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 :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Vent - Kaze no Kuni :: Sunagakure :: Portes du village Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Sable et verre sont les mêmes éléments sous des états différents. [PV Senshi]

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Avantage perso :

Suna, beaucoup de sable, de la pierre et pourtant une armée effroyable de puissance.
C'est ce que je me dis en rajustant mon keffieh autour de mon visage, cherchant à me protéger du sable qui essaie de s'infiltrer dans mes vêtements, ma chevelure et mes yeux. Avec la petite délégation que j'amène, je suis censée signer une alliance définitive avec Suna. Mais pour ça il faut encore que tout se passe comme prévu, et ça...
C'est loin d'être gagné vu qu'il faut parler avec le Kazekage.
Et le Kazekage, des rumeurs, il n'est pas très commode avec les étrangers, je ne sais comment le haut conseiller de Suna a réussi à me dégoter cette entrevue musclée, mais quelque part je me dis que j'ai bien fait de venir en tenue de combat. Ça va me servir.
Fait régulier : une tempête de sable approche, nous sommes aux portes mais ce que nous voyons nous en dit assez sur ce qui va se passer ensuite. Le chef du village des sables, avec ses larbins face à nous, le soleil va bientôt se coucher et la teinte orange que commence à prendre le sable va bientôt prendre une apparence anxiogène avec l'obscurité et la poussière soulevée par la tempête. Je salue le Kazekage avec tout le cérémoniel qui se doit.
Puis j'attends dans un silence de cathédrale la suite des événements.
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Les shinobis du désert s'étaient agglutinés devant la porte, à mesure que la délégation Kisho avançait vers le Village caché.  La rumeur qui montait des rangs de Suna se tut et les hommes s'écartèrent de saluts militaires : dans la grande allée qui menait au village, avançait le Shodaime Kazekage, sévère.
Les rangs se resserrèrent derrière le chef qui passait les portes.  Les Kisho assistaient au déploiement des forces destinées à chasser tout envahisseur.  Au devant de ses troupes, l'ombre de Suna serrait les poings en s'en faire blanchir les jointures.  Vêtu de son grand manteau blanc et de sa coiffe de kage, le vent fouettait son visage et animait ses cheveux blancs.  Pourtant, les grains de sable évitaient cette silhouette puissante.  Une onde, presque imperceptible, grondait à ses pieds.
Très cérémonieusement, un héraut annonça les visiteurs et Senshi serra les dents.  Son regard était celui d'un fauve.  Benkei fit également preuve de grand respect.  

« Femme du clan Kisho, je ne discuterai qu'avec votre chef. » Pas votre intendante, annonça le Serika, la rage dans la voix.

Senshi se contenait car l'Ire bouillonnait en lui.  Akihiko avait porté à ses remparts des indépendants et il paierait pour ça.  Les Kisho pouvaient bien crever la bouche ouverte.

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Je fais signe aux autres de prendre du recul, j'ai envie d'avoir de l'espace pour me battre, surtout face à un manipulateur de sable dans le désert. Je commence à être lasse, par ailleurs, d'avoir à toujours me battre dans l'élément de prédilection des gens ; ne pourraient-ils donc pas venir dans mon palais des glaces m'affronter? Pour une fois ce serait moi qui aurait du cristal à ne plus savoir quoi en faire, je ne serais pas obligé de le gérer ainsi de suite.
Comment Suzumi réglerait ça alors? C'est l'unique personnage de mes récits qui avait l'habitude de se battre dans le désert, j'imagine que sa rapidité aurait été misé à rude épreuve et qu'une aide dans ce domaine aurait été appréciée. Plus important encore, l'armure de cristal lui aurait bien servi. L'addition d'un bouclier aussi, sans compter le dragon d'émeraudes ; je vais avoir besoin d'au moins ça pour lutter face à lui.
Je fais craquer ma nuque puis mes poings avant de me délester de mon sac.

-Homme du village caché du sable, il va falloir vous montrer digne de vos revendications. En garde. Celui qui cherche la guerre aura la guerre. Vous voulez une entrevue avec mon chef? Vous allez devoir la mériter.

Je me mets en garde et attend qu'il délivre le premier coup.
Je suis une défensive dans l'âme et surtout, il faut bien voir l'arsenal de l'ancêtre avant de venir le cueillir au contact ; c'est encore lui le plus fort vu qu'il est Kazekage.
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D'un poing sur son bureau, Senshi avait accueilli l'idée de supporter le clan Kisho comme un affront à la grande puissance de Suna. Nul clan indépendant, s'il ne prêtait pas allégeance au Village caché du désert, ne pouvait fouler le désert sans en subir les foudres du Kazekage. Si cette femme ne réussi pas mon test, Akihiko, avait-il alors menacé son Haut Conseiller, tu devras assumer ton erreur !

