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Allo Hatsumomo Bobo [Pv Hatsumomo]

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Une blessure, le sang, le rouge vermillon qui coulait légèrement d’une plaie superficielle. Elle n’était pas si superficielle que ça. Il devait avoir des points de sutures. Il avait été à l’hôpital pour qu’on lui recoude cette vilaine petite plaie. Il n’aimait pas l’hôpital, il n’aimait pas les gens et il aimait encore moins qu’on puisse le toucher. Cependant, il n’avait pas réellement le choix. Pourtant, il redoutait cette venue tellement forte. Il se retrouvait dans la salle d’attente les mains serrés assis sur une chaise, on pouvait même distinguer les perles de sueur sur son front. C’est alors qu’il vit une demoiselle, elle était un peu éloignée de la foule et elle ne semblait pas travailler là, mais elle avait l’air d’une kunoishi compétente et avec un peu chance elle pouvait l’aider. Il se levait et se dirigeait vers la demoiselle :

« -Excusez-moi demoiselle. J’ai une petite question. Savez vous soigner les gens ?»


C’est que c’est très dur pour le jeune garçon de faire le premier pas. Lui qui avait peur du contact même des gens et simplement le fait de parler pouvait parfois tétaniser le jeune garçon. Le réflexe aurait été de tourner les talons et de partir en courant de se cacher à jamais dans un endroit où personne ne le verrait.

Cette odeur de médicament et de propreté était limite écœurante à force. Il avait mal à la tête et le sang qui coulait devenait désagréable à force, même si le bandage qu’il s’était appliqué très rapidement empêchait que le sang coule trop. Le fait de bloquer quelque chose le gênait fortement. Il était quelque peu embarrassé.

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Omura
Omura Hatsumomo et Shun
Je me rendis à l’hôpital. Mon père m’avait demandé d’aller porter un message à un de ses collègues qui était de garde cette journée-là. Je m’étais dit qu’un peu de soleil me ferait le plus grand bien, car j’avais passé la journée dans le laboratoire avec ma mère. Nous avion tant à faire et les heure s’étaient écoulées si rapidement.

Mon père ne m’avait pas dit ce que contenait le message, mais ce qu'il était, ce n’était pas de mes oignons. Je devais simplement le livrer. En plus, ça ne m’inquiétait pas vraiment. C’était probablement à propos d’une expérience.

Je ne perdis pas de temps et donnai le rouleau que mon père m’avait confié au médecin qui me remercia, puis je descendis au rez-de-chaussée.

J’étais, comme à mon habitude, vêtue des vêtements blancs des Omura. Je fus donc interceptée plus d’une fois pour me demander assistance avec telle ou telle blessure. Parmi tous ces visages, l’un d’entre eux se démarqua, la personne qui marqua davantage ma mémoire cette journée fut l’homme qui me demanda si je savais octroyer des soins.

J’étais clairement affichée comme une Omura, tunique blanche, aucune arme en vue le symbole du clan brodé sur mon dos. C’était d’ailleurs un savoir commun que les Omura étaient tous des médecins. Je soupirai. Vraiment ? N’avait-il donc aucune idée de qui nous étions ? Ici, à Uzushiogakure ?


    - Oui, monsieur, je suis définitivement médecin. Je peux vous aider. Asseyez-vous, je vais y donner un coup d’œil.


Je gardai pour moi mon incrédibilité face à la situation. Ce n’était pas vraiment approprié de faire un commentaire à ce moment-là. Peut-être plus tard … L’important était de donner un coup d’œil à cette blessure avant tout.

Je lui indiquai de prendre place sur un banc non loin de nous. À vue d’œil, cette blessure n’était aucunement grave. Une simple coupure, mais ces choses pouvaient être vicieuses si elles n’étaient pas soignées correctement.


