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Party like tomorrow is the end of the world [Libre]

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drink! drink! drink!



Akihiko & everyone


La vie de Shinobi n’était pas réputée pour être de tout de repos, et ça, les civils le confirmaient bien souvent. Alors qu’eux vaquaient à leurs simples occupations, comme vendre des herbes et autres consommables, les susmentionnés étaient rarement dans l’enceinte de leurs nations respectives pour accomplir une mission donnée par un commanditaire quelconque – encore que, bien souvent, il s’agissait du Kage en question. Aussi, ils avaient peu de temps pour décrocher réellement car même lorsqu’ils n’étaient pas en missions, d‘autres tâches leur étaient imposées. Surtout pour les hauts gradés. Ces derniers, bien souvent politiciens et autres piliers de tel axe du gouvernement, ne pouvaient réellement s’octroyer de vacances ou de jours de repos. Aussi il n’était pas rare de voir certains se tuer à la tâche, en oubliant même de dormir et de manger. Le don de soi, la dévotion… Des valeurs aussi belles que nobles, mais à trop pousser cela pourrait bien signer leur mort.
Certains poussaient même les limites du don de soi. Patriotique au possible et n’ayant d’yeux que pour sa nation, Akihiko ne savait même plus ce que c’était que de dormir chez lui, dans son propre – mais ô combien vide – lit. Il lui arrivait trop fréquemment de s’endormir à même son bureau, la tête ensuite cachée par les piles de papiers accumulés. Senshi, bien que sévère et autoritaire, n’en restait pas moins être humain à la sensibilité particulière. Il était fier de son Haut-Conseiller mais lui reprochait son acharnement. Il était certes efficace mais comment pourrait-il faire si celui-ci venait à lâcher son dernier souffle au bureau ? Il ne pourrait jamais le remplacer.

La lune était pleine et haute, ce soir-là. Un soir comme les autres, en somme. Ou presque. Pour une fois, le blond était quasiment à jour dans ses dossiers. A vrai dire, Morphée n’avait été que présent pour lui ces derniers temps et sa moyenne de sommeil ne devait pas être loin des trois heures par nuit. Cerné comme jamais, bien plus pâle que quiconque vivant dans ces pays nordiques et froids… Il n’avait vraiment pas bonne mine et ses proches commençaient à s’inquiéter pour lui. Tous lui disaient de se reposer, de prendre au moins deux ou trois jours de congés… Mais il n’en avait cure.
Le travail était là et devait être fait. S’il ne le faisait pas, qui s’en occuperait ? Personne. Voilà pourquoi. Il ne pouvait certainement pas faillir à sa tâche, au risque que la réputation de Suna en pâtit. Il était évident que cela ne pourrait en rien affecter cette même réputation, mais l’abnégation de cet homme l’emportait  envers et contre tout. Il avait pour objectif de redorer le blason de la Sainte Patrie, de prouver au monde entier qu’il ne faut surtout pour la sous-estimer. Aussi se donnait-il les moyens pour y arriver… Et il y arriverait, quitte à devoir mourir pour elle. Il s’agissait en quelque sorte de sa deuxième femme – à la différence que celle-ci n’était pas prête de mourir. Pas tant que lui et le Serika seraient en vie.
A un moment donné, le Kayaba s’octroya une courte pause. Ce faisant, il se leva et se dirigea nonchalamment sur le balcon aux barreaux sculptés d’un bois blanc. Le regard perdu par-delà les dunes éclairées par son amante la lune, son esprit se retrouva submergé par un flot de pensées continu, sempiternel et incessant. Si bien qu’il ne sentit pas même son cher Kazekage pénétrer dans la pièce. Ce dernier apposa sa main sur l’épaule du Haut-Conseiller qui ne broncha pas et se retourna lentement.

