Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Vent - Kaze no Kuni :: Sunagakure :: Terrain d'entraînement Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Princes du désert [PV Kenshi]

Invité
Invité
Invité
Pourquoi je dois supporter d'avoir un partenaire au crâne reluisant, toujours accompagné d'un rat volant ? C'est normal qu'avec pareil équipier, je ne sois pas toujours de bonne humeur ou, tout simplement, que je n'ai pas envie de montrer le bout de mon nez. J'essaie d'ailleurs d'éviter ce type, bien trop brillant pour moi, autant que possible. Cependant, en tant qu'élève assidu, je me rends quotidiennement au terrain d'entrainement afin d'apprendre de nouvelles techniques. En vrai, je n'apprends de nouvelles techniques que lorsqu'il y a du monde au terrain d'entraînement, ce qui est rare et apparemment pas le cas aujourd'hui.

Et, comme toujours, quand il n' a personne dans le coin, je me prélasse. Je suis allongé dans le sable et je m'amuse avec celui-ci, les marques noires, symbole de mon clan, étendues autour de mes yeux. Je crée des minis personnages avec le sable ainsi qu'une histoire et, lorsque je commence à me lasser, je détruis tout pour recommencer. Le clan Serika est le meilleur. Ses enfants sont, tous sans exception, des princes. JE suis un prince. Nous avons le pouvoir de création, nous maîtrisons les minerais, nous sommes donc destinés à régner et donc, logiquement, les autres doivent ramper à nos pieds.

Je suis un enfant alors je suis "incomplet" et il est donc logique que les personnes "complètes", les adultes, aient un certain pouvoir sur moi. C'est pourquoi, je rampe à leurs pieds comme un vulgaire insecte et leur lèche les bottes sans la moindre honte. Cependant, un jour, cette relation de force se renversera et là, je les traiterai comme des esclaves, des sous-hommes. A l'exception de ceux qui me plaisent, évidemment. Je ne suis tout de même pas un garçon sans coeur.

Je continue mon petit jeu en chantonnant, puis je me lève soudainement. La Grâce Divine m'a frappée. Je me mets donc à m'entraîner, pour de vrai ! Et oui, parfois, cela m'arrive. Je n'ai jamais prétendu être constant, bien au contraire, je suis totalement versatile et c'est ce qu'il  a de charmant, chez moi. Je travaille donc ma maîtrise "basique" du sable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité

Inka
Kenshi

Serika
Senri

「Les Princes du Désert」

L’étalon de l’aurore venait de pointer le bout de son museau, tirant le char de Râ éblouissant le ciel matinal de sa lumière, comme à son habitude. Kenshi prenait son petit-déjeuner regardant les présences fantomatiques qui traînaient sur les chaises, l’accompagnant dans son délice. Sa sœur, suna no jonin de son état s’acquittait d’une mission pour le compte du village, laissant la maison à la charge du pré-adolescent.

N’ayant aucune mission de prévu avec sa partenaire, il s’ennuyait dans l’atmosphère solitaire de cette bâtisse. Sa grand-mère ne pourrait le recevoir dans sa demeure, trop prise par ses obligations envers l’orphelinat du village. Le jeune homme respectait cette décision, sachant pertinemment l’aspiration secrète de son aïeule : entraîner son orpheline favorite, une jeune blonde, également genin. Hum… Que vais-je donc faire, se dit-il en soupirant. Le village en pleine expansion contentait ses hôtes par son caractère humanitaire et sécuritaire, mais il fallait l’avouer, le sable et la chaleur ne demeuraient pas des conditions très joyeuses, propices à un certain amusement. Il avait beau être un soldat avide de vengeance, il n’en restait pas moins un être non-adulte dont les besoins de souffler et de prendre plaisir à la vie empoisonnaient encore l’âme.

Peut-être ferais-je bien d’aller m’entraîner au contact de mes pairs. J’en trouverai sûrement de quoi réduire mon ennui grandissant, se dit le garçon.

N’écoutant donc que sa pensée, il grimpa dans sa chambre pour se vêtir dignement. Le sunajin enfila son uniforme de ninja, c’est-à-dire une tunique manche longue et sombre et un pantalon de la même couleur avant de quitter la modeste habitation, non sans avoir verrouillé la porte. Même si la fratrie n’avait que peu  de possessions, se faire cambrioler serait une honte sans précédent pour leur petite famille. Bondissant de toit en toit, sans tenir compte des mots d’oiseaux tenus par les habitants, il ne prit que peu de temps pour arriver à destination. Ce lieu symbolique, cet espace réservé par le Kazekage pour laisser libre court à l’inventivité et à l’apprentissage des jeunes pousses de son armée. Suna ne connaissait pas la sève, les forêts luxuriantes, mais Serika Senshi et ses sympathisants, tels des agriculteurs, donnaient naissance aux graines de fer, aux armes vivantes du désert. Bien entendu, le jeune soldat n’avait pas oublié sa promesse, s’étant recueilli au passage sur les tombes de ses deux parents. Une fleur pour sa mère et un salut ninja pour son père et il se sentait prêt pour affronter une nouvelle journée dans ce trou aride et sableux qu’il nommait son fief.

