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Encore plus de coups fourrés

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LA REVANCHE DU POTAGER
ft. DESTRUCTION
« FALLAIT MANGER TES LÉGUMES, MON GARS »




Ça fait déjà quelques jours que je traîne dans les environs, chargé de surveiller les petits villages de la région et de montrer la bienveillance du clan Yamanaka en assurant de régler des petites querelles. Rien de bien méchant; je patrouille un peu, assez discret pour ne pas m'attirer d'ennuis. Puisque notre clan sait qu'il y a des petits débordements ces temps-ci, ainsi que quelques problèmes de voyous, on surveille pour éviter que la population ne se sente menacée.

Notre idée de s'établir ici et de se mêler à la population commence à se concrétiser, on met en branle un petit système; on garde dans les villages des environs quelques shinobis bien taillés pour garder les lieux, et on essaie d'éviter le pire. Moi, je suis ici parce que dans quelques jours, il devrait y avoir une livraison chez un politicien du coin, et notre clan a toutes les raisons de croire que cette cargaison est suspecte. La montée en flèche de l'homme n'a pas échappé à notre clan d'experts en la matière; on se dit qu'il doit faire affaire à la pègre d'une quelconque façon. Surtout que d'autres gens de position égale à la sienne se font malmener ces derniers temps, sans que l'on ne puisse savoir exactement par qui. Non seulement ça, mais nous n'avons pas d'information sur la date exacte, donc on doit surveiller sur une longue période de temps, d'où les quelques jours passés.

Du coup, me voilà.

Malgré le sérieux de l'opération, je ne suis pas nerveux; il y a quelques coups que j'ai mis au point, et je rêve d'avoir des cobayes sur qui les tester. Les techniques d'illusion sont souvent très invasives, et difficiles à pratiquer, puisque le but d'une illusion est de ne pas être détectée. Facile à faire quand tu dois dire à ton cobaye "ne bouge pas, je vais t'attacher avec des haricots". J'avais bien essayé avec ma maman, mais ça s'est vite retourné contre moi, et elle m'a renvoyé ça en pleine gueule avant de me dire que "les légumes, c'est fait pour être mangés"...

***

«Ce n'est pas la première fois que je te l'explique, Ao! C'est la base, tu le sais, pourtant... »

Encore une fois, assis devant la petite table de notre salon, je m'exerce. Enfin... Je m'applique à sortir du piège qui m'a été renvoyé. Maman me l'a expliqué, pourtant; c'est par manque de subtilité que je n'y arrive pas. Si le contrôle du chakra n'est pas parfait, que l'illusion se fait trop brouillon, on la perce à jour facilement. Je suis coincé à la table, avec assez de haricots autour des bras, des jambes et du cou pour nourir tout mon clan, probablement. Ma mère sait bien s'y prendre, et elle sait ce qui cloche. On me le redit, encore une fois; «Ao, l'illusion se base sur ton envie de te battre, tu sais ça? Tu dois attaquer ton ennemi, pas essayer de l'immobiliser. Regarde-moi dans les yeux. Regarde comme il faut, il faut que tu m'intimides du regard, je dois avoir Peur, Ao! Essaie encore, et arrête de te retenir. Si tu te bats un jour, ton manque d'esprit combatif finira par te tuer.»

Je m'applique encore une fois, la regardant longuement dans les yeux, prêt à lui déverser une fois de plus mon attaque. J'attends le bon moment, pour la prendre par surprise. Elle m'a relâchée, elle attend comme moi que j'ose me lancer à nouveau.

J'adore ma mère.

J'ai peur de ma mère.

Je me lance... En un instant, je me retrouve encore une fois coincé, les lianes m'agrippent la gorge. «Tu as beaucoup de détermination, tu sais ça? Pratique encore un peu tu y arriveras. Tu es près du but.»

***

J'ai assez essayé de comprendre comment faire. Le problème, c'est que je ne peux pas pratiquer ce que je veux sur d'autres Yamanaka lambdas, et maman finira par me dire que je ne suis pas assez méritant si je continue à lui demander son aide pour développer les bases de la sorcellerie pour shinobis. C'est une technique d'immobilisation comme une autre, mais elle est assez dure à accomplir si on tombe sur un illusionniste accompli. On ne parle pas d'une véritable emprise physique, mais bien de tromper l'esprit assez bien pour que tout ait l'air réel.