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Omura, ce nom disait quelque chose au jeune Shun. Il avait vaguement entendu parler de ce clan ou avait pu lors d’une mission avoir affaire à l’un des membres de ce clan. Shun avait réellement du mal avec tous ces clans, ces noms de familles, ces lignées. Shun était Shun et il n’avait aucun attribut patriarcal ce qui étrangement parfois lui convenait. Pas de réputation, pas de sous-entendu et pas de stéréotypes. Il était lui-même, unique et Orphelin. Même si parfois, certaines personnes enfin dirons nous des enfants ne comprenaient pas réellement comment quelqu’un pouvait être orphelin et ne pas avoir de nom. La voix de la jeune femme était douce et quasiment harmonieuse. Quelques notes de musiques tout au plus qui étaient sorties des membranes qui avaient vibré pour créer un son. Le jeune ninja blessé se sentit tout de suite rassuré par la voix de cette jeune femme. Elle lui indiquait qu’elle était bien médecin et qu’elle pouvait jeter un œil.
Le jeune homme détachait ses longs cheveux et déboutonnait sa chemise qu’il avait porté pour éviter que le tissu ne colle au sang séché sur sa peau. Il était torse-nu, mais il s’en fichait. Il voulait simplement partir de cet endroit à l’odeur aseptisée. Son torse était bien fait et il possédait un certain nombre d’abdos. Il n’avait pas honte de son corps et il aimait bien parfois l’afficher dans certaines conditions.

Il se tournait légèrement vers la jeune fille. Il lui dit d’un ton, enfin il essayait de lui dire d’un ton rassurant :

« - Merci beaucoup. Je m’appelle Shun et vous ? Je suis désolé, je déteste les hôpitaux et je me suis blessé bêtement, mais on m’a forcé à venir voir pour recoudre. »

Il prit son bandeau dans la main et mis à frotter frénétiquement du bout de l’ongle la partie en métal où il y avait le symbole de son village. Il était stressé, il n’aimait guère les gens, il n’aimait pas les hôpitaux et il n’aimait pas parler. Il se sentait de plus en plus en sueur. Il avait chaud/froid/chaud, ça venait par vagues.

Le monde se mit à tourner autour de ses cheveux, il n’avait pas l’impression de toucher le sol avec ses pieds. Enfin, il était en train de perdre pied c’est ce qu’on pourrait dire. Il faisait une crise d’angoisse, violemment il s’accrochait à la tenue de la jeune fille et dis d’un ton apeuré :

« -Je m’excuse, mais je crois que je perds pieds. La Terre tourne de plus en plus… Oh un éléphant rose. »

Là devant lui, enfin devant sa vision floutée se trouvait un magnifique et élégant et commun éléphant qui portait un tutu rose. Oui, oui, c’était très commun de voir un éléphant porter un tutu rose de nos jours. L’angoisse et le stress pouvaient vraiment faire des choses pas très jolie à regarder. L’homme qui ne parlait pas et qui restait toujours d’un calme à toute épreuve était en train de perdre pied. Littéralement, c’était en cet instant qu’il comprenait que la Terre est ronde et pour une seule bonne raison, c’est qu’après avoir fais le tour du monde ce qu’on veut c’est être dans son lit. Et surtout en cet instant.

Il essayait de reprendre petit à petit ses moyens, mais rien ne faisait. Son cœur battait trop vite, ses tempes réclamaient de sortir et chaque battement de son cœur avait cette sensation de loupé. Comme s’il avait raté un battement, mais que ce raté revenait à chaque fois comme s’il loupait un temps à chaque fois sur une musique bien déterminé.

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Anxiété
Omura Hatsumomo et Shun
Il se présenta. Shun, sans autre nom. Peut-être n’était-il pas d’Uzushiogakure ? C’était très peu probable, il avait un bandeau du village … Enfin, je n’avais pas besoin de me pencher sur le pourquoi plus longtemps, ce n’était, après tout, pas très important.

Il n’allait vraiment pas bien, mais sa blessure ne pouvait pas en être la cause à moins qu’il soit empoisonné, dans quel cas je ne pouvais rien faire, du moins pour l’instant, mais un jour peut-être.

Il s’accrochait à moi, plus exactement à mes vêtements. Je me servis de la position dans laquelle nous étions pour le pousser vers le banc petit à petit jusqu’à ce que son derrière s’y pose. Il parlait, des mots incohérents, un délire assez précis …  Un éléphant rose … et quoi encore ?

J’écoutais sa respiration ; elle était rapide, haletante même. Je pris on pouls ; son cœur se déchaînait. Il suait abondement. Qu’est-ce que c’était déjà ? Réfléchis. Rapidement !

Il y avait trop de possibilités. Je ne n’en savais pas assez.


    - Monsieur, restez avec moi. J’ai besoin que vous répondiez à quelques questions. Pensez-vous en être capable ?


Sans vraiment attendre sa réponse, je me mis à l’ouvrage, palpant son ventre, ses épaules, son cou. Il tremblait, mais mis à part ça, il semblait en bonne forme. Rien ne m'indiquait que le malaise provenait d'une maladie liée à ses organes.


    - Vous sentez-vous étourdis ? Ressentez-vous également des engourdissements ? Décrivez-moi le plus fidèlement possible vos symptômes.


Je pris sa main la serrant dans la mienne dans le but de la rassurer de lui montrer qu’il y avait quelqu’un avec lui. Peut-être que de cette façon, peu importe quel genre de crise il faisait, il arriverait à se calmer et je pourrais l’aider.



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La terre qui tournait de plus en plus. L’éléphant Rose qui semblait de plus en plus présent dans sa vision. Son cœur qui battait étrangement mal et en dissonance avec la mécanique de son corps. Le souffle coupé par la contraction inadéquate de son diaphragme. Les trémolos, les sanglots de ses yeux humides et de son corps recouvert de spasmes. Une voix, celle de la jeune femme semblait percer l’immense mal-être de son corps. « Répondre à des questions… »
Shun dis d’un ton tout bas :

« -Je… Pense… Oui… »

Les respirations, les sons crées par les cordes vocales étaient chancelant. Un vibrato anormal qui donnait une musique, une partition pas très agréable à l’oreille. Elle demandait également les symptômes. Il fallait parler, faire de longues phrases, c’était déjà dur dans la normalité chez le jeune garçon. Alors durant cette angoisse folle et son corps qui se rigidifiait de plus en plus. Il essayait tant bien que mal à dire des mots, ce qu’il pouvait :

« Oui, des… Des engourdissements… Mon corps est raide… Un étau… Sur … corps. »

La main de la demoiselle était étonnamment chaude et même si Shun détestait les contacts en cet instant il bénissait cette main qui empoignait la sienne. Il essayait de se calmer et de respirer calmement, mais c’est de plus en plus compliqué. Sa pensée est raisonnable, mais son corps ne veut pas l’écouter. Il a mal au cœur, il a mal au ventre tout son corps ressent l’étau de l’angoisse se déverser lentement dans chaque bribe de son corps. La seule partie qui semblait ne pas être affecté était sa main. Sa main, la main qui était en contact avec celle de la jeune demoiselle. Il ressentait cette chaleur comme une porte vers le calme, mais il n’arrivait pas à se focaliser entièrement dessus.

« -Vous… Ne m’avez toujours pas… Dis votre nom… »

Il essayait de sourire, il essayait de reprendre le dessus sur son corps. Il essayait d’oublier cette phobie qui le terrifiait. Il essayait simplement de transférer cette angoisse de la transformer en quelque chose d’autre voire de positive, mais c’était plus compliqué qu’il le pensait. Les actes sont plus durs que les pensées parfois. Il n’aimait pas se sentir si faible, lui qui n’avait jamais eu une belle vie. Lui dont la fierté faisait tout, lui qui vivait dans l’espoir de créer son avenir. Il détestait se sentir faible comme en cet instant. Il se dégoutait presque. Il avait peur, il était faible alors que normalement c’était quelqu’un de fort et qui souhaitait avancer dans un monde différent. Il n’avait jamais eu d’amour, de soutien, il n’avait jamais rien compris à ce qu’était une vie idéale. Il savait cependant qu’il avait créer cette vie par ses efforts et ce n’était pas rien.

