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Enfant du Désert, tu parcours le ciel la terre - Serika Shiran

Serika Shiran
Serika Shiran
Suna no Chunin
Messages : 74
Date d'inscription : 01/05/2023

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang B
Ryos: 805
Expérience:
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Matricule ninja
NOM : Serika
PRÉNOM : Shiran
GROUPE : Suna
GRADE : Chuunin
RANG : B
SEXE :
ÂGE : 17 ans
SITUATION : Célibataire
FAMILLE : Parents décédés ; vit avec ses grands parents et quelques autres anciens du clan.

Personnalité
QUALITÉS
Persévérant
Réfléchi
Empathique
Loyal
Discret
Fiable
Indépendant
Vertueux
Digne
DÉFAUTS
Arrogant
Apathique
Renfermé
Asocial
Têtu
Impitoyable
Idéaliste
Exigeant
Cryptique
AIME
Suna
La paix
La fraîcheur
La création
La poésie
La viande
N'AIME PAS
Le bellicisme
La cruauté
L'excès de bruit
La tromperie
Le népotisme
La tyrannie
AUTRES
Rat de bibliothèque
Mauvais menteur
Peu loquace
PHYSIQUE
TAILLE :
1m76
POIDS :
71kg
PEAU :
Sombre
CHEVEUX :
Noirs
Mi-longs
YEUX :
Dorés
En amande
VISAGE :
Un visage fin, aux traits sculptés et harmonieux. Il a un certain charme, particulièrement lorsque ses traits se fendent d'un de ses rares sourires.
CORPS :
Sa silhouette est athlétique, les muscles taillés par sa vie de ninja. Sa peau est encore indemne de toute cicatrice.
AUTRE :
Lorsqu'il n'est pas en mission, les étoffes qu'il porte trahissent la richesse de sa famille, tout comme les ornements dorés qu'il affectionne.
Histoire
Racontez nous votre histoire en listant les événements importants de votre personnage. Ce que nous voulons voir est votre imagination, votre originalité ainsi que votre cohérence.
Attention, veuillez lister les événements marquants de votre personnage dans le bon ordre chronologique, ne listez pas ses événements dans le désordre !

An -1

« Nous y sommes. Il est né. »

Venu au monde peu après la fin des guerres de clan, Shiran est le résultat de plusieurs générations consécutives d’eugénisme au sein du clan Serika. Plus particulièrement, il est l’avènement d’un projet entretenu en secret par une sous-section du clan – un petit groupe de familles persuadées de l’existence du Shukaku et, surtout, de sa toute-puissance dans le désert. Contrairement aux Kaigan, ils ne voient pas cette créature comme un dieu à vénérer, mais comme une arme à contrôler. Sans jamais en avoir eu les outils, ils ont subsisté au sein du clan tout au long de la guerre, contrôlant méticuleusement leur lignée pour aboutir à la naissance d’un enfant à-même de contrôler le démon, de l’enfermer et d’exploiter son pouvoir. N’ayant jamais eu l’occasion d’en tester véritablement l’efficacité, tout leur travail se base sur des suppositions, nourries par les maigres informations qu’ils purent récupérer sur le démon au cours des années.

La venue au monde de Shiran s’accompagne de la certitude qu’il est l’apogée de ce projet centenaire. Né d’un père considéré comme un génie au sein du clan pour la précision de son contrôle sur le sable aurifère et d’une mère aux réserves de chakra bien supérieures à la normale, ce nouveau-né marque le début d’une nouvelle ère. Il est le premier enfant viable issu de ce couple, ses parents ayant enchaînés les fausses couches avant lui ; il est leur dernière chance de réussite, sa mère poussant son dernier soupir alors qu’il émet ses premiers pleurs.

An 8

« Il est essentiel que tu prennes conscience de qui tu es, mon fils. »

Alors que la main paternelle se pose sur le haut de son dos, Shiran tressaille. Sa concentration fuyant son corps laisse les sculptures de sable devant lui s’effondrer en un pâté informe, ne laissant plus apparaître une seule once de la beauté de chaque structure. Une étincelle de colère passe dans ses iris, avant d’être aussitôt effacée, l’enfant n’étant que trop conscient de ce qu’il encoure si son père aperçoit cette étincelle dans ses yeux.

Alors que l’individualité de Shiran commence tout juste à se former, les membres de l’organisation qui ont fait en sorte qu’ils viennent au monde sont inquiets de son développement. Si les compétences sont indubitablement au rendez-vous, le mental ne suit pas. Ils auraient pu se satisfaire d’un instrument docile, obéissant à chacun de leurs ordres, une force de frappe monstrueuse mais facile à contrôler. Ils auraient été plus heureux encore de voir l’enfant se passionner pour leur projet, qu’il embrasse sa destinée et se prépare naturellement à son futur rôle, celui de mater le Shukaku, puis le Pays du Vent, puis le monde.

Au lieu de cela, ils constatent que Shiran est un enfant doux, refermé sur lui-même, qui n’a de cesse de questionner le bien-fondé de ses entraînements et insiste pour en apprendre plus sur la culture des pays étrangers. S’il n’avait pas fait montre d’accès de colère, au cours desquels ses partenaires d’entraînements imposés sont toujours sévèrement blessés, on s’inquièterait d’avoir vu un mouton naître parmi les lions.

An 14

« Bonne nuit, cher père. »

Âgé de seulement 14 ans, Shiran atteint précocement le grade de Chuunin au sein du village. Son entraînement, méticuleusement mis au point par sa famille, le plaçait déjà bien au-dessus d’un Genin ordinaire avant qu’il ne rejoigne les forces armées de Suna. Pour l’organisation qui a orchestré sa naissance, cet événement est le signe qu’ils attendaient : il est temps de se révéler au grand jour et de commencer leur croisade. Certains que les hautes autorités du village n’accepteraient pas leur projet macrocéphale, qui place un pouvoir énorme entre les mains d’un unique shinobi, ils commencent à fomenter un complot pour prendre le contrôle du village, mettant ainsi toutes les ressources du village au service de leurs intérêts. Au centre de ce plan fou, le père de Shiran, qu’ils voient déjà comme le prochain Kazekage.

Effrayé à l’idée de se retrouver au centre d’une guerre de pouvoir au sein du clan Serika et de Suna, Shiran résout d’y mettre un terme – ou au moins d’en repousser grandement l’échéance. Un soir de pleine lune, il se glisse dans les quartiers de son père endormi. Sans garde ni témoin, prenant le shinobi par surprise, il parvient à l’abattre.

Pour le reste du village, un Jounin parmi les plus doués et expérimentés du clan Serika vient de disparaître sans explication aucune. La vague d’inquiétude au sein du village s’étouffe d’elle-même après quelques mois ; aucun coupable n’est jamais découvert, mais aucune autre victime ne surgit non plus ; aussi abandonne-t-on l’enquête.

Quant à Shiran, ses mains sont maintenant à jamais tâchées de sang. Petit à petit, il apprend à vivre avec ce poids sur la conscience, sans jamais véritablement s'en libérer.

An 17

« Il est temps pour toi de mettre tes talents au service de Suna, jeune homme. »

Après la disparition de son père, Shiran a profité de son grade de Chuunin pour éviter d’être affilié à une équipe. Il accepte juste assez de mission pour qu’on ne questionne pas son activité en tant que shinobi, sans jamais prendre de véritable risque, ou se pousser au-delà de ses capacités. Les anciens de l’organisation n’osent pas lui faire de reproche, une situation qui les opposerait à lui n’ayant aucun succès possible à leurs yeux : même s’ils l’emportent, sans autre héritier de leur volonté pour prendre sa place, le travail de leurs ancêtres serait réduit à néant. Ils l’observent de loin, se rongeant les ongles en espérant que quelque chose le réveillerait enfin, le convaincant de les rejoindre de son plein gré.

Après plusieurs années sans mettre son plein potentiel au service du village, cependant, l’administration finit par réaliser qu’un de leurs éléments pourrait faire beaucoup plus pour eux que ce qu’il fait actuellement. On met ses actions sur le compte d’une peur du danger qu’il lui faut apprendre à se surpasser et on lui fait savoir que les « vacances » sont terminées ; il sera prochainement attaché à une équipe et on lui imposera maintenant des missions à hauteur de ce qu’il sait faire, plutôt que de laisser choisir par lui-même.

Test RP

Lorsque le père de Shiran est mystérieusement abattu à son domicile, une enquête est ouverte. Son renom et son appartenance au clan du Kazekage en font rapidement une affaire de haute importance. Au-delà de trouver un coupable, les enquêteurs shinobis sont chargés de déterminer s'il s'agit d'un incident isolé, d'une vendetta personnelle ou encore d'un acte de trahison envers la nation. On interroge le fils, naturellement.
En 1500-2000 mots, raconte le lendemain, les jours voire les semaines qui suivent le meurtre de son père. Comment Shiran vit-il cette période incertaine ?


