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Face au mur

Sahara Denya
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Suna no Jonin
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Face au mur Lun 21 Mai - 21:33
Sahara Denya
Techniques de l'entrainement:


Busujima Takeshi


Sahara Denya

Au pied du mur






An 12,


été


Nous étions en l'an 12. J'étais jounin à ce moment, mais plus jeune de trois ans et avais encore moins de considération de la part de certains cadors de village. Mais j'étais jounin ! À ce grade, comment, dans les hautes strates, pouvait-on me considérer comme faible et surtout inféodée au clan des Shirogane alors que je représentais le village en ayant des responsabilités non-négligeables ? Jounin, quand même. Je l'ignorais. Il s'agissait d'un mystère total qui subsistait jusqu'à maintenant.

Le terrain d'entrainement. Un des terrains d'entrainement de Suna, pour être précise. Un endroit que je connaissais bien, le fréquentant régulièrement pour entretenir une forme physique utile dans l'exercice de mes fonctions de ninja. Spécialiste en taijutsu, il me fallait répéter des gestes à priori simples mais capitaux car constituant mon seul moyen de défense. Enfin, presque, je maitrisais bien quelques techniques de shurikenjutsu et un peu de ninjutsu élémentaire, mais rien de bien fou avec quoi composer un style de combat novateur, à moins de réfléchir à des coups nouveaux, encore jamais imaginés dans le monde shinobi et j'avouais ne pas penser être capable de créer une technique novatrice capable de faire la différence dans un combat au corps-à-corps.

J'arrivais sur le terrain sec et avançais lentement. Pas de Nozomi dans les environs. Je m'attendais pourtant à voir ses shuriken voler contre des poteaux en bois et les kunai filer dans le vent, venir s'enfoncer dans les cibles prévues à cet effet. Cependant, ma marionnette préférait n'était pas en train de pratiquer. Dommage. Sa présence m'était agréable car je me sentais nettement moins seule avec elle lorsque je voyais des Shirogane, ceux-ci ayant encore du mal à accepter mes bras de bois. Des bras de bois que je n'allais pas entrainer cette fois-ci.

J'avais mal parlé à l'intendant du village. Mon retard dans la salutation adressée à une nouvelle recrue lui avait fait me dire que j'étais renvoyée, un homme avait renchéri en disant en avoir gros, ce à quoi j'avais répondu qu'ils étaient sévères. Un sergent instructeur passait alors par là.



SILENCE ! DEUX-CENTS POMPES SUR UN DOIGT POUR AVOIR PARLÉ À UN SUPÉRIEUR !




Il était sévère aussi. Ou peut-être étais-je trop familière avec le haut-conseiller. Toutefois, une punition pareille ne m'avait pas semblé adaptée à une personne spécialisée dans l'exercice physique telle que moi. Une réelle punition se devait d'être difficile, une réelle épreuve et je me sentais plus que capable de réussir ce que cet instructeur m'avait demandé. Sur un doigt, j'avais compris, mais ça n'allait pas être la première fois que j'exerçais ainsi mon endurance. Jamais deux-cents pompes, pas autant, il était vrai, mais je pensais que cela restait dans mes cordes. Peut-être étais-je trop fière, mais je voulais quelque chose qui, au simple énoncé, allait être ressenti par moi comme un réel défi.


Sergent, je demande une punition plus adaptée pour quelqu'un qui s'est spécialisé en taijutsu !




Le calme. Aucune réaction immédiate. Il me regardait. Je le regardais. Il fronça les sourcils, serra les dents et les poings et ouvrit une large bouche, laissant échapper un nouvel ordre de rage.


VOUS ALLEZ METTRE DEUX-CENTS COUPS DE BOULE AU MUR !
À LA FIN, IL NE DOIT EN RESTER PLUS QU'UN DEBOUT !




Il m'avait surprise. Je me retrouvais alors comme une abrutie devant ce mur, sans vraiment oser me décider. Un mur massif et imposant qui semblait prêt à voir le poids des années peser sur lui. Un mur qui allait me survivre et voir encore des shinobi lui sauter dessus et entrainer leur habilité à faire adhérer pieds et semelles à sa structure. Son épaisseur ne me laissait en rien douter de sa solidité et il semblait me toiser alors que je l'approchais. S'il avait été vivant et parlant, il eût surement ri devant une kunoichi de ma taille ayant un projet comme le mien. Je n'avais jamais pratiqué un tel exercice et il allait sans dire que le mur en question allait ressortir vainqueur sans coup férir. Je m'avançai. Quelle idiote j'avais été de demander une punition plus élevée. Le géant restait statique et me dominait de sa hauteur. Une goutte de sueur glissa sur mon front, ma joue et perla. Pourquoi ne pas avoir simplement fait mes deux-cents pompes ? Je regrettais maintenant mon arrogance.

Au loin, Busujima Takeshi, un expert en techniques fines et dans leur usage tactique, mettait son coeur à l'ouvrage dans l'exercice de son art. Je l'eusse plus aisément imaginé faire cela dans des lieux secrets, voire à l'intérieur, mais je n'avais pas vraiment observé ce qu'il entrainait. Peut-être n'était-ce que des échauffements afin de garder la forme. Une simple supposition qui tenait presque de la calomnie, mais je n'avais vu mon compatriote que du coin de l'oeil car mon esprit se focalisait essentiellement sur un ensemble de briques. Je pris une profonde respiration et élançai ma tête contre le mur. Front contre pierre ! Je me sentis repoussée par ce colosse inanimé qui me laissa le souvenir nerveux de l'impact. Il était fort et m'avait fait mal mais surtout m'avait renvoyé la tête en arrière et je ne pouvais en vouloir à une simple construction. J'étais incapable de l'ébranler. Enfin, après tout, je ne l'avais frappé qu'une seule fois.


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Se heurter à un mur Lun 21 Mai - 23:19
Sahara Denya

Busujima Takeshi


Sahara Denya

Se heurter à un mur





Un second coup ! Un troisième coup ! Un quatrième coup ! J'allais ainsi jusqu'à sept. Ça faisait de plus en plus mal, c'était évident et pourtant, j'avais pris soin de choisir un mur dont je savais qu'il n'était pas le plus dur du village. Pas le plus dur, certes, mais il était logique qu'il eût été construit pour résister aux frappes du premier guignol venu ayant l'idée de lui donner un assaut au corps-à-corps. Sept coups et je m'arrêtais déjà ? Non, hors de question. Je concentrai mon chakra dans mon crâne pour le renforcer et repris. Dix coups ! Vingt ! Fichu mur, ça faisait mal ! Trente ! Bon sang ! Il ne bougeait pas, hein ? Je transpirais et respirais lentement, pupilles rivées sur les briques, le regard désolé. Bien sûr qu'il ne bougeait pas. Je frappais comme une acharnée le fruit des bâtisseur du Pays du vent, heureusement qu'il ne s'effondrait pas. Cependant, j'avais été punie et ne pouvais, en tant que membre des forces de l'ordre, me permettre de remettre en question une sanction aussi facilement alors qu'elle concernait Kayaba Akihiko. J'allais continuer, frapper, frapper malgré la peine que j'éprouvais au niveau du front ! Mon visage était désagréablement humide de transpiration.

Chakra au niveau du crâne, je ruai de nouveau ma tête afin d'asséner au rempart un léger choc qui n'allait pas le froisser. Mais cette fois, je ne pouvais plus me le cacher, je sentais la douleur s'attaquer à moi. Mon front n'était aucunement fêler, mais je me rendis à un abreuvoir et aperçus ce reflet qui était le mien. J'avais une marque. Pas de bosse, mais une marque. J'étais résistante, ce qui m'aidait à si bien tenir dans cette confrontation sans trop souffrir. Cependant, je ne pouvais continuer, le contact de ma tête et de ce mur m'affectait. J'avais réussi à me donner l'illusion du contraire, mais la douleur était trop présente, bien trop présente. Mes mains prirent de l'eau et éclaboussèrent mon visage, répétèrent cette action et le frottèrent. Je regardai les briques qui n'avaient visiblement pas souffert. J'étais résistante, mais pas au point d'être insensible et l'inconfort était là. J'avais clairement mal et craignais les conséquences de la reprise de ma punition. Je devais aller jusqu'à deux-cents coups de boule, bien trop pour un être humain qui ne s'y était pas entrainé. Pour moi non plus ! Je regardai à nouveau ma tête. J'avais mal visualisé, cette marque était bien visible. Aucune fissure crânienne, pas d'ouverture à première vue mais je sentais l'endroit des impacts. Encore cent-soixante-dix coups à délivrer ? Pas moyen ! Il fallait que je trouvasse quelque chose, mais je n'allais pas tenir à ce rythme. Mon cerveau allait être touchée et moi abrutie. La sueur ne mouillait plus mon visage mais n'allait pas tarder à dégouliner encore plus.


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Re: Face au mur Sam 16 Juin - 18:51
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-Takeshi, me fais-tu confiance? Non.
-Il va bien falloir. Iguane, mon clone me regarde avec trois senbons et évalue la distance entre nous.

Je lâche un soupir en tâtant ma veste renforcée, la plaque d'acier à l'intérieur stop les kunaïs, normalement. Alors j'imagine qu'un senbon n'est pas assez puissant pour les perforer, si? Je déglutis en constatant que mon clone d'ombre n'a pas l'air très préoccupé par ma sécurité, plutôt par sa performance du jour. Le but de l'exercice est définitivement d'avoir confiance en les capacités de son partenaire, et de savoir ce que cela fait, d'encaisser un coup, pour autant, je ne suis pas serein à l'idée de laisser Iguane me toucher avec des projectiles acérés, lancés à pleine puissance. Je ferme les yeux, les mains dans le dos et essaie de ne pas y penser. Un impact, puis un deuxième, puis un troisième. Je reprends conscience du monde qui m'entoure et dégaine un kunaï avant de le lancer dans sa direction. La dague de lancer heurte la pomme au dessus de sa tête, mon double monstrueux saute de joie en voyant qu'il est toujours parmi nous. Je me laisse aller à l'émulsion de joie et tape dans la main de mon homologue de chakra en criant victoire, je pense que trouver un autre exercice pour tester nos réflexes et notre précision sera assez dur. J'enlève mon gilet défensif et en extrait les aiguilles de combat, fier de nous.