Le jeune homme entra respectueusement dans le terrain, de manière discrète pour ne point déranger les autres dans leurs exercices. Le terrain, néanmoins, paraissait désert. Seule une ombre se distinguait au travers de particules maculées de fer et de sang. Il semblait jouer avec l’or orange comme un enfant jouerait avec l’une de ses figurines que créaient les Shirogane pour s’enrichir. Kenshi s’approcha sans un bruit et continua à observer le jeune garçon. À peu près du même âge que lui, il s’était relevé si rapidement que l’apprenti épéiste crut rêver. Ce ninja était étrange, bipolaire maybe ?

Activant ses mains en invocation, le sol tremblait à ses pieds avant de se déplacer en symbiose avec la main tendue de l’être masculin. Son nom de famille ne fut plus un doute, son clan non plus d’ailleurs. Il appartenait au triumvirat des clans de Suna : le clan Serika. Ce clan devait sa réputation mondiale à la capacité de se mouvoir avec le sable. Les plus puissants d’entre eux, à l’instar du Kazekage, maîtrisait le fer et l’or. Le jeune homme effectua un rictus, se rappelant que la dangerosité de ce monde. Des paillettes et des grains devenaient des armes.

Un serika qui ne prenait pas son entraînement au sérieux et cela se prétendait de la même souche que le chef de ces lieux. Kenshi ne daigna plus observer un héritier de la même souche que l’éminent Kazekage. Dégainant sa lame de son fourreau, il s’élança en direction d’un poteau de Bois. Enchaînant les katas de son art, le genin entrait dans sa transe guerrière, sans se soucier de ce qui pouvait se passer autour de lui.

Après plusieurs minutes de cette danse, le genin s’arrêta un moment pour souffler un peu. L’air chaud n’arrangeait point les choses, et le jeune homme ne possédait qu’une petite gourde remplit d’eau. Essoufflé par ses efforts, il décida de faire la conversation, une fois n’est pas coutume, avec l’enfant des sables :

«- Salutations, je vois que tu es un membre du clan Serika, vu la faculté que tu démontres en ce moment même. Je me nomme Inka Kenshi. J’aimerais te poser une question. Tu peux choisir d’y répondre ou non, mais quelles ont-étés tes motivations à t’engager dans le cruel métier de shinobi ? »

En attendant la réponse de son interlocuteur, l’épéiste rangea sa petite épée dans son fourreau. Même si le jeune homme réagissait violemment par la suite, il n’était pas digne de goûter au métal de ses lames. De surcroît, blesser gravement un camarade… Seul un fou s’y risquerait.
Kenshi esquissa son deuxième rictus de la journée, établissant déjà dans son esprit la technique de genjutsu qui calmerait définitivement son adversaire. Il avait eu ouï dire que certains Serika pouvaient se montrer arrogants. Il espérait que celui-ci n’en faisait point partie, car dans le cas contraire, il subirait le rugissement du roi des animaux. Ça, le dernier des Inka en était certain.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Alors que je "m'entraîne", je remarque qu'un autre jeune est là. Je ne l'ai pas vu arrivé et je n'ai donc aucune idée de la durée de sa présence. Pas mal. Il connaît apparemment la définition d'un ninja, comparé à un certain compagnon qui avertit l'ennemi de sa présence grâce à son crâne. Merci l'infiltration. Après, je ne suis pas beaucoup mieux, avec mes yeux vairons, mais au moins, ce n'est pas un choix. Enfin, peut être que ce n'est pas de la faute de mon partenaire, il peut être né comme ça, auquel cas la nature ne l'a vraiment pas gâté. Et encore, je n'ai pas eu le courage de tester son intelligence, si ça se trouve, en plus de tout ce que j'ai pu constater, il a un QI d'huître.

Quoiqu'il en soit, je décide d'ignorer l'autre qui s'entraîne. Pourquoi ce serait à moi de faire le premier pas alors que je suis un prince ? C'est à la plèbe de venir mendier pour une quelconque aide, bien que je puisse comprendre que le bétail ne puisse se sentir digne de l'illustre grandeur d'un Serika maîtrisant avec aisance le sable. J'ai de la valeur, moi. Et, si cet être ignore ma présence comme son comportement le suppose puisque j'utilise clairement mon Kekkei Genkai qui est immensément connu, il ne mérite donc pas mon attention. Je continue donc mon entraînement en m'acharnant sur une cible avec mon sable essayant d'en préciser ma maîtrise. L'étape suivante est sans aucun doute l'apprentissage de certaines techniques de torture via mon sable afin d'éviter de me salir les mains et les vêtements, c'est important de rester propre et classe en toute circonstance.

Finalement, le prolétaire ne peut résister à mon immense charisme et il vient vers moi afin de questionner mon illustre grandeur. Il veut savoir comment je fais pour être si rafraîchissant, c'est sans doute le terme le plus doux dans un village du brûlant Pays du Vent où l'eau a plus d'importance que dans d'autres territoires. Evidemment, je compte répondre au roturier même s'il est un peu trop transpirant à mon goût, mais il me faut quelques secondes d'intenses réflexions pour parvenir à trouver les mots adéquats afin qu'un être si peu évolué puisse me comprendre. En effet, les gens de son rang sont plutôt proches des bêtes mais ce n'est pas de sa faute, le pauvre garçon est né comme ça.

- Tout d'abord, je ne trouve pas de cruauté au métier de ninja. Puis, je possède le Kekkei Genkai du clan, je suis donc destiné à être un puissant, l'on m'a éduqué pour que je sois ninja. De plus, j'admire le Kazekage, sa force, son influence, sa prestance, la peur qu'il inspire, sa cruauté... Mais, a-t-on vraiment besoin d'une motivation pour être ninja ?

Moi, superficiel sur les bords ? Tout à fait, mais je ne cherche pas à le cacher le moins du monde. Cependant, ma question n'est pas vide de sens comparé à ce que l'on pourrait penser, au contraire, elle a beaucoup d'importance à mes yeux. Pour moi, la vie et le fait d'être ninja sont liés. Et mon interrogation revient à dire : si je n'ai pas d'objectif dans la vie, ai-je le droit de vivre ? Suis-je vraiment vivant ? Je vis comme s'il s'agit d'un vulgaire jeu, comme s'il s'agit d'un spectacle de sable. Je n'ai pas vraiment d'attache, je ne pense pas avoir peur de la mort. Je fais ce qui m'amuse... Peut être que ce samouraï raté pourrait me faire passer le temps.

- Et toi, puis-je connaitre ta raison ? Ainsi que ton nom ? Je n'aime pas parler à quelqu'un dont j'ignore l'identité même.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité

Inka
Kenshi

Serika
Senri

「Les Princes du Désert」

"- Tout d’abord, je ne trouve pas de cruauté au métier de ninja. Puis, je possède le Kekkai Genkai du clan, je suis donc destiné à devenir un être puissant, l’on m’a éduqué pour que je sois un ninja. De plus, j’admire le Kazekage, sa force, son influence, sa prestance, la peur qu’il inspire, sa cruauté…Mais, a-t-on vraiment besoin de motivation pour être un ninja ?"

Si l’admiration que vouait le Serika au plus puissant membre de son clan demeurait fondée, le reste de la réponse laissa Kenshi interloqué. Il était bien placé pour le savoir, le droit de naissance clanique n’avait aucune incidence sur la puissance d’un homme. Un don ne représentait qu’un muscle, une entité qui se devait d’être entraîné nuit et jour sans relâche pour produire ses effets. Se prenait-il pour un prince simplement parce que l’un des siens, avec qu’il n’a qu’un nom en commun est considéré comme un sauveur ?

Un autre point de cette déblatération arrogante et fielleuse choquait le pré-adolescent. Le métier de ninja, un métier non-cruel ? Se croyait-il dans les sources thermales des pays neutres ? Pourtant, son clan avait souffert des guerres comme tout un chacun. Le sable des Serika avait été maintes et maintes fois tâché de leur propre sang, leur propre matériel génétique. Comment pouvait-il à ce point bafoué le sacrifice centenaire de ses ancêtres ? Lui, ce jeune pousse, qui jouait comme un bambin avec du sable au lieu de s’entraîner pour devenir puissant. Kenshi serrait les poings, le visage impassible, ses yeux brillant d’une sourde colère. Il se rappelait de cette journée où le passé de son père lui avait été révélé, des matins où sa sœur et lui honoraient leurs parents décédés. Ce métier était cruel, la guerre était cruelle. Ce métier ne se résumait pas qu’à la connaissance du chakra et de jutsus. Néanmoins, il pouvait comprendre le point de vue de son interlocuteur sur les motivations à être shinobi. Du point de vue clanique à travers le monde, être ninja assurait la prospérité et la survie du talent, et à travers celui-ci, la survie du clan.

Quelle arrogance de la part d’un aspirant…. Kenshi était conscient de ses capacités, de ses aptitudes, mais également de ses faiblesses. Se prendre pour dieu, car on manipule des grains, pensa le jeune homme, amusé par la situation.

Il n’en fut pas plus pour que le lionceau cerne le personnage en face de lui. Il ne daignait même pas écouter les présentations des autres. Comment pourrait-il respecter le sacrifice des morts s’il ne pouvait point d’ors et déjà respecter les vivants. Peut-être se pensait-il magnifique, auréolé d’une gloire future. Par Maat, le sabreur n’avait entraperçu pareille laideur par le passé. Il fit quand même preuve de cordialité, conscient qu’on ne choisissait pas toujours avec qui on travaillait dans ce monde :

"- Je vais donc recommencer. Je me nomme Inka Kenshi. Je doute que mon nom ne t’avance à quelque chose, je ne fais pas partie d’un clan. Le métier de ninja n’a rien de cruel hein ? "

Les paroles du jeune homme n’avaient point touché la détermination de Kenshi. Toutefois, le genin ne pouvait tolérer une telle nonchalance pour un jeune homme qui risquerait sa vie tous les jours.

Pourquoi ne pas lui offrir une frayeur, pensa le jeune homme. Ah ah ah ah, la vérité vient par la flamme de la création.

Imprégnant son regard dans les yeux bicolores de sa victime, il composa quelques mudras discrètement de sa main libre, celle qui n’était pas posée fermement sur son fourreau. Il se délectait déjà de l’effet que ferait sa petite météorite sur le jeune homme. Son visage, deviendrait-il livide ou au contraire, il deviendrait lisse, symptôme d’un évanouissement. Il penchait pour la première solution, mais qui sait, le jeune Serika pouvait encore le surprendre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Technique à enseigner:
N'ayant écouté que d'une oreille l'homme, je n'ai pas fait attention à la petite présentation qu'il a fait avant de e questionner ou j'ai tout simplement oublié, ne souhaitant pas vraiment attribuer de l'importance à un ninja sans clan et donc, selon ma logique exemplaire, inférieur à quelqu'un appartenant à un clan.

"- Je vais donc recommencer. Je me nomme Inka Kenshi. Je doute que mon nom ne t’avance à quelque chose, je ne fais pas partie d’un clan. Le métier de ninja n’a rien de cruel hein ? "

Non, le monde ninja n'a rien de cruel. Ce qui est cruel, c'est une vie de civil incapable de faire appel à cette énergie formidable qu'est le chakra. Et, si l'on me sort l'excuse de la mort omniprésente dans la vie d'un ninja, elle l'est tout autant chez les civils qui eux, en plus, ne peuvent pas forcément se protéger de la météo. Un ninja, ça tue ! Bah oui, c'est son métier, mais ce n'est pas si monstrueux que ça en a l'air. On tue bien des bestioles pour se nourrir, tuer un humain, c'est la même chose. C'est même plus amusant. Un humain, cela se débat, hurle et pleure beaucoup plus facilement, la chasse apporte donc plus de plaisir puisqu'il est plus facile de se délecter de la souffrance et de la faiblesse de l'autre. En fait, je suis peut être cruel, selon ce Kina Neskhi... Mais, de toute façon, la mort fait part entière de la vie. Un petit rire m'échappe.

Soudainement, je vois que l'autre prolétaire forme des mudras. Mon sourire s'allonge. Je ne suis pas particulièrement content, je trouve juste que ce microbe a du culot. Cela m'agace, mais je n'aime pas faire des grimaces, alors je souris. De mon côté, je forme également des mudras. Mes marques noires qui avaient disparues de mes yeux, réapparaissent tandis que du sable se rassemble devant moi pour créer un bouclier et me protéger de l'attaque de mon adversaire.

- Puis-je savoir ce que cela signifie ?

Cela ne me dérange pas que l'on me haïsse. Je sais que la jalousie existe dans ce monde et je comprends parfaitement que l'on m'envie, mais faudrait au moins un "je te déteste" ou un "en garde". Le respect, ça existe ! Si sa réponse ne me convient pas, je le considérerai comme mon ennemi et, à partir de ce moment-là, il faudra qu'il soit sur ses gardes à toute heure de la journée s'il ne tient pas à perdre sa lamentable petite vie de bétail.
HRP:


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité

Inka
Kenshi

Serika
Senri

「Les Princes du Désert」
Kenshi souhaitait tester l’arrogance de ce shinobi, pousser celle-ci à son paroxysme pour apercevoir la vérité à travers les lignes dermiques de son visage : ces belles paroles contenaient une puissance incommensurable ou une faiblesse digne d’un nouveau-né. Le Serika se contenta de s’esclaffer en présence de l’enchaînement des mudras. Kenshi, son regard perçant, se demandait si son adversaire connaissait cette technique ou s’il la jugeait trop faible pour l’atteindre. Néanmoins, il ne disposait plus du bénéfice du doute, ses pions avaient déjà été avancés sur l’échiquier.

Les yeux du Serika se teintèrent de Henné, preuve d’une intention surnaturelle mais néanmoins physique….Kenshi avait visé juste. Il n’allait pas lui opposer la moindre résistance dans un duel d’illusion. Pour cause, le genin avait employé l’or orange pour former un simulacre de bouclier. Les grains, ainsi compactés, pouvaient conférer une protection certaine. Du moins, face à une attaque physique…L’arrogance du gamin causerait la perte d’une de ses pièces sur l’échiquier.  

Le contact visuel avait été établi le temps nécessaire pour placer le beau-parleur sous une illusion peu puissante. Sa ressemblance avec le katon, l’art de l’incinération devrait faire craindre le morveux durant quelques minutes. Le jeune Inka l’espérait, ne pouvant lui-même apercevoir sa propre illusion autre que dans son imagination.

Restant sur ses positions, il attendait les signes de sa réussite dans l’œil cendré de son adversaire. Continuerait-il de se pâmer d’arrogance ou accepterait-il la leçon, que lui-même tenait de sa grand-mère, qu’il souhaitait lui enseigner pour le bien de l’armée du village ?

Cette leçon ne représentait que quelques mots : « les apparences sont trompeuses ». Que nous soyons fils de sang-bleu, fils de paysans, fils de clan, la force résidait dans nos efforts et notre volonté. Lui, un Serika, n’était en rien plus fort que lui. Même son arrogance le rendrait plus faible à l’avenir. Il changerait maintenant ou Kenshi le laisserait continuer dans sa voie et finir par se faire faucher à un jeune âge, à cause de ses préjugés.

En tout cas, sa météorite percerait les cieux de ce djinn des sables et il ferait face à la volonté de l’esprit d’un Inka.

Techniques utilisées :

HRP:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Psychologiquement épuisant... Ma protection n'avait pas été de la moindre utilité. Genjutsu... Il n'y avait que ce genre de technique vicieuse pour atteindre non pas le corps mais l'esprit d'un être. J'étais persuadé d'avoir vu une boule de feu qui pourtant n'existait pas... Et, stupidement, j'avais fait usage d'un jutsu dont j'aurais pu me passer, un jutsu particulièrement épuisant pour la technique à parer qui, en plus, n'avait pu être parée. En plus, même si je n'étais pas un spécialiste de ce domaine, j'en maîtrisais quelques techniques dites de base. Mais, j'étais étonné que ce garçon utilise pareilles techniques, d'après moi, il n'avait absolument pas le profil de la maison. Et puis, qui était-il pour ainsi attaquer un membre d'un illustre clan ? Je lui aurais bien donné un coup -dans le dos- en retour mais le moment n'était pas opportun... J'espérais pour lui qu'il ne baissait jamais sa garde sinon, il risquait avoir quelques surprises un jour ou l'autre. J'applaudis cependant, car si je voulais me venger, il m'avait présenté une jolie performance. Je n'avais cessé de sourire, ceci ayant toujours été une arme redoutable, à mes yeux.

- Je ne l'ai pas vu venir, bravo. C'était beau. Je n'ai pas l'habitude d'utiliser de Genjutsu si agressif visuellement parlant... Pourrais-tu me l'enseigner ?

Voilà pour quoi existait les gens de la plèbe : nourrir ceux qui avaient un avenir, ceux de naissance noble. Or, à mes yeux, tout être doté d'un Kekkei Genkai était un noble donc j'appartenais à cette classe sociale élevée et j'avais pour devoir d'aider le bétail à remplir son devoir. C'était ce que j'étais en train de faire, demandant gentiment à l'autre imbécile de m'enseigner une technique issue d'une discipline dans laquelle j'avais des lacunes. Je devais être un véritable modèle pour tous ceux de haute lignée. Je savais parfaitement comment utiliser la chaire à canon. Enfin, encore fallait-il différencier homme et femme chez les prolétaires bien que cela puisse être difficile, parfois. En effet, les femmes n'étaient que des machines conçues pour la reproduction de l'espèce, pour apporter du plaisir aux hommes et pour s'occuper de toutes les tâches ingrates qui pouvaient exister, évidemment faibles, il fallait les protéger si on tenait à notre satisfaction personnelle. Il y avait quelques exceptions telle que ma Sensei, mais ça, c'était un homme dans un corps de femme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité

Inka
Kenshi

Serika
Senri

「Les Princes du Désert」
L’épéiste l’aurait parié. Les yeux de sa cible réagirent l’espace de quelques minutes avant de refléter une intense colère. Sa majesté aurait-elle donc quelque chose qui l’ennuyait ?, pensa Kenshi, amusé par la situation. Néanmoins, foi de Nanami, il n’avait pas relâché sa vigilance. Son adversaire pourrait bien le surprendre avec un de ses innombrables jutsu claniques. Cependant, Senri fit preuve d’un sang-froid exceptionnel, même pour un shinobi. Il se mit même à féliciter notre protagoniste, un sourire suspendu à ses lèvres. Un sourire que son bénéficiaire trouva faux. L’enfant des sables était vexé par son attaque, il ne se contrôlait qu’à cause des répercussions que cela entraînerait pour sa carrière et sa réputation s’il s’en prenait gratuitement à un camarade.

"-Je ne l’ai pas vu venir, Bravo. C’était beau. Je n’ai pas l’habitude d’utiliser de Genjutsu si agressif visuellement parlant… Pourrais-tu me l’enseigner ?"

Le pyrokinésiste manqua (une nouvelle fois) de s’esclaffer en présence d’un tel aplomb. Ce merdeux pensait qu’il pouvait montrer sa répulsion et son arrogance de prince bon marché, puis ensuite quémander pour l’apprentissage d’une technique. Il ne manquait vraiment pas d’air. Pourtant, il ne pensait pas le voir de ses yeux. Sa « Nee-chan » avait mentionné quelque fois l’arrogance caractéristique des «  mutants » envers les gens normaux. Ceux qui se devaient de faire des efforts pour devenir shinobi étaient considérés comme des « plébéens » pour les Serika.  Quelle tristesse…Dire que la maitrise du sable ne garantissait aucune vie, se targuer d’être des nobles pour son utilisation.

De surcroît, le sableux avait révélé une information : il usait du genjutsu, mais ses jutsu étaient plus furtifs, moins agressifs. Ainsi, son Q.I lui permettait des techniques d’illusions. Ça, l’Inka aurait dit le contraire tant cet être se préoccupait plus de sa réputation que de ses aptitudes. Il voulait donc maîtriser «  la descente des enfers ». Intéressant…

"-Tu désires maîtriser cette technique. Je croyais que les Serika étaient comme «  des surpuissants » en ce bas-monde, d’après tes dires. Des shinobis d’exception qui n’avaient point besoin d’aide ou de faire des efforts pour surpasser les ennemis qui se trouvent au-delà des frontières du Pays. Alors pourquoi toi, un de ces « seigneurs du chakra » a-t-il besoin d’un quelconque apprentissage de technique qui ne fait pas partie de ton domaine élémentaire.

Tu dis également maîtriser des illusions. Sauf ton respect, je ne te pensais pas capable de telles prouesses. Mais, en effet l’habit ne fait pas le moine.  Néanmoins, je reconnais bien là, la célèbre arrogance caractéristique des claniques et des nobles. Un air suffisant, un air supérieur qui filtre à travers ton sourire faux. Je ne fais pas dans la charité, Serika, propose-moi une alternative ou au moins une certaine somme pour que je t’apprenne cette technique. Tu peux également tenter de me soutirer les informations par la force. En résumé, une contrepartie, me vaincre ou reprendre tes activités de «fainéant du sable ». Le choix est tien."


