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Empoisonne moi comme une de tes filles françaises - PV Nemu

Kamiko Raion
Kamiko Raion
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Empoisonne moi comme une de tes filles françaises
Feat Kougen-kyun et Himiko-chwan ~

 
Le matin, doux, baigne de ses rayons le village encore en plein torpeur. L’air frais s’engouffre dans les rues, chargé de pollen, de pétales et des nombreuses feuilles vertes à qui Konoha devait son nom, faisant éternuer les âmes les plus courageuses qui s’avançaient, lentement mais surement, vers une longue journée de travail. Le quartier commerçant principal voyait ses devantures s’ouvrir comme des fleurs, ravies que les premières lueurs permettent aux marchands de balayer paisiblement une allée qui serait bien assez vite bondée. Travailleurs et postiers se croisent, s’échangeant des salutations chaleureuses avant de reprendre leur course, effrénée, en direction de leurs diverses occupations. Un jour comme un autre, que Raion pouvait observer de ses propres yeux en marchant à travers les ruelles, non sans une certaine satisfaction.

Un sac en toile sur le dos, ses pas rythmés par le cliquètement des fioles de verres qui s’entrechoquent doucement au fur et à mesure de son périple, l’intendante du village quitte bientôt les rues principales pour se glisser sous le couvert rassurant des arbres. S’enfonçant dans l’épaisse forêt qui cercle Konohagakure comme une véritable muraille végétale, la brune franchit bientôt l’enceinte, discrète, marquant le début du si secret clan Aburame, sans jeter un regard aux multiples sources de bourdonnements inquiétants aux alentours. Elle esquive respectueusement une fourmillière ou deux, laissée négligemment en travers du chemin, ne préférant pas s’attirer les foudres de qui que ce soit en posant malencontreusement le pied sur une souche d’insecte ninja en plus développement. Son périple s’achève bientôt après un bon détour de quelques kilomètres, face à une étrange bicoque qu’elle connaissait bien pour l’avoir déjà cherché quelques jours auparavant. Cette fois-ci, la jeune femme se prive de toute forme de civilité et, après un coup de signal sur le montant de la porte en bois fatigué, elle repousse le bâtant et s’engouffre à l’intérieur de l’étrange mélange de maison-cabane.
   
« Kougen ? Tu es là ? » Raion s’adosse à l’entrée, sachant pertinemment que le petit Aburame au visage dévoré par le stress se trouvait quelque part dans les environs, sans pouvoir vraiment déterminer ses occupations. « C’est le grand jour aujourd’hui, je t’emmène voir ta coéquipière. »

Sa carotte lancée, la Kamiko se met à bailler grossièrement derrière le dos d’une de ses mains aux doigts tâchés par la poudre de Volubilis. Sa nuit, plus courte que prévue, avait été riche en expérience. Enfermée dans l’atelier dès que ses responsabilités avaient pu le lui permettre, elle s’était tout bonnement lancée dans l’expérimentation de poison, soucieuse de reproduire celui qu’Himiko lui avait présenté la veille. De son enthousiasme était nés une dizaine de bouteille à dosages différents qu’elle avait empaqueté le matin même pour les emmener avec elle aux domaine des Senjus. Ne lui restait donc plus que sa dernière surprise, matérialisée par la tignasse en bordel complet de l’albinos aux yeux rouges qu’elle voyait apparaitre, l’air perdu, dans l’embrasure d’une des pièces de la bicoque paumée dans laquelle ils se trouvaient.  
« Dix minutes, Kougen, après on décolle. »

Sans rien ajouter de plus, Raion ressort de la maison, changeant précautionneusement son baluchon d’épaule, avant de plonger son regard dans la forêt presque totalement assombris par l’épaisseur des frondaisons. Le domaine Aburame, largement en retrait du village, avait cette aura étrange et inquiétante à la fois, comme une portion de sauvagerie et primalité, conservée jalousement par les propriétaires.  Rare était les étrangers au clan à s’y engager, faisant de l’endroit un parfait refuge pour toute sorte d’espèce aussi bien botanique qu’animal, rajoutant un peu plus à leur touche de parfait gardien de la nature taciturne. La Kamiko, forte de son attente, trompe son ennuie à la recherche des multiples signatures, discrètes, de chakra des célèbres insectes ninjas de son second élève, tandis qu’il rassemble ses affaires. Elle en perçoit, çà et là, éparpillées entre les arbres, incapable de déterminer leur espèce mais bel et bien cernée par toute sorte de forme de chakra, de la plus grosse à la plus petite, dont elle sentait l’attention entièrement tournée vers elle. Sans doute les anciens du clan la surveillait-elle de leurs multiples yeux de petite bestiole. Un instant, la lionne de Konoha laisse son esprit dériver, curieuse de savoir ce que les si discrets et effacés Aburame pouvait bien penser d’elle. Depuis sa nomination à l’intendance, ils étaient le seul et unique clan à ne pas avoir manifesté d’avis, comme si l’évolution du village leur était indifférente. Peut-être pour eux seul comptait la quiétude de l’immense terrain qu’on leur avait alloué, hors des affres du temps et des ambitions des hommes. Toujours était-il que, retirés comme l’était les manipulateurs d’insectes, Raion avait, depuis bien longtemps, renoncé à l’idée de nouer des liens avec eux en évoquant leur lointaine – et tirée par les cheveux il fallait l’avouer – origine commune. Tirée de ses songes par le mouvement soudain d’une signature de chakra qu’elle commençait à reconnaitre sans trop de mal, la chef de clan quitte les cimes du regard, posant ses prunelles grises sur un Kougen tout aussi prêt que pourrait l’être n’importe qui à une heure aussi matinale.
« Prêt pour l’entrainement ? »

La bouille du jeune garçon tire un sourire amusé à sa professeure, qui reprend sa route en direction du domaine Senju, là où Himiko les attend sans doute déjà.
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Empoisonne moi
Feat mes nouvelles meilleures amies

 
Allongé dans un coin de sa maison, le regard pensivement fixé sur le plafond, Kougen tendait la main comme pour l’attraper, avant de regarder les petites bêtes qui l’habitaient sortir d’une de ses nombreuses plaies, pour venir défiler tout le long de son bras et jusqu’au bout de ses doigts. Il les observait faire avec la tendresse toute particulière d’un père qui regarde ses enfants jouer, pendant que sa patte gauche s’attelait à satisfaire la démangeaison que la sortie improvisée venait de provoquer, au niveau de son épaule. Tout comme lui, ses insectes ne tenaient plus en place, depuis quelques jours, car ils venaient arriver à un tournant important de leur vie : Leur recrutement dans une toute nouvelle équipe !