-D'ailleurs, la fliquette là-bas face au mur. Tu devrais peut-être aller la voir non? Je frappe l'épaule d'Iguane. Je dis ça parce qu'elle cogne à répétition dans un mur depuis quelques minutes, tu devrais aller la voir avant qu'elle ne finisse à l'infirmerie. Oui, dis comme ça, les choses se tiennent. Je pensais qu'on m'incitait à autre chose.

Je laisse mon clone ramasser le matériel derrière moi et me dirige vers la femme qui... Donne des coups de têtes dans le mur, j'imagine que le sergent instructeur qui occupe le terrain d'entraînement a encore fait des siennes. Le même que celui qui m'avait posé comme défi de faire deux cents pompes sans les mains, celui-là même qui avait oublié que je savais comment me rendre invisible et qui n'a jamais pu prouver que j'avais triché à son défi. Bah, je ne vais pas lui en vouloir, il faut bien former l'élite de demain non? Toutefois, en voyant ma camarade se regarder dans un miroir, pour distinguer un puissant hématome au niveau de front, j'imagine qu'il y est allé un peu fort.

-Excuse moi, mais tu devrais peut-être prendre une pause non? Le sergent ne va pas apprécier si tu tombes dans les paumes, d'ailleurs à ce sujet je peux peut-être aider, je suis infirmier chez les éclaireurs de la première compagnie. Histoire que ce bleu ne reste pas trop longtemps.
-Porte-moi ça toi, je suis déjà fatigué. Un bref coup d'oeil derrière moi confirme la perte d'énergie que j'avais ressenti quelques secondes auparavant.

Iguane, mon clone, vient d'invoquer un autre clone, de lui même, pour transporter le matériel à sa place. Qu'il est divertissant et navrant de voir un clone se dédoubler pour ne pas avoir à faire la tâche qu'on lui impose.
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Faire le mur Lun 18 Juin - 9:27
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Busujima Takeshi


Sahara Denya

Faire le mur





J'avais sous-estimé la difficulté de la punition ou avais fait preuve de trop de zèle car j'étais certaine que si seul le mur ou moi devait rester debout, j'allais faillir avant d'avoir terminé. Je n'en voulais pas au mur d'être résistant, le contraire eût été inquiétant. Par contre, si je tombais de fatigue, ne risquais-je pas aussi d'avoir, à ce moment-là, sérieusement blessé ma tête ? Être épuisée ne m'inquiétait pas, mais avoir des séquelles et ne plus pouvoir aider mon village m'inquiétait beaucoup plus. Je posais ma main droite sur mon front pour constater que l'endroit commençait à devenir plus sensible, le toucher n'était pas agréable et cela me fit serrer les dents et avaler de l'air dans un léger son aigu. Allait-il falloir que je frappasse moins fort ? Ou que la suite de ma punition fût remise à plus tard ? La seconde option me semblait ne pas correspondre à l'ordre du sergent. Frapper moins fort, une idée, oui, mais il fallait tout de même continuer à donner de réels coups afin de respecter le commandement de l'instructeur. Je devais trouver un moyen, car je n'allais pas supporter d'en rajouter une couche par dessus mon hématome. Puis une voix vint interrompre mes pensées.


Excuse-moi, mais tu devrais peut-être prendre une pause, non ? Le sergent ne va pas apprécier si tu tombes dans les pommes ; d'ailleurs à ce sujet, je peux peut-être aider, je suis infirmier chez les éclaireurs de la première compagnie. Histoire que ce bleu ne reste pas trop longtemps.


Prendre une pause ? Cela revenait à mettre la suite à plus tard et si l'intention du médecin Takeshi était de me soigner, j'allais me garder de lui répondre favorablement. Le mari de feu Saeko s'était nettement assagi, une bien maigre consolation face à la perte de son épouse qui était aussi une de mes amies. Le village de Suna n'était pas bien grand et bien des jonin se connaissaient les uns les autres, mais j'avais encore du mal avec lui. Je me doutais bien que Saeko avait choisi d'elle-même de donner sa vie pour le préserver mais cette perte m'avait marquée et j'avais bêtement cherché un coupable alors que chercher la vérité était plus important. Je le dévisageai et vis un regard dans lequel je voyais une pointe d'amusement face à mon problème. Plus grand que moi, i me toisait vec un léger cynisme qui semblait toutefois bienveillant.

La vérité à propos de sa femme ne m'était pas inconnue, mais il avait fallu un bouc émissaire. Un bouc émissaire qui avait alors changé de comportement et avec qui j'étais déjà bien plus disposée à travailler. Après tout, il me proposait son aide et il y avait un moyen. D'après mes renseignements, pas aussi fournis que ceux dont disposait le conseil sur les citoyens mais je restais policière, il était maitre en ninjutsu. Je ne m'étais pas amusée à connaitre l'exact panel de techniques de mes compatriotes mais il y avait une technique particulière qui pouvait me servir si je voulais finir debout face au mur.



Une pause ? Si c'est juste pour reprendre des forces, la réponse est non-merci. Par contre, j'ai besoin de continuer à frapper ce mur. Je pourrais créer des clônes, mais comme ils n'ont aucune capacité offensive, ce serait de la triche. Si tu as une idée, je...


Là-bas, au loin, se trouvait Iguane, que je ne connaissais pas encore sous ce nom. Il m'intriguait, je ne l'avais jamais vu. Ou peut-être n'avais-je jamais fait attention à lui, simplement. Sa tête était cependant bien étrange, point humaine du tout et cela ne semblait déranger personne. Il devait donc avoir sa place ici, mais j'avais une bonne raison d'être intriguée quant à son allure tant elle était notable. Était-ce un masque ? Il me semblait bien expressif et mouvant. Je pointai le doigt vers lui, m'adressant au médecin à côté de moi.


Qui est ce type à tête bizarre ? Tu le connais ?






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Re: Face au mur Lun 18 Juin - 15:24
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Oui. Bien sûr que je connais Iguane, c'est mon clone après tout, pas tout à fait un kage bushin comme on a l'habitude de les voir, mais pas non plus un clone sous l'effet d'un henge. Plutôt un clone d'ombre lourdement modifié, celui-ci prend d'ailleurs la mouche en entendant de quoi on l'affuble et toise la policière avec un regard sévère. Je ne dis rien, Iguane ne va rien faire d'idiot alors autant profiter du petit spectacle, même s'il va sans doutes durer le temps d'une réplique à peine.

-Je suis Iguane, et non je n'ai pas une tête bizarre, je suis un reptile j'ai une tête de reptile ça me paraît très clair! J'hausse les épaules devant une réaction aussi peu virulente.
-C'est mon clone, j'ai modifié le multiclonage pour en obtenir un plus durable au lieu d'une multitude fragile, puisque je me sers de mes clones pour apprendre des choses sur mon temps libre, j'aime bien ne pas avoir à en recréer toutes les heures. L'autre avantage est que ça fait un guetteur permanence lorsqu'on doit crocher une serrure, ou ce genre de chose, les clones solides sont intelligents, mais héritent aussi de la mentalité de leur créateur, ce qui fait que dans mon cas j'ai un partenaire en roublardise. Je peux t'apprendre à créer des kage bushin si tu veux, ça te sera utile pour ta punition, à moins que tu ne veuilles finir à l'infirmerie avec une fracture du crâne. Je sors une pièce de ma poche et commence à jouer avec, n'ayant plus grand chose à faire pendant ma discussion. Une fois qu'on a pris le coup de main, cela devient un jeu d'enfant, mais maîtriser la manœuvre prend un peu de temps, et de tact contraire à l'abattage d'un mur.

Je regarde le mur derrière ; probablement qu'un excellent médecin pourrait avoir assez de maîtrise de son propre chakra pour trouver un point de faiblesse et s'en servir pour briser le mur, mais... Je ne suis pas un très bon médecin même si j'ai une manipulation relativement précise du chakra pour un toubib, et je ne m'imagine pas pouvoir concasser un tel mur. Surtout avec la tête, mais... J'imagine que mon interlocutrice en aurait les capacités à supposer qu'elle ait une ou deux techniques en réserve pour frapper avec assez de puissance le mur. Qu'importe, lui apprendre à se porter soi même assistance lui servira dans la vie de tout les jours et pas uniquement en mission, alors autant lui apprendre.

-Au lieu de faire de simples clones, augmente les doses de chakra et essaie de t'investir personnellement dans la création de tes doubles d'ombre ; le kage bushin nécessite beaucoup plus de vigueur et d'investissement si tu veux vraiment t'y mettre et avoir des gens pour te suppléer face à ce mur.
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Faire du doublage Sam 23 Juin - 4:43
Sahara Denya

Busujima Takeshi


Sahara Denya

Faire du

doublage





Clair ? Oui, c'était clair. Ce qui, en revanche, était moins évident était la raison de cette apparence. Je voyais bien qu'il s'agissait d'une tête de reptile mais que cela parût normal me laissait pantoise. Pensait-il vraiment que son allure était normale et que ne pas avoir de réaction particulière à la vue de sa peau était la réaction la plus probable ? Non, il était surement en train de me charrier. J'étais si facile à avoir que c'en était trop facile. Mais le blond avait éclairé ma lanterne assombrie de sa torche explicative. Il s'agissait d'une nouvelle version des clones de l'ombre. Une spécialité de son cru, pensais-je, car si j'avais connaissance de l'existence des clones de l'ombre et des clones élémentaires, je n'avais jamais vu une telle curiosité. Il ne ressemblait en rien à l'utilisateur de la technique et était plus que visible sur le terrain d'entrainement.


Je peux t'apprendre à créer des kage bushin si tu veux, ça te sera utile pour ta punition, à moins que tu ne veuilles finir à l'infirmerie avec une fracture du crâne. Une fois qu'on a pris le coup de main, cela devient un jeu d'enfant, mais maîtriser la manœuvre prend un peu de temps, et de tact contraire à l'abattage d'un mur.


Très drôle. Comme si j'avais demandé à frapper ledit mur ! J'eusse mieux fait de me taire et de me contenter de pompes, l'exercice était déjà fatigant en lui-même. Puis, j'eusse pu chercher une variante. Sans garder les pieds à terre, par exemple. Avec des poids. Enfin, non, deux-cents pompes étaient déjà un bel exercice. Pourquoi avais-je tenu à ouvrir ma grande bouche ?

Par contre, là, Takeshi, tu m'intéressais plus de qu'un peu. M'apprendre le Kage Bushin, ça, c'était une bonne idée. Un sourire se dessina sur mon visage avant que le tragique incident ne me revînt en tête et prit toute la place. Saeko. Chaque fois que je te revoyais, Takeshi, je me souvenais d'elle et je t'en voulais. Et ne va pas te cacher derrière ton innocence, Saeko avait donné sa vie pour toi et tu ne méritais pas de recevoir ce cadeau. Tu ne le méritais pas, espèce d'escogriffe ! Je serrai les poings et la tension dans mes bras les fit trembler. L'avait-il remarqué ? Je l'ignorais, mais en tout cas, il répliqua comme s'il avait lu dans mon esprit.



Mais je n'y étais pour rien, moi, j'étais mort.




Une phrase inattendue. La colère m'envahit une seconde mais je pouffai, amusée. J'avais envie de partir en éclat.


Silence, on va te re-buter, alors.




Inspiration. Expiration. Inspiration. Je pouffai à nouveau. Il avait dit cela avec un air si innocent qui ne lui allait pas du tout, c'était vraiment mignon tant c'était ridicule. Ah, Takeshi était parfois une perle, même si je ne pouvais le supporter. Je hochai donc la tête, le visage amusé, une mèche de cheveux devant mon oeil gauche. Plus de mèche de cheveu grâce à un geste de main.

M'investir plus ? M'investir. S'agissait-il d'injecter le chakra d'une manière particulière comme pour marcher sur les arbres et autres surfaces verticales ? J'avais du mal à comprendre le propos en lui-même. Que me signifiait donc le médecin ? Je devais augmenter les doses de chakra, cette directive était simple. J'exécutai les mudras nécessaires à l'apparition d'un simple clone en concentrant mon énergie de manière plus importante, mais au moment de l'exécution, un doute m'assaillit. Je n'étais pas en excellent forme, ne me mettais-je alors pas en danger en gaspillant du chakra pour créer de simples clones ? Car les clones de l'ombre, selon mon souvenir, n'étaient pas simplement tangibles mais pouvaient parler et utiliser des techniques. Après tout, le haut-conseiller s'était lui-même déjà servi de cette méthode, non ? J'en étais certaine, pourtant. Je commençais à comprendre le propos de mon professeur du moment, je n'allais pas être en mesure de créer un clone de l'ombre si je mettais simplement plus de chakra car il devait me ressembler. Je comprenais l'état d'esprit à prendre et me mis à songer à ma propre allure. Je me mis à me visualiser et à répéter diverses phrases sans intérêt pour m'écouter. Une méthode qui me faisait assurément passer pour une truffe sans pour autant m'assurer d'être sur la bonne voie. Je n'allais pas continuer ainsi, j'étais tout bonnement ridicule, cela prêtait à rire. Le rythme de mes mouvements ralentit. À ce moment, je me sentis profondément stupide et décidai de m'adresser et mon maitre du jour.



Quand tu parles de t'investir, tu parles d'imaginer ta voix, ton apparence et ton allure ou est-ce que c'est plus subtil ? J'ai un peu de mal à voir comment m'investir. À quoi penser. Comment...


J'eus un bref moment d'hésitation.


Comment procéder, si je dois modeler mon chakra. J'aimerais surtout savoir ce que tu as en tête au moment de la création d'un clone. Cette question parait bête, mais je connais surtout le taijutsu et j'ai du mal avec la subtilité, par exemple.


Je ne concevais pas la manière de procéder, mais alors pas du tout. J'étais certaine de parvenir à mes fins si je connaissais le processus, mais fort était de constater que j'étais loin d'avoir la moindre idée de la manière de me concentrer. Insuffler mon chakra était une chose, mais si Takeshi me répondait qu'il fallait insuffler son intelligence et son esprit, j'étais bien ennuyée. Chaque ninja avait ses spécialités. Certains étaient experts en furtivité, d'autres étaient des senseurs tacticiens, on trouvait des shinobis orientés vers le soutien, maniant le genjutsu et le fuinjutsu, mais moi, je n'excellais pas dans ces domaines. Mon entrainement avait été tourné vers la taijutsu et la subtilité du maniement de chakra me manquait.

J'exécurait encore une fois les mudras nécessaires mais rien n'y fit. Si la quantité d'énergie que je dépensais était supérieure, je n'avais pas le début d'une idée pour m'impliquer plus.



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Re: Face au mur Sam 23 Juin - 12:05
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Les habituelles questions fusent, je m'y attendais d'un côté ; les explications que j'avais donné étaient extrêmement brumeuses, je ne vais pas lui tenir rancune de ne pas y arriver avec aussi peu d'informations. Surtout que maîtriser le Kage Bushin m'a aussi pris pas mal de temps, même si à la fin créé Iguane ce sera avéré beaucoup plus facile que prévu, compte tenu de tout ce qui a pu amené à sa création... Je ferme les yeux un instant, laissant de côté le petit accès de colère difficilement contenu de ma camarade pour imaginer un peu tout ce qui m'attend de l'autre côté du voile, je souris à Denya en la regardant poser ses questions. Je me doute un peu que le taijutsu est sa spécialité vu qu'elle a choisi d'affronter le mur à l'ancienne, sans aucun artifice pour l'aider.
Iguane fait bruyamment craquer ses doigts alors que je m'éclaircis la gorge.

-Plus que de s'imaginer un miroir de soit, c'est aussi une question d'investissement au niveau des émotions ; la plupart des clones élémentaires, et même des clones basiques sont juste des copies de toi qui obéissent à un ordre basique. Ils n'ont pas de prise d'initiative particulière, ni même de capacité à ressentir l'action en cours, tu pourrais demander à un clone aqueux de foutre le feu à un orphelinat qu'il le ferait sans hésiter. Un kage bushin est aussi une copie carbone de ta personnalité la plupart du temps, et quand ils se dissipent tu récupères le savoir qu'ils ont acquis. Iguane ricane en arrière fond. Pour ce qui est de modeler son chakra, c'est juste une question de dosage en le modelant à ton effigie, comme pour les clones normaux. Par exemple, pour invoquer Iguane je songe à mes... Rien que le fait d'en parler me fait mal. Mes échecs. Je garde un air sympathique, même si dans le fond, je me sens mort. Un clone d'ombre est un double de soi. Garde ce détail en tête quand tu essaieras.

Plus facile à dire qu'à faire, Iguane détecte assez vite mon changement de tempérament et dissipe son clone, la bouffée d'énergie que ça m'apporte me revigore un peu. Il en profite pour me frapper gentiment derrière l'épaule, nous nous échangeons un regard hilare, je crois que voir ma collègue lutter pour créer un kage bushin l'amuse. Surtout quand lui même est capable de créer ses propres clones, un psychopathe qui génère une armée de psychopathes, comme c'est une image agréable à concevoir. Toutefois, mon double dépravé, pervers et remplis de tares se lèchent ouvertement les babines en regardant Denya, même pas une idée obscène derrière l'esprit, je le sais parce que sinon il n'aurait pas un air de chat qui découvre son reflet. Non, c'est plus débile que ça, pas forcément plus primitif que l'envie de s'envoyer en l'air, plus stupide oui, parce que je sens qu'il va encore faire une suggestion crétine, mais pas forcément plus instinctive.

-Si tu arrives à créer un clone d'ombre du premier coup. Commence Iguane en la pointant du doigt. Je veux bien t'apprendre le kinjutsu universel de tout les éclaireurs et de tout les espions et de tout les éclaireurs de Suna. Celui-là même qui fait qu'une poignée de gus on put décimer des tributs entières en une seule nuit. Le clone d'ombre a un sourire. Si par contre tu relèves le défi et que tu échoues face au clone d'un couard qui passe ses journées invisible? Pardon? Je veux que tu m'apprennes la fameuse technique de taijutsu qui suscite l'effroi chez tout les ennemis de Suna ; la fameuse tornade de sable de rang D. Paris tenu?
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L'ombre de soi-même Dim 1 Juil - 19:09
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L'ombre de

soi-même





Et ça repartait de son explication qui me semblait être la même. Peut-être réfléchissais-je trop loin ? J'avais un instant cru qu'il s'agissait de modeler les émotions, de donner forme aux sentiments intérieurs, ce qui bizarrement ne correspondait absolument pas à la vision que j'avais des clones de l'ombre. Je les voyais en effet comme des copies carbone. Mais je ne comprenais pas vraiment comment investir ses émotions. J'avais du mal à concevoir une injection sentimentale comme si je maniais le chakra. Ce devait être plus subtil ou au contraire plus simple. C'était là la principale différence avec la création d'un clone normal, pour lequel jamais je ne m'étais investie si profondément. En y pensant, je ne m'étais jamais engagée de manière aussi personnelle dans une technique. J'utilisais certes mon corps pour donner des coups, je me servais de mon énergie, mais je ne pouvais prétendre qu'une part de moi était dans l'effort. Les quelques techniques de shurikenjutsu que je connaissais ne demandaient pas une aussi grande implication.


Je ne suis pas sure de bien comprendre, mais il va falloir que j'essaie. Je n'ai jamais essayer de m'investir comme ça dans une technique, donc j'imagine que ce sera forcément difficile. En fait, ce n'est pas une technique commune, elle est vraiment singulière, si je saisis ce que tu veux dire.


C'était pour moi un stade nouveau. J'avais pour habitude de me donner corps et âme à mes entrainements et de préparer la nourriture avec passion, usant de mon temps et de mon énergie, donnant mon maximum à la tâche, mais créer des clones de l'ombre allait être un exercice bien plus intime, un exercice surement réservé à peu de méthodes. J'espérais les explications de mon professeur du jour suffisantes. Par contre, les manières de son clone particulier, elles, me déplaisaient fortement. À se lécher ainsi les babines, qu'attendait-il de favorable de ma part ? Loin de moi l'idée de catégoriser les gens, mais il avait clairement un air lubrique peu agréable. Et il me lançait un défi que j'écoutai avec attention et distance. J'aimais les défis, mais je ne compris pas le sens de celui-ci. Apprendre une technique à mon professeur ? Je n'avais pas besoin d'être mise au défi pour cela, au contraire, c'eût été avec grand plaisir.


Défi refusé. Je ne vois pas pourquoi je n'enseignerais la tornade du sable que si je perds. Je l'apprends volontiers à n'importe quel Sunajin, je n'ai pas besoin de condition. Mais je vais te montrer que je peux y arriver du premier coup.


J'exécutai les mudras enseignés par Takeshi et mobilisai une quantité conséquente de chakra, quantité que je n'utilisai pas souvent, surtout pour créer des clones qui pouvaient aisément s'évanouir. Je commençai à malaxer mon chakra et le sentis parcourir tout mon corps.


Je concentre mon chakra et je le sens qui parcourt mon corps. Je suis consciente de chaque partie de moi. Je prends conscience de la personne que je suis.


Plusieurs minutes passaient mais je n'osais pas. Je n'allais cependant pas abandonner aussi facilement ! Enfin, je n'avais pas encore essayer, mais l'échec signifiait que je n'allais pas pouvoir montrer mon potentiel à cette tête de lézard. J'avais l'impression d'oublier quelque chose. L'enseignement semblait clair, mais il me semblait évident que j'allais perdre et voir le clone bizarre de Takeshi me narguer pour mon échec ne me plaisait pas. J'abandonnai la pose et me tournait vers monsieur Busujima.


Si j'essaie, ton lézard va rire parce que je vais échouer. Est-ce que tu peux utiliser le Kage Bunshin devant moi pour que j'aie un exemple visuel, s'il te plait ? Et en disant ce que tu ressens et ce que tu penses en temps réel. Peut-être que ça m'aidera. En tout cas, j'aurai un aperçu de ce qui se passe à l'intérieur de toi, ça peut m'aiguiller. J'ai vraiment envie de réussir du premier coup, donc j'essaiera pour de vrai une fois que tu m'auras montré.



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Re: Face au mur Dim 1 Juil - 23:57
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Iguane se renfrogne en voyant que ma collègue refuse son défi stupide, je ne dis rien alors qu'elle reprend la parole, se sentant obligée de commenter à voix haute sa concentration. Chose qui me surprend un brin, mais à vrai dire c'est toujours moins étrange que les ninjas qui se sentent obligés de hurler le nom de leurs techniques sur tout les toits. Juste murmurer le nom suffit à obtenir des résultats satisfaisants, alors... Pourquoi s'embêter à annoncer à voix haute le coup qu'on prépare? Si les utilisateurs de talents héréditaires ou de techniques secrètes n'ont pas ce problème, il est toujours gênant (et utile) d'entendre un expert du taijutsu s'égosiller qu'il va donner un coup pied. Qu'importe, revenons au sujet principal ; Denya me demande si je peux créer un clone d'ombre devant elle, histoire qu'elle ait un point de référence. Je claque des doigts, faisant disparaître le lézard avant de recevoir sa mémoire et sa version des faits passés ; elle a des bras en bois, c'est donc cela qu'il l'a fait tiqué tout à l'heure, j'avais presque perdu de vue ce détail.
J'entame les mudras pour faire revenir Iguane, en exécutant la technique je repense machinalement à Saeko et mon regard se vide alors que je fixe un mur. J'ai lamentablement échoué dans mon rôle d'époux une fois, pas deux ; j'attendrai le temps qu'il faudra, mais quand je la reverrai, je serai l'homme qu'elle mérite. Quitte à ce que cela prenne des années de calvaire.
Mon double cauchemardesque réapparaît, pour faire bonne figure je compose les signes de mains nécessaire à créer un clone d'ombre normal ; le chakra quitte mon corps pour matérialiser grossièrement une silhouette à mes côtés avant que celle-ci ne se précise et prenne mes couleurs. Contrairement à Iguane qui est apparu dans un nuage de fumée.

-Tes bras. Iguane croise les bras alors que mon clone standard se passe une main gênée derrière la nuque, embarrassé d'être appelé pour simplement servir d'exemple, et peut-être aussi un brin jaloux d'être convoqué en même temps que le favori. Si tu veux toute la vérité sur ce qui se passe à l'intérieur de lui, ou de moi, même si un clone qui créé à son tour des clones c'est un peu trop perché pour moi. Ca ne l'empêche pas de l'avoir fait il y a quelques instants. On repense à nos échecs, en général ressentir une émotion forte aide à matérialiser le chakra ; les clones d'ombres ont une personnalité, ressentent la douleur juste avant de se dissiper et comme il l'a dit plus tôt, transmettent les informations qu'ils ont amassé à leur hôte. Si tu te demandais comment certains ninjas font pour connaître autant de domaines diamétralement opposés, demande leur s'ils maîtrisent le kage-bushin, la plupart ont des clones qui apprennent en même temps qu'eux. Je parle de gens normaux évidemment, pas de génies qui se lèvent un matin et savent projeter des illusions avec leurs yeux ou avoir un corps de sable en claquant des doigts. Iguane se racle la gorge. Pour être entièrement dans le vrai, sans chercher à être impudique ; il y a forcément un moment dans ta vie qui a dû te mettre une taule au niveau moral. Pense-y, et tout ce que ça a impliqué comme conséquences ; nous, clones d'ombres portons le fardeau d'êtres des fragments de l'esprit original, de surcroît appelés presque exclusivement pour la guerre. Je te laisse imaginer toute la rage qu'il faut pour à peine venir au monde et déjà avoir envie de tuer, ou commettre des actes moralement douteux tout du moins. Je détourne le regard, un brin contrarié par la suite de son discours, que je connais déjà puisque nous avons déjà eu ce débat, mais je ne dis rien étant donné que c'est peut-être ce qui lui permettra de progresser. Même si j'apprécie de ne pas recenser les vieux souvenirs en boucle. Je te laisse deviner pourquoi je ne suis apparu que récemment à Suna.

Je me force à sourire, malgré une légère inflexion du regard qui en dit trop et offre un hochement de tête bienveillant à ma camarade.

-C'est une question de rage de vaincre, même s'il n'y a pas forcément besoin de l'exprimer. Essaie de dissocier... Tes pensées normale de la petite voix dans ta tête, celle de ta conscience, de ta bêtise, celle de ton choix en fait. Ce serait déjà un bon début.
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Sahara Denya
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Plus vite que son ombre Mar 10 Juil - 21:20
Sahara Denya

Busujima Takeshi


Sahara Denya

Plus vite

que son ombre





Quelle vision agréable que celle de voir le clone à tête de reptile s'évanouir en fumée et nous laisser tranquilles. Je me demandais si l'éclaireur avait de la considération pour autrui à laisser son duplicata parler à sa place, une manière très désagréable qui n'allait pas m'aider à l'apprécier. Cette façon de faire me suffisait amplement à me détourner de lui, d'autant plus que sa présence me rappelait le décès de Saeko. Elle l'aimait, c'était évident, mais je ne comprenais aucunement ce qu'elle trouvait attirant chez ce type méprisant qui se faisait passer pour une personne sympathique mais finissait par regarder les gens de haut en les traitant d'égal à égal avec ses clones. Je ne lui connaissais pas ce comportement, mais je l'avais peu fréquenté. Rares avaient été nos fréquentations et elles n'avaient pas vraiment été cordiales.

Enfin, il allait s'occuper de m'enseigner lui-même la technique afin que je réussisse sans faillir. J'étais attentive. Je croisai les bras après avoir écarté une mèche de cheveux de mon regard et fus toute ouïe. À mon grand dam, il fit revenir Iguane et en plus de ne guère m'enchanter, sans dire mot. Rien, pas une description de ses sensations, sentiments, de ce qui se tramait dans son corps ou dans sa tête. J'allais être bien avancée, tiens ! Puis des clones de l'ombre firent leur entrée en scène. Certes, il avait réussi, mais cette démonstration ne m'avait rien apportée hormis de la frustration. Puis l'écailleux se mit à parler. Mes bras ? Je n'avais pas envie qu'une technique m'adressât la parole au même titre qu'un professeur, Takeshi ne devait pas comprendre l'humiliation que cela représentait à mes yeux. Pouvait-il seulement se représenter cela ? Je l'espérais, mais j'avais du mal, aveuglée que j'étais par la haine que je ressentais déjà vis-à-vis de lui.

