. Une douce soirée amicale allé se créer et puis je me demandais si on allait devoir encore parler de ce potentiel repas avec la mère Omura.
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