Soudainement, je vois un homme, un sale homme avec un sac à la main. Une petite sacoche rose. Puis, j'entends des pleurs, et les beuglements d'une vieille dame au coin d'une rue. Sans prendre une seconde, je crie pour attirer son attention. «Toi!»

Une seconde plus tard, poursuivant sa course dans ma direction, il me lance un regard en me criant "pousse-toi de mon chemin". Puis, il passe à côté de moi quand je me mets de côté. Pourtant, le mal est déjà fait; on ne croise pas le regard d'un illusionniste, surtout lorsqu'il a appris à cacher ses plans. Il est déjà trop tard, et il n'a même pas le temps de comprendre ce qui lui arrive.

Poursuivi de racines, tiges et lianes, le fuyard se fait rapidement coincer et ligoter. Je marche vers lui, mais il ne réussit pas à remarquer ce détail. Ce qu'il voit, c'est une tige de haricot sortir du sol, devant son visage pendu en l'air. J'émerge, un air colérique au visage. J'arrache le sac d'entre ses doigts qui tremblent. «Pour qui tu te prends? C'est à toi, ça?»

L'homme, honteux, n'ose pas parler. Il n'essaie même pas d'échapper aux légumineuses hargneux qui le collent d'un peu trop près. En réalité, il est immobile devant moi. C'est en cessant mon tour de magie qu'il s'en rend compte. «Je te laisse filer.» Je lui lance ces mots tout bas, avant de continuer d'un ton plus élevé. «Le clan Yamanaka te surveille. Si tu as le culot de recommencer, la prochaine fois ce sera la fin des haricots. Souviens-t'en. Clair?»

Rapidement, je retrouve la petite fille et sa grand-mère pour leur remettre le petit sac, et ainsi rétablir l'équilibre. Ce n'était pas l'action à laquelle je m'attendais, mais je me console en me disant que j'ai au moins fait une bonne action. En espérant que la petite n'oubliera pas, comme moi, de manger ses légumes.

Je reprends ma petite balade, songeant ma méthode d'exécution. Si tout semblait bien, ce n'était probablement que d'apparence. Je comprends bien comment fonctionne la technique de chaîne de haricots, mais je me dis qu'elle serait plus efficace dans un milieu plus propice. Une rue marchande, c'est un peu louche; une forêt fait beaucoup plus de sens.


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D'où vient ce bruit..?
ft. SCHIZOPHRÉNIE
« DES VOIX. DES VOIX PARTOUT. »




À pieds joints, je saute dans l'eau chaude. Je le fais par habitude, parce que je connais aussi bien ce bassin que le revers de ma main. C'est un bassin en pente, un bain public aux commodités semblables aux piscines, pour ceux et celles qui veulent nager en eau creuse. On y admet pas vraiment les enfants, et c'est un bain mixte. J'ai déjà pensé à la situation qui se tend facilement quand on le mentionne comme ça; malgré cette caractéristique un peu spéciale, l'établissement reste très fréquentable, surtout suivant les règles du lieu. C'est un bain de détente, pas un bain-rencontre ou autre tournure vicieuse. On peut aussi se dire que toute cette vapeur aide un peu à camoufler certaines choses, si on ne tombe pas sur quelqu'un qui n'a envie que de reluquer.

C'est ma pause de la journée, mon petit moment de repos avant de continuer ma petite patrouille, et je compte bien en profiter. Après quelques petits accrochages les deux ou trois d erniers jours, le reste de mon équipe a pu en savoir plus sur la livraison. Elle n'a lieu que dans deux jours, alors il n'y a pas lieu de se presser, surtout que l'homme suspicieux est surveillé. Autant simplement s'y préparer et s'assurer que la population ne soit pas impliquée s'il se trouve qu'effectivement, on a affaire à des individus qui seraient hostiles. En attendant, tant qu'on n'y est pas, je refuse de me prendre la tête.

Je m'installe confortablement dans la partie peu profonde en m'attachant les cheveux distraitement, en réfléchissant à tout ce que j'ai fait depuis que j'ai été jumelé avec Sayuri, à tout ce que j'ai eu la chance d'apprendre, toutes les aventures hors du domaine... Ça ne se compte même pas. Il y en a trop. Finalement, avec le recul, je commence à penser que je ne suis pas si mauvais que ça, pour un ninja.

L'eau devient trouble, agitée. C'est en sortant rapidement de ma rêverie que je me rends compte de la présence d'un homme un peu à côté de moi, assis sur le bord en laisant ses jambres tremper dans l'eau. Comme je suis tourné, je suis de dos à lui. Ça ne le gène pas, à ce que j'entends; à croire qu'il n'a pas compris les règlements de l'endroit.