Une émotion forte. Une simple émotion forte ? Ah, je vois, quelque chose de fort. De vraiment fort et qui a entamé mon moral, positivement ou négativement. Il y avait bien quelque chose qui était ô combien personnel, dont la conséquence était visible, vraiment quelque chose qui faisait partie de moi. Par contre, j'avais du mal à penser que l'éclaireur eût été si profond. Iguane était une part de lui-même et non un être ayant sa propre existence, car tout le passé et la pensée du clone étaient issues de l'utilisateur de la technique. Cela rendait en effet cohérente sa récente apparition dans notre village caché. Je regardai alors l'original, qui semblait frustré. Évidemment, le décès de Saeko n'avait pas du être un événement facile à vivre pour lui. Ce dont j'avais été à deux doigts de l'accuser, peut-être s'était-il lui-même traité en coupable de ce tragique incident. C'était gênant. Très gênant. Je pris une grosse respiration et concentrai mon chakra dans mon poing droit avant de délivrer un puissant coup à Iguane, qui disparut sur-le-champ. Seul restait le vrai clone de l'ombre. Un plissement des yeux en direction de Busujima, puis, poings serrés, je lui signifiai de manière acerbe :



Je vais essayer de dissocier, mais arrête avec ce type. Si tu veux m'enseigner, enseigne-moi directement.


J'en avais tout simplement eu ma claque ! Peut-être allait-il comprendre, je n'en avais rien à cirer, j'estimais n'avoir commis aucune erreur. C'était bien fait pour Iguane ! Mon crâne me faisait suffisamment mal sans avoir à subir les leçons de cette tête cauchemardesque. Je desserrai les poings et levai les mains. Je commençai à songer à des souvenirs personnels, très personnels. Mon enfance, mes joies, la dureté de ce soleil qui tapait de toute sa force sur ma famille. La dureté d'un ciel qui abattait sa lourdeur sur les dunes, sur une échoppe mobile isolée. Sur quelques planches de bois et une famille, attaquée par la soif, des estomacs creux qui criaient famine tandis que les étendues de sable vides et larges n'offraient aucun répit. Mon père et ma mère avançaient, tandis que mon frère, ma soeur et moi, croulions sous le poids de la météo, cette température qui nous clouait sur les planches. Je n'avais plus la force de bouger. Comment papa et maman faisaient-ils ? Aucun souffle de vent à l'horizon.

Puis la joie immense, après ces années de vie nomade, de trouver un endroit accueillant. Suna était né. Vive Suna ! Finie, cette vie impossible, fini le risque de mort quotidien, car maintenant, nous étions entre des murs surs, le village était approvisionné en eau, même si les quantités n'étaient pas énormes. Une vie nouvelle s'offrait à nous. Les Sahara allaient enfin connaitre un quotidien plus paisible ! Vive Suna !

Ce jour ! Ce jour inoubliable que j'eusse volontiers payé un milliards de ryos afin qu'il n'eût jamais lieu. Il faisait beau, ce jour-là, pourtant. Deux hommes en noir avaient franchi le pas de la porte de l'échoppe familiale et j'étais allée à leur rencontre afin de les accueillir mais ils n'étaient visiblement pas d'humeur guillerette, affichant une mine sévère. Ils voulaient voir papa. Je l'avais appelé et il était venu d'un pas pressé mais détendu, énergique mais calme, cependant à peine était-il arrivée qu'à ma surprise, j'avais les bras bloqués dans le dos par de puissants poignets et je tentai de me débattre, mais rien n'y fit. Tout était allé si vite que je n'avais pas vraiment compris. Pourquoi étais-je entravée ?  Allaient-ils me lâcher ? Papa, aide-moi ! Mes jambes tentèrent de frapper les leurs, mais l'un d'eux m'assena un coup de genou dans la côte gauche avec violence, gardant sa rotule enfoncée dans mon corps pendant plusieurs secondes, me faisant mal, affreusement mal. Cette douleur, je croyais qu'elle cessait, mais elle reprenait. Qu'est-ce qui se passait ?


Le patron devient impatient. Il va falloir payer si tu veux pas qu'il arrive des bricoles à ta fille.


Le plus âgé avait proféré la menace et Koya avait demandé que je fusse relâchée mais ils n'avaient pas l'intention de l'écouter. Cependant, papa n'avait pas de quoi payer. La voix chancelante, il bégaya et après leur avoir dit cela, il tenta de les rassurer tandis que je suppliais que le plus costaud des deux relâchât son étreinte. On m'avait alors jetée à terre et la porte du Délice des dunes avait à nouveau été ouverte. Le pas lourd de plusieurs personne s'approcha de moi sans que mot n'eût été prononcé tandis que j'étais face au sol, tremblante, paniquée. Je n'osais pas bouger, pas même pour regarder ce qui se déroulait. Mon désir était que cela s'arrêtât, aussi ne me manifestai-je pas. Le silence s'installa un court instant. Ces gens étaient proches de moi et ne me laissaient entendre aucun de leurs gestes, si toutefois ils bougeaient. Je n'en savais rien. "Partez, partez", avais-je alors espéré. Des doigts s'étaient posés sur mes cheveux et on avait tiré ma touffe, me forçant à me lever. Je m'étais exécutée et on m'avait emmenée dans l'arrière-boutique avec mon père. Puis le cauchemar. Coups de pieds, coups de poings à la tête, dans le ventre, dans les cuisses. Et finalement, sous les pleurs de mon père, on m'avait tranché les bras.

J'avais fait de mon mieux pour ne pas passer trop de temps sur un tel souvenir, mais c'était cet événement qui m'avait fait avoir des bras de marionnette comme les miens, très réalistes, un soin dont j'étais fière. Ils faisaient à présent partie de moi. Du bois, certes, mais le chakra coulait à l'intérieur d'eux et de mes coudes à mes doigts, je les sentais. Ces mains qui étaient miennes exécutaient à présent parfaitement les mudras nécessaires.

Ces mêmes bras étaient capables de cuisiner aussi, car j'étais fille de deux cuistots et habituée à la préparation de bons plats. Je me défendais bien et cette compétence me servait plus d'une fois par semaine. Les odeurs traversant l'échoppe étaient porteuses de moments merveilleux que j'appréciais passer auprès de ma famille.

J'avais été rabaissée par le conseil et étais reniée par les Shirogane pour mes bras. Ces bras qui exécutaient des mudras. Ils n'en étaient pas à leur coup d'essai, d'ailleurs. Mais j'étais une réelle kunoichi et des bras, obtenus au cours d'une journée tragique et regrettable que je ne souhaitais à personne, je ne les eusse vendus pour rien au monde, maintenant que je les avais.

J'étais une kunoichi de Suna, heureuse d'appartenir à la police de la fière nation du vent. Mes bras de pantin étaient la cible de critiques, mais j'allais un jour prouver ma valeur malgré eux. Un jour, le vieux Ibushi allait devoir reconnaitre que je respectais le clan Shirogane et ne me moquais pas de lui mais servais avec panache mon village. Un jour, le kazekage allait devoir reconnaitre que j'étais forte malgré des prothèses. J'étais une femme habile, enquêtrice et cuisinière, experte en taijutsu très endurante qui ambitionnait de diriger la branche de renseignement ou la police de son village. J'avais connu des réussites, des défaites, j'avais été blessée et avais perdu des compatriotes. Je savais que j'allais encore en perdre.
J'aimais les blagues, j'aimais aussi parler. Que j'aimais parler. Je savais aussi me taire, parfois. J'étais émotive et pouvais réagir au quart de tour mais fidèle aux amis et aux compatriotes. Chaque part de moi, je la ressassais et en même temps, je malaxai mon chakra, je le concentrai dans mon corps. Boudoum. Mon coeur. Boudoum. Son rythme de battement commença à accélérer. Boudoum. les souvenirs me montaient à la tête. Boudoum boudoum. Je terminai les mudras. J'allais enfin créer des clones.



Kage bunshin !




À ma gauche, une explosion. À ma droite aussi. Deux légères explosions. Même pas des pétards, comme un éclatement de l'air-même accompagnée de nuages. Les nuages s'écartèrent. À ma gauche, moi. À ma droite, moi. J'avais réussi à créer deux clones de l'ombre.




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Re: Face au mur Mer 11 Juil - 22:18
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Denya pulvérise Iguane qui disparaît dans un nuage de fumée en lâchant un cri de douleur, je ferme un œil, gêné par le douleur que je ressens dans les tempes. La policière me sermonne et je lève les mains en signe d'apaisement ; soit, si elle ne veut pas que je sois avec mon alter-ego agressif, pourquoi pas. Je me sens un peu honteux d'avoir suscité une telle réaction, surtout quand l'on est pas censé faire de vagues.
Par la suite, mon élève d'une heure se concentre et entame les mudras réglementaires pour créer des clones d'ombre, deux explosions plus tard c'est trois Denya que j'ai en face de moi ; je jette un très bref coup d’œil aux pieds de chacune pour bien constater que ce sont des vrais clones et non pas simplement des effets d'optique. On distingue encore un peu de poussière retomber au sol, de ce fait, j'imagine qu'il ne me reste plus qu'à m’aplatir royalement devant ma collègue. Autant pour mon habitude qu'elle a jugé inconvenante que la pointe de scepticisme dont j'avais pu faire preuve. Je me contente d'une petite courbette, parfois ne pas faire en trop est aussi le plus convenable.

-Toutes mes excuses pour le clone, et toutes mes félicitations pour ta maîtrise. Trois Denya, trois fois plus de blagues? Après, sur les trois qui est la vrai? La question est volontairement ironique, mais je préfère m'assurer que ses clones ne sont pas non plus inconscient de leur état de clone.

Après, avec quelques permutations, je risque de passer un mauvais moment à la recherche de la bonne Sahara.
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Sahara Denya
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C'est le pied Dim 15 Juil - 22:37
Sahara Denya

Busujima Takeshi


Sahara Denya

C'est le pied





J'avais réussi. Au prix d'un gros effort, me voilà accompagnée de répliques de moi-même que j'admirai, fière de mon effort, mains sur les côtes, respirant un peu plus fort qu'à l'habitude. Il s'agissait de moi et de moi en plus de moi et je e ressemblais en tout point. Je sondais les corps et ne constatais aucune différence entre nous : nous étions bien les mêmes au niveau de l'apparence et, comme il s'agissait d'un succès, au niveau moral et comportemental aussi. D'ailleurs, que pouvais-je bien faire pour m'en assurer ? Leur raconter une blague, oui, à coup sûr. Elles allaient rire, contrairement au reste de Suna qui restait de marbre lorsque je plaisantais. J'avais des chances de trouver enfin un public réceptif. Le plus amusant était qu'elles affichaient la même mine enjouée que moi. Elles avaient d'ailleurs pris ma pose et nous nous sourions toutes les trois. Alors que je réfléchissais à un gag sous le compliment de mon entraineur, je l'entendis demander laquelle de nous était la vraie. Bizarrement, je ne trouvais pas cela drôle. C'était même niais, aussi lui répondis-je d'une puérilité à la hauteur de la question : en lui tirant la langue. Cependant, je remarquai que mes clones avaient fait de même. Je fixai le premier qui me fixait aussi, puis il regarda le second qui le regardait, puis le second et moi échangeâmes un regard. C'était incroyable. J'éclatai de rire, me pliant alors en avant. La seconde se pencha aussi légèrement en avant et frappa son genou de la main gauche à plusieurs reprises tandis que la seconde tomba en arrière à la renverse et après un léger « Ouille », l'esclaffement reprit de plus belle. Je me tenais le ventre et étais maintenant à genoux, par terre à rire, rire nerveusement, car le coup de l'amusement pur était passé. Je pris mon souffle et criai :


Stop !




Mon second clone arrêta de rire et se retrouva affalé à terre tandis que le premier respirait lourdement, bruyamment. L'air abruti, je les regardai toutes les deux, qui me jetaient le même regard amusé. Je repris mes esprits et mon sérieux et répétai les mudras nécessaires à créer encore deux autres clones, mettant mon être au service de mon chakra. Mon envie de vaincre, que ce fût le crime ou les Kaigan, cette envie qui allait au delà de ce handicap qui n'en était plus un. Ce désir de progrès et d'évolution qui m'amenait à me multiplier, cela me vint en tête. Mon premier clone aidait le second à se relever tandis que j'en créai deux de plus après avoir insufflé en mon corps une envie bouillonnante de réussir.


Achevez de frapper ce mur à coups de tête !




Ils le savaient déjà, leur passé était le mien. Aussi, mes clones prirent le chemin de leur cible et débutèrent leur travail de fou. Elles commencèrent à marteler du crâne la muraille comme des folles qu'il fallait être pour obéir à cet ordre stupide. Mais j'allais réussir, le sergent allait être surpris et c'est avec la satisfaction collée au visage que je quittai mes répliques du regard que j'accordai désormais à mon maitre du jour, à qui j'allai enseigner à mon tour. Je sautai sur place, secouant mes bras, puis fis craquer mes doigts.


J'espère que tu es prêt pour la tornade du sable ! Si tu le veux, j'imagine que tu sais qu'il s'agit d'un coup de pied. Mais pas n'importe quel coup de pied, il est un peu acrobatique. Non, il est carrément acrobatique si on est pas habitué aux coups qui nécessitent des mouvements. Cette technique nécessite d'utiliser tes deux pieds et d'avoir une bonne coordination. Regarde.


J'avançai ma jambe droite, prenant alors appui sur elle de manière évidente.


Dans cette technique, tu vas donner deux coups de pied successifs. Donc tu prends appui sur un pied, comme pour donner un coup de latte ordinaire avec l'autre jambe. Là, je prends appui sur ma jambe droite. Mon pied gauche va délivrer la première frappe, mais pour cela, je vais effectuer une rotation, voire même plusieurs, qui va donner plus de force à mon coup. Pour ça, il te faut de l'équilibre.


Je me tins alors droite sur ma jambe droite, le membre inférieur gauche ne touchant point le sol. Je la recourbai vers l'arrière, me penchant légèrement de côté. Mon index droit vint se mettre devant ma bouche et je fis signe de ne rien dire, gardant la pose durant trois secondes.


En fait, je vais le faire plus rapidement, j'imagine que tu es suffisamment à l'aise dans le combat pour tenir dans cette position. Car là, je vais tourner sur moi-même et donner le coup de pied gauche. Ensuite, j'enchaine avec le coup de pied droit. Regarde.


J'effectuai une multiple rotation sur moi même autour d'un axe bien défini puis lâchai un yoko-geri dans l'air. Pied gauche en avant, mon pied droit était déjà en train de se lever et l'élan de mon premier coup me permit d'enchainer avec une seconde attaque au moyen de la seconde guibole, qui auparavant me servait de pivot. Je retombai sur mes deux pieds.


Tu effectues une rotation et délivres un coup avec la jambe libre, en prenant soin de garder l'équilibre. Ensuite, tu sautes pendant la première attaque, mais c'est un saut discret et tu enchaines avec un coup de l'autre jambe. Individuellement, chaque geste peut sembler facile, mais l'enchainement est une autre paire de manches.


Je repris ma position sur un pied, une cuisse en l'air, relativement droite sur un axe, ne me penchant point trop sur le côté.


Il faut tout d'abord, quand tu délivres le yoko-geri, que tu restes suffisamment droit. Ne te penche pas, reste sur un axe. C'est important pour ne pas chuter de côté, surtout en pleine rotation. Reste droit quand tu tournes et là, tu pourras frapper.


D'une rotation et d'un coup, j'effectuai à nouveau la première partie de l'opération. Je m'arrêtai, guibole en l'air.


Maintenant que tu frappes, ton autre pied va devoir lui aussi frapper. Mais si tu fais ça, tu tombes au sol. Pour éviter ça, le pied qui te sert d'appui va devoir effectuer une poussée. Pas vraiment un saut, mais une poussée, pour t'élancer vers ta cible. Et une fois en l'air, tu frappes tout de suite avec le même pied qui t'a poussé en l'air.


Sans élan aucun, je me projetai en avant et, ni d'une ni de deux, j'envoyai mon second mollet frapper le vide de l'air tandis que ma première jambe restait en mouvement, effectuant une rotation pour que je pusse me rattraper avec ladite jambe. Ayant atterri, je répétai le geste du pied. Consciente de ne pas exceller dans les explications, je m'attendais à devoir répéter l'opération à nouveau.


Des questions ?




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Re: Face au mur Lun 16 Juil - 16:01
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Les trois Denya me tirent la langue et s'ensuit une petite scène entre clones qui me laisse un peu de marbre avant que l'original n'ordonne à ses larbins d'énergie d'aller continuer de frapper le mur. Je m'étire en écoutant ses explications, sentant le claquage musculaire arrivé si je ne m'échauffais pas un peu avant d'aller au casse-pipe. Parce que les coups de pieds sautés sont simples sur le plan technique, mais nécessitent une énorme force au niveau des jambes et des muscles stabilisateurs pour mettre tout le corps en branle de façon assez uniforme. Porter une frappe aérienne demande une sacré agilité pour réussir à frapper, toucher et atterrir sans se mettre en danger dans un combat au contact, je fais grise mine en écoutant les explications de Denya. Je saisis l'idée générale qui émane de ses préceptes, mais appréhende un brin la pratique ; pour quelqu'un comme moi qui privilégie un combat au sol en profitant de ma taille moyenne et de mon gabarit relativement fin pour me glisser dans les failles adverses, je ne suis pas certains que je sois en mesure d'y arriver au premier coup. Enfin, ça reste toujours une corde de plus à mon arc, c'est peut-être ça qui fera la différence lorsque je serais contre un ennemi qui ne se laisse pas avoir deux fois par le même tour.

-Non, ça devrait aller, j'espère, je crois. Je ne cache pas mon scepticisme à propos de mes compétences. Allons-y.

Et c'est à ce moment que Denya, même si une femme, a quand même une résilience physique et une endurance monstrueuses pour avoir suffisamment d'endurance musculaire pour tenir cette position sans problèmes. Là où je commence déjà à trembler à et me demander combien de temps je pourrais tenir. Il faut une frappe rotative haute au début, un coup de pied retourné par exemple, puis une frappe sauté qui se sert de l'inertie du premier assaut pour se permettre d'enchaîner. Tout est donc une question de vitesse, et de force par extension.
Je me mets en position de combat avant de projeter d'un coup de pied la jambe droite bien haut, détendant la gauche comme un ressort pour venir frapper dans le vide, sans aucun appui sur le sol. Unique problème : j'ai aussi projeté le torse vers le haut, et retombe presque à l'horizontale au sol dans un bruit de vieux piano. Je grimace de douleur en constatant que l’atterrissage est à revoir, définitivement le jeu aérien, très peu pour moi. Du moins, pour l'instant.

-Je crois que j'ai tout compris, sauf l'atterrissage. Un commentaire Denya?

Je me relève piteusement, en me demandant si je ne me suis pas cassé quelque chose.
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Sahara Denya
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Prendre pied Dim 29 Juil - 22:47
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Busujima Takeshi


Sahara Denya

Prendre pied





Il avait réussi ! Lui, Busujima Takeshi, mon contemporain blond aux yeux bleus dont la gorge, décorée d'une cicatrice, venait terminer un coup blanc qui se terminait sous ses habits, recouvert par une veste renforcée posait l'une de ses mains fortes au sol et appuyait sur lui, mobilisant ensuite ses jambes qui levèrent son corps musclé et intact qui se tenait fièrement face à moi, Sahara Denya, debout dans mes bottes fourrées, corps dans ma tenue presque intégrale qui continuait jusque sous ma veste à courtes manches, mains légèrement tendues, bras de bois croisés et sourire affiché, le vent soufflant dans mes cheveux.


Chouette !




Dans mes yeux se reflétait l'image de ce talentueux ninja pour lequel je ressentais une certaine aversion générale mais aussi une admiration momentanée qui me fit prendre une grande inspiration et expirer par le nez, ne cachant pas une certaine fierté de voir un spécialiste en ninjutsu réussir cette performance. Je me décontractai, mes mains lâchèrent mes avant-bras que je décroisai, commençant à applaudir, paumes creuses afin que le bruit résonnât sur tout le terrain. Ma main droite s'avança en avant, poing serré, pouce vers le haut. Mon visage devait rayonner. Jolie performance, Takeshi !


Jolie performance, Takeshi.




C''était une tête penchée vers sa droite qui fixait maintenant le ninja-médecin, front plissé, sourcil droit légèrement plus haut que le sourcil gauche. J'étais perplexe devant le problème à surmonter, celui de la réception et levai mon pied droit du sol pour contrebalancer le haut de mon corps, qui penchait avec mon crâne vers la gauche. Puis rotation de mon buste vers l'avant et je relevai brusquement la tête afin de ne pas le perdre des yeux. J'étais perplexe. D'une voix douce et lente, ma bouche exprima ma perplexité.


Pour ton souci d'atterrissage...




D'un élan de la cuisse, ma posture fut à nouveau normale. J'avais bien vu ce que le shinobi d'en face n'avait pas correctement effectué mais je doutais de ma compétence à expliquer correctement les choses. Il avait bien effectué le coup, mais jamais je ne m'étais interrogée sur la réception une fois la technique terminée. Si l'usage du ninjutsu n'était pas d'une grande facilité pour moi, je pratiquai en revanche le taijutsu de manière plutôt intuitive. Je n'avais jamais eu de problème avec la tornade, mais j'eusse du y penser plus tôt : ce n'était pas l'évidence-même pour tous. Mon index gauche tapota sur mon coude droit. Regard au sud. Les poteaux de frappe allaient être parfaits pour illustrer mon propos avec une version certes différente de la tornade, mais une version qui portait mieux son nom. Un signe de main suffit à dire à Takeshi de me suivre jusqu'à ces gros morceaux de bois qui n'attendaient apparemment que quelqu'un pour s'entrainer avec eux. Ils étaient libres, quelle aubaine ! Et voilà mes clones abandonnés, laissés à leur sort. Ils avaient ralenti la cadence et semblaient déjà bien en peine. Compréhensible.


Pour l'atterrissage, tu n'as peut-être pas bien noté lors de mon exemple, mais jamais une de mes jambes n'a été immobile. Elles étaient toujours toutes les deux en action. Je vais frapper de nouveau, contre un poteau de frappe, cette fois. Regarde bien mes jambes, elles sont sollicitées toutes les deux en permanence et je vais effectuer une petite rotation qui va me permettre de me rattraper.


L'engin se tenait à, stable, solide, prêt à encaisser. Son épaisseur en faisait un outil de travail précieux dont je me servais régulièrement mais qui, pour cette fois, allait me servir à mettre en évidence un aspect spécifique d'une technique de combat. Ma jambe droite se leva à la verticale et, d'un ample geste, se posa lourdement sur le sol, plus en avant que mon autre guibole. Mon corps prit appui sur cette quille et ma main droite vint se poser sur mon genou, mon bras gauche détendu longeant mon corps. Dans sa botte fourrée, mon pied gauche attendait patiemment le départ tandis que la plante de ma semelle touchait terre et que ma jambe tendue allongeait mon corps presque accroupi tel un chasseur face à sa proie.

Puis d'un effort sec, je me propulsai, cuisse, genou, mollet et pieds, tous réquisitionnés pour élever mon corps. Cuisse gauche en arrière, haut du corps droit, je tournai sur moi-même tel un début de tourbillon, mettant en mouvement bien des muscles inférieurs. Je relâchai mon jambon, élançai vivement mon jarret et administrai à l'outil un coup de pied circulaire. Puis alors que ma jambe droite s'apprêtait à frapper elle aussi, mon membre gauche commença une rotation vers la gauche et lorsque la seconde frappe fut délivrée, mon corps était déjà tourné et ma jambe gauche approchait déjà le sol, me permettant ainsi de parfaitement m'intercepter. Redressement, étirement, puis croisement de bras.



Si tu as regardé attentivement, tu as remarqué que lorsque ma première jambe a frappé, elle ne s'est pas arrêtée. Elle a commencé une rotation dans le sens inverse qui lui permettait de se tendre ensuite vers le sol. C'est une explication très simplifiée et tu te doutes bien que la jambe n'est pas la seule à participer à la rotation. Quand tu utilises la Tornade de Suna, tu dois après avoir frappé, tourner sur toi-même pour atterrir avec le pied. C'est... Comment expliquer. Il faut que ton corps se prépare à la réception et ne reste pas immobile. Si tu restes immobile une fois en l'air, tu tomberas au sol et te feras mal. Dès que tu as assené le coup, tu commences ta rotation et tends ta jambe vers le sol avant de tomber. Et pour cela, il faut sauter assez haut. Est-ce que j'ai pu t'aider ?



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Re: Face au mur Mar 31 Juil - 19:54
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Les explications de Denya sont... Confuses pour le moins, mais en saisir le sens est relativement simple. J'arrive très largement à en discerner le sens, mais si elle me demandait de répéter ce qu'elle venait de me dire, ou alors de lui expliquer, je serais foutrement incapable de lui en parler. Assez étrange comme sensation, probablement parce que je ne suis pas habitué à son vocabulaire technique, après tout c'est une experte en combat au contact alors que je suis spécialiste de l'infiltration. Ce serait injuste de lui reprocher d'être compétente dans son domaine, ce serait plutôt à moi de me blâmer mon manque d'expérience en matière de taijutsu. Qu'importe, je fais craquer mes doigts et m'apprête à essayer une deuxième fois.

-Ok, si je saisis bien les choses ; je dois rester en mouvement constant, et me servir de mon inertie pour regagner une position de combat stable. J'ai horreur de ça.

J'ai la sensation qu'il faut une vitesse folle pour achever ce résultat, mais si elle peut le faire alors moi aussi : je suis un ninja de Suna, de rang A de surcroît, j'ai tué, été tué et ait été jusqu'au bout du monde au nom du village, ce n'est pas un pauvre coup de pied qui va m'arrêter. Je me mets en position de combat avant de lancer le premier coup de pied, profitant de mon élan pour bondir de l'autre jambe et porter un second coup, je cambre le dos et contracte tout ce qui peut l'être au dessus de la ceinture, je pivote sur moi même et ramène une jambe en avant. J'atterris sur un pied avant de retrouver l'équilibre et me retrouver en position initiale après un bref acrobatie. Je respire, j'ai réussi. J'éponge la goutte de sueur sur mon front, c'était coton, ça lui semble peut-être facile pour elle, mais pour moi c'est un exercice de coordination.

-C'était mieux comme ça?
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Pied de tête Lun 27 Aoû - 3:10
Sahara Denya

Busujima Takeshi


Sahara Denya

Pied de tête





Bravo ! Un beau geste exécuté avec brio venait d'être finalisé sous mes yeux. Un coup porté avec puissance et une coordination du corps idéale, une mobilisation de tous les membres nécessaires, la concentration de Takeshi était bonne sans être poussée à son paroxysme car ce que je venais de lui enseigner était tout à fait à sa portée, mais l'effort était là et avait payé. Grâce à lui, il maitrisait maintenant le coup de pied appelé Tornade de sable. Lui qui était spécialisé dans l'infiltration avait maintenant ce moyen simple de surprendre l'adversaire. En effet, venant d'un espion maitre en l'art de la filouterie et de la fourberie, un genre de roublard, il était surement plus probable d'imaginer s'immuniser contre le poison ou les projectiles que contre un véritable coup de pied.


C'était mieux comme ça?




Je tendis le pouce vers le haut en signe d'approbation. Toutefois, c'était a dernière chose que je lui enseignai aujourd'hui. Dernière, car une idée me vint qui pouvait permettre la destruction du mur. Une idée bête, mais bête, simpliste, mais qui pouvait fonctionner. Une technique nullement subtile, mais je n'étais pas réputée pour ma finesse et ma sophistication, mon image ne risquait pas d'être ébranlée profondément.


Tu as réussi, c'était bien joué, je n'ai rien à redire ! Bravo, vraiment. Par contre, je sens que le sergent pourrait débarouler à toute berzingue pour voir où en et ma punition, donc je vais me remettre aux coups de boule. En plus, je viens de penser à un moyen de réussir à vaincre mon adversaire. Merci encore pour m'avoir appris à créer ces clones, mais je m'y remets. À plus !