Le blond lui avait présenté l'intendante des mercenaires comme une femme intelligente, capable et intègre. Mais peu importe ses qualités, Senshi avait depuis longtemps établi la marche à suivre pour le convaincre d'une potentielle alliance : le combat.
Benkei l'avait bien compris. Elle se mit en garde. Ils étaient de la même trempe.

« Mugen Sajin. » eut comme simple réponse le Shodaime, gonflant le torse.

À ses pieds, les grains de sable s'agitèrent et furent projeter par le souffle chaud du Kazekage. Cependant, lorsque la première couche de sable s'envola, s'éleva ensuite un barrage d'or. À l'instar de celle qui frapperait les portes de Suna, sa tempête martyriserait Benkei.
Puis le Kazekage disparut.

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Le vieil homme hurle. J'en sais assez sur lui pour savoir que rester dans le sillage de sa poussière d'or n'est pas une bonne idée, je plaques les mains sur les cuisses pour y apposer mes sceaux de vitesse et en profite pour esquiver grâce à la pointe d'énergie que je sens affluer en moi. L'espace d'un instant l'environnement semble défiler au ralenti, mon coeur tambourine dans ma poitrine avant de diminuer la cadence.
Je me retrouve sur le côté de la tempête sans trop comprendre comment, l'accélération a été violente pour moi aussi, j'ai à peine le temps de saisir où est-ce que j'ai abouti et la disparition du Kazekage avant de me ressaisir. Il s'est rendue invisible, il a les capacités de se rendre invisible! J'écarquille le regard un instant avant de comprendre que c'est sans doutes l'autre éclaireur de Suna qui lui a enseigné, je pince les lèvres.
J'ai encore beaucoup de réserves mais gare à ne pas me vider trop vite.
L'or était un coup assez bas, déjà préparer ses attaques alors que nous parlions n'est guère honorable, mais j'imagine que c'est de bonne guerre.

-On se cache juste après avoir fait connaissance avec mademoiselle? La phrase est autant une provocation qu'une tentative de se donner du courage.

J'affronte quand même le Kazekage de Suna et je dois avoir un rang de moins que lui : sinon il y a bien longtemps que j'aurais été dans le panthéon des légendes.
La suite va s'avérer violente mais particulièrement intéressante à analyser après le combat.
Je regarde autour de moi en attendant une attaque qui ne vient pas.

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La poussière d'or retombait au sol telle une pluie d'étoile.
La surprise de voir la kunoichi de l'Enclave indemne fut vite chassée par un sentiment plus fort encore : l'Ire.  
Cette Ire meurtrière, cette Ire prédatrice, multipliée par l'invisibilité de l'ombre du désert.  Elle bouillonnait dans son ventre, elle remontait dans sa gorge, elle s'exprimait sur ses lèvres.
Un rictus.  
Aussi mauvais que celui d'un Tengu.  
Le masque du Conquérant.
 
Benkei avait assez de talent pour le lui faire porter.  Mais Senshi se sentait toujours supérieur.
La voir ainsi fondre tel un éclair pour éviter la tempête avait réveillé en lui ses instincts.  Avec cette vitesse, elle représentait une menace certaine.  Néanmoins, aussi loin pouvait-elle courir, le sable la devancerait toujours.  Elle était un bel animal, mais la femme était sa proie.
Une proie de choix.

Sabaku Rô, version cage dorée.

Sous le couvert de son manteau de chakra, Senshi avança lentement et lança une nouvelle danse de mudras.  La poussière rarissime, étendue par la tempête précédemment soufflée, répondit aux ordres invisibles.  Une masse informe, qui ressemblait vaguement à la gueule d'un énorme crotale, fondit sur Benkei.  Elle ne lui échapperait pas.  Pas cette fois, il s'en assurerait.

