Regarde toi, debout, à l'aube, totalement hésitante, pourtant ... tu en es sûre, c'est bien la meilleure des choses à faire, pas pour toi. Pour les autres, pour le reste. Tu t'en ai finalement convaincu, les rencontres que tu as faite, ces derniers temps, t'en ont convaincu. Edelweiss, Kameyo, le minet, tant de personne qui, au final, t'avais bien fait comprendre que le monde était toujours aussi pourri de l'intérieur. Il se voilait juste la face en prétextant que les villages symbolisait l'unification. Foutaise ... tu ne peux le nier, ils ont apportés une paix, mais ... elle ne sera qu'éphémère, comme toute les autres, dire le contraire serait un mensonge et une idiotie. Alors oui, tu comptais trahir Uzushio, mais pas éternellement, tu ne voulais pas leur déclarer la guerre. Hisame te manquera, Sachi aussi, ton petit trésor, ton soleil qui venait de naître, trois mois en arrière. Aiko, tes parents, même Hatsumomo ... soupirant, ton sac était prêt, ta mission était simple, une rang C, c'était parfait.
Tu devais livrer une lettre de la part d'une jeune femme, à destination de ses frères en voyage à Hi, cette mission était idéale pour toi. Tu pourrais déserter sans grande conséquence, de plus, tu es censé trouver ces dits frères, ainsi, le village mettra du temps avant de s'inquiéter, sans doute une petite semaine. Cela te laissait donc une semaine pour rejoindre Inari, cet endroit dont t'avais parlé Kameyo. Soupirant, tu embarquais alors dans le premier bateau menant à Hi et ... tu posa pieds à terre aux alentours de midi, dans un village qui semblait plutôt riche, ou du moins, depuis la fondation de Konoha, le commerce portuaire semblait florissant, ayant alors une brillante, tu n'allais pas le nier, tu étais pas en sécurité désormais, alors il te fallait faire peau neuve, ne plus être reconnue, faire en sorte ... de ne plus être Katsumi Uzumaki, dur n'est-ce pas ? Mais, c'est ça, ou être traquée jour et nuit, et ramené au village que tu as déserté, où tu sera probablement condamné lourdement. Un coiffeur, c'est ce qu'il te fallait donc. Dans un si beau village, il y aurait bien ça, enfin, il semblait bien évolué ce village, donc pas de doute. D'ailleurs, en faisant un tour de celui-ci, tu en trouva un assez vite, la suite, on ne va pas décrire un tour chez le coiffeur. Tu fis juste en sorte d'avoir des cheveux ondulés et de couleur orange plutôt que rouge. Je t'assure qu'on te reconnaissais déjà beaucoup moins. Puis, vint le moment du départ ...
Tout était prévu, regardant la lettre, avant de la ranger dans tes poches de cette façon, tu aurais un justificatif, le doute persistant en toi, alors que tu t'enfonçait dans cette grande forêt de Hi ... te voilà désormais traîtresse aux yeux du monde sans doute, ou tu le sera bientôt, mais tes projets sont nobles de coeur et tu priais pour qu'un jour, ils le comprennent, et, cachant ce bandeau ninja dans ton soutient-gorge, tu ne savais pas si tu partirais réellement ou non, mais... tu débutais ce long voyage, qui serait probablement bien dangereux, après tout ... tu es en terre inconnue et, bien que tu sache où aller, tu n'es pas une habituée de la région, sachant juste que tu devais traverser Hi d'est à l'ouest, afin d'arriver à Inari, vêtue d'une cape, chaude, sombre, sans enfiler de capuche.
Le trajet était, néanmoins, long, et tu en avais bien pour une semaine de route, et encore, à condition de ne croiser aucunes encombres, ce qui était bien moins certains que tes objectifs. Seule, tu ne pouvais te permettre de voyager de nuit, et, bien que celle-ci tombe tard en cette saison chaude, elle finit toujours par pointer le bout de son nez à l'horizon. Chance pour toi, ou plutôt, normalité, tu croisa la route d'une auberge, en soit, ce n'est sans doute pas ce qui manque dans la région. Au vue de la taille du pays, elles doivent être nombreuses à accueillir des voyageurs de tout horizon, dans divers états d'esprits. Sage et prudente, tu pris la décision de t'arrêter ici pour la nuit, tandis que le crépuscule se faisait insistant sur le ciel bleu de la journée. Ainsi, t'asseyant à une table, tu mis la tête dans tes mains, le temps de réfléchir au lendemain, de comprendre la gravité de tes actes, la gravité ... de ta trahison.
- Je vous sers quelque chose ? - Mh ... non merci ...
Tu n'avais pas franchement faim pour le moment, malgré l'estomac vide, tu étais pensive, pourtant tu avais conscience que tu devais manger un peu, mais ... on verra cela plus tard n'est-ce pas ? Un peu plus tard, dans la soirée, oui, sans doute ... assise, là, dans une auberge plutôt agréable à occuper semble-t'il au vue de la propreté des lieux et du calme ambiant malgré quelques fêtards présent, comme ce duo au loin, qui, semblaient fortement alcoolisés et commençaient à danser en s'embrassant plus fougueusement que tu n'aurais su le faire auprès d'Hisame. Enfin ... la suite, tu la connais pas encore pour ce soir ...
♡ Montre-nous pattes blanches, Lady Lapine, ou les loups souffleront
Stalker, suivre et filer tout un chacun est ma spécialité première, j’en conviens. Néanmoins, il ne faut pas oublier quel es mon rôle premier au sein du clan Senju… gérer la bourse, augmenter le fonds de roulement et donc alimenter la trésorerie en continu. De fait, il est de mon devoir de vadrouiller à travers le monde (même si en ce moment mes missions ne se concentrent que sur le limitrophe de Konoha, voire du pays du Feu, mais très rarement au-delà). A cet effet, Naoshige m’a envoyé dans une ville florissante et en plein essor, aux abords du port, à l’Est du pays. Là, j’ai donc rendez-vous avec un riche marchand qui possède plusieurs marchés dispersés aux quatre coins du monde. Mon but ? L’accompagner à l’international, moyennant finances. Non pas que je sois le meilleur dans le domaine, mais avoir l’appui (et l’aval) d’un membre du clan émérite de la Feuille est toujours un plus non négligeable. C’est un peu comme s’il achetait une marque à incorporer (voire broder) sur ses sacs d’épices. Le rendez-vous étant programmé pour le milieu de matinée, cela me laisse donc le reste de la journée pour vadrouiller un peu, voire même prospecter les alentours, des fois qu’une opportunité se présente. Du moins, c’est ce que j’avais prévu en arrivant. En effet, une fois mon entretien terminé (et le contrat signé), j’ai décidé de me promener, repérer les échoppes et autres établissements de divertissement qui peuplent cette active bourgade.
Toujours à l’affût (mauvaise habitude, j’en conviens) de tout et analysant tout ce qui peut bien se passer autour de moi, force est de constater que les habitants se ressemblent tous : cheveux noirs (voire ébène), tenue du village (bien que similaire à celle de Konoha) … Seuls les traits physiques et intrinsèques aux personnes me permettent de les différencier. Aussi, quelle est ma surprise quand j’aperçois une fort jolie rouquine au détour d’une rue de la place marchande et commerciale ! Non pas qu’elle m’intéresse, mais je me demande bien ce qu’une étrangère peut faire en ces terres. Bah, peut-être est-elle là pour parler affaires ou que sais-je… Aussi je commence une pseudo filature jusqu’au moment où elle décide d’aller chez le coiffeur. Je souris ; il y a bien longtemps que je n’y suis pas allé et je dois bien avouer que cela ne me ferait aucun mal… Mais pas maintenant. Je n’ai pas forcément prévu cette dépense aussi je me dois de résister à la tentation… Et cela risque d’empiéter sur mon budget femmes et alcool, alors je me ravise. Cela dit, je reste près de ce visagiste et scrute le moindre bâtiment face à moi. Je dois bien avouer qu’ils sont de très bonne qualité et facture et j’en viens même à me demander s’il n’y a pas moyen d’investir un tant soit peu dans l’immobilier, dans la pierre. Perdu dans mes pensées et autres plans économiques, je ne me rends pas compte à quel point le temps passe vite. Soudain, la femme – vêtue d’une cape, d’ailleurs – rousse qui était venue se faire une nouvelle coupe ressort mais… Encore un peu et je ne la reconnaissais pas. Heureusement, j’ai toujours eu cette facilité à analyser les traits de mes interlocuteurs… C’est ainsi que j’ai pu faire le rapprochement. Mêmes traits, mais sa coupe est drastiquement différente. QU’elle fasse un carré plutôt que de garder sa crinière relâchée, je le conçois. Mais passer du tout au tout, jusqu’à carrément changer de couleur et de type de mèches ? Voilà qui a tendance à m’intriguer.
Méfiant et quelque peu parano, je me mets donc à la suivre de nouveau. Bien plus distant et concentré, je la laisse prendre quelques mètres (de manière à ne pas éveiller ses soupçons, sait-on jamais) d’avance. Là, j’analyse le moindre de ses mouvements, la moindre de ses visites. Rien d’alarmant ne me saute cependant aux yeux. Voilà qui est fort regrettable. Mais je ne vais pas m’arrêter là, de toute façon la nuit commence à tomber. Ma journée ayant été fatigante, je me dois de me reposer… Et c’est ce qu’elle semble vouloir faire aussi puisqu’elle ouvre la porte d’une auberge. Mon visage s’illumine : parfait ! Mais pour ne toujours pas paraître suspect, je décide d’utiliser une de mes techniques de dissimulation favorite et change donc toute mon apparence à l’aide d’un simple mudra. Là, je semble plus grand, mais aussi plus âgé. Une bonne dizaine d’années s’en prennent à mon visage. Mon style vestimentaire aussi est tout autre : une tunique verte ample, des getas somme toute classiques et, enfin, un bob vient recouvrir ma tête, cachant un peu mes yeux et ma nouvelle chevelure. Puis je rentre dans la taverne et m’installe dans un coin, draguant les quelques femmes passant par là pour ne pas me fourvoyer. Aussi, je commande une première pinte, ne cessant d’observer la suspicieuse étrangère…
❝ the truth. ❞
made by MISS AMAZING.
Récapitulatif:
Santé: 100 % Chakra: 98 %
Résumé: Fu file Katsumi sous Dai Henge, dont l'apaprence se trouve être le gif utilisé.
Technique utilisée:
Technique inventée
DAI HENGE 【TECHNIQUE DE TRANSFORMATION SUPÉRIEUR】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur utilise une version avancée du Henge no jutsu qui lui permet de prendre l'apparence d'objets, d'armes, d'animaux, d'éléments du décor (comme des rochers) ou de personnes de taille dépassant largement la sienne (sans pouvoir toutefois se changer en Bijuu) ou largement inférieure à la sienne (n'allant pas plus petit que cinq centimètres). La transformation est aussi plus réaliste, mais le poids de l'utilisateur reste inchangé, tout comme son odeur. Un ninja de rang supérieur ou égal à l'utilisateur pourra desceller la supercherie, s'il n'est pas distrait et recherche l'utilisateur.
