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green antlers ○ shikayori

Nara Shikayori
Nara Shikayori
Chef de clan
Messages : 10
Date d'inscription : 16/12/2021

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Rang A - Cheffe du clan nara
Ryos: 0
Expérience:
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green antlers ○ shikayori Jeu 16 Déc - 11:37
Nara Shikayori



Matricule ninja
NOM : Nara  • 奈良
PRÉNOM : Shikayori • 鹿従
GROUPE : Indépendante
GRADE : Cheffe du clan Nara
RANG : A
SEXE :
ÂGE : 46 ans
SITUATION : Mariée à Nara Megumi
FAMILLE :
Nara Megumi ( 奈良○恵 ) : époux. vivant
Nara Hideo ( 奈良○英雄 ) : premier enfant. vivant
Nara Nobuo ( 奈良○洵和 ) : second enfant. vivant
Nara Ayame ( 奈良○菖 ) : troisième enfant. vivante
Nara Enji ( 奈良○円地 ) : quatrième enfant. décédé.
Nara Haruki ( 奈良○春生 ) : cinquième enfant. décédé.
Nara Touya ( 奈良○桃矢 ) : sixième enfant. décédé.

Personnalité
QUALITÉS
Maternelle
Perspicace
Juste
Patiente
Réfléchie
Rassurante
Responsable
Loyale
Protectrice
DÉFAUTS
Autoritaire
Ferme
Stricte
Arrogante
Manipulatrice
Râleuse
Ambitieuse
Intraitable
Obtue
AIME
un souvenir
ses enfants
le shôgi
le tabac
le calme matinal
les bijoux
N'AIME PAS
ses poumons
les vieux cons
l'imprévisibilité
les choses superficielles
Se justifier
les désillusions
AUTRES
technique
cancer
de la
des
babouche
poumons
PHYSIQUE
TAILLE :
1m71
POIDS :
64kg
PEAU :
Blanche
CHEVEUX :
Ebène
long et raide
YEUX :
d'un vert sombre
Forme/Autre
VISAGE :
Un visage allongée et dont la peau commence à souffrir du temps qui passe : des cernes soulignant son regard, déjà prononcé par quelques rides. Un nez fin et droit.
CORPS :
Fin et longiligne, on peut tout de même observer des épaules relativement carré. Un corps formé par la maternité, agile, souple et gracile.
AUTRE :
Toujours habillé d'un yukata et de pantalons, Shikayori mise sur le pratique plutôt que sur l'esthétique. Néanmoins, on peut noter la présence de trois tatouages sur son corps, ainsi que de nombreux bijoux.
Histoire

green antlers ○ shikayori Dmcp


7 mai de l’an -30.

Naissance de Nara Shikayori, deuxième et dernière fille de Nara Osamu et Nara Natsuko. Elle hérite du radicale Shika, très courant au sein de leur grande famille. Cousine au second degré du chef de clan de l’époque du clan Nara, Shikayori reçoit, comme tous les enfants du clan, la bénédiction et la protection de ce dernier. Sa mère meurt d’une infection en octobre de cette même année, laissant l’homme s’occuper seul de ses deux filles.

An -23 : année de ses 7 ans.

Shikayori est le contraire de son père et le clan le sait. Là où son père suit les instructions, écoutent sagement et qui ne se préoccupait uniquement du bien être des petites demoiselles, la petite est vindicative, autoritaire, aventurière, belliqueuse et caractérielle. Elle ne supporte guère la politique de protectionniste du clan et désire et exige de voyager, de voir le monde, de lier le clan à d’autres cultures au point où son père est obligé de lui courir après dans leurs divers camps pour la contenir. C’est durant l’année -23 que les Nara s’installèrent définitivement dans l’imposante forêt de Inari, préférant la paix et la quiétude. Les enfants du clan furent introduits à l’art du ninjutsu à partir de cette stabilité nouvellement gagnée.

An -20 : année de ses 10 ans.