« Akihiko, le salua Senshi. Peut-être devrais-tu faire une pause. Tu vas nous claquer dans les jambes à ce rythme et personne ne veut ça, lui dit son supérieur d’un sourire et d’une voix bienveillants. Dans ses mains se trouvaient deux fines coupoles et une bouteille de Saké. Il déversa le liquide tant apprécié des deux politiciens et tendit son dû à son ami, accompagnant son geste d’une cigarette gracieusement offerte. Il alluma les deux et s’enquit de trinquer.
- Merci, Senshi. Il but un gorgée et tira une latte. Mais le travail se doit d’être fait. Si ce n’est pas moi, qui s’en occupera ? Il est hors de question que tu prennes la relève alors que je me repose. Cette tâche m'incombe et je la mènerai jusqu’au...
- Et si tu meurs, Haut-Conseiller, qui devra gérer  tout ce sur quoi tu règnes d’une main de fer ? Qui me sera d’une aide irremplaçable ? Qui se chargera de préparer nos plans de conquêtes, de me donner des conseils d’or, de m’épauler dans mes choix plus ou moins moraux ? Qui se chargera d’étudier l’alchimie et les possibilités des équipes ? Qui pourra enfin recadrer les ninjas les plus récalcitrants ou ceux faisant preuve d’une trop grande insubordination ? Dit le Kazekage. La rhétorique cinglante étant une de ses spécialités, il n’hésitait pas à s’en servir ; principalement pour manipuler la populace, mais aussi pour faire réfléchir ses proches, et plus particulièrement son vieil ami. A l’instar d’Akihiko, il tira à son tour sur sa cigarette et termina sa coupole. Nous, Serika Senshi, en la qualité de Shodaime Kazekage, t’ordonne de prendre congés et de partir te ressourcer bien loin de toutes tes responsabilités, soient-elles liées de près ou de loin au village ! Scanda-t-il alors, pour enfin sortir une lettre officielle de sa poche et d’y apposer sa signature en chakra dessus. »

La décision était donc irrévocable. Sans laisser le blond répondre, il s’éclipsa de la pièce, le laissant lire cette fameuse lettre…
A présent devant le fait accompli, le Sunajin n’avait plus le choix. Il termina néanmoins le dossier sur lequel il travaillait avant de prendre sa pause, rangea ses affaires et gagna ses propres appartements. Quoique frustré de ne pouvoir travailler comme bon lui semblait, une part de lui-même – qu’il ignorait – remercia son supérieur d’avoir agi de la sorte et de le forcer de prendre un réel repos. Dormir aussi peu sur une aussi longue période n’était pas bon et cela commençait à se répercuter sur son corps. Il s’agissait de ne sûrement pas oublier le cancer qu’il se trimbalait depuis maintenant des années…

~o~


Akihiko se réveilla après avoir fait le cadran. Il ne savait trop quoi faire pendant ses vacances forcées, aussi reprit-il la lettre que lui avait glissé Senshi et la parcouru dans sa globalité. Il y avait quelques coupons à déchirer tout en bas, avec une adresse. Une invitation à une soirée ultime où l’alcool coulait à flots ? Son visage s’illumina : il y avait longtemps qu’il ne s’était pas réellement désinhibé. Ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée qu’aller se ressourcer, finalement. Le Haut-Conseiller pacqua ses affaires, enfourna tout dans un sac de voyage – sans oublier son fidèle katana, un cadre ainsi que quelques cierges – et se mit en route pour la destination toute indiquée : la côte verdoyante des sources chaudes !
Cela lui rappelait des souvenirs. Tiraillé entre de bons ou de mauvais, il ne saurait trop se décider, aussi décida-t-il simplement de les considérer comme de simples erreurs de parcours et de ne pas trop leur donner de crédit. Ah, sacré Akrillo…
Après quelques jours de marche, seul, Akihiko arriva à destination et chercha le lieux de vices et de déboires grâce aux panneaux. Une douce musique vint chatouiller ses tympans, puis des rires et des chantes. Une lumière un peu plus forte que les autres attira également son attention. Ainsi il put déceler les décorations festives qui entouraient l’établissement gigantesque. Une chose était sûre : il ne risque pas de s’ennuyer. Sans se préoccuper des nombreux regards qui se posaient sur lui ou des murmures qui pouvaient le concerner, il pénétra en ce lieu sain et s’accorda pour d’abord se mettre seul à une table. De là, différents barmen et barmaids s’affairaient à prendre les commandes des clients – civils comme Shinobi de tout horizon – et, selon ce qu’ils prenaient, leur offraient un chapeau. Avant de faire son choix, le blondin regardait ce que chacun prenait et quelles étaient les chances pour qu’on leur offrît un couvre-chef. Finalement, ce fut à son tour.