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Sur mon honneur d'Omura
Omura Hatsumomo et Shun
Je soupirai. Des tremblements, des frissons, un pouls rapide, de la sueur, des étourdissements, une respiration tremblante, la sensation d’étau … J’avais beau fouillé dans ma mémoire, mais rien ne me venait à l’esprit.

Je tenais toujours sa main, tentant de comprendre ce qui se passait. Ce n’était pas quelque chose de facile. Mon nom, il me demandait mon nom. Mais ce n’était pas le temps ! Uzushio à la lune ! C'était quoi cette histoire de nom ? Pourquoi était-ce si important ?

Avec ma main libre je pris sa température. Il ne faisait pas de fièvre. Non, ce ne pouvait pas être du poison. L’effet ne serait pas aussi disparate. Ce devait être autre chose. Mais quoi ?

J’inspirai lentement. Il fallait que je reste calme. Il sourit, comme s’il tentait d’ignorer peu importe ce que c’était. Je ne pouvais le faire paniquer, pas après avoir affirmer être médecin non ?


    - Je m’appelle Omura Hatsumomo. Je suis genin. Et vous monsieur, je vois que vous êtes un shinobi … êtes-vous genin vous aussi ?


Je gardais le ton de ma voix bas, tentant de contrôler les trémolos causés par mon incertitude et ma peur naissante. Je ne connaissais pas cet homme et évidement je ne savais pas ce qui l’affligeait … Ce n’était pas une crise cardiaque, à son âge, c’était assez rare, à moins d’avoir une condition particulière. Mais si ce n’était pas une crise cardiaque … Mais oui !


    - Dites-moi … êtes vous quelqu’un d’anxieux ? Faîtes-vous des crises de panique ?


J’espérais ne pas me tromper parce que je n’avais pas d’autre solution et j’aurais honte de devoir aller m’enquérir auprès d’un des médecins de l’hôpital. J’étais une Omura, c’était un peu mon travail, mon honneur, de soigner les gens, de comprendre ce qui leur arrivait et proposer des solutions viables. Je ne voulais pas devenir la risée du clan pour quelque chose du genre. Non, non, non ! J’allais trouver ce qui se passait et j’allais l’aider. Mon honneur d’Omura était en jeu.




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Omura Hatusmomo, c’était un des seuls sons qu’il avait pu retenir. C’était un joli nom, il aimait la sonorité et trouvait qu’il y avait un certain côté artistique dans ce prénom. Elle était genin, elle était ninja et c’était en quelque sorte sa camarade dans ce pays, parce qu’ils combattaient tous sous la même bannière. Il essayait de répondre comme il pouvait, c’était de plus en plus compliqué. L’air était comme aspiré, mais ne voulait pas ressortir. Il restait coincé dans sa gorge comme une petite boule qui entravait sa trachée ou son larynx. Les larmes coulaient sans même s’en rendre compte le long de ses joues. Il se mit à baragouiner quelques mots :

« Chunin, je suis… »

Sa fin de phrase se meurt au fond de sa gorge comme le petit premier d’une portée de lapin qui se terrait le plus loin de peur d’un prédateur. Le mot avait peur de sortir, Shun avait peur. L’être et son rapport avec lui était tout simplement terrifié. L’enfant avait peur de cet endroit, car il n’aimait pas cette odeur, il n’aimait pas les gens. Il souffrait de plus en plus d’une forme spéciale d’agoraphobie. Il n’aimait pas les gens, il les aimait encore moins depuis sa rencontre avec l’autre tête bleuté. La question résonnait, être anxieux. Une crise d’angoisse, ce n’était pas quelque chose qui lui arrivait souvent. Cependant, en ce moment l’endroit n’était guère accueillant et il se sentais pris dans cet étau que l’angoisse créait en lui.

« Oui, je pense qu’en ce moment… Je suis angoissé. »

La peur, ce délicieux et désireux mal-être qui dévorait le cœur de plus d’un homme comme l’alcool pouvait se repaître du foie de plusieurs hommes. Il reprit sa respiration :

« - Je n’aime pas les gens… J’ai peur des gens… »

Il regardait les gens, il avait les larmes aux yeux. Il serrait plus fort la main de la demoiselle. Il était perdu, il essayait de se calmer. Il y arrivait petit à petit, mais c’était compliqué. Il ne comprenait pas cette sensation, mais il n’aimait pas avoir peur. Il était ce genre d’enfant à ne jamais avoir compris ce qu’était l’affection. Il n’avait jamais eu ce contact maternelle ou paternelle, il était en manque d’affection, mais surtout il n’avait jamais eu personne pour rassurer ses peurs d’enfants et à cause de cela il a fait beaucoup de transferts de ces peurs infantiles sur des peurs générales. Le principe même de la phobie. Le transfert d’émotion fortes qui n’a jamais trouvé de réponse auparavant. Il voulait, il souhaitait se guérir, mais pour ça il devait trouver un sens, une personne qui puisse le rassurer assez fortement pour avancer.




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Direction : à l'écart des regards
Omura Hatsumomo et Shun
Face à ses révélations et sa main qui serrait la mienne un peu plus fort, je compris que de rester ici n’était pas une bonne idée. Il fallait que je le sorte de là, l’éloigner un peu de la foule, au moins le temps qu’il reprenne ses esprits.

    - Monsieur Shun, pensez-vous être capable de vous lever ? De venir avec moi ? nous allons dehors, à l’extérieur, il y a un petit parc peu fréquenté pas trop loin. Ça va peut-être vous aider à vous calmer.

Tu tiras légèrement sur sa main pour l’entraîner à ta suite vers le parc. Tu faisais déjà un plan de ton itinéraire pour te rendre à destination en évitant la plus grande quantité de personne. Une fois que j’avais tout en tête, je lui dis :

    - Nous allons passer par le corridor nord ce qui nous amènera derrière l’hôpital. De là nous pourrons longer le bâtiment jusqu’au parc. Il ne devrait y avoir personne sur notre chemin. Pensez-vous pouvoir tenir le coup
?

J’étais particulièrement motivée à l’aider. La raison était simple : non seulement il s’agissait de quelqu’un dont la santé était en péril, mais je me sentais désarçonnée face à cette situation. J’allais comprendre le pourquoi du comment et l’en guérir … si l’on pouvait bien sûr guérir des gens de leur angoisse.

Était-ce seulement possible ? Nous devions avoir quelque chose à maison pour ça. C’était certain. Nous étions Omura. Rien ne nous échappait en termes de santé. Lorsque la situation présente allait être réglée, je lui proposerai un suivi médical, de chez lui ou de chez moi, de cette façon il n’aurait pas besoin de retourner à l’hôpital pour ça. Peut-être que ça lui éviterait d’autres crises …





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Monsieur, la voix de la demoiselle était étonnante, mais le monsieur était surtout comme un marteau qui s’abattait sur la tête du pauvre Shun. Il avait l’impression d’avoir vieilli de 100 ans d’un coup. C’est vrai que cette jeune fille était bien jeune, mais quand même. Il n’avait pas l’âge d’être appelé monsieur. Enfin bon, là n’était pas vraiment le problème. Un parc peu fréquenté en soi était plutôt une bonne idée, mais se lever semblait beaucoup plus compliqué pour le jeune ninja. D’un il était torse-nu avec son tatouage de lotus sur un des pecs et de deux il ne savait pas, si son corps pouvait maintenir le poids de tout son être debout. Elle ne lui permit pas de répondre, elle se levait et tirait légèrement pour que le jeune Uzujin la suive. Il n’avait pas le choix. Il se levait, mais ses jambes étaient plus ou moins ankylosés. Une sensation d’une multitude de fourmi qui s’amusait à courir à l’intérieur de ses vaisseaux sanguins à la recherche d’une ombre rouge. Les muscles étaient fébriles, mais il arrivait à avancer. Elle lui indiquait le chemin qu’ils allaient prendre, elle avait tellement sûre d’elle. Les cheveux au vent, Shun répondit simplement d’un son qu’on pourrait voir comme un grognement approbateur.