Shikayori est connue dans son clan comme étant une petite bagarreuse, cherchant le conflit avec des garçons, parfois plus âgés qu’elle, pour les obliger à sortir de leur flegme qui leur semblait bien trop naturel, allant jusqu’à s’arracher les cheveux. Frustrée et boudeuse, l’enfant se retrouvait régulièrement avec les femmes du clan à se plaindre en général du tempérament des hommes Nara. Grand-mère Momoko l’initia alors aux jeux de stratégies pour canaliser ses envies d’affrontement, lui apprenant les échecs, le shôgi et le go. Rapidement, elle se retrouva fascinée par ce jeu qu’elle perfectionna au fil des années.

An -14 : année de ses 16 ans.

Plusieurs années se sont écoulées : Shikayori a appris l’art de la manipulation des ombres et chaque jour est une nouvelle leçon de vie. Les années l’assagirent quelque peu, chassant ses éclats de voix pour des joutes verbales, préférant la manipulation des esprits et la victoire par stratégie que par son poing au milieu du visage. Bien qu’il n’était pas impossible de voir la fille d’Osamu affronter quiconque osait se mettre sur sa route. A l’âge de seize ans, Shikayori fut témoin de la mort, notamment dû à une famille qui malmena pendant deux années le clan Nara jusqu’à ce qu’un nouveau chef de clan réussisse à trouver les ressources nécessaires pour nourrir les siens. Les expéditions et les missions commençaient à voir le jour, parfois – souvent – des cousins, des cousines, des fils et des filles revenaient blessés. Shikayori et sa sœur eurent la chance de toujours revenir victorieuse.

Ce fut sous un cerisier en fleur que Nara Megumi, un ami d’enfance, lui demanda sa main. Elle refusa. Shikayori se mit alors à jouer régulièrement au shôgi avec l’actuel chef de clan, partageant ses rêves et ses pensées lors de ces séances.

An -11 : année de ses 19 ans.

Shikayori était devenue une jeune femme dans la fleur de l’âge, à l’esprit vif et analytique. Plus sage était la fille d’Osamu mais bien plus audacieuse. Intelligente, stratège, la jeune femme défia le chef de clan à un jeu de shôgi déterminant sa place dans le clan : si elle gagnait, elle entrerait dans le conseil du clan et deviendrait un membre décisionnaire de ce dernier. Son objectif étant bien évidement d’ouvrir le clan au monde extérieur pour en faire peut-être, un pion important de l’échiquier continental. Peut-être un clan de marchand ? Les forçant ainsi à se mêler aux autres.

Elle perdu lamentablement et sous les rires bienveillants de ses ainés, ce qui la fit retourner chez les femmes pour pester comme un beau diable sur les hommes Nara. Encore.

Ce fut cette même année qu’un cirque s’installa non loin de la forêt d’Inari. Curieuse, la kunoichi était allée observer ces étrangers. Et elle le rencontra. C’était un artiste du cirque, aux yeux ambrés et vivant chacune de ses paroles. Il était agile, remarquablement intelligent et d’un humour qui faisait mouche à chaque plaisanterie. Il était passionnant, si intéressant … Ce fut son premier et unique grand amour. Un homme pour qui elle aurait renoncé à son nom pour parcourir les routes à ses côtés, pour qui elle serait devenue mère et épouse.

Malheureusement le cirque reparti et lui avec. Il lui promit de revenir, pour elle.

Elle découvrit en cette fin d’année qu’elle était enceinte de l’homme aux yeux de miel. Un garçon, prédit-elle en caressant avec tendresse son ventre.

An -10 : année de ses 20 ans.

Son père et sa sœur tentèrent de la convaincre d’épouser Nara Megumi, qui malgré les années lui était resté fidèle. Shikyori balayait ces conseils d’un revers de la main, affirmant en souriant que son grand amour reviendrait pour leur enfant et elle. Pas un instant la jeune femme ne douta du retour de l’artiste. Elle caressait son ventre le soir pour lui parler de son père, de ses traits d’esprits, de ses mimiques, de sa voix, de ses grandes mains … Durant cette année de l’an -10, Shikayori accoucha en pleine nuit d’un petit garçon dont les cris brisèrent le silence de la nuit, sous les yeux emplis d’affection de sa tante et de son grand père. Le garçon avait les yeux de son père.