« Une de vos cuvées de bière spéciale qui donne droit au chapeau, demanda-t-il simplement, un large sourire aux lèvres. »

(c) AMIANTE



Spoiler:
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La semaine, les soldats se lèvent à des heures improbables, travaillent par périodes de douze heures minimum avant de s'effondrer dans un lit pour quelques temps avant de se faire traîner de force hors des baraquements pour de nouvelles corvées. Durant les jours de congés ils comatent comme des marmottes, boivent comme si c'était la fin du monde, s'envoient en l'air comme si c'était la dernière fois qu'ils pourraient jamais toucher à une femme et mangent comme s'ils n'allaient plus jamais revoir un bol de riz. Entre deux périodes de repos quasi-orgiaques ils se surprennent à imaginer à quoi va ressembler la prochaine pause, à quel point leur solde va se diluer dans l'alcool et les pourboires accordées aux colombes qu'ils défraîchissent, jusqu'à ce qu'un instructeur ne débarque pour les faire redescendre sur terre. La simple pensée d'un verre de saké suffit à ce que certains perdent le contrôle et dérivent loin du continent, vers les cieux à la recherche d'un pauvre spiritueux de bas étage, quitte à dévorer des fruits pourris.
Je suis en permission. Je suis encore sobre, je n'ai pas connu l'étreinte d'un homme depuis que j'ai quitté l'Empire et mon estomac est vide. En toute logique ce sont mes trois problèmes du moment, même si pour une raison hautement traditionaliste, je ne vais en avoir que deux sur les bras ; mon mari mérite ma fidélité, même si ce n'est pas le meilleur, sa personne se rapproche le plus de ma définition de l'homme parfaite. Aussi, quant à justifier la raison de ma présence ici, l'être humain a besoin de se reposer de temps en temps, il n'est pas normal d'enchaîner campagne d'espionnage sur campagne d'espionnage indéfiniment.
A une table, le haut conseiller de Suna. Je jette un œil brièvement à ma tenue ; mon uniforme est propre, repassé et bien ajusté, je peux aller le voir sans l’embarrasser. Même si quelque part, je trouverai cela osé de partir ainsi à sa rencontre dans une tenue aussi peu... Cérémonieuse pour dire le moins. Je commande un verre au bar.
Nos regards se croisent. Je le salue d'un signe de tête avant de rester sur ma boisson. S'il ne souhaite pas ma présence, je ne vais pas l'importuner ici, surtout que lui aussi a ses raisons d'être ici, je ne vais pas m'incruster devant lui en permission quand même, déjà que je le colle en mission.
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Party like tomorrow is the end of the world

J'avais eu envie de faire découvrir les Grandes Forêts à Kuragari... C'était sympas. Ça changeait. Le paysage était beau, la température était ni trop froide ni trop chaude, de ce que j'avais vu c'était pas trop dangereux et j'avais entendu dire qu'une fête s'y déroulait. J'étais persuadée que mon mentor adorait les fêtes alors j'avais voulu le traîner avec moi pour fêter la formation de notre équipe, néanmoins, j'avais tout fait pour lui cacher. C'était une surprise. Je lui avais dit que je voulais lui montrer quelque chose en dehors du village et que j'étais sûre qu'il allait adorer. Bon, j'avais quand même fait des efforts au niveau de ma tenue vestimentaire puisque j'avais mis un yukata bleu et que j'avais détaché mes cheveux, je savais que ça pouvait me trahir, mais j'espérais qu'il n'allait pas trop y prêter attention... Et puis, j'avais quand même le droit de bien m'habiller...   Même les shinobi pouvaient passer du bon temps ! D'autant plus que j'avais entendu dire que c'était un gros truc et qu'il y aurait plein de monde, ce qui rendait la chose plus amusante.

La route avait été plutôt longue parce que je ne m'étais jamais rendue sur les lieux et que je ne connaissais pas très bien ce territoire, ni ses habitants, raisons pour lesquelles j'avais camouflé mes armes habituelles sous mes vêtements. Néanmoins, nous n'étions pas venus pour nous battre, enfin pas que... D'ailleurs, après quelques heures à tourner en rond, j'avais réussi à trouver l'endroit où avait lieu le festival. De la musique flottait dans l'air et les nombreuses décorations présentes me permettaient de dire que je ne m'étais pas trompée. Je me retournais donc en direction de mon nouveau coéquipier, chassant une mèche qui me gênait, puis je lui souris avant de prendre la parole d'une voix enjouée.