Rumeurs, rumeurs. Comme à son habitude, le village caché des feuilles en est rempli, et, bien que mon oreille ne puisse pas ne pas y prêter attention, je préfère ne pas en tenir compte. Le chien d'un jônin est mort, des genin sont promus chuunins, d'autres chuunins stagnent, le frère d'un ami sort avec la femme d'un autre ami en secret... Enfin, vous voyez le style. Et toujours racontées par le même style de mégères aigres et antipathiques, dont la seule utilité a sans doute été de maugréer que de toute façon, c'était mieux avant. Haussant les épaules, mains dans les poches, mon indifférence caractérise assez bien ce qu'elles m'inspirent. Pourtant, a mon passage, elles ne peuvent s'empêcher de me lancer une pique...
"Un homme, jeune, accompagné d'une fille plus jeune... Ils chercheraient des gens de la famille Akane. Oui, comme le drôle de Chuunin à l’œil bizarre. Près d'Uzu, à la frontière ? Peuh, m'étonne pas, de toute façon il m'a jamais inspiré confiance ce gosse."
Je soupire un long moment, m'immobilisant, las, hésitant à répliquer ou non devant leurs railleries. Mais les vielles peaux préfèrent arrêter leur discussion, comprenant qu'elles avaient potentiellement dépassées les bornes. Mon œil non bandé les suit, chargé de dégout, tandis que leurs remarques continuent à tourner dans mon esprit. J'ai appris à les ignorer depuis longtemps, mais je reste quand même touché quand ce genre de réflexions me traversent... A croire que j'ai recommencé à me construire un égo. Risible.
Toutefois.
Une rumeur reste une rumeur. Non fiable, stupide, exagérée. Peut être même inventée de toute pièce pour m'ennuyer, me faire souffrir. Mais... Mais je dois aller vérifier. Cette quête familiale est devenue fondamentale pour moi, peut être trop importante. Et si elle est fondée, ça veut dire que je ne suis pas seul. Ça veut dire que quelque part, peut être, des gens partageant mon sang vivent encore, et que peut être, peut être, je pourrai les trouver là bas. Une très brève introspection me suffit à prendre ma décision : un voyage s'impose. Je n'ai pas de missions en cours, les shinobis Konohajin sont bien assez nombreux pour se passer de moi et de mes piètres services. Je peux bien les laisser un moment pour allez jeter un œil la bas... C'est pas si grave...
Mon voyage se passe sans encombre, il faut dire que les shinobis clairement affichés ne sont que rarement ennuyés, et l'insigne sur mon bandeau affiche parfaitement mon appartenance, ainsi que le message envoyé par mon attitude un peu blasée : j'ai un truc a faire, laissez moi tranquille.
Après quelques questions et donc un voyage relativement long, j'arrive vers la ville d’où semble provenir la rumeur. Des voyageurs interrogés semble corréler cette version des faits, et tout indique que cette petite cité portuaire en est la source... Chacun de mes pas m'en rapproche, et mon excitation grandis au fur et a mesure. Oui, j'allai peut être enfin avoir les infos après lesquelles je cours depuis plus d'une année. J'allai retrouver mes racines !
Je passe les portes de la ville en début de soirée, dévisageant les visages dans la foule, aux aguets, avant de me concentrer. C'est une démarche complètement stupide que de chercher des inconnus en les dévisageant, voyons. Je décide donc de me diriger vers un bâtiment ou ils auraient étés susceptibles de chercher des informations... la taverne. Je déambule un court instant dans les rues de la cité, rustique mais accueillante malgré les odeurs rances provenant de poissons ou autres mets avariés, typique de ce genre de villes, avant de finalement tomber sur l'imposant bâtiment, que devine être l'auberge par son flot de personnes entrant et sortant, ainsi que l'odeur parfumée qui s'en dégage. Je prendrais bien un repas, en plus de mes infos...
J'entre en poussant calmement les portes, n'essayant pas d'être discret mais ne voulant pas non plus trop attirer l'attention... même si je sens des regards glisser sur moi, et sur mon bandeau dissimulant mon œil. Un shinobi attirera toujours les regards des simples gens, que ce soit par inquiétude, suspicion, ou juste curiosité. Toujours avec la même dégaine, mains dans les poches, je marche jusqu'au comptoir, notant que le vacarme des conversations un légèrement baissées depuis que je suis entré dans la pièce. C'est... fatiguant. Mais je le cherche un peu, je crois. Bref. Je m'adresse directement à l'homme tenant le comptoir, qui doit surement être l'aubergiste. Un petit homme, au gras volumineux, et à la moustache frémissante. Il me devance :
"Salutations, shinobi ! Que puis je te servir ? Repas ? Lit ?"
Un peu nerveux, je le soupçonne de vouloir me faire dégager afin de calmer un peu sa clientèle. Je penche légèrement ma tête sur le côté, dégainant ma main gauche afin de lui faire un petit signe de l'index :
"Je prendrais bien un repas, mais j'ai surtout quelques questions à vous poser. J'ai entendu parler de personnes questionnant les villageois, au sujet de la famille Akane. Les avez-vous vus par ici ?"
Devant le mutisme de l'aubergiste, je soupire, inclinant ma tête, un peu déçu. J'aurai espéré avoir quelques infos de la part d'un homme qui voit passer beaucoup de personnes, mais il faut croire que ce n'est pas mon jour de chance...
"Bon, soit... je vais m'installer par là bas, alors. Apportez moi à manger, n'importe quoi. Et si des choses vous reviennent à l'esprit, je vous récompenserait..."
Je me retourne, faisant face à la salle ou le bruit était vraiment devenu très faible, comme si tous avaient voulu savoir ce qui m'amenait ici, et je sens leurs regards curieux m'observer, parcourir chaque centimètre de ma peau. Je voudrais leur crier d'arrêter, mettre un terme à toute cette attention en les endormant un a un, mais je me retiens. Je me redresse, avant de me placer à une table centrée, mais sans personne assise autour, et c'est uniquement une fois assis que les conversation reprennent. peuh, la curiosité des villageois peut parfois être diablement mal placée...[/color]
Tadake Yurikô
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Date d'inscription : 20/09/2018
Age : 30
Localisation : Peut-être derrière toi, je suis une ninja.. TchiTcha!
Fiche du Ninja Grade & Rang: Jônin - rang A - Chef du clan Tadake Ryos: 2730 Expérience: (4428/2000)
" L'homme qui veut vivre sans soupçon, Il se doit bien garder de faire trahison."
Il y avait des voyages qu'il était facile d'apprécier, de ceux où l'on ne se posait que peu de questions, loin des responsabilités et de toute la pression que cela engendrait. Il n'était pas question de périple initiatique, ni même d'une mission à mener, seulement une découverte de paysages et de couleurs pour deux artistes d'un genre différent. En effet, lors de ses vagabondages solitaires sur les plaines verdoyantes, la konohajin avait eu le loisir de croiser la route d'un congénère nommé Shun. Le destin avait voulu que leur manque d'attention soit l'élément qui déclencha leur rencontre. Une simple chute, une simple mégarde qui leur valut de continuer en ce jour leur route ensemble.
Ce qui les liait? L'art, tout simplement. Lui, il maniait les crayons et autres pinceaux comme il devait être capable d'utiliser habilement un kunaï. Elle, elle maniait les notes de musique avec autant de délicatesse qu'elle était capable d'opérer avec sang-froid un malade. Leur premier accord fut un échange de bon procédé : un modèle contre une musique. Aujourd'hui, cela faisait près d'une semaine que les deux jeunes gens traversaient les diverses contrées sur leur chemin pour arriver vers leur destination finale, et les terres fertiles paraissaient déjà bien loin derrière maintenant que Yuriko retrouvait son pays natal. Néanmoins, au-delà de leur passionnante discussion et point de vue sur la banalité du monde, la jeune femme avait aussi pour but de faire partager la vision qu'elle avait de Hi no Kuni. Traversant leurs vastes forêts, les petits villages champêtres, ils apprenaient à se connaître au travers de ce qu'ils aimaient communément et se nourrissaient de toutes les nouvelles découvertes et nouveaux horizons.
" Vous allez voir Shun-san, je vous emmène dans une ville portuaire de notre pays. Vous qui êtes originaire de Uzu no Kuni, vous ne pourrez pas être insensible à la vue de la mer et ses odeurs iodées. "
Lorsque les deux jeunes shinobis arrivèrent, ils firent face à une petite ville en plein essor et particulièrement vivante. Le commerce semblait bon train et la vie y trouver un chemin paisible. Bien que généralement Yuriko n'aimait pas la foule et le brouhaha, quand elle arriva, elle apaisa ses craintes par l'idée qu'elle pourrait enfin tourner son regard vers les embruns marins infiniment relaxant. Depuis combien de temps n'avait-elle pas vu l'océan? Trop longtemps sans doute.
" Nous avons fait longue route. Peut-être devrions-nous prendre le temps de s'arrêter pour manger quelque chose? "
Sur cette invitation, la jeune femme chercha un coin afin de se restaurer. Au détour de quelques rencontres et de questions finement posées, on lui indiqua une auberge particulièrement appréciée et qui pouvait convenir. Passant la porte, elle fut très étonnée du monde déjà présent et son arrivée attira d'ailleurs quelques regards. Oh, non pas qu'elle ressemblait à une shinobi - car elle ne portait pas son bandeau, il était rangé dans ses affaires - mais parce qu'elle avait tout d'une femme qui dénotait avec le milieu environnant. Son attitude, son regard, son allure... elle ne ressemblait pas à une guerrière mais une femme trop élégante pour venir boire quelque chose dans une auberge. Toutefois, elle se moquait complètement de l'impression qu'elle pouvait donner à autrui. Il n'y avait qu'un regard qui l'étonna ou plutôt une présence : Itachi-san, son élève. Malgré cette surprise et comme à son habitude, elle lui adressa le plus confiant des sourires.
Je ne me souvenais pas vraiment de tout ce qui c’était passé. Une jeune femme qui m’avait appris la pureté et la beauté de la musique. L’art de l’éphémère était une chose que je ne comprenais pas forcément auparavant, pour moi l’art c’était quelque chose de long qui perdure dans le temps, mais l’art pouvait être frivole comme un instant délicat et figé dans le temps. Cette Yuriko m’avait comme hypnotisé par les douces notes qu’elle avait produite avec son instrument. L’art nous liais d’une bien belle manière et par ce langage nous étions en parfaite harmonie c’était pour ça qu’elle m’avait proposé de l’accompagner pour visiter et découvrir des nouveaux paysages. Je trouvais ça très intéressant comme proposition et surtout si je pouvais avoir des nouveaux paysages.