« … -ran… »

Le goût du sang se faisait encore ressentir dans sa bouche. Peu importe le nombre de déglutitions, les tentatives de convoquer d’autres sensations, il refusait de partir. Les yeux ambrés tombèrent lentement sur ses mains. Ses paumes étaient recouvertes du liquide écarlate, trahissant aux yeux de tous le crime du patricide. C’était le seul choix qu’il lui restait, il le savait. Il se devait de le savoir. De se le répéter, encore et encore, jusqu’à s’en convaincre. Ne surtout pas se trahir.

« Serika Shiran ? Est-ce que vous nous entendez ? »

L’exclamation des visiteurs extirpa enfin Shiran de sa torpeur. Il jeta à nouveau un œil à ses paumes – le sang avait disparu. Bien entendu. Il s’était lavé les mains. Maintes fois, à vrai dire. Il n’était pas suffisamment stupide pour garder une quelconque trace de son crime sur lui alors que les enquêteurs avaient annoncé leur visite.

Tout ça n’est que dans ta tête, Shiran. Réveille-toi.

« Je vous entends. Toutes mes excuses pour l’attente, je suis à l’écoute de vos questions. »

Les deux hommes dépêchés par le village pour enquêter sur la disparition abrupte de son père échangèrent un regard lourd de sens. Se montraient-ils compréhensifs envers un fils qui venait de perdre son père, ou leurs soupçons quant à la culpabilité de Shiran grandissaient-ils ? Le jeune homme enfonça l’ongle de son pouce dans la dernière phalange de son index, utilisant la douleur pour garder son cerveau éveillé et son visage impassible. Il ne pouvait pas leur montrer quoique ce soit. Une fissure dans l’armure pouvait signer le glas de tous ses efforts.

Le plus grand des deux enquêteurs soupira brièvement, relisant rapidement les notes sur son calepin.

« Donc, si je comprends bien… » Sa voix était lasse. « Vous êtes allé dormir peu après la tombée de la nuit, tout comme les autres habitants de la résidence. Personne n’est resté éveillé particulièrement tard ?
- Pas à ma connaissance, » Shiran enfonça encore plus profondément l’ongle de son pouce pour garder une voix ferme. « Le service des domestiques prend fin après le nettoyage du dîner et ne reprend qu’au lever du soleil. Pour ce qui est de ma famille, à l’exception de mon père et moi, ils sont âgés et ont besoin de tout le repos possible, ils sont généralement couchés avant nous et ne se lèvent pas sans l’aide de leurs servants le matin. Puisque nous sommes au beau milieu du domaine, nous n’avons pas de garde en place.
- Je vois. Je vais être direct – votre père avait-il des ennemis au sein du village, ou même du clan, qui auraient pu souhaiter sa disparition ? Des rivaux, peut-être ?
- Mon père a consacré les douze dernières années de sa vie au service de Suna. Ce n’est pas un travail qui se fait sans ennemi. Mais quelqu’un qui soit prêt à tuer un autre habitant du village par envie… Je ne saurais pas vous donner de nom. Il faut une certaine importance au sein de Suna pour pouvoir considérer mon père comme un rival… Je ne vois pas quelqu’un de cette trempe sacrifier un atout du village pour son gain personnel. »

Une goutte de sang réchauffa le bout de son pouce. Shiran pesta intérieurement, réalisant qu’il venait de s’ouvrir le bout de l’index, et ferma le poing pour le cacher à ses interlocuteurs. Même en ne le faisant qu’à moitié, le mensonge était un exercice difficile pour lui. Surtout face à deux hommes qui avaient sûrement vu plus que leur lot de coupables qui essayaient désespérément de se sauver en orientant la vérité. Il priait pour que ses sous-entendus les atteignent sans attirer leurs conclusions pour autant. Je fais de mon mieux pour vous le dire… L’assassin de mon père n’avait pas le choix… Je n’avais pas le choix…

« L’étude de votre père est bien restée scellé jusqu’à notre arrivée, comme cela a été demandé ?
- Tout à fait. J’ai apposé le sceau avec l’aide de mon grand-père, personne n’a pu rentrer ou sortir – nous y compris.
- Bien. Pourriez-vous nous y mener ? »

Tentant tant bien que mal se masquer l’appréhension dans sa démarche, Shiran se leva pour les guider dans les couloirs labyrinthiques de la résidence. Malgré tous ses préparatifs pour ce moment, l’inconnu l’attendait à l’issu de ce court voyage – il ignorait tout du contenu du bureau de son père et, puisqu’il n’avait pas pu apposer le sceau seul, il n’avait pas eu le temps de fouiller la pièce lui-même. Si les enquêteurs trouvaient des preuves de la trahison planifiée par sa famille… Leur investigation se prolongerait significativement et la situation se compliquerait encore. Déglutissant difficilement, il leur présenta la porte en bois et en retira le sceau d’un signe, les marquages d’encre disparaissant en crépitant.

