Porteurs d'alliance [Mission rang C - Solo]

Chapitre 1 : Voyage et prémices des ennuis

Thème musical:

Une fois mon ordre de mission récupéré, je sors du bureau des missions et fais halte chez moi. J'en profite pour relâcher Kato, qui volette autour de moi tandis que je fouille mes affaires, ajoutant un grain de folie à mon agitation fébrile. En effet, le mariage se déroulant à Tanzaku, il est indispensable d'avoir une bonne préparation. Je prends donc un instant pour vérifier mon arsenal : Kunais, shurikens... tout y est. Il n'y aura pas de quoi tuer toute une armée, mais cela devrait me suffire. Et j'ai d'autres cordes à mon arc. Je prends également quelques rations, au cas où, et de quoi faire du feu si je dois camper. Bon, eh bien je crois être prêt. Sauf un petit détail.
Je descends mon bandeau frontal, afin de couvrir mon œil blanc. D'une, si je dois me faire discret, c'est la meilleure option. Et de deux, cette précaution était devenue un rituel pour moi à chaque départ en mission.
Ça y est, cette fois je suis prêt.
Je sors donc de chez moi, sifflant Kato qui vient de poser sur mon épaule, et observe une dernière fois ma modeste demeure. À bientôt...
Je traverse le village calme de Konoha, sous le soleil matinal. C'est encore une belle journée d'été qui s'annonce. Tant mieux, ça sera plus simple pour marcher. Je passe la grande porte et les gardes,  voyant mon bandeau frontal, me crient de loin un :

"Alors ça y est, Akane ? Tu repars en mission ?"

Je leur réponds par un signe du bras affirmatif, qui là aussi était devenu un rituel que nous partagions, les gardes et moi, avant chaque mission. Le plus jeune des deux ajoute, toujours criant de loin :

"Bonne chance !"

Un poil rassuré par ces encouragements, je baisse mon bras, et commence mon voyage.

Je libère Kato, qui vole au-dessus de moi, faisant des rondes qui suivent ma marche. Le temps est agréable, la forêt offre des zones d'ombre bienvenues face au soleil qui commence à monter et la température qui monte petit à petit. Ce cadre agréable et ma solitude sur la route m'offrent un moment privilégié, où même si je devrais théoriquement préparer un plan, je préfère prendre mon temps et savourer l'instant présent. Je marche donc toute la matinée, faisant une courte pause vers midi pour manger une de mes rations, avant de continuer une bonne partie de l'après-midi, sans qu'il ne se passe rien de notable.

Le soleil commençant finalement à tomber, je fais halte dans une clairière, non loin d'un ruisseau. J'y allume un feu, pour dissuader toute bête animée de mauvaises intentions, et me couche à côté. Kato reste libre cette nuit, et le restera tout au long du voyage. Après tout, je ne pense pas qu'il risque sa vie dans son milieu naturel. Pourtant, l'oisillon vient finalement se blottir contre mon manteau, témoignant son affection...

Le lendemain, je reprends la route, et ainsi de suite durant les 6 jours de mon périple. Parfois faisant halte dans des auberges, parfois dormant près d'une rivière. Encore une fois, je n'ai rien de bien intéressant à rapporter, si ce n'est que le mariage est un sujet qui semble revenir sur toutes les lèvres.

Finalement, je finis par arriver à Tanzaku en début de soirée. Me méfiant des établissements bons marchés mais peu recommandables, je décide de passer la nuit dans une auberge de voyageur. Ce n'est pas le grand luxe, mais ça fera très bien l'affaire. Je ne rappelle pas Kato, il serait bien trop à l'étroit dans la petite chambre que je prévois de louer. De plus, il sait suffisamment se débrouiller en forêt pour y passer sa nuit. C'est donc seul que j'entre dans l'auberge.

Immédiatement, je suis accueilli par le patron et cuisinier de l'auberge, un homme fort et un brin âgé mais au regard sympathique.

"Bienvenue dans mon modeste établissement, ninja de Konoha !"

Le bougre est observateur... Il faudra être méfiant, mais il pourra peut-être me renseigner. Je réponds à sa salutation par un signe de tête. Il comprend aussitôt que je ne suis pas du genre bavard, et n'insiste pas. Il continue donc sa présentation :

"Ici, vous pouvez louer une chambre, et si vous en louez une vous aurez une réduction sur le repas !"

Voilà qui m'arrangeait plutôt bien. Je lui réponds :

"J'avais justement l'intention de dormir ici." Puis, tentant de le dérider un peu suite à sa première impression, je lui demande : "Rassurez-moi, vous faites bien des ramen ?"

L'homme ris un bon coup, avant de me répondre, encore amusé : "Bien sur que je fais des ramen ! Et je parie que vous n'en connaissez pas de meilleures !"

Cette manie de proclamer partout que ses ramen sont les meilleures... C'est une manie que tous les cuistots se sont refilés entre eux j'ai l'impression... En tout cas, ça prouve que notre homme n'est pas un amateur. Je lui réponds donc :

"Eh bien, j'ai hâte d'y gouter !" glissant 5 ryos sur la table. "Ça devrait suffire non ?"

L'aubergiste s'empresse de fourrer l'argent dans ses poches.

"Le compte devrait y être ! Laissez-moi un peu de temps... hmm" observant derrière lui un instant "Installez-vous là-bas !" dit-il, me montrant une table isolée dans un coin de la pièce. "Et pour votre chambre ce sera la 7, deuxième étage !"

Je le remercie, et me dirige en salle, le temps qu'il prépare ses fameuses ramen. La salle est assez peu remplie, et a une atmosphère assez conviviale. Les murs en bois ajoutés à la lumière chaude et un brin tamisée créent une ambiance intimiste loin d'être désagréable. Néanmoins, mon irruption dans la salle cause un blanc un court instant, et je sens des regards sur mon bandeau. Je me dirige vite vers ma table, supportant assez mal d'attirer l'attention de cette façon, et les conversations reprennent assez rapidement. Je souffle un instant, avant de reprendre ma contenance, puis commence à tendre l'oreille pour écouter les ragots. Des quelques bribes de conversations que je parvins à saisir, le mariage semble attiser les discussions, et personne ne semble particulièrement hostile à cette union. Néanmoins, un nom est souvent nommé, Tensen. Il serait peut-être bon que je cuisine un peu l'aubergiste à son sujet.
Voilà d'ailleurs notre homme, avec son bol de ramen. Il me les sert avec un sourire satisfait, me gratifiant d'un "bon appétit" assuré.
Le repas n'était pas mauvais, mais pas aussi bon que ce que l'on m'avait vendu. Néanmoins, lorsque l'aubergiste revient, je préfère lui mentir un peu en le complimentant sur ses ramen. J'aurai plus de chances de lui soutirer deux trois infos précieuses. Après mes compliments et sa fierté, j'attaque donc :

"Dites... J'ai entendu des rumeurs sur un mariage par ici. ça vous concerne tant que ça ?"

Le gros homme perd instantanément son sourire avant de se pencher vers moi, et de me dire d'un ton froid :

"Tant mieux si le repas vous a plu. Bonne nuit."

Je reste un moment surpris. Notre homme cachait bien son jeu. Je hausse les épaules... Tant pis, allons dormir. Je n'arriverai surement pas à lui soutirer d'autres infos, et la journée m'a crevé. je me dois d'être en forme demain ! Je monte donc dans ma chambre, et m'endors d'un coup, d'un seul.

J'ai fait une belle erreur ce jour-là.
J'allais le payer cher.

Chapitre 2 : Torture et future vengeance

Thème musical:

Le lendemain, je me réveille en forme. J'ai très bien dormi, et je me sens d'attaque pour aller rendre visite aux commanditaires de la mission. Je me lève donc, et me penche pour récupérer mes affaires... Mes affaires ? J'ai perdu mes affaires ?!
Je retourne fébrilement la chambre avant de me rendre à l'évidence : elles ne sont plus là. Hormis les deux kunai que je gardais toujours sur moi, tout le reste avant disparu, arsenal comme argent. Je vais pour descendre de ma chambre en trombe quand, arrivé à la porte, je me fige.
Elle était ouverte.
L'évidence me frappe alors. Je viens de tout me faire voler. Ça m'apprendra à dormir profondément tiens ! Dégouté, je m'assois un instant par terre.
Qui aurait pu me faire le coup ? Je réfléchis un instant, mais ne vois pas de suspect. Hormis un individu, peut-être. L'aubergiste. Son attitude très étrange lors de l'évocation du mariage ne m'avait pas dérangée sur le moment, mais maintenant, je me demande si ce n'était pas la cause de tout ceci. De plus, les voleurs devaient connaître le numéro de ma chambre, s'ils avaient réussis à me trouver. Je reprends donc mon calme, et descends de ma chambre. J'ai un aubergiste à faire parler.
Arrivé en bas, je fais signe à l'aubergiste de venir me voir. Impassible, l'homme approche, et me demande d'un ton froid :

"Que me voulez-vous ?" Et m'observant un léger instant, ne peut s'empêcher d'ajouter avec un rictus arrogant "Oh non, ne me dites pas que vous avez perdu vos affaires ? C'est vraiment dommage..."

Son attitude ne fait que confirmer mes soupçons. Je m'approche doucement de ce gros homme, avant de dégainer un kunai que je mets discrètement dans son dos. Et je lui dis, très froidement :

"Vous allez me suivre un instant. J'ai à vous parler."

Surpris un court instant, sa surprise fais place à une froide colère lorsqu'il réalise que je suis sérieux. Il marmonne :

"Vous étiez censé ne plus rien avoir... Pff."