Dame Destinée c’était quand même bien jouée de nous. En effet, une simple rencontre qui s’était enchaînée par une dégringolade dans les herbes. Nous avions tourné dans l’herbe comme deux petits enfants et nos petites blessures, notre petite étourderie c’était transformée en une très belle rencontre. J’avais donc décidé de la suivre. Elle m’expliquait que je ne pouvais pas être insensible à la vue de la mer. Elle n’avait pas tort c’était une des choses que je préférais le plus au monde. En même temps, cet univers fragile, mais en même temps d’une telle puissance par ses puissantes vagues. La mer cet amas calme et puissant. Bref je pourrais parler ou penser de cette entité qu’était la mer pendant des heures et des heures :
« D’accord Yuriko-san, je vous suivrai partout. En même temps sans vous suivre je risquerais de me perdre je ne connais pas vraiment cet endroit. De plus, s’il y a de l’eau c’est un petit bonus que j’apprécie particulièrement. »
Nous arrivâmes devant une petite ville qui était en plein essor. La route avait été éreintante, je sentais mes jambes avoir un peu mal. Il était compliqué de ne rien ressentir après des semaines à avoir marcher et découvrir le monde. Elle proposait de s’arrêter afin de manger quelque chose. Il était vrai que mon estomac commençait à s’immiscer dans la douleur provoquer par mes pieds et il serait agréable de pouvoir s’asseoir. J’acceptais d’un simple hochement de tête et je suivais ma guide comme un aveugle qui suivait son chien. Nous arrivâmes après une quelconque recherche auprès de diverses personnes devant une piètre auberge. Lorsque nous rentrâmes en son sein, j’avais cette impression d’être arrivé dans le repaire d’un loup. Notre présence dans cet endroit était assez bizarre. Notre univers, notre forme d’esprit et de physique dénotait dans cet environnement. On ne présentait ni l’un ni l’autre de stigmates d’appartenance au monde des ninjas. On était juste deux touristes. Je lui désignais une table au loin et lui dis d’un ton un peu morose :
Une belle merde. Tu aurais pas pu faire mieux pour te foutre dans les ennuis. Regarde ça ... pour commencer, quatre personnes se pointait là, à quelques minutes d'intervalles, c'était bien chiant, car au final, ton petit coin de discrète tranquillité était devenue un moulin, bien que cela soit le principe d'une auberge, tu ne t'attendais pas à ce que tant de monde soit présent ici. Comment dire, cela était sincèrement encombrant, car au final, la moindre de tes erreurs sera sans doute vue et analysé, d'autant que, dans le lot, tu avais vu passé un ninja du feu. Là par-contre, ce n'était pas franchement une bonne nouvelle que d'en voir un se pointer ici, et la réaction de la jeune femme entrant peu de temps après lui, aurait pu te faire penser qu'elle en était une également, enfin, pour cela, il aurait fallu que tu la remarque attentivement. Tu avais toujours la tête blottie dans tes bras, à somnoler sur la table, à la limite de t'endormir à force de réfléchir à la suite.
La suite ... un bien grand projet pour une femme comme toi, aux idéaux si pacifique qui se ferait sans doute trancher la tête si on la retrouvait. Tu t'inquiète pour demain, pourtant, tu ne vois pas encore le danger autour de toi, il y'avait trois ninjas du feu de présent, et tu n'étais au-courant que pour un seul d'entre eux. Il serait réellement problématique que par fatigue, tu laisse échapper un indice qui pourrait te compromettre. Enfin, pour le moment, tu t'endormais lentement, sombrant dans les bras de Morphée, tout à fait éreintée par cette journée alors que tu repensais tristement à Sachi. Dans d'autres circonstances, tu aurais bu, tu aurais sans doute faire l'erreur, sous l'effet de l'alcool, de copuler avec un inconnu, comme ce vieux au porte de la mort qui reluque les demoiselles autour de lui, vieux à qui tu conseil fortement, de ne même pas te toucher, auquel cas il pourrait poser sa candidature auprès des Castras.
- Mademoiselle ... je peux vous conseiller une chambre, je vais pas vous laisser dormir ainsi.
La revoilà celle-là, soupirant un peu, en relevant la tête ainsi qu'une main, comme pour faire acte de présence alors que tu restais assise, rabattant ta main sur la table assez mollement, la laissant s'abattre sur celle-ci tandis que tu la regardais, avec une tête d'endormie. Soupirant alors une fois de plus, ton estomac gargouillant, tu ne pu t'empêcher de mettre une main sur ton ventre comme si tu comptais le faire taire ainsi. C'est pourtant ce que ta mère te disait : mange ta main et garde l'autre pour demain. Tu parle, le cannibalisme, ça n'a jamais réellement était ton délire.
- Je voudrais bien un plat léger ... s'il vous plait, j'irais me coucher ensuite, si ça ne vous dérange pas ... - Sans soucis mademoiselle, je vous amène ça de suite !
Un petit sourire, tu avais toujours été plutôt agréable à vivre, tant qu'on t'énerve pas en tout cas, et tandis que tout le monde vaquait à ses occupations, toi, tu espérais passer inaperçue, après tout, tu es une femme parmi tant d'autre, avec une allure fatiguée, qui compte grignoter un bout avant de se coucher, faisant d'une pierre deux coups : en te couchant, tu sera en forme pour demain, et tu échappais finement à ce ninja de Konoha, qui serait sans doute problématique si il venait à te questionner, bien qu'il n'ait sans doute aucun justificatif pour le faire, et qui n'en aura pas tant que tu restera ... banale ?
♡ Montre-nous pattes blanches, Lady Lapine, ou les loups souffleront
La soirée bat son plein et même si je me noie parfaitement dans la masse et que je m’amuse en même temps avec la gent féminine qui s’approche de moi, je ne lâche pas l’inconnue – qui m’a grandement interpelé – des yeux. Bien qu’altruiste au possible et à l’abnégation inéluctable, je reste tout de même méfiant. Non pas qu’elle ne m’inspire aucunement confiance, mais un tel changement, aussi drastique soit-il, ne peut qu’éveiller mes soupçons latents et me forcer à enquêter à ma manière. Après tout, si un incident se passe, pouvant ensuite ternir mes affaires (et donc celles du clan), et que je sais que j’aurais pu l’empêcher, alors je m’en mordrais les doigts. Au moins ça. Cela dit, je me dois de faire attention et ne pas trop dépendre de mes vices pour me noyer dans la cohue. Un vieux pervers en getas qui drague tout ce qui bouge, je sais faire. Boire à outrance, payer des coups à toutes ces jolies créatures, aussi. Mais cela pourrait me desservir si je dois agir ou continuer ma filature ; je ne serais pas forcément maître de mes mouvements et ma discrétion serait somme toute inexistante.
Aussi je commande une énième tournée pour mes escortes et un simple verre de soft pour les accompagner. Elles rient, se pavanent, boivent et mangent à l’œil ce qui m’offre donc la couverture parfaite. Puis voilà qu’un jeune homme aux cheveux blancs pénètre cet établissement de passage. Là, j’abaisse mon chapeau, couvrant un peu plus mes yeux. Il n’y a pas si longtemps, j’ai déjà utilisé ce même déguisement face à lui, aussi ma nouvelle identité pourrait être compromise s’il me reconnait sur l’instant. D’autant plus qu’Itachi est quand même assez… impulsif (à sa manière, dirons-nous). Mieux vaut prévenir que guérir, donc je me fais un peu plus discret. De toute façon, l’ensemble des clients de la taverne s’est tue à son arrivée. A ce que je vois, les ninjas ne sont pas encore appréciés de partout et l’entrée de l’Akane ne semble pas non plus les conforter. Cela dit, je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’il peut bien faire ici. Les probabilités pour qu’on se retrouve en un même lieu au même moment alors que je suis en pleine filature ? Bonne Amaterasu, elles sont quasiment nulles !
Hélas, je ne suis pas au bout de mes surprises. Ah ça non. Non content de voir un élève de Konoha demander quelques informations au bon vieux tavernier qui se terre dans un mutisme légendaire, voilà qu’il a l’air de vouloir rester là pour la nuit. Déçu, le blanchâtre montre une table du bout du doigt et s’y dirige alors que l’ambiance se fait un peu plus pesante. Aussi, j’approche mon visage entre les opulentes poitrines qui me font face et, dans un élan de bouffonnerie, secoue ma tête dedans en prenant un air béat. Loin de moi l’idée de profiter de ces jeunes femmes à la fleur de l’âge. En effet, je veux simplement créer un éclat de rire (quitte à me prendre une baffe par la concernée) et ainsi sauver mon acolyte de la gêne ainsi créée par les civils. Et cela fonctionne. Celle qui vient d’accueillir mon visage prend déjà une mine interloquée, mon action semblant alors inattendue, alors que les autres rient. Puis elle s’y mêle aussi et le reste de l’assemblée reprend ses discussions, faisant naître un énorme brouhaha.
Maintenant plus détendu, j’interpelle la jolie serveuse blonde et l’invite à ma table avec la prochaine tournée. Réticente au début, elle finit par accepter, sourire aux lèvres. Evidemment, le tenancier vient me tenir la patte pour m’en empêcher, alors j’aligne les billets et lui envoie sur sa panse à bières, souillée de ce même houblon. Tout bête, il récupère son dû et retourne au comptoir, grommelant quelques paroles inaudibles. Je trinque finalement avec ma joyeuse compagnie quand le restant de la colère de Dieu rentre dans l’auberge. YU. RI. KÔ. Par tous les Dieux, qu’est-ce qu’elle fout là ?! Je soupire longuement, attirant par ailleurs l’attention de la plus sobre du groupe qui me lance un regard lourd de questions. Je balaye mes pensées d’un revers de la main et enquille un autre cul-sec pour lui prouver que ses interrogations sont illégitimes. Puis mon regard se pose sur la Jônin médecin… qui est accompagnée ?! Mais on marche sur la tête ! Notre époque est détraquée. Maudite fatalité. Que je ne sois jamais né pour la remettre en place ! Mais je reprends mon calme et tente d’analyser le type en question. Un homme, en plus. C’est bien ma veine, tiens. Puis, après une analyse un peu plus poussée (mais pas trop, je reste encore embrumé par l’alcool et, surtout, je ne veux pas attirer encore plus l’attention), je réalise qu’il est totalement étranger. Pire. Il vient de l’autre bout du monde (littéralement) ! D’UN AUTRE CONTINENT !!! Uzushio… Mais sans déconner, comment il a pu se perdre ici lui aussi ? Oh j’en ai marre. J’espère vraiment que je me méfie pour rien avec l’autre étrangère et que je pourrai bientôt rentrer à la maison avant de littéralement craquer. Finalement, l’inconnue rousse devenue orange termine son plat et finit par monter à l’étage, probablement pour dormir. De mon côté, je me dirige discrètement vers Itachi (de toute façon, les autres femmes sont en train de dormir sur la table) et m’assieds à sa table, juste face à lui. Je relève un tant soit peu mon bob et le fixe droit dans les yeux.
« Itachi, je l'interpelle. Je ne sais pas si tu as remarqué la jeune femme aux cheveux orange qui dormait presque à sa table… Je regarde par-dessus mon épaule, dans le doute. Elle paraît louche ; je l’ai croisée quand elle allait chez le coiffeur et a drastiquement changé de coupe, comme si elle voulait se faire passer pour une autre. Je vais enquêter sur elle et rester là toute la nuit, des fois que. Tu voudrais me couvrir et tenter de prendre la chambre juxtaposée à la sienne ? »
❝ the truth. ❞
made by MISS AMAZING.
Récapitulatif:
Santé: 100 % Chakra: 98 %
Résumé: Fu boit, drague, fait le con, va voir Itachi.
PS: J'ai eu l'accord exprès de Katsumi quant à ce qui la concerne.
Technique utilisée:
Technique inventée
DAI HENGE 【TECHNIQUE DE TRANSFORMATION SUPÉRIEUR】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur utilise une version avancée du Henge no jutsu qui lui permet de prendre l'apparence d'objets, d'armes, d'animaux, d'éléments du décor (comme des rochers) ou de personnes de taille dépassant largement la sienne (sans pouvoir toutefois se changer en Bijuu) ou largement inférieure à la sienne (n'allant pas plus petit que cinq centimètres). La transformation est aussi plus réaliste, mais le poids de l'utilisateur reste inchangé, tout comme son odeur. Un ninja de rang supérieur ou égal à l'utilisateur pourra desceller la supercherie, s'il n'est pas distrait et recherche l'utilisateur.