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L'or tout autour de moi se soulève, se met en lévitation et semble former une cage dorée autour de moi, je reprends ma course en m'invoquant une petite aide qui me permet de prendre assez de vitesse pour esquiver la bulle d'or. Bien tentée.
Ce qui est encore mieux tentée, c'est la deuxième bulle qui m'attend à la sortie de la première et qui m'avale tout cru sans que j'ai mon mot à dire! Je me retrouve bloquée dans l'obscurité la plus totale et avec une jolie bosse au front vu que ma roue de cristal s'est stoppée nette et que je me suis cogné. J'ai mal, mon honneur souffre encore plus ; ça a beau être le kazekage si toutes les ecchymoses que je récolte dans ce combat sont auto infligées, je vais avoir l'air très sotte, surtout en face de mes hommes et de lui même.
Je me redresse, j'ai mal partout à cause de la collision et je suis dans le noir.
J'ai horreur du noir, surtout quand ce n'est pas moi qui en suis responsable, je grimace et entame des mudras que je fais assez rarement ; j'ai en horreur le travail de bourrin mais bon, il faut bien se sortir d'ici à un moment donné.
Je pose une main sur l'or qui se plie à ma volonté et à mon chakra, ma cage dorée devient translucide puis filtre la lumière en rose, puis je me fais emporter par ma création ; ma prison est devenue dragon de cristal. Celui-ci garde la bouche fermée en s'élevant dans les airs avant de s'immobiliser à altitude moyenne, se dressant fièrement et dominant le champ de bataille par sa prestance.
Où est le Kazekage maintenant?

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La satisfaction d'avoir capturé la Kisho fut de courte durée, car celle-ci cristallisa la cage dorée pour se réfugier dans les cieux, au dos d'un majestueux dragon d'émeraude.
Les spectateurs de chaque camp s'étonnèrent des techniques employées.  Le spectacle était incroyable !  D'abord la poussière d'or, cet élément rarissime que contrôlait le Kazekage, ensuite cette incroyable technique de la part de l'intendante.  Devant Suna, s'affrontait deux shinobis aux talents sublimes.  À être spectateur, Serika Senshi aurait sûrement été enthousiaste à l'idée d'observer de tels prodiges.  Malheureusement pris dans le combat, seul le sang bombardait ses tempes.  Son instinct lui criait d'attaquer à nouveau !

Le Shodaime poussa un soupir et ignora l'ordre de son expérience.  Soudain, sur la périphérie de l'aire de combat, le Kazekage réapparut.  Dévêtu de sa cape d'invisibilité, son pas sembla lourd lorsqu'il rencontra le sable.  Au loin, la tempête grondait.
Senshi faisait face à la délégation Kisho.  Un sourire de fauve sur les traits, il ricana lentement.
Benkei l'observait de haut, soit, mais qu'adviendrait-il de ceux au sol ?  Le Kazekage serait sans pitié.

Ses mains claquèrent !  Serait-elle assez rapide ?

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Senshi, c'est moi ton adversaire! Suis-je tentée d'hurler au vieux croulant.

Il réapparaît de l'autre côté, du champ de bataille face à mes hommes. Ceux-ci sont déjà en train de se préparer à esquiver un assaut ou à temporiser l'attaque, mon armure personnelle ouvre la gueule et je signe des mains si vite que moi même je suis sceptique sur ma rapidité d'action. Les effets du sceau de vitesse sans doute.
Le résultat ne se fait pas attendre, émerge du sable juste devant ma délégation un autre dragon de cristal qui vient faire barrage à la technique du maître du village caché du sable. Le choc est extrêmement violent mais j'ose espérer que le gros des dégâts aura été encaissé par la créature de saphirs.
Quant à moi, le dragon referme la gueule et se jette à pleine foulée sur la petite tribune de Sunajins ; la guerre c'est sale, plus une bataille est violente et cruelle, plus vite elle se termine.
C'est peut-être lui qui donne le rythme dans cet affrontement, mais c'est moi qui dirige la valse maintenant.
Hélas, je sens déjà ce dragon de cristal se fragiliser.


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Benkei était une femme adroite et fière.  Elle méritait de représenter les Kisho.  Devant la menace, elle répondit aussitôt et façonna un nouveau dragon, qui se dressa tel un protecteur de son peuple.  Un sacrifice difficile à accepter, alors qu'elle prenait la voie de la vengeance pour rendre à Senshi la souffrance qu'elle endurerait.

Le Kazekage claqua sa langue de dédain.

L'intendante avait encore beaucoup à apprendre de l'art du combat.  Dès lors qu'il vit le dragon apparaître devant lui, le vieil homme fit un pas vers l'arrière et d'un clignotement, se retrouva plusieurs mètres derrière.  Un tour sur lui-même, pour faire face à la majestueuse Suna et ajuster sa trajectoire, puis il exécuta un saut, modifié au Shunshin.  Soudain il se retrouva dans les airs, à quelques mètres à peine du dragon d'émeraude, afin de l'intercepter.  Ses bras étaient tendus.

Deux orbes apparurent au creux de ses paumes.  Son ombre, minuscule au sol, fut déchirée par la foudre qui crépita telle le tonnerre. « Raiton : Sandaboruto ! » prononça-t-il, solennel et le regard sombre.