Même si travailler seul avait été une bonne idée pendant un certain temps (bien qu’il n’ait pas vraiment eu le choix), autant pour lui permettre de faire le point sur lui-même, après la perte tragique de ses anciens coéquipiers, que pour son estime personnelle, en l’obligeant à réussir ses contrats sans l’aide de personne… Lorsqu’il y arrivait. Malgré tout, le temps pouvait parfois se faire bien long, lors de nuits à répétition, passées à épier attentivement le repaire d’une proie quelconque. Après tout ce qu’il avait traversé, il ne se sentait pas vraiment prêt à repartir en première ligne, dans des projets aux dangers mortels… Pas accompagné, en tout cas. Cependant, il était totalement prêt à reprendre tranquillement du service et surtout, à faire de nouvelles connaissances !

Récemment, Kamiko Raion, une dame charmante, était justement venue le démarcher en personne, dans le but de rejoindre la mystérieuse “team Nemu”. Depuis, le jeune homme avait été quasiment incapable de fermer l’oeil et avait passé son temps à imaginer sa première rencontre, avec le reste des inconnus qui partageraient bientôt sa vie. Il ne connaissait pas encore bien la tisseuse, mais une partie de lui l’adorait déjà. Peut-être parce qu’elle était le premier vrai contact humain qu’il avait eu depuis un moment, en dehors des lancers de cailloux auxquels il avait encore droit, par moments. Peut-être parce qu’elle était venue lui donner la possibilité de rencontrer encore plus de monde !

Le cerveau du garçon bouillonnait tellement d’excitation qu’il ne remarqua même pas les premières lueurs du jour pointer le bout de leur nez. Perdu dans ses pensées, il n’entendit même pas le cognement de politesse sur sa porte d’entrée. Ce n’est qu’au son de la voix de Raion qu’il sursauta finalement, manqué de peu par une crise cardiaque fulgurante. Ses lèvres s’étirèrent tendrement en se remettant sur son séant. Quelle douce mélodie à ses oreilles, que d’entendre quelqu’un l’interpeller, sans rajouter des propos injurieux et diffamatoires en guise de ponctuation ! Il hésita un instant à aller l’accueillir et lui proposer une petite collation, le temps qu’il se prépare en vitesse, mais après un balayage rapide du regard du confort plus que rudimentaire qu’offrait sa bicoque, il estima que ce n’était pas vraiment poli, de faire attendre une telle femme dans une si piteuse bâtisse.

Et puis, honnêtement, il n’y avait pas une minute à perdre ! Même s’il n’avait pas arrêté d’y penser une seule seconde, le simple fait que la Kamiko formule le programme de la journée l’avait insufflé d’une énergie renouvelée, plus efficace encore qu’un sommeil réparateur, il aurait pu y mettre sa main à couper ! Littéralement ! Il avait déjà commencé à se mettre en branle avant même qu’elle ne lui donne de durée limite, pressé qu’il était d’avoir une conversation correcte avec quelqu’un qui possédait moins de trois pattes et sans la moindre antenne.

  « Vous en mourrez d’envie aussi, pas la peine de se vexer. » Assura l’adolescent, agrippant des vêtements propres d’une main et se grattant de part en part avec l’autre. « Je vous sens trépigner d’impatience, hein ! »
 

Se déshabillant en hâte, il enfila un pantalon ample et confortable ainsi qu’une épaisse veste à capuche noire, qu’il rabattit sur sa crinière. Le tout était totalement identique à ce qu’il avait porté la veille. Ayant déjà exécuté sa toilette quelques heures auparavant, afin de ne risquer aucun retard, il n’eut qu’à attraper son sac préparé d’avance, avant de se diriger vers la sortie. Il avait sur son dos un barda énorme, presque plus large que lui,, rempli de fioles, de liquides et d’ingrédients en tout genre, permettant tout de même de conserver un poids raisonnable. Kougen était si heureux et léger qu’il aurait pu sautiller gaiement jusqu’à la sortie, mais il se devait de faire bonne impression. Les choses avaient eu beau bien se passer, lors de sa première affectation, il ne pouvait laisser la première rencontre au hasard. Il devait donc se contenir au maximum, pour ne pas paraître bizarre et effrayer la demoiselle.

Se contenir. Se contenir. Rester aimable, courtois et abordable. Il avait beaucoup d’espoirs qui reposaient là-dessus, alors il allait devoir jouer serré. Il observa brièvement Raion par l’embrasure de sa fenêtre, tout en prenant de lentes inspirations pour essayer de se recentrer, totalement incapable d’oublier les mots divins qui étaient sorties de la bouche de cette femme tombée du ciel. Voir. Sa. Coéquipière. Le pauvre Aburame tentait encore d’empêcher son expression de montrer trop d’anticipation. Après deux claques violentes sur ses joues sèches, il attrapa la poignée de la porte, avant de sortir, décida. Il referma derrière lui et s’approcha de sa supérieure, avec calme et professionnalisme. Son sourire, lui aussi, était totalement engageant et n’avait aucune chance d’inspirer quoi que ce soit de néfaste. Il en était foncièrement persuadé. En réalité, le pauvre garçon, à la tignasse en pagaille, sèche et cassante,, n’avait, comme toujours, rien de bien rassurant. Ses nuits blanches successives avaient drainé le peu de couleur qu’il avait habituellement et creusé encore plus ses yeux carmins, écarquillés d’excitation comme ceux d’un échappé de l’asile, en les plongeant dans un gouffre formé par des cernes qui, elles aussi, semblaient cernées. La saison était un peu plus chaude qu’à l’accoutumée et ses cicatrices aux lèvres et au niveau de l'œil droit, totalement asséchées, s’étaient réouvertes. En guise de “sourire engageant”, il arborait un rictus carnassier qui s’étendait d’une oreille à l’autre du chuunin, dévoilant sa dentition, davantage à la façon d’un prédateur prêt à se jeter sur sa proie qu’en guise de formalité convenue.


*P… Parfait ! * Pensa-t-il, soulagé de sa performance. « Bonjouuuur, Kamiko-senseï !


Rien de tout ça n’allait, mais le coeur du gamin battait la chamade, alors qu’il tendait maladroitement la main à la cheffe de clan, devant qui il s’inclina à plusieurs reprises.

  « Je vis tout seul dans un clan reculé, j’ai pas vraiment d’ami et je mets même mon clan mal à l’aise ! » Annonça-t-il fortement, avec un ton qui faisait croire qu’il s’en vantait, ce qui n’était pas le cas. « Je suis toujours prêt ! » Rajouta Kougen pour expliquer où il voulait en venir, tout en élargissant sa grimace.
 

Il emboita le pas de Raion, suite à cette entrée en matière fracassante. Naturellement, il marchait à quelques pas de la jeune femme, le regard bas et fuyant, tout en se grattant machinalement le menton. Puis la lèvre. Puis le cou et les épaules. Ce n’était pas spécialement de la timidité, mais plutôt le résultat d’une intense réflexion de sa part, pour réfléchir à comment s’intégrer efficacement. Il reconnut rapidement la direction qu’il était en train de prendre, ayant passé de longues heures (nocturnes) à répertorier et retracer les différents quartiers de Konoha. L’entomologiste tourna la tête en direction de Raion, en pointant l’index vers là où ils se dirigeaient.

« L’autre membre est une Senju ? On a une bonne synergie avec eux, et certains de mes insectes raffolent du Mokuton. » Proposa-t-il, comme une anecdote ludique, avant de venir se gratter la tempe, hésitant. « Le fil aussi, remarque. Ça mange tout, ces petits trésors ! » Ponctua-t-il dans un élan de gêne.
   

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Empoisonne moi comme une de tes filles françaises





Après un rapide passage à l'hôpital de Konoha pour soigner ma main, le médecin m'avait formellement demandé de me reposer. Cependant, le résultat de mon entrainement avec Raion et la discussion qui avait suivit m'avait laissé quelque peu amère. Si bien que j'avais passé le reste de ma journée enfermée dans ma chambre, incapable de faire autre chose que réfléchir à ce qui était ressorti de cette entrevue avec l'intendante. Mon thé vert avait finit par refroidir et ma réflexion n'avait pas du tout avancé. Je comprenais les raison pour lesquelles l'intendante ne m'aiderait pas à atteindre mon but. C'était à moi de prouver au clan que je mérite d'être leur nouvelle chef. Pour y parvenir il faudrait que je sois au moins aussi influente que Naoshige l'était de son vivant. Chose peu aisée à réaliser. Bien qu'il fût un éminent membre du clan Senju et une figure charismatique je ne le connaissais au final que très peu. Le livre ouvert devant mes yeux n'arrivait pas à détourner le cours de mes réflexions. Finalement, l'épuisement eût raison de moi et je cédais aux bras de morphée, mon livre "Isha isha paradaisu" posé non loin de mon visage.

Ce furent les premiers rayons du soleil qui frappèrent mon visage et me réveillèrent. Je m'étais endormie sans prendre le temps de me changer. Ma chambre était en désordre et je mis un moment à émerger. J'avais dormis jusqu'au lendemain et... Et il n'était pas encore midi... Et... J'ouvrais grand les yeux prise d'un vent de panique. Et Raion devait venir au domaine Senju pour un entrainement avec moi. D'un bond, je quittais le lit. Tel une tornade, je rangeais ma chambre ne quatrième vitesse, me changeais en deux trois mouvements, non sans prendre le temps de me parer de quelques bagues et atours digne de la richesse ancestrale des Senju. Je rangeais également mon livre, puis je quittais la chambre d'un pas pressé. Raion était-elle déjà arrivée ? Je n'avais même pas pris le temps de réveiller Homura. J'étais un peu en panique. Cependant, ma hâte fût stoppée net à la sortie de ma chambre donnant sur le jardin intérieur de mon habitation.

Là juste devant moi, me fixant de ses grands yeux verts, se trouvait une tortue probablement attirée par l'étend du jardin zen. Elle semblait se demander ce qui justifiait une telle hâte. Son air enfantin et ses adorables yeux m'attendrirent l'espace d'un instant si bien que je ne fis pas attention au bord du ponton et chutais dans le dit étend. Nooooon ! regarde dans quel état je suis ! Dis-je tout haut comme si la tortue pouvait me répondre. Homura apparût à côté de moi, les bras croisés sous la poitrine. "Himiko, tu devrais être moins étourdie. Tu savais pourtant que Raion devait venir aujourd'hui au domaine. Heureusement elle ne semble pas encore là... Et... Sinon que fais-tu dans le bassin. Il n'est pas l'heure de se baigner, surtout pas dans cette tenue." "Mais ! ne te moque pas de moi, j'ai été surprise par cette tortue ! lui retorquais-je en regardant la cause de ma chute. La tortue n'avait pas bougé. Elle continuait à me fixer comme si j'étais de sa famille. Son air candide m'empêchais tout simplement de lui en vouloir pour ma chute. Le reptile n'était pas plus grand que la paume de ma main. J'ouvrais ma main droite à son niveau et fit apparaitre quelques feuilles d'arbres dans celle-ci. La tortue pris place sur ma paume ouverte et commençât à grignoter les feuilles... "Je crois que tu lui plait Himiko... peut être que tu devrais la garder un moment. Après tout, avec ces omnivores voraces d'Akimichi ou les insectes des Aburame, la pauvre risque d'être en danger hors du domaine Senju si elle n'est pas surveillée." Je fixais le reptile avant de lui parler. "Hum... L'ancêtre à raison. Que dirais-tu de rester avec moi ? ... Je pense que je vais t'appeler Kame. Tu es d'accord ? Jugeant son silence et le fait qu'elle continue de grignoter les feuilles comme un accord, je retournais dans ma chambre afin de me changer pour ressortir quelques minutes plus tard dans une tenue propre et avec Kame sur l'épaule droite.


Récapitulatif combat:



ft. Raion-chama & Kougen-kyun
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Empoisonne moi comme une de tes filles françaises
Feat Kougen-kyun et Himiko-chwan ~

 
La performance de Kougen soulève un frisson désagréable dans le dos de la jeune femme. Carnassier, fendant ses joues presque jusqu’au oreille, quelques gouttes d’un sang frais perlaient de ses lèvres, donnant involontairement à ce sourire sincère une allure de menace pour la vie de quiconque l’observerait d’un peu trop près. Une occurrence étrange, si on venait lui ajouter les paroles enthousiastes d’un enfant impatient malgré son calme – et son aura sinistre – apparente. De ce tableau si particulier que donnait l’Aburame, Raion avait bien vite compris, à leur première rencontre pourquoi la plupart des Konohajin préférait passer leur tour quand il s’agissait de le fréquenter. Les survivants n’avaient pas bonne réputation et, malgré lui, son traumatisme avait rendu le jeune garçon bien difficilement apte à se familiariser avec ses semblables. L’intendante était bien curieuse de voir comment la petite Senju allait réagir à ce drôle d’insecte. Elle-même était souvent partagée entre compassion, lassitude et écœurement devant son nouvel élève, dévoré comme il l’était par ses plaques d’eczéma et les kikaichuu de son clan. Sentait-il encore seulement la douleur qui accompagnait les quelques fois où il se grattait distraitement jusqu’au sang ? Elle en doutait, pour l’avoir vu faire bien plus souvent que nécessaire.
« Raion suffit. »

Elle pose une main affectueuse sur la tête du petit malade qui l’accompagne, ébouriffant sa tête rêche avec grande attention, de peur de le blesser malgré la douceur du geste. La brune réprime cependant difficilement un frisson de dégoût en sentant grouiller les petits compagnons de Kougen sous sa paume, luttant contre l’envie immédiate de retirer sa main. Le gamin n’avait rien de répugnant et, rien qu’au souvenir de ses quelques phrases exclamées sur un ton étrange, elle ne pouvait le lâcher. L’image, fugace, d’un minuscule Kensaï planqué sous sa large capuche, achève de lui faire verrouiller son mouvement, le rendant peut-être un peu plus énergique qu’elle n’aurait dû. Elle avait déjà vu les ravages d’un enfant élevé sans amour et sans parents, pour savoir qu’elle ne souhaitait pas ça pour lui.

Tous les deux, ils traversent les abords d’un Konoha dont l’effervescence naissante était maintenant bien réelle. Les rues commençaient, lentement mais surement, à retrouver leur ambiance surchargée et les cris des matrones agacées par leur progéniture s’échappaient, çà et là, par les quelques fenêtres ouvertes pour profiter de la fraicheur résiduelle du soir. Il ne fallut qu’une vingtaine de minute à l’improbable duo pour traverser Konohagakure d’une extrémité vers l’autre, avant d’apercevoir l’énorme Tori qui barrait l’entrée du domaine des ninjas du bois. Le calme ambiant qui régnait chez les Senjus s’étendaient même en dehors de leurs terres, impressionnant jusqu’au oiseau qui osait difficilement se lancer dans de grandes envolées lyriques, de peur d’être puni pour leur audace. L’odeur de la forêt, déjà importante à Konoha, devenait petit à petit omniprésente, alors qu’ils s’avançaient entre les allées propres et les maisons traditionnelles et dépouillées d’ornements. Un clan modeste, qui n’avait pas besoin de rappeler son statut vénérable par artifice, arrachant un sourire amusé à Raion. Que dirait donc les si modestes Senju, s’ils savaient que leur prochain chef de clan avait une araignée au plafond ? Voilà qui, certainement, leur donnerait quelques frissons.
« Une Senju oui. Himiko, de son prénom. » La brune répond distraitement à son élève, cherchant du coin de l’œil la petite silhouette impatiente de la jeune femme. Elle comptabilisait une bonne heure de retard à cause de son détour mais n’en éprouvait aucun remord, parfaitement consciente que cultiver l’esprit d’équipe était bien plus important que la ponctualité les concernant. Pourtant, aucune tête aux cheveux verts, furibonde, ne les attendaient dans l’allée, ce qui surprit la Kamiko. Avait-elle oublié ? « Ça risque de poser quelques problèmes majeurs, s’ils dévorent nos techniques en missions. Mais s’ils s’en servent de guide ou de moyen de transport, ça pourrait donner un combo ou deux plus qu’intéressant. »

Posant une main sur l’épaule de l’Aburame, elle l’arrête en plein milieu du chemin, au mépris des gens qui les suivaient, puis dans un soupir, confie son sac de précieux échantillon à Kougen avant de joindre ses deux mains devant elle pour signer une poignée de mudra. Raion n’avait, en réalité, aucune idée d’où pouvait bien se trouver la jeune fille et n’avait pas spécialement vu de numéro ni de moyen de différencier les maisons les unes des autres. La modestie ambiante avait même le défaut flagrant de rendre la différenciation des habitations presque impossible, à se demander si certains ne se trompait pas parfois en rentrant chez leurs voisins. Fermant les yeux, la Kamiko s’en remet alors à ses sens, plongeant dans la vision éthérée des chakras pour mettre la main sur l’adresse de sa petite Senju, dans un effort d’une poignée de minute. Finalement, elle l’aperçoit, de sa petite silhouette bleu-vert dont la couleur changeante lui indique sans doute la présence d’un passager clandestin. Sur sa tête ? Son épaule ? Dans ces bras peut-être. L’information, en elle-même, n’était que peu importante en définitive.
« Dernière ligne droite, si tu veux te recoiffer avant les présentations, Kougen. »

Elle lui offre un sourire tranquille, reprenant son fardeau avant d’avancer vers Himiko, qui se trouvait à quelques mètres de là, son animal de compagnie mâchonnant ses cheveux.

Récapitulatif:
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S’il avait suffisamment d’expérience pour voir chez Raion des traces du dégoût habituel que les gens semblaient avoir pour lui, il était également suffisamment observateur pour voir que cela ne constituait qu’une seule partie, du joyeux mélange d’émotions qui semblaient lui tourner en tête, à sa simple vue. C’était un changement bienvenu, surtout lorsqu’elle lui proposa de l’appeler simplement par son prénom, comme s’il était son égal. Peut-être encore mieux, son ami. Ses joues s’empourprèrent et, en les sentant s’échauffer, Kougen vint les gratter sans ménagement, par pur réflexe. A bien y réfléchir, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas pu s’adresser à quelqu’un sans le moindre honorifique, et sans doute autant depuis qu’on lui avait déployé la même courtoisie. Taré, monstre, clochard, oui, il y était habitué. Kougen, c’était beaucoup plus rare.

« Avec plaisir… Raion… » Siffla-t-il comme un reptile au ton rauque, avant de détourner le regard, incapable de retenir un gloussement éraillé, lorsqu’elle lui passa la main dans les cheveux.


Ses insectes réagirent instantanément, sans toutefois se montrer à la surface, avant de se rasséréner. Habituellement, le moindre contact signifiait une blessure, une menace ou n’importe quoi, mais certainement pas ce genre d’attention. Il ne savait pas vraiment ce que c’était, mais l’adolescent trouva le geste agréablement apaisant. De la délicatesse ? De la douceur ? Il était sûr d’avoir lu quelque chose à ce sujet, quelque part, mais il n’avait jamais réellement eu l’occasion de l’expérimenter, à l’exception de son ancienne équipe, qui l’avait rapidement adopté. La rigidité du mouvement était loin de le déranger, car il était tout simplement incapable de s’en rendre compte, n’ayant jamais rien connu d’autre. En tout cas, c’était bien loin de gâcher sa nouvelle expérience.

Encore plus ragaillardi qu’il ne l’était, face à la possibilité de rencontrer une autre des membres de sa nouvelle équipe, il emboita rapidement le pas de Raion, vers le domaine Senju. Ils ne discutèrent pas beaucoup sur le chemin, mais une fois arrivés à  l’immense arche traditionnelle, à l’entrée du domaine, l’adolescent eut droit à quelques renseignements supplémentaires. Marmonnant le prénom de Himiko en boucle, de manière à peine audible, en décomposant bien les syllabes pour être sûr de s’en rappeler et ne pas faire de bourde, il haussa tout de même les sourcils, en levant ses mains ouvertes, tournées vers Raion. Perturbé par un nouveau contact au niveau de son épaule, il essayait bien de montrer sa vexation autant que possible, mais malheureusement, il arborait toujours un large sourire, qui n’avait fait que s’étendre au fil de leur petite marche.