Kenshi, attendant la réponse du fainéant du sable, sortit son katana. Le fainéant du sable n’était pas digne de goûter la lame métallique de son tantô. Il allait donc devoir en découdre avec son katana et ses techniques de Kenjutsu. S’il pensait les autres inférieurs à sa divine personne, il choisirait la force. L’épéiste se surprit à espérer qu’il choisisse la voie du duel. Rétamer un Serika, aussi faible et arrogant soit-il, ferait un entraînement plus qu’acceptable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Ce que le shinobi ne semble pas comprendre, c'est qu'il y a Serika et Serika. Parmi les puissants, il y a l'élite et l'élite de l'élite. Comme je suis un sang mêlé je ne peux faire partie des puissants parmi les puissants et comme je suis un enfant, je ne suis pas totalement formé. De ce fait, si je suis un peu au-dessus de la moyenne, je ne suis pas au niveau où je devrais me trouver, raison pour laquelle je me permet de proposer des échanges avantageux à d'autres sunajin. En effet, marcher sur des surfaces instables est quelque chose d'essentiel pour ne pas passer pour un abruti en évitant de se ridiculiser en public. Dans ce sens, je me montre agréable et prévenant, bien qu'il ne semble pas le saisir, pauvre créature à l'intelligence limitée.

Célèbre arrogance ? Moi je reconnais bien, là, la célèbre jalousie des sans clans et de ceux qui n'ont point la puissance et la renommée de leur côté. Quant à mon sourire faux, il faut que je le retravaille. Pas mal de personnes en sont apparemment agacées alors qu'il n'existe que pour le fameux léchage de bottes dont je suis spécialiste mais puisqu'il n'a pas l'effet escompté, il faut que je m'y remette.

- Evidemment, je comptes te proposer quelque chose en échange, je ne suis pas un rapace ! Si tu m'apprends ce jutsu, je t'apprends à marcher correctement sur n'importe quelle surface. Un plébéien est assez bas pour ne pas avoir besoin de se rétamer sur une surface quelconque. Ainsi, moi, je fais preuve de charité en souhaitant éviter à quelqu'un comme toi de se ridiculiser en public et de faire honte au village.

Mon sourire se veut un peu plus sincère. Je tourne le dos à l'épéiste et avance de quelques pas. Je concentre mon chakra dans mes pieds et fais appel au Suimen Hoko no Gyo, mes pieds ne s'enfoncent plus dans le sable qui recouvre le terrain d'entrainement. S'il ne veut pas apprendre, tant pis pour lui. Il ne pourra pas dire que je n'ai pas fait preuve de bonne foi, même si cela m'agace un peu de revoir cette technique.

- C'est une technique qui ressemble fortement à celle qu'on utilise pour marcher sur les arbres, murs et autres surfaces stables sauf que là, on fait varier la concentration de chakra dans ses pieds afin de suivre le mouvement de la surface et ainsi garder notre équilibre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité

Inka
Kenshi

Serika
Senri

「Les Princes du Désert」
La technique de la marche sur les surfaces troubles. Kenshi avait déjà entendu parler de son efficacité. Notamment en ce qui concernait les déplacements sur une surface limpide comme l’eau. Dans son bon vieux pays, les shinobis utilisaient cette technique pour se déplacer malgré les conséquences atmosphériques sur les dunes de sable. Ainsi, ce Serika connaissait une telle technique de Ninpô. Il comptait l’échanger contre «la descente aux enfers », un marché fort intéressant pour l’épéiste. Il n’écoutait même plus l’arrogant fainéant se targuer de quoi ? Une célèbre jalousie ? On n’est jamais jaloux d’un merdeux. Son sourire de rapace accroché sur son visage, le sableux voulait, en autre, conserver l’avantage dans ce duel verbal. Grand bien lui fasse…

«- La « Technique de la marche sur l’eau ». Hum…tu caches quelques atouts dans ta manche. En fin de compte, ton arrogance cache sûrement une puissance que je ne peux imaginer et prouve ton intelligence. Tes airs condescendants et ce faux sourire, je vois que tu t’entraînes à cacher tes émotions. Bien, ce que tu me proposes m’intéresse…Je vais donc t’expliquer cette technique de genjutsu.

Elle se nomme « la Descente des enfers ». Elle nécessite comme toutes techniques d’illusion, d’une bonne imagination de ce que tu veux reproduire. Ensuite, tu pourras dégager ton chakra comme un miroir de ta volonté dans lequel l’ennemi, en plongeant ses yeux, s’y noiera. Les explications étant faites, je vais donc maintenant te montrer les mudra nécessaires à la création de la féroce boule de feu d’Amaterasu.»


Suite à ses propos, l’épéiste rangea son katana dans son fourreau. Il se positionna devant son compatriote, et enchaîna lentement les différents sceaux manuels. Pendant quelques minutes, il répéta ses mouvements laissant le soin au Serika d’analyser la combinaison. Cette technique était simple dans son exécution…Armé d’une bonne imagination, le Serika devrait réussir du premier ou du deuxième coup.

