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[Mission de rang B] Trésor du Ciel [Pv Akai & Otohime]

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Le Trésor du Ciel

En jônin expérimenté, Haruka savait que le temps jouait contre elles.
Leurs diversions et fourberies à base de Fuinjutsu ne garderaient pas occupé bien longtemps les autres bonzes du monastère : il fallait donc faire vite, surtout depuis qu'elles avaient abandonné toute idée de subtilité pour recourir aux explosifs.
L'ancienne rouquine savait fort bien combien une foule en colère, attaquée dans ses croyances qui plus est, pouvait être dangereuse, même pour des ninjas.

Mais le dernier rempart du temple, les deux gardiennes de la statuette tant convoité refusaient de plier et mourir !
Il était donc temps d'enlever les gants et de passer aux choses sérieuses.
D'un ordre sec, l'Uzumaki somma sa condisciple de s'écarter et de rester en arrière pendant qu'elle déployait sa toute puissance.
Ces religieuses allaient payer pour sa flamboyante chevelure !

Dans un envol terrifiant, Haruka déchaîna sa plus puissante technique, se changeant en véritable tornade en forme de dragon.
Les yeux de la jeune prêtresse s'écarquillèrent devant le prodige mortifère mais elle réagit avec la vivacité d'un serpent : empoignant l'autre vieillarde toujours empaqueté par les rets d'Otohime, elle l'expédia d'un geste désespéré au loin, à l’abri derrière un morceau du bouddha gardant le statuette.

Puis, tendant la main, elle récita des sutra en avançant vers Haruka tandis alors que la féroce Uzumaki abattait sa tornade de destruction. Ses yeux luisait de détermination et de tristesse : elle aussi allait déployer toute sa puissance, quitte à mourir en essayant de stopper les kunoichi maléfiques.
"Kami ! Prêtez-moi votre force pour abattre le Mal ! Que triomphe la Lumière Céleste : Raiton : Raijû Eiso !" tonna la Haute-Prêtresse dans un effort désespéré.
Une lance étincelante jaillit de sa main, fondant sur la masse indistincte de la jônin au milieu de ses tourbillons.

L'impact de la technique de la kunoichi aux (ex)cheveux de feu fut terrible, broyant le corps de la jeune prêtresse.
De ses habits jaillirent des fils barbelés issus d'un sceau d'une technique de Fuinjutsu qu'avait discrètement apposé la plus vieille des moniales, dans l'espoir de protéger sa Haute-Prêtresse.
Un espoir vain : le corps désarticulé de la prêtresse s'écrasa dans un bruit mouillé au milieu des décombres.
Son double qui s'était enfin libérer du piège d'Otohime explosa en essayant de faire rempart de son corps. Vents hurlants et ondes de chocs dispersèrent sans mal les arcs électriques consécutif à sa destruction.

La tornade provoquée par Haruka ravagea la pièce, détruisant le moindre objets de culte et réduisant en charpie les textes sacrées millénaires du temple.
Les piliers soutenant la salle grincèrent puis finir par céder dans un craquement sec de mauvaise augure. Des pans entier de murs et du plafond s'effondrèrent, faisant trembler le temple sur ces fondations.
Une bise glaciale venue des montagnes envahit la pièce défoncée.
De l'immense statue bouddhique dorée ne restait plus qu'un torse ravagée, révélant le bois dur sous les dorures.
Par miracle (ou autres...), la statuette convoité par les uzujin restait là, dans sa main de bois couvert de balafres.
Elle semblait les juger.

Après que l'enfer se fut déchaîné, il eut un moment de flottement, un silence terrible.
Ce fut la vieillarde, blessée et terrifié mais encore vivante, qui le brisa en poussa un hurlement de terrible désespoir.
Sans tenir compte des ninjas, l'antique moniale se sortit en toute hâte des débris pour se ruer vers la forme sanguinolente de sa condisciple.
"Nooooon ! C'est impossible !" beugla la vieillarde, sa voix éraillée entrecoupé de sanglot. "Non, non, pas vous, votre éminence, je vous en supplie, par tous les Kami, non..."

Mais il était trop tard : les maigre connaissance en premier secours de la vieille rectrice ne pourrait pas sauver la Haute-Prêtresse, pas plus qu'aucune des techniques secrètes du temple. Son corps n'était plus qu'une poupée de chiffon broyé, avec quasiment aucun os intact.
Des hémorragies multiples et des fractures ouverte avait changé son habit en linceul pourpre.
"Non, non...J'ai... j'ai... échoué..."
Malgré ses horribles blessures, la Haute-Prêtresse fit un dernier effort surhumain, levant une main aux doigts brisés pour caresser doucement la joue de sa vieille mentor, y laissant une trace sanglante. Elle cracha du sang en même temps que ses dernières paroles.
"...Nous... échoué... Je... n'étais... peut-être... pas... l’Élue... Mon... arrogance... P-prot...protège... la... congrégation... Notre... foi... vivre."
Et dans un dernier souffle, elle rendit l'âme dans les bras de la vieille rectrice en pleur.

Les moniales étaient vaincu : la Haute-Prêtresse avait été terrassée et sa vieille disciples ne semblait pas vouloir reprendre le combat, éperdue de chagrin.
Devaient-elles la laisser en vie ? Les kunoichi d'Uzushio en avait eut la preuve : c'était une sanguine, prompt à s'enflammer contre les "hérétiques".
Blessée, épuisée, elle semblait brisée mentalement... Pour l'instant. Mais qui sait si elle ne les poignarderaient pas dans le dos dès qu'elle se serait un peu calmé ?

En tout cas, même si leurs adversaires paraissaient vaincu, le temps pressait toujours : l'effroyable assaut de la jônin du clan Uzumaki n'allait pas passer inaperçu !
La bonne nouvelle, c'est qu'en défonçant un mur du temple, les kunoichi d'Uzushio avaient une nouvelle porte de sortie, une fois qu'elles se seraient emparées de la statuette.



Récapitulatif combat:
         

   
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Trésor du CielFt Miyamoto Akai & OtohimeLa lance qui s'est enfoncée dans mon corps ne m'empêche pas d'aller jusqu'au bout des choses. Je serre les dents. Un grognement de douleur m'échappe alors que la lame Raiton se multiplie pour me transpercer ça et là. J'ai mal. J'ai mal, mais je tiens le coup. Nous avons fait le choix de la violence plutôt que celui de la négociation ou de la fine subtilisation. Nous en avions marre de cet endroit. Maintenant, c'est à nous d'assumer la porter de nos actes. Je reçois cette douleur et cette fatigue les bras ouverts. Je veux rentrer. Alors que le dragon se déchaîne, je maintiens mon effort, je sais que les deux ne s'en sortiront pas vivantes. Un clone qui disparaît, des fils barbelés qui apparaissent. La prêtresse est morte.

Epuisée, respirant bruyamment, je pose un genou et une main à terre. Je prends quelques secondes pour respirer. J'examine vite fait mes blessures, elles ne sont pas belles mais je devrais pouvoir tenir encore un peu. Après avoir retrouvé mon souffle, je me relève et donne une indication à Otohime.

"On ne peut pas laisser de moines témoins de nos compétences en Fuinjutsu en vie. Elle est à toi."

Encore sous le choc, à la limite de voir son esprit se briser, c'est le moment idéal pour se débarrasser d'elle. On ne peut pas impliquer Uzushio dans une affaire si barbare que cela. Jetant un coup d'oeil au cadavre de la jeune femme, un frisson parcourt mon échine tandis que je suis prise de nausée. Je grave cette image dans ma mémoire. Je fais ça pour le bien de mon village, pour le bien de la connaissance. Je hais cette statuette même si je sais, au fond de moi, que la seule coupable c'est moi.

"On doit se dépêcher..."

La rage a laissé place à une certaine sérénité. Nous avons maintenant une porte de sortie -ou plutôt un mur de sortie-, mais je crains que les moines rappliquent ici. Je m'avance vers la statuette et fais appel à mes sens mystiques. Elle contient bien du chakra comme les autres. Je perçois toujours, d'ailleurs, ce que j'estime être un piège de Fuinjutsu. J'observe attentivement les alentours et m'arrête sur des inscriptions étranges situées à la base de la statuette. Je serre les poings. Pénible jusqu'au bout, hein ? En temps normal, j'aurais sorti un "la garce", mais elle a assez souffert dans cette vie pour cela. Je me demande néanmoins comment des moines si éloignés desUzumaki ont pu obtenir quelques uns de nos secrets comme ce jutsu qui, après une petite vérification, porte la signature du clan.
J'emploie une technique secrète des Uzumaki afin de détruire ce vil piège puis, j'attrape la statuette et me retourne vers l'autre rousse -qui est elle aussi actuellement chauve-.

"On file en vitesse."

Je jette un coup d'oeil à la vieille pour vérifier que mon équipière a bien fait son job, puis je me mets à courir aussi vite que je peux, sens mystiques en alerte. Encore un dernier effort... Un seul petit effort et je pourrai me reposer. Je n'ai pas encore le droit de flancher.
:copyright: Justayne
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Le Trésor du Ciel

L'incroyable résilience des Uzumaki permit à Haruka de survivre à l'ultime attaque de la Haute-Prêtresse.
Le choc fut violent et le temple trembla. La puissance de l'Intendante d'Uzushio balaya la  cheffe de la congrégation religieuse, ravageant la salle sacrée et défonçant les murs.
Un terrible carnage démontrant la puissance de la Première Perle.

Par chance, la statuette que les deux uzujins ex-rouquines convoitaient resta intact, protégé par les Dieux... Ou le Fuinjutsu.
Méfiante, Haruka déploya de nouveau ses sens surnaturels. L'experte en Fuinjutsu du clan Uzumaki sentait le coup fourrée.
Comme l'avait laissé entendre le briefing, en des temps reculé son clan avait été l'allié ou du moins avait été embauché par ce temple.

Usant des arcanes secrets de son clan afin de ne pas prendre de risque, la jônin aux ex-cheveux de feu désarma un piège particulièrement vicié : un glyphe apposé sous la statuette tant convoité recelait une antique et puissante technique des Uzumaki.
Malgré la douleur de ses terribles blessures, Haruka réussit à se défaire de ce vil traquenard.

Enfin ! Elle la tenait !
Une statuette dorée, orné d'une topaze qui luit brièvement et sembla crépité quand elle s'en saisit, intérieurement parcouru de minuscules éclairs. Était-ce à cause de l'électricité statique libérée par toutes ces techniques Raiton ? Ou bien un signe de la faveur ou de la malédiction divine ?
Car en se retournant, l'Intendant d'Uzushio pu prendre la pleine mesure du carnage.
La salle de prière étaient totalement ravagés.
Des tentures racontant la vie de saints n'étaient plus que lambeaux brûlé.s Des livres sacrés et des parchemins historiques avaient été réduit en cendre. Même le grand bouddha et d'autres statues votives n'étaient plus qu'un amas de décombres.

Le sang de l'Uzumaki ne fit qu'un tour : elle devaient se hâter de fuir cette scène de dévastation ! Et Uzushio ne devait surtout pas être associé à ce pillage brutal d'un monastère.
Hélas par contre, Otohime avait été incapable d'obéir à ses ordres.

Choquée par les éclairs qu'elle s'était pris et par l'explosion de la puissance de la Première Perle, l'autre Uzumaki était restée les bras ballant.
La chuunin devait aussi être blessée et épuisée après ce terrible double duel.
Et plus de traces de la vieille ni du corps de la Haute-Prêtresse !

Un grincement de pierre attira l'attention de la jônin, dont les sens mystiques l'informèrent d'une personne en déplacement. Un passage secret ! La vieille rectrice avait réussit à leur fausser compagnie, emportant le cadavre de sa sainte !
Haruka jura et se promis de morigéner Otohime. Voire de la mordre pour récupérer son énergie !
Si seulement elle n'avait pas été distraite par le désamorçage du piège sous la statuette...

Plus le temps de défoncer le mûr qui venait de se refermer ou de chercher le mécanisme pour l'ouvrir.
En plus, elle se dirigeait dans l'autre sens... Et des cris et aura se rapprochait, convergeant vers le saint des saints dévastés.
Tant pis !
La vieillard était blessée, mourante peut-être, leur Haute-Prêtresse réduit en poupée sanglante désarticulée, pas sûr que les moines se soucient tout de suite de la disparition de leur trésor... Ni qu'ils se posent la question sur comment deux kunoichi avaient réussit à s'en emparer...

En tout cas, vu l'état des deux uzujins, plus question de perdre du temps dans cet endroit ! Haruka secoua Otohime pour lui faire vaguement retrouvé ses sens.
La jônin était cruellement blessée mais pouvait toujours courir... Pour un temps du moins, merci la légendaire résistance des Uzumaki !
D'un bond les kunoichi franchirent les gravats d'un mur abattu, débouchant hors du temple.
Quelques sauts plus tard, elles quittaient le monastère désormais souillé par le meurtre et le vol.
Il fallait espérer que les Dieux n'en prennent pas ombrage... Et que ces fichus statuettes en vaillent vraiment la peine !

Récapitulatif:
         

   
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