« Non mais, ils sont sages et je ne les ferais jamais mettre notre travail d’équipe en péril ! » Affirma-t-il, alors que de petites bestioles apparaissaient à l’orée de son col, agitant ardemment leurs antennes, pleines de contrariété, leur manifestation ayant pour effet de rapidement le faire redescendre. « Mais du coup oui, il y aura plein d’associations intéressantes à faire… »

Il porta sa main droite à l’arrière de son crâne, confus de ce qui était, à ses yeux, une envolée colérique bien inhabituelle. Il pouvait tolérer beaucoup de choses, lorsque ça le concernait directement, mais dès lors qu’on s’en prenait à quelqu’un qu’il aimait, le jeune homme avait bien plus de mal à se contrôler. Son essaim avait toujours été là, pour le soutenir en cas de coup dur et il avait réagi au quart de tour,

« J’espère juste que vous arriverez à bien vous entendre… Ça me stresse un petit peu. » Avoua un Kougen un peu plus penaud, détournant le regard, en appuyant ses index l’un contre l’autre. « Ils sont toujours un peu craintifs des inconnus, qui le leur rendent bien, généralement. »

Kougen était plutôt du genre à jouer cartes sur table, vu que lorsqu’il essayait lui-même de déceler ce qui était socialement correct ou ce qui ne l’était pas, il avait plutôt tendance à être totalement à côté de la plaque, malgré ses nombreux efforts. Ne sachant pas où se mettre, les mains encore encombrées de toute un échantillonnage varié, dont certains lui étaient familiers et d’autres totalement inconnus. Kougen se demandait encore comment s’assurer qu’il n’y avait pas de mauvais sang, après s’être emporté comme il l’avait fait (alors que Raion semblait bien plus préoccupée au repérage de l’arrivante qu’à exiger réparation pour outrage fictif), quand elle lui parla de sa coiffure, signalant au passage l’arrivée de l’autre membre de leur trio. Ses pupilles se propulsèrent dans tous les sens, afin d’essayer d’apercevoir Himiko à son tour, histoire de se préparer à adopter une attitude décontractée. Ses insectes, quant à eux, allèrent se terrer à nouveau sous la peau de leur hôte, afin d’éviter de lui mettre des bâtons dans les roues, avant le moindre échange.

« Hum… Raion..? » Demanda-t-il timidement, occultant totalement son inquiétude précédente, au vu du nouveau problème qui se profilait. « Elle aussi, je dois l’appeler par son prénom ? Je ne veux pas être déplacé… »

Hésitant un peu avant de s’avancer lui aussi, à la rencontre de cette inconnue avec qui il allait devoir partager ses missions. Trouver quelqu’un comme Raion avait déjà été une sacrée aubaine et elle semblait déjà avoir un peu de mal, il ne savait pas vraiment comment les choses allaient se passer, avec une noble venant d’un clan aussi respectable que les Senju. Le souvenir de feu son chef d’équipe, provenant de la même famille, lui faisait tout de même espérer une entente cordiale, même si cela n’arrangeait pas vraiment la pression qu’il pouvait ressentir. Une fois à portée, il se présenta face à Himiko, avec une expression qu’il voulait confiante. Un sourire tordu aux lèvres, ses cheveux blancs étaient ballotés par la brise, achevant de les déstructurer. L’avantage était qu’au moins, ils cachaient une petite partie de son visage. Le problème était que cela mettait l’accent sur son teint pâle et faisait ressortir ses yeux sanguins, qui brûlaient comme des feux vengeurs, derrière sa tignasse. Il essaya de la saluer en levant la main droite, de manière nonchalante, mais le stress lui fit ralentir et décomposer son mouvement, comme s’il mimait une vieille pince de corbeau désarticulée, qui s’arrêta définitivement à mi-chemin, à hauteur de sa propre poitrine. Il s’était attendu à quelqu’un de plus jeune que lui et voilà qu’il se retrouvait face à une senpai supplémentaire !


« Enchanté, Kougen ! Je suis Himiko ! » S’exclama-t-il avec une voix distante, le cerveau bourdonnant bourdonnant trop pour qu’il se rende compte de sa propre erreur, avant de l’avoir prononcée. « Je… J’atore les dordues ! » Tenta-t-il, pour se rattraper.

Habile, Kougen. Très habile.
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Tandis que je me débattais avec ma nouvelle amie Kame pour que celle-ci cesse de mâchonner mes cheveux qui devaient surement ressembler à une feuille de salade aux yeux du reptile vue l'envie avec laquelle celle-ci capturait mes mèches avec sa mâchoire, Raion finit par arriver. Elle était accompagnée d'un étrange garçon qui semblait albinos et exsangue. En l'apercevant, je crus voir un fantôme. Mais l'attitude à peu près détendue de Raion me fit rapidement comprendre que malgré son air de psychopathe, la présence de l'albinos était prévue. Sans même me laisser le temps de me présenter, le jeune homme prit la parole avant moi. « Enchanté, Kougen ! Je suis Himiko ! » dit-il avant d'enchainer : « Je… J’atore les dordues ! » L'air un peu circonspecte, je regardais Raion. était-ce une farce ? J'avais du mal à appréhender, ou plutôt à comprendre le raisonnement de ce garçon.

Croisant les bras sous ma généreuse poitrine, je jaugeais cet étrange personnage, l'observant de haut en bas tandis que Kame avait décidé de changer de gouté et mâchonnait à présent ma boucle d'oreille. Il ne semblait pas très vieux, entre 15 et 18 ans pas plus. Blafard, presque blanc, j'avais l'impression qu'il était malade ou quelque chose comme ça. Impossible de dire si il appartenait à un clan en particulier. Homura choisit de se faire discrète. Je crois qu'elle boude un peu Raion depuis que celle-ci a repéré notre capacité à alterner nos esprits. Bon... Reprends toi Himiko. Il n'a pas l'air bien méchant. Et de toute façon avec Raion juste à côté et en plein cœur du domaine des Senju, tu ne risque rien non ? Après tout, il ne faut pas juger un livre à sa couverture.

« Il est quand même étrange ce gamin... » Me murmurât mon ancêtre en apparaissant juste à côté de moi. « Hum oui, mais si tu veux mon avis, je pense que Raion nous expliquera la raison de sa présence ici. Il était prévu que nous nous entraînions aujourd'hui. Si ça se trouve, ce garçon fait partie de l’entraînement … Ou de la team Nemu. » Je choisis, malgré mon manque de confiance envers cet étrange spécimen, de sourire à sa petite erreur comme on sourit à un enfant. « Je pense que tu t'es trompé sous le coup de la joie. Mais ce n'est pas grave. Raion a déjà due te parler de moi puisque tu connais mon prénom. En ce cas, je suis enchantée de te rencontrer Kougen. Ha et je vous présente Kame, une tortue que j'ai recueillis il y a à peine quelques minutes.»

Je saluais mes deux interlocuteurs d'une révérence courtoise comme le voulaient les bonnes manières. « Soyez les bienvenus au domaine du clan Senju. C'est assez tranquille d'habitude, mais il ne s'agit ici que de l'espace résidentiel. Ce qui nous concerne aujourd'hui se trouve un peu plus loin par ici. » Sans attendre plus de réponses, je commençais à guider mes invités à travers la roseraie, les jardins pour nous diriger vers la serre du domaine, celle ou nous faisions pousser des plantes rares. 

ft. Raion-chama & Kougen-kyun
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« Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis ravie qu’ils me montent dessus mais c’est ton jutsu. L’accommodation sera peut-être nécessaire mais il n’y a pas de raison de les craindre. »

La réaction, vive, qu’il avait eu donnait un sursaut de vie presque trop soudain au corps trop fragile de Kougen, faisant craindre à sa chef d’équipe qu’il ne se délite dans le processus. Elle lutte, malgré tout, contre l’envie de couiner que lui inspire le remuement soudain d’antenne à l’orée du col du jeune homme. Elle ne les voyait que rarement et, comme elle l’avait déjà affirmée, n’anticipait pas avec plaisir le jour où elle devrait en être couverte, pour une raison X ou Y. Mais pourquoi, alors que rien ne le justifiait, étaient-il apparu ? Ne connaissant que peu l’albinos, la nouveauté de la situation lui paraissait étrange. Le sourire, avenant, qu’il avait eu en répondant était une fausse piste ? Les insectes étaient apparus, eux aussi, lorsqu’elle avait posé sa main sur sa tête. Peut-être n’aimait-il pas ça, en réalité ? Le gloussement associé était-il, alors, de la gêne ? Soudainement, la Kamiko se retrouve perdue, à nouveau, dans l’enchevêtrement de signaux contraire de son élève, dont la voix la tire bien vite de sa réflexion émotionnelle.
« Oui ? »

Un sourire chaleureux, amusé, illumine les traits de la jeune femme. Une fois de plus, dépose sa main sur la tête de son élève, sincèrement attendrie et voulant vérifier sa théorie précédente dans le même temps. Il y avait quelque chose de si étrange à voir l’Aburame se mélanger dans ces expressions et ses émotions que parfois, Raion en oubliait qu’il restait un enfant un peu trop désocialisé pour son bien. Le contraste, aussi dérageant qu’il puisse être, avait un petit côté attachant qu’on ne pouvait décemment nier lorsqu’on faisait l’effort de l’observer. Enfin, si elle ne s'était pas trompée de A à Z comme elle l'espérait, sinon elle accumulait les bourdes à la vitesse de la lumière.
« En théorie les gens ajoutent un –san, pour les inconnus, mais vous avez le même grade et sensiblement le même âge. J’aurais tendance personnellement à m’en passer, mais je ne suis pas vraiment une référence en la matière. »
 
Elle le quitte alors, lui laissant le temps nécessaire pour qu’il fasse son propre choix sans l’influencer davantage. Sa nervosité avait quelque chose de parfaitement naturel et il fallait, pour son propre bien, qu’il en vienne à bout de lui-même. Plein de bonne volonté comme l’était le petit Kougen, même si l’exécution venait à manquer, rien ne pouvait, techniquement, rendre la rencontre catastrophique. Du moins c’est ce que l’intendante pensait, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent tous réunis. De tentative qui ne pouvait mal se dérouler, l’échange dégringole brutalement en chaos de timidité mal contrôlée dont la seule bienveillance du pauvre Aburame à son origine ne pouvait rattraper le désastre. Pourtant, bien loin d’être navrée, la Kamiko devait, au contraire, lutter pour ne pas exploser de rire devant la mine déconfite des deux jeunes gens. Si l’entrée en matière manquait de clarté, elle avait au moins le mérite d’être directe et de justifier un bon fou rire, si on était suffisamment indulgent pour l’accueillir avec bonté, ce qui n’était, visiblement, pas le cas de la Senju.

« Juste le minimum syndical pour la présentation. Le reste viendra avec le dialogue, les entrainements et les missions. »


Aïe. L’accueil, que Raion avait espéré suffisamment délicat de la part d’Himiko venait de prendre des allures d’humiliation silencieuse. La joie passait encore mais le sourire condescendant bien moins. Discrètement, le regard d’acier de la plus âgée des trois chunnin passe d’une recrue à l’autre, curieuse de voir comment le dernier arrivé de la team Nemu comptait régler cet écart à la politesse élémentaire. Elle s’attarde quelques secondes sur la tortue qui mastiquait paisiblement la gigantesque créole à l’oreille de sa propriétaire, avant de revenir sur les deux jeunes gens, sans faire mine d’intervenir. Si le rire n’était plus de mise à cet instant précis, il y avait malgré tout quelque chose d’assez amusant à voir la petite Senju presque courroucée d’avoir été appelée sans marque de respect. L’albinos, lui, dépassait toute les espérances de la jeune femme, dans son potentiel involontaire de catastrophe sociale. Un tableau splendide de maladresse et d’ego froissé qui rendait la chimie étrange des trois ninjas encore plus probante. Le garçon timide et composé, la fille toute en ambition et irréfléchie, le maitre calculateur et incapable de respecter le semblant de hiérarchie qu’on lui demandait.

Manquant de lever les yeux au ciel devant la révérence bien trop cérémonielle à son goût, elle rattrape au vol la pauvre tortue éjectée de son perchoir. La tenant à la main, elle considère la petite créature avec un œil circonspect comme si cette dernière allait, subitement, répondre à ses questions. Pourquoi trainer un animal de compagnie avec soi dans un entrainement ? Le contexte, même bien moins dangereux qu’une mission, n’était guère propice à une promenade et encore moins à du gardiennage. Sans doute même que la décision d’Himiko résidait entièrement dans un coup de tête passager, du moins c’est ce que la Kamiko espérait pour la tortue. Si d’aventure la présence de la petite tortue ne la gênait nullement, Raion ne pouvait s’empêcher de voir le reptile comme une perte collatérale presque certaine si elle venait à les accompagner en mission. Tendant Kame à Kougen pour qu’il puisse à son tour saluer leur nouveau coéquipier, elle emboite le pas à la Senju, soudainement bien pressée de les emmener à l’écart. La traversée des jardins lui tire un sourire amusé, constatant sans mal le souci des habitants du domaine de créer un espace fleuris au plus proche du naturel, bien loin des occupations de démonstration qui avait motivé le jardinier à l’origine de celui des Kamiko. Encore une fois, le clan se démarquait pas sa sobriété qui se voulait élégante et modeste, mais dont les quelques éclats de couleurs au milieu de la verdure trahissait la volonté d’époustoufler discrètement par leur talent. Tout ce qu’elle avait lu sur les Senju se révélait assez vrai, jusque-là, et brutalement elle ne regrettait même plus le rêve d’enfant idiot qu’elle avait nourri pendant des années. Se marier avec l’un d’entre eux aurait été triste, dépourvu d’ambition, en comparaison de la foule d’ingéniosité que lui proposait un Akayuki motivé. Que Kensaï et ses théories aillent au diable, elle préférait s’amuser que devoir s’enfermer dans un carcan de fausse modestie toxique.

Arrivés à ce qui semblait être un lieu dédié à l’entrainement, Raion dépose son sac à ses pieds, dans une série de tintement chantant si rocambolesque qu’elle craint avoir brisé quelques fioles par mégarde. Abandonnant le petit Aburame à la découverte de la serre, la chef d’équipe s’accroupit et ouvre finalement la toile de jute qu’elle trimbalait vigoureusement depuis une bonne heure déjà, pour dévoiler son contenu.
« Himiko, tu te souviens du poison dont tu m’as donné la recette hier ? » Alors que la jeune femme l’observait sans comprendre, elle lui lance une des vingt bouteilles qu’elle transportait jusque-là, un sourire de mauvaise augure. « J’ai oublié de te demander les dosages, j’ai donc dû improviser mais n’est-ce pas une excellente occasion de reprendre l’entrainement anti-poison ? » La main de la brune extrait une nouvelle fiole de son inventaire, la tendant élégamment à l’albinos resté près d’elle. Le contenu de l’objet, d’un bleu profond, se met à étrangement scintiller à cause du mouvement, déviant aisément le regard de n’importe qui de l’étiquette qui portait l’inscription énigmatique de dix pourcent. « En théorie, seule une d’entre elle produira les bons effets mais j’ignore laquelle. Il va donc falloir faire quelques tests, mais à raison d’environ six bouteilles par personne, on devrait mettre la main dessus assez vite. »

Retirant l’un de ses gants devant ses cadets, Raion laisse sa peau décorée de cicatrices en arabesque respirer quelques secondes à l’air libre, avec d’y tracer un trait de kunai. La plaie sur le dos de son bras, superficielle, saigne un peu mais, satisfaite du résultat, l’intendante n’y adresse pas plus ample attention. Elle se baisse, déposant Kame et saisissant l’un des flacons dans le même geste, avant de le débouche avec les dents et de disposer son bras devant elle pour vider la toxine sur la plaie. Elle s’assoit alors, guettant les effets qu’elle avait déjà vu, sans pour autant que les tâches violacées, caractéristiques, ne fassent mine de poindre le bout de leur nez.
« Quinze pourcent négatif, visiblement. » La créatrice soupire, déçue, avant de jeter un regard plein d’espoir aux deux autres chuunin. « Et vous ? »


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Feat mes nouvelles meilleures amies

 
La dame Kamiko s’avérait être encore plus accommodante qu’il ne l’aurait cru ! Si au départ, il avait clairement pu remarquer les efforts qu’elle avait fait envers lui, pour éviter de l’ostraciser, il appréciait ses tentatives d’étendre sa courtoisie à l’ensemble de ses Kikaichuu. Même s’il n’en comprenait pas vraiment la raison, il avait vite identifié la répulsion qu’éprouvait le quidam, lorsqu’il était confronté à ses insectes, ce qui ne les avait pas aidés à sortir de leur cocon d’insécurité. Avant de répondre à son ultime question, avant l’arrivée de leur coéquipière, Raion afficha un nouveau sourire chaleureux en reposant sa main sur le crâne du gringalet. Cette fois-ci, les insectes restèrent sagement à leur place, sans se montrer davantage, commençant à s’habituer à ce geste inoffensif, tout comme leur maître, à qui c’était loin de déplaire.

Il opina du chef, en écoutant ses conseils et décida, lui aussi, de se passer du suffixe “-san”, pour cette fois ! Après tout, s’il suivait le protocole par habitude (et dans l’espoir de générer le moins d’animosité possible), Kougen avait toujours préféré le contact décontracté, amical. A entendre sa nouvelle cheffe, il se demandait vraiment s’il n’avait pas tout bêtement rencontré les mauvaises personnes, au cours de sa vie. La marchande avait une approche des choses et une ouverture d’esprit qui semblait peu communes, mais qui lui parlait bien plus que ce qu’il avait eu l’occasion d’expérimenter, chez la plupart des gens. Il ne restait plus qu’à espérer que l’autre membre de l’équipe soit… Faite du même bois !

*Pas mal Kougen, pas mal. Ce sera parfait pour briser la glace, si besoin !* Songea-t-il, émerveillé sur ce superbe trait d’humour, qui devrait faire un malheur chez les Senju.

Contrairement à ses appréhensions, la réponse de la Senju, face à sa bourde, sembla des plus compréhensives. Elle se mit simplement à l’observer de haut en bas, avec un air circonspect et les bras croisés, ce qui était loin de le dépayser, mais plutôt que de continuer sur des insultes, des grimaces dégoûtées ou de simplement prendre la fuite, la jeune femme se contenta, contre toute attente, de lui adresser poliment la parole ! Pas grave, annonça-t-elle, même ! Généralement, ce genre d’erreur aurait pu être une excuse typique, pour justifier une bonne tentative de lynchage, mais aucune de ses deux nouvelles camarades ne chercha à initier la punition. Un changement de rythme rafraichissant, pour l’Aburame, qui avait encore du mal à s’habituer à tous ces nouveaux us et coutumes.

Bien évidemment, il ne vit aucune condescendance ou manque de respect, dans la réponse d’Himiko, bien au contraire. Il se sentait même plutôt à l’aise, devant cette inconnue aux cheveux verts. Cela ne lui arrivait pas souvent, mais à ses yeux, la chuunin paraissait assez… Étrange. La façon dont elle avait introduit le petit cuirassé contribuait à son impression, tout comme son sourire ou son approche, qui lui rappelaient presque les siennes. Sa peau semblait plus douce et nourrie… La raison de l’exclusion dont il avait tant souffert pouvait-elle être aussi simple..? En tout cas, il l’appréciait déjà et répliqua sa révérence avec plaisir.

Poliment, l’adolescent tendit une main timide, pour serrer la patte de la tortue qu’on venait de lui présenter, puis, après avoir ramené le bras au niveau de son corps, il décida de faire de même avec ses propres bêtes, en suivant leur guide, qui venait de se mettre en marche. L’essaim s’extirpa de ses manches, comme un revêtement tangible, qui grouillait sur sa peau, en remontant jusqu’au bout de ses phalanges. Il salua de ses mains noires de bestioles, dont les antennes gesticulaient dans tous les sens, particulièrement en direction de Kame.

« Je vous présente mes… Kikai-chou. » Annonça-t-il, en marquant bien la séparation entre les deux mots, pour mettre l’emphase sur son calembours. « J’appelle leur esprit de ruche Neguko, individuellement, on a : Pitou, Yuki, Kobe, lui là, tout le monde l’appelle Kid… »

L’interrompant au beau milieu des présentations, la pile d’insectes prit plus d’ampleur, se soulevant en une petite tour penchée sur le dos des paumes de Kougen, tout droit en direction de Kame, rattrapée au vol par Raion, qui finit par la lui tendre.

« Han c’est trop mignon, eux aussi, ils ont une nouvelle copine ! » Lâcha-t-il avec entrain, à voix haute, tandis qu’il soulevait le reptile pour essayer de le regarder. « Enchanté Kame. Comme je le disais : On atore les dordues ! » Plaisanta le garçon, amusé par sa propre étourderie.

Il posa alors l’animal, dont la carapace était déjà recouverte d’une bonne couche de rampants, sur le haut de sa tête, pour lui donner l’opportunité de mâchouiller ses cheveux à loisir, ce qu’il attendait secrètement avec impatience. Très vite, son attention fut toutefois absorbée par le domaine qu’ils venaient de pénétrer et sur lequel il n’avait pas mis les pieds depuis bien longtemps… Ses yeux s’embuèrent légèrement, alors que son esprit s’emplissait de tendres et mélancoliques pensées envers son ancien capitaine Senju et, par extension, le reste de son ancienne équipe. Pour la première fois, ce sentiment néfaste se trouva atténué par une joie chatoyante, alors que son regard revenait se poser sur le dos de Raion et Himiko. Il n’eut même pas besoin de sécher la naissance de ses larmes, qui ne coulèrent jamais, immédiatement absorbées par la peau aride de l’Aburame. Il se trouvait dans un tournant remarquable, qu’il avait attendu inlassablement, mais, enfin, il y était.

Une fois le trio arrivé à destination, Kougen s’installa à son tour, en déposant son barda monumental sur le sol, dans un tintamarre de verre et de métal en tout genre. Il installa Kame, accompagnée de ses passagers, sur une petite table, afin qu’elle puisse rester intégrée au groupe sans traîner dans leurs pattes. Il avait très envie de se perdre dans la serre ou les jardins environnants, mais il ne voulait pas rater une miette de leur premier entraînement ensemble. Le jeune homme attrapa la bouteille confiée par Raion, en hochant vigoureusement la tête. Tester du poison, ça, il savait faire ! Il ignorait complètement qu’il était possible de développer une immunité ainsi, mais il ne lui en fallait guère plus !

De sa main libre, il se tailla six incisions précises sur les avants-bras, trois de chaque côté et chaque entaille espacée d’une demi-douzaine de centimètres. Les coupures étaient propres, ne laissant échapper que peu de sang et les insectes du chuunin ne réagirent même pas. Il ne savait pas ce qu’il cherchait, ni les effets auxquels il devait s’attendre, mais il déboucha le premier flacon et en imbiba l’une de ses blessures. Loin de se démonter pour si peu, il attrapa cinq fioles supplémentaires, fournies par Raion, en attribuant une par plaie, pour accélérer le processus. Que pouvait-il arriver de pire ? Ce n’était que du poison, après tout.

« Et juste comme ça, on peut résister au poison ? Incroyable ! On cherche quoi d’ailleurs, comme effet désirable ? »

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« Résister non, pas dans le sens propre du terme. » Surveillant du coin de l’œil ses deux élèves, la Kamiko trie tranquillement ses échantillons devant elle, avec une attention maniaque. « Il s’agit plus de se rendre compte qu’on subit les effets du poison puis de les parasiter avec du chakra. Comme si tu avalais un médicament, en gros : tu crées l’antidote à partir des symptômes. Pour celui-là, par exemple… » La brune s’empare d’une fiole, dont la jolie couleur bleue brille une courte seconde au soleil avant que sa teinte irisée ne se fige. « Il vise le chakra. Himiko me corrigera si je me trompe, mais tu devrais voir apparaitre des veinules, bleues voire violettes, à partir de la blessure, avec une sensation de perte subite d’énergie, voire de fatigue ou de brulure intense selon les sujets, dont l’effet s’amenuise à mesure du temps. »

L’intendante coule un regard à son élève, qui les regardait patiemment faire leur petit numéro d’apprenti sorcier avec les fioles. Il n’y avait rien de particulièrement dangereux, puisqu’il s’agissait d’une toxine relativement peu virulente, ce qui la rendait presque parfaite pour l’apprentissage des techniques d’anti-poison, si ce n’était sa fâcheuse tendance à vider ses victimes de leurs réserves de chakra. La Senju, cependant, semblait se refuser à jouer le jeu, ce qui contrarie un peu la tisseuse, allumant ses prunelles d’acier, déjà dures, d’une lueur mauvaise. Se croyait-elle trop bonne pour se soumettre à un exercice de routine pour une technique qu’elle ne maitrisait qu’à peine ?

Préférant se focaliser sur son autre camarade, bien plus enclin à l’expérimentation, l’attention de la jeune femme revient vers l’Aburame, dont l’étrange stoïcisme la fait douter, une courte seconde, de l’efficacité de ses dosages. S’était-elle trompée sur toute la ligne et avait-elle gâché une nuit complète sur une recherche inutile ? Il n’y avait guère de moyen de le savoir, autrement que comme elle avait commencé. Testant une nouvelle fiole, Raion attend, à nouveau, que les effets lui fasse le plaisir de, peut-être, apparaitre, en reprenant la conversation qu’elle avait elle –même suspendue.
« J’y pense mais Kougen… » La lionne de Konoha fronce les sourcils, son esprit bloquant soudainement sur les paroles du dernier venu de l’équipe Nemu, avec toute la force de la réalisation qui s’en accompagnait. « Tu es familier avec les poisons mais tu n’as jamais appris à t’en protéger ? » Ce qui voulait dire, donc, qu’il manipulait sans précaution ses propres poisons, à moins que … « Les Kikai…. » Elle se corrige aussitôt, se disant que peut-être, il était plus juste d’appeler l’essaim par le nom qu’on leur avait donné. « Neguko est capable de les détecter et de les extraires ? Comment ça marche, au final, cette histoire d'essaim ? »

La Kamiko avait appris, à son arrivée dans le village des feuilles, à se méfier des petits compagnons que pouvait transporter avec eux les Aburame. Peu ragoutant, ils avaient aussi la fâcheuse tendance, pour en avoir personnellement fait les frais pendant les examens, à dévorer ses fils gorgés de chakras, rendant l’élaboration de piège au mieux compliquée, au pire tout simplement impossible. Pourtant, la jeune femme ne pouvait nier une certaine curiosité pour le clan du jeune albinos. Petits et efficaces, les Kikaichuu étaient autant ses Némésis que ses meilleurs alliés et, en bonne stratège, elle ne pouvait pas se permettre d’en ignorer les bénéfices, tout aussi immondes qu’ils soient. S’emparant à nouveau d’une fiole, toujours plongée dans ses pensées, la brune ouvre une nouvelle plaie sur son autre bras avant d’y déverser le contenu supposé l’empoisonner. Elle en observe le sang perler, timidement, sans qu’aucun changement ne daigne venir teinter la peau déjà martyrisée, lâchant un soupir à la fois déçu et frustré. Encore une fois, le dosage n’était pas le bon. Peut-être devrait-elle réviser sa copie, finalement …
« Trente-cinq et Quarante-cinq négatif. Du nouveau de ton côté ? »

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