L'avantage de la motivation, c'est qu'elle est éphémère. Pendant tout mon voyage, elle m'avait porté, entrainé, donné des ailes, me persuadant que j'allai atteindre enfin mon but, ou tout du moins le toucher du bout des doigts. Mais que dalle. On m'avait apporté mon repas avec un mot d'excuse, et le peu de chaleur que la maigre collation m'apporte ne peut pas réchauffer le froid qui s'installe en moi. Je me retrouve a presque une semaine de mon foyer, pour une raison stupide, poussé par des espoirs enfantins naïfs dignes d'un genin... Je suis tombé bien bas. Un mur de glace se forme entre moi et les autres occupants de l'auberge, qui, bien qu'ils aient repris soudainement leurs conversations par un genre de miracle, prennent bien soin de ne pas aller me déranger, recevant clairement le message antipathique inscrit sur mon visage.
Toutefois, l'irruption d'une personne... inattendue brise cette froideur, la remplaçant par de l'incrédulité, qui fait très vite place à de la honte. Yurikô-sensei, accompagnée d'un homme. En tenue civile, avec une expression bienveillante qui lui est propre, elle me lance un sourire en me voyant, mais ne va pas m'adresser la parole pour autant, ce dont je la remercie intérieurement. Peut-être a t'elle vu que je n'étais pas dans mon assiette, et a compris qu'un peu d'isolement me ferait du bien. Et puis, je n'ai vraiment pas envie d'avoir a lui justifier ma présence ici... Tout ce qui concerne ma famille est et doit rester strictement personnel, elle est certes ma sensei, et une shinobi que j'admire énormément, mais certains secrets doivent rester... secrets. Comme peut-être sa relation avec l'homme qui l'accompagne. Je lui fait donc un bref signe de la tête, lui montrant que je l'avais remarquée, avant de retourner dans la contemplation de mon assiette vide.
Un peu de temps passe, dans les festivités chaleureuses de la taverne, et au lieu de fuir cet endroit comme j'en aurai envie, je reste à attendre un moment, comme pour espérer que l'aubergiste ait une fulgurance, un souvenir soudain qui lui reviendrait, mais le temps s'écoule, s'écoule encore... et je finis par somnoler doucement, piquant un peu du nez.
"Itachi."
Je redresse la tête, intrigué par la voix masculine qui m'interpelle. Je devrais peut-être me méfier d'un homme qui connait mon prénom dans ces lieux, mais je ne suis pas en état pour cela. je l'observe un court instant, notant que l'individu n'a aucun style (un bob, franchement) avant de reconnaitre la couverture d'un de mes compatriotes, donc je lâche le nom avec un brin de surpris, mêlé à une pointe d'agacement :
"Fugaku ?"
Je ne peux poursuivre mon interrogatoire, car il me coupe, comme si une information capitale devait être transmise :
" Je ne sais pas si tu as remarqué la jeune femme aux cheveux orange qui dormait presque à sa table… Elle paraît louche ; je l’ai croisée quand elle allait chez le coiffeur et a drastiquement changé de coupe, comme si elle voulait se faire passer pour une autre. Je vais enquêter sur elle et rester là toute la nuit, des fois que. Tu voudrais me couvrir et tenter de prendre la chambre juxtaposée à la sienne ?"
Je décale ma tête sur le côté, plus pour lui faire plaisir que par curiosité, me rapellant effectivement avoir vu là une jeune femme. Je jette un regard un brin dubitatif à mon camarade. Déjà, qu'es-ce qu'il fiche là ? Comme d'habitude, finalement, dès qu'il y a Yurikô, il est jamais loin. Et ça me fait un Konohajin de plus qui voudra savoir ce que je fais par ici... Sauf que, autant j'apprécie Yurikô, autant j'ai du mal avec Fugaku, notamment depuis qu'il ma agressé pour me tester. Et puis franchement, on dirait plus qu'il veut m'entrainer dans une combine étrange plutôt que de mener a bien quelque chose de rationnel. Je soupire donc, déclarant froidement :
"Elle change de coupe, et alors ? Fugaku, c'est pas le soir... J'ai d'autres soucis en tête que de me soucier de ce genre de choses."
Puis, trouvant là l'occasion de me débarrasser de lui, je concède toutefois :
"Mais bon, si tu y tiens, je prendrais la chambre à côté de la sienne... Allez, reste pas là, tu pourrais attirer des soupçons sur toi, et trahir ta couverture auprès de la suspecte..."
Mon ton un peu ironique est sans doute méchant, mais je suis pas d'humeur. Au moins, ça évitera que Fugaku me saoule avec des bavardages qui ne sont pas les bienvenus en cette soirée, et ça me donne une belle excuse pour aller me coucher. Je me lève donc, mains dans les poches, avant d'aller demander une chambre à l'aubergiste, lui spécifiant bien que je voulais celle à côté de la jeune femme qui venait de monter. Je sens qu'il meurt d'envie de me demander pourquoi, mais mon bandeau suffit à lui faire passer toute envie de me questionner. Je monte donc à l'étage, faisant un bref signe de main en arrière destiné a Fugaku et Yurikô-sensei, et gagnant ma chambre.
Tout ce dont j'ai besoin maintenant, c'est d'un peu de sommeil...
Tadake Yurikô
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Messages : 959
Date d'inscription : 20/09/2018
Age : 30
Localisation : Peut-être derrière toi, je suis une ninja.. TchiTcha!
Fiche du Ninja Grade & Rang: Jônin - rang A - Chef du clan Tadake Ryos: 2730 Expérience: (4428/2000)
" L'homme qui veut vivre sans soupçon, Il se doit bien garder de faire trahison."
La présence de son élève était étonnante mais la jeune femme avait assez de respect pour ce dernier afin de ne lui poser aucune question. En premier lieu, il était un adulte accompli et il n'avait aucun compte à lui rendre, et ce qu'il faisait de son temps libre ne concernait que lui. Yurikô, même si elle était son professeur, respectait son intimité et si ce dernier ressentait le besoin de parler, il savait déjà qu'elle serait là pour l'écouter. Dans un autre temps, peut-être attendait-il quelqu'un? Un rendez-vous? Il y avait une certaine ironie à ce que leurs chemins les guident en ce même lieu et au même moment. De plus, étant accompagnée, il aurait été particulièrement discourtois de sa part d'imposer la présence de Shun à Itachi, tout comme il aurait été sans doute maladroit d'en faire de même pour Shun. Pourquoi créer un malaise inutile? La jeune femme savait parfaitement qu'il y avait un moment pour toute chose. Son sourire fut le seul salut qu'elle offrit au konohajin, témoignant qu'elle était heureuse de le voir mais qu'elle ne viendrait pas le déranger non plus.
Accompagnée, elle offrit poliment toute son attention à son compagnon de route. Ce dernier lui désigna une table et proposa de s'occuper de passer commande afin de se restaurer. Une esquisse s'afficha sur ses traits et sa voix se fit douce pour lui répondre.
" Ce serait bien aimable à vous. Sachez que je vous invite, mais je vous laisse choisir le repas, je vous fais confiance. "
La kunoichi partit donc s'attabler à l'endroit désigné, attirant quelques regards curieux à son encontre. Une fois assise, elle prit enfin le temps d'observer la salle et les gens qui étaient présents, balayant de son regard sombre toute l'assemblée. Il y avait de tout : des solitaires, des personnages grognons comme joyeux... d'ailleurs, il y avait un homme qui semblait bien entourer et s’acoquiner bruyamment, un individu beaucoup trop vulgaire pour qu'elle lui offrit la moindre attention. Il y avait bien entendu Itachi dont l'air était un peu morose, une jeune femme à la chevelure rousse qui semblait piquer un peu du nez, et tout un mélange de personnes cosmopolites.
Sa curiosité fut rapidement coupée lorsqu'elle fut rejointe par Shun qu'elle accueillit avec un nouveau sourire.
" Avez-vous pu prendre commande? Je pense qu'il serait aussi plus agréable pour nous de réserver des chambres pour la nuit. Nous avons fait beaucoup de route et un matelas serait un confort dès plus agréables. Qu'en pensez-vous? "
Par la suite, les deux jeunes gens furent servis à table et purent discuter à loisir de tout et de rien, souriant, s'amusant, parlant d'art et de choses variés. Yurikô appréciait la compagnie du jeune homme avec qui, au final, elle pouvait parler à loisir de leurs passions respectives. Ils se découvraient ainsi, au fil de l'eau, toujours un peu plus. Elle parlait de Konoha, lui de son pays natal. Elle parlait musique, il parlait peinture. Mais même les choses les plus agréables avaient une fin, et lorsque vint la dernière bouchée de leur repas, l'heure se fit assez tardive pour que la fatigue gagnât un peu la kunoichi. Comme si le destin avait programmé l'élève et le maître sur la même horloge, Itachi fut le premier à s'en aller, adressant un petit signe à Yurikô qu'elle lui rendit. Ce fut ensuite au tour de la shinobi aux cheveux d'ébène d'emboîter le pas, s'occupant de prendre les réservations et lorsque cela fut fait, elle tendit la clef à son camarade.
" Nous sommes dans des chambres voisines. Tenez. "
La jeune femme lui sourit.
" Veuillez me pardonner, je suis un peu fatiguée, je monte directement me coucher. J'espère que vous m'attendrez pour prendre le petit-déjeuner demain? Passez une bonne nuit Shun-san. "
Dans son éternelle élégance, la shinobi salua d'un petit mouvement de tête son compagnon pour se diriger directement à l'étage de sa chambre. Une fois sur place, elle ferma à clef mais se permit d'ouvrir la fenêtre pour aérer la pièce, et avoir une vue sur le ciel plein d'étoiles. Épuisée par son long voyage et à peine eut-elle le temps de se défaire de ses affaires, qu'elle se glissa dans les draps de son lit pour se laisser emporter par les bras de Morphée le plus simplement du monde.
La soirée, une auberge. Le son et les cliquetis des rires francs et gras de la plupart des gens dont l’ivresse n’est plus à démontrée. Ce nectar divin qu’un petit homme pas forcément très vieux qui s’amusait avec des jeunes femmes. Je ne comprenais pas réellement à quoi il jouait. On aurait dit un petit puceau qui s’amusait avec les seins de ces femmes comme si c’était la première fois qu’il avait eu l’occasion d’en toucher. Il fallait qu’il comprenne qu’une femme ça se savourait, ça s’effleurait un peu comme la bonne miche d’un pain. Elle était dure à l’extérieure, mais tendre à l’intérieure. Il fallait l’effleurer, la chouchouter pour qu’elle puisse se craqueler et laisser le chemin se manifester.
Dans cette auberge il y avait du monde, beaucoup trop de monde, mais l’effusion et le décalage social me rassurait. J’étais loin de la crise d’angoisse qu’avait pu me causer la fois où j’étais à l’hôpital avec Hatsumomo. Bref, il était temps de me remettre à mes affaires me concentrer sur la personne qui était présente avec moi. Elle me donnait de quoi payer et je m’exécutais. Je pris deux thés, en effet dans ce type d’endroit je paraissais un peu étrange de prendre du thé. Cependant, en soirée le thé était très agréable pour la digestion et nous étions pour le moment deux personnes très distinguées et il était nécessaire de garder une bonne image auprès de cette jeune femme. En plus des deux thés, je demandais à la personne qui se trouvait devant moi si elle avait quelque chose de bon à manger. Un truc léger, ce à quoi il acquiesçait d’un simple mouvement de tête en me faisant un signe qu’il me l’apporterait.