- Alors, content ? Je suis sûre qu'on va bien s'amuser !

À ces mots, sans laisser le temps à l'Uzujin de répondre, je saisis sa main pour tenter de l'emmener avec moi, de grès ou de force, faire le tour de ce qui devait être un superbe festival...
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an irish pub song



Akihiko & everyone


Feignant la solitude, ainsi assis à sa table, le Haut Conseiller de Suna ne s’attendait pas spécialement à croise quelque visage connu en ces lieux. Les chances néanmoins grande en vu de l’envergure et l’ampleur de l’événement, il se disait que croiser une personne relativement proche ne saurait être qu’un vilain coup réservé par son vieil ami le destin. Celui qui faisait pertinemment en sorte que rien ne se passât comme il l’aurait voulu. Fatalement, ce qui devait arriver arriva. Alors qu’on venait de lui apporter sa boisson – et son chapeau ! - voilà qu’il apercevait une Kunoichi qu’il ne connaissait que trop bien, depuis maintenant plusieurs années. Une indépendante ô combien fidèle et loyale qui ne le trahirait pour rien au monde. Il arqua un sourcil, pensant de prime abord qu’elle ne l’avait pas remarqué. Elle s’installa ensuite au comptoir et sembla commander sa boisson. Puis elle se retourna et lui fit un hochement de tête. En gentleman qu’il était, le Akihiko le lui rendit et, d’un signe de la main , l’invita à sa table… bien trop grande pour lui seul.
En attendant, il ne toucha pas à son verre ; la politesse qui faisait de lui la personne respectable qu’il était lui intimait profondément de ne pas y toucher tant qu’elle ne l’aurait pas rejoint. Une fois chose faite et, avant même de lui adresser ne serait-ce qu’une parole, il trinqua avec son employée dans un tintement cristallins. Finalement, il plongea son regard océan dans le sien, approchant même son visage afin de pouvoir lui chuchoter quelques mots sans que quiconque ne pût les entendre.

« Avant toute chose, Nobushi, je souhaiterai qu’exceptionnellement tu me tutoies. On ne sait pas qui est susceptible de venir en ces lieux… Souffla-t-il. Il se redressa et prit une lampée de son breuvage. Autrement… Il reprit une voix normale. Que viens-tu faire en pareil endroit ? Je dois bien t’avouer que ta présence me surprend, quand bien même cela soit agréable. Termina-t-il d’une voix enjouée. »


.oOo.


Kuragari était heureux d’être ainsi pris à part avec Haruka afin de quitter le village. Même s’il ne connaissait pas vraiment le lieu de leur visite – et ce, malgré les indices laissés là inconsciemment par Haruka, comme ses habits de fête… - il était on ne pouvait plus impatient d’arriver à destination. Pour une fois qu’il allait enfin voir autre chose que les tourbillons et les marrées ! Contrairement à sa sensei, il s’était habillé comme à son habitude (pour une fois qu’il était vêtu, d’ailleurs). EN revanche, même s’il n e savait pas où ils allaient finir, en voyant Haruka aussi joliment habillée, il avait décidé lui aussi de prendre des changes. « On sait jamais », se disait-il…
Après quelques jours de voyage, voilà qu’ils arrivèrent au niveau des Grandes Forêts du Centre. L’homme de Glace ne s’était jamais aventuré aussi loin de son pays natal, autant dire que cela avait son petit effet sur lui. Pire que ça : il était silencieux et n’avait pas encore ôté ses habits !
Peu de temps après, voilà qu’ils pénétrèrent en un petit village ô combien illuminé et aux allures festives. De la musique chatouilla alors ses jeunes tympans. IL était venu le temps d’impressionner ces dames ! En moins de temps qu’il n’en fut pour le dire, le voilà prêt à danser, comme s’il avait Jashin dans ses veines. Un sourire satisfait – quoique niais – aux lèvres, il continuait de suivre la jeune Uzumaki qui lui demanda s’il était content. Quelle question !