Je sais que je suis de loin le meilleur flirt de tout le Sekai, mais quand même...

Je tourne un peu ma tête pour mieux l'entendre. Il essaie de me faire la petite conversation, sans se dire que les bains ne servent pas forcément à ça. À ces propos, je comprends ce qu'il veut; ces phrases du genre "mais qu'est-ce qu'une si belle femme fait dans un endroit aussi commun" ou "êtes-vous nouvelle dans le coin? je pourrais vous faire visiter, peut-être?" me montrent qu'il ne sait pas gérer ce genre de rencontre, et qu'il n'est pas là pour me faire visiter, mais pour me visiter, faute d'une meilleure façon de le dire.

Vient donc le problème classique d'Ao Yamanaka;

... Je ne suis pas une femme.

Même si ma voix ne le divulgue pas spécialement, sans vêtements pour prétendre, c'est difficile d'avoir les atouts féminins de base pour bien jouer le jeu. En plus, dans l'état des choses, un henge n'est pas assez discret.

Il y a bien un moyen de me sortir de ce petit merdier, mais il me faudra un peu de temps pour bien saisir comment faire. Bon, après tout... De dos à lui, je fais un signe de main simple avant de lui répondre. «Je... Je suis...» Je me râcle un peu la gorge pour que tout passe, mais c'est déjà bien, pour que je puisse gagner du temps. «Pardon, monsieur. C'est... très flatteur, je vous remercie pour le compliment, mais... J'attends quelqu'un, et je connais assez bien ce village, je n'ai pas besoin d'un guide.» Visiblement, le chakra fait des merveilles. Je m'étais déjà exercé à changer ma voix, mais je ne me suis jamais rendu aussi loin dans mon expérimentation. Au fond, le truc est simple; en laissant aller du chakra dans la gorge, on peut jouer avec nos cordes vocales, et modifier la sonorité en conséquence. Même moi, je m'y suis déjà fait prendre; c'était il y a peu de temps. Il y a deux semaines, à peu près...

***

Ma fenêtre était ouverte, cette soirée-là. Je m'occupais de quelques papiers; rien d'important, sauf le planning de rencontres futures du conseil de clan. J'étais assez absorbé par ma lecture, mais j'ai distinctement entendu la voix de Fukui, un des plus vieux membres du conseil. Le son venait d'en bas, il devait attendre devant la porte. «Ao Yamanaka! Vous avez été absent à une rencontre importante qui avait lieu il y a deux heures! Pourriez-vous venir ouvrir, qu'on puisse expliquer cette situation, et que je puisse vous résumer la séance?»

Je me suis lancé en bas de ma chaise, j'ai regardé sous ma fenêtre, l'homme était bel et bien là.

Comme une flèche, je suis descendu lui ouvrir, sauf qu'Elle était déjà rentrée. C'était maman, qui voulait me jouer un tour. «Je t'ai crié plusieurs fois de desncendre pour manger, tu ne m'as même pas entendue. J'ai fait ce que j'ai pu. Je suis surpris que tu ne saches pas reconnaître un Henge et une voix faussée au Utsusemi... Tu as encore beaucoup à apprendre, tu sais?»

Même si cela pouvait sembler méchant, ma mère et moi, autant l'un que l'autre, nous en avons ris un bon coup. On en a parlé par la suite, elle m'a expliqué comment faire, mais comme elle partait voir ses amies en soirée après avoir mangée, et que papa n'était pas là, je n'ai pas eu la chance de pratiquer comme je le voulais.

***

"Ah, vous venez d'ici? Dans ce cas, vous seriez intéressée à aller prendre un verre une autre fois?"

...Non.

Bon, s'il ne comprend pas, c'est le moment d'une nouvelle tentative. Cette fois, je pousse un peu plus loin la théorie, pour voir si mon idée peut fonctionner. Si on manipule le son pour le modifier, on peut bien le diriger dans une direction précise. Rien à perdre; dans le pire des cas je sortirai la carte du "eh bonhomme, fous-moi la paix" et j'aurai l'air d'une sale femme colérique.

Mudra. Chakra. Cordes vocales, parées au lancement. J'imagine le timbre de voix d'un grand homme, du genre mon futur mari possessif et jaloux. Je parle, guidant les sons avec mon chakra pour que "la voix" vienne du corridor et des vestiaires. «Hey, toi! C'est à ma copine que tu parles, fous-lui la paix elle est ici pour se détendre, pas pour endurer tes envies de frustré.»