Pointe, demi-tour sur moi-même. Mes duplicatas étaient toujours affairées à frapper mais comme je l'avais été, elles étaient fatiguées, voire épuisées. Selon certains sages, la patience permettait à un homme de faire cuire un caillou assez longtemps pour qu'il fût en état d'être bu mais dans mon cas, le caillou n'était pas à boire mais à fracasser. Détruire un élément d'architecture, voilà qui pouvait valoir plusieurs semaines de cachot, au bas mot. Tant pis, telle avait été la sentence d'un militaire peut-être trop zélé. La vue de mes copies me conforta dans cette idée : il fallait absolument que je exécutasse mon idée. Jamais il n'allait être possible dans mon état de mettre plus à mal cet amas bâti qui était certes marqué et fragilisé par mon intervention mais qui pouvait encore résister à bien des assauts.


Je vous rejoins !




À plusieurs, je pouvais l'avoir. Il était amusant de penser qu'en raison de la présence de mon chakra dans ces clones, ils étaient en réalité moi-même. Je pouvais m'observer me faire mal au crâne ! Un spectacle d'une telle intelligence laissait songeur, non ? La première me fit comprendre qu'il ne restait plus énormément de coups à donner, mais la cadence avait bien ralenti, ce que je comprenais. J'avais fait la même chose à leur place. Mais cette fois, je me réservais pour un coup de tête unique. Je ne devais rien rater, car la dépense en chakra allait ne pas aider ma caboche, elle qui avait déjà bien souffert. Laissant mes associées continuer leur effort, j'effectuai un coup de boule dans le vide. Puis un autre. Mon attaque devait être efficace et le mouvement devait donc ne pas être pris à la légère. L'exercice du geste était alors une étape capitale. Ne pas mobiliser que le cou, mais se servir du corps entier, ne jamais oublier cela pour un bon coup de tête d'une telle ampleur. Le buste accompagnait la tête qui ne devait pas être seule à frapper. Si les différentes parties de mon tronc étaient solidaires, alors la puissance de frappe n'allait pas résider de la force du cou mais aussi du buste, des abdominaux et, selon le mouvement, des jambes. La contribution de membres insoupçonnés s'avérait un renfort considérable. Je répétai alors, brassant l'air, la chorégraphie de ma prochaine technique. Je mis ma force dans mon buste et pliai la jambe gauche, qui vint derrière la jambe droite. Je m'élançai en avant, passant la force de mon buste à mon crâne, le tout soutenu par les guiboles qui ajoutaient un élan puissant. Puissant, mais pas suffisant. Je le sentais, ce geste, même allié à la force herculéenne, n'allait pas suffisamment affecter l'édifice. Il manquait à cela une composante. Je devais absolument trouver quelque chose qui fît la différence. Un ressort, peut-être ? Ce n'était pas une si mauvaise idée. Une longue prise d'élan ? Cela pouvait servir, mais ne constituait tristement pas d'apport suffisant. Cependant, je pouvais aussi, simplement, ajouter à l'attaque du chakra taijutsu. Certes, la dépense en énergie était considérable, mais de cela dépendait le résultat. C'était ainsi que je pouvais clouer le bec à un certain sergent instructeur.

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Tout dans la tête Mar 11 Sep - 0:29
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Busujima Takeshi


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Tout dans la tête





J'avais répété ce mouvement et laissé mes clones continuer à frapper comme des folles. Le sergent était un grand malade qu'il fallait interner car il n'allait rien gagner à tenter d'ainsi m'abimer, à moins bien sûr que l'élaboration d'une technique à même de faire s'ébranler une architecture ne fût son idée, auquel cas présenter ce devoir comme une punition n'apportait strictement rien au but recherché. Non, j'en étais certaine, il voulait m'éprouver et me faire taire pour insubordination. Soit, je ne comptais pas désobéir, mais trouver un moyen efficace de se sortir de cette situation victorieuse était une perspective plus réjouissante que l'échec et la répétition de ce coup de tête ultime que je souhaitais donner était le seul moyen d'offrir une performance suffisante. Jambes échauffées, je m'assurai qu'elles étaient parées, car je n'allais délivrer que deux coups. Pour le premier, j'allais simplement charger à l'aide de la force herculéenne dont j'étais dotée et le suivant allait être spécial, gorgé de chakra. J'ignorais si cela pouvait fonctionner, mais sans essai, je n'allais parvenir à rien et j'avais suffisamment confiance en moi pour espérer le succès. Frappant l'air, je voulus m'assurer d'avoir gravé le mouvement dans mon corps et qu'aucune tentative dans le vide n'était ratée. Un élan apporté par les cuisses et les mollets qui soutenaient tout le corps, je ne me faisais à vrai dire par de réel souci concernant le bas du corps, mais je craignais de trop mettre à profit mon cou, aussi demandai-je à un clone de l'observer et d'analyser mes mouvements. Ce double-ci disparut et je pus savoir que les gestes que je souhaitais faire étaient bien exécutés. Aussi, je répétai une ultime fois de manière concrète en m'élançant, crâne le premier, contre ce solide obstacle, frappant tel Heraclès devant terrasser Cerbère. Mon extrême endurance me permit d'absorber le choc. J'étais prête. Je commençai alors à réunir du chakra, une petite quantité. Puis une plus grande quantité.

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Lever la tête Mar 11 Sep - 0:36
Sahara Denya

Busujima Takeshi


Sahara Denya

Lever la tête





Les miennes arrivaient vers la fin. Bientôt, les deux-cents coups de boule allaient être atteints et moi, je concentrai mon énergie en direction du haut du corps. Lentement, car je n'étais pas habituée à ce processus, je faisais fluctuer mon chakra vers ma tête, observant mes doubles s'acharner presque inutilement. Si je maitrisais suffisamment mon chakra pour me servir du kai, je n'avais jamais mobiliser mon énergie en un endroit particulier de mon corps et l'exercice était différent. Je sentais l'énergie se déplacer et monter, prendre de la hauteur et s'accumuler. Je ne commençai pas à avoir mal à la tête mais à avoir le tournis. Le taijutsu m'habituait à des efforts musculaires, surtout, mais cette fois-ci, la technique, sans doute déjà existante mais dont je n'avais jamais entendu parler, allait être l'occasion d'exercer ma maitrise du chakra, ce qui ne pouvait me faire du mal dans l'optique de l'utilisation à l'avenir du ninjutsu. Je m'étais jusque là reposée sur mes poings et mes pieds, négligeant les vrais arts ninjas, dans le fond, alors que l'espion qui m'avait enseigné la création de clones maitrisait des techniques de ninpo utiles, selon ce que je savais. J'avais eu l'occasion de me pencher sur son dossier lors de cas peu fameux dont je préférais ne pas me souvenir, mais il n'avait pas toujours été un Sunajin raisonnable.

Et moi qui comptais jouer de l'harmonica ce soir, en plus d'être fatiguée, j'allais avoir la tête ailleurs. Il semblait que mon passe-temps allait attendre le lendemain, car je ne me débrouillais pas de manière optimale, je commençai à avoir mal à la tête. Peu rassurée, je me concentrai lentement sur mes membres, les mobilisant à nouveau et frappant l'air à plusieurs reprises. L'accumulation d'énergie dans mon crâne, selon l'un de mes doubles, n'avait pas affecté mes gestes. Tant mieux. Puis mes duplicatas cessèrent de frapper. L'une d'elles mit une main au front et toutes me regardaient l'air peiné et soulagé.



Nous te laissons la suite.




Les fausses Denya disparurent et ne restait que la vraie. J'eus alors le décompte : il ne restait qu'un coup à délivrer. Un seul.

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La tête haute Mar 11 Sep - 0:40
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La tête haute





J'avais concentré dans ma tête une forte quantité d'énergie que je craignais de ne pouvoir maitriser, mais je ne relâchai rien et fis tout pour garder le contrôle. Car sans contrôle, je ne pouvais arriver à rien. Je respirais calmement, consciente de l'air inspiré et expulsé par mes poumons. Je sentis mes épaules et le chakra qui continuait à affluer, puis ma colonne vertébrale, ma poitrine, mon menton et chaque partie du haut de mon corps. Je réunis l'énergie, la menant à l'avant de mon crâne, l'accumulant là où allait avoir lieu l'impact. Ma respiration restait calme tandis que le flux était acheminé en une localisation précise. Les yeux tournés vers le ciel, je ne regardai rien de particulier, ignorant presque le bleu qui flottait au-dessus du village. Mes forces étaient réunies, j'avais accumulé, selon moi, suffisamment de chakra au niveau du front. Maintenant, faisant face au mur, je pliai les jambes, concentrai ma force dans l'intégralité de mon corps, contractai les abdominaux et m'élançai de ma force d'Hercule sur la construction, le chakra renforçant mon élan, mon effort, la puissance de mon coup, puis vint l'impact. Mon énergie fracassa la brique, fragilisant alors le tout, déjà bien abimé par les clones, puis mon crâne suivit, avec la même force, attaquant le mur, sur lequel j'avais élancé mon corps au moyen de ma vitesse supersonique, qui me permit de défaire l'union solide entre tous les éléments qui cédèrent éclat. Dans un craquement, la muraille se fissura et cette fissure grandit puis connut des embranchements et finalement, la construction vola en éclat. Ma tête traversa la pierre, séparant les blocs qui s'écartèrent, partant loin, haut, dans toutes les directions, tels des rochers soufflés par une explosion. Je passai à travers la barrière érigée et mes cheveux se salirent à cause de la poussière qui envahit ce coin du terrain.

Debout devant la destruction, j'avais été sauvée par mon endurance extrême et me tenais, fière, croisant les bras alors que débaroulait, furieux, le sergent instructeur. L'oeil vif, la mâchoire serrée, il était de l'autre côté de plus rien et me fixait d'un regard méchant tandis que je lui souris, debout devant mon succès.


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