Une Miyamoto qui se démarque - Miyamoto Nora [En attente de correction du test]

Nora venait de revenir d’une mission ou son équipe devait escorter un marchand et un important convoi. Elle était passée par le quartier de son clan pour prévenir ses parents qu’elle était revenue saine et sauve. Elle alla ensuite chez Aya pour voir si elle était là. Par chance, elle tomba sur la mère de cette dernière qui lui apprit que son amie était en mission. Elle préférait éviter le père d’Aya, car Nora savait quel traitement il faisait subir à sa fille, ce qui la mettait en rage. Elle attendait avec impatience le jour où Aya serait assez forte pour lui rendre les blessures qu’il lui avait données au fil des années.

Nora, tout en décidant d’aller faire un tour dans des échoppes, se rappelait l’époque où elle n’avait pas à s’inquiéter pour son amie. Aya séchait déjà les cours pendant que Nora y assistait. Une fois ceux-ci terminer, Nora filait à travers tout le village, le fouillant pour trouver Aya qui se cachait pour éviter que ses parents et professeurs ne la trouve. Nora passait également par les échoppes à cette époque profitant de l’argent de poche offert par ses parents pour acheter de quoi de manger. Elle adorait en faire le tour, surtout les stands qui proposaient de la nourriture cuisiner à la minute. Au fil du temps, elle connaissait bon nombre de vendeurs qui la saluèrent en la voyant passé. Elle avait toujours hâte de découvrir les nouveaux plats qui pouvaient y apparaître. D’ailleurs, elle s’était engagée auprès d’une marchande a testé des produits.

« Bonjour Nora, tu me prends un bento aujourd’hui ? Le plat principal est de l’unagi grillée avec une sauce laquée. » dit un marchant en la voyant passé.

« Non, pas aujourd’hui, j’ai promis à Sanaé de goûter ses nouveaux produits. Elle se lance dans un pain spécial et dans une friandise sucrée, je dois découvrir ça. » répondit-elle.

Elle avait opté pour deux pains aux œufs et bacons avec des dango caramélisé, des nouveaux produits sur l’allée qu’elle avait l’habitude de fréquenter. Après ces petits achats, elle se remit à la recherche de son amie. Ce jour-là, Aya était cachée dans un bosquet sur un talus non loin d’un port. Cette dernière était sortie de sa cachette pour accueillir Nora et l’inviter à la rejoindre. Perchées dans les branches, elles partagèrent un repas en décrivant leur journée. Grâce à la hauteur, elles pouvaient voir le soleil s’approcher de l’horizon, la mer calme brillait et renvoyait la lumière de l’astre couchant au point qu’elle paraissait s’enflammer. Devant ce spectacle, Nora expliqua qu’elle avait eu cours sur les stratégies d’attaques et comment le terrain pouvait les influencer. Ce genre d’enseignement était ennuyant aux yeux de cette dernière, du coup, le prof avait été sur son dos jusqu’à ce que sa leçon soit rentré dans sa caboche. Aya expliqua à son tour qu’elle avait flâné du côté des quais, regardant les bateaux aller et venir tous comme les marins qui chargeaient les marchandises pour les emmener dans les îles et ports environnants. Elle décrivit les produits qu’elle y avait vus, les passants, le nom des bateaux et leurs manières de disparaître au loin.

Nora avait l’impression que son amie avait envie de partir pour voyager et de tout laisser derrière elle pour une liberté totale. Elle la comprenait, ça devait être grisant de pouvoir vivre comme on le voulait. Nora savait qu’Aya se sentait piégée au sein du clan qui était incapable de s’adapter à ses capacités en avance sur celles des autres enfants Miyamoto. Les cours étaient trop simples pour elle, elle s’y ennuyait, ce qui la poussait à les sécher. Mais Nora ne s’attarda pas sur ça et préféra imaginer elle et Aya devenir pirate, sillonnant les mers du Sekai pour vivre comme elles le voulaient à travers de fantastiques aventures.

« On pourrait travailler sur un de ses bateaux et quand on aura assez d’expérience, créer une rébellion pour devenir capitaine. On ira ensuite ou on voudra, à la recherche d’anciens trésors oublier et mystérieux. Si jamais on s’ennuie ou s’il nous manque quelque chose, on attaquera d’autres bateaux. Ils auront tellement peur de nous, qu’il se rendrait sans combattre. On deviendrait des légendes connues dans tous les ports. » imagina Nora a voix haute.

« Ou alors, on se change en requin géant et surpuissant. On hantera les pensées de chaque marin qui prieront tous les jours pour ne pas nous croiser. » continua Nora.

«Tu es plus un poisson-clown, toujours à faire rire», s’exclama bruyamment Aya.

Les rêves glorieux de Nora brisés, elle fit une moue dépitée qui fit rire son amie, qu’elle rejoint vite. Elles finirent leurs repas en plaisantant, profitant des derniers instants du coucher du soleil. Elles purent voir avec l’obscurité naissante des lanternes s’allumer, éclairant le village, mais aussi les bateaux au loin, devenant presque des étoiles perdues dans le bleu sombre de la nuit et celle de l’eau qui se teintait doucement de l’argenter de la lune. C’était un tout autre spectacle fait d’un jeu d’ombres et de lumières, plus doux que celui amené par le soleil couchant. Nora ne pouvait pas le compléter en entier, car elle ne devait pas rentrer trop tard. Elle ne voulait pas inquiéter ses parents. Elle proposa à Aya de la raccompagner, elle devait rentrer elle aussi, mais ce n’était jamais sûr avec cette dernière.

En chemin, Nora acheta du thé qu’elles sirotèrent en marchant en discutant de ce qu’elles allaient faire le lendemain. C’était leur rituel d’au revoir, car les réponses étaient toujours plus au moins les mêmes. Elles étaient prises dans la routine que leur clan imposait, mais c’était normal, car elles étaient jeunes. Du moins, c’était ce que pensait Nora. Nora prévoyait d’assister aux cours donnés quotidiennement par le clan tandis qu’Aya ne savait pas vraiment. Nora savait que cette réponse très vague voulait dire que son amie allait sécher les cours pour faire ce qui lui traverserait la tête et qui si elle se retrouvait en classe, ce qu’elle s’était faite attrapée et amener. Le deuxième cas de figure survenait généralement quand le père d’Aya n’était pas en mission. Ce dernier était aussi têtu que sa fille, quand il se mettait à chercher cette dernière, il n’arrêtait pas tant qu’il n’avait pas réussi.

Nora fut extirpée de son souvenir simple, mais beaux et joyeux. Elle avançait seule dans la rue des échoppes, flânant à sa guise, jusqu’à ce qu’un marchand lui fasse la promotion de ses brochettes. Elle en acheta une et prit ensuite des mochis, avant de retourner chez elle en se demandant comment se passait la mission d’Aya.