Il la suivait pour la première fois ou deuxième fois de sa vie, il faisait confiance en cet instant à une personne pour le sortir d’une situation plus que délicate. Et c’était sûrement aussi une des rare fois, où il ne suivait pas une jeune fille pour d’autres raisons un peu plus bestiales. Ils arrivèrent tous deux au niveau du parc, le chemin avait été court, mais pour le garçon en état de panique avancée. Il avait semblé durer une éternité. Le souffle était coupé, mais également il avait l’impression d’avoir effectué un marathon. Marcher avait été pour lui aussi dur que d’avoir couru sur des milliers de km. L’air était bienfaiteur, un air pur qui essayait tant bien que mal de se faire une place dans son corps. Il était en train de se calmer, car il y avait moins de gens. Cependant, cela restait compliqué son corps avait été fatigué par la crise et il était difficile de réadapter celui-ci à une musicalité parfaite. Un rythme régulier et des battements en harmonie. Il avait besoin de réharmoniser tout son intérieur. Se calmer, comprendre qu’il n’était plus en danger et surtout admirer la nature qui en cet instant était particulièrement jouissante. Entre les lumières d’une beauté rare qui tombait tel un drap sur le manteau du sol vert. L’alliance de ce doré et vert qui donnait une légère nuance de vert clair. Le doré qui se mélangeait à l’écorce des arbres qui donnaient une rougeur et une chaleur bienveillante. Un somptueux tableau qui prenait vie devant lui.
Sa voix se remit à paraître normal et d’un ton neutre il dit :

« - Je suis désolé, vous ne me connaissez pas et voilà que je suis faible devant vous. Je suis pourtant votre aîné. »



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Omura Hatsumomo et Shun
Nous arrivâmes au parc, il n’y avait personne. Heureusement, car je ne voulais pas le voir recommencer sa crise d’angoisse de plus belle, car honnêtement, je ne savais pas quoi en faire. On ne m’avait pas vraiment appris à gérer l’agoraphobie et toutes ses choses. J’étais formée pour prodiguer des soins en situations difficiles, telles les missions. On ne m’avait pas enseigné, du moins pour l’instant, comment gérer des situations comme celle-là.
J’étais encore jeune et inexpérimentée. Il manquait encore plusieurs éléments pertinents à mon entraînement de médecin, alors je devais approcher cette situation comme un perfectionnement de mon domaine.


    - Monsieur … Je suis médecin. Les gens ont tendance à se montrer vulnérable autour de moi. Les malades et les blessés me consulte parce qu’ils sont inquiets, parce qu’ils ont mal …


Je tournais la tête à la recherche d’un banc où je pourrais examiner sa blessure. J’allai pouvoir m’occuper de ce premier problème. Ensuite, je me casserais la tête pour mieux comprendre le second. Par contre, j’aurai besoin d’un peu de recul, de recherche et surtout, il me faudrait consulter maman et papa.


    - Je vis regarder votre blessure. Ensuite, si vous en avez le cœur, je peux m’occuper de faire un suivi pour votre crise d’angoisse. Elle était très violente.


Je me penchais pour mieux regarder la blessure. Ce n’était rien que ma technique des paumes mystique ne pouvait corriger.


    - Pour vote blessure, je vais d’abord faire deux techniques. L’une me donnera un bilan de votre état, et la seconde va guérir vote plaie. Est-ce que ça vous va ? Sinon … faudra retourner à l’hôpital …

Et je ne croyais pas qu’il voudrait y retourner, pas après l’état dans lequel il l’avait quitté.


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Le vent celui qui était le compagnon de ce parc. Celui qui le câlinait, le berçait dans la lumière du soleil et la noirceur de la nuit. Celui qui faisait que le parc n’avait pas peur. Le parc qui était si calme, si zen qui permettait au jeune garçon de se sentir dans un lieu sûr. Médecin, elle était médecin, le mot sonnait étrangement jolie dans sa bouche. Elle était tellement innocente que même ce mot qui d’habitude donnait de l’urticaire au jeune garçon aux cheveux longs que pour une fois, il le trouvait assez charmant. Être vulnérable que ce soit devant un médecin ou quiconque n’était pas un chose aisé et ce n’était surtout pas l’habitude de Shun. Mal, est ce qu’il avait réellement mal quelque part ? Peut-être au cœur, mais cette blessure, elle est tellement ancrée dans cet organe que c’est plutôt un compagnon. Un compagnon de vie qui est présent depuis tellement de temps.
Un simple mot sorti de sa bouche :


« -Alors, merci ! »


Elle désignait un banc qui lui servirait à étudier la blessure du jeune Uzujin. C’est vrai cette blessure que la crise d’angoisse avait éclipsée. Il était vrai qu’à la base il était venu pour cette blessure et rien d’autre.
Elle lui expliquait ce qu’elle allait faire de sa blessure. Utilisé une technique médicale de ninja. Une qui va faire un bilan de la blessure et la seconde pour guérir la plaie. Elle lui demandait si ça allait, si ça lui convenait d’être soigné. Il la regarda et lui dis d’un ton calme :


« - Bizarrement, je crois que je peux avoir confiance en vous. »


Il n’avait jamais ou presque prononcer ces différents mots. La confiance était une émotion ou un sentiment qu’il ne connaissait quasiment pas. Il n’en avait jamais connu la saveur ou même l’exquise prémices d’une esquisse de ce que cela pouvait être.


« - Avez-vous l’habitude d’avoir des patients ? »


Il voyait en cette jeune kunoichi un art de parler assez intéressant. Elle avait beau être jeune, elle était quand même capable de calmer un malaise qu’il avait enfoui au plus profond de son être. Elle avait réussi là ou plus d’un n’avait jamais réussi. Enfin, ce n’était pas encore gagné. Il avait encore besoin de temps, de temps pour accepter la présence des gens. De temps pour comprendre ce qu’est la nature humaine.



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Omura Hatsumomo et Shun
L’homme devant était étrange … à moins que se fut qui n’accordais pas ma confiance facilement. Peut-être était-ce parce que j’étais un médecin … les gens avait l’habitude de faire confiance aux médecins plutôt facilement … Un adulte, un ninja de rang supérieur dépendait de moi. Oui, c’était exactement ce à quoi je servais, mais maintenant que la théorie passait à la pratique …

J’avais déjà eu des patients adultes. J’avais déjà aidé à sauver des vies, j’en avais déjà perdue également. De soigner quelqu’un ou d’être mise face à sa vulnérabilité … Ce n’était nouveau ou étrange. Le parc, peut-être ? Non plus. Je n’arrivais pas à mettre le doigts dessus, mais cet homme devant moi il me faisait confiance et il l’avait articulé en mot, devant moi.

J’exécutai ma technique de soin pour ainsi en tirer une analyse précise de l’état de sa blessure. Effectivement, c’était comme je l’imaginais, rien de bien grave, mais même pour un shinobi aguerri, une plaie pouvait être assez embêtante.

J’exécutai ensuite ma technique de la paume mystique pour activer la guérison. Je travaillais silencieuse, méticuleusement. Ce ne fut donc pas très long avant que mon chakra eu refermer la plaie laissant un vague sensation de picotement sur sa peau. Lorsque je relevai la tête, je lui souris.


    - Voilà. Vous devriez être comme neuf ! Pour répondre à votre question, oui, j’ai l’habitude d’avoir des patients, mais en général, je les vois à la clinique, pas dans un parc.


J’avais dit la dernière phrase avec un petit rire. Je trouvais la situation farfelue, mais assez enrichissante. L’effet qu’un lieu pouvait avoir sur quelqu’un et sur ma propre capacité à apporter les soins appropriés … Il faudrait que je trouve une façon de calmer mes patients dans toutes les circonstances, sans quoi, il allait probablement m’arriver de pas pouvoir les assister de façon adéquate.


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