Puis, pour m'assurer qu'il comprenne, je reprends ma voix normale, en la faisant jaillir de l'autre côté de la cloison du bain, comme si quelqu'un surveillait. «Pas de sollicitation, c'est un bain publique, pas un service d'escorte ici! Les inconnus, on les laisse tranquilles.»

... Mon subterfuge finit par fonctionner, l'homme s'excuse de manière prompte et confuse avant de foutre le camp. Il n'est pas tombé sur quelqu'un dans le couloir, mais on dirait qu'il n'a même pas pris le temps d'y penser, tant il était honteux. Bien fait pour lui.

De mon côté, je me racle la gorge.

...C'était un peu juste; si je comprends le fonctionnement, je dois avouer qu'il me faut un peu plus de pratique. Comme tentative, ça s'est bien passé, mais je doute de pouvoir tromper beaucoup de monde, ou du moins les embobiner efficacement.


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BURN, BABY, BURN
ft. MORT
« SUBISSEZ LE COURROUX DE LA PRINCESSE-NINJA »




C'est maintenant.

Le lieu de la livraison est hors village, probablement pour éviter que le client ne soit associé au groupe de malfrats. L'objet en question est encore inconnu, mais s'il faut qu'il soit livré par une bande, c'est qu'il doit être de valeur. Des documents compromettants? Une quantité fantasmagorique de drogues dures? Des biens volés? Une tête, peut-être?

Cette dernière idée glauque me tire de mon tour d'imagination; ça me dégoûte assez pour qu'un rictus et des petits spasmes me prennent d'assaut. D'habitude, c'est le genre de Sayuri, de ramener des têtes, et je n'ai vraiment pas envie de me frotter à une petite équipe composée de plusieurs Sayuri.

Je vagabonde dans la forêt; mes pas paraissent désordonnés, et c'est voulu. J'arrive à ressentir leur présence, ils se dirigent jusqu'à un petit lac près de la source mère des sources chaudes, là où personne ne va. Auquel cas, comme je ne veux pas me faire repérer, j'évite de toujours rester au même endroit, et je me déplace en étant toujours un peu derrière eux, restant à l'écart et masqué par la flore environnante. À ce que je peux ressentir, leur chakra est plutôt faible; ils ne doivent pas le manier depuis longtemps ou ils ne savent, dans le pire des cas, même pas comment faire.

C'est à mi-chemin entre le village et le petit lac que je décide de jouer mon petit tour. Je suis prêt à les piéger, leur imposer une peur si grande qu'ils n'auront pas le choix de fuir. J'utilise mes nouveaux talents de ventriloque, essayant de faire croire au groupe qu'il y a des gens derrière eux, autour d'eux. Je joue le rôle de plusieurs petites voix, plusieurs souffles lugubres au creux de leur oreille pour les faire réagir.

J'adore ça.

«Toi, est-ce que tu as peur?» L'un deux s'arrête et regarde vers le bois; du côté où je ne suis pas. Qui est là? «On va tous mourir ici...» Je joue avec l'ouïe d'un autre, guidant le murmure comme s'il venait de l'un de ses propres camarades. Ils finissent par s'arrêter. Je ne m'arrête pas. Je teinte cette fois-ci mes paroles du plumage d'une colombe, d'un soupir de nymphe. «Vous cherchez mon trésor au fond du lac, n'est-ce pas..?» Ils ne répondent pas. Bien sûr, qu'ils ne répondent pas. Ils regardent autour, mais ne voient rien. Ils cherchent, mais ne trouvent rien. Je continue, prêt à pousser encore un peu plus loin mon propre délire. «Je peux vous le montrer... ou bien vous brûler avant.»

Après les avoir fait bouillir un instant, je finis par sortir de ma petite cachette. Quand je me révèle à eux, je vois bien qu'ils ne s'attendaient pas à tomber sur quelqu'un d'aussi chétif, et que je n'ai en rien l'apparence d'une déesse vengeresse. Pourtant, ils n'ont rien vu venir; quand je les vois se jeter sur moi, je pense rapidement à mon plan. Il y avait un coup dans mon répertoire, un coup que je voulais vraiment développer.