« Oh que oui ! S’exclama-t-il alors que son amie venait de lui prendre la main pour le mener un peu plus loin, là où la musique se trouvait être plus forte. »

Finalement, voilà que le duo pénétra dans un bar géant, lieu où devait se dérouler le festival. Il comprenait mieux les habits de son ancienne élève  dans l’option « bêtises en tout genre ». Les deux semblèrent attirés par le bar et Kuragari, lui, jetait des regards par ci par là. Curieux ou à la recherche d’une nouvelle bêtise à faire ? Probablement les deux.
Akihiko, de son côté, ne cessait de s’entretenir avec Nobushi lorsqu’une chevelure un peu trop rouge vif à son goût ne vint lui frapper dans l’oeil. Comme par réflexe, par automatisme, ses yeux tiquèrent et son sourcil droit s’arqua. Que pouvait-elle bien faire là ?! Aussi croisa-t-il le regard du Genin d’Uzushio qui, il l’espérait, n’allait pas en toucher quelques mots à cette dernière. IL avait tout sauf envie de lui parler pour l’heure…

« Dis Haruka… L’interpella-t-il en tirant sur sa manche. J’ai le droit de prendre une bière ? J’veux le chapeau ! Brailla-t-il, tout content.  Puis il jeta de nouveau un regard vers le blond qu’il avait vu juste avant. Pis c’est qui la blondasse là-bas ? J’crois qu’il t’a dévisagée tout à l’heure. Il dégage un truc, j’sais pas quoi, mais à mon avis tu devrais faire gaffe, j’voudrais pas qu’il profite de ton boule avant moi t’sais, lâcha-t-il le plus naturellement du monde, admirant toutes les tenues de chaque invité. »

(c) AMIANTE



Tenue de Kuro:
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Je me glisse jusqu'à la table du haut conseiller avec mon verre, sans piper mots nous trinquons à notre rencontre fortuite, l'alcool me réchauffe la gorge avec une brutalité trahissant une longue abstinence, même si des années passées à boire confèrent une certaine résistance au tranquillisant le plus connu de tout les hommes. Son excellence vient me chuchoter quelque mots à l'oreille qui m'arrachent un sourire, craindrait-il pour son anonymat? Ou alors est-il simplement en quête d'une ambiance plus détendue? Sans doutes les deux, qu'importe, le reste de la conversation se recentre sur des sujets plus mondains et sa dernière question est on ne peut plus directe. J'ai un sourire, comme d'habitude et remplit nos deux verres avant de répondre à ses questions, et d'accéder à sa demande.

-Avec joie mon ami. Je sirote timidement ma boisson. J'ai pris congés, aussi j'ai décidé de venir profiter de mes vacances dûment méritées en faisant ce que tout bon soldat en permission se doit de faire ; tester tout les alcools du pays, et pourquoi pas commettre quelques excès si la passion est au rendez-vous. Je m'étire, faisant craquer mon dos au passage. Rares sont les moments de pause ici bas, alors je les mets à profits quand l'occasion se présente. Et toi? Qu'est-ce qui t'as attiré ici? Les femmes, l'alcool, la musique? Tout à la fois?

Sa réponse déterminera probablement une partie de notre soirée, je l'aie toujours trouvé un peu fin, et je me demande très honnêtement à quel point il peut tenir l'alcool. A Suna il n'y a pas beaucoup de plantations, je me demande s'ils ont l'habitude de l'alcool et dans quelles proportions surtout. Voir le haut-conseiller rouler sous la table, groogy est une image qui ne peut s'extraire de mon esprit, et je serai bien tentée de savoir si au contraire c'est lui qui me rejoindrait au sol, ou si j'aurais loisir de le regarder de haut lorsqu'il tombera. Par contre qu'il n'imagine même pas me faire danser ; je suis une kunoichi pas une comédienne.
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C'est la fête

∆ Feat. Plein de monde ∆



Voilà bien une mission originale qu’allait devoir accomplir Takeda. Dans les faits, cela n’avait rien de très déroutant. Filature et protection d’une cible à distance. Autant dire qu’en soit ce n’était pas la joie. Ce qui changeait de l’ordinaire, c’était que la personne à surveiller n’était autre que le Haut-conseiller de Suna, à savoir Kayaba Akihiko. Pour une raison qui échappait à l’amnésique, le Kazekage lui avait demandé de prendre congé pendant quelques temps. Des vacances amplement méritées avait-il expliqué. Vrai ou pas, Takeda s’en moquait car à lui aussi le dirigeant suprême de Suna avait demandé quelque chose: suivre le Conseiller. Pourquoi ? Pour sa propre sécurité lui avait expliqué le chef du clan Serika. Obéissant, notre homme avait accepté sans poser plus de questions. De toute façon, c’était son devoir et il ne comptait pas s’y dérober.