Mais cette année-ci était tout particulièrement dure pour le clan Nara qui subissait les assauts de groupes de brigands répétés, obligeant ces derniers à combattre et faire preuve d’ingéniosité pour se débarrasser de l’ennemi. Peu de temps après son accouchement, Shikayori dût reprendre ses services et s’en allait en mission, revenant toujours avec hâte vers son fils qui l’attendait dans les bras de son grand père. Jusqu’au jour où la mission se passa mal … Tout n’était que sang, hurlement, déchirement … Ils avaient été attaqués durant une éclipse totale. Shikayori s’en sortie grâce à une escouade de secours et au retour du soleil. Sa sœur ne fut pas si chanceuse. En rentrant chez elle, la Nara n’avait pas en tête les yeux ambrés de son aimé, ou les bras de sa sœur, elle ne pensait qu’à son petit garçon.

Son petit garçon, si petit, si fragile qui avait besoin d’elle. Que deviendrait-il si elle venait à mourir ? En rentrant, elle serra l’enfant contre son giron, se jurant de se battre pour l’avenir de son garçon. Pour l’avenir des futures générations. Pour qu’ils n’aient jamais à souffrir et à perdre qui que ce soit, qu’importe les sacrifices qu’elle aurait à faire.

En cette fin d’année, elle épousa Nara Megumi, son meilleur ami. Elle savait qu’elle ne tomberait jamais amoureuse, mais elle pouvait ainsi sécuriser l’avenir de son garçon.

Année -10 : Naissance de Nara Hideo, fils de Nara Shikayori et de l’artiste Gëraruto.

An -9 : année de ses 21 ans.

Shikayori réussi a battre au shôgi le chef de clan alors que les feuilles changent doucement de couleurs. Elle participera au développement de la stratégie visant à se débarrasser définitivement des brigands alentours. Shikayori est reconnue comme étant une stratège impitoyable par ce projet qu’elle mena elle-même sur le terrain.

Elle tombera enceinte mais fera une fausse couche à 4 mois de grossesse.

An -5 : année de ses 25 ans.

La paix entre les clans se met doucement en place et Shikayori recommença doucement à respirer. Elle continua d’apprendre avec les plus sages de son clan en faisant elle-même preuve de plus de fermeté, faisant évoluer sa façon de penser. Elle désirait que les Nara entrent dans leur temps mais en gardant toujours leur pérennité en priorité. Le clan devait passer en premier : sa sécurité, sa stabilité, ses jeunes … Il fallait donc choisir ses pions, les avancer doucement. De temps en temps, la mère se permettait de se perdre dans ses souvenirs, parlant à son fils de son père biologique, ne lui cachant jamais le moindre secret. Elle lui racontait les histoires qu’il lui narrait jadis et se plaisait à observer le petit air endormi de son fils, alors qu’elle était enceinte d’un nouvel enfant. Il restait un Nara avant tout.

Année -5 : Naissance de Nara Nobuo, fils de Nara Shikayori et Megumi.

An -3 : année de ses 27 ans.

Shikayori réussi a mettre au point, avec d'autres membres du conseils, un enseignement continu et précis de l'apprentissage de la manipulation des ombres. Le programme est lancé à l'essai et devra subir des modifications et des ajustements, mais la femme Nara voit cela comme une victoire. Durant la même année elle mettra au monde sa seule et unique fille.

Année -3 : Naissance de Nara Ayame, fille de Nara Shikayori et Megumi.

An 0 : année de ses 30 ans

Naissance de Jesusu Kurisuto


An 1 : année de ses 31 ans

Shikayori se met à fumer le tabac et à éduquer ses fils comme une véritable femme Nara. Elle les pousse quand ces derniers trainent des pieds, les entrainant au basique. Et si Shikayori n’était pas disponible avec le clan, elle laissait son époux se charger de l’enseignement. La brunette avalait chaque forme de connaissance qu’elle pouvait avaler, car le savoir était la véritable puissance. C’était du moins ce qu’elle se dit en continuant à entrainer ses arts des ombres.

La même année, elle réussit à mettre à la retraite quelques vieux rabat-joie du clan en leur offrant une belle retraite au sein du clan.

Année 1 : naissance de Nara Enji, fils de Nara Shikayori et Megumi.

An 3 : année de ses 33 ans

Les Nara reçoivent une invitation de Konoha à se joindre au village caché de la feuille. L’invitation restera sans réponse, le conseil des Nara en place préférant observer comment aller évoluer ce jeune village de seulement deux années. Shikayori aura négocier pour ne pas fermer la porte à Konoha et insistant pour garder des rapports cordiaux. Des factions se créèrent mais les Nara statuèrent sur une entente de voisinage, pour l’heure. La Nara se positionnera verbalement comme étant contre cette politique passive et plaidera les liens avec les Nara et les Senju, devenant la leader de sa faction.

Elle écrasa d’autres vieux croulants aux shôgi et les invita à laisser leur place à leurs propres héritiers.

An 5 : année de ses 35 ans.

Le jeune Enji est retrouvé noyé dans un ruisseau non loin de leurs terres. Le mystère ne fut jamais résolu bien que de multiples hypothèses aient été fondé. Shikayori fut profondément affecté par le corps sans vie de son petit garçon, qui pourtant la veille dormait paisiblement contre son giron. Son cœur se brisa en réalisant qu’elle était bien loin d’avoir atteint ses objectifs. La même année, Shikayori devint bien plus ferme durant les réunions, exigeant des résultats, des améliorations et apportait ses arguments de la même manière que l’on déplaçait ses pions sur un plateau de shôgi, cherchant les ennemis et s’en débarrassant. A la fin de cette même année, un encadrement des jeunes enfants se mit en place, les permettant de les éveiller et d’avoir un œil constant sur eux quand les parents étaient occupés à leurs devoirs.

Année 5 : mort de Nara Enji.
Elle tomba enceinte et perdit l’enfant à huit mois de grossesse. C’était un garçon qu’elle baptisa Haruki.


An 7 : année de ses 37 ans.

Shikayori réussi à devenir l’une des stratèges reconnues du clan et s’implique énormément dans les projets, cherchant à développer progressivement l’autosuffisance de son clan. Pour l’heure, elle acceptait de rester dans l’ombre, de débattre, de discuter, de négocier.

Année 7 : Naissance de Nara Touya, fils de Nara Shikayori et Megumi.

An 15 : année de ses 45 ans

Nara Shika devient le leader des Nara. Shikayori fait parti des partisans de ce jeune Nara qui semble être radicalement différents des précédents : bavard, hyperactif, ambitieux … La femme maintenant d’un certain âge apprécie les joutes verbales du garçon, et encouragea ses idées tout en émettant des réserves sur le possible retrait des Nara en cas de conflit. Leurs nouvelles générations devaient rester leurs priorités absolues et non de satisfaire un jeune ego fougueux.

La même année Nara Touya meurt à la suite d’une pneumonie foudroyante. Nara Kumako annoncera quelques semaines plus tard à sa cousine qu’elle souffre d’un mal des poumons qui la dévore petit à petit. Droite et fière, elle demandera à la kunoichi du clan de garder cette information pour elle et de lui préparer des herbes médicinales à fumer à la place de son tabac.

An 17 : année de ses 47 ans

Suite à l’abdication du clan, les membres du conseil se réunissent et réfléchissent quant à la démarche à suivre. Shikayori tire simplement sur sa pipe en se proposant comme nouveau chef des Nara sous le regard surpris de ces derniers. Tapant du poing, la brunette met en avant qu’ils n’ont jamais vu un Nara motivé avant de l’avoir vu elle et que Hashirama lui-même les craignait. Amenant ses pions habilement sur la table et grâce aux preuves qu’elle avait réussi à faire tout au long de sa vie, le conseil accepta. Shikayori avait donc entre ses mains dorénavant le pouvoir de faire avancer le clan et de mettre en sureté ses deux uniques survivants.

Et cela commençait par une invitation perdue dans l’histoire.

Test RP

green antlers ○ shikayori De8g

Nara Momoko était une femme remarquable.

La vieille femme à la peau flétrie par le temps avait été l’instructrice de l’art du shogi. C’était avec une patience rare que l’aïeule positionnait chacune de ses pièces, expliquant à la jeune petite cervidé qu’était Shikayori comment jouer. La première leçon était de loin la plus importante, la plus emblématique qui façonna l’esprit d’analyse de la Nara : une partie ne se jouait jamais dans la précipitation. Qu’importe l’adversaire, qu’importe la stratégie ennemie, se précipiter créerait des pertes inutiles et des failles pouvant résulter à la prise du roi, la pièce la plus importante, celui qu’il fallait protéger qu’importe le prix. Et contrairement aux échecs, personne n’annoncerait le piège avant qu’il se referme totalement et mette fin à la partie.

Du haut de ses 10 ans, Shikayori était peut-être encore trop immature pour comprendre qu’un jeu de shôgi se jouait devant elle, à chaque décision, que l’esprit Nara était reconnu comme étant vif, impitoyable. Ou peut-être avait-elle simplement décidé de fermer les yeux pour ignorer ce monde qui ne convenait guère ? Quand elle frôla l’âge adulte, Shikayori commença doucement à avancer ses pions : le désir de changer le monde, ses traditions et ses coutumes consommaient cette jeune âme qui tenta de se forcer un passage au sein du pouvoir en place. Tout se joua autour d’une partie de shôgi. Encore. Et tout comme durant cette partie, Shikayori s’était précipitée, avait tenté de bruler les étapes et c’était retrouvé prise au piège, à la merci de simples lanciers et de tours qui semblaient se régaler de cette situation. Elle avait perdu. Et l’orgueil lui fit courber l’échine, s’abandonner dans les bras d’un homme qui resterait à jamais gravé dans son esprit, pouvant encore se rappeler chaque arabesque de son corps. Et de cette romance fugace naquit le plus précieux de tous les trésors.

Un enfant. Son fils. Son tendre petit garçon aux yeux ambrés et aux cuisses potelées.

La nouvellement mère aimait regarder le visage de son enfant, paisiblement endormi collé à son giron. Shikayori caressait du bout des doigts cette peau ferme et pulpeuse, se régalant de ses sourires et de ses rires enfouis dans ses rêves. La Nara se délectait de la vie qui parcourait son garçon. Son si petit garçon. Megumi, assied à ses côtés, partageait de loin cette relation intime entre la mère et le fils. L’époux savait qu’il était un inconnu dans ce lien qui se créait et se renforçait en face de lui. Doucement, il inclina la tête en avant.

« C’est un beau petit garçon, ‘Yori. »
« Hm » fit-elle simplement, un sourire d’amour sur les lèvres. « Il l’est. Hideo, mon petit héros. Il est l’avenir des Nara, j’en suis sûre … »


L’avenir des Nara. Ce si petit garçon. La nouvelle génération qui, chaque jour, voyait un jour nouveau. Shikayori avait trouvé son roi, celui qu’elle voulait protéger qu’importe le prix à payer, le sang à verser. Le roi qu’elle se devait de protéger. Mais alors qu’elle embrassait le front du petit être, la mère calcula doucement chacune de ses actions. Au shogi, se précipiter était une erreur.

Shikayori avait humblement observé le conseil, de loin, faisant partie de la foule silencieuse … Chaque formulation, chaque décision, chaque agissement étaient retenus. La Nara apprenait leurs jeux, leurs stratégies, leurs faiblesses. Et un jour d’automne, alors que les arbres revêtaient leurs parures de fêtes, elle posa son plateau de shogi devant le maitre de ces lieux. La partie fut longue. Shikayori savait qu’à cet instant, elle n’était qu’un simple lancier : une pièce qui attaquait par devant, perçait les défenses, tentaient d’atteindre de toutes ses forces ce roi ennemi pour le faire tomber, pour faire perdurer le sien.

Du haut de ses vingt-et-un an, Nara Shikayori gagna le droit de siéger au conseil de son clan. Elle était un lancier placé sur le plateau. Mais qu’importe son rang, sa place, son statut … Au shôgi, une simple pièce pouvait se transformer en général d’or en traversant les épreuves, en gagnant les batailles qui dressaient face à lui. Alors que la jeune mère s’installait à la table de ces grands, elle accepta son statut, tirant sur son fumoir. Rien ne servait à se précipiter dans l’art de la guerre. Et elle se fit remarquer, très rapidement, quand elle décida de promouvoir une stratégie pour éliminer les parias qui avaient fait tant souffert leurs clans.

« Ce n’est pas comme si nous n’avions jamais réfléchi à un plan, ‘Yori-san » bougonna un de ses ainés.
« Je ne doute absolument pas du bien fondé de vos actions et de leurs applications … Mais je pense que je ne surprendrais personne si je vous parlais de la stratégie de la Fourchette ? »
« Pour ça, il faudrait qu’on arrive à les rassembler au même endroit ou bien à savoir où se trouve leur foutu camp ! »
« Et si nous utilisions nos cerfs comme appât ? »

La stratégie de la fourchette. Une des nombreuses bases du shôgi … Attaquer sur plusieurs fronts, obligeant l’adversaire à se rassembler à un point pour mieux l’exterminer. Mal exécutée, elle pouvait couter bien cher au joueur qui la tentait.

Et risquer des pertes ? Shikayori, tu as souhaité être parmi nous, ne sois pas sotte à vouloir sacrifier les nôtres. »
« Non, attends, elle est peut-être sur une idée ! »

Un sourire. Ne jamais se précipiter. Un simple lancier ne pouvait attaquer sans soutien. Un début d’idée, une mise en place de stratégie … C’était suffisant pour s’attirer les sympathies d’autres conseillers, plus jeunes, plus belliqueux. Un plan simple qu’il suffisait de polir pour en faire un bijou. Et un conseil entier de Nara était bien suffisant pour préparer une stratégie pouvant se débarrasser de ces rats. Et durant toutes ces discussions, qu’importe le résultat, Shikayori porta la solution d’extermination. User de la fourchette en usant de leurs précieux cervidés en appât, faire parler les malheureux survivants en les torturant si besoin et anéantir chacune des vies qui mettaient en danger par leur simple existence celle de son roi. Shikayori insista pour être en première ligne. L’organisation du plan, sa mise en place et son rôle dans son exécution offrit à la Nara des soutiens et des alliés. La simple lance n’avançait plus seule.

Et doucement, Shikayori continua d’agir, presque en silence, manipulant les pièces de son propre échiquier. Les années étaient douces, elle se positionnait en femme de force, promulguant à vingt-sept ans un plan d’apprentissage de la maitrise des ombres pour les plus jeunes. Pour Hideo et ses frères et sœurs qui viendraient à naitre. Le roi n’était plus singulier. Il était pluriel. La mère apprenait de ses ainés, bougeant doucement, avec un pied gracieux, plantant sa lance le plus efficacement possible.

Elle n’était pas encore générale d’or. Pas encore.

Et quand une pièce adverse se retrouvait gênante, il suffisait de l’avaler, de la dévorer et de la jeter hors du plateau.

En l’an 3, Konoha fut créé.

Un village, un conglomérat de ninjas ayant pour but de protéger leurs héritages. Pour Shikayori, son Roi y aurait sa place. Cela lui assurerait postérité et confort. Et son cœur s’emballa alors qu’elle déchirait l’unité du clan Nara pour accepter l’invitation du clan Akimichi. Et si sa voix aurait pu être faible, un simple murmure, elle parachuta ses nouvelles pièces. Le parachutage, l’une des techniques les plus importantes du shôgi. Dérober des pièces n’étaient jamais la fin, bien au contraire : il était possible de les remettre en jeu, de son côté. Une nouvelle force d’attaque. Shikayori avait retiré ses anciens ennemis du conseil et y avait placé leurs héritiers. Plus jeunes, plus enclin à l’écouter, la flamme de la passion brillant encore en leur sein. Shikayori perça les défenses, mena une contre-attaque, écrasa les défenses ennemies avant de se retrouver face au château.