Nul ne pouvait s'attaquer à Suna, car Senshi se dresserait toujours en rempart !

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Mon dragon explose en vol à cause du maître des sables et de l'or.
Le banquier de Suna oui!
Je m'écrase au sol dans un atterrissage relativement peu graciant et encaisse plusieurs décharges électriques avant de réussir à synthétiser une cuirasse de shoton tout autour de moi. Les éclairs viennent mordre mon armure sans trop d'effets, quelques éclats de cristal qui partent en vrille ici et là mais rien de trop impressionnant, ni de trop grave. Je recule, me redresse et le pointe d'un doigt accusateur.

-Que tes éclairs soient maudits vieillard! C'est aussi le signal.

Le signal pour que mon autre dragon de cristal, celui toujours debout se rue sur le Kazekage pour lui faire sa fête.

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La foudre s'éteignait au creux des paumes du Kazekage alors qu'il retombait au sol.  L'homme le plus puissant du désert se réceptionna lourdement dans un nuage de sable, son manteau virevoltant dans la descente.  Les doigts encore tendus par les orbes foudroyantes, il avança lentement vers l'intendante Kisho.  Celle-ci le pointa et l'insulta.  Du coin de l'oeil, Senshi remarqua l'autre monstre de cristal s'envoler.  L'Ombre du Vent sourit.
Il fit volteface à la menace.

« Par Amaterasu ! ce sont tes cristaux que je bannis ! » cria-t-il alors que le sable, en protecteur immuable, s'agita pour venir danser autour de sa silhouette.

Senshi avait affronté bien pire.  Par le passé, des hordes Kaigan lui avait volé le seul Serika cher à ses yeux.  De cette perte, il avait appris une chose : la mort n'était rien.  Il fonça.

Le vent sifflait à ses oreilles, le sang battait à ses tempes et le dragon de cristal fondait sur lui.  En quelques secondes, la distance rassurante qui le séparait de la bête disparut.  Un shinobi sain d'esprit aurait sans doute profiter de la distance pour s'assurer une défense.  Pas Senshi.  Ce combat le délectait.  Il souhaitait affronter la bête de près !
Ses mains s'allièrent, formèrent des mudras et une nouvelle fois, Senshi sauta.  Dans son sillage, une tornade de poussière d'or se forma.  Il plongea une main dans son manteau, en retira trois parchemins explosifs et les lança devant lui.  

Le dragon ouvrait la gueule.

Ses doigts s'arquèrent, en crocs.  La tornade le dépassa, engloba ses parchemins et forma cinq lames, emprisonnant ses explosifs.  Il projeta ses lames devant, tel le samourai qui se jetait dans le gueule du monstre.
Du moins, c'est ce que pensèrent les sunajins spectateurs, dans cet instant figé, tandis que la lumière de fin du jour se reflétait sur le dragon, épousant la silhouette soudainement floue de leur Kazekage.

« KATSU ! »

Le rugissement résonna sur le champ de bataille !  À cette commande, le dragon cracha son feu !  
La détonation souffla le sable aux alentours, tandis que la bête de cristal, soudainement, se fragilisait et explosait sous l'impact violent.  Poussière, cristal, fumée se soulevèrent et masquèrent la scène.  Puis le nuage retomba.
Ce fut d'abord le visage du Kazekage qui apparut, barré d'un mince filet de sang.  Sa main balaya la brume et son corps se matérialisa ensuite, hérissé d'échardes de shoton.  Des cercles rouges gonflaient au travers de son manteau blanc.

Pourtant, le Kazekage souriait.  Il n'avait plus ce regard carnassier, plutôt celui de l'homme repus.  Mais comme tout gourmand, il attendait désormais son dessert.  Il pointa à son tour Benkei.

« Viens femme, qu'on en finisse ! » incita-t-il d'un doigt provocateur.

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Le dragon hurle toute sa haine en fondant sur le maître des sables, le béhémoth scintillant ouvre grand sa gueule luisante de milles feux, réfléchissant la lumière du soleil dans un arc en ciel meurtrier qui explose. Soulevant quantité de sable et une brume, j'en profite pour reprendre l'initiative, alliant mes mains pour composer une autre monstruosité dont j'ai le secret. Une écrivaine se doit d'être imaginative et c'est exactement grâce aux récits de ma plume que je vais anéantir le vieux fou. Celui qui a pensé que j'étais indigne de sa divine présence, alors que l'explosion a prouvé que mes créations d'émeraudes, de rubis et de saphirs n'étaient pas à être prises à la légère.
Alors qu'il émerge de la brume, balayant le nuage de poussière d'un geste de main, ce n'est pas moi qu'il a en face de lui, ce n'est plus moi Benkei la rêveuse, Benkei la chef de guerre face à lui. C'est quelque chose qui nous dépasse tout les deux en taille, une énième bête aussi brillante que cauchemardesque. Je m'abandonne quasiment dans une envolée lyrique.
Après les dragons roses, le dragon d'émeraude. Vitaliu le dévoreur de monde qui porte un regard plein d'appétit sur le seigneur du sable, comme un autre défi pour l'invocation de légende qu n'a jamais pu s'élevé dans les cieux et qui aurait défié un Shinigami de réussir à le pêcher.
Le grand dragon des eaux du Sekai s'adresse alors au père fondateur de Suna, empressé de faire du village caché du vent un orphelin.
Ignorant la provocation du vieillard, le serpent siffle sa réponse empoisonnée. Je l'entends car je suis en lui, bien cachée dans sa gorge d'où je déploie toute mon énergie pour donner vigueur à l'une des dernières carte de mon jeu, alors que la fatigue commence à s'installer, que mon énergie s'est amenuisé d'au moins deux tiers. Plus peut-être?


-Viens donc, vieil homme. Prouve à ton village que tu restes maître de ton destin, même face à celle qui a auréolé de rouge le vêtement immaculé de ta fonction. Finis ce que tu as commencé, récolte la tempête que tu as semé il y a quelques minutes.

C'est lui qui a voulu ce combat, à lui de le finir.

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Un nouvelle bête mythique émergeait du sable. Benkei était bornée, mais Senshi grogna d'approbation. Il ne refuserait pas un énième affrontement. Lorsque la tête de Vitaliu roulerait, l'intendante Kisho comprendrait son erreur.
L'écrivaine sous-estimait l'expérience du seul dirigeant autoproclamé du désert, un homme qui avait bâti son pouvoir sur les nombreux affrontements qu'il avait mené. À l'instar des magiciens, une kunoichi ne devait jamais accomplir deux fois le même tour. Du moins, pas en présence de l'homme le plus puissant du désert. Cela faisait maintenant trois.

Senshi s'avança, en réponse à la provocation de la Kisho. Le premier à s'être mis en garde n'était pas le Shodaime, mais comme elle le lui demandait, il n'hésiterait plus à mettre fin à ce combat. Malgré la fierté qui coulait dans ses veines, le Kazekage pouvait se contrôler. Son seul but était de vaincre, qu'importe les moyens.
Le chakra fusa d'abord de ses pieds et le bouclier de sable se désagrégea. Puis lentement, son ombre s'évapora et ses pas s'évanouirent. À nouveau, Senshi avait revêtu son manteau d'invisibilité.

Vitaliu la couleuvre d'émeraude ne pouvait dévorer le désert, car le désert était un monde à part. Et Senshi y régnait.

Benkei s'était réfugiée dans la carapace d'une bête mystique, mais parviendrait-elle à affronter un être qui semblait désormais omniprésent ? Un Kamikage ?

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Le Kazekage disparaît.
Vitaliu tire la langue dans le vide et crache sa désapprobation ; le serpent s'agace de la lâcheté de son adversaire, à moins que ce ne soit de l'intelligence qui anime le maître des sables? Qu'importe, car le reptile avance lentement vers l'assemblée de Sunajins, se laissant glisser dans la poussière du désert avec le calme olympien des prédateurs qui se préparent à la curée finale. Les serpents sont des animaux simples d'esprits, Vitaliu malgré ses capacités ne déroge pas à la règle, d'autant plus que j'arrive pas à le faire parler trop longtemps sans que ça voix ne commence à s'infléchir. A l'intérieur de lui, je guette les sunajins avec lesquels je diminue lentement la distance.

-J'ai tout mon temps. Lance le serpent. Même les gens de notre trempe ne peuvent pas maintenir l'invisibilité bien longtemps.

Je commence à suer, j'espère très sincèrement que le vieux commence à être à bout, sinon ça va très mal finir pour moi.
Je sais que c'est un simple combat diplomatique, mais si je peux gagner j'aurais prouvé au monde que mon clan n'est à prendre à la légère de par ses ressources et ses traditions militaires. Une défaite serait respectable, mais si je peux avoir plus pourquoi me priver?
D'autant plus qu'il m'a insulté en sous entendant que je n'étais pas digne de parler avec lui, même s'il avait tout à fait raison de procéder ainsi. L'honneur me dicte de combattre jusque l'épuisement.

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D'abord, une goutte de sang.  Elle perla d'un front invisible et vint se cogner contre la coque d'émeraude.  Dans sa chute, elle entraîna le manteau divin du Kazekage.  Soudain, Senshi apparut, chevauchant la bête.  Sa cape rougie claquait au vent et ses jointures blanchissaient sous la contraction de ses poings.  Les échardes de Shoton apparaissaient, dans le début de clair-obscur, comme une armure effilée.

« De notre trempe ? » répondit d'un ton mauvais le dirigeant de l'inébranlable Suna.

Il se tut ensuite pour laisser place à un silence indigeste.  
Ses sourcils se froncèrent, puis son front se crispa.  Son visage se déforma, dans une expression de colère pure.  Soudain, les veines saillirent à ses tempes, à son cou et les muscles de ses épaules se tendirent.  Puis ce fut son chakra qui explosa : il vint englober la tête du monstre d'émeraude.  Meurs ! fut la seule pensée qu'exprima toutes les fibres de son corps ; une vague de chakra sombre digne d'un conquérant. Aussi glaciale que les terres du Yomi, plus qu'une sensation, l'Ombre du Vent transmettait le plus simple et naïf des sentiments : la rage.
Cette rage qui était née de la terre, qui avait bouleversé la terre et qui ramenait toute chose à la terre.  Cette rage froide et sourde, aussi incompréhensible que le simple fait de vivre.  Elle habitait la vie et était à son fondement le plus profond ; une rage insipide.

Puis le feu se calma et les traits du Shodaime se détendirent.  Dans sa main se formait déjà une petite bille d'or.  Il ouvrit les doigts et la bille était devenue oeil.  Senshi le laissa flotter à ses côtés.

« Je ne suis pas de votre trempe. » dit-il avec une indifférence orgueilleuse, digne de ceux qui avaient brisé les limites des siens.

L'Oeil Divin protégeait ses arrières.

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-Hein? Quoi! Lance Vitaliu affolé alors que je comprends la tactique du Kazekage. Ça ne devait pas se passer comme ça!

L'onde meurtrière nous immobilise mais surtout me fait perdre ma concentration, le Dai Henge s'effondre. La métamorphose disparaît et toute l'architecture de chakra que j'avais déployé dedans avec, le serpent se dissipe instantanément alors que je tombe dans le sable. Je sors mon kunaï de mon étui de manche et me poinçonne le bras avec, laissant couler un long filet de sang dans le sable alors que le Kazekage négocie bien mieux que moi cette surprise (enfin je crois, je dis ça en l'observant d'un œil tandis que je fais apparaître un petit cristal dans ma plaie pour arrêter le saignement). Je fais appel à la lâcheté du fuinjustu pour me négocier une porte de sortie ; je lui lance deux kunaïs avec mes parchemins explosifs au bout. Histoire de lui faire les pieds le temps que je me redresse.
L'hilarité commence à s'emparer de moi en comprenant que je suis en train de faire de mon mieux mais que ça ne suffira probablement pas ; il va falloir que je trouve autre chose et vite. J'ai tout un répertoire de technique mais elles ne vont pas suffire face à lui s'il continue sur le chemin de l'attrition, quoique...
J'ai encore trois kunaïs et un tiers de mon énergie (moins si je veux éviter le coma à la fin de cette bataille), j'ai peut-être encore une chance de négocier les choses à mon avantage.

-C'était bien tenté. Je crache ma fatigue dans le sable, et un peu de sang aussi, la collision avec l'or a dû faire saigner ma gencive. Mais nous n'avons pas fini.

Je matérialise mon écu de béryl et pose une main au sol.

-Chemin de cristal. Une dizaine de stalagmites en diamants sortent du sol vers le Kazekage, tous prêts à l'empaler une fois assez proche.

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Déception ! ce fut le seul mot qui envahie l'esprit de Senshi lorsque le dragon d'émeraude se transforma en petite fille.  Soudain, il avait été trompé par l'intendante Kisho, privé de la possibilité d'un combat titanesque.  
Son coeur s'était embrasé de l'Ire Salvatrice lorsqu'il avait matérialisé sa volonté d'écraser le monstre !  
Désormais, il tombait dans le vide.  Sa course se terminerait une seconde fois sur le sable brûlant du désert.  
Devant l'écrivaine qui se faisait violence pour échapper à l'emprise de la paralysie, le Kazekage se sentit las.  Soudain, la pesante sensation de l'ennui le prit à la gorge.  Il avait le souffle court : son énergie le fuyait, comme elle ne l'avait plus fuie depuis des années.  Bien vite, l'homme le plus puissant du désert réalisa qu'il avait été trompé par ce combat, rouillé par les années passées derrière son bureau...  Benkei n'était pas une adversaire remarquable, digne de lui demander audience ; c'était Senshi qui avait faibli.  Cette terrible réalisation laissa un goût amer et l'Ombre du Vent souhaita en finir rapidement.  Il n'oublierait jamais ce jour où une femme indépendante l'avait poussé dans ses derniers retranchements.

Les kunais explosifs fusèrent.  Le Shodaime eut tout juste le temps de croiser les bras devant son visage, de rentrer la tête et de confirmer ses appuis avant de subir l'onde de choc.  Ses dents grincèrent dans un crissement désagréable et une vive chaleur engloba son corps.  Sonné par l'explosion, il battit des bras pour se dégager du nuage : à sa sortie, sa silhouette fumait.  Le sang avait recommencé à couler des plaies laissées par les éclats de Shoton, car ceux-ci avaient été soufflés dans l'explosion.  Alors que Benkei formait son bouclier doré, Senshi se débarrassa de son habit rougi.  Le sang et les brûlures accentuèrent l'ombre des muscles noueux de celui qui avait été forgé par la guerre.

« Au contraire, Benkei... » dit-il à mi-voix, rauque sur la première prononciation du prénom de son adversaire. « L'affrontement s'achève. »

Une dernière pointe de volonté pour le Kazekage : il miserait tout sur son endurance !  Par le passé, il avait mené son corps jusqu'à ses limites ; il était temps de renouer avec le passé.  
La femme lança son chemin assassin.  Le Kazekage claqua la langue.  Raijû Nagashi !
La foudre sembla émerger de ses blessures, car elle prit une couleur pourpre, taché par l'hémoglobine.  Trop faible pour empêcher les cristaux de l'atteindre, elle remplirait un autre rôle.  Étrangement, Senshi visualisait le visage rieur de son fils Raiko.  Sa foudre était aussi fugace et espiègle que lui.
Le flux de raiton se déploya en un arc étincelant.  Elle sauta d'un stalagmite à l'autre et rejoignit rapidement Benkei !  Quant à Senshi, il subissait de plein fouet les lames cristallines, qui lui entaillèrent les flancs et les cuisses et lui firent pousser un grognement sinistre.  Les bras du Kazekage tressaillirent sous l'effort de les lever.  Cette fois, il capturerait sa proie !

« Kogane Kyû, le Sarcophage Doré ! »

Son ordre enclencha une tempête de poussière d'or aux pieds de Benkei.  Face à la possibilité d'une défaite impardonnable, ce n'était plus son corps qui tremblait de rage : le désert lui-même semblait animer de la même volonté que lui.  Au loin, la tempête grondait.  Au loin, la fin venait.

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Le Kazekage tend les bras, prouvant que c'est encore lui le maître de la danse et aux mudras qu'ils forment, je comprends que je n'aurais pas dû invoqué ces cristaux. Les éclairs pourpres dansent sur la pointe de mes stalagmites de graphène pour venir me cueillir ; je brandis mon écu mais rien n'y fait, la foudre fait fie de cette protection, la passe avec une facilité déconcertante et vient me cueillir les flancs. Je pousse un cri de douleur en encaissant l'assaut électrique qui me fait poser un genou à terre, j'en perds mes moyens et me fait ceinturer les chevilles par des langues d'or tout autour de moi. Je frappe une gerbe précieuse qui se dissipe en même temps que mon bouclier ne se brise en milles morceaux, plusieurs tiges dorées viennent me saisir les bras et le cou, avant de laisser une sorte de sable mouvant tout fait d'or de venir m'engloutir. J'ai beau lutter et essayer de me libérer de ces entraves, je me rends très vite compte que c'est inutile de saisir par ma force brute qui est presque inexistante, la fatigue anéantissant le peu de force qu'il me reste.
Alors que cette masse informe de ryos pas encore nés est en train de me dévorer, que je lutte pour garder la tête hors de ce sarcophage étincelant, je fusille du regard le Kazekage.

-Les sarcophages sont pour les morts, j'attend encore mon embaumement. Suis-je en train de grogner, consumer d'amertume.

Je n'ai pas dis mon dernier mot!
Je concentre le chakra qu'il me reste, serre les dents et emploie la toute première technique que j'ai apprise, celle qui encore aujourd'hui est la clef de voûte de ma méthode de combat. Le shoton tire sa force de la matière, qu'est-ce que j'ai tout autour de moi? De la matière! J'insinue mon chakra dans l'or du Kazekage tout autour de moi, chassant son énergie de ma cage, insufflant mon don héréditaire dans ma geôle. L'or commence à se transformer en cristal autour de moi, une armure d'émeraudes se matérialise très vite autour de moi mais ce n'est pas assez. J'envois une deuxième vague de mon ki comme diraient les samouraïs pédants de l'Empire, formant tout autour de moi un cocon de cristal.
Le sarcophage d'or devient chrysalide couleur rubis, celle-ci se brise en plusieurs gros morceaux, me permettant d'émerger libre de sa technique meurtrière. Je prends une bouffée d'air frais après cette séance d'apnée puis rend mon repas de ce matin.
Mes tempes pulsent, mes boyaux se débarrassent de tout ce qui est en trop, je m'essuie d'un revers de manche, essayant d'ignorer le goût acide amer dans ma bouche. Je pose un genou à terre et reprend mes accus devant le maître des sables et de l'or, je commence à toucher mes limites.

-Ah! J'en aurai eu pour mon argent. Je... J'essaie de trouver un truc intelligent à dire. C'est... Euh... Pas facile quand toute l'énergie qui me reste sert à ne pas vomir. Suis-je assez digne?

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Le sarcophage d'or se fit cristalliser, absorbé par l'armure que Benkei parvint in extremis à former.  Plus la poussière dorée ensevelissait l'écrivaine et plus son armure devenait solide, au prix d'une concentration intense et sûrement d'un coup de chance divin.  Puis elle se dégagea, chancela et vomit.  On ne pouvait se défaire de l'emprise du désert sans un prix.  Pourtant, malgré ce genou d'intendante au sol, Senshi ne réagit point.  Sa silhouette s'était immobilisée, les bras suspendus au-dessus du chemin de diamant et son regard était masqué par une ombre étrange.  Ses traits, d'abord figés dans une expression de colère, se relâchèrent soudainement.  Seules les rides, creusées par de nombreuses années à diriger un village caché, marquèrent son visage d'une sévérité digne de sa fonction.
Sur l'horizon, les derniers rayons du jour furent avalés par la tempête et un vent annonciateur de mort gonfla les capes des spectateurs du match.  Le sable griffa le visage buriné du Kage, tandis que les mots de Benkei résonnèrent dans son esprit.  Digne ?  
La dignité de l'écrivaine fit écho à celle du Shodaime et ses pensées le brulèrent tel le feu divin d'Amaterasu.  Soudain, il se sentit projeté des lieux à la ronde, chevauchant une onde invisible ; il survolait ce que le soleil touchait, ce monde aride et sans eau.  Il survolait le pays du vent, les plaines désertiques, puis il franchit la frontière du monde auquel il avait dédié sa vie.  Soudain, il vit ces terres interdites aux peuples du désert : ces verdoyantes contrées, riches et fertiles, étaient tous sous la bénédiction de l'Impératrice du Ciel et des Morts.
L'oeil d'or, toujours en suspension, refléta un dernier rayon, qu'il dirigea sur la nuque du Kage puis se désagrégea alors que Senshi s'éveillait.

« Sois fière, Benkei : tu seras la dernière adversaire à me vaincre. » cracha le Kage, le goût du fer dans la gorge, ignorant l'intense lassitude qui tirait son corps vers le bas. « Le désert gronde... »

Son regard était porté vers l'horizon.  La tempête renvoyait Amaterasu vers le Yomi et il était temps de se retirer.  Le sable, à sa commande, s'accumula sous lui et l'intendante pour les soulever du monde des hommes.  Malgré l'étrange sentiment qui l'envahissait, il se remémorait ce passé oublié, celui auquel il avait perdu face au désert.  Au loin, les sables tumultueux dévalaient les dunes ; telle une armée de poussière, l'arène de Senshi et de Benkei serait bientôt le champ de bataille de forces éternelles.  Les Kisho ne pourrait pas résister aux vents puissants.
Le nuage de sable du Kazekage s'arrêta au-dessus des spectateurs de Suna, à bonne distance pour que nul ne distingue la fatigue qui triomphait du Serika.  À vrai dire, depuis un moment son esprit l'avait quitté et seule sa fierté animait son corps, comme proclamait ses ordres.

« Abritez ce clan entre nos murs.  Apportez-leur des vives s'ils le demandent.  Le temps que la tempête tombe, j'autorise les Kisho à pénétrer Suna. » commanda-t-il, royal.

Puis le nuage repris son envol, droit, jusqu'à disparaître derrière les ombres des murs.  


C'était la fin d'une époque.


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Acte II -  Infestation