Je l'ai pratiqué longtemps, avec des jeunes du clan qui voulaient un peu d'entraînement. Je n'ai jamais eu le coeur de les bombarder avec, puisque je sais à quel point cette technique est dévastatrice. J'ai laissé les novices se pratiquer sur moi, parce que je suis probablement le mieux placé pour encaisser une illusion. C'est comme ça que j'ai appris comment elle fonctionne.

***

Elle m'a regardé dans les yeux, en alignant les signes de mains. Quelque chose que je ne connaissais pas. Elle voulait me montrer ce qu'elle avait apprise, pour que je puisse lui donner des conseils. C'était la petite Ayame, la fille d'une de nos voisines. Je la connais bien; ce n'est pas une méchante petite, mais je ne m'attendais pas à ça.

Dans un élan de peur, je lui ai crié dessus; «arrête ça!! Tu vas brûler tout le jardin!!», le feu s'est répandu tellement rapidement que j'ai paniqué, j'ai lancé  tout le contenu de mon arrosoir, comme si ça pouvait changer quelque chose. Ce n'est qu'après s'être rendue compte que je ne connaissais pas ce tour de magie qu'elle fit cesser l'apocalypse.

«Pardon... je pensais que vous connaissiez déjà, je ne voulais pas...»

Après un retour au calme, elle finit par m'expliquer; une illusion, tout simplement. Ce n'est pas une véritable technique de feu, mais ça en a tout l'apparence. Très efficace, mais pas très gentil. Elle me demande d'essayer de l'expliquer un peu plus pour elle, histoire de savoir un peu mieux comment l'utiliser. Par contre, comme je ne le savais pas, je n'ai pas été capable de l'aiguiller.

Pour le coup, je suis allé me renseigner dans la boîte à malice du clan, soit la bibliothèque où on renferme tous les savoirs du clan en matière de techniques ninja. J'ai pris le temps de lire, comme il le faut, et j'en suis venu à la conclusion qu'il s'agit d'une technique d'illusion classique, qui se lance par contact visuel, et qui peut affecter plus d'une personne à la fois. Donc, il nous faut l'attention de ceux que l'on veut coincer. Le regard dans les yeux, c'est pour ça. Je me suis mis en tête de pratiquer avec d'autres gens du clan, en demandant de l'aide. Des gens assez expérimentés, avec qui je travaille souvent, qui ont accepté de m'aider.

***

Je les regarde, tous. L'illusion est en place, la descente aux enfers commence. Je vois les effets sur le feuillage qui s'embrase, réduisant la lande à un état pathétique de terre brûlée, inexorablement. Je vois leur visage se fendre, céder à la panique. Tout brûle. Les plus avancés reculent rapidement, essayant d'éviter les flammes. Ils ne réussissent pas, et se mettent en petites boules sur le sol.

Voilà pourquoi je ne voulais pas l'utiliser sur les enfants. C'est méchant.

Cruel.

Violent.

Dans la réalité, tout s'est passé très vite. Le seul à encore soutenir mon regard ne le fera plus pour longtemps. Le sol l'attrape, mon armée de légumineuses le saisit fortement, et je vois la boîte qu'il tenait tomber par terre. C'est ce que je cherche. Sans qu'il ne puisse s'en rendre compte, je récupère la boîte. Il se tortille alors que les flammes autour continuent de danser. La chaîne de haricots ne le laisse pas bouger d'un pouce.

Des armes. Une collection de kunai et shuriken très élégants, bien forgés. Des armes très belles, mais qui ne semblent pas être plus utiles que des armes ordinaires. Je saisis l'un des couteaux.

À ses yeux, je sors de mon haricot, prêt à en découdre, alors que ses camarades crient et pleurent par terre. «D'où viennent ces armes, à qui les emmenez-vous, et qu'ont-elles de spécial? Si vous ne répondez pas, la déesse de la nature se mettre en colère, et vous n'aimerez pas ça.»

***

Des armes conductrices de chakra. Elles viennent de plusieurs artisans qui se sont fait voler, un peu partout dans la région. Je n'ai pas entendu de ces rumeurs au clan, mais je n'ai pas de misère à le croire. Elles sont pour l'homme suspect, qu'on a retrouvé autour du lac. Si j'ai bien compris, c'était un cadeau pour ses nouveaux hommes de main. Des ninjas.

Je rentre, la boîte sous le bras, prêt à faire vérifier toutes ces lames par un connaisseur de mon clan. Je repars avec mon équipe pour livrer tous les hommes à la sécurité du village le plus proche; ils sauront quoi faire d'eux, là-bas.

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