Takeda rentra chez lui pour prévenir sa femme qu’il serait absent durant les jours à venir. Resté vague sur les détails de sa mission, il quitta sa famille pour rejoindre les geôles du village. Si le sunajin voulait s’assurer de sa discrétion, il devait y mettre les formes. Après être allé voir le légiste, il demanda qu’on lui remette le cadavre d’un prisonnier, mort peu de temps auparavant. Cela tomba sur Maomoru Kaizen, un mercenaire qui s’était fait attrapé un mois plus tôt. Visiblement, son passage dans les prisons de Suna avait été de courte durée. En ayant recourt à l’une de ses plus sordides technique, l’amnésique s’empara du visage du cadavre pour en faire le sien. Devenu Maomoru Kaizen, il enfila la tenue qu’il portait lors de son arrestation et s’apprêta à partir.


Quand le Haut-conseiller quitta le village, Takeda se mit sur ses traces. Comme il connaissait bien la signature de son supérieur, il pouvait se permettre de le traquer plusieurs kilomètres en arrière. Impossible pour Kayaba de le repérer et c’était bien le but. Le voyage dura plusieurs jours et fatigua notre homme. Voyager n’était pas très éprouvant en soi, mais le faire en traquant était d’un tout autre niveau. Lorsque les deux sunajins arrivèrent à destination, l’espion décida de prendre de l’avance. Comme il connaissait déjà l’endroit où allait se rendre le Conseiller, il fut aisé pour lui de le prendre d’avance.


Un bar ? Takeda n’aurait pas pensé que le Haut-conseiller de son village viendrait ici. Il y avait une bonne animation, certes, mais il avait toujours pensé qu’il appréciait les choses plus raffinées. Après tout, les apparences ne font pas tout, l’amnésique était bien placé pour le savoir. Sans perdre de temps, il s'installa directement au bar et commanda une bière brune. Il se moquait bien du chapeau, il devait juste passer pour un pilier de bar comme un autre. Avachi sans la moindre classe, il commença à boire, le regard perdu dans le vide. Il n’avait pas besoin de ses yeux pour repérer le Conseiller.


Quand ce dernier entra dans l’établissement, Takeda le regarda entrer, comme bon nombre de personnes. Il n’était pas n’importe qui et même ceux qui ignoraient son identité admiraient sa prestance. Autrement dit, pour se fondre dan la masse il devait faire comme les autres et le regarder d’un oeil. Il retourna vite à sa bière. La position du sunajin était avantageuse, parce chance sa cible s’était installée à une table sur sa gauche. L’épier de temps à autre serait discret et c’était une bonne chose.


Une femme que l’amnésique ne connaissait pas s’avança vers Kayaba. Son visage ou sa signature ne disaient vraiment rien à Takeda mais à voir le comportement du Haut-conseiller, il devait la connaitre. Bien, cette femme n’était pas une menace à priori. Bien, très bien. Pourvu que cela continue ainsi.


Malheureusement non, le statut quo ne régna pas longtemps. A seulement quelques mètres de l’espion deux jeunes gens attirèrent son attention. L’une était sobre et l’autre on ne peut plus exubérant. Des Uzujins ? Que faisaient-ils ici ? Cela avait-il un rapport avec Kayaba ? Non, aucune chance, ce jeune effronté ne semblait même pas le connaitre. Ceci étant, son comportement était celui d’une personne qui s'apprête à faire une connerie. Aller chercher des noises au Conseiller par exemple. Cela ne devait pas arriver. Tout en soupirant de façon ostentatoire, le faux mercenaire posa sa large main sur l’épaule du garçon.


« Cette blondasse c’est une vraie petite salope gamin, dit-il l’air éméché. Tu vois cette cicatrice ? Hein tu la vois ?!? Bah c’est sa faute, expliqua le sunajin en tapant sa choppe contre le bar. Franchement oublie le, c’est un démon ce type, il est surpuissant... En même temps c'est le Haut-conseiller de Suna Kayaba Akihiko »


Alors qu’une barmaid passait à proximité, le mercenaire l'agrippa avec violence pour l’amener vers lui. Regard lubrique en prime, il la toisa brièvement avant de sortir quelques pièces de sa bourse.


« Va chercher deux bières pour mes nouveaux amis poupée. Allez zou ! » ordonna-t-il sans la moindre politesse.


Sa choppe à moitié pleine toujours en main, il se retourna vers les Uzujins en buvant de la moins classe des manières. N’importe qui ce serait fait avoir, il avait vraiment l’air du connard de base imbu de sa personne. le genre qui a tout vu, tout fait et qui ne sait pas correctement traiter les gens.


« T’as l’oeil toi. Direct, t’as vu que ce type était pas net. Chapeau ! s’amusa le mercenaire. En plus t’as du bol, il est déjà avec une donzelle, il va te piquer la tienne Hahahahaha ! »


Bien. Normalement il devait avoir suffisamment distrait ce jeune effronté. Du moins, c’était ce qui semblait le plus probable. Takeda n’était sûr de rien pour le moment, mais il était confiant.  



Ps:


©️ ciitroon
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Kuro semblait content d'être là, j'étais donc plutôt fière de moi. Je voulais lui faire changer d'air et lui permettre de s'éclater un peu en dehors du village, être Genin devait s'avérer plus que pénible à cause de cette interdiction de sortir seul. En marchant, nous arrivâmes à un bar géant, Kuragari jetait des coups d'oeil ici et là. Je me demandais ce qu'il pouvait bien avoir en tête. J'espérais qu'il ne comptait pas faire de bêtises, en soit, je ne voyais aucun inconvénient à ce qu'il en fasse, mais là, j'avais simplement envie qu'on se détende tous les deux et qu'il n'y ait personne pour nous prendre la tête.

...

.....

Non. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il que je recroise cette personne ? Ce... Ce... Ce Haut-Conseiller en carton... Ce sunajin au sale caractère... Ce blondinet insupportable et hautain. Pourquoi devait-il être là ? Il pouvait pas rester chez lui et faire des châteaux de sable ? J'étais maudite ou quoi ? Pitié... Je n'avais pas envie de me retrouver en face à face avec lui...

"Dis Haruka… J’ai le droit de prendre une bière ? J’veux le chapeau ! Pis c’est qui la blondasse là-bas ? J’crois qu’il t’a dévisagée tout à l’heure. Il dégage un truc, j’sais pas quoi, mais à mon avis tu devrais faire gaffe, j’voudrais pas qu’il profite de ton boule avant moi t’sais."

Il dégage un truc ? Quel précision ! Avec ce qu'il venait de me dire, j'aurais presque pu penser qu'il s'agissait d'un senseur. En tous cas, je priais pour que Kuro n'ait pas la brillante idée de s'attaquer à cet homme bien que je le détestais. Il valait mieux éviter l'incident diplomatique, en plus, j'étais sûre que s'il y avait un problème, c'était sur moi que ça allait retomber puisque j'avais le grade le plus haut.

- Oui, tu peux boire... Si tu veux, on peut même faire une compétition, celui qui s'en enfile le plus. Pour ce qui est de l'autre...

« Cette blondasse c’est une vraie petite salope gamin. Tu vois cette cicatrice ? Hein tu la vois ?!? Bah c’est sa faute. Franchement oublie le, c’est un démon ce type, il est surpuissant... En même temps c'est le Haut-conseiller de Suna Kayaba Akihiko »

Et bien... Je n'avais pas eu le temps de dire quoique ce soit sur l'autre vermine qu'un homme prit la parole pour lui cracher dessus. Je ne le connaissais pas, mais pour penser cela du Haut-Conseiller de Suna, ce devait être quelqu'un de bien. Je m'installais donc à côté de cette personne, puis je fis signe à mon camarade d'en faire de même, je sentais qu'on allait bien s'entendre. En plus, il avait eu la gentillesse de nous commander quelque chose.

- Ce type est vraiment insupportable, si c'était pas un haut-gradé, je me serai fait un plaisir de lui couper les cheveux. Je suis Uzumaki Haruka et lui, c'est Misatachi Kuragari, nous sommes d'Uzushio. Et toi ?
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