« -Ainsi on produit cette technique. Maintenant, essaye pour voir si tu as bien assimilée les conditions de son utilisation. Je serais ta première victime, cela devrait te réjouir, fainéant du sable. Je t’attends !!!! Réussis-vite pour que tu puisses enfin te targuer de m’avoir enseigné quelque chose.»

Portant un shuriken dans le creux de sa main, le lion flamboyant prévoyait de se blesser pour se sortir de cette illusion.

Il n’aimait pas son congénère, mais ils faisaient partie de la même armée, du même village. S’il devenait puissant, Senri deviendrait une meilleure arme dans les mains du «Yonko ». Il se servirait de cette force pour abattre les ennemis de Suna. Oui, il en était convaincu…Il avait fait le bon choix. L’arrogance et le travail des émotions pourraient peut-être faire de Serika Senri un excellent ninja du renseignement et de la torture.

Technique à enseigner:

Technique à apprendre:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Toute résistance est vaine face à moi. Quand je veux quelque chose, je l'obtiens. Ainsi, après avoir fait mon éloge qui manquait d'ailleurs de sentiments à mon goût, mon "camarade" sunajin accepte mon offre. Cela fait toujours du bien de recevoir des compliments et de voir à quel points les autres peuvent être jaloux. Malheureusement, cela s'est fini beaucoup trop vite, je n'ai pas eu le temps d'en profiter comme je l'aurais souhaité.

J'écoute cependant avec une grande attention tout ce que l'épéiste me dit afin de saisir le fonctionnement du Genjutsu à employer. Certes, la théorie, c'est casse-pieds, mais cela permet de s'y reprendre un peu moins si on se penche sérieusement dessus. En plus, parfois, on peut y saisir des informations importantes parce que les jutsu ont tous, à ce que je sache, une limite ou une faiblesse exploitable et cette théorie transmise par oral ou écrit permet d'en prendre connaissance. Je remarque qu'il parle beaucoup pour quelqu'un de la plèbe, mais n'en dit mot afin d'éviter d'envenimer notre relation, pour mieux l'attaquer dans le dos et pour être sûr d'avoir la technique désirée.

J'observe les mudras une première fois, puis je les effectue avec l'autre et finalement, je les effectue seul en portant mon regard sur le visage du "maître" afin de voir si j'ai bon ou non. Une fois ceci fait, il m'invite gentiment à l'attaquer, évidemment j'accepte bien qu'il se montre une nouvelle fois jaloux et impatient, en prime. Comme le génie que je suis, je réussis à faire usage de ce Genjutsu, plongeant mon regard dans le sien après avoir formé les mudras nécessaires et concentré mon chakra, tout en me figurant la boule de feu exacte dans ma tête.

J'attends qu'il se libère. Oui, un entraînement dispensé par un Serika, cela se mérite. C'est ensuite à lui de s'exercer, un marché est un marché de sorte que même si je devais en conclure un avec un rat, je serais obligé de m'y tenir, engageant ma réputation. Je lui montre donc les mudras lentement, deux fois et lui rappelle quelques éléments avant qu'il commence.

- Comme je l'ai dit plus tôt, il faut que tu concentres du chakra dans tes pieds et que tu en fasse une couche, irrégulière afin qu'elle puisse s'adapter au type de sol auquel tu as affaire.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité

Inka
Kenshi

Serika
Senri

「Les Princes du Désert」
Sans attendre, le fer entailla la chair jeune et tendre de cette paume qui lui était offerte. Ce métal, luisant de fierté, apporta une vive souffrance à l’être humain derrière l’arme. En ce moment, le jeune garçon, hébété, luttait avec ses vieux démons : la douleur et la peine. Le genjutsu, immatérielle féérie, causait cet effet à ses cibles, cet abysse de flammes obscures et sombre qui poussait même le plus sceptique des hommes vers une folie certaine. Kenshi subissait son propre sort et pourtant, sans blessures physiques, il n’aurait pas lutté avec cette vision chaotique. Ainsi, pensa-t-il, c’est ce que ressentiront ceux qu’ils enverraient dans la tombe grâce à sa nature de chakra.

Pour autant, son visage resta vierge de toute expression. Ce serait faire plaisir à son élève, une chose qui représentait une terrible honte. Ils étaient des armes, élevés comme des intouchables. Les blessures, les expressions, des privilèges qu’aucun ninja de Suna ne pouvait se permettre. Le liquide carmin ne cessait de s’égoutter sur le sol, rythmant l’air d’une mélodie divine. Une mélodie qui réveillait la bête tapis dans les tréfonds de l’âme : un jeune lionceau qui en ce moment, soufflait au shinobi de déchiqueter son adversaire, le responsable. Ce fauve souhaitait reproduire le travail des Parques, en prenant la vie aussi facilement que de couper du fil.

Néanmoins, l’homme était un animal social. Les instincts et la voix du cœur étaient des ennemis à la logique, à sa force spirituelle. Remis de ces émotions, ayant renvoyé le félin dans sa cage, il se tourna vers son élève d’un jour :

«- Tu as compris l’exercice de ce genjutsu. Il ne te reste qu’à t’entraîner afin de rendre cette illusion encore plus dévastatrice pour l’esprit de tes cibles. Je te conseille d’utiliser cette part sombre que chaque humain possède en son corps pour renforcer la vision des enfers. J’ai accompli ma part du marché, c’est maintenant à toi de dévoiler cette technique que tu me dois. »

Sengi, Senchi…ou quel que soit son prénom, le jeune épéiste ne s’en souvenant plus, commença à enchaîner les mudras tout en développant les différentes étapes de la manipulation du chakra afin d’obtenir un résultat probant, qui consistera à ne pas s’enfoncer dans la poussière terrestre.

