Je suis une kunoichi, mais pas que... Je ne suis pas infatigable ou sans coeur, parfois je peux me laisser emporter par mes sentiments ou je peux m'effondrer de fatigue, parfois j'ai des envies et des besoins. Je suis humaine. Alors, comme cela fait un moment que j'enchaîne les missions,j'ai besoin de prendre du recul et de me reposer. Ma vie ne peut pas se résumer à servir mon clan. Je me suis rendue compte que j'avais besoin de faire une pause lorsque j'ai regardé le score de Shogi. En effet, je suis en compétition avec mon grand-père depuis quelques années et j'ai perdu les dix dernières partie alors que deux mois plus tôt nos scores étaient très proches voire identiques. Ce n'est donc pas normal que le fossé entre nous se soit tant agrandi.
Pour me ressourcer, j'ai choisi d'aller aux sources chaudes qui se trouvent non loin du domaine de mon clan. Ce genre d'endroit est généralement calme et apaisant. Selon ma grand-mère, on peut y faire de bonnes rencontre et tisser des liens importants. Je n'y crois pas vraiment. Je ne suis pas vraiment faite pour les relations sociales, je ne sais jamais comment me conduire avec les autres et j'ai parfois des difficulté à me montrer chaleureuse ou moins froide...
Arrivée à une auberge offrant un accès à des sources d'une beauté inouïe, j'y entre et je me présente à la réception pour y demander une chambre avec toutes les options possibles et imaginables. Si je viens là, ce n'est pas pour rien. Soit je me prélasse à cent pour cent, soit je ne cherche pas à me détendre du tout. Une fois dans ma chambre, je retire mes chaussures pour mettre les chaussons de l'établissement avant de me dévêtir pour mettre le yukata m'étant réservé. J'enlève également mon pendentif à l'insigne des Nara et le range précautionneusement dans la sacoche accueillant mes armes ninja.
Puis, je quitte la petite pièce où je vais dormir pour me rendre aux sources chaudes. Passant par les vestiaires, je me déshabille et saisis une serviette que j'enroule autour de mon corps avant d'aller me rincer, déposant ma serviette pour vider un sceau d'eau sur mon corps nu et frotter celui-ci avec une serviette réservée à cet usage. Saisissant de nouveau ma serviette, je la dépose à côté de l'endroit où je m'installe, c'est à dire sur le rebord des bains. J'observe le somptueux paysage qui s'offre à moi et je ferme les yeux quelques instants, profitant du calme. Je suis seule...
Yamanaka Sayuri
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Moment de détente partagé, la chaleur de l'eau et quelques coupes de saké
Détente
Tu ne cherchais pas à prendre de pause, mais étant une kunoichi spécialisé en infiltration, tu devais prendre soin de ton corps. L’entretenir, t’assurer que ta peau brillait et qu’elle était toujours agréable à regarder, t’assurer que tes cheveux ne perdaient jamais leur lustre … Tu devais toujours garder une attention particulière à ton apparence. Il te fallait être séduisante en permanence, même si cela faisait trois mois que tu passais en pleine forêt loin de la civilisation. Ce n’était pas le cas cette fois-ci. Tu venais à peine de quitter le domaine des Yamanaka, mais tu savais que ce pouvait être une possibilité.
Tu entras dans l’auberge et réserva leur plus belle suite. Lorsque tu allais aux sources chaudes, tu aimais être dans le luxe, non que ce fut nécessaire, mais si jamais l’une de tes futures victimes t’y voyait, il serait plus facile de faire croire que tu faisais parti de la noblesse de cette façon.
Tu pris le temps de t’installer avant de te changer pour prendre la direction des bains. Sur ton chemin tu t’arrêtas pour acheter deux bouteilles de saké. Tes bouteilles et une coupe en main tu allas dans les bains. Tu posas le tout sur un cabaret que tu posas juste à côté du bassin.
Tu entras enfin dans le bain lentement, savourant la chaleur de l’eau contre ta peau. Tu fermas les yeux de délice.
Tu avais toujours apprécié la sensation apaisante des sources chaude sur ton être. L’eau déliant tes muscles, l’air humide qui t’emplissait les poumons, te forçant à bien inspirer. L’odeur du savon de l’espace dédier à se laver te chatouillait les narines.
Tu te laissas glisser jusqu’à être assise, laissant ta tête rouler vers l’arrière, pour la laisser reposer contre le rebord du bassin. Les yeux fermés, la respiration lente, tu t’octroyais un moment de pure détente.
Un soupir d’aise franchi la barrière de tes lèvres. À ce moment tu regrattais de na pas avoir inviter Ao à un tel moment. La prochaine, tu l’inviterais. Tu savais qu’il n’allait pas refuser.
Mes cheveux sont coiffés en chignon, retenus par une pince et un ruban. C'est contraire aux coutumes locales et aux règles de bienséance de laisser tremper ses cheveux dans l'eau. Et oui, les ninjas peuvent se montrer respectueux. Je trouve d'ailleurs cela essentiel pour pouvoir vivre en communauté et je n'imagine pas un seul être vivant vivre seul, loin de tous. Je ferme les yeux et respire l'air pur des lieux. Si je ne me trompe pas, il y a des herbes médicinales dans l'eau. Certaines sont apaisantes, d'autres permettent de soigner la peau. Je ne suis pas une spécialiste mais j'ai quelques connaissances, comme la plupart des Nara, puisque nous vivons dans une zone où pousse bon nombre de plantes aux effets divers que nous vendons pour une belle petite somme.
Quelqu'un entre dans les bains, j'ouvre les eux pour observer la femme. Elle ne me gêne pas, mais cela me rassure de savoir qui est là, vérifier qu'il ne s'agit pas d'un ou d'une ennemie. Je n'y peux rien, je suis comme ça. L'inconnue a une belle peau, ses traits sont très fins. Son visage est beau. Ses cheveux aussi sont magnifiques. Elle doit être populaire auprès des hommes, à condition d'être plus agréable que je le suis. Je me demande d'où elle vient et si elle est déjà venue dans cet établissement. Civile ou kunoichi ? Je la regarde, silencieuse, ne laissant dépasser de l'eau que ma tête...
Je soupire. J'aime la solitude. J'aime la solitude parce que seule, je ne me casse pas la tête à essayer de plaire aux autres et je ne suis pas perpétuellement en train de m'interroger pour savoir si ce que je fais est bien ou mal. Quand il n'y a personne, je n'ai pas besoin de me soucier du langage corporel, que je souris ou pas cela n'est pas un problème. Pourquoi les humains ne sont-ils pas comme les cervidés ? Si tout le monde était un cervidé, tout serait plus simple.
Yamanaka Sayuri
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Moment de détente partagé, la chaleur de l'eau et quelques coupes de saké
Chaleur bienfaisante et coupes de Saké
La chaleur du bain contre ta peau, l’humidité de la vapeur, ton cou nu contre la pierre, tu étais bien, trop bien. Tu restas immobile quelques minutes à savourer la sensation de détente qui déliait tes muscles apaisait ton esprit agité.
Tu te servis une petite coupe de saké que tu dégustas les yeux fermés encore une fois. C’était ça la vraie vie : des sources chaudes, du silence, du saké … Quoi que tu préférasses être seule, mais tu n’allais pas faire un plat pour seule femme prenant son bain plus loin dans la baignoire.
Tu soupiras d’aise. Tu t’étais immergée jusqu’aux épaules et avait appuyé ton coude droit contre le contour du bain, puisque c’était avec ce bras que tu tenais ta coupe de saké. Tu pris une autre gorgée, laissant tes papilles se réjouir des fines nuances de ton breuvage.
« hmm… »
Les sources chaudes de la Côte Verdoyante étaient mondialement reconnues et attiraient beaucoup de touriste et toi tu avais la chance d’y vivre. Les sources étaient toujours à quelques heures de marche de chez toi, alors pourquoi n’en profitais-tu pas plus souvent ? Être Kunoichi prenait beaucoup de temps et tu n’avais pas toujours la chance de te reposer, enfin, tu ne la prenais pas souvent, soyons honnête. Tu n’aimais pas te reposer, mais lorsque tu te le permettais, tu appréciais particulièrement la sensation.
Tes cheveux étaient également remontés en chignons sur ta tête, pou éviter qu’ils ne trempent dans l’eau. Habitant sur un territoire couvert de sources chaudes, tu avais été initiée aux petites conventions de ce genre que tu appliquais presque religieusement.
Tu remplis ta coupe de nouveau, lorsque tu la vidas. Tu aimais cette saveur, peut-être en rapporterais-tu chez toi pour savourer près du lac, à l’arrière du domaine ? L’idée était alléchante, tu la remisas donc dans un coin de ton esprit, espérant ne pas l’oublier tout bêtement.
J'observe le paysage, silencieusement. En même temps, que pourrais-je faire de bruyant ? Nager ou jouer dans l'eau ? Ce serait stupide, personne ne fait ça, à l'exception d'enfants mal élevés. La baignade dans ce genre de source est sacrée pour ceux du coin -un peut comme les Nara et Inari-, il y a des règles particulières à respecter. Sinon, je pourrais parler, mais sans interlocuteur, cela n'a aucun sens et j'ai l'intime conviction que la femme avec laquelle je partage mon bain n'a pas envie de communiquer, sans compter que je ne serais certainement pas capable de tenir une conversation correcte étant donné mon niveau de sociabilité faible. Il y a quelques exception, quelques personnes avec lesquelles je peux communiquer normalement, ou presque, mais certainement pas une inconnue. Je pourrais chanter, mais cela gênerais sans doute la femme.
Je réfléchis. Je me demande quelle est la prochaine étape à franchir, une fois le bain pris. J'ai entendu quelque chose sur une boisson spécifique qui accentuent la sensation de bien être, je ne me souviens pas de sa nature mais il y aura sans doute quelqu'un pour me renseigner. Les gérants de l'auberge, sans doute, me répondront. Cette femme, peut-être... Cette femme semble être dans son élément, elle vit surement dans les alentours et doit connaître, par conséquent, les us et coutumes des lieux. Cependant, je ne vais la déranger pour cela.
Ce n'est pas facile de se détendre... Même pour ce genre de moments de la vie quotidienne il y a des règles à suivre, l'humanité est véritablement difficile...
Yamanaka Sayuri
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Réflexions
D’un geste pensif, lent, ta main faisait de petits cercles sur le côté du bain. Ta compagne imprévue gardait le silence, chose que tu appréciais. Tu n’avais pas particulièrement envie de socialiser dans tes quelques instants de repos.
Tu repensais à tes dernières missions. Pour l’instant, rien ne t’avait particulièrement émoustillée. Des missions de routines d’un ennui sans égal. Un défi te ferait le grand bien. Quelque chose qui te pousserait à user de tes techniques de derniers recourt ou tu pourrais te servir de tes poisons ou de tes différents talents, ceux que tu cultivais depuis si longtemps.
Il fallait bien avouer que les dernières missions, bien qu’elles étaient de routine, n’étaient pas particulièrement dans ta palette. Tu étais spécialisée en infiltration et on t’avait envoyé faire de l’escorte, enquêter un orphelinat hanté, du nettoyage de contrebandiers …
Un soupir t’échappa. Tu désirais retourner dans ta zone de confort, faire quelque que chose qui te correspondait davantage. Tu devrais en discuter avec Ao, après tout vous étiez une équipe et tu ne voulais pas le brusquer, surtout depuis votre dispute. Tu prendrais ton mal en patience et t’assurerais qu’Ao était mentalement et physiquement prêt pour une mission d’infiltration de haut calibre avant de l’y traîner. Après tout, si la mission échouait, tu courais le risque de perdre un de tes très rares amis. Tu n’étais pas un médecin. Tu ne pouvais pas simplement tenter de refermer les plaies si tout tournait au vinaigre. Peut-être que tu pouvais apporter quelqu’un spécialiser en iroujutsu dans la prochaine mission ? Peut-être que de faire ainsi te rassurais de la sécurité de ton équipier.
Quel casse-tête. Quel merdier. Quelle histoire.
Tu pris une autre gorgée de ton saké savourant la saveur roulant sur ta langue. La chaleur se diffusant dans ta gorge, ton œsophage et ton estomac. Tu souris alors que tu te dis que cette sensation était due à un poison, car, en réalité, l’alcool n’était qu’un poison glorifié. Un poison que tu avais rapidement appris à apprécier.
Passant une main sur mon visage et remarquant la chaleur de celui-ci, je me lève, lentement, et sors de l'eau en enroulant la serviette autour de mon corps pour éviter de souffrir de la chaleur. Je remarque à ce moment-là que c'est déjà trop tard, ma tête se mettant à tourner dès lors que je me tiens droite, sur mes pieds. Je me retiens de tomber grâce à la présence d'une palissade sur ma gauche et je me laisse ensuite glisser lentement contre celle-ci pour m'asseoir sur le sol. Je ne pensais pas qu'un bain sensé être bénéfique pour le corps pouvait avoir de tels effets enfin je savais que l'on pouvait se sentir mal, mais pas à ce point ni même si vite. Ou peut être que je n'ai pas vu le temps passer...
Je prends une grande inspiration en fermant les yeux et j'expire en les rouvrant, puis je tente de me lever tout en m'appuyant contre la palissade afin de prendre le chemin des vestiaires. Sans jeter ne serait-ce qu'un regard à la femme qui se prélasse encore dans l'eau. En fait, je n'aurais peut être pas dû venir ici pour essayer la méthode de relaxation des locaux. Généralement, lorsque je me lave, je me dépêche afin de ne pas perdre de temps avec des choses superflues. Voilà ce qu'il en coûte de changer ses habitudes. Quand j'arrive enfin à proximité de mes affaires, une fraction de seconde après avoir abandonné la palissade, je trébuche et m'étale sur le sol.
- Aïe !
Je pense que je ne reviendrai pas ici...
Yamanaka Sayuri
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Réflexions
N’étant pas de nature chaleureuse, ou l’ayant étouffée très jeune, tu n’avais rien à dire à cette femme avec qui tu partageais un bain. Tu t’efforçais d’ignorer sa présence de toute tes forces, car après tout, tu aurais vraiment préféré avoir ses bains pour toi seule, mais lorsqu’il était question de publique, il n’était pas rare que tes rêves disparaissaient en fumée. Un soupire, il fallait bien s’y faire.
Ce qui changea ton point de vue de la situation fut lorsque le femme trébucha, lâchant un : aïe qui ne fait pas laisser entièrement de marbre. Il serait malséant de l’ignorer, surtout si elle s’était sérieusement blessée. Tu pris alors ta force à deux mains, mettant sur ton visage ton masque de fausse gentillesse, de chaleur froide, de fausse empathie. Tu te levas et te précipitas vers elle. Une de tes mains se posas sur son épaule.
Ton regard scanna son corps, un corps entraîné, un corps de ninja. Et à voir son visage et ses formes tu n’hésitais pas à dire qu’elle devait opérer dans la même branche que toi. En infiltration, en secret et en assassinat. Peut-être que tu te trompais, mais se serait un réel gâchis de gaspiller un tel visage, un tel corps sur une spécialisation ninja. Aller, ce n’était pas le temps de se poser ce genre de te poser ce genre de réflexion. Il fallait d’abord t’assurer de son état et du clan auquel elle appartenait, car il fallait bien te l’avouer, une femme au corps de ninja, ne pouvait venir ici sans raison. Peut-être étais-tu simplement paranoïaque ? Peut-être même que tu te trompais sur sa profession, mais il fallait bien avouer que tu avais l’œil pour les détails après tout, il fallait kunoichi pour en reconnaître une autre.
H.S:
Désolée du délais, tu as le droit de me fouetter !
Je suis à terre, un peu sonnée... La jolie jeune femme avec laquelle je partageais mon bain est maintenant ici, juste à côté de moi, elle semble s'inquiéter. Sa voix résonne dans ma tête. J'ai trop chaud... J'ai l'impression que mon corps va fondre et que ma tête va exploser. Apparemment, les bains pour se détendre sont bien plus durs à prendre que ceux pour se laver et, ne sont apparemment pas faits pour moi.
C'est gentil, de sa part, de s'inquiéter. Si elle s'inquiète véritablement. Je sais mieux que quiconque que certaines femmes savent très bien jouer la comédie, pour être bien vues par la société, pour extorquer de l'argent ou pour assassiner. Cependant, je ne suis pas en mesure de faire ma difficile. Mais, même dans cette position, je ne sais quel comportement adopter... C'est une étrangère... Est-ce que je devrais me montrer souriante ? M’apitoyer sur mon sort ? Quelle intonation prendre ? Ce n'est pas une cible alors je n'ai pas à me faire passer pour ce que je ne suis pas or si je reste telle que je suis habituellement, elle risque de ne pas apprécier mon comportement. Je n'aime pas les relations sociales avec les humains...
- Oui... Je ne suis pas habituée à aller dans des sources chaudes... Je suis apparemment restée trop longtemps... Pourriez-vous m'aider à me relever ?
J'ai décidé de ne pas m'embarrasser d'un masque. J'ai été sincère et je n'ai pas fait usage d'une expression ou d'une intonation spécifique. Mon visage est sans doute rouge. Je plisse les yeux afin d'essayer de voir correctement et je tend ma main droite en direction de la créature aux cheveux rosés. J'attends un quelconque geste de sa part, témoignant sa volonté de me prêter main forte.
En la regardant un peu plus attentivement, je songe qu'elle pourrait être une kunoichi, comme moi... Qu'est-ce qui me permet de penser cela ? Sa façon de se tenir ou peut-être ses muscles... Ce n'est pas une certitude, mais une possibilité... De toute façon, tout est possible, ou presque, dans ce monde...
HRP:
Fouette Sayuri avec amour. Voilà, t'es pardonnée
Yamanaka Sayuri
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Moment de détente partagé, la chaleur de l'eau et quelques coupes de saké
Réflexions
La femme te regarda, son regard légèrement hagard. Elle fait un coup de chaleur. Ses propos suivant te le confirment. Tu lui souris. Sur ton visage est peint une expression d’inquiétude, mais tu n’en ressens rien. Il ne faudrait pas alarmer les potentiels proie qui pourraient passer par là. Tu lui tends la main pour l’aider à se relever. Une fois qu’elle est sur ses pieds, tu fais un pas par en arrière, lui laissant son espace personnelle.
Elle t’observe, tu l’observes. C’est presqu’une partie de qui va tenir le plus longtemps. Tu pourrais rester là des heures s’il le fallait, mais ce n’est pas ton intention. Tu ne veux pas l’irriter ou la faire douter.
« Si j’étais vous je sortirais prendre une bonne bouffée d’air. N’hésitez pas à prendre beaucoup d’eau et restez loin du soleil, les étourdissements devraient passer. Si jamais vous avez de l’eau tentez d’en mettre sur un morceau de tissus et appliquer sur votre front ou votre cou, ça vous aidera à vous rafraîchir. »
Tu te retournes retenant un soupir. Tant pis pour le bain, tu reviendras demain, pour l’instant tu allais prendre ce qu’il te restait de saké, tes coupes, puis, tu fileras dans ta chambre, loin des regards curieux, loin des autres êtres humains. Dire que tu étais venue ici pour te reposer, te voilà à jouer les bons samaritains pour une étrangère dans un bain.
Une fois tes coupes remises sur ton petit cabaret, tu prends le tout et te diriges vers la sortie.
« Je vous souhaite une bonne journée, si jamais votre état empire, je ne suis pas médecin, mais je peux essayer de vous aider, demandez Sayuri à la réception. »
Tu ris gentiment en lui offrant un autre sourire. Tu t’en fiche de son état, mais tu as l’habitude de tes masques et ici, plus que tout, tu as besoin de le garder, car après tout, un jour les côtes verdoyantes des sources chaudes appartiendront aux Yamanaka, ses gens seront les tiens. Il faut faire bonne impression, non ?
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