« Souhaitez-vous que je reste ?
- Nul besoin, vous pouvez disposer. Merci pour votre coopération, Shiran. »

Le garçon leur adressa un signe de tête avant de se retirer pour sa chambre. La porte claquée derrière lui, il sentit aussitôt les émotions qu’il tentait jusqu’ici de réprimer l’assaillir. Il tituba jusqu’à son lit avant de s’effondrer dessus, ses jambes flageolantes l’abandonnant. Il baissa les yeux vers ses mains – le sang était revenu. Son index saignait-il tant, ou son imagination lui jouait encore des tours ? Il se recroquevilla lentement. Le monde lui semblait distant, ses sens l’éloignaient chaque instant un peu plus de la réalité pour le ramener à la sensation de sa lame s’enfonçant dans la gorge de son propre père. Je n’avais pas le choix… Un mensonge. S’il était assez fort pour vaincre le Kazekage, il m’aurait vu venir… Un de plus.

Il espérait échapper au spectacle macabre de la chambre éclairée par la lumière diffuse de la lune en fermant les yeux, mais cela ne rendit l’image que mieux définie. Il pouvait voir ses traits déformés par la brève douleur que l’acier mordant lui infligeait, ses yeux révulsés et sa bouche ouverte en un cri silencieux qui ne se ferait jamais entendre. Avait-il vu que son fils était son meurtrier ? Avait-il succombé en pensant son plan découvert, et un assassin du village envoyé pour y mettre fin ? Avait-il seulement eu le temps d’y réfléchir ?

Shiran rouvrit les yeux. Il faisait sombre dans sa chambre – s’était-il endormi sans s’en rendre compte ? La nuit était déjà tombée, il avait dû passer plusieurs heures étendu sur son lit. Le cerveau embrumé, il se redressa lentement. Le souvenir oppressant semblait l’avoir quitté pour quelques temps, mais le contrecoup subsistait. Assis sur son lit, il chercha à se lever, mais ses jambes refusaient de le soutenir.

« As-tu oublié toutes tes leçons ? »

Il sursauta. Cette voix ne lui était pas inconnue.

« As-tu oublié comment fermer ton cœur ? Ce n’est pas digne de ce que j’ai créé. »

La mâchoire serrée, Shiran leva le regard vers sa porte. Les bras croisés, la silhouette imposante de son père le toisait, la gorge ouverte et le torse couvert d’un torrent de sang qui semblait sans fin. Le garçon serrait les poings si fort que ses jointures étaient blanches comme os, ses ongles creusant leur chemin dans la peau de ses paumes.

« Disparais. Je ne t’ai pas tué pour que tu puisses me hanter.
- Ta raison n’a aucune importance. Le monde ne verra que ton acte. Ils n’en feront pas abstraction et tu n’en es pas capable non plus. Crois-tu sincèrement que le vague soupçon d’un parfum de trahison suffira à les convaincre d’arrêter ? Ils te traqueront comme un chien. Ta mort sera tout aussi déplaisante que la mienne… mais nettement plus longue. »

Livide, Shiran baissa la tête, incapable de rétorquer.

« Après tout, elle a déjà commencé. »

Les yeux de Shiran s’ouvrirent – pour de vrai, cette fois-ci. Il ne lui serait jamais venu à l’esprit de demander le pardon de son père… Mais à tout le moins, son silence aurait été apprécié. La mort l’avait rendu bien loquace.

Les enquêteurs avaient quitté la résidence avec toutes les correspondances écrites du défunt, prévoyant de les analyser à tête reposée, loin de la scène de crime. Les semaines sans nouvelle qui suivirent ne furent pas plus reposantes pour Shiran. Savoir que l’enquête était encore en cours pesait sur ses épaules comme une chape de plomb, constamment conscient qu’il était de l’épée de Damoclès pendue au-dessus de sa tête ; sans compter sur les apparitions nocturnes de son cher père qui venait lui rappeler l’heure approchante de son funeste sort. Il résistait constamment à la tentation de poser les mauvaises questions, de se montrer trop curieux pour en découvrir plus sur les théories des enquêteurs, terrifié à l’idée que le mot de trop porte leurs suspicions sur lui. Le plus grand des investigateurs – celui qui lui avait posé le plus de questions – revenait souvent à la résidence, l’interrogeant lui ou l’un des anciens à de nombreuses reprises, l’air de vouloir mettre le doigt sur quelque chose qui lui échappait. Le défunt avait-il laissé suffisamment d’indices dans son étude pour que le limier de Suna flaire la piste d’une trahison ?