Je dirige donc le gros homme vers sa cave, le menaçant discrètement afin de ne pas attirer l'attention. Arrivés devant la porte, il dégaine sa clef, et avec lassitude déverrouille la porte, et nous pénétrons dans une cave à vins assez classique. Je lui fais comprendre qu'il doit reverrouiller, et l'homme s’exécute. Nous nous dirigeons ensuite vers un espace libre de la cave, le plus loin de la porte. Je retire finalement mon kunai, et l'homme profite de sa liberté toute neuve pour me foncer dessus, essayant de m’assommer.
Néanmoins, l'ayant vu venir, je n'ai pas de grande difficulté à le maitriser. Je ne suis pas un expert du Taijutsu, mais je suis plutôt rapide, et donc je sais m'en tirer sans grande difficulté. Une fois l'homme à terre, je lui lance, hautain :

"Vous ne pourrez pas me vaincre en un contre un. De plus, ici, personne ne vous entendra crier. Alors pas la peine d'essayer de vous enfuir, c'est une affaire que nous réglerons tous les deux."

L'homme n'ajoute rien, si ce n'es que son rictus devient enragé. Impuissant, il continue à m'écouter :

"Bien... Alors vous allez me dire où sont mes affaires, et pourquoi vous m'avez attaqué. Je vous conseille d'être coopératif, cela m'évitera du travail inutile."

"Pff, ce ne sont pas des menaces faites par un gamin qui me feront peur"

Bien... Au grands maux, les grands remèdes. Je remets mon bandeau frontal en place, ce qui cause un mouvement de recul chez l'aubergiste, et je lui déclare calmement :

"Vous n'avez pas de chance... La torture mentale, ça me connaît."

L’atmosphère devient glaciale tandis que, fixant l'homme dans les yeux, j'incante une technique de genjutsu.

"Narakumi !"

Et voilà notre homme au pays de ses pires cauchemars. Ce n'es qu'un aubergiste, il ne peut donc pas y résister comme un ninja le ferais. Je le laisse mariner une bonne demi-heure, avant de le "réveiller" avec une bonne taloche sur le crâne. L'homme sursaute, et me dévisage avec des yeux écarquillés.

"Monstr..re. Comment avez-vous..."

Je hausse les épaules, froid : "Je vous avais prévenu."

L'homme, miné par le désespoir, se met à me supplier :

"Ne me renvoyez pas là-bas... Je dirai tout."

Je claque des mains, rompant l’atmosphère glaciale s'étant installée, et rendant un cachet plus familier à la scène.

"Voilà ce que je voulais entendre !" Je me rapproche de notre homme, jusqu'à n'être plus qu'a quelques centimètres de son visage. Je lui murmure alors :

"Où sont mes affaires ? Pourquoi m'avez-vous attaqué ?..."

Résigné, brisé, l’autrefois sympathique aubergiste me répond machinalement :

"Vos affaires sont dans une planque du clan Onegaï. Celle à l'est de la ville, plus précisément, la maison à droite de l'auberge "Road and Ramen". On vous à volé vos affaires pour ne pas que vous vous mêliez du mariage. Vous devez être le shinobi chargé de défendre le mariage... En vous décourageant d'entrée de jeu, nous espérions vous éliminer discrètement."

"Le clan Onegaï cherche donc à interrompre le mariage ?"

"Le clan non... Mais leur chef, Tensen, oui."

"Pourquoi ça ?"

"Je ne sais pas... Il me paye en échange d'informations sur qui entre et qui sort de la ville. Il agit en conséquence. Je n'ai donc jamais osé lui demander ses motivations... Tant qu'il me paye, moi ça me va."

"Bien. Et cette planque, elle est bien défendue ?"

"Je ne sais pas... Mais je pense que non. Ils doivent être trois, voire quatre..."

Je me redresse, récupérant la clef et remettant mon bandeau en place, pour dissimuler mon œil.

"Merci pour ces infos, aubergiste-san."

Et sans un regard en arrière, je sors de la pièce, puis de l'auberge. Je siffle Kato, qui vient se poser sur mon épaule, tandis que je me dirige vers la plaque du clan. Le clan Onegaï... Ce seraient donc eux qui voudraient annuler cette union ? Où alors Tensen la joue solo ? Il faudra que je me renseigne un peu plus... Toujours est-il que me voilà devant cette maison, ou seraient mes affaires.

Ils vont regretter de s'en être pris à Itachi Akane.

Chapitre 3 : Baston et nouvelles données

Thème musical :

Je commence par relâcher Kato. J'ai le pressentiment que cette maison va vite se transformer en petit champ de bataille par ma faute, et je ne veux pas le mettre en danger. Je l'observe prendre son envol et lui fait signe de s'en aller. Il me retrouvera quand je le sifflerai, pas avant. Une fois l'oisillon disparu de mon champ de vision, je remonte mon bandeau frontal, laissant apparaitre mon œil blanc. J'aurais besoin de toutes mes capacités, à ne pas en douter. Je fais un rapide bilan de la situation avant de foncer dans le tas.
J'ai encore une grosse partie de mon chakra, ma technique de genjutsu ne m'ayant pas couté grand-chose. Mon arsenal est bien vide, si ce n'est les deux kunais qu'il me reste. la perspective du combat à venir m'éffraie un peu, d'autant que je ne sens pas la présence d'un ruisseau ou d'une quelconque réserve d'eau à proximité, il me faudra donc en créer... Mais bon, pas le choix. un shinobi doit être prêt à se battre.
J'élabore un plan assez simple, puis finalement me décide à passer à l'action.
Il est temps de se battre.