Je rejoignais de nouveau ma petite muse artistique. Je lui souriais et m’asseyait à côté d’elle en lui disant :
« -L’homme nous apporte un plat. Il n’y avait pas de carte, j’ai demandé un plat léger et je nous ai pris deux thés à la menthe. J’espère que cela vous va !? »
Je finissais ma phrase et elle m’expliquait qu’après la longue route qu’on avait eu. Dormir dans cet endroit serait fortement appréciable. Ok, l’endroit n’était pas forcément très enviable. Cependant, il fallait que je lui concède que j’étais réellement sur les rotules, je ne suis même pas sûre que je pourrais encore comparer des choses tellement la fatigue est présente.
L’homme rapportait les deux plats ce n’était pas de la grande gastronomie, mais c’était suffisant pour les sustenter. Nous parlâmes tous les deux pendant le repas de divers sujets. L’art fut une grande partie de notre discussion, mais également des différences entre nos deux pays, de nos vies. Je n’avais jamais pu, je n’avais jamais eu une personne avec qui je pouvais autant parler sans me sentir différent. J’avais trouvé en cette jeune femme une personne qui me comprenait et c’était peut-être la deuxième fois après Pandora.
Le repas commençait à se faire la malle et il allait être le temps d’aller se coucher. Un homme passait devant notre table et adressait un sourire à ma partenaire de repas. Je ne le connaissais pas, mais il semblerait que ces deux se connaissaient bien. Nous partîmes tous deux à la recherche des clés pour dormir. C’était à son tour nous étions dans des chambres voisines. J’acceptais la clé qu’elle me tendait et la remerciait par un immense sourire. Puis, elle m’expliquait qu’elle était fatiguée et qu’elle avait décidé de partir directement dormir. De plus, elle espérait que je l’attendais pour le petit-déjeuner de demain matin. En même temps, je n’allais pas aller très loin sans elle, mais je lui répondis :
« - Evidemment, ce serait un honneur de pouvoir prendre le petit-déjeuner avec vous Dame Yuriko ! »
Je la vis partir en direction de sa chambre et je regardais ma clé le numéro n’était pas très lisible et elle ne m’avait pas donné le numéro de ma chambre. J’avais l’impression de lire un 3, mais je n’étais pas sûre cela pouvait être une autre chambre. Enfin bon, il ne devait pas y avoir beaucoup de chambre et encore moins de personne qui dormait dans cette auberge. Je me décidais à aller également dormir. J’étais exténué, j’ouvrais la porte de la chambre et je ne pris même pas la peine d’allumer la lumière. Je distinguais au loin un lit double, on avait de la chance dans cette auberge. Je marchais jusqu’à celui-ci en même temps que j’enlevais rapidement mes chaussures, mes chaussettes, mon poncho et mon t-shirt pour rester vêtu d’un simple pantalon de toile. Arriver au niveau du lit je me cale en une légère diagonale et cale ma tête sur étrangement un tendre oreiller. Il est beaucoup plus moelleux que je n’avais pensé. Je m’endormis aussitôt…
Un repas, qui au final, ne fut en aucun cas apprécié. Tu n'avais pas franchement la tête à cela en vérité, et l'ambiance dans l'auberge n'arrangeait en rien ton état d'esprit. Il y avait bien trop de monde à ton goût, l'autre trentenaire lubrique était parmi tous, de loin, le plus bruyant et le plus écoeurant des personnes présentes. Quant à toutes ces greluches qui l'entouraient, attendant leur tour pour on ne sait quelle folie, étaient clairement pas mieux que ce type. Enfin, au fond, tu t'en fichais pas mal, tes baguettes attrapèrent les nouilles, sans grande conviction et tu te forçais à en finir vite, déjà lassée de ce repas qui ne durait que trop longtemps. En une dizaine de minutes, tu en vins à bout, pas sans mal, certes, mais tu ne mourrais pas de faim demain, c'est une certitude.
Cela dit, tu ne perdis pas de temps, épuisée et prudente à la vue de ce ninja de Konoha, présent dans l'auberge, tu avais jugée bon de t'éclipser dès maintenant, de toute façon, c'est pas comme si tu attendais quelqu'un ou si tu comptais danser toute la nuit, une fois de plus, tu n'as pas la tête à ça, et tu serais une bien mauvaise compagnie ce soir. Une très désagréable compagnie en effet. Enfin, par esprit de logique, tu jugeas bon pour toi d'aller te coucher, récupérant donc les clés de ta chambre avant de finalement, filer vers le premier étage. C'est en entrant ... que tu te retrouvas dans un bel embarras ... tu as désertée, c'est bien joli. Cependant, tu n'avais pas pris de tenue de nuit ... te voilà donc à réfléchir, au fond, il n'y avait pas franchement de soucis, juste que ... tu aurais peut-être dû y penser. Ce soir tu as de la chance, tu es dans une auberge, il y fait bon, peut-être même trop chaud, et tu as une chambre, mais imagine dans le cas où tu serais dehors ...
Enfin, la question ne se posa donc guère longtemps : tu passerais la nuit en tenue d'Eve. En soit, cela ne te posais pas de soucis et ce fut rapidement mis en place, te glissant suite à cela, dans les draps, tes vêtements correctement rangés sur le côté gauche du lit, tandis que tu sombra délicatement, et profondément, dans les bons soins de Morphée. Ta nuit fut alors des plus agréable, reposante et sincèrement, tu pouvais même sentir l'étreinte de Hisame te serrer un peu, cela te confortant dans ton sommeil. Le réveil, quant à lui, ne fut guère plaisant. Aux alentours de sept heures du matin, alors que les premiers oiseaux chantaient, tu ouvris les yeux, aussi étrange que cela soit, ton bras entourait quelque chose ou plutôt ... quelqu'un. Tu avais fortement pensé à Hisame, et peut-être avait tu cru que c'était bien lui, pourtant, en regardant sur ta poitrine ... tu ne vis pas d'Hisame, mais plutôt un jeune homme qui s'était incrusté là pendant ton sommeil. Bondissant du lit en embarquant la couette pour couvrir ton corps, tu fut légèrement déboussolée, avant de finalement rentrer dans une colère, entièrement justifiée en vérité.
- T'es qui toi ?! Pervers !
L'attrapant par la joue, tu le guida assez violemment pour le forcer à se lever, tandis que, si il se laissait faire, tu le tirais vers la porte, ouvrant cette dernière comme tu pouvais avant de le jeter dans le couloir, attrapant suite à cela ses fringues, pour les lui jeter également avec cette même brutalité.
- Tire toi espèce de tordu !! Et fait gaffe à ce que tu fais ! Sale porc !
Ah, clairement, t'étais pas contente là. En même temps, depuis quand les gens s'invitent dans le lit des femmes comme ça, sans pression ? Tu l'avais clairement pas vu venir, soupirant donc que ta nuit se termine ainsi, tu avais clairement une pointe de frustration et ta colère ne faiblissant pas, tu le regardais, voulant être sûre qu'il allait pas te reluquer honteusement.
♡ Montre-nous pattes blanches, Lady Lapine, ou les loups souffleront
Le temps passe vite, tout le commence à aller se coucher, quand bien même j’ai fait en sorte de détendre l’atmosphère juste avant. Pour Itachi. Pour ce jeune Shinobi qui m’envoie presque dans les roses quand je lui fais part de mes doutes. Bon, d’un côté, je comprends. Il a l’air perturbé depuis qu’il est arrivé dans l’auberge et lui parler de mes suspicions ne l’intéresse certainement pas. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de me demander ce qui peut bien l’embêter avec autant de ferveur. Surtout que la réponse du tavernier ne semble pas l’avoir plus convaincu. Mais pour l’heure, je mets – pour une fois – mes problèmes avant les autres. Surtout que ces problèmes peuvent potentiellement affecter les affaires du clan dont je suis le garant de l’économie et de la prospérité. Je ne peux donc rien laisser passer ! De fait, je lui avais demandé un peu d’aide. Pas grand-chose dans le fond, juste de m’aider à garder un œil sur elle. Il a tout de même relevé le manque de pertinence de mes accusations et je dois bien avouer que les choses telles que présentées semblaient bien maigres, au regard de la situation. Après tout, un changement de coupe était anodin, ce n’était pas une information de le plus haute importance. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas avoir changé de coupe en sa région natale ? Qu’elle était-elle donc, d’ailleurs ? Je déteste ne pas avoir de réponses à mes questions, c’est vraiment frustrant au possible.
Finalement, le blanchâtre accepte de m’aider dans ma quête, m’indiquant qu’il prendrait la chambre à côté des siennes. Je tape dans mes mains et affiche un sourire plus que satisfait. Parfait ! Finalement, je retourne à ma table quand je remarque que deux des magnifiques créatures qui m’accompagnaient sont encore là alors que toutes disaient vouloir rentrer – ou au moins louer une chambre sur place pour décuver en paix. Doucement, je tapote leurs épaules et tente de les réveiller. Mais il n’y a rien à faire, elles sont endormies et ressemblent plus à deux boulets qu’autre chose. Je soupire alors qu’Itachi se lève pour aller se coucher à son tour. La surveillance est donc en place. Yurikô suit et l’inconnu de l’équation ne tarde pas à faire de même. Ce déguisement est définitivement génial : personne ne me reconnait, et surtout, personne ne semble me calculer. C’est génial ! Mais pour le coup, ce n’est pas vraiment ce qui m’importe le plus. La salle est quasiment vidée. Seuls les deux « cadavres » et ma pomme restent sur le carreau, attablés, alors que le tenancier semble vouloir fermer le comptoir. Je grommelle un peu. NON ! Il est hors de question que je dorme, je veux m’assurer d’être présent lorsque l’orangée se lèvera ! Aussi je lui glisse quelques ryôs sonnants et trébuchants dans la poche afin qu’il me laisse au moins le comptoir pour me ravitailler dans la soirée, histoire de ne manquer de rien. Je lui assure par ailleurs que je payerai ce que j’aurai commandé, demain matin.
Le tenancier opine et s’en va simplement dans la chambre qui lui est réservée, au deuxième étage, après m’avoir demandé d’au moins fermer à clé la porte principale. Je hausse les épaules et accepte, ne tardant pas à m’exécuter selon sa requête. Les minutes passent. Puis les heures. Soudain, mes deux compagnes éphémères se réveillent, totalement embrumées. Et à la libido incontrôlable. Je soupire et constate qu’à ce rythme, l’endroit va plus se transformer en club échangiste qu’en véritable taverne. Je commence déjà par leur servir un verre d’eau, tentant de refroidir leurs ardeurs. De mon côté, je m’ouvre une bouteille de saké hors de prix – j’ai les moyens, ne l’oublions pas. Non pas que je veuille me renverser la tête, mais je veux au moins pouvoir faire passer le temps plus vite.
[…]
Le temps est passé plus vite que je ne l’imaginais. Si vite, que je ne me souviens pas de tout ce qu’il s’est passé. En tous les cas, je jette un œil à l’horloge de l’autre côté du comptoir. Six heures et demi. Je me relève et cherche mon bob fictif. Il est toujours sur ma tête. Parfait. Puis je réalise que je suis passé de l’autre côté du meuble de bois et que ma joyeuse compagnie bave, mais dort profondément. Je n’ai aucun souvenir mais une chose est sûre, je ne sais pas si j’ai envie de savoir ce qui a bien pu se passer ici… Puis j’entends hurler. Au-dessus de moi. Une voix féminine qui braille à outrance. Après quelqu’un, de ce que je peux agrafer. C’est quoi ce foutoir encore ? Je soupire ; il va vraiment falloir que j’arrête mes conneries de suspicion, c’est plus fatigant qu’autre chose au final. En plus j’ai mal au crâne… La bonne barre centrale de la gueule de bois. La journée va être longue. Très longue. TROP LONGUE. Mais je reste un homme curieux. Aussi, je monte quatre à quatre les escaliers et arrive face à la femme nue et un home encore dans le pâté, visiblement. J’arque un sourcil.
« Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Je gueule à mon tour, visiblement irrité par la tournure des événements. Cela dit, je n’ai pas encore réalisé être nu, aussi la suite risque d’être davantage gênante… »
❝ mortal reminder. ❞
made by MISS AMAZING.
Récapitulatif:
Santé: 100 % Chakra: 94 %
Résumé: BLACK OUT.
Technique utilisée:
Technique inventée
DAI HENGE 【TECHNIQUE DE TRANSFORMATION SUPÉRIEUR】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur utilise une version avancée du Henge no jutsu qui lui permet de prendre l'apparence d'objets, d'armes, d'animaux, d'éléments du décor (comme des rochers) ou de personnes de taille dépassant largement la sienne (sans pouvoir toutefois se changer en Bijuu) ou largement inférieure à la sienne (n'allant pas plus petit que cinq centimètres). La transformation est aussi plus réaliste, mais le poids de l'utilisateur reste inchangé, tout comme son odeur. Un ninja de rang supérieur ou égal à l'utilisateur pourra desceller la supercherie, s'il n'est pas distrait et recherche l'utilisateur.
J'avoue, je n'ai absolument pas pris au sérieux les mises en garde de Fugaku. Mon cœur lourd et mon corps fatigué ont dominé ma méfiance, et je ne me suis donc pas attardé sur ses suspicions. Au contraire, je suis allé dans ma chambre comme si de rien n'était, avant de me déshabiller rapidement, enfilant uniquement un bas de pyjama, avant de m'écrouler littéralement dans mon lit, m'endormant en un temps record. Le temps d'attente, la déception, tout ceci m'avait fatigué, et j'en subis le contrecoup... Au moins, je n'aurai pas de cauchemars, hein ?...
Bien évidemment, je passe une sale nuit, hantée par mes habituels mirages, plus vivaces que jamais. Il faut dire que ma vaine quête ne m'aide pas à les apaiser, au contraire, plus je m'en approche, et plus leur présence devient lourde, pesante, difficilement supportable. Tout se résume en flashs, en non dits, en images colorées et dénuées de sens qui traversent mes pensées, comme pour tenter de restructurer ce passé qui me fait défaut. Cette seconde peau est marquante, brulante, son toucher est insupportable, comme si tout mon être était à vif... M'enfin. C'est pas comme si c'était la première fois. Et puis, à force, la douleur est devenue une source d'inspiration. C'est en subissant un genre de torture mentale qu'on devient capable d'en infliger aux autres.
Donc, effectivement, ma nuit se passe mal. Et elle aurait du durer dans cette voie si un cri salvateur ne me tire pas de l'affre dans laquelle j'étais en train de sombrer. Je me réveille en sursaut, entre des draps froissés, mais mon attention est très vite captée par les hurlements qui viennent... de la chambre à côté. Je maudis ma bêtise entre mes dents. J'aurai du écouter Fugaku dès le départ, quand il m'avait dit de me méfier, au lieu de l'envoyer bouler. Ah, il est beau, le fier chuunin de Konoha ! Mais mon esprit s'est éclairci malgré ma nuit agitée, et je me saisis instinctivement d'un kunai avant de bondir à la porte de ma chambre, utilisant mes reflèxes que m'avaient donnés ma formation, persuadé que les choses sont en train de prendre une très mauvaise tournure.
J'ouvre ma porte d'un coup de pied brutal, jaillissant dans le couloir, kunai à la main, analysant la situation en un éclair. La femme aux cheveux oranges, nue, mais couverte d'une couverture, balançant des affaires sur un type vête uniquement d'un pantalon. Ah, et Fugaku est complètement nu également et surement fort... bourré ? Mon expression déterminée est remplacée par une froide impassibilité. Finalement, ce n'était qu'une fausse alerte. Et un concours de nudité... Et dire que je pensais que c'était du sérieux... En parlant de nudité, je ferme mon œil blanc, prenant conscience soudainement de l’absence de mon bandeau, et me rappelant que j'étais très peu vêtu également, donc l'imposante cicatrice barrant toute la longueur de mon bras est visible elle aussi. Je basse mon kunai, avant de m'adosser contre un mur, lâchant un simple :
"Tss..."
Exprimant ma contrariété. J'ai bel et bien été dérange pour rien du tout, et je n'aime pas passer pour ridicule en surréagissant pour rien du tout. C'est pourquoi je préfère juste observer les évènements, que je suis loin d'avoir comprise, sans tenter de demander de vaines explications que seront sans doute incompréhensibles... et puis, qui ne m’intéressent pas du tout, en réalité. Si je reste, peut être que c'est uniquement par un genre de curiosité.
Après tout, il y a beaucoup de nudité dans un très petit secteur...
Tadake Yurikô
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Localisation : Peut-être derrière toi, je suis une ninja.. TchiTcha!
Fiche du Ninja Grade & Rang: Jônin - rang A - Chef du clan Tadake Ryos: 2730 Expérience: (4428/2000)
" L'homme qui veut vivre sans soupçon, Il se doit bien garder de faire trahison."
Il existait des nuits salvatrices et réparatrices, et pour une raison obscure, ce ne fut pas réellement le cas pour la jeune femme. Est-ce que la fatigue avait fait tomber quelques remparts de son esprit pour se laisser prendre par les mauvais souvenirs? En tout cas, ce fut le cas. Bien qu'elle n'avouerait jamais les raisons réelles de son tourment, elle demeurait encore hantée par des choses qu'elle se disait avoir acceptées. Un mensonge. Un mensonge qui lui permettait d'avancer et qui agissait comme des œillères pour ne lui faire regarder que droit devant. Il y avait des blessures dont on ne pouvait se remettre, principalement quand ces dernières n'avaient pas de réponse et n'en auraient jamais. Le doute était un poison insidieux et traître. Ce fut donc l'agitation qui la gagna pendant son sommeil, et des rêves sans queue ni tête, des mélanges de réalité, de passé et de songes chimériques qui n'étaient propre qu'à sa culpabilité chérie.
***
Elle se trouvait au cœur de la forêt de Konoha.... elle courrait inlassablement après une silhouette qu'elle ne pouvait attraper....une silhouette trouble et indéfinissable... elle finit par se rapprocher, elle tendait la main.... mais elle chutait brutalement dans une abysse aussi sombre que son regard... il y avait des voix qui résonnaient encore et encore...
Tu peux pas un peu le lâcher?.... On n'a pas besoin de toi.... Tu m'énervais avec tes grands airs ... Tu es inutile... Pourquoi n'avez-vous pas pu le sauver?.... Vous auriez dû mourir avec lui.... Vous auriez dû le sauver... Tu es faible.... C'est quoi ce regard?.... Tu ne seras jamais à la hauteur... Tu seras toujours seule...
Les sons s'assaillaient provenant de tous les côtés alors qu'elle chutait irrémédiablement, jusqu'à s'écraser douloureusement sur un sol invisible et sombre. Les insultes et remarques désobligeantes cessèrent brutalement et alors qu'elle se releva péniblement, elle se trouva en face d'elle-même. Une vision d'elle-même dans un kimono blanc immaculé, le regard hautain et dégoûté par son propre reflet. Ce duplicata s'adressa alors avec une voix monocorde.
" Tu es inutile. "
Là, le clone de la jeune femme enfonça brutalement une lame dans le ventre de Yuriko, tourna cette dernière dans ses tripes avec une froideur incalculable. La kunoichi porta un regard écarquillé sur l'arme blanche alors que les tissus de sa tenue se teintaient lentement de rouge, et quand elle regarda la tête, le visage de la personne changea. C'était maintenant celui de son frère.
" Tu devrais me lâcher un peu. Je n'ai pas besoin de toi. "
Il retira violemment la lame, et ce qui lui arracha un petit râle de douleur, un goût de sang dans la bouche. Puis le visage se changea encore, c'était une autre personne, une personne qu'elle n'avait pas sauvé.
" T'es vachement prétentieuse comme fille. T'as pas pu me sauver, tu crois que tu peux en faire autant pour les autres? T'es inutile. "
Il enfonça brutalement la lame dans son cœur.....
***
Yurikô se réveilla brutalement en sursaut et le front perlant d'une sueur froide. Son souffle était saccadé. Des hurlements venaient ne la sortir de son trouble . Les cris d'une femme. Par réflexe, chassant ses sombres rêveries, elle noua rapidement le drap de son lit autour de sa taille afin de dissimuler sa féminité mise à nue et se rua directement vers la porte, prête à taper du poing. Mais alors qu'elle surgit, elle se stoppa tout aussi nette, portant un regard un peu.... perdu sur la scène qui se déroulait là.
Il y avait Shun sur le sol, une femme rousse à moitié nue en colère et Itachi-san qui avait visiblement été réveillé par tout le brouhaha.
" Qu'est-ce.... que ceci? "
Pour ceux qui connaissaient Yurikô, il était facile de percevoir qu'elle apparaissait... troublée et peut-être même plus épuisée qu'elle ne l'avait été avant de se coucher. Cependant, elle tentait de faire bonne figure comme elle savait le faire, n'imposant jamais son tourment à autrui. Mais ce fut à ce même instant qu'elle aperçut au bout du couloir, dans une nudité la plus totale, le grossier personnage de la soirée qui s'amusait vulgairement avec les jeunes femmes de l'auberge. Là, elle retrouva tout aussi vite tout son naturel et son regard sévère se plissa en direction de cet inconnu.
" La décence voudrait que vous portiez au moins quelque chose pour nous épargner cette vue..."
Il y avait chez cet homme quelque chose de particulièrement suspect. Yurikô ne l'aimait pas du tout...
Je dormais tellement bien. C’était rare de pouvoir dormir comme ceci. J’avais l’impression de dormir sur un nuage de coton tellement mon oreiller était moelleux. Je rêvais du chemin que j’avais parcouru. Je voyais étrangement toute ma vie qui défilait comme si j’étais sur le point de mourir. Pourtant, il n’en était rien, j’étais juste plongé dans les bras du Senkage (pour pas dire Morphée). Je revivais même des instants de ma vie dont je n’avais pas forcément le souvenir. Ma naissance qui pouvait encore rêver de sa naissance. Enfin on pouvait l’imaginer, mais de là en rêver. J’avais ce sentiment humide et à la fois voluptueux d’être balloter dans un liquide. Cette vie était étrange, cependant on passait tous par cette étape. La suite était plus rapide, plus étrange comme un flash qui m’avait frappé à ma naissance et puis c’était comme un enchevêtrement d’images qui rappelaient une branche d’ADN. J’étais le spectateur et l’acteur, un rêve bien étrange, un rêve plus que réel. Alors qu’il touchait à sa fin, je me fis réveiller en sursaut par une sorte de mégère à moitié à poil. Elle m’agressait, elle m’attrapait la joue me caractérisait de mots injurieux. Ma fierté était en train de sa faire la malle. Le pire c’est que cette femme se faisait passer pour la victime, pourtant elle était arrivée dans ma chambre. La perverse c’était elle et elle n’assumait pas du tout les choses. Je commençais à élever la voix également :
« Alors d’une l’agression physique que vous venez de me faire est à la limite du déraisonnement. De deux c’est vous la perverse qui vous êtes faufiler dans mon lit et vous avez le toupet de m’appeler pervers alors que de nous deux c’est vous qui êtes à poil. De trois, votre hystérie n’est que le reflet de votre trouble bipolaire avancée. Et le pire dans tout ça c’est que votre visage me dit vaguement quelque chose. »
Tout l’étage était venu se ramener à la fête. Un jeune homme complètement nu qui était plutôt bien… Qui était mignon. Un jeune homme aux cheveux blancs celui qui connaissait Yuriko et la demoiselle qui se retrouvait en une tenue assez légère. Elle fit remarquer à l’homme qui était nu que c’était peu convenable. Je me relevais et m’habillait avec mon t-shirt attrapait ma clé et me dirigeait vers Yuriko :
« -J’ai l’impression que cette jeune femme est folle. Elle s’est faufilée dans ma chambre, puis après elle agresse ma joue et ose dire que je suis un pervers. Alors qu’elle ne porte même pas un seul vêtement. Cette femme est FOLLE… »
Hors de question que je perde la face devant Yûriko. J’avais honte, mais je n’avais rien fait et d’un coup je me mis à repenser à cette histoire de clé. Le numéro n’était pas forcément très bien écrit dessus et si je m’étais trompé tout simplement de chambre. On en parlera que réellement si j’ai besoin de me justifier. La raison attendra, enfin la vérité éclatera plus tard.
Une dernière chose, je regardais l'homme à poil et lui dis d'un ton moqueur:
Debout, entièrement nue, pour rien au monde tu ne te serais attendue à un tel réveil. Il fallait admettre que la situation était plutôt cocasse en effet. Pour résumé : tu te couche la veille, dans TA chambre, et le matin, tu te réveille avec un tordu en train de pioncé sur tes monts. Alors forcément, tu l'avais expulsée de la chambre, en l'injuriant, le détruisant verbalement. C'était justifié en soit, non ? Dans la foulée, tout le monde se rameutait, c'était bien ta veine. Toi qui voulais rester discrète, tu peux toujours compter là -dessus, cet espèce de petit puceau culotté venait de tout foutre en l'air avec sa libido mal contrôlée. Le pire, dans tout cela, c'est que ses propos à lui, t'accusait. Il n'avait aucun gêne à inverser les rôles et insinuer que tu étais entrer dans sa chambre. Alors que, tu t'étais couchée bien avant lui.
Il te disais ça, à toi. Faut reconnaître qu'il possède un certain courage, et je ne parle pas là d'un manque de pudeur comme l'autre énergumène qui vous avez rejoint, totalement nu. D'ailleurs, tu avais détourné les yeux. Le musée des horreurs, non merci, d'autant plus qu'Hisame est bien plus agréable à regarder. En revanche, ça n'empêcha pas l'autre tordu au sol de vanter la "belle bête" ... un comportement si puéril, que tu en lâches un soupir avant de commencer à démonter le moindre petit argument de ce garçon qui venait de dire qu'il lui semblait te connaître. Chose grave dans le contexte actuel.
- Espèce de sale petit menteur ... non seulement je fais ce que je veux dans MA chambre, mais en plus, si je te connaissais, je t'aurais sans doute éviter vue tes tendances perverses ... de plus ... bouge pas ...
Filant dans ta chambre en le pointant du doigt, c'était sa chambre, c'est ce qu'il disait haut et fort, on va voir qui allait se taper la honte devant tout le monde là. Retournant sur le chevet tandis que tu attrapais ta clé, le numéro 8, chiffre identique à celui sur la porte. Ressortant avec entrain et motivation, ne faisant d'ailleurs guère attention que ta couverture s'était coincé dans le bas de la porte. Ainsi, avec l'empressement, tu arrivais droit devant le jeune garçon ...
- Regarde, j'ai la clé numéro 8 pour la chambre ... numéro 8, donc c'est MA chambre !
Levant la main pour lui montrer la clé, ce fut le mouvement de trop, celui qui fit tomber ta couverture au sol, dévoilant ta nudité. Honteuse, rouge comme jamais, tu te baissa pour essayer de tirer sur la couette, ce qui ne fit que tirer la porte, déglutissant tandis que tu fit demi-tour, essayant de cacher tant bien que mal ce qu'il était possible de cacher, laissant cela dit ton postérieur sans dissimulation. Énervée, frustrée et humiliée, tu tira sur la couverture, sans succès, retournant à la porte pour la retirer, te l'enfiler de nouveau et aller gifler brutalement le squatteur.
- C'est de ta faute !!
Avant de finalement retourner t'enfermer dans ta chambre, où tu commençais violemment à t'habiller, les sourcils froncés et clairement de mauvaise humeur dès le matin. L'aventure commence bien ... à peine partie, déjà dans des emmerdes incroyables. Plus vite tu dégageras d'ici et mieux ce sera, enfin, peut-être que quelqu'un viendrait te voir dans la chambre avant ... sans doute pour dédramatiser la situation, tu t'étais retrouvée totalement nue devant tant d'inconnus, si l'autre vieux pervers de la veille le faisait sans être gêné, c'est pas ton cas. En plus, l'autre femme semblait distinguée, et sans doute allait-elle se dire que son comparse disait vrai et que tu avais squatté ... chose fausse, mais on sait jamais ...
> Katsumi retourne donc dans sa chambre, elle en sortira pour descendre au prochain tour si personne n'est venue la voir.
♡ Montre-nous pattes blanches, Lady Lapine, ou les loups souffleront
Un bruit, des cris, et ça y est c’est la panique. Déjà que j’ai la plus grosse pâteuse, le plus gros trou noir, et la pire gueule de bois de toute ma vie, voilà que je dois monter les escaliers quatre à quatre pour voir ce qu’il peut bien se passer avec celle que je suspecte depuis hier. Sérieusement, ça m’emmerde. Ça me casse les couilles. OUI MONSIEUR. JE LE DIS. CA ME LES BRISE. Le pire dans tout ça ? Je n’arrive pas à me souvenir de ce que j’ai bien pu faire une fois que tout le monde est monté se coucher. Aussi, je me demande fortement dans quel état sont les deux demoiselles, baignant dans leurs propres sécrétions. Je soupire. Seigneur, sont-elles seulement vivantes ? Bah, je m’en occuperai après.
Une fois en haut, je remarque rapidement le bordel. L’orange de la veille est totalement nue et s’en prend à l’étranger qui était supposément en train de faire la cour à MA Yurikô. Lui aussi est suspect, mais j’en ai déjà marre, donc même pas en rêve j’enquête sur lui. Tant qu’il ne lui fait pas de mal (il n’a pas franchement l’air malveillant, de toute façon), tout ira bien. Puis, alors que je demande ce qu’il se passe, voilà qu’Itachi se ramène aussi, prêt à passer à l’attaque. Puis il réalise que ça ne servira à rien et remballe son instrument avant de nous balancer son mépris au visage. Bah, je le comprends. Il n’est pas forcément dans son assiette, vu ce que j’ai pu voir quand je lui avais demandé un coup de main, aussi être mêlé à pareilles inepties devait vraiment le blaser. A la prunelle de mes yeux d’arriver, d’ailleurs. Quelque peu troublée, voire même plus fatiguée qu’elle ne l’était avant de se coucher, elle demande (légitimement) ce qu’il se passe ici. C’est justement la question qu’on se pose tous, mais personne ne daigne nous donner de réponse. Jusqu’à ce que la double D en rajoute une couche et n’arrête pas de gueuler après le pauvre homme qui semble s’être trompé de chambre. Je soupire de nouveau quand l’ébène me fait remarquer que… Je suis nu. Je déglutis difficilement et l’étranger accompagne les dires de la Tadake avec ironie. Je cache donc mes parties et zieute tout le monde.
« Venant de celle qui se balade les miches à l’air, c’est un peu hypocrite quand même, je lance, taquin. »
Finalement, je tourne les talons et essaye de ne pas penser à ce que je viens de voir. PUTAIN QU’ELLE EST BIEN FOURNIE QUAND MÊME. Mais il faut que je me calme. Donc, je retourne au rez-de-chaussée, toujours nu. En premier lieu, je me dirige vers les deux cadavres qui m’avaient accompagné pour la nuit (du moins, c’est ce que j’imagine), mais elles ne sont plus derrière le bar. Un bref balayage de la salle me permet de réaliser qu’elles mangent et boivent. Encore. Je me magne d’aller vers elles et leur demande illico où sont mes vêtements. Bien sûr, elles gloussent en observant ma nudité et semblent enclines à faire un second round. Je leur laisse ma fausse carte (bah oui, histoire de ne pas griller mon identité) sur laquelle se trouve ma résidence secondaire et leur laisse une date pour venir me voir. Ca au moins, c’est réglé. Je les fous dehors aussi, récupère de quoi m’habiller et file dehors avant de reprendre ma véirtable apparence et m’accouder au bar. Je suis bien décidé à me débarrasser de cette gueule de bois en la vainquant par le mal ; aussi je me sers une chope d’un litre de bière avant de repartir…
Peu après mon arrivée, ma sensei fait elle aussi irruption. Si la plupart des gens se seraient arrêtés sur le fait qu'elle soit quasiment nue, je remarque immédiatement que quelque chose ne va pas dans son expression. Elle qui habituellement se montre toujours forte semble très éméchée, et... perturbée. Je ne dois sans doute pas être le seul à passer de sales nuit. Elle nous observe un court instant, avant de s'enquérir de la situation (réaction normale, je suppose ?), ce qui me confirme que, bien que cela semble concerner son compagnon, elle n'a pas d'informations que nous n'ayons pas. Et, elle ne peut pas s'empêcher de remettre fugaku à sa place, lui rappelant sa nudité, ce qui m'arrache un petit sourire. Fugaku est clairement... bizarre avec Yuriko-sensei. Ça ne lui fera pas de mal que ce soit elle qui le remette à sa place. Fin, si ça lui fera mal, mais justement. Le compagnon de ma sensei profite de son arrivée pour se rapprocher d'elle, et je tends l'oreille pour essayer de comprendre la situation.
Une histoire de confusion de chambre... Comme quoi la fille est allée dans la chambre du gars alors qu'il le savait pas. Note à moi même, ma sensei et ce type ne dorment pas ensemble. Un simple ami, dans ce cas ? Pourtant, je n'ai clairement aucun souvenir de lui, et jamais elle ne m'a parlé de cet homme. Bon, de toute façon, si elle ne me parle pas de lui, c'est que le besoin ne s'en fait pas ressentir. Chacun ses affaires... Bon, la situation à l'air vraiment stupide. Au final, c'est l'homme qui se serait trompé de chambre, et donc la fille l'avait fichu dehors, avant de s'enfermer chez elle. Fugaku en profite pour faire une remarque salace, avant de descendre dans le hall principal, toujours nu, pour peut être s'habiller ? J'ai une image... désagréable qui me traverse l'esprit, que je chasse bien vite. Nous ne sommes finalement plus que trois dans le couloir, et je crois que je n'ai pas envie de discuter de ce qui vient de se passer. Vu les traits quelques peu fatigués de Yurikô-sensei, je pense qu'elle n'en a peut être pas envie non plus. Et l’homme qui l'accompagne ne m'inspire pas forcément confiance. Je lâche juste un :
"Sensei..."
De salut, avant de retourner calmement dans ma chambre. Je n'ai pas de remarques à lui faire sur son compagnon, sur ses drôles de choix ou sur le tapage nocturne occasionné. Ma sensei est jônin, et elle sait bien mieux que moi quelles reproches doivent être faites, ou non. Toute cette histoire n'est pas digne d’intérêt, et elle a au moins le mérite de m'avoir tiré du sommeil. Je n'ai envie de parler à personne, et je crois que ça se voit dans mon attitude et mes gestes. Je suis encore une fois déçu, déçu par un espoir stupide. C'est pourquoi je m'habille relativement vite, remettant mon bandeau bien en place, avant de descendre, croisant Fugaku avec sa véritable apparence, que je salue à peine d'une léger signe de tête, avant de quitter l'auberge d'un pas lourd.
Direction... Konoha. Encore une fois. Et avec toujours aucune info.
Tadake Yurikô
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" L'homme qui veut vivre sans soupçon, Il se doit bien garder de faire trahison."
La situation actuelle était à peine croyable tellement cette dernière pouvait sembler absurde. Voilà que tout ce beau monde se trouvait dans le couloir, tous à moitié nus car réveillés brutalement de leur sommeil. Itachi comme Yuriko avaient eu comme premier réflexe de se montrer près à l'affrontement, sortant les armes pour l'un et les poings pour l'autre. Mais au lieu de cela, ils furent surpris par une scène qui n'était pas loin d'être pleine d'obscénité.
A cet instant là, Shun fut le premier à venir à son encontre et commença à donner sa version des faits, lui expliquant que la jeune femme s'était introduite dans sa chambre et que cette dernière était indubitablement une folle alliée. Le regard noir de la kunoichi passa alors de son compagnon à celui de la demoiselle désespéramment énervée qui s'empressa tout aussi bien à prouver les tords du jeune artiste. Aussitôt dit, l'énergique rouquine revint vers eux en tenant triomphalement la clef qui indiquait le bon numéro de chambre.
" Vous avez en effet le bon numéro de chambre. "
Yuriko ne pouvait que constater que son ami avait... tord. Mais toute cette histoire n'était qu'un vaste quiproquo auquel, fallait-il le reconnaître, elle n'était pas si étrangère. En effet, lorsque la konohajin avait pris l'initiative de réserver les chambres, elle n'avait pas réellement observer l'état de la clef ni même indiqué le numéro à son camarade. Elle s'était seulement un peu trop empressée à retrouver un lit décent pour trouver le sommeil. Si sa nuit avait été mauvaise, c'était peut-être finalement son karma qui en avait décidé ainsi.
Le visage stoïque, la jeune femme était prêtre à présenter ses excuses pour défendre Shun, mais la situation empira de maladresse. La volcanique rousse coinça le bout de tissu qui dissimulait sa nudité au travers de la porte et un geste malheureux lui causa l'embarras de se retrouver dans son plus simple appareil devant le public présent. Yuriko se sentit particulièrement gênée pour elle, mais ne laissa rien transparaître pour ne pas paraître plus impolie ou tout simplement pour ne pas la gêner plus que de nécessaire. Mais face à la honte et la colère, la demoiselle humiliée ne manqua pas de revenir donner une gifle à celui qui s'était introduit dans son lit.
Voilà qui devait être bien douloureux. Mais alors qu'elle s'apprêtait à dire une parole compatissante, ce fut les mots de l'homme nu qui lui coupa l'herbe sous le pied. Décidément, ce dernier ne lui revenait pas. Ce comportement, ces manières.... elle fronça les sourcils.
" Vous demeurez donc indécent jusqu'au bout. "
La kunoichi préféra par la suite le snober et se tourna vers Shun, et posa sa main sur son épaule pour lui montrer son soutien.
" Ne veuillez pas tenir trop de rigueur à cette jeune femme. J'ai l'impression d'être la plus fautive. Je suis vraiment désolée. J'aurais dû vous indiquer la chambre qui était la vôtre plus distinctement, cette situation ne se serait jamais produite si je m'étais montrée plus attentionnée. "
La jeune femme était sincèrement navrée, mais plus encore pour la jeune rouquine. Yuriko se dirigea alors en direction de la chambre de la victime du jour, et toqua délicatement, sans chercher à rentrer. Ce fut alors qu'elle parla à haute voix pour que cette dernière puisse l'entendre.
" Mademoiselle. Je suis vraiment navrée de ce qui vient de se produire. Il s'agit d'un malentendu bien fâcheux. Je suis sans doute responsable de cette situation car je suis celle qui a donné la clef à mon jeune ami. Pour l'affront qui a été le vôtre, sachez que je me permet de vous offrir en modeste réparation le petit déjeuner. J'indiquerais à l'aubergiste de le compter sur ma note personnelle. Veuillez encore nous excuser. "
Une fois ces excuses prononcées, elle salua son jeune élève à la mine un peu déconfite. Elle savait qu'elle aurait l'occasion de le retrouver à Konoha et peut-être auraient-ils l'occasion de sourire à l'évocation de la scène d'aujourd'hui. Elle passa ensuite devant Shun qu'elle salua encore pour présenter ces excuses.
" Veuillez encore me pardonner Shun-san. Nous nous retrouverons en bas pour le petit déjeuner. "
Suite à ces paroles, elle partit s'enfermer dans sa chambre, pour prendre le temps de s'habiller convenablement. Cela lui prit d'ailleurs un certain temps, principalement pour tenter d'atténuer ses traits fatigués. Quand elle eut fini, elle descendit donc au rez-de-chaussée où elle s'attendait à retrouver son camarade artiste à qui elle avait promis un déjeuner en sa compagnie, mais elle fut surprise de voir un autre visage connu, celui de Senju Fugaku.
" Fugaku-san? "
Pour une raison étrange, elle se sentit presque un peu gêné de le croiser ici. Pourquoi? Ils avaient bien leur raison....
La main, le geste, la folie, la douleur, mon visage, le regard apeuré. L’homme était un être vivant bien abject sur pas mal de points, mais la violence gratuite était quelque chose d’une rare idiotie. Je ne comprenais pas, elle n’avait même pas réfléchi, elle avait simplement agi d’un instinct qui pourrait être assimilé à l’animal qui résidait au fond de nous, mais même un animal n’agit pas de la sorte. Une gifle, un contact physique, une violence qui ne m’était pas méritée. Mes yeux étaient comme choqués et rester juste fixe dans le vent personne, rien ne semblait m’atteindre à part ça, quelqu’un avait eut l’horreur de toucher à mon magnifique visage, j’avais simplement une sainte horreur qu’on puisse l’abîmer. Il était ma plus grande fierté ! Il était ce que je chérissais le plus dans mon corps quelque chose dont il était strictement interdit de toucher au risque de me voir rentrer dans une folie distincte, enfin c’était ce que je pensais, mais non en cet instant c’était simplement un état de choc que je recevais. Ma main se frottait et tenait ma joue comme si elle venait de disparaître sous la véracité du coup. L’action autour de moi semblait passer à la fois rapidement, mais étrangement dans une certaine rapidité. Je ne comprenais pas réellement, je ne bougeais pas, les paroles, la bouche de Yuriko s’agitait cependant je ne percevais aucun mot. J’étais juste stoïque et perturbé. Mon visage était choqué et sculpté dans une certaine expression de stupeur, mais avec une lueur de fureur qui bouillonnait au fond de moi. Je ne pouvais pas me venger, car elle avait raison c’était un quiproquo, pourtant je ne comprenais pas qu’au lieu de discuter alors que notre langue est plutôt variée nous pouvions encore utiliser le langage barbare de la violence pour répondre à une joute verbale qui ne lui avait pas plut. Elle n’était que le simulacre d’une femme qui voulait se faire érudite bien qu’elle n’était finalement qu’une sauvage à la poitrine proéminente et moelleuse.
Alors que je me retrouvais seul dans le couloir, une larme commençait à couler le long de ma joue. Je ne pleurais pas pour la douleur, cette larme était simplement le symbole de l’espoir en l’humanité qui s’évadait en même temps que ma pensée. Je me retrouvais seul, je bougeais d’une manière nonchalante et machinale et je me dirigeais vers le bas tout en regardant l’aubergiste je commandais un petit-déjeuner et me dirigeais vers une table où machinalement je me mis à manger ce petit-déjeuner tout en attendant Yuriko. Je ne savais pas ce que j’attendais, peut-être que simplement j’étais venu avec une personne je voulais rester au moins pour elle, cette personne qui m’avait donné un espoir nouveau en l’être humain et son lien avec l’art que je croyais perdu. Il ne fallait pas que je me laisse aller par cette pauvre mégère, mais que je me reprenne, la joueuse de flûte méritait bien que je me remette de cette gifle, je devais me focaliser simplement de me nourrir l’esprit par l’intelligence de cette demoiselle.
Je la voyais arriver et d’une simple phrase je lui dis :
« - Bonjour Lady Yuriko, si on oubliait ce qui vient de se passer ? »
Que dire ? Simplement que tu étais désormais bien remontée ? D'aussi loin qu'il est possible de se rappeler, les fois où tu t'es mise dans un tel état sont assez rare. Disons que, tu n'as pas l'habitude de servir d'oreiller à un pervers, avant de finir nue en public avec un vieux type à poil juste à côté. C'était une situation assez cocasse et plutôt gênante, voir même très gênante, que tu ne réitérerait pour rien au monde. Tu n'avais pu t'empêcher donc de lui retourner une gifle, bien claquante celle-là, avant de t'en retourner dans ta chambre, en quatrième vitesse, fermant la porte à double tour et filant sur ton lit, pensive. Tu réfléchissais à que faire. Décidée à déserter pour créer une paix, comme tu l'avais tant voulu, tu ne t'en sentais finalement plus l'envie, plus tu y songeais, et plus tu pensais que cela était idiot, précipité. Il est vrai que les villages se feront la guerre un jour, mais ... au lieu de quitter ce qui pourra en être le bercail, tu pensais finalement y rester, dans le but d'aider au maximum les tiens et de tempérer tout cela.
Soupirant donc, lassée de toute tes idées de paix, tu te rhabillais, lentement, avant de finalement attraper ce bandeau, celui-là même que tu avais refusée de jeter plus tôt, tu savais que tu en aurais besoin. Un petit sourire avant de te le rattacher autour du cou, ayant déjà réalisée la mission pour laquelle tu avais été envoyée, tu n'avais plus qu'à rentrer à Uzushio. Enfin, avant cela, un petit déjeuner s'impose et, cette jeune femme venait tout juste de te dire qu'elle te le paierait en compensation de tout ce que Shun à causé comme problèmes. Un mal pour un bien finalement, non ? Un petit air satisfaite, tu descendis, prenant donc ton petit déjeuner sans jeter un seul regard à l'autre squatteur et restant tranquillement dans ton coin. Par correction, au moment de payer, tu en avança la moitié, afin de soulager un peu la demoiselle, puis tu te mis en tête de quitter cette auberge. Ainsi, tes pas te guidèrent vers la sortie, si personne ne voulait t'interrompre, tu quitterais donc l'auberge, sans plus de cérémonie, la nuit ayant été porteuse de conseil, tu n'osais pas l'avouer, mais, ce contact avec ce squatteur t'avais ouvert les yeux, tu avais pensé que c'était bien Hisame cette nuit, et cela avait confirmé tes doutes : tu étais incapable de vivre séparer de lui.
> Katsumi quitte donc l'auberge si personne l'en empêche, et je clos donc ma partie dans ce RP ^-^ Désolé, c'est pas top, j'étais pas trop inspiré et la page blanche me guettait mais je vous ai déjà fait attendre.