«- Comme je te l’ai dit plus tôt, il faut que tu concentres du chakra dans tes pieds et que tu en fasses une couche, irrégulière, afin qu’elle puisse s’adapter au sol auquel tu as affaire. »

Le sable était différent de l’eau, par son irrégularité et son poids. Si la molécule d’eau était négligeable, une même masse de sable possédait un poids supérieur. Kenshi, suivant les instructions du Serika, assembla le différent portes-sceaux, tout en prenant conscience du chakra. Ses mains jointes, il se concentra pour manipuler une partie infime de ton chakra vers la plante de ses pieds. La première tentative fut un échec complet. En effet, le jeune homme possédait la maitrise moyenne de chakra, il était loin d’être un génie dans la manipulation de son chakra. Néanmoins, il y arriva au troisième essai, sentant son corps s’élever légèrement, comme s’il marchait sur une surface invisible au-dessus du sable. Masquant sa fierté, il commença à se déplacer. Au fur et à mesure de sa progression, tenir cet état de grâce lui fut plus aisé, au point qu’il pouvait courir et s’élancer, sans perdre ses semelles compensées de chakra.
Il s’arrêta néanmoins, pour intervenir auprès de son maître d’un jour :

«- Je pense que je maîtrise ce jutsu. Il me sera fort utile contre les ennemis de la patrie. Je ne dirais pas que cela a été un plaisir de faire affaire avec toi, mais en tout cas, je ne peux contredire le caractère avantageux de cette rencontre. En tout cas, que je t’apprécie ou non, fait bon usage de ce genjutsu. Il pourrait t’aider si tu souhaites torturer des gens. Après tout, une part de notre métier revêt cette tâche. Serika Senchi, du clan du Kazekage, Arigatōgozaimas !!! Je peux désormais retourner à mon entraînement, fort d’un nouveau jutsu. »

Kenshi se détourna, sans un regard pour le genin. Le fer, auteur de sa blessure, avait été absout de ses pêchés. Dans sa main gauche, il reprenait enfin sa place légitime. Le tanto, cadeau de son aïeul, resplendissait d’un éclat vengeur sous les rayons de l’astre jaune. L’ire flamboyante brillait dans les yeux de l’Inka : Sekhmet, grande vengeresse de Râ, libère ton courroux sur ces matériaux bas de gamme.

Un goutte de sang s’échappa de la blessure et tomba comme au ralenti, avant de se répandre en onde de choc dans le sable. La tête d’un mannequin mangeait le sol, après un assaut bestial de l’épéiste. Le lionceau deviendrait bien vite un lion. La brise du dieu divin régirait bientôt les peuples, apportera la paix dans ce monde. Un monde que la génération de Senri et de Kenshi offrirait au Kazekage, le seul monarque de Droit Divin que respectait le dernier descendant de la famille Inka-Shizukana.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
J'avais été déçu. J'avais été déçu car même si l'autre m'avait assuré que j'avais réussi, je n'avais pu me délecter d'une quelconque expression de souffrance, j'en avais même perdu mon sourire. Je me demandais s'il avait fait exprès de se contenir ou s'il m'avait menti et que j'avais pathétiquement échoué. La première solution me paraissait être la plus probable étant donné que j'étais un génie et qu'un génie ne pouvait échouer de la sorte, il ne fallait pas oublier que j'avais le sang du meilleur clan de Sunagakure qui coulait dans mes délicates petites veines. Utiliser la part sombre qui existait en moi ? Mais quel idiot ! Je descendais d'un clan des plus importants, qui méritait de prendre possession du monde, comment voulait-il qu'une part d'ombre subsiste en moi ? J'étais la lumière même dont l'existence servait à guider les misérables afin de donner du sens à leur vie ! Décidément, un roturier ne pouvait comprendre quelqu'un de mon rang... J'en aurais presque pitié...

Je m'assis tandis que le sunajin s'essayait au Suimen Hoko no Gyo. Je l'observais, un temps soit peu, même si cela ne m'intéressait pas plus que cela, tandis qu'il s'entraînait. Puis, je l'applaudis sans y mettre de sentiment lorsqu'il parvint à maîtriser le jutsu -ce fut au bout de trois essais-, mais le geste y était. Evidemment, je n'écoutais son long discours barbant que d'une oreille, mais je tiquai à l'entente de mon prénom qu'il avait osé déformer. Sacrilège !

- Ravie d'avoir travaillé avec toi, Kenny.

J'avais fait exprès de déformer son prénom et, bien sûr, je n'avais pas été sincère le moins du monde, mais j'avais souri. Je ne pouvais malheureusement me permettre d'attribuer une véritable punition à un homme doté d'une intelligence inférieure, pour motif d'une incapacité à mémoriser ce qu'on lui disait... Je partis du terrain d'entraînement là-dessus, sans rien ajouter...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Vent - Kaze no Kuni :: Sunagakure :: Terrain d'entraînement-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation