Le noble Aokiji Eikichi du Pays du Feu a récemment dénicher trois magnifiques estampes de son célèbre artiste favoris. Bien que normalement hors de prix, Eikichi n'a pas hésité un instant à proposer moult ryô à leur propriétaire, la jeune Aritsune Hasumi, une calligraphe indépendante de la Côte Verdoyante des Source Chaude. La demoiselle refusa, malgré les insistances et les prix indécent proposé par le noble, arguant qu'il s'agissait d'un souvenir cher à son grand-père et d'un trésor qui ne devait pas quitter son pays. Las, Eikichi a donc décidé de faire appel à nous et de s'approprier les estampes autrement. Rendez-vous dans l'atelier de la calligraphe, trouvez et dérobez les estampes pour lui.
Commanditaire : Aokiji Eikichi, Noble du Pays du Feu Récompense :100 ryôs
Pour l'amour de l'art
Tout ceci était parfait moi. En effet, l’Hokage avait décidé de me donner une mission de semi-infiltration où je dois dérober trois estampes. En ce qui est du repérage, avec mon Byakugan, effectuer ce genre de mission me facilite beaucoup la tâche. Il m’a pas fallu longtemps pour trouver l’atelier de cet artiste, on connaissait déjà la localisation de ce dernier. Le plus dur arrivait, il me fallait prendre une décision sur comment j’allais rentrer la dedans. Plusieurs choix se proposaient à moi, personnellement je voulais faire le bourrin et foncer la tête baissée mais quelque chose m’interpella.
J’étais venu de nuit. Loin de l’atelier, avec mon Byakugan, je réussis à repérer les trois estampes. Cependant il y avait un gaillard dans la pièce principale de l’atelier. C’est pour cela que j’étais bloqué. Je pensais que venir en pleine nuit me faciliterait la tâche mais j’avoue que l’éventualité qu’elle avait un garde du corps pour protéger des tableaux ne m’avait pas effleuré. Il y avait trois pièces, la pièce principale, une petite pièce sur le côté où étaient stocker les estampes et les toilettes. Les toilettes et la petite pièce étaient reliées par un couloir. Il y avait une porte à l’arrière de l’atelier qui menait directement sur le couloir. Une fois dedans, il fallait juste que je pénètre dans la petite pièce rapidement sans me faire voir, dérober les tableaux et partir. En espérant que toutes les portes soient ouvertes. C’était ça mon plan.
De plus, l’atelier était un peu éloigné de tout, donc même si je me devais à faire du raffut, aucun risque de me faire repérer. Aussi avec mon accoutrement, si ça tournait mal, aucune chance que quelqu’un puisse deviner que je venais de Konoha.
Sans perdre plus de temps, je réussis à me faufiler derrière l’atelier sans me faire repérer. J’essayai d’ouvrir la porte arrière… pas de chance, elle était évidemment fermée. Je ne pouvais pas risquer de passer par devant, même en créant une diversion c’était trop risqué. Il ne m’a pas fallu deux heures pour réaliser qu’il y avait une fenêtre semi-ouverte dans ce couloir, je réussis à glisser ma main dedans et l’ouvrir complètement.
Me voilà dans ce fameux couloir, directement, je me dirigeais devant la petite pièce et cette fois-ci la porte était bien ouverte, un peu de chance ça fait plaisir. Je jetai rapidement un coup d’oeil derrière moi et visiblement, je ne mettais pas fait repérer. Devant moi étaient placés les trois magnifiques estampes, il ne me restait plus qu’à les récupérer et partir rapidement d’ici. Le plan se passe parfaitement jusqu’à présent.
Je me retournais pour voir d’où pouvait venir cette voix. C’était ce put*** de garde. Comment m’avait-il repéré ? C’est incroyable que rien ne se passe comme prévu. Qu’étais-je censé faire ? L’assassiner sur place ? Simplement l’assommer ? Ou bien essayer de parler ? Je n’avais pas réellement d’idée sur le coup. Cependant, la troisième option me paraissait la plus sage. Sans perdre plus de temps, je me décidai enfin à lui répondre.
- Je me suis perdu.
Bon d’accord je ne suis pas le meilleur en improvisation. En même temps je m’étais faits prendre la main dans le sac. Peu importe ce que j’aurais pu lui dire, il ne m’aurait pas cru. Je l’ai surtout remarqué lorsqu’il a foncé sur moi sans aucune hésitation en tentant de me placer un coup de poing en pleine figure. Il m’avait tellement surpris que je me l’étais ramassé en pleine figure. C’est à ce moment que j’avais remarqué qu’il avait de la force ce gaillard. Son seul coup de poing avait réussi à me mettre par-terre.
Je me souvins qu’il ne fallait absolument pas me faire remarquer. C’est-à-dire, qu’il ne devait pas savoir que je venais de Konoha. Cependant, l’Hokage m’avait dit que je pouvais utiliser tous les moyens que je voulais. Ce garde n’avait pas l’air très sûr de lui, malgré sa force. Il était sûrement très fort en Taijutsu et avait une vitesse surprenant mais je pense que ça s’arrêtait là. Je me levai enfin.
- Je vais te laisser une chance, laisse-moi partir avec ces tableaux et je te laisse la vie sauve. Je compte me faire un max d’argent en les revendant !
Avec cette dernière phrase, c’est sur qu’il n’allait jamais se douter que je fasse partie du village de Konoha. J’espérais vraiment que ma pseudo-menace allait porter ces fruits mais j’avoue que je n’y croyais pas trop. Je ne perds pas plus de temps et je continuai à le menacer.
- J’ai plusieurs gars qui m’attendent devant l’atelier alors fait pas le con.
Je n’y croyais pas mes yeux. Une fois ma phrase terminée, il retourna sa tête pour voir si mes propos étaient réels. Comment peut-on baisser sa garde comme ça ? La distance qui nous séparait était d’à peu près trois mètres. Sans tarder, je fonçai vers lui et lui donna un coup très puissant juste à l’arrière de la nuque. C’est suffisant pour assommer quelqu’un pendant quelques minutes. C’est une des premières choses que mon frère m’avait enseignées à l’époque. Et ça avait marché. Directement après ce coup, je me dépêchai de récupérer ces estampes et de partir. Une chance pour moi que ce garde n’était pas très professionnelle.
Quelques heures plus tard...
Directement après ça, j’étais directement aller voir ce fameux Eikichi pour lui remettre ces tableaux. Je n’avais pas vu de sourires autant prononcés que ça. Bref, c’était une mission de plus pour Konoha.