Je tape deux coups sourds à la porte, en hurlant :

"Je viens de la part de Tensen ! Ouvrez-moi !"

Puis après un bref moment d'attente, le verrou s'ouvre sur un gros bonhomme avec une cicatrice sur le front. Il se fige très vite en me voyant, comprenant qu'il a été dupé, mais le verrou est ouvert, et c'était mon objectif. Je fais mes mudras, profitant de la surprise du gros bonhomme.

"Suiton : Mizu Rappa !"

Je crache un jet d'eau assez puissant pour repousser l'homme au fond de la maison, et j'entends sa chute ainsi que ses injures, ce qui dépasse mes espérances. Ils ne sont pas très coriaces. J'en profite pour rentrer brusquement dans la maison, et me retrouve face à trois hommes de main. Le gros bonhomme en train de se relever, aidé par un plus mince mais musclé, et je fais face à un plus âgé, mais qui semble sur de lui. Ils sont tous armés d'un bushido, et le plus âgé se fend vers moi. Surpris par sa vitesse, j'esquive du mieux que je le peux, mais y laisse un bout de mon manteau. Celui-là semble plus coriace que les autres. Je lance un de mes kunai sur lui, et profitant de son esquive, j'incante une nouvelle technique.

"Suiton : Suigun Suima !"

J'utilise l'eau créée par ma première attaque pour lancer cette technique droit sur l'aîné, qui croit esquiver, mais se fait prendre à revers.Le tourbillon le heurte de plein fouet sur le flanc droit, et cela l'envoie voler contre le mur de la maison, lui faisant perdre connaissance. Un de moins !
Néanmoins, les deux autres sont maintenant prêts à se battre. Ils m'attaquent avec leurs sabres, et je dois parer avec mon dernier kunai, me laissent peu d'occasions d'attaquer. Néanmoins, une idée me vient. Je pare, et pare encore, puis d'un seul coup je profite d'un mur pour me propulser vers l'avant, en prenant appui sur celui-ci. Pris au dépourvu, les deux autres ne peuvent interrompre leurs coups, et perdent l'équilibre. Je profite de cet instant pour incanter mes mudras, et lancer ma meilleure technique, pour mettre un terme à ce combat :

"Suiton : Suigadan !"

De nombreux tourbillons sortent de l'eau laissée par mes deux autres techniques, et perforent mes deux assaillants, leurs lames ne pouvant parer de telles attaques, pour finalement les laisser au sol, inconscients et blessés.
Pfiou... je souffle un instant, fatigué par la dépense de chakra. Mais je me sens prendre un peu confiance en moi. J'avais réussi à neutraliser ces trois types ! Après cette courte pause, je fais le tour de la maison, et retrouve finalement mes affaires. Je les accroche à ma ceinture, et je me jure de ne plus jamais les perdre. Je remarque néanmoins que seules mes affaires étaient ici... Des bandits ne s'en prenant qu'à une seule personne ? Étrange, leur cache devrait être pleine d'affaires volées. Cela vaut bien un petit interrogatoire pour tirer les choses au clair. Je réveille le plus âgé d'entre eux, en l'ayant bien sur dépouillé de son arsenal et neutralisé, et je m'assoie sur lui, faisant preuve d'un irrespect total.

"Merci d'avoir surveillé mes affaires, pour commencer. Et dites, je me demandais, c'est normal que seules mes affaires soient ici ? Des bandits comme vous auriez dû avoir des richesses partout dans une telle cache, je me trompe ?"

"Nous ne sommes pas... des bandits"

L'homme, fatigué, parle d'une voix lente et caverneuse. Néanmoins, ses yeux semblent remplis d'une lueur de défi, comme s'il m'invitait à douter de ses paroles.

Je profite de ma supériorité pour faire un peu d'ironie, et le pousser à bout, qu'il m'explique.

"Ah oui ? Vous êtes quoi alors ? Des gardiens d'affaires ?"

L'homme a un sourire qui lui échappe.

"Il est vrai... Que vu les circonstances nous y ressemblons. Mais nous ne sommes... Que membres du clan Onegaï."

Je hausse un sourcil. Cela semble confirmer mes soupçons.

"Et pourquoi de simples membres de clan détroussent les voyageurs ?"

"Tensen ne veut pas que le mariage ait lieu... Il nous a donc chargé de régler son compte à son escorte... Mais nous ne faisons pas le poids face à un ninja... alors nous avons tenté de ruser."

"Et ce Tensen alors ? Pourquoi veut-il annuler ce mariage ? Je sais que cette union permettra aux deux clans de dominer la ville... Mais votre clan n'est qu'un clan mineur, sans vouloir vous offenser"

"Tensen à ses motivations... Mais personne ne les connaît. Nous le suivons juste parce que c'est un bon dirigeant, et nous lui faisons confiance."

Un bon dirigeant ? Voilà qui m'intrigue. Pourquoi cet homme qui serait bon voudrait annuler ce mariage ? Voilà qui au lieu de me confirmer des pistes ouvrait de nouvelles interrogations.

"Tensen... Ce type m'intrigue. S'il est un bon dirigeant, comme vous dites, pourrai-je le rencontrer ?"

À ma surprise, l'homme fait un signe de tête affirmatif.

"La demeure du clan Onegaï n'est un secret pour personne, et mon chef n'est pas un... fugitif. Il vous suffit de lui demander une audience."

Bon, eh bien je sais qui aller voir ensuite. Je "remercie" mon informateur en lui mettant une châtaigne qui le renvoie aux pays des songes, et je sors de la maison après m'être assuré d'avoir tout récupéré. J'appelle Kato, l'attache à mon épaule, et décide de faire route vers la maison de mon commendataire, tout en réfléchissant aux nouvelles infos que je viens d'avoir. Cette affaire m'a l'air plus complexe que ce qu'elle semble être.

Récapitulatif :

Chapitre 4 : Entrevue et Mystère Tensen

Thème musical:

Je sens très vite des regards peser sur moi, et je me rends soudain compte que j'ai oublié de dissimuler mon œil à nouveau. Tss, pour la discrétion, c'est raté. Je remets donc mon bandeau en place, maudissant mon inattention et cachant l’œil blanc en espérant ne pas avoir trop attiré l'attention. Les regards se détachent de moi et je me refonds dans la foule. Après une petite marche, j'arrive finalement à la demeure du clan Chiguru. L'imposante bâtisse reflète assez bien la richesse de ses occupants, et on voit tout de suite que ce clan n'est pas un clan mineur. Je me présente devant la porte, et donne mon nom au garde lourdement armé.

"Akane Itachi, je viens pour veiller au bon déroulement du mariage."

Le garde me reluque un instant, avant de me laisser le passage.

"Vous êtes attendus par mon maître. Vous pouvez passer."

Il me montre une jeune femme du bras et me dis, toujours solennel.

"Suivez-la, elle vous mènera à mon maître."

L'élégante jeune femme me fait un timide sourire, auquel je réponds d'un simple signe de tête, et je lui emboite le pas. Nous traversons un couloir richement décoré en tapisseries, pour finalement arriver à un petit jardin intérieur. La femme me fait signe d'avancer, et reste en retrait. J'en déduis que le maitre des lieux est déjà là. Je m'avance donc à sa rencontre, et aperçois un jeune homme assis sur un banc, à l'ombre d'un arbre. Il se rend compte de ma venue, et se redresse. À son maintien et sa façon de se déplacer, je remarque instantanément que mon interlocuteur est bien issu de la noblesse. Arrivé à sa hauteur, je mets un genou à terre, et le salue.

"Je suis le ninja envoyé par Konoha pour assurer le bon déroulement du mariage."

Il me fait signe de me relever, puis prends la parole calmement :

"Je suis Kan, héritier du clan Chiguru, et c'est sur mon ordre que l'on vous a demandé." Il fait une courte pause dans son discours, songeur : "Je vais aller droit au but. Voyez-vous, le mariage que mon clan prévois d'organiser entre-moi même et Aria, fille du chef du clan Takeya, nous permettra d'assurer une certaine stabilité dans cette ville. Mais, vous vous en doutez, nombreux sont ceux ne voyant pas notre union d'un bon œil."

"Tensen..."

Le jeune homme hausse un sourcil.

"Vous êtes bien renseigné... Voilà qui me rassure un peu. En effet, Tensen veut empêcher ce mariage. Il nous l'a dit, et le dit à tous ceux qui veulent bien l'entendre." Il fait encore une pause. "Cet homme est très étrange. Son clan n'a aucun intérêt à empêcher cette union, étant allié au clan Takeya. Pourtant, il persiste."

"Avez-vous pensé à lui accorder une entrevue ? Peut-être qu'une discussion permettra de..."

"Non ! C'est impossible !"

Le jeune homme m'avait interrompu, les yeux pleins de rage d'un seul coup, la main tremblante sur la garde de son épée. Il reprend très vite contenance, et me met en garde :

" Tensen est un renard... Ne croyez pas un traitre mot de ce qu'il raconte où vous courrez à votre perte !"

Je reste calme, bien qu'étonné de la violence de sa réaction.

"Le mariage aura lieu dans deux jours. Je compte sur vous pour régler les soucis et éviter toute interruption. Vous pouvez disposer."

Son ton hautain m'a bien vite remis à ma place. Je le salue de nouveau d'un signe de tête, et ressors du bâtiment en suivant ma guide, perplexe. Les descriptions de Tensen se contredisent entre elles... Qui est vraiment cet homme, et quel est son objectif ? Il faut vraiment que je le rencontre pour tirer tout cela au clair...

Chapitre 5 : Confrontation avec Tensen

Thème musical:

Je décide de continuer mon enquête, Kato sur mon épaule. L'oisillon ne bouge pas, conscient de ma réflexion. Tensen... Un bon dirigeant ou un renard... Une chose est sure, il ne veut pas que le mariage ait lieu. Et, encore une fois, personne ne semble connaître ses raisons. Il faut tirer ça au clair. Je me remémore les paroles du ninja que j'ai amoché tout a l'heure : Il me suffit de lui demander audience...
Le soleil continue à taper en ce milieu d'après-midi, et la chaleur écrase petit à petit tout mouvement dans Tanzaku. Néanmoins, pas de répit pour moi tant que je n'ai pas éclairci cette affaire.
Je me rends donc au domaine Onegaï, non loin de Tanzaku. Le voyage me prends une petite heure, pendant laquelle je relâche Kato, et prends le temps de me désaltérer dans une rivière proche.
J'arrive finalement en vue de leur demeure, bien plus sobre que celle du clan Chiguru, mais accueillante tout de même, au milieu d'un grand parc. J'emprunte un petit sentier avant de stopper devant la porte de leur demande. Un homme que je n'avais pas remarqué jusque-là s'adresse alors à moi :

"Qu'es-ce que le clan Onegaï peut faire pour un ninja de Konoha ?"

Je me tourne vers lui, surpris sur le coup, mais je me ressaisis vite. L'homme dans la force de l'âge semble confiant et sympathique, et ces yeux brillent de malice. Néanmoins, ses vêtements et son arme sous-entendent que cet homme possède un pouvoir certain. Je lui réponds donc :

"Je cherche à avoir une audience avec le maître de votre clan, Tensen."

L'homme, intrigué, me demande alors :

"C'est à quel sujet ?"

Je lui réponds froidement :

"Je n'en discuterai qu'avec le maître des lieux."

Suite à ma réponse, il arbore un sourire et me dis :

"ça tombe bien, tu l'as juste devant toi !"

Confus, je mets un genou au sol, mais il m'interrompt.

"Allons, allons, ce n'est pas la peine ! Dis-moi plutôt, de quoi veux-tu me parler ?"

"C'est donc vous Tensen ?" L'homme acquiesce d'un mouvement de la tête. "Je ne suis pas venu ici pour déclencher le feu aux poudres, mais en réalité pour comprendre. Pourquoi tenez-vous tant à faire annuler ce mariage ?"

Le visage de l'homme se ferme. Il me répond, froid.

"Si c'est pour vous moquer d'un homme tourmenté que vous êtes venu ici, vous pouvez repartir dès à présent."

Encore une fois confus, je tente de lui faire part de mon incompréhension.

"Je ne suis pas là pour vous offenser, mais pour comprendre... Pourquoi ?"

L'homme m'observe un instant, avant de reprendre.

"Vous n'avez vraiment aucune idée de mes raisons ? Pourtant Kan aurait dû vous mettre au courant, vous qui êtes chargé de protéger ce mariage..."

Je sors un kunai, sur mes gardes, mais Tensen me rassure

"Allons bon ! Je ne vous aie pas tendu un piège, calmez-vous. Je sais juste qui vous êtes. Et je m'avoue surpris, je savais Kan borné, mais pas à ce point..."

"Que voulez vous dire ?"

"Si je veux empêcher ce mariage, c'est parce que je suis profondément amoureux d'Aria Takeya ! Mais cet imbécile de Kan a dû croire que je mentais..."

Lors de cette déclaration, Tensen s'était redressé, comme animé d'une force nouvelle.

"Alors j'essaie d'empêcher ce mariage forcé et injuste ! Aria m'aime, comme moi je l'aime. Et je refuse de la voir souffrir au nom de tous. Un mariage pour assurer la stabilité, d'accord ! Mais pas Aria..."

Sa force l'avait comme abandonné, et il s'assoie par terre, comme anéanti. Je me tais un instant, avant de reprendre, mesurant bien mes mots.

"Je comprends votre désarroi. Néanmoins, pensez à l'image que votre mort laissera aux yeux du monde. Si vous persistez, l'image de Tensen, maître de clan juste et bienveillant sera oubliée au profit de Tensen, l'homme qui luttait contre la paix pour son profit personnel. Alors que si vous vous rangez, vous en ressortirez grandi. Tensen, l'homme qui a tout sacrifié pour la paix. De plus..." Je trouve ses yeux et les fixe "Rien ne dit que vous serez interdit de visite à votre amour. Je suis sur que vous pourriez trouver arrangement avec Kan, si vous ne vous entêtez pas..."

L'homme me fixe un instant, avant de me demander :

"Qui êtes-vous... Comment comprenez-vous ce genre de choses à votre âge ?"

"Je suis Itachi Akane. Et le reste, c'est mon secret." Je fais une pause, et fais mine de repartir, avant de reprendre

"Vos hommes ont essayé de me voler, et sont en mauvais état dans la planque Est. J'espère que vous ne serez pas assez sot pour retenter un coup comme celui-là, et que vous viendrez au mariage comme simple spectateur, et non comme trouble-fête. Ou vous aurez affaire à moi. Réfléchissez-y."

Sur cette menace, je m'en vais, laissant un Tensen troublé derrière moi. Les mots ont décidément un pouvoir peu commun, et j'espère qu'ils sauront convaincre Tensen de la folie de sa cause.
Je dois dormir, et reprendre de l'énergie pour le jour J.
On se reverra au mariage.

Chapitre 6 : Mariage et épilogue

Theme musical :

Bon, nous y sommes. Le mariage.
La journée précédant celui-ci ne m'avait pas été d'une grande utilité, si ce n'est que j'en ai profité pour faire connaissance avec les gardes du clan Chiguru et Takeya, et nous avons également revu le déroulement de la cérémonie ainsi que les attributions de chacun. Pour ma part, je serai fondu dans la foule, prêt à intervenir en cas de menace. De plus, un garde aurait la vue sur moi, comme ça si un élément me semblait digne d’intérêt, je pourrai leur signaler avec des signes de bras.
Je me lève tôt, et me prépare pour me fondre dans la masse. je retire mon bandeau frontal, et ferme mon œil blanc, que je devrai ne pas ouvrir de la journée. De plus, je troque mon habituel manteau blanc contre un noir bien plus discret. Je dissimule mon arsenal sur moi, et me prépare mentalement, repassant dans ma tête les étapes cruciales du mariage. Une fois prêt, je sors de chez moi, et relâche Kato. Si tout se passe bien, nous nous reverrons ce soir, sur la route de Konoha. Je fais ensuite route vers la maison du clan Chiguru. En effet, le cortège partira de là-bas.
Une fois arrivé, le garde me laisse passer, et une servante me guide jusqu'aux appartements de Kan. Arrivé devant lui, je lui fais un signe de tête, et il me répond de la même manière, mais avec un air étrange. Ma "conversation" avec Tensen devait avoir circulé en ville. Tant pis, je ferai avec. Il me fait signe de venir, et m'explique, distant :

"Nous partirons d'ici dans une quinzaine de minutes, puis nous rejoindrons l'église où nous ferons jonction avec le cortège de ma future femme. Ensuite, le prêtre fera un récit classique, nous passerons l'alliance, et vous serez libéré de vos obligations. Faites bien votre boulot, et tout ira pour le mieux."

J’acquiesce en silence, et vais me placer dans le cortège, attendant le départ. Je me mets vers l'avant du cortège, deux rangs derrière Kan. Ainsi, je reste discret, mais je peux intervenir. Finalement, après une longue attente dans le bruit des conversations provenant des domestiques et passants se préparant à observer la cérémonie, un signal est donné, et nous nous mettons en route dans une agitation bienveillante. Au fur et à mesure de notre lente avancée, d'autres passants se joignent à nous, et le cortège devient de plus en plus grand. Je sais bien que le mariage est source de tension, mais en tout cas la joie et l'excitation se lisaient sur tous les visages. Tous, sauf le mien, bien trop concentré à surveiller Kan, qui au contraire se laissait emporter par l'enthousiasme de la foule. Après une dizaine de minutes intenses, nous arrivons à l'église, ou nous apercevons le cortège d'Aria, rayonnante elle aussi, et suivie par une foule presque aussi conséquente que la nôtre. Les deux cortèges se stoppent à une vingtaine de mètres les uns des autres, puis Aria et Kan descendent de leur promontoire, et avancent tous les deux, l'un vers l'autre. Même si la scène est sans doute très poétique et un spectacle rare, mon attention redouble à l'affut de menaces extérieures. Si quelqu'un voulait régler leur compte, c'était une occasion en or.
Et j'ai bien fait. Je remarque du mouvement du coté du cortège Takeya, et je m'avance donc discrètement au premier rang du cortège Chiguru, me préparant psychologiquement. Je ne pourrai pas arrêter la menace discrètement, mais je peux empêcher un drame. Et ma méfiance me donne raison puisqu'une seconde plus tard, 6 kunai sont jetés droit vers le couple. Je jaillis de la foule, et donnant un maximum de ma vitesse, je commence à incanter mes mudras, sous l’œil surpris de la foule et courroucé de Kan. Je n'ai pas le temps de lui expliquer la situation, et je commence à lancer ma technique...

"Suiton : Suijun !"

Cette voix, ce n'est pas la mienne. Ce bouclier d'eau qui protège les futurs mariés, ce n'est pas le mien. Et cet homme, qui a réussi à intervenir plus vite que moi, cet homme ne m'est pas inconnu. L'homme en question se dresse de toute sa hauteur après son sauvetage, et hurle au cortège Takeya :

"Attrapez-les ! Ils ne s'en tireront pas comme ça !"

Des bruits de lutte résonnent dans le cortège Takeya tandis que les assaillants se font attaquer de toute part par une foule en colère. Je me précipite vers Kan, encore étonné et protégeant Aria avec son corps par réflexe, et je lui explique rapidement :

"Des hommes ont tenté de mettre fin au mariage de façon... peu noble. Néanmoins, notre homme ici vous a sauvé la vie, et permettra peut-être le retour d'une paix durable."

Les yeux de Kan s'écarquillent lorsqu’il aperçoit son sauveur

"Tensen ! Pourquoi m'avoir sauvé ? Tu voulais pourtant mettre fin à ce mariage..."

Tensen part d'un grand rire, et lui répond, sourire aux lèvres

"Votre petit gars m'a bien fait réfléchir, et j'ai décidé de l'image que je voulais qu'on retienne de moi. Et puis quand j'ai vu Aria heureuse à l'idée de vous épouser, je n'ai pu qu'abandonner mes sentiments et approuver votre union. Et je crois que ma petite démonstration mettra fin à toute tentative mal intentionnée."

Plein de gratitude, Kan s'agenouille devant Tensen :

"Je ne vous remercierai jamais assez... Pardon d'avoir douté de vous" et s'adressant à moi "Quand à vous... Je vous pensait en train de collaborer avec l'ennemi alors qu'en fait... Mes excuses"

"Ce n'est rien, je vous assure. L'important, c'est que vous soyez sains et saufs."

Tensen tend sa main vers Kan :

"Allons, c'est votre mariage aujourd'hui, soyez debout !" et il ajoute, doucement "Et prenez soin d'Aria" ce à quoi Kan répond par un signe de tête affirmatif.

Tensen s'adresse ensuite à la foule, devenue silencieuse depuis son intervention :

"Qu'on livre les bandits aux autorités et qu'on passe à autre chose ! Nous avons un mariage à célébrer !"

La foule reprend sa clameur, et devient plus exubérante, tandis que trois hommes sont escortés par une dizaine de gardes vers la prison. Leurs habits ne me disaient rien, mais je suis loin de connaitre tous les clans de cette ville, et le mariage avait surement de quoi faire des jaloux. Et puis, ma mission n'est pas de traquer les coupables, mais d'assurer que le mariage se passe bien. J'abandonne donc les bandits à leur sort, et me reconsacre à la cérémonie.
Kan et Aria, l'un tenant l'autre par le bras, prennent les rênes du cortège maintenant immense, et rentrent triomphalement dans l'église. Tensen me rejoint discrètement, et nous nous mettons côte à côte, surveillant le déroulement de la cérémonie.
Il me parle de diverses choses, sur lui, son clan, sa famille... Et en retour je lui parle de diverses choses me concernant, sans toutefois rentrer dans les détails. Tensen n'insiste pas, et je me déride un peu, succombant petit à petit à l'ambiance festive qui s'installe de plus en plus.
la cérémonie suit son cours, toujours dans cette agitation bienveillante.
Viens ensuite le moment crucial de la cérémonie : les deux futurs mariés se regroupent devant un prêtre qui marmonne une litanie, dans une église en partie vidée, bien que de nombreuses personnes soient debout dans le fond de la pièce, et encore plus soient dehors. Le prête finit enfin son monologue dans un silence presque complet, et toute l'assemblée retient son souffle lors des derniers instants. Enfin, lorsque les deux nouveaux mariés s'embrassent, c'est l'explosion. L'assemblée fait un vacarme tel qu'on a dû l'entendre à Konoha, j'en suis certain.
Pfiou... Il semblerait que ma mission ici soit accomplie. Rien ne dit que les jeunes mariés soient encore en sécurité, mais ma mission a ses limites. Et cette union devrait apporter petit à petit un peu d'ordre dans la grande ville de Tanzaku, et dans le pays du feu.
J'ai un sourire un brin triste. Malgré toutes mes mésaventures, j'avais partagé quelques moments de confessions avec Tensen, et si nous n'étions pas amis, j'appréciais sa compagnie comme il appréciait la mienne. Mais je ne peux pas m'attarder, j'ai un devoir envers Konoha. Je m’éclipse donc avec discrétion, et passe rapidement à l'auberge pour récupérer mes affaires. Une fois le tout récupéré, je ne peux m'empêcher de remercier l’aubergiste pour ses services incroyables, et il me répond avec un sourire forcé. Je ne m'étais pas fait que des amis dans cette ville...
Enfin bref !
J’appelle Kato, qui vient se poser sur mon épaule, avide de compagnie, et je reprends la route de Konoha, serein.
Mission accomplie !