La sentence tomba finalement plus d’un mois plus tard, quand les enquêteurs revinrent à deux pour la première fois depuis leur visite initiale.

« Nous sommes au bout de toutes nos pistes, sans preuve concluante, » annoncèrent-ils froidement. « L’affaire reste ouverte et tout nouvel élément sera observé à travers le prisme des informations que nous avons récoltées, mais… Pour le dire franchement, Shiran, nous ne risquons pas de trouver le coupable tant qu’il ne commet pas un autre crime. Les traces ont été soigneusement effacées et aucun des rivaux de ton père n’est resté digne de soupçons bien longtemps. »

Il me tutoie, maintenant.

« Je vois… Merci pour vos efforts. Je… J’espère que vous finirez par l’attraper. »

Les yeux du limier se fixèrent soudainement sur le regard ambré, sans vaciller ni faillir. Le visage de Shiran menaça un instant de se décomposer. La flamme dans les iris de l’enquêteur était trop parlante. Est-ce que… Est-ce que j’ai débordé.. ?

« S’il se trahit… S’il dérape et s’en prend à quelqu’un d’autre, nous nous occuperons de lui sans plus tard, je peux te le promettre. D’ici-là… Certaines correspondances que nous avons trouvées dans l’étude de ton père ont pu se montrer… Disons, perturbantes. » Shiran déglutit difficilement. Il sait exactement à qui il parle. « Un homme de son envergure, au sein du clan du Kazekage… Disons qu’il n’est pas plus mal que cette affaire ne soit pas disséquée aux yeux du grand public. Alors… Si le coupable est intelligent… Il s’assurera bien de quitter la table tant que les cartes le donnent gagnant. Cela ne durera pas éternellement. »

Une sueur froide coulant le long de son front, Shiran hocha lentement la tête. Son cœur battait si fort qu’il craignait que l’autre enquêteur puisse l’entendre percuter ses côtes en rythme. Mobilisant toute sa volonté pour ne pas détourner le regard, il tentait de répondre uniquement avec ses yeux.

Bien compris. Merci pour tout.

Derrière l'écran
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Bon retour parmi nous !

Voilà pour ton test RP :
Lorsque le père de Shiran est mystérieusement abattu à son domicile, une enquête est ouverte. Son renom et son appartenance au clan du Kazekage en font rapidement une affaire de haute importance. Au-delà de trouver un coupable, les enquêteurs shinobis sont chargés de déterminer s'il s'agit d'un incident isolé, d'une vendetta personnelle ou encore d'un acte de trahison envers la nation. On interroge le fils, naturellement.
En 1500-2000 mots, raconte le lendemain, les jours voire les semaines qui suivent le meurtre de son père. Comment Shiran vit-il cette période incertaine ?

Tu disposes de deux semaines.
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Mes excuses pour avoir débordé sur le délai, c'est maintenant posté !
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Enfant du Désert, tu parcours le ciel la terre - Serika Shiran Pq2c


Respect test-rp et originalité

Je ne suis vraiment pas déçu de ce test RP, car c’était exactement ce que j’espérais lire : la façon dont il échappe à la sentence des inspecteurs, tout en faisant – d’une façon ou d’une autre – le deuil de son père. Mention spéciale au petit coup de pression d’un des enquêteurs, qui est vraiment bien amené et apporte une conclusion sympathique.
C’est, pour moi, un récit bien mené, prenant et agréable à lire. Un test RP réussi, finalement !



Orthographe et grammaire

Comme d’habitude, je n’ai que peu de choses à dire du côté de la langue ; j’ai seulement trouvé deux-trois petites coquilles. C’est toujours un plaisir de te lire.



Avis général et verdict

Sans grande surprise, tu es validé Chûnin de rang B à Suna.
Tu as l'habitude, je t’invite donc à recenser ton avatar, faire ta fiche technique et mettre à jour ta signature avec le code ci-dessous.

Amuse-toi bien ~

Code:
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