Goliath contre Goliath | avec Akakitsune Katsuya

Goliath contre Goliath  

La Chapka vissée sur la tête, le long manteau en peau d’ours fermé tombant jusqu’aux chevilles, le sabre attaché à la ceinture et n’attendant que de sortir de fourreau pour danser dans l’air : un affrontement allait avoir lieu ici, sur la plus haute montagne à l’horizon. Le sol était stable et formait l’endroit parfait pour se castagner, lisse et en forme de cercle, je faisais les quatre-cents pas. Mon adversaire allait arriver, oui j’étais une part de cet affrontement qui allait avoir lui. J’allais agir pour la fin de tout cela, pour régler cette situation et évidemment gagné eheh.

Il fallait en finir avec la guerre entre le clan Chinoike et Konoha, en finir avec cette guerre meurtrière qui avait fauché des vies par dizaines autant chez les miens que chez Konoha. Tout avait commencé par la purge brutale que nous avions lancée contre les Uchiha, un acte de guerre évidemment, un acte de vengeance pour obtenir notre place au soleil. Mais, malgré tout, tant de gens étaient morts et un duel avait été décidé pour désigner le vainqueur et économiser les vies qui restaient et chaque camp avait alors envoyé ce qui lui restait de meilleur combattant. J’avais été désignée, une ultime baston pour finir de régler son sort au satané Pays du Feu et bâtir sur ces cendres notre Empire, l’Empire du Sang, avec en son cœur, le village caché du Givre.

Mais, pour cela, pour faire de nos ambitions réalité, je devais triompher et gagnée, comme cela, j’offrirais un avenir meilleur à ma famille et à tous ceux que j’aimais. Il fallait donc gagner et mettre tout en œuvre pour achever cette guerre que nous avions lancée, guerre que nous devrions gagner pour être au summum de notre gloire. J’avais une de ces responsabilités sur les épaules, mais ça me plaisait, j’aimais ça me battre, surtout qu’il n’y avait rien de mieux pour démontrer notre supériorité qu’une bonne baston en un contre un. Je savais que j’allais gagner, car tout le monde comptait sur moi. J’avais un moyen de venger tous nos morts, je n’allais pas le laisser passer. La vengeance était un plat qui se mangeait froid et j’étais glaciale aujourd’hui.

Un bruit retentit derrière moi, mon adversaire était arrivé. Je lâchais un sourire sadique et cruel, les yeux fous et gorgé de rage et de violence. Des yeux qui cherchaient à faire couler le sang d’un regard. Je les détestais tous ces types du pays du Feu et j’allais enfin leur rabattre leurs caquets et démontrer qui étaient les meilleurs et qui allait gagner cette guerre !

Je m’inclinais devant par pur simulacre de respect et de cérémonial, puis dégainait mon long nodachi en faisant bien chanter l’acier sur le bois. La lame bien haute, tenue à deux mains, je fis signe à mon adversaire d’attaquer la première, j’étais odieuse et arrogante, sûre de moi, narguant et laissant l’honneur du premier coup au camp adverse pour bien montrer que moi, je n’avais pas besoin de ces privilèges pour leurs foutres une branlée et une déculottée.

Approche et bat toi avec moi, que cet affrontement qui marquera la fin de la guerre, soit le plus terrible et le plus classe qu’il soit donné de voir un jour ! Que le sang coule et qu’un seul combattant reste debout ! EN GARDE !

Récapitulatif combat:

   

Goliath contre Goliath  

La fille s'avança et en apercevant son sabre, je me mis à sourire de toutes mes dents. Un combat au sabre ? Je ne pouvais pas rêver mieux, parce que j’étais la meilleure au sabre, je le savais, nul ne pouvait m’égaler ou me défier, je voyais déjà une boucherie avoir lieu, je ricanais comme une hyène.

La gonzesse de Konoha me demanda si j’aurais préféré un Uchiha, j’haussai les épaules, avoir une zouz qui n’était pas une putain de manieuse de sharingan avait au moins l’avantage de ne pas me laisser avec quelqu’un maîtrisant le Genjutsu et pour lequel je n’avais pas une haine viscérale qui serait capable de me faire perdre toute capacité à penser de manière clairvoyante était en fait un avantage. Même si cela aurait été un bon défi pour moi, il s’agissait de gagner, pas de faire la maligne, ça m’allait si elle n’avait pas le sharingan. L’autre s’en trouva cependant désolée, elle avait plus d’éducation que moi, mais malheureusement pour elle, ce n’était pas ce qui allait la sauver. Puis, elle se présenta : Katsuya. Un nom bien sympa pour une jolie fille qui allait mourir, quel dommage, elle était plutôt belle. Bien curieuse, elle souhaitait savoir qui j’étais, sûrement pour emmener au paradis des guerriers, le nom de celle qui aura clos cette guerre : moi. J’haussai les épaules :

« Peu m’importe qui tu es, Uchiha ou pas, moi, Hitagi, triomphera de cet affrontement pour faire disparaître ces salauds ! »

J’étais sûre de moi ! Et la jeune femme n’allait pas tarder à en faire les frais, malheureusement pour elle. Son seul crime, c’était d’avoir accepté d’être le sacrifice de Konoha au nom de la paix, je n’avais pas de haine pour elle, pourtant en moi,l’adrénaline montait et pulsait à gros flots dans mes veines et ne tarda pas à me faire haleter d’excitation… Le sang allait bientôt couler et une fois cela fait, il ne sera plus question de faire machine arrière, une de nous deux mourra et je comptais bien être la survivante.

Elle joignit les mains et invoqua le vent, sûrement qu’un individu normalement constitué aurait été déstabilisé par la nature invoquée ici, mais pas moi, car alors que mon adversaire m’hurlait que c’était mon tour, chose cocasse dans un affrontement à mort. Sauf, que son sabre dans la main, la seule chose que la konohajin pu voir, ce fut mon Henge se dissiper et ainsi laisser apercevoir l’énorme armure de plaques d’acier noir qui recouvrait chaque parcelle de mon corps et dont le poids m’alourdissait si fortement que le vent ne me fit même pas reculer d’un pas. Et oui, je ne m’étais pas aventuré jusqu’en haut sans quelque chose qui pourrait faire la différence. Je comptais bien dominer cet affrontement.

Le sourire de cadavre gravé sur mon heaume à tête de cadavre devait narguer Katsuya par ce rictus figé : je jubilais en dessous de la même manière. Cette armure était la prolongation de mon corps, de la même manière que le sabre était la continuité de mon bras. Le réel problème était que c’était très inconfortable et lourd de se déplacer avec plusieurs dizaines de kilos d’acier, mais ça n’était pas vraiment un problème pour moi ! Je savais réduire mes faiblesses à néant ! Ma peau en contact avec l’acier ne tarda pas à voir ses muscles se gonfler de chakra alors que l’armure ne semblait désormais peser rien. D’un pas lourd et clinquant, je dégainais ma lame à mon tour, la leva jusqu’à l’épaule et dans un ricanement d’hyène me mis à tournoyer sur moi-même à une vitesse bien supérieure à ce que quelqu’un enfermé dans une armure de ce genre pourrait faire : impressionnant, n’est-ce pas ? L’objectif de mon assaut ? Réduire la distance qui me séparait de l’autre en un instant, alors que ma lame, désormais bleuté par le chakra qui parcourait son acier, visait désormais mon adversaire. Un léger crépitement accompagnait ma pirouette, la foudre me suivait tel une chienne fidèle à sa maîtresse. Je lâchais un ricanement, toute fière de ma passe d’arme. J’excellais au corps à corps et laisser quelqu’un qui de toute évidence, maîtrisais le vent à distance semblait être stupide : il me fallait la dominer le plus possible en ne lui laissant aucune possibilité de s’échapper ! Je devais soumettre tout ce qui était à portée à ma volonté, je devais assujettir n’importe quoi sur mon chemin, parce que ce n’était que comme ça que le clan pourra se relever ! Malheureusement pour la Konohajin, elle devrait mourir et se sera de ma main !

Récapitulatif combat:

   

Goliath contre Goliath  

Ma lame heurtait un mur de vent, je grommellais, rageuse de ne pas avoir pu asséner mon coup comme je le voulais. Surtout que ce mur de vent lui permit de s’éloigner, le vent m’obligeait à fermer les yeux et je ne pouvais pas me le permettre, je la laissais fuir, partir prendre de la distance. Ce n’était que partie remise, j’allais revenir au combat, je devais juste trouver le bon moment. Mais, le problème, c’était que ma konohajin avait disparus. Finalement, à travers les rocher qui avait été jeté en travers du chemin, elle réapparut, je gloussais avant de m’élancer, mais mal m’en pris, car quelques mudras plus tard et voilà que d’énorme lame de vent rotative fonça sur moi et tranchèrent sans le moindre problème mon armure, brisant plusieurs plaques d’acier, fragilisant l’ensemble, je restais incrédule, choquée de ka réussite d’une telle attaque. Mais qui m’étais crus protéger avec ma carapace d’acier, je déglutis : le combat allait peut-être être plus dur que je ne l’avais pensé… Je ne devais plus faire la moindre erreur. J’avais été obligé de reculer et désormais, je voulais patienter.

Mais la poussière soulevée m’avait permis de ne pas trop me faire perdre, activant ma technique la plus utile, émanant du chakra brouillant la perception de mon adversaire, celle-ci ne tarderait pas à voir que mon armure n’avait pas une petite entaille, rien du tout, tout du moins de son point de vue. Moi, le gout de sang dans ma bouche et le froissement de l’acier ne m’avait pas trompé, mon armure avait pas mal morflé, il suffisait juste que l’autre ne le sache pas et qu’elle abandonne toute idée de me battre.

J’émergeais de la poussière en gloussant, mon armure lui semblant probablement rutilante sous le soleil, intact. Une belle technique de bluff qui me faisait passer pour plus invincible que je ne l’étais réellement, comme tout le monde, j’étais mortelle, mais certains devait l’ignorer ou le croire.

« C’EST TOUT CE QUE TU AS EN RESERVES ? PENSES TU SAUVER TON VILLAGE AVEC DE SI PIETRES ATTAQUES ? »

J’étais odieuse, je voulais la pousser à commettre une erreur, la même erreur qui me permettrait de triompher sans le moindre problème. Elle devait tomber entre mes griffes pour abandonner tout espoir. Je ricanais comme une hyène :

« Tu fuis, tu fuis, mais ça ne te sauvera pas ! NI LES TIENS!»

Je gardais encore de la conscience, le sang ne me pulsait pas trop fort et la rage du combat ne m’avait pas encore dévoré… j’étais lucide et j’espérais le rester longtemps, car si j’étais celle qui perdait son calme, je serais celle qui finiras par faire des erreurs… Il fallait donc que je garde le contrôle de l’affrontement et mon calme, ça ne devrait pas être sorcier !

Récapitulatif combat: