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Tout commence maintenant.

Tadake Kodokuna
Tadake Kodokuna
Konoha no Genin
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Date d'inscription : 24/10/2021

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Tout commence maintenant. Dim 31 Oct - 11:47
Tadake Kodokuna
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Tout commence maintenant.
ft. Le pouvoir de l'amitié




Je regarde l'heure pour la troisième fois en l'espace de cinq minutes et pourtant, les aiguilles de l'horloge n'ont avancé que d'une minute. Ca m'agace, alors je me retourne dans mon lit de fortune, regardant la voûte étoilée, imaginant déjà ma rencontre avec la Nidaime demain. Et plus j'y pense, plus je me dis que tout est à ma portée. Ca n'a pas été simple, loin de là, pourtant, en cette nuit d'insomnie, je peux être fière de moi. Aussi, je lève mon poing vers le ciel, cherchant à frapper une étoile pour la décrocher. Une vaine tentative qui pourtant me fait sourire. Il est si bon de rêver, même si là, il serait plus à propos que je dorme pour de bon. Mais rien y fait, le temps ne veut pas se dépêcher de passer et mon cerveau n'en fait qu'à ma tête. Je soupire, angoissant un peu à l'idée de demain. Il n'y a pas de raison que je doute de moi, pourtant, je ne peux m'en empêcher. Après tout, le niveau est si haut et les épreuves n'ont pas été simple. Mais j'ai confiance... Du moins, nous verrons demain... Oui... Nous verrons demai....


Mes yeux s'ouvrent soudainement alors que le soleil est déjà haut dans le ciel. Merde. Pour une fois que le satané coq des voisins ne me réveille pas, il faut que ça soit aujourd'hui ! Pourquoi ça ne tombe jamais lorsque je n'ai rien de prévu ? Promptement, je tire la couverture, sautant du haut de l'arbre où se trouve mon petit chez-moi. C'est pas grand chose, mais c'est ma maison. Puis, la compagnie des lions de Yume-sama est plutôt réconfortante, mais surtout, elle m'évite d'avoir des voisins trop gênant. Pourtant, aujourd'hui, j'aurais aimé qu'on me secoue un peu. L'esprit parcourant encore les limbes oniriques, j'accours dans le sous-bois, passant à côté de Caducée qui sursaute en me voyant et se met à me courir après.

« Où tu vas Kodokuna !? T'as le temps de jouer un peu ? »
« Je suis en retard Caducée ! Je reviendrais jouer avec toi plus tard ! »

Le lionceau s'arrête brusquement, baissant ses oreilles en affichant une moue triste. D'habitude, ça ne me dérange pas de passer du temps avec lui, pourtant, aujourd'hui, je n'ai vraiment pas le temps. Lui faisant un petit coucou de la main, je disparais derrière la clôture de leur domaine. Et comme de par hasard, il faut que la rue principale soit bondée ! Impossible de me faufiler par la voie terrestre. Je sais que je n'ai pas le droit normalement, mais tant pis, il est déjà tard et si je ne me dépêche pas, je risque d'avoir de gros soucis. Me pinçant la joue, je pose mon intérêt sur la façade d'une boutique. Elle pourrait me donner l'appuie nécessaire pour m'extirper de là. Je ne met pas longtemps à me décider et saute sur la partie qui me semble la plus solide, voltigeant jusqu'au toit d'après et commence ma course folle.

Il ne me faut pas longtemps pour arriver jusqu'à l'académie, pourtant, de là où je suis je peux voir que déjà des élèves sortent accompagnés de leurs familles. Suis-je arrivée trop tard ? Je coupe par quelques sauts assez dangereux, mais finit par retrouver le plancher des vaches. Bien. J'y suis. Je me rhabille un peu, sait-on jamais si elle est encore là, je ne veux pas faire mauvaise figure. D'un pas frêle, je m'avance dans la cour principale. Autour de moi, je peux entendre la joie de certains, et la déceptions d'autres. Je comprend assez vite que la cérémonie est déjà terminée et que la Nidaime est déjà repartie. C'est bien ma veine... Mon pas se ralentit alors que j'entre dans le grand hall et plus j'avance, moins il y a de monde. Tout est vraiment déjà terminé ? Je m'en veux d'avoir tout loupé à cause d'un fichu réveil.

Pour autant, je sais que les résultats doivent être accrochés quelque part. Secouant la tête de gauche à droite, je cherche un papier inhabituel. En temps normal j'aurais simplement suivi la foule mais là, il n'y a quasiment plus un chat. Et alors que je commence à me lancer vers notre classe, une voix bien connu m'arrête.

« Kodokuna ? »
« Senseï ! »

En haut des escaliers, je peux le voir. Notre professeur me regarde avec un sourire aux lèvres, il a l'air rassuré de me voir, même si je me demande bien pourquoi. Tranquillement, il descend vers moi tandis que je monte vers lui. Nous nous retrouvons en milieu de parcours alors qu'il finit par poser sa main sur mon épaule.

« Ca tombe bien, j'étais sur le point de venir te voir. Ca m'a inquiété de ne pas te voir à la cérémonie, surtout que la Nidaime était présente ! »
« Je sais... » Je lâche ces mots sans cacher ma déception. Depuis le temps que j'attends ça, il a fallu que mon unique chance de pouvoir parler à l'Hokage me passe sous le nez. Voyant ma déception, mon professeur me fait relever la tête. Tranquillement, nous avançons hors de l'académie, et je lui explique pourquoi je suis en retard. Etrangement, cela le fait beaucoup rire.

« Mon élève la plus ponctuelle et assidue qui a une panne de réveille le jour le plus important de sa formation... Si ce n'était pas toi, je penserai à une blague jeune fille. » Je comprend pas trop ce qu'il veut dire par là, mais le compliment me fait sourire. C'est à ce moment-là qu'il sort de sa poche deux petits paquets recouverts chacun d'un linge. Je saisis aussitôt de quoi il s'agit. Mes yeux s'écarquillent alors que je me met à fixer son visage. La joie commence à m'emporter, pour autant, j'essaie de la préserver un peu face à Senseï. Non sans une part de hâte, je me saisis des deux objets et commence à vouloir les ouvrir. Mais c'est sans compter la main de mon professeur qui se pose sur les miennes.

« Hm hm. Non... Je crois que tu peux attendre de le retrouver avant de les ouvrir non ? » Il a raison, même si ça m'embête de patienter encore. Affichant une moue un peu agacée, je finis par lui sourire en remballant le tout, glissant les paquets dans une poche de mon pantalon. Inutile de parler plus, respectueusement, je m'incline, saluant une dernière fois Senseï avant de sortir de l'enceinte de l'académie.

C'est d'un pas plus tranquille que je retrouve les artères principales du Village de Konoha. La foule se veut moins dense alors que sonne midi. Tout le monde doit être entrain de festoyer à l'heure qu'il est. Moi ? J'ai quelqu'un à aller voir. Quelqu'un sans qui, tout aurait été différent. Enfin, c'est ce que je me dis, mais je ne lui avouerai jamais. De toute manière, pour ça, il faudrait qu'il m'en lasse en placer une. Il faut dire que je ne parle pas beaucoup aux autres villageois, je suis assez réservée. Mais avec lui... Je me sens bien. Il comprend comment je fonctionne et je suppose qu'il apprécie que je l'écoute parler. Au départ, c'a été compliqué. Mais maintenant ça va mieux. D'ailleurs, j'arrive déjà à la maison de ses parents, on la reconnaît facilement au bruit de l'atelier de menuiserie. J'aime beaucoup cet endroit, le brouhaha couvre la voix des gens, je trouve ça marrant de plus m'entendre penser.

Délicatement, je pousse la porte d'entrée menant au petit jardin entourant la maison, je l'ai toujours trouvé très jolie. J'avance alors vers l'atelier, je sais qu'il est là, il me l'a dit avant-hier. Du coup, sans frapper, je fais glisser le panneau découvrant mon ami entrain de construire les prémices d'un tabouret. Encore un truc que je vais devoir peindre... Avec le bruit, je crois pas qu'il m'est entendu arriver et il a l'air concentré. Je préfère restée là où je suis plutôt que de lui faire peur et qu'il se blesse. Déjà qu'il a une belle balafre sur le visage, j'aimerai évité de l'amocher encore plus.

Et quand enfin, il se rend compte que je suis là, je lui présente le petit paquet recouvert d'un petit linge blanc. Je sais qu'il sait de quoi il s'agit. Alors tranquillement, j'ouvre tout ça et dévoile ce pour quoi on s'est tant battu.

« On a réussi Kotaro ! On est officiellement des Ninjas ! »

Featuring. Takasugi Kotaro


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Takasugi Kotaro
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Takasugi Kotaro


Malgré l’heure tardive, je n’arrivais pas à dormir. Rien de plus normal quand on attend les résultats d’un examen. Je faisais les cents pas dans l’atelier de menuiserie de mon père. Les tables de travail baignaient dans la lumière de la lune, éclairant les traces de coupures faites au fil des années. Les employés de mon père étaient tous des gens motivés. En même temps, pour supporter le vieux schnock, il fallait avoir un sacré tempérament et ça se ressentait dans toutes les pièces qu’ils fabriquaient.

La passion ! Voilà le mot d’ordre qui régnait dans cet atelier.

-Humph

Mon ventre me faisait de plus en plus mal. Etait-ce parce que je venais de me rendre compte que mon avenir se jouait demain ? Ou que j’attendais une réponse positive en dépit de ma triste performance aux examens ? Je ne dirais pas que j’avais été mauvais, mais j’avais complétement foiré un des tests écrit.

-Raaaah, je ne vais pas réussir à dormir de la nuit, je le sens.

Comme si j’étais à la recherche d’un remède pour mon mal de bide, je me dirigeais vers le stockage de bois pour prendre un morceau et le travailler. La question que je me posais, c'était : “lequel prendre ?”. J’allais bien évidemment faire un tabouret, c’était ma spécialité et je prenais mon pied à le faire.

Mon œil valide parcourrait les différents types de bois et s’arrêta sur du chêne, un matériel pas très dur, mais très agréable à travailler.

J’amenais la petite bûche dans un coin de la pièce, attrapai mes outils et commençai à façonner cette bûchette pour en faire ce que je voulais.

Lorsque ma scie découpait le bois et que mon ciseau dessinait les motifs qui me venaient à l’esprit, je ne pensais à rien d’autre et c’était ce qu’il me fallait.

J’avais passé ma nuit à gratter le bois sans penser à rien d’autre. Les premiers employés arrivèrent à l’atelier et me saluèrent avant de commencer leur journée. Mon vieux arriva quelques minutes après eux. On ne pouvait pas vraiment dire que la ponctualité était primordiale pour lui.

Vu l’heure, j’avais encore un peu de temps avant de devoir aller à la remise de diplôme dirigée par la Nidaime en personne. Une femme admirable, elle vendait du rêve à la nouvelle génération.

-T’es dans la lune Kotaro ! Applique-toi !

Le vieux grincheux me frappa l’arrière de la tête avec des papiers enroulés.

-Aïe ! Mais je suis concentré ! Regarde comme j’ai bien avancé. Manque plus que le dernier pied et les motifs.

-Tiens ! On a justement une commande pour un tabouret. Hashiba-san voudrait quelque chose de sophistiqué pour suivre un peu la mode.

J’attrapai le papier qu’il m’avait jeté. Dessus je pouvais voir un dessin un peu grossier de ce que la cliente désirait.

-Bah, j’adapterai ce que j’ai fait pour elle. C’est plutôt particulier ce qu’elle veut. Ça devrait le faire sans soucis, mais je dois aller à la remise de …

-T’es encore sur ça ? Tu vas te rater de toute façon ! Tu n'es pas fait pour ça et cette commande presse et nous rapportera pas mal donc tu bosses jusqu’à ce que tu finisses.

-Mais …

-Y a pas de "mais" ! Toi et ta petite lubie, ça fait beaucoup trop longtemps que ça dure. Pas la peine d’aller te ridiculiser devant tous les autres en n'entendant personne t’appeler.

-Ce qui faut pas entendre ! J’ai beaucoup travaillé pour pouvoir devenir shinobi et je vais réussir. Tu ne supportes pas que je fasse autre chose de ma vie de toute façon.

Le bruit ambiant de l’atelier couvrait le son de notre dispute. Ce n'était pas la première fois, surtout à ce sujet. Il voulait que je reprenne l’entreprise et moi non.

-Travail au lieu de me rabâcher les mêmes bêtises.

Il partit vers son bureau pour s’isoler et sûrement échapper à notre conversation.

-Il faut toujours qu’il essaye d’avoir le dernier mot ce vieux débris.

… Et merde ! J’allais rater la cérémonie. Une petite partie de moi était soulagée et mon mal de ventre fut remplacé par un pincement au cœur.

Je me remis assez vite au travail, espérant pouvoir finir un peu avant la fin de la remise des diplômes.

Toujours dans mon coin de l’atelier, j'effectuais les différents motifs que voulait la dame au goût plutôt discutable. Je n'aimais pas trop quand les clients me demandaient des pièces qu'eux même avaient décidé, ça bridait mon esprit créatif.

Je frappai le ciseau avec mon maillet pour dessiner des symboles étranges, utilisant le biseau pour creuser le bois. Finissant la forme, je saisis une nouvelle fois le bout de papier pour vérifier si je n'avais pas fait une erreur.

Quelque chose me dérangeait, je sentais le regard de quelqu’un sur moi. Prudemment, je me tournais pour vérifier qui m’épiait.

C’était Kodokuna, une jeune fille de ma promotion. Elle avait beaucoup de talent ! Ses peintures étaient juste magnifiques. Je la laissais peindre mes tabourets. On faisait clairement un bon duo. C’était une fille discrète qui ne parlait pas beaucoup ce qui jurait un peu avec moi, mais on avait appris à se connaître et je la comprenais de mieux en mieux, en plus, elle me laissait parler sans forcément me couper, j’appréciais avoir avec moi quelqu'un qui savait écouter.

Hier, je lui avais dit que si elle ne me voyait pas à la réunion, c'était soit parce que j’étais mort, soit parce que je travaillais. Ce fut donc à demi-surpris que je la vis dans l’atelier.

-Kodokuna ? Bonjour …

Elle me tendit un petit linge blanc que je reconnus immédiatement, c’était celui qui était utilisé pour envelopper les bandeaux arborant l’emblème de Konoha. Je mis quelques secondes à réaliser ce qui était en train de se passer, jusqu’à ce qu’elle ouvrît la bouche.

-On a réussi ?

Ni une, ni deux, j’attrapais le bandeau pour le voir de mon propre œil. Après avoir échappé un cri de joie qui surprit les travailleurs, je rejoignis ma camarade.

-Tu te rends compte tout se travaille pour arriver à ce moment ? C’est génial ! Regarde !

Je retirais le bout de tissu qui me servait de cache œil. Le soleil avait ébloui pendant quelques secondes cette partie de mon corps abîmé, caché du soleil et du monde extérieur depuis trop longtemps. Je dépliai le trésor que m’avait remis mon amie et l’installai sur le côté gauche de mon visage.

-Alors ça me va bien ? Mets le tien aussi ! On est des shinobis maintenant. Ahahah. Je réorganisais mes cheveux pour essayer de ressembler à quelque chose. Alors ? T’as vu l’Hokage ? Comment est-elle ? On m’a dit que du bien d’elle, une grande femme ! Belle et forte, elle aurait déjà défoncé une armée avec juste un doigt. Il faut vraiment qu’on fête ça ! Je t’amène manger un truc si tu veux. Où tu veux, quand tu veux, c’est moi qui invite. Attend ne bouge pas, je vais le dire à mon vieux.

Je courus jusqu’au bureau de mon père et ouvris la porte d’un coup.

-Regarde un peu ça l’ancêtre ! Ça t’en bouche un coin hein ?! Je démissionne du coup.

Je fermai la porte sur ces mots avant de la rouvrir quelques secondes plus tard.

-Je vais quand même revenir travailler de temps en temps hein ?! Mais pour la forme …

Je retirai mon tablier avant de lui lancer en pleine poire.

-Je rends mon tablier !

Et je refermai encore une fois la porte avant de rejoindre Kodokuna.

-Il faut qu’on parte maintenant sinon il va gueuler et ça fera un peu moins sortie théâtrale.

Je jetai un dernier coup d’œil à l’atelier et partis au côté de ma nouvelle partenaire en direction d’un restaurant. On l'avait fait ! C'était, pour nous, le commencement d'une grande aventure.


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