Une technique de défense particulièrement gênante. Mais cela ne signifiait en aucun cas que la Nara avait perdu. Elle devait prendre son temps. Attendre.

Attendre.

Enji ne savait pas attendre. C’était un petit Nara curieux de tout, aux pupilles brillantes, à l’esprit vif et brillant. Un génie qui se plaisait à rire contre le giron de sa mère, à courir après ses frères et sœurs, à tenter de dévorer la vie plus vite qu’il n’en était capable. Il était incapable de patience. Il était la vie en personne. Il respirait, il criait, il hurlait, il chantait. Enji. Enji. Enji. Le ô combien précieux petit Enji. Lui qui tenait si fermement la main de Hideo, qui coiffait Ayame, qui inventait mille et unes histoires avec Nobuo. Comment une telle créature pouvait flotter ainsi inerte, ne réagissant plus, trempée, qui ne rigolait plus à la moindre chatouille, aux pupilles vitreuses, aux lèvres bleues … Shikayori avait beau poser sa main sur le torse du petit brun, aucune vie ne semblait battre.

Il était une poupée de chiffon. Il ne se réchauffait pas contre sa mère et les hurlements perdus ne réussirent jamais à atteindre son âme.

Enji était parti avec une part de son être. Il avait dérobé à sa mère un de ses rois, et qu’importe les pleurs étouffés le soir, les supplications silencieuses, les prières et les malédictions, son petit garçon ne revenait jamais, si ce n’était qu’en rêve. Le monde lui avait volé son bébé.

Shikayori se releva péniblement. Mais plus que n’importe quand, son Roi avait besoin d’elle. Elle marcha, écrasa sans la moindre pitié, piégea et déroba chacune des pièces dont elle avait besoin avant de se retrouver face au chef de clan. La Nara participa à l’autosuffisance du clan, à son développement technologique, à son confort … Plus personne ne pouvait le nier : Nara Shikayori était devenue un général d’or et avait gagné assez de pouvoir pour marcher. Elle était devenue pragmatique, déterminée … Elle laissait les rêves et espoirs pourrir en les regardant du coin de l’œil alors qu’elle laissait derrière elle ses désirs d’enfances avec Enji.

Puis émergea Nara Shika. Il était un étranger au monde politique, un être au dos large désirant porter son clan sur ses épaules. Désirant le mener ailleurs … L’ouvrir sur autre chose, tourner la page sur les années sombres. La femme maintenant d’un âge mature se contenta de hausser un sourcil en voyant ce garçon parler, ouvrant les bras, ses yeux pétillants d’une flamme lointaine. Il n’hésitait pas à débattre avec ses aïeux, ne cachant guère son ambition. Alors, Nara Shikayori et sa faction décidèrent de lui accorder ce pouvoir qu’il voulait mettre au service de l’avenir. Au service du Roi Nara.

Quelle déception. Le garçon ne tint pas ses promesses alors que la mère embrassait son dernier fils dans un linceul blanc.

Alors elle fit ce qu’elle aurait dû faire il y avait déjà des années.

« Je serai la nouvelle cheffe du clan Nara. »

Une simple affirmation, debout, les épaules fières. Un regard froid, défiant quiconque oserait s’opposerait à cette prise de pouvoir. Et le jeu de shôgi qu’elle avait mis tant d’année à mener porta enfin ses fruits quand ses pions parachutés soutinrent sa décision et que ses anciens opposants acceptèrent.

Elle était Nara Shikayori. Une joueuse de shogi. Une stratège Nara. La mère du clan.

Elle était la première barrière de défense et d’attaque pour le Roi Nara.

Nara Shikayori était devenue une femme remarquable.

Derrière l'écran
PSEUDO : Hoot Hoot
ÂGE : toujours 27
CONNU PAR : toujours un lointain souvenir
AUTRE CHOSE ? LET'S GO
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Bonjour, bonsoir,

Beaucoup de détail, ma fois, et tant de possibilité ... Ma chère, sache que le choix n'a pas été simple mais le voici enfin : ton test RP !
En 1500 à 2000 mots, raconte moi comment Shikayori a mis en déroute ses adversaires et a acquis son titre de stratège impitoyable, ainsi que la reconnaissance de ses pairs.

En espérant qu'il te plaise !
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Uzumaki Mitsuha
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Uzumaki Mitsuha
Je sais que je n'ai pas atteint la date limite, mais avec les fêtes qui arrivent, serait-il possible de repousser mon délai d'une semaine s'il vous plait ♥ ?
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Alors comme ça ça veut festoyer et ça délaisse son DC hein ? Shaaaame !
Tu peux disposer d'une semaine supplémentaire, en cas de pépin, ce qui fera donc un test RP à poster au plus tard pour le 7/01 de l'année prochaine (c'est Noël, quand même, nous ne sommes pas des monstres).
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Nara Shikayori
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Nara Shikayori
Je crois que j'ai fini. JE TE LAISSE JUGE DE MON TEST.
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green antlers ○ shikayori Pq2c


   
Respect test-rp et originalité

Ce que j’aime, quand je lis les test rps, c’est la multitude d'idées qu’on peut m’offrir face à ce que moi j’aurais pu faire. De la bonne à la moins bonne, bien ou mal exécutée, j’aime prendre des claques et j’aime qu’on me hurle entre les lignes : “Je kiffe ma vie, regarde bien comment j'suis trop bon(ne)”.

Et c’est ce que j’ai là. Quelque chose qui me prend au tripes, qui se calque sur ta musique et qui, à mon avis, porte une partie de toi-même cachée quelque part. Je sens que tu t'es amusée, et c'est tout ce que je demande avant même un texte sans faute et sans reproche. En tout cas, si ce test RP était une tentative, félicitation.

Elle est réussie.

Le fond est bon, renferme tout ce que je demande, même si j’aurais aimé, peut-être voir un peu plus de Shikayori réclamée pour son avis. Néanmoins, les parallèles entre les valeurs du clan, l’éducation, le shôgi qui est le pilier central des Nara et l’évolution personnelle de ton personnage marche du tonnerre. J’ai eu peur, avec les parenthèses sur ta propre histoire, que tu te sois écartée du sujet mais en prenant la globalité, ça ne fait que renforcer le propos et c’est une prise de risque toute à ton honneur.



   
Orthographe et grammaire

Sur la forme, on sent l’emportement d’écriture - et c'est ça qui est bon - : Quelques mots qui manquent, par-ci, par-là, des répétitions un peu maladroite et même, parfois, des agencements de phrase qui laisse deviner qu’il s’agit d’une fusion imparfaite de deux morceaux.

Beaucoup d'allitération en que/qui/quoi/qu’, qui gagnerait à être corrigée pour alléger encore un peu le texte et la lecture. Attention, tant que j’y suis, à ne pas te perdre dans les conjugaisons des phrases longues : plus tu mettras de développement en virgule, plus il sera difficile de retrouver ton sujet initial. Pense donc à bien snober les dit développements, parce qu’elles sont conçues pour cloisonner l’important et le superflu et t'éviteront les erreurs d’étourderie en genre, nombre que j’ai pu voir parfois.


N’hésite pas aussi, à enrichir le vocabulaire propre à la guerre et la stratégie. A ce stade, c’est bien plus un conseil qu’une critique, mais tu gagneras à développer quelques morts propres à ces sphères là. Ils existent quelques listings facilement trouvables sur moteur de recherche, qui devraient étoffer tes angles d’attaques mais aussi la façon dont tu parleras, à l’avenir, d’une stratégie offensive, défensive ou même adaptative. De l’importance aussi, si jamais tu veux t’attarder encore un peu, d’user de tactique et stratégie dans leur emploi d’origine, pour venir encore plus renforcer ton style.



   
Avis général et verdict

Somme toute, nous en revenons à mon premier constat : la fiche est bonne et elle me prend aux tripes, chose que j’apprécie tout particulièrement. Je te laisse donc filer pourir la vie de tes petits Nara avec ta rang A de Shikayori, en toute quiétude.

Et sans oublier de mettre à jour ta signature attention !

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Correction par L'Araignée Loup
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