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Nara Hideo - Test fini

Nara Hideo
Nara Hideo
Indépendant
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Date d'inscription : 20/02/2021

Fiche du Ninja
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Nara Hideo - Test fini Mer 8 Déc - 11:49
Nara Hideo

 

 
Matricule ninja

 NOM : Nara
 PRÉNOM : Hideo
 GROUPE : Indépendant
 GRADE : Intendant
 RANG : A
 SEXE :
 ÂGE : 27 ans
 SITUATION : Célibataire
 FAMILLE : Fils de Nara Shikayori et Gëraruto
 

 
Personnalité
QUALITÉS
Patient
Calme
Perspicace
Stable
Brillant
Vigilant
Déterminé
Maître de soi
Méthodique
DÉFAUTS
Arrogant
Blasé
Calculateur
Cynique
Égoïste
Froid
Passif
Hautain
Irrespectueux
AIME
Sa mère
Dormir
Les joutes
Le shoji
verbales
Glander
N'AIME PAS
Sa mère
Travailler
Les joutes
Les imprévus
non-verbales
Shizukage
AUTRES
Il
préfère
dormir
PHYSIQUE
TAILLE :
1m78
POIDS :
71kg
PEAU :
Blanche
CHEVEUX :
Noirs et raides
Longs
YEUX :
Ambrés
ils rappellent ceux de quelqu'un
VISAGE :
Fin et assez beau pour être noté
CORPS :
Corps plutôt menu, assez fin et légèrement musclé.
AUTRE :
A souvent les cheveux attachés
Histoire
An -10

Un cri puissant vient ébranler la maison humble, cachée entre les pins. Si certains voisins un peu aigris râlent devant cette interruption de leur précieux sommeil, pour les trois individus présents, ce cri est comme une délivrance.

Pour son grand père, il serait le premier d'une belle descendance. Pour sa tante, il n'était rien de plus qu'une présence adorable et intrigante. Mais, pour sa mère, il sera sa lumière.
Dans ses yeux dansaient la même lueur qu'elle avait vu chez son père, et dans son nom résonnait son destin.

Hideo.

Tendre enfance


Hideo grandit bercé par les légendaires aventures rencontrées par son père. Il était un jour un grand aventurier qui avait parcouru le monde entier, guidé par des anges magnifiques et bienveillants. Un autre, il était un musicien dont les douces notes parvenaient à réveiller ses propres tatouages, constituant un adversaire magnifique que l’artiste vainquait au seul son de sa voix. Il était un être formidable, plus demi-dieu qu'homme, ayant contemplé les abîmes du monde droit dans les yeux et connaissant des secrets cachés aux divinités elles-même.

Oh, que le garçon était fier. Son père n'était pas un type aussi naze que tous ces naras tellement banals. Non, lui il était unique. Et, quand tous ses camarades voulaient oublier la chance insolente dont le petit nara avait bénéficié, les yeux dorés du jeune garçon venaient sans cesse le leur rappeler. Qu'on ose critiquer son père légendaire ? Il leur ferait payer.

Ce n'était que de la jalousie.

Age de raison.

Un jour, un sage écrivit que l'âge de 7 ans correspondait à l'âge de raison. Avait-il lui même raison ? Hideo ne saurait le dire, mais c'est bien à cet âge que les illusions du jeune garçon se brisèrent.

Assez tôt, au détour d'une conversation captée entre adultes du clan, il avait fini par comprendre l'information qu'il fantasmait autrefois. Il était un bâtard. Fils d'un saltimbanque quelconque, on lui fit comprendre assez vite qu'il était anormal. Surtout en voyant son frère, un vrai 100% nara issue d'une vraie union pure.

Oh, que le garçon était amer. Son père était un type bien plus naze que tous ces naras tellement banals. Lui il était unique, anormal. Et, quand tous ses camarades voulaient oublier la honte insolente dont le petit nara était la preuve, les yeux dorés du jeune garçon venaient sans cesse le leur rappeler. Qu'on ose critiquer son père pitoyable ? Il leur donnait raison.

Ce n'était que du bon sens.

Enfance raisonnée.

Hideo n'était définitivement pas comme les autres.

Tout allait trop lentement. Toujours. Tout le temps. Le monde semblait comme déterminé à adopter ce rythme léthargique, qui avait constamment raison de l'énergie du bambin. Etait-il en avance sur son âge ? Clairement. C'était même une évidence. Alors que ses camarades apprenaient à compter, il s'amusait déjà à comprendre les règles alambiquées du shoji. Alors que les jeunes nara apprenaient la théorie de la manipulation des ombres, il était déjà passé à la pratique. Et c'était facile !

Trop facile, en réalité.

Si Hideo appréciait le challenge, ce n'était certainement pas le cas de ses cousins claniques. Lorsqu'il déboulait, tout fier, pour montrer ses progrès, on ne lui répondait que par du flegme et du manque d'attention. Les adultes ne s'émerveillaient pas devant le jeune prodige, pas plus qu'ils ne l’encourageaient. Ils observaient d'un air détaché, avant de hausser les épaules et retourner à leurs passionnantes parties de shoji.

Le jeune garçon en développa une très grande frustration, et décida de devenir un maître absolu du shoji. Là, il aurait enfin leur attention ! Il étudia très dur, avant de défier un des vieux du clan... qui le démolit sans même broncher d'un sourcil.

C'est alors que le jeune garçon comprit. En fait, il comprit tellement bien que sa vie entière s'en trouva chamboulée : il venait d'avoir la démonstration du système nara. Si personne n'est impressionné par les actions géniales du prodige, c'est qu'il se surestime grandement. Pour être véritablement considéré comme un génie, alors il fallait être capable de le démontrer.

Pas de chance, derrière leur flegme la plupart des nara sont eux-même des génies.

La compétitivité du jeune garçon fondit comme neige au soleil et, dès lors, il commença à apprécier le train train de la vie calme des nara. A quoi bon chercher du challenge, quand vous savez que vous êtes entourés de génies ? Pourquoi chercher absolument à devenir meilleur, quand par définition vous n'êtes le meilleur que pour un fragment de seconde, tant les esprits vifs de tous les membres du clan de l'ombre peuvent évoluer rapidement ?

Être le meilleur est juste un mot qui n'a pas de sens, dans le monde Nara.

Adolescence.


Sa mère n'avait pas la même vision du monde que le jeune Hideo. Dès ses 11 ans, elle décida de prendre son éducation en main. Et quelle main ! Le poussant, lui et ses frères, à travailler plus dur que jamais, elle fit vite comprendre à Hideo que ce qu'il pensait être une maîtrise des ombres n'était qu'un fragment de la vérité, et lui remit une nouvelle fois les idées en place.

C'est aussi dans cette période qu'Hideo se rapprocha un peu de son père adoptif. Si il ne doutait pas de l'amour de Megumi pour sa mère et ses frères, sa relation avec lui avait toujours été un peu... différente.

Ces yeux. Ces maudits yeux.

Pourtant, lors des absences de sa mère, il avait pris le relais pour ce qui était des entrainements; Et Hideo découvrit une nouvelle facette de lui, une facette plus sombre et plus dure, mais étonnamment plus affective dans la douleur.

Si Hideo devint un manipulateur des ombres, c'était grâce à sa mère. Mais si il en devint un maître, c'était du fait de son père adoptif.

Mais pourtant, ce ne sont pas ces entrainements qui marquèrent le plus Hideo lors de son adolescence.

An 5.

Enji, son plus jeune frère, est retrouvé noyé. C'est un coup de tonnerre qui vient frapper la petite famille, et ébranler tout ce que le jeune homme croyait comme acquis.

La vie était précieuse.

En un instant, son frère lui avait été volé. En un instant, sa mère et son père s'étaient brisés. En un instant, plus rien n'avait plus jamais eu de sens.

C'était un crime. C'était une certitude pour Hideo, lui qui s'était persuadé d'avoir déjà vu Enji nager auparavant. Un grand sentiment d'injustice s'empara de lui, et il se forgea une carapace plus glaciale que la plus bleue des glaces. Il ne sourit plus jamais.

Quelqu'un avait fait ça. Et quelqu'un devait payer. Il ne permettrait pas que ce crime soit laissé impuni. Si il était véritablement un génie, si il était véritablement unique, alors il serait le seul capable de comprendre ce qui s'était passé ce jour.

Il devait devenir plus intelligent.


Age adulte.


Dès sa majorité et mû par une froide détermination, le jeune homme eut à cœur de travailler et aiguiser le plus possible son esprit. S'acharnant sur des problèmes géopolitiques et diplomatiques impossibles, cherchant entre les cases du shoji un sens caché, une porte vers un autre monde, il essaya d'atteindre des sommets de lucidité. Mais il butait, inlassablement.

Peut-être avait-il couru toute sa vie derrière une chimère ? Sa quête avait-elle seulement un sens ?

Il revoyait alors le visage souriant d'Enji. Il serrait du poing, maudissant les cieux. Et il se replongeait dans ses casses têtes.

Toutefois, il accomplit malgré tout quelques faits d'armes lors de missions solitaires, et ses nombreuses démonstrations de son talent pour stopper des enfants un peu trop turbulents qui venaient déranger des vieux tout en jouant au shoji lui valurent petit à petit de la reconnaissance au sein du clan.

Il était un shinobi respectable et respecté, et dont les talents n'étaient plus à prouver. Il était manifestement très intelligent, et surtout c'était un nara qui, quand il le fallait, répondait présent.

An 17.

Cependant, tout s’accéléra. Avec l'accession de sa mère au titre de cheffe de clan, il obtint l'intendance sans provoquer grand émoi. Au contraire, beaucoup de nobles naras étaient bien contents de s'éviter la tâche ingrate qu'était une intendance. Mais... mais.

Mais l'intendance avait des petits papiers. Des archives, des dossiers. Et le jeune homme avait beaucoup de temps devant lui... Alors il fouilla. Il fouilla, fouilla et fouilla (y'a un nombre d'histoires cochonnes, je vous jure !) et il tomba enfin sur LE dossier.

Il avait maintenant un nom.

Et une planque probable.

Un petit village naissant du nom de Konoha.


 
Test RP

Lettre à Enji, mon frère.
Hey, Enji.

Ça fait longtemps qu'on n'a pas parlé, hein ? Je me demande comment tu vois le monde, maintenant. Est-ce que tu as rencontré Touya ? Ou alors peut-être que tu as fait la connaissance de ta sœur. Ah, oui, c'était une fille. J'en suis certain. Enfin, tu dois mieux le savoir que moi, hein ! Tu me racontais souvent que, quand tu partirais, tu serais heureux car tu savais que tu les retrouverais.



Excuse moi.

Je vais être honnête avec toi, petit frère, je ne sais pas ce que je suis en train de faire. Est-ce que j'essaye vraiment de te parler ? Peux-tu seulement lire, as-tu seulement une conscience, là où tu es ? Je ne sais pas. Je ne sais plus.

Tu me connais pourtant, je ne suis pas du genre à croire à toutes ces conneries sur la vie après la mort. J'ai franchement du mal à croire à l'existence d'un type barbu qui donnerait à ceux qui le méritent une seconde chance. Et s'il existe bel bien, alors il ne faut pas l'appeler Dieu mais démon. J'ai vu tant de choses cruelles, tant de misères et d'injustices, tant de souffrance....

Mais je ne t'apprends rien, n'est-ce pas ? Tu sais tout ce que je suis en train de te dire. Ce démon t'a pris sans l'ombre d'un regret, il a balayé ton existence comme un fétu de paille et t'a emmené. Tu avais encore tant à vivre, tant à faire ! Mais il t'a fait disparaître. Tu étais là, et, en un éclair, tu avais rejoint le champ anonyme des âmes à jamais disparues, emportées par le temps.

Je me souviens encore de ce cri, ce matin. Que faisais-tu debout, aussi tôt ? Toi qui aimais tant regardes les nuages, tu avais dû te lever pour en suivre un à la forme rigolote. Il avait dû t'emmener et, innocent fou que tu étais les yeux levés vers le ciel, tu as dû ne pas voir le bord de la rivière et te laisser tomber dedans. Que ta détresse a dû être grande quand le ciel s'est soudainement assombri, et que ta gorge haletante ne trouvait pour la soulager qu'une eau noirâtre et impie.

Oh, pauvre âme. Tu as découvert la vraie nature de ce monde plus tôt et plus vite que n'importe qui, sans même pouvoir profiter de la douceur sucrée et innocente de ton enfance. Tu as été jeté sous le marteau impitoyable du forgeron de la vie, brisé pour que d'autres puissent vivre en te pleurant.

Mais ne t'en fais pas. Tu ne tomberas pas dans l'oubli. Les étincelles de ton départ nous ont tous marquées au fer rouge, et rien ne pourra jamais les effacer. Si ton visage disparaît parfois de ma mémoire, jamais ton nom et ton héritage ne me quitteront.

Car oui, tu as laissé un héritage.

Ton départ ne nous laisse pas démunis et abasourdis, affaiblis face à la tempête de la vie. Oh que non, petit frère. De ta mort, j'ai trouvé les bases pour créer des murs plus solides que jamais. De ton sacrifice, j'ai fait une forteresse. De ton envol, sois assuré, personne ne se fera abattre.

Oh, je sens ta surprise. Mais aussi ta fierté.

Je ne crois pas aux morts, mais pourtant je te sens toujours avec moi, petit frère. Comme une présence, comme une ombre. Tu n'es jamais vraiment bien loin, hein ? Je t'imagine, les yeux pétillants, voyant ta grande sœur réussir à maîtriser les ombres. Tu dois avoir bien grandi, maintenant. 12 ans... Tu es presque un homme.

Et pourtant, tu comprends ce que je veux faire. Ce que je vais faire. Je le sais, je le sens. Comment peux-tu réussir à comprendre mes agissements ? Moi qui me targue d'être génial, je ne suis rien face à toi. Tu aurais écrasé n'importe qui en duel de pure intelligence, c'est une certitude.

Tu comprends.

Petit frère, tu comprends que je vais mentir.

Il faut que je te parle d'une réalité que j'ai découverte récemment, dans ma fuite pour ne pas affronter ta mort en face. Après ton départ, et tu l'as surement observé avec beaucoup de dégout, j'ai détourné le regard. J'ai cherché à trouver une explication pour ta mort, à assembler les pièces de ce gigantesque puzzle qu'est la vie dans le but de tomber sur la réponse que je cherchais.

J'ai tourné et retourné le problème dans tous les sens. J'ai observé ton lieu de mort plus d'une centaine de fois, sous toutes les coutures. Inlassablement, comme une âme en peine, j'y revenais. J'ai essayé d'imaginer pléthore de scénarios pour expliquer ta fin d'une autre manière. J'ai créé des millions de personnages aux motivations obscures, j'ai soupçonné voisins et amis, et j'ai même cru avoir trouvé la vérité.

Mais, tu sais. Je me suis trompé.

Alors j'ai essayé de fuir. J'ai fui et j'en ai honte. J'en ai honte car j'aurai aimé te le dire de ton vivant, et je ne peux que le dire de ta mort ; Oh, j'aurais aimé te le dire, et savoir ce que tu en aurais pensé. D'accord, ça aurait bousculé tout ce que tu savais, et peut-être que tu m'aurais détesté pour ça. Et pourtant... Et pourtant je sais. Je sais que tu aurais accepté. Car tu n'étais pas « que » de la famille, non. Tu étais tout pour moi.

Je t'ai vu grandir, je t'ai protégé contre le monde extérieur. Dans les moments plus difficiles, je me suis inquiété pour toi. Et quand c'était plus dur pour moi, j'ai tout encaissé. Alors, voilà, tu pars. Tu me laisses la bouche emplie de regrets et de remords. Que j'aurais aimé te parler, petit frère ! Et me voilà, stupide être, à t'écrire sur papier quelque chose que tu ne liras jamais.

TU. ES. MORT.

Tu es mort et je n'y peux rien. Tu es mort et tu laisses en nous tous un trou béant, un trou que rien ne comblera jamais. Tu te pensais peut-être insignifiant, pas si important que ça, au point que tu pourrais mourir sans que cela nous touche vraiment. Mais c'est faux. C'est quand tu es mort que j'ai réalisé à quel point je t'aimais, à quel point nous t'aimions tous.

J'ai vu notre mère pleurer, pour la première fois. Et peut-être la dernière. J'ai vu ton père dépérir, et j'ai vu notre frère et notre sœur secoués comme jamais ils ne l'ont été. Et moi...

Moi je te protégeais. Et je te protégerais toujours.



Excuse moi une nouvelle fois. Qui aurait cru qu'une lettre envoyée à un mort pourrait tant me remuer ? C'est stupide. Personne ne la lira jamais. C'est l’œuvre d'un fou parlant à un autre. Monde de fous.

Et pourtant, petit frère, il faut que je te parle aujourd'hui. Malgré tout ce que je pense, malgré toute la FOLIE de cet acte, j'ai l'impression que je dois t'expliquer pourquoi je vais devoir mentir au monde.

Mais tu le sais, pourquoi. Je sais. Je le sens.

Mais je dois te le dire.

Connais-tu le destin, petit frère ? Y crois-tu seulement ? L'idée que le monde n'est pas logique, suivant des fils de soie tracés à l'avance par un marionnettiste psychopathe, faisant tourner le monde dans son chaos et fracas mortel habituel, celui qu'il ne quitte jamais.

Vois-tu, en retournant ton départ dans tous les sens, j'ai fait deux découvertes. La première, la plus évidente. C'était un accident.

Je le crie ici. Considère que ce sont mes aveux publics. C'EST. UN. ACCIDENT !

Et la seconde. Le destin existe.

Car oui, petit frère. J'en suis maintenant convaincu. Le destin existe et notre famille est maudite. C'est ce qui m'est apparu en cherchant les causes de ta mort, ainsi que celle de notre sœur , ou de nos frères. Pourquoi meurent-ils ? POURQUOI MOURREZ-VOUS ? POURQUOI MOURREZ-VOUS TOUS ????

Tu étais un survivant. Toi, moi, Ayame, Touya, Nobuo. On était des survivants. Pourquoi vous deux êtes morts ? Pourquoi encore et toujours des accidents, des maladies ?

Du hasard ?

Petit frère, le hasard ne peut pas exister. Pas avec tant de rage, pas avec tant d'acharnement. Quelqu'un, où quelque chose, est aux commandes. Voilà la vérité. L'horrible et cruelle vérité, une vérité si immonde qu'elle m'empêche de dormir, et qu'elle ne me quitte jamais vraiment. Un malade contrôle ce monde, et tu en es une victime collatérale.

Voilà pourquoi je mens, petit frère. Je dois te mentir, je dois mentir à tout le monde, je dois me mentir à moi-même.

Cela ne peut être un accident. Personne d'autre que moi ne peut comprendre l'horrible réalité de notre monde. Qu'ils croient à la malchance, qu'ils croient au meurtre. Voilà, petit frère, ce que je vais bâtir avec ta mort. Ton meurtre sera la forteresse de notre famille contre son ignorance. Que Mère, Ayame et Nobuo se croient dans un monde normal. Qu'ils puissent se remettre, et continuer à vivre normalement. Cela, c'est ton sacrifice qui nous le permet.

Tu es l'être le plus bon que la terre ait portée. Alors ton héritage sera un héritage de bonté et de douceur, je m'en assurerai.

Demain, j'irai poser cette lettre sur ta tombe.

Avec elle s'envolera toute la vérité sur cette affaire, ainsi que toutes mes pensées. Tu seras le seul à t'en souvenir. Avec elle, s'envolera la réalité que j'ai découverte. Si je dois persuader le monde que tu t'es fait tuer, alors je dois m'en persuader également.

Alors, adieu, Enji. Adieu, car je ne t'écrirai plus jamais. Adieu, car je dois oublier ce que je viens de t'écrire.

Adieu.
 
Derrière l'écran
PSEUDO : Arie
 ÂGE : Voyons
 CONNU PAR : Moi même
 AUTRE CHOSE ? Si quelqu'un veut me livrer en cookies je donne mon adresse, sinon voilà après en avoir fait la demande je viens enfin faire mon reroll de Yurei Kei, merci !
 
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Re: Nara Hideo - Test fini Jeu 9 Déc - 8:45
Correcteur
Bonjour bonjour !

Tu feras attention, tu as semé quelques coquilles dans l'histoire, comme des chiffres, quelques répétitions ou encore ce pauvre Shogi qui est brutalement devenu un Akimichi... mais passons aux choses sérieuses.
Voici ton test RP :

Frustré de la mort de ton frère, tu t'enfermes dans les casses-têtes à la recherche de l'auteur d'un crime qui n'existe pas. En 1500 à 2000 mots maximum, raconte moi la réalisation douloureuse, que tu la rejettes ou non, qu'Enji n'était peut être pas aussi bon nageur que dans tes souvenirs.


En espérant qu'il te plaira !
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Nara Hideo
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Re: Nara Hideo - Test fini Mar 14 Déc - 19:13
Nara Hideo
Bonjour !

J'ai fini mon test, bonne lecture !
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Re: Nara Hideo - Test fini Ven 17 Déc - 21:24
Correcteur

   
   
Nara Hideo - Test fini Pq2c


   
Respect test-rp et originalité

Tout d’abord, je me dois de saluer le format choisi pour répondre à ton test Rp. La lettre était, à mon avis, la meilleure solution possible et le cheminement interne de ton personnage qu’on y lit me plait beaucoup. Il y a pourtant des moments où ça s'essouffle et où on sent que tu étais peut-être à court d'idées, mais il s’agit à mon avis bien plus d’un souci de taille que de manque d’imagination.

J’aurais personnellement aimé peut-être plus de détail de comment tu en es venu à ces conclusions mais je ne peux décemment pas te dire que ça ne suffit pas : non seulement tu en parles mais tu construis et articule la totalité de la lettre autour de ton raisonnement qui a vraisemblablement évolué au contact de la vérité douloureuse de la mort de ton jeune frère.


Détail à savoir, mais le Japon n’est pas tellement catholique, même de nos jours. Il doit représenter à peine 1% de la population d'ailleurs, si je ne me trompe pas A l’époque de Naruto, il est plutôt d’ailleurs, polythéiste, ce qui rend ton parallèle avec Dieu moins adéquat mais pas moins important dans le récit. Je ne m’attendais pas à l’accusation des forces supérieures et j’avoue m’estimer curieuse à ce sujet. Comment va évoluer Hideo, maintenant qu’il réprouve les déités : va-t-il se soumettre au destin ? Se battre pour prendre le contrôle de sa vie à son bourreau ? Le sujet est vaste, les possibilités infinies. mais je suis sûre que nous en verrons les rps bien assez tôt.



   
Orthographe et grammaire

Mon principal regret, c’est l’omniprésence des répétitions. Je sais qu’on a affaire à un discours écrit, sans doute sous le coup de l’émotion, mais tu ne peux pas indéfiniment user du même mot en boucle avec cette excuse si. Si à des endroits la répétition était habile, à d'autres elle était redondante, aussi, voici mon conseil : attention au dosage.

Le trop est l’ennemi du bien, mais il est vrai que se priver du rythme des répétitions aurait fait perdre à ton texte de sa force. Pose toi la question, à l’avenir, de s’il s’agit d’une répétition de style ou d’une répétition de vocabulaire et je pense que ce problème disparaîtra de lui-même avec le renfort d’un dictionnaire de synonyme.

Attention aux figures de styles, également. Si tes idées sont jolies, tu as peut-être tendance à en abuser et à te perdre toi-même dans ce que tu racontes. Je sais que la forme se prête plutôt bien à l’exercice, mais tu ne dois pas sacrifier le sens des mots sur l’autel du style de ta phrase.


J’ai repéré quelques fautes également, souvent de terminaison de verbe ou d’accord en genre/nombre de celui-ci. J’ignore si tu avais déjà croisé ce problème auparavant, mais n’hésite pas, si c’est nécéssaire, à remplacer ton verbe par un du troisième groupe pour le conjuguer. Il est vrai que tout est difficilement sérieux avec “Mordre” hors contexte au milieu de ta phrase, mais les erreurs, elles, sont quasiment impossibles à rater.



   
Avis général et verdict


Pour finir enfin,puisque ce commentaire est déjà bien assez long, sache que tu es bel et bien validé intendant de rang A.

Pense à mettre à jour ta petite signature au fur et à mesure et va donc t’amuser dans les bois